programme Nuit Magique au Jardin Japonais de Monaco
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programme Nuit Magique au Jardin Japonais de Monaco
Kaoli ISSHIKI, Soprano Après avoir étudié à l’Institut de l'Université Nationale des Beaux-Arts et de la Musique de Tokyo, et avoir obtenu son Master de Musique, Kaoli Isshiki s’installe en France en 1996. Parallèlement à ses études à l’École Normale de Musique de Paris, elle débute sa carrière de chanteuse au sein des ensembles vocaux Accentus/AXE21, Musicatreize et Nederlands Kamerkoor. Elle poursuit sa carrière de soliste avec l’Ensemble InterContemporain, VocaalLab Nederland, l’Ensemble TM+, l’Ensemble 2e2m, l’Octuor de Violoncelle de Beauvais, aux côtés de Christophe Desjardins, Marc Coppey ou Pablo Marquez. En 2001, elle obtient le 2e prix opéra du Concours International de Chant de Paris, et le prix spécial Henri Lemoine du Concours International d'interprétation de la mélodie française à Toulouse. Kaoli ISSHIKI a également enregistré des œuvres des compositeurs français Bruno Mantovani (L’enterrement de Mozart), Pascal Dusapin (Granum Sinapis), Maurice Ohana (Messe), Felix Ibarrondo (Urrundik), Dominique Lemaître (Circé), Paul Méfano (Micromégas). Kaoli Isshiki se passionne aussi pour la musique baroque française, et obtient en 2003 le 2ème prix au Concours International du chant baroque de Chimay, présidé par William Christie. NUIT MAGIQUE AU JARDIN JAPONAIS Amélie STILLITANO, Piano Née en 1989, elle débute ses études musicales à l’Académie de Musique Fondation Prince Rainier III dans la classe de mandoline de Martine Favergeaud. Elle y obtient son Diplôme de Fin d’Etudes Musicales, et a l'opportunité de jouer au sein de la Palladienne, ensemble folklorique de musiques traditionnelles monégasques, lors de cérémonies officielles. En parallèle elle étudie le piano de 2000 à 2006 à l’Académie de Musique l’Académie de Musique Fondation Prince Rainier III de Monaco. Durant l’été 2006, elle rencontre le pianiste Pascal Gallet, avec lequel elle travaille occasionnellement. Durant l’année scolaire 2007-2008 elle travaille à Strasbourg avec Michèle Renoul, pianiste de l’ensemble Accroche Note. En Septembre 2008, elle est admise à l’Ecole Normale de Musique Alfred Cortot à Paris dans la classe de Jeanine Bonjean, ancienne élève et assistante d’Alfred Cortot. Suite à son départ en retraite, elle intègre la classe de son assistante, Katarina Barboteu. Elle a, par ailleurs, été classée seconde ex-aequo au concours Teresa Llacuna, dans la catégorie Préparatoire au Supérieur, en 2007. Raphael SIMON, Percussions Né en 1983, il étudie les percussions à l’ENM de Valence puis intègre la classe de Christian Hamouy à l’Académie de Musique Fondation Prince Rainier III de Monaco après son baccalauréat. Il y obtient en 2005 un Premier Prix Mention très bien à l’unanimité, puis un Prix de Perfectionnement avec les félicitations du jury en 2007. Il rencontre alors Jean-Pierre Drouet avec lequel il travaille régulièrement et qui devient son mentor. Il a l’occasion de travailler avec de nombreux interprètes et compositeurs: Vinko Globokar, Yan Maresz, Eric Sammut, Emmanuel Sejourné ; et de jouer dans divers orchestres: Opéra de Paris, Opéra de Toulon, Opéra de Lyon, Orchestre Philarmonique de Nice et Monte-Carlo… Depuis 2007 Raphaël Simon se lance dans une carrière de soliste, et a déjà eu de nombreuses occasions de se produire avec l’ensemble Musicatreize (Festival d’Avignon, 38 ième Rugissants, Abbaye de Royaumont…), Orchestre de Chambre de Moscou, récital Xenakis au Couvent de la Tourette. Il a également eu le privilège de créer la pièce pour percussion Au-delà d’une étude pour la percussion de Vinko Globokar lors de la demi-finale de la Gaudeamus Interpreters Competition en 2009. DE MONACO SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010 À 20H30 Conception Amélie STILLITANO & Raphaël SIMON Interprètes Kaoli ISSHIKI, soprano Amélie STILLITANO, piano Raphaël SIMON, percussions Créateur Lumière Gerald LAFOSSE Couverture Peinture par Francesca CHO www.francescacho.com Imaginez que le Jardin Japonais de Monaco, l'espace d'une soirée se métamorphose en lieu de musique et de lumières. Mais il ne s'agit pas d'une lumière "morte". La Lumière est ici vivante, et se fond aux reliefs, change de couleurs et de textures au gré du flux musical. Les mélodies japonaises, pour soprano et piano, rendent hommage aux valeurs et à la philosophie du Japon, tandis que la musique descriptive et poétique de Six Japanese Gardens, la compositrice finlandaise Kaija Saariaho, s'inspire directement des jardins qu'elle a visités lors de son séjour au Japon et plonge l'auditoire dans son imaginaire. Marimba d’Amore nous permettra quant à elle de découvrir l’univers de Keiko Abe, une des artistes japonaises les plus populaires dans le monde. Pour cette « Nuit magique au Jardin Japonais de Monaco », Gérald Lafosse, créateur lumière renommé, peintre aux faisceaux lumineux, transcendera ce lieu en offrant de nouvelles perspectives visuelles surprenantes et inattendues... Découvrez le jardin japonais de Monaco comme vous ne l'avez jamais vu, tableau vivant, sonore, magique et éphémère... Six Japanese Gardens de KAIJA SAARIAHO 1) 2) 3) 4) 5) 6) (percussions et électronique) Tenju-an Garden of Nanzen-ji Temple Many Pleasures (Garden of the Kinkaku-ji) Dry Mountain Stream Rock Garden of Ryoan-ji Moss Garden of the Saiho-ji Stone Bridges « Six Japanese Gardens, pour percussion et électronique, a été composé par Kaija Saariaho pendant l'été 1993, alors qu'elle était invitée à travailler pendant deux mois au Centre de musique informatique et technologie musicale de l'Université Kunitachi. Six Japanese Gardens reflète les impressions que j’ai eues dans les jardins de Kyoto, pendant mon séjour au Japon de l’été 1993, et mes réflexions sur le rythme à cette période. Comme l’indique le titre, la pièce est divisée en six mouvements. Chacun donne un visage particulier au matériau rythmique, en partant d’un premier mouvement très simpliste, dans lequel l’instrumentation principale est présentée, jusqu’à des polyrythmies complexes ou des figures ostinato, ou bien l’alternance de rythmes et de matériaux purement coloristes. La sélection des instruments est volontairement réduite pour donne de l’espace pour la perception des évolutions rythmiques. Également, les couleurs, limitées, sont étendues avec la partie électronique, dans la quelle nous pouvons entendre des bruits de la nature, des chants rituels, et des instruments de percussion enregistrés au Kunitachi College of Music avec Shiniti Ueno. Les sections pré mixées sont déclenchées par le percussionniste pendant la pièce à partir d’un ordinateur Macintosh. » Kaija Saariaho Mélodies japonaises (soprano, piano) • YOSHINAO NAKADA Les pissenlits • SADAO BAKKU La ruelle du Cerisier • HIDEO KOBAYASHI L’hommage à l’Iris japonais Marimba d’Amore de KEIKO ABE (marimba) « Cette pièce pour marimba solo est très difficile à la fois techniquement mais également musicalement. Comme on peut le deviner d’après le titre, il s’agit d’une évocation de l’amour sous toutes ses formes. Reprenant la chanson de Paul Martini « Plaisir d’Amour”, la pièce démontre les difficultés mais aussi les plaisirs qui vont de paire avec toute forme d’amour, alternant des passages très lyriques avec des passages à la “Abe”. C’est sûrement l’une des pièces les plus abouties et les plus intéressantes de Keiko Abe.» Ethan Pani 4 Mélodies du Printemps en hommage au Zéphyr de KOSAKU YAMADA (soprano, piano) I Je décore le lit nuptial II Brocarde, que je tisse pour toi III Le son de ta lfûte qui tremble à la lumière, qui danse au soleil IV Louez, jouez, chantez Thirteen Drums Drums de MAKI ISHII (percussion solo) Thirteen Drums débute par un conflit : un ostinato rythmique tenace joué sur un tambour, constamment interrompu par une violente déflagration sur l’ensemble des instruments. À propos de cette oeuvre, Maki Ishii évoquait deux mondes, dont l’implosion aboutit à la naissance d’un troisième : musique lente et intérieure où, un peu à la manière du théâtre nô, c’est la concentration sur le geste qui donne naissance au discours musical.