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Dossier de presse
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Guide
Caraïbe
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❘ Analyses et entretiens
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partenaires publics, org
Parution
mars 2010
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, Tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
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Édition, presse : Jutta Hepke, Tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
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Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
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Haïti, Europe : Anne Lescot
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Guide de la Caraïbe culturelle
du
Avant-propos
Guide
L
a portée de la pensée et des combats d’Aimé
Césaire, Jacques Roumain, Frantz Fanon, Derek
Walcott, Édouard Glissant ou V. S. Naipaul a amené
la Caraïbe à rompre le silence sur la tragédie qui l’a
construite et à exprimer son appartenance au monde.
On ne peut désormais regarder vers ces îles sans songer à ce qui a façonné leurs identités d’aujourd’hui.
Les sociétés caribéennes connaissent depuis leur création et connaîtront toujours des chocs de cultures, qui
n’échappent pas au regard des créateurs, des artistes,
premiers témoins de ces évolutions.
Cependant, quels outils existe-t-il pour connaître la
diversité des propositions ? Quelle lecture les décideurs ont-ils du monde de la création caribéenne ?
Cet ouvrage est à la fois un outil de travail et un guide
de référence pour les professionnels des arts, les organisateurs de spectacle, les diffuseurs, les responsables
de projet, les artistes, les opérateurs culturels et pour
tous ceux qui se sentent concernés par la Caraïbe.
Il est le résultat des multiples rencontres que nous
avons menées, spectacles que nous avons vus,
ouvrages que nous avons lus, réunions et colloques
auxquels nous avons assisté.
Les critères de sélection se sont donc portés sur les
artistes actifs, confirmés ou en voie de professionnalisation, ayant au minimum deux années d’activité. Les
structures institutionnelles, privées, associatives font
elles aussi partie de la sélection et ont été intégrées en
fonction de ces mêmes critères. Les lieux de résidence
des artistes et structures retenus pour cette première
édition se trouvent en Martinique, Guadeloupe, Haïti
et Europe.
Tel un corollaire indispensable à la création, les structures existantes qui contribuent au développement
de ce secteur (institutions privées et publiques,
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résidences de création, centres de ressources, prix,
médias…) sont également référencées.
Ce guide – sans être exhaustif – offre une vision large,
précise de la création contemporaine dans la Caraïbe
francophone et en Europe, en abordant les principaux
domaines de la création – arts visuels, audiovisuel,
conte, danse, littérature, musique et théâtre.
Des textes d’analyse, des entretiens avec des professionnels dressent un tableau du monde culturel dans
une transversalité (Haïti, Guadeloupe, Martinique et
Europe).
Enfin, au moment où cet ouvrage est sur le point
d’être imprimé, le pays dont la musique illumine les
autres îles, le pays dont les peintres ont montré le
chemin de la couleur, le pays dont les écrivains et le
peuple ont transcendé l’adversité pour la changer en
suprême santé, le pays où « pour la première fois la
négritude s’est mise debout », ce pays-là, Haïti, vient
de voir les murs de ses maisons et de ses institutions
s’écrouler et de déplorer la perte de centaine de milliers de vies.
Mais la fraternité qu’Haïti avait ajoutée aux valeurs
de liberté et égalité au e siècle n’est pas un vain
mot. Cette fraternité est aujourd’hui plus que jamais
à ressouder pour accompagner la reconstruction du
pays, mais aussi pour rendre hommage à ces lieux
passeurs de culture, à ces hommes et ces femmes
dont le monde a tant besoin.
Nous avons ainsi choisi de maintenir dans leur intégralité les fiches des artistes et des structures cités
dans le chapitre « Haïti » pour garder une radiographie
de ce pays à la veille des secousses tragiques.
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
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CONTACTS
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Guide de la Caraïbe culturelle
L’esprit du Guide
Ce Guide a été conçu pour pallier un vide dans le monde culturel professionnel. Il est donc
pensé comme un outil global de la Caraïbe francophone pour identifier les structures
et artistes majeurs, pour comparer les pratiques dans les deux départements français
et leur cousine Haïti, république indépendante depuis plus de 200 ans. La république
d’Haïti est connue dans le monde entier pour la qualité de ses productions artistiques et
le nombre de ses artistes même si depuis près de trente ans, le pays connaît une récession sans précédent.
Le 12 janvier 2010
La terrible nouvelle du tremblement de terre en Haïti nous est parvenue alors que nous
procédions aux dernières corrections. Après réflexion, nous avons décidé de garder
intactes les notices, les cartes et la chronologie qui désormais serviront de référence
anté 12 janvier.
Quels sont les territoires concernés ?
Guadeloupe, Martinique, Haïti et Europe (principalement France) sont les premiers territoires où nous avons tissé des réseaux solides et il paraissait indispensable de se doter
d’un premier outil les concernant avant de s’ouvrir aux autres pays de la Caraïbe.
Cependant, en avant-goût d’un prochain Guide, nous avons identifié une vingtaine de
structures et d’événements ailleurs dans la Caraïbe.
Pourquoi des cartes et des chronologies ?
Les sociétés caribéennes sont jeunes à l’échelle de l’humanité, leur évolution très rapide.
Les chronologies d’événements culturels en miroir des événements politiques ou marquants de l’époque que nous proposons donnent un premier aperçu de la structuration
du milieu culturel. La notion d’archive culturelle étant embryonnaire, il est important de
montrer l’antériorité et le cas échéant la pérennité de nombreux événements et initiatives. Les chronologies permettent – entre autres – de repérer quelques événements qui
ont fait date.
Quels critères de sélection ?
Dans ces territoires, les activités artistiques sont extrêmement nombreuses et la critique insuffisante. Toute création est saluée par les médias sans véritable distinction, par
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conséquent les artistes de qualité deviennent invisibles.
Les artistes qui figurent dans ce guide ont :
• au minimum deux années d’activité ou deux productions mises en circulation ;
• exposé ou joué au moins une fois à l’extérieur de leur lieu de résidence ou obtenu une
reconnaissance certaine de la part de leur public ou de professionnels.
Ils sont des artistes professionnels ou en voie de professionnalisation, dans une démarche
de création et résident soit en Haïti, en Guadeloupe, en Martinique soit en Europe.
Quelques chiffres
Entrées : 1960 (renvois inclus)
528 pages ; 1,4 kg
Analyses, entretiens, témoignages
d’artiste de 25 personnalités
Budget : 185 000 euros
Trois index :
Index des prix et événements
Index des structures
Index des artistes
Caractéristiques techniques
Format 16 24 cm
Intérieur : impression quadri, 528 pages
Couverture : quadri, pelliculage
Façonnage : cahiers cousus, couverture
Intégra, signet tissu
Premier tirage : 2 000 exemplaires
Prix public TTC : 45,00 €
Prix public HT : 42,65 €
ISBN : 978-2-911412-67-7
Historique
Avant le Guide de la Caraïbe culturelle
I
ls existaient les Dictionnaires encyclopédiques
des Antilles et de la Guyane (1992-1999) ou
le dictionnaire encyclopédique et pratique de
la Martinique (1989-1996) qui a su, en trois
éditions proposer une première identification
des personnalités et structures tout secteur
confondu. Enfin, le Guide culturel de la
Guadeloupe (Ghislaine Gadjard/ICFC), paru en
2003, a permis de prendre la mesure de la
création issue du seul archipel guadeloupéen.
Gens de la Caraïbe est né en 1999 de la volonté
de mieux faire circuler une information utile
aux professionnels de la culture. Une base de
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données, organisée en répertoire des acteurs
caribéens a été créée, puis un site Internet
(www.gensdelacaraibe.org).
À l’heure où Internet est devenu un outil
indispensable de communication, l’information
a toujours besoin d’être sélectionnée, vérifiée
et organisée. Il nous est donc apparu essentiel
d’aller encore plus loin et d’opérer à travers
un seul ouvrage imprimé, donc pérenne, une
identification des acteurs majeurs de la création
contemporaine caribéenne dont la présence et
l’impact sur nos sociétés sont de plus en plus
marqués.
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Les auteures
Karole Gizolme
Karole Gizolme, journaliste, travaille depuis 14 ans sur la région caribéenne et ses diasporas. Elle a sillonné l’arc des grandes et petites Antilles à plusieurs reprises de 1992 à
aujourd’hui et entretient ses relations avec les différentes îles par le biais du réseau d’information Gens de la Caraïbe qu’elle a fondé en 1999 au lendemain du 150e anniversaire
de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises.
Free-lance pour notamment RFI, France Culture, RFO, France Inter et la Radio Suisse
Romande, elle travaille aussi bien sur des sujets concernant la région caribéenne que sur
des thématiques liées aux questions d’inter-culturalité qui lui tiennent à cœur.
Anne Lescot
Anne Lescot, diplômée en histoire de l’art et en anthropologie, est aussi réalisatrice et a
travaillé principalement sur Haïti. À travers l’organisation d’expositions et de rencontres,
la coordination d’ouvrages, la réalisation documentaire, la programmation et la distribution de films, elle participe activement à la sensibilisation sur ce pays. Après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, elle a participé à la création du Réseau Culture Haïti.
Elle est notamment à l’origine du Collectif 2004 Images, association à laquelle on doit
des événements tels que Haïti en Seine, Écrans d’Haïti (2004), Regards sur Haïti à Bruxelles
(2006) ou encore Esclaves au paradis pour le colloque et les projections de films (2007),
ou encore 20 artistes pour Haïti.
Anne Lescot est également représentante en France de l’Association haïtienne des
cinéastes et anciennement membre du Comité pour la mémoire de l’esclavage.
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Les autres analyses, les rédacteurs,
les conseils, les témoignages
Les conseils de
Nathalie Hainault, Fanny Auguiac, Marie Abraham, Olivier Barlet, François Bensignor,
Dominique Berthet, Marie-Line Dahomay, Gilles Elie-dit-Cosaque, Marius Gottin, Suzy
Landau, Bernard Lagier, Marie Beaupré, Sandrine Trésor, Joëlle Ferly, Ghislaine Gadjar,
Sandra Maran, Nathalie Naquin, Florence-Marie Piriou, Chantal Regnault, Alexandre
Cadet-Petit, Léonor Martin…
Les analyses de
Pour la Guadeloupe : Léna Blou, Fred Deshayes, Marylinn Jalton-Salcède, C Nou Menm.
Pour la France (Europe) : Audrey Célestine, Régine Cuzin, Emmanuelle Honorin,
Fabienne Pourtein, Osange Silou-Kieffer.
Pour la Martinique : Nathalie Antiope, Yves Bernabé, Christian Boutant, Ina Césaire,
Marie-Denise Grangenois.
Pour Haïti : Arnold Antonin, Pascale Jaunay, Yanick Lahens, Reynald Lally, Alain
Sancerni, Sibylle Théard Mevs, Thurgot Théodat.
Témoignages
Témoignages de Mimi Barthélemy, Jocelyne Béroard, Maryse Condé, Louis-Philippe
Dalembert, Gerty Dambury, Alain Jean-Marie, Fabienne Kanor, Dany Laferrière,
Beethovas Obas.
Auteurs
Karole Gizolme, Anne Lescot,
avec la collaboration de Géraldine Lecarret, Philippe Nijean, Simone Lagrand, Corinne
Vasson, Marie-Mickaël Manquat, Régine Bonnaire.
Développement technique
Vents d’ailleurs et Gerald Clausen.
Juridique
Eve-Lyne Martin Brière, Jim Michel-Gabriel, Steve Pélissier.
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Les coéditeurs
Gens de la Caraïbe
L’association Gens de la Caraïbe (GDC), qui se structure en réseau d’information sur les
cultures caribéennes, a mis en ligne quelque 4 000 articles sur la création caribéenne
depuis 2000 avec la contribution de ses correspondants en Haïti, en Guadeloupe,
Martinique, Guyane, Sainte-Lucie, République dominicaine et d’autres lieux. Via une
veille informationnelle, des annonces d’événements sélectionnés, des textes de réflexions
ou d’articles de chercheurs, Gens de la Caraïbe suscite l’intérêt des professionnels aussi
bien que du grand public.
Les publications en ligne de Gens de la Caraïbe s’appuient sur des partenariats avec
des structures reconnues dans le milieu professionnel de la production et de la diffusion. Parmi elles, les scènes nationales de Guadeloupe et Martinique – L’Artchipel et le
CMAC, le Tarmac de la Villette, l’Institut français de Port-au-Prince, le Musée Dapper,
Africultures, AfricAméricA, les médiathèques… Des attentions particulières ont été
apportées aux projets contribuant à la structuration du milieu artistique pour une plus
grande professionnalisation du secteur.
Vents d’ailleurs
Fondée par Jutta Hepke et Gilles Colleu, professionnels de l’édition depuis environ
vingt-cinq ans, Vents d’ailleurs comble un des vides dans le paysage éditorial français
qui « oublie » trop de cultures de la « maison monde ». En construisant des passerelles
vers d’autres cultures, la maison d’édition cherche à apporter une pierre à la construction
d’une société plus solidaire et enrichit tout être humain dans sa recherche d’humanité.
Vents d’ailleurs ouvre donc ses portes aux auteurs et aux illustrateurs, aux imaginaires
et aux idées d’ailleurs pour poursuivre dans la durée, l’aventure de la création et de la
littérature.
Membre de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, Vents d’ailleurs participe
à la construction de réseaux à travers le monde, pour défendre l’édition de création, pour
défendre le livre et la lecture comme ouverture sur le monde et non comme un produit
consommable, jetable.
Signataire de la Déclaration des éditeurs indépendants, Vents d’ailleurs défend la bibliodiversité et l’édition indépendante.
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CONTACTS
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Guide de la Caraïbe culturelle
Les partenaires financiers
Ministère de l’Outre-mer
Le ministère de la Culture et de la Communication,
label Année européenne du dialogue interculturel
L’Acsé, Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances
Culturesfrance
La ville de Paris
et les sociétaires de Gens de la Caraïbe…
Les partenaires pour le contenu
Le Collectif 2004 Images
Ce collectif travaille depuis 2004 à la promotion de la culture haïtienne à travers l’organisation d’événements et la diffusion des travaux d’artistes ou de réalisateurs haïtiens. Ces
activités sont complétées par un site Internet d’information.
Basé à Paris, le Collectif travaille en liens étroits avec les professionnels en Haïti
ou les Haïtiens et structures de la diaspora. Les centaines de projections, dizaines
d’expositions et multiples conférences organisées au cours de ces cinq dernières
années ont permis de consolider la position du Collectif 2004 Images comme l’une
des structures les plus actives dans le domaine culturel et en particulier audiovisuel.
Le Collectif 2004 Images a apporté et mis à disposition du Guide son réseau haïtien d’acteurs de la culture, patiemment élaboré depuis 2004.
L’AMSEC
L’Agence pour l’aide aux missions et à la structuration des entreprises culturelles a été
créée pour appuyer le développement et la structuration du secteur culturel ainsi que la
professionnalisation de ses acteurs.
L’AMSEC favorise l’émergence de compétences en gestion, en communication et en organisation dans les structures culturelles. Elle intervient principalement en Martinique,
mais aussi en Guadeloupe et en Guyane.
Pour le Guide, elle a suggéré la création des cahiers professionnels (cadre législatif du
spectacle vivant et métiers du spectacle).
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Guide de la Caraïbe culturelle
L’ARCADE – Agence régionale des arts du spectacle
L’Arcade Provence-Alpes-Côte d’A zur – Agence régionale des arts du spectacle (Agence
conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur) met en place des services dans les domaines de l’information,
de la valorisation, de la formation et du développement de la musique, de la danse, du
théâtre des arts de la rue et du cirque en région. L’Arcade a fourni au Guide ses fiches
métiers du spectacle.
IRMA – CIMT
Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles, l’Irma regroupe le
Centre d’information du jazz (CIJ), le Centre d’information des musiques traditionnelles
et du monde (CIMT), le Centre d’information rock, chanson, hip-hop, musiques électroniques (CIR).
Le CIMT anime un réseau de près de trente correspondants et gère une base de données
à disposition du public. Il propose un service gratuit de conseil aux professionnels, coopère activement à la structuration du secteur et diffuse des informations spécifiques sur
son site www.irma.asso.fr/-CIMT
Pour le Guide, Gens de la Caraïbe et l’IRMA échangent des données concernant les
artistes et structures afin de les faire connaître dans différents circuits.
Spectacle vivant en Bretagne
Spectacle vivant en Bretagne est un Établissement public de coopération culturelle créé
en 2008 par le Conseil régional de Bretagne et le ministère de la Culture et de la Communication.
Sa mission principale est l’accompagnement du secteur, des projets et des entreprises du
spectacle vivant en région.
Il intervient dans l’ensemble des disciplines et des esthétiques du spectacle vivant –
danse, arts de la rue, théâtre, art du cirque, musique, marionnette – en tenant compte
des besoins des acteurs du territoire, des politiques publiques mises en œuvre par les
collectivités locales et du contexte socio-économique du secteur.
Il a mis à la disposition du Guide des textes et son expertise sur la législation du spectacle
vivant en France.
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La Maison des Suds
La Maison des Suds est une association intervenant dans le domaine de l’expertise culturelle et artistique, à différents échelons (études et conseils en politiques artistiques et
culturelles, assistance à la conception et à la mise en œuvre des politiques artistiques
et culturelles, études, conseils en coopération caribéenne et internationale, dans les
domaines culturels et artistiques, assistance au montage de projets culturels et artistiques et à leur pérennisation…)
La Maison des Suds s’appuie à la fois sur une expérience de terrain, en France hexagonale et en Caraïbe, un réseau de personnes et structures ressources, et sur une réflexion
inscrivant la réalité des territoires dans un contexte plus large (national, européen, caribéen, international). Elle a développé une connaissance des dispositifs institutionnels,
en particulier ceux qui concernent l’Outre-mer, et notamment ceux mis en place par
l’Union européenne, que ce soit en matière de développement ou de coopération régionale, en s’appuyant notamment sur un partenariat avec le Relais Culture Europe. La
Maison des Suds a apporté dans ce Guide son analyse sur les financements de la culture.
Les partenaires médias
Africultures – Afriscope — La Scène – Inter-Entreprises – Mondomix –
Sept Magazine – Trace TV
Avec la contribution appréciée de
Frédéric Abidos, Olivier Augendre, Fanny Auguiac, Olivier Barlet, Marie Beaupré,
Marianne Berger, Dominique Berthet, Philippe Bon, Sylvie Bouras, Gisèle Bourquin,
Mario Canonge, Dominique Castellano, Michèle Césaire, Yves Chemla, Isabelle Damico,
Gilles Degras, Steeve Delblond, Cendrine Delivré, Marie-Hélène Dumeste, Jude Duranty,
Gilles Elie-dit-Cosaque, Patricia Johnston, Philippe Fanise, Joëlle Ferly, Karine Gabon,
Ghislaine Gadjar, Yvette Galot, Marius Gottin, Jean-Luc Goubin, Marie-Ann et Frédéric
Gruet, Karine Lagrenade, Manuel Larade, Wilfrid Louis-Régis, Simone Lagrand, Véronique
Larose, Sandra Maran, Marie-Mickaël Manquat, Laure Martin, Daniel Maximin, Ayoko
Mensah, Gustav Michaux-Vignes, Monique Monteil, Éric Nabajoth, Nathalie Naquin,
Jean-Claude Nicolas, Ayelevi Novivor, Beethova Obas, Noëlambre Ollivier, Geneviève
et Hector Poullet, Marie-Claude Pernelle, Fabienne Pourtein, Florence-Marie Piriou,
Chantal Regnault, Lyonel Trouillot,… et merci à tous ceux qui ont consacré du temps à
ce Guide.
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Quelques pages…
Sommaire
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Mode d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
7
9
PARTIE 1
Haïti ❘ Guadeloupe ❘ Martinique ❘
Amériques et autres îles
de la Caraïbe ❘ Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
A HAÏTI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Carte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Chronologie de quelques événements
marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
14
16
État des lieux
Situation générale du secteur de la culture,
ALAIN SANCERNI, PASCAL SERVERA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Entretiens
Les arts visuels d’Haïti aujourd’hui,
REYNALD LALLY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tentative de développement
d’un cinéma haïten, ARNOLD ANTONIN . . . . . . . . . . . . .
Le foisonnement paradoxal
de la littérature en Haïti, YANICK LAHENS . . . . . . . . .
Le marché de la musique en Haïti,
THURGOT THÉODAT et PASCALE JAUNAY. . . . . . . . . . . . . . . . . .
Propriété intellectuelle et droits d’auteur
en Haïti, SIBYLLE THÉARD MEVS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20
23
25
27
30
Fiches
1-70 : Structures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
71-262 : Artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
B GUADELOUPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Carte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Chronologie de quelques
événements marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Articles
Deux hypothèses pour le théâtre,
MARYLINN JALTON-SALCÈDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Dynamiques et perspectives du cinéma
et de l’audiovisuel guadeloupéen,
C NOU MENM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Focus
Un réseau caribéen de promotion
des littératures ? KAROLE GILZOME . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Fiches
263-387 : Structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
388-688 : Artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
C MARTINIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
Carte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
Chronologie de quelques événements
marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
Analyse
La culture « encayée » ? ou le paradoxe
culturel martiniquais, YVES BERNABÉ . . . . . . . . . . . . . . 174
Entretiens
Le conte reprend sa place, Ina Césaire . . . . . . . . . 178
Vivre de la musique en Martinique,
CHRISTIAN BOUTANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Le livre, pour faire quoi ?
MARIE-DENISE GRANGENOIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Focus
Le Frac Martinique n’existe plus,
KAROLE GIZOLME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
Fiches
669-757 : Structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
758-1079 : Artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
D
AMÉRIQUES ET AUTRES ÎLES
265
DE LA CARAÏBE
...........................
81
82
Carte des Amériques (partielle) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
Chronologie de quelques événements
marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268
84
Fiches
1080-1117 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270
(Quelques fiches sur structures et
événements incontournables
Bahamas • Barbade • Colombie • Cuba
• Dominique • Grenade • Jamaïque
• Porto-Rico • République dominicaine
• Sainte-Lucie • Saint-Martin / Sint-Marten
• Saint-Barthélémy • Trinidad • Canada
• États-Unis)
Analyse
Politique et culture en Guadeloupe,
FRED DESHAYES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
Entretiens
Être professionnel de la danse
en Guadeloupe, LENA BLOU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
9
E EUROPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279
Carte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280
Chronologie de quelques événements
marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283
Analyse
La culture caribéenne en Europe :
une déclinaison plurielle, AUDREY CÉLESTINE . . . 284
Entretiens
Musiques antillaises, pas assez françaises
ou pas assez du monde ?
EMMANUELLE HONORIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285
Arts visuels : le défi de créer dans la Caraïbe
et de trouver sa place en dehors ?
RÉGINE CUZIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287
France outre-mer / France hexagonale,
d’une rive à l’autre, OSANGE SILOU-KIEFFER . . . . . . 289
Fiches (France)
1118-1233 : Structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292
1234-1602 : Artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318
Fiches (autres pays d’Europe)
1603-1640 : Structures et artistes . . . . . . . . . . . . . . . . 398
PARTIE 2
Financements, soutiens et prix. . . . . . . . . . . . . . . . . 411
Analyse
Les financements de la culture
dans les départements français
d’Amérique : état des lieux
et perspectives (Analyse de la Maison
des Suds, FABIENNE POURTEIN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412
Fiches
1641-1720, Prix, fondation, fonds,
résidence de création . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 416
PARTIE 3
Médias . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435
Analyse
La valorisation de la culture et de l’identité
par les médias des départements français
d’Amérique, NATHALIE ANTIOPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 436
PARTIE 4
Métiers du spectacle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 465
Analyse
Le cadre général du spectacle vivant
(SPECTACLE VIVANT EN BRETAGNE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 466
Les métiers de la culture (sélection),
L’ARCADE (AGENCE RÉGIONALE DES ARTS DU SPECTACLE
PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471
PARTIE 5
Centres de recherches et de ressources . 481
Fiches
1869-1876 : Centres de recherches . . . . . . . . . . . . . . 482
1877-1960 : Centres de ressources . . . . . . . . . . . . . . 485
PARTIE 6
Témoignages d’artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
MIMI BARTHÉLÉMY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
JOCELYNE BEROARD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
MARYSE CONDÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LOUIS-PHILIPPE DALEMBERT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
GERTY DAMBURY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
ALAIN JEAN-MARIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
FABIENNE KANOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
DANY LAFERRIÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
BEETHOVA OBAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
ANNEXES
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Index des prix et des événements . . . . . . . . . . . . . . . . .
Index des structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Index des artistes (créateurs
et professionnels du spectacle) . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Participants, partenaires et remerciements . . .
Liste des annonceurs et des partenaires . . . . . . .
Fiches
1721 à 1834 : Organismes de presse. . . . . . . . . . . . 438
1835 à 1868 : Journalistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
501
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Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org
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528
Guide de la Caraïbe culturelle
Ha ïti
État des lieux
Situation générale du secteur de la culture
(Alain Sancerni, Pascal Servera)
Alain Sancerni, expert délégué par la Commission européenne, a réalisé une étude
pour la mise en place d’un projet de l’Union européenne de soutien aux structures
culturelles de près de 4 millions d’euros. Un extrait de son rapport propose un
état des lieux partiel avant le tremblement de terre du 12 janvier 2010. Alain Sancerni est par ailleurs directeur de publication de la revue Riveneuve Continents.
L
des orientations anciennes et aujourd’hui en
partie déphasées. Ils exercent une pression fortement conservatrice sur le ministère, dont ils
contribuent à cloisonner les activités, à éponger les ressources et à paralyser les efforts de
modernisation et d’adaptation aux exigences
techniques, sociales et même économiques du
monde actuel.
Mais, au-delà de ce poids initial, il est aussi
certain que la volonté ou la capacité politiques
de réforme ont à ce jour manqué, ou que cette
volonté n’a pas su trouver les moyens pratiques
de se mettre en œuvre. Les ministres de la
Culture se succèdent à un rythme accéléré,
et entraînent avec eux de nouvelles équipes,
limitées en quantité de personnel comme en
qualification ou en expérience. Les moyens
du ministère sont largement insuffisants pour
penser, mettre en place et conduire une politique complète et durable.
ont joué dans le sens de la dégradation des
capacités du secteur de la culture sont son
propre isolement et son caractère « fusionnel »
à l’interne (manque de discernement critique,
confusion des types et des niveaux de création,
surestimation du poids social et symbolique
des milieux culturels), qui ont empêché les
mécanismes nécessaires d’identification, de
filtrage et de sélection des produits culturels
et retardé l’entrée du secteur dans les formes
modernes de son développement.
Infrastructures
a culture haïtienne est incontestablement
Le rôle économique et social potentiel de la
Concernant les infrastructures, le pays
culture en Haïti est aujourd’hui entièrement
riche dans ses diverses composantes :
manque cruellement des équipements les
reconnu et intégré dans la politique natiopatrimoine matériel et historique, traditions
plus fondamentaux : lieux de diffusion ou de
nale : le Document de stratégie nationale pour
populaires, théâtre, musique, arts plastiques et
représentation, galeries, lieux de rencontres, de
la croissance et la réduction de la pauvreté
création artisanale, littérature, cinéma. Ces resformation et de répétition… Haïti — et Port(DSNCRP, novembre 2007) envisage la culture
sources, qui s’accompagnent d’une créativité
au-Prince en particulier — a disposé naguère
comme une force et un élément productifs
aujourd’hui intacte, ont par le passé fait l’objet
de théâtres, de scènes et de cinémas, qui sont
et pose clairement la question des industries
d’une valorisation parfois exceptionnelle (peinLe secteur privé de la culture quant à lui est
aujourd’hui à l’abandon ou en bout de carrière,
culturelles.
ture) et contribué à doter Haïti d’une image
désorganisé. Il manque de structures profesfaute d’entretien et faute de publics que l’insépositive forte et durable dans le monde. Haïti,
Le gouvernement de Michèle Pierre-Louis
sionnelles de gestion des troupes, des métiers
curité, le coût de la vie et les nouvelles formes
en effet et contrairement à la plupart de la plus’était attelé à la mise en œuvre, en matière de
artistiques, des projets. Il manque également
de socialisation dissuadent de sortir.
part des pays ACP – Afrique Caraïbes Pacifique,
culture, d’une politique volontariste beaucoup
d’organismes associatifs ou d’entreprises priLe pays manque également, il faut le noter,
a connu une période où le secteur de la culture
plus ouverte que les précédentes et s’était fixé
vées capables de valoriser les ressources et la
des capacités humaines et des initiatives
était tout à fait construit et développé, avec des
comme objectif de contribuer au développecréativité, et de les faire accéder aux marchés
novatrices pour repenser, comme cela s’est
capacités de création, mais surtout de gestion
ment économique et social d’Haïti par le renrégionaux et internationaux. L’existence de
produit partout dans le monde depuis trente
(médiation et accès aux marchés), de niveau
forcement du secteur de la culture.
plusieurs fondations de haut niveau de perforou quarante ans, des formes alternatives et
international. Cependant, ces capacités de
mance (Fokal*, Culture et Création*, Fondation
modernes, qui lui permettraient de contourner
gestion se sont érodées et ont même entraîné
Françoise Canez Auguste*, AfricAméricA*)
Situation institutionnelle
ou de compenser l’absence d’infrastructures et
la déconstruction du secteur de la culture à
et qui jouent un rôle crucial dans le pays ne
d’y remédier progressivement par une action
travers une série continue de crises politiques,
Les capacités institutionnelles du ministère de
masque pas l’absence de structures capables
concertée.
économiques et naturelles, mais peut-être
la Culture et de la Communication sont faibles.
sur l’étendue du territoire national. Les artistes
Des initiatives privées ou même personnelles
aussi parce que les structures institutionnelles
On a beaucoup redit, à juste titre, que ce minisne sont pas regroupés au sein d’associations
se font jour pour la réhabilitation d’anciens
et privées de gestion ne se sont pas adaptées
tère a été constitué récemment et n’a donc pas
professionnelles solides, en dehors de celles
théâtres ou cinémas, qui mériteront certaineà des conditions modernes liées à l’évolution
eu le temps de se défaire de son incohérence
des écrivains et des cinéastes. Mais au-delà de
ment l’attention des bailleurs de fonds et dont
internationale des marchés et des technoet de ses défauts de jeunesse : il est en particuce défaut de moyens et de capacités, le secteur
il faut espérer qu’elles réussiront malgré les
logies. Les milieux artistiques sont souvent
lier flanqué de 12 organismes autonomes plus
manque surtout d’une vision claire des pronombreux
handicaps techniques
territoriales, on distingue
peine le soutien
plasticiensetetfinanciers
les musiciens ne l’ignorent pas,
restés très auto-protecteurs, attachés à des
anciens que lui, dont les directeurs, nommés
cessus de son propre développement
et des avec
ellesmédiatique
rencontrent. quitte à sombrer dans la mode du « business
porté
à un
créateur duqu’
coup
symboles, à des formes et à des privilèges ou
par le président de la République sur proposimécanismes d’accès aux réel
publics
et aux
marchés
L’accès
identitaire
», aujourd’hui lucratif. On voit venir
à des rêves du passé, et bien des projets novaLa capacitéutiles
de formation
et de transmission
tion des ministres le plus souvent antérieurs
intérieurs, régionaux oupré-électoral.
internationaux.
Outreaux informations
à la formation,
à la prépateurs, institutionnels ou privés, se heurtent au
est un problème
crucial au
en gwoka
Haïti : ildes
se bimbos
pose endéshabillées pour chanà celui qui exerce, constituent une véritable
les crises et l’insécuritéaux
quifinancements,
ont accompagné
ration,
statuts deslittérature,
acteurs culturels
ter des paroles
lorsque le tambour
cloisonnement jaloux d’intérêts ponctuels et
en arts plastiques,
commeenracinées
dans
baronnie. Ces organismes, dont les moyens et
l’histoire récente du pays,
et quivoire
ont aux
en partid’autantdes
plus
difficile que
artistesdunethéâtre,
réinvestit
la musique
individuels. Seul le domaine littéraire bénéficie
les les
domaines
de la musique,
desmoderne sous des sensil’efficacité sont souvent faibles, ont une misculier entraîné une forteest
émigration
classes
Fred Deshayes est maître de conférences en droit public à l’université des
sont»),paslesformés.
élus font
de
bilités
diverses.
traditions,
des savoir-faire
ou du
cinéma.C’Ilestnele signe du temps, de la
sion précisément définie mais sur des bases et
moyennes (les « médiateurs
facteursCertes,
qui certains
d’une réelle audience internationale.
Antilles et de la Guyane, il est également auteur-compositeur pour notamment
la culture une priorité, des associations comme
vivacité culturelle, mais qu’est-ce qui maintient
le groupe Soft* qu’il a fondé. Il vit et enseigne en Guadeloupe.
Kolimel* aident les artistes à connaître et procette structure fragile ?
Sans doute faut-il se livrer immédiatement
téger leurs droits, mais de nombreux efforts
à une analyse économique qui montrerait que
restent à faire.
certains artistes ou producteurs vivent corC’est dire le lien étroit qui unit, en Guadei l’on considère la situation des artistes en
qui nuit à la professionnalisation de leur actirectement de leur art et qu’il faut en tirer des
loupe, la politique et l’activité culturelle. Le
Guadeloupe, on découvre par exemple que,
vité ? Il n’est pas rare d’entendre dire qu’il n’est
leçons pour développer le monde de l’activité
public ne s’y trompe pas, qui depuis plusieurs
en dehors des qualités indéniables dont ils font
pas possible d’être artiste professionnel en
culturelle afin qu’il puisse nourrir ses enfants.
années
accueille
favorablement
les
réalisapreuve dans leurs réalisations, la professionGuadeloupe. Vouloir faire de l’art son unique
tions teintées d’engagement politique. Les
nalisation est pour eux une question cruciale
source de revenus est un signe de courage qu’il
sous un double aspect.
faut toujours saluer, encore faut-il que les deux
sens du mot « professionnel » soient honorés,
D’abord, l’aspect de la formation qui est
car le label professionnel appliqué à une presnécessaire car elle contribue à l’augmentation
tation ou à un produit est censé garantir son
de la qualité des productions. Prenons le cas de
irréprochable qualité.
la musique. Les écoles de musique qui fleuris-
Guadeloupe
Analyse
Politique et culture en Guadeloupe
(Fred Deshayes)
18
19
S
sent ici et là participent d’une dynamique trop
récente pour mesurer aujourd’hui les résultats
obtenus sur un large public d’artistes. Bien
souvent, les musiciens ont appris de manière
non académique, et la discipline est largement
dominée par une musique populaire qui fait
de l’oralité et de la spontanéité les maîtres
mots. Le gwoka a ses écoles et leurs querelles
vivantes sur la manière de jouer, et tant mieux !
Le zouk est le monde des chanteurs spontanés
qui disparaissent aussi vite que les radios les
oublient. La musique urbaine est presque par
nature celle qui, en Guadeloupe, appelle le
moins de musiciens formés. Ce que l’on perd,
c’est la capacité d’approfondir et de renouveler
l’héritage culturel. C’est aussi la qualité de la
transmission et de ce qui est transmis.
En second lieu, dans tous les arts, il manque
des professionnels de l’accompagnement artistique. Ainsi, il n’est pas rare qu’un musicien
soit auteur, compositeur, interprète, manager,
tourneur, régisseur, et même producteur de
spectacles. Que dire des peintres, des sculpteurs, des comédiens qui se heurtent à une
série d’obstacles en matière d’organisation, ce
Par ailleurs, l’information dans le domaine
du spectacle est une chose précieuse.
La culture fait l’objet d’attentions diverses de
la part de l’État, des collectivités territoriales
et des associations qui sont l’émanation des
artistes et des artisans. L’action déconcentrée
de l’État est celle de la DRAC*, dont le bilan
se mesure à travers l’accompagnement des
artistes sous des formes bien plus diverses
que le simple financement. Pour ce qui est
des collectivités territoriales, la Région dans
sa période récente s’illustre par des aides qui
concernent des domaines aussi divers que
l’audiovisuel ou la musique. Le département
aide les artistes qu’il accepte en résidence, et
les communes créent des écoles de musique,
des ateliers de dessin, etc. La difficulté est de
mesurer la cohérence et l’impact des politiques
culturelles en Guadeloupe. Qu’elles soient
diverses est peut-être le signe de l’adaptation
aux besoins de publics différents. Qu’elles aient
besoin de synergie est une question d’efficacité. À cet égard, la culture conserve un aspect
politiquement neutre du point de vue de l’État
tandis que, du point de vue des collectivités
Être professionnel de la danse
en Guadeloupe (Léna Blou)
Léna Blou, chorégraphe, s’est investie dans une recherche autour du langage
du corps guadeloupéen. Elle a monté le Centre de danse et d’études chorégraphiques-Lénablou et a fondé une technique chorégraphique, la techni’ka,
mis en scène par Sylvaine Dampierre dans son film documentaire Le pays à
l’envers, sorti en 2009.
Le Guide : Comment est perçue la danse en
Guadeloupe ? Est-elle vue comme un métier
ou un mode d’expression, un loisir ? Quelle
est la perception des politiques et quelle est
celle du grand public ?
Léna Blou : Lorsque nous parlons des métiers
qui font référence à la danse (chorégraphe,
professeur de danse, danseur interprète,
répétiteur…), il règne une grande confusion
aussi bien dans la tête du public, dans celle des
politiques que dans celle des professionnels
des médias professionnels. C’est un véritable
capharnaüm, où tout est mélangé, les genres,
les styles, les statuts, les diplômés et les amateurs, les professionnels et les novices.
A contrario, les indicateurs signalétiques sont
très pauvres pour baliser l’évolution, quant à
la compréhension et la lisibilité de ces métiers
par la population. Il n’en demeure pas moins
que l’éducation des publics s’est affinée au fil du
temps grâce aux nombreuses écoles de danse :
l’ancien studio Sherrer, dirigé par Simone
86
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
87
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org
Guide de la Caraïbe culturelle
Manifestation
Année de création : 2000
Langues utilisées : français, créole
 198, rue du Centre
Port-au-Prince
Max Chauvet • fondateur
Ligne directe : (+ 509) 22 24 20 55
e
Dirigée par un collectif, cette organisation
offre un espace de discussion et d’échanges
aux artistes œuvrant dans l’univers hip-hop en
Haïti (rap – beatbox – danse – graffiti – etc.). Elle
accueille des jeunes auxquels elle fournit un encadrement dans l’écriture de textes, la réalisation
d’instrumentaux (beat), l’enregistrement et la promotion. Rapforum tient des sessions de discussion et d’animation chaque vendredi autour de
thèmes qui préoccupent toute la communauté.
51 Festival international de jazz
de Port-au-Prince
Manifestation
Année de création : 2007
Langues utilisées : français, créole, anglais
e
Événement annuel initié par le directeur du
journal Le Nouvelliste*, Max Chauvet, et soutenu
par Unibank. L’objectif de cette manifestation est
d’encourager les artistes ainsi que la production
musicale en Haïti. Soulevant la problématique
attenant à la propriété intellectuelle, Musiques
en folie a pour double mission de promouvoir
les artistes et de soutenir la distribution légale.
Période : novembre.
53 Konpa.info
Site Internet
fiche 1 603
➜ Lire
(Allemagne ➜ Musique ➜ Site Internet)
Pluridisciplinaire
54 Fondation Maurice Sixto
 Delmas 52, N° 8
Institution publique
Port-au-Prince
Joël Widmaier • coordonnateur général
Ligne directe : (+ 509) 35 57 60 16
Pascale Monier
 [email protected]
Autres activités : édition – manifestation – soutien
Année de création : 2004
Langues utilisées : français, créole
 28, rue Gabart
istes ArtistesArtistes
ArtArtistes
Standard : (+ 509) 22 49 20 20
e
55 Ministère de la Culture
et de la Communication
56 Service de coopération et d’action
culturelle (SCAC)
Institution
Institution publique
Autres activités : soutien – accompagnement –
organisation
 51, rue Capois – Champs de Mars
Port-au-Prince
Année de création : 1995
Langues utilisées : français, créole
 Angle des rues Piquant et Geffrard
Port-au-Prince
Stefan Malebranche • directeur général
Ligne directe : (+ 509) 22 21 29 11
http://www.mcc.gouv.ht
 [email protected]
Standard : (+ 509) 22 21 17 37
 (+ 509) 22 21 73 18
e
Avec pour mission de concevoir, définir,
orienter, promouvoir, coordonner et concrétiser la
politique du gouvernement dans les domaines de
la culture, du patrimoine et de la communication,
le ministère réalise des programmes de formation
dans ses domaines de compétence, de réhabilitation de sites historiques et culturels, d’appui aux
structures locales et d’accessibilité des produits
artistiques et littéraires. Il intervient aussi dans une
série d’activités de diffusion de la culture haïtienne
à l’étranger. Tout le long de l’année, outre les subventions accordées à certains projets privés, le
ministère de la Culture et de la Communication
encadre techniquement et/ou financièrement
un ensemble d’activités culturelles récurrentes,
et contribue fortement à la réalisation des trois
manifestations culturelles les plus imposantes du
pays, à savoir le carnaval, le rara et les fêtes patronales.
Références : ce ministère participe ou met en place
des événements liés aux commémorations des
Standard : (+ 509) 22 22 09 51
 (+ 509) 22 23 84 20
e Ce service de l’ambassade est chargé de la
conception, de la mise en œuvre et de l’animation
des actions de coopération de la France dans les
domaines de la culture et du développement. A
ce titre, il gère les moyens de coopération (assistance technique, Fonds de solidarité développement (FSD), bourses, etc.) et travaille en étroite
collaboration avec l’Agence française de développement (AFD). Le SCAC est aussi l’interlocuteur
privilégié des bailleurs de fonds qui interviennent
dans le pays en matière de coopération. Le SCAC
est dirigé par un conseiller de Coopération et
d’Action culturelle (COCAC). En Haïti, celui-ci est
secondé par un conseiller culturel, chargé de la
coopération culturelle, artistique et éducative, et
par un attaché de Coopération, en charge des
secteurs santé, gouvernance et développement
rural. En outre, la présence d’assistants techniques
(AT) au sein des institutions haïtiennes partenaires
dans la plupart de ces secteurs, renforce les capacités de mise en œuvre de la politique de coopération. Enfin, le SCAC participe activement à la
mise en place de partenariats et d’échanges entre
la France et Haïti dans tous les domaines.
Références : Le SCAC a soutenu le festival international de Port-au-Prince et soutenu la participation de nombreux Haïtiens à des événements à
l’extérieur d’Haïti.
LittératureHa ïti
fêtes nationales, aux célébrations de journées
Pétion-Ville
internationales à caractère culturel (Journées du
Association Étonnants Voyageurs
Gertrude C. Séjour • coordinatrice
créole, francophonie, abolition de l’esclavage),
Haïti
Ligne directe : (+ 509) 24 49 35 83
soutient certains festivals (Festival internatio [email protected]
Manifestation
Peterson Dessalines
nal de jazz de Port-au-Prince, Festival du film de
Langues utilisées : français, créole, anglais
Ligne directe : (+ 509) 22 57 75 57
Jacmel) ainsi que des foires artisanales.
 Port-au-Prince
http://www.fondationmauricesixto.org
Le ministère coordonne également les activiLyonel Trouillot / Dany Laferrière • directeurs du festival
 [email protected]
tés des organismes sous tutelle suivants : les
http://www.etonnants-voyageurs.com
Standard : (+ 509) 22 57 76 61e Très actif dans la vie culturelle haïtienne etArchives nationales, la Bibliothèque
Georges
Castera
 [email protected] Jean-Claude Fignolé
nationale,
passionné de littérature et peinture, il est connu
Standard : (+ 33) 2 99 31 05 74Auteur(e)
le Bureau haïtien du droitAuteur(e)
d’auteur, la Direction
e La fondation Maurice pour
A. Sixto est une instituses chroniques dans les journaux quotidiens
centres
nationale du livre* (incluant
Autre les
activité
: poètede lece Né sous la houlette deLangue
Michelutilisée
Le Bris,: français
le festival
tion à but non lucratif dont l’ambition est d’apet à la Radio nationale*. Il collabore dans des
Langues utilisées
: français,
espagnol Voyageurs a lancé
Annéesadepremière
naissanceédition
: 1941
ture et d’animation culturelle),
le musée
du créole,Étonnants
porter sa contribution à l’émergence de la société
revues telles que Boutures ou Chemin critiques.
Année
de naissance
: 1936
Lieu Ce
de naissance
: Haïti
Panthéon national, la Radio
Télévision
nationale
haïtienne en décembre 2007.
festival, qui
fait la
haïtienne. Son action est fondée sur la promotion
Il intervient également lors de soirées littéraires
Lieu de
: Haïti
Pestel
d’Haïti, le théâtre national,
le naissance
Bureau national
part belle à la littérature, est
également
un moment
de la culture haïtienne ainsi que sur l’éducation. La
en faisant des lectures de ses poèmes comme
Pétion-Ville
jcfi
[email protected]


d’ethnologie, l’Institut de sauvegarde du patride rencontre avec le cinéma. Ainsi, conférences,
fondation a notamment réalisé, le Mois du créole,
aux Vendredis littéraires de l’Université caraïbe,
 [email protected]
– économie – agronomie
moine national, l’École nationale
des arts et les
rencontres littéraires et Formation
projections: droit
se côtoient
la réédition des CD de contes de Maurice Sixto et
Ligne directe : (+ 509) 34 03 32 87
Vandredi anba lavil de l’atelier Copart ainsi qu’aux
57
Témoin de la vitalité du jazz haïtien et porte
ouverte sur des formations venues du monde
entier. Sur une semaine, cet événement annuel
rassemble des artistes haïtiens de la diaspora ou
vivant sur l’île, invités par le ministère haïtien de la
Culture et de la Communication*, mais aussi des
groupes étrangers invités par leurs ambassades et
l’Institut français d’Haïti*. Le festival offre aussi un
cadre privilégié pour l’initiation et la formation à
la musique jazz. Sur toute la durée de l’événement
sont organisés des ateliers avec certains musiA.haïtiens
Célius
ciens invités, qui visent les jeunesCarlo
artistes
désireux d’approfondir leurs
connaissances dans
Auteur(e)
ce domaine musical. Le festival
est
soutenu
Lire fiche 1 385 par
Presses nationales d’Haïti.
la fondation Valerio Canez et(France
Radio➜Métropole.
pour permettre au public e
d’aller
le pluscritique
largement
apporte son soutien régulier aux différentes initiaLittérature ➜ Auteur)
D’abord
d’art pour le Centre d’art de
ateliers Création Marcel Gilbert de la bibliothèque
e Très jeune, il commencepossible
à écrire,
Période : janvier.
à lafasciné
rencontre Port-au-Prince
de nouvelles puis
écritures
tives des artisans. Une publication d’appréciations
journaliste pour Le Petit Samedi
Justin-Lhérisson.
par les lettres. À partir des années
il sequestionnements
fait
mais 1950,
aussi de
L’équipe du mouvement du spiracritiques des œuvres de Sixto et de certains des
soir. Il estdivers.
le cofondateur
Bonel Auguste
connaître
dans
les
journaux
et
est
accueilli
chaleuBibliographie
:
(sélection)
organisatrice haïtienne, composée
plusieurs
écrits inédits de l’auteur lui-même est en cours.
lisme avec de
René
Philoctète et Frankétienne. Ses
reusement par les aînés. En 1956, il part en Europe
1994 : Girandole du jour, Port-au-Prince, Mémoire
Auteur(e)
premiers romans s’inscrivent parmi les œuvres ficpuis aux États-Unis en 1970 où il travaille avec les
2004 : Terre brûlée, Port-au-Prince, Mémoire.
Autres activités : poète – critique – animateur
tionnelles remarquables de la fin du XXe siècle en
metteurs en scène Syto Cavé et Hervé Denis, et
Langues utilisées : français, créole
Haïti et dans les Antilles. Après avoir travaillé dans
Année de naissance : 1973
prend une part active dans l’organisation poliles affaires, notamment en créant la compagnie
Dominique Batraville
Lieu de naissance : Haïti
tique de la communauté haïtienne. À la chute de
Freda Sea Line, qui assurait un service de caboAuteur(e)
 Port-au-Prince
Duvalier en 1986, Georges Castera rentre à Porttage entre les îles, Jean-Claude Fignolé accède à
 [email protected]
Autres activités : comédien – critique – journaliste
au-Prince, après trente ans d’exil, et contribue à la
la direction du collège Jean-Price-Mars dont il est
Ligne directe : (+ 509) 34 62 69 02
Langues utilisées : français, créole
formation poétique des jeunes tant de la capitale
l’un des cofondateurs. Il se consacre à l’écriture et
Année
de
naissance
:
1962
Formation : linguistique et histoire de l’art
que de la province. Poète, dessinateur et directeur
prononce également des conférences aussi bien
Lieu de naissance : Haïti
littéraire aux éditions Mémoire, Georges Castera
e Dès la parution, en 2000, de Fas doub lanmò,
sur la littérature que sur l’environnement. Il est
 Port-au-Prince
écrit en français, en créole et en espagnol.
recueil de poèmes en créole, il est salué par
 [email protected]
aujourd’hui maire de la ville de Pestel, située dans
Frankétienne* comme l’un des premiers écrivains
Ligne directe : (+ 509) 37 65 02 03
Distinctions :
le département de la Grande Anse.
philosophes de la littérature créole. Outre son
2001 : invité d’honneur dans le cadre de Lire en
e L’œuvre littéraire de Dominique Batraville est
Bibliographie
: (sélection)
activité d’auteur, il fonde l’atelier Dimanche en
fête à Paris, 7e salon du Livre de la Plume noire
assez variée, allant de la poésie aux contes pour
1970 : Etzer Vilaire, ce méconnu, Port-au-Prince,
poésie à la bibliothèque Étoile filante, et anime
2002
:
ouverture
de
la
bibliothèque
Georgesenfants, mais il est surtout connu pour son travail
Imprimerie Centrale
les Vendredis littéraires de l’Université caraïbe.
Castera au Limbé (Haïti)
de journaliste et de critique auprès du journal Le
1978 : Vœu de voyage et intention romanesque,
Journaliste, il écrit régulièrement pour les quo2006 : prix Carbet de la Caraïbe pour Le Trou du
Nouvelliste. Parallèlement à son travail d’écrivain,
Port-au-Prince, Fardin
tidiens Le Nouvelliste et Le Matin, et anime une
souffleur
Dominique Batraville a participé à une dizaine de
1987 : Les Possédés de la pleine lune, Paris, Éditions
émission littéraire sur la Radio nationale d’Haïti,
Bibliographie : (sélection)
films, en tant que comédien.
du Seuil
Tournez la page. Sa poésie se veut une forme1993 : A wòd pòte, Miami, À Contre-courant – Quasi
1990 : Aube tranquille, Paris, Éditions du Seuil
Références
:
(sélection
fi
lmographique)
sens. Elle dit l’angoisse existentielle, questionne
parlando, Port-au-Prince, Imprimerie Le Natal
1993 : Hofuku, Port-au-Prince, Mémoire
2003 : Royal Bonbon de Charles Najman*
l’espace, le temps, la mort, l’éternité, évoque aussi
1996 : Voix de tête, Port-au-Prince, Mémoire
1999 : La Dernière Goutte d’homme, Montréal,
2004 : L’évangile du cochon créole de Michelange
la mémoire, la blessure de l’histoire, le sens du
1999 : Brûler, Port-au-Prince, Mémoire
Regain/CIDIHCA
Quay*
–
La
triste
fi
n
de
Blaise
Saint
Christophe
de
monde, la sensualité des corps amoureux, dans
2000 : Filalang, Les Cayes, Dewill
2004 : Moi, Toussaint Louverture… avec la plume
Marc Barrat – Toussaint Louverture, Haïti et la France
de subtiles métaphores.
2001 : Jòf, Port-au-Prince, Mémoire
complice de l’auteur, Plume et Encre
de Laurent Lutaud.
Distinctions : lauréat au concours de conte pour
2006 : Blengendeng bleng, Port-au-Prince, Presses
2008 : Une heure pour l’éternité, Paris, Sabine
Distinctions :
adultes de l’Unicef pour Lizamèvèy
nationales d’Haïti – Le Trou souffleur, Paris,
Wespieser.
1997 : prix Sonny Rupaire pour le conte Potre van
Caractères – L’Encre est ma demeure, Arles, Actes
Bibliographie : (sélection)
nan sèvolan lakansyèl
Sud.
2000 : Fas doub lanmò, Port-au-Prince, Mémoire
2003 : 2e prix Toussaint Louverture pour le conteFrankétienne
2009 : Le Cœur sur la main, Mémoire d’encrier.
2004 : Fulgurance, Port-au-Prince, Mémoire
drame L’Ouverture.
Auteur(e)
2007 : Dève lumineuse, Port-au-Prince, Henri
Bibliographie : (sélection)
Autres activités : comédien – dramaturge – peintre
Deschamps.
Louis-Philippe Dalembert
1998 : La Fête du cerf-volant, Port-au-Prince, Henri
Langues utilisées : français, créole
Auteur(e)
Année de naissance : 1936
Deschamps
Lieu de naissance : Haïti
Gary Augustin
2001 : Le Nègre et la Rose de l’auberge
Lire fiche 1 393
 Port-au-Prince
(France ➜ Littérature ➜ Auteur)
2006 : Km, mise en scène Ernst Saint-Rome –
Auteur(e)
 [email protected]
Le Récitant zen, New York, Rivarticollection.
Autres activités : poète – journaliste – critique
159
Littérature
154
➜
162
Littérature
52 Musique en folie
Formation – Enseignement
Autres activités : résidence de création – formation – site
Internet
Année de création : 2005
Langues utilisées : français, créole
 45, avenue Magloire-Ambroise
Port-au-Prince
Garry Saint-Germain • président
Ligne directe : (+ 509) 34 37 36 32
 [email protected]
Autre contact : Shiller Thebaud
http://rapforum.blogspot.com
 [email protected]
Standard : (+ 509) 34 90 43 96
Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature
Littérature
Musique
Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique
42
50 Rapforum
Pluridisciplinaire
PluridisciplinaireHa ïti
strruuccttuurrees
ucturesStructureSSt
StrStructures
155
43
157
163
160
156
Langues utilisées : français, créole
Année de naissance : 1958
Lieu de naissance : Haïti
 Pétion-Ville
 [email protected]
➜
158 Gérald Bloncourt
Auteur(e)
fiche 1 259
➜ Lire
(France ➜ Arts visuels ➜ Photographe)
161 Jacques de Cauna
Auteur(e)
fiche 1 394
➜ Lire
(France ➜ Littérature ➜ Auteur)
http://www.franketienne.com
Ligne directe : (+ 509) 22 49 70 86 / 22 46 15 62
e
Il écrit régulièrement dans les deux langues –
français, créole – de la tradition littéraire haïtienne.
Membre fondateur du mouvement spiraliste
avec René Philoctète et Jean-Claude Fignolé*, il
62
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
63
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org
Guide de la Caraïbe culturelle
102
fiche 492
➜ Lire
(Guadeloupe ➜ Danse ➜ Chorégraphe)
292 Siguine
Compagnie
fiche 1152
➜ Lire
(France ➜ Danse ➜ Compagnie)
293 Association Kabwa
Formation – Enseignement
Année de création : 2005
Langues utilisées : français, créole
 27, résidence an filao la lallanne 2
97117 Port-Louis
Jacky Jaleme • directeur artistique et pédagogique
Ligne directe : (+ 590) 6 90 39 85 03
 [email protected]
e
Cette association culturelle s’est donnée
comme mission la promotion, la sauvegarde, le
développement, la production et la diffusion de
la culture gwoka à travers des activités de percussion, danse, chant, jeu traditionnel, en intervenant
notamment en milieu scolaire et en proposant des
visites de lieux de mémoire ou encore des stages
et swaré léwoz pendant les grandes vacances.
Kabwa participe à la politique de sauvegarde du
patrimoine culturel immatériel menée par Répriz*
le Centre régional de musique et danse traditionnelles de Guadeloupe. Son directeur, Jacky Jalem,
musicien, danseur est titulaire du diplôme d’État
de professeur de musique traditionnelle (gwoka)
(DE), du diplôme universitaire de musicien intervenant (DUMI), du brevet d’État d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse
(BEATEP), animateur danse et musique gwoka.
amateurs et professionnels est ouvert également aux danseurs venus du monde entier. Sa
spécificité est de former tant aux danses académiques qu’aux techniques caribéennes et/
ou traditionnelles. C’est aussi un lieu de création
et de diffusion artistiques par le biais de la compagnie Trilogie. Enfin, c’est un lieu de recherche,
d’échange et de confrontation pour toutes les
techniques de danses traditionnelles ou contemporaines d’Europe, d’Afrique, de la Caraïbe et du
monde entier. La chorégraphe et danseuse Léna
Blou y enseigne notamment la techni’ka, technique construite à partir de la danse traditionnelle
guadeloupéenne, le gwoka. Dès janvier 2010, le
Centre propose des formations professionnelles
à la techni’ka et aux techniques caribéennes.
Soutiens : DRAC Guadeloupe, Conseil régional de
Guadeloupe, Ville de Pointe-à-Pitre.
Références :
mai 2000-mai 2008 : diffusion
Mangrove de Marseille
au
festival
La
2004-2007 : organisation du colloque Les Trois
Chemins de la Danse.
2004-2005 : Danser en commune, diffusion de
spectacle de l’école sur l’ensemble du territoire
guadeloupéen
2005 : tournée du spectacle Grenn Sèl dans les
Alliances françaises des États-Unis-CanadaVenezuela-Mexique
2005 : parution du livre Techni’ka, Éditions Jasor
2007 : diffusion de Grenn Sèl au festival Les
Hivernales d’Avignon
2009 : nouvelle création, Fenêtre Sur… Mon bigidi
et moi, L’Artchipel*
détermination et de spécialité art danse, un enseignement cofinancé par la DRAC*. Les objectifs
de ce programme sont d’initier des élèves à l’art
et notamment à l’art contemporain à travers l’art
chorégraphique, et un ensemble d’œuvres, ouvrir
les élèves au monde de la culture et du spectacle
vivant dans leur environnement géographique,
la Guadeloupe. L’enseignement est délivré par
des professeurs spécialisés en art danse, des chorégraphes, des interprètes, des plasticiens, des
cinéastes, des musiciens, des professionnels du
monde du spectacle vivant… Avec des ateliers
pratiques, des conférences, des déplacements
pour voir des spectacles à Basse-Terre ou à Pointeà-Pitre, des moments de bilan et de recherche en
classe… Un enseignement de détermination de
trois heures en 2nde est proposé aux élèves motivés par la danse, l’art et la culture (les débutants
sont acceptés). Ensuite, un enseignement obligatoire au choix et de spécialité en 1re L et terminale
L de cinq heures compte pour un coefficient 6 au
baccalauréat.
Guadeloupe, La Réunion) (Astérix, Titeuf), le lectorat de Caraïbéditions est tant à l’intérieur des
frontières des Antilles et de La Réunion qu’à l’extérieur de celles-ci. Cependant, à travers sa diffusion, Caraïbéditions tente, avant tout, de toucher
les lecteurs antillo-guyanais et réunionnais, de
souche ou de cœur, basés dans les départements
d’outre-mer, en France hexagonale ou dans le
reste du monde.
Références :
2009 : Les Îles du vent, bande dessinée de style
manga d’Élodie Koeger et Hector Poullet – Kòd
yanm, roman en créole de Raphaël Confiant,
réédité 23 ans après sa première parution – La
zizanni, bande dessinée de René Goscinni et
Albert Uderzo (série Astérix), adaptation et traduction en créolé de Jean-Marc Rosier et Joseph
Clémence.
300 Centre régional de
documentation pédagogique (CRDP)
Édition
fiche 1931
➜ Lire
(Guadeloupe ➜ Pluridisciplinaire ➜ Centre de
297 Siguine
Formation – Enseignement
ressources)
fiche 1152
➜ Lire
(France ➜ Danse ➜ Compagnie)
298 Université des Antilles
et de la Guyane (UAG)
Formation – Enseignement
fiche 340
➜ Lire
(Guadeloupe ➜ Pluridisciplinaire ➜ FormationEnseignement)
301 Éditions Jasor
Édition
Année de création : 1995
Langues utilisées : français, créole
 46, rue Schoelcher 97110 Pointe-à-Pitre
Régine Jasor • directrice
 [email protected]
Standard : (+ 590) 5 90 91 18 48
 (+ 590) 5 90 21 07 01
295 Groupement de recherches
e
Fondée par Régine Jasor, cette maison est
née à la demande des lecteurs guadeloupéens
à la recherche d’ouvrages de sciences humaines
Formation – Enseignement
en général et d’histoire en particulier, portant sur
la Guadeloupe. Roland Anduze, Éliane Sempaire
Lire fiche 377
Centre de danse et d’études
(Guadeloupe ➜ Théâtre ➜ Formationet Max Rippon* furent les premiers auteurs
chorégraphiques (CEDEC) lénablou
Enseignement)
édités. Dany Bébèl-Gisler inaugura la collection
Formation – Enseignement
jeunesse avec Grand’mère, ça commence où la
Caraïbéditions
Autres activités : création – diffusion – promotion
Route de l’esclave ? en 1998
qui par musicale,
la suite fut
2008 : Cité de la musique à Paris (Rituels
Caraïbes),
phrasés et sonorités actuels. Ils ont baptisé leur
expérience
humaine et harmonieuse.
Lycée
Faustin-Fléret
Négoce
&
Signature
Année de création : 1995
Édition
recommandé par l’Éducation
nationale.
édi- né en 1974, guitariste,
Genève
(ateliers
d’ethnomusicologie).
style
son
trasé.
À l’origine,
Fred Les
Deshayes,
(baccalauréat littéraire option art
Langues utilisées : français, créole, espagnol, anglais
Année de création : 2007
Groupe
tions Jasor rééditèrent le auteur,
premier compositeur,
dictionnaire deinterprète et maître de
Discographie : (sélection)
Références :
 Rue Paul-Lacavé
danse)
Langue utilisée : français
Année de création : 1949
créole-français avec un conférences
lexique français-créole
à la faculté de Pointe-à-Pitre : per97110 Pointe-à-Pitre
1995 : Yè, jodi dèmen, autoproduction
Formation – Enseignement2007 : concerts à L’Artchipel, Comédie-Française BP 154 97170 Petit-Bourg 97170 Petit-Bourg
paru aux éditions Hatier-Antilles
1984
Fortsonnageen
riche
deàses
paradoxes, il sait avec déterLéna Blou • directrice
1996 : Vis an nou, Label bleu Langues utilisées : français (Paris), théâtre Sorano (Toulouse)
Florent Charbonnier • directeur
 [email protected]
de-France. Une collectionmination
Patrimoine
concernant
Élise Caillere • administratrice2000 : Kyenzenn, Indigo, Harmonia
fermer
la porte aux intrus, faire taire les
12 12
MundiEspérance 971112008
: Live Talents Guadeloupe au Casino de Paris.Ligne directe : (+ 590) 6 90 12Ligne
directe : (+ 590) 5 90 95 57 16 / 6 90 75 79 88
Section
Morne-à-l’eau

Ilda Blou • communication 2003 : Lin Canfrin – Yann la, Kan’nida Production
les villes de Pointe-à-Pitreimportuns,
et Basse-Terre
est plus
sou- que tout à son indépenet tient
[email protected]

(+
590)
590
95
57
16

http://www.ac-guadeloupe.fr
Discographie :
 [email protected]
tenue par la DRAC* Guadeloupe.
catalogue
dance. LesSon
musiciens
qui l’accompagnent, Didier
: Nathalie
2004 : Lenkonparab (Zagalo), [email protected]
autoproduction
e Caraïbéditions est uneAgent
jeune
maisonMalot
d’édition
2006 : Reviviscence, Guadeloupe
Standard : (+ 590) 5 90 82 99 63
compte 54 ouvrages, en grande
partie consacrés
Juste (percussions),
Philippe Sadikalay (saxophoLigne directe
: (+ 590)
590 95 57 16
Standard : (+ 590) 5 90 24 802008
11 : Live Talents Guadeloupe au Casino
Francky Geoffroy
qui souhaite ouvrir un nouvel
espace
d’expres (+ 590) 5 90 83 78 99
aux sciences humaines. niste)
Romans,
et Joëldictionnaires
Larochelle (contre-bassiste), ont cha2005 : Bodé-Bèlè, Debs Music. e Seul lycée de Guadeloupe qui propose à tous
e Contrairement
sion créole. Après la publication,
début aux
2008idées reçues, le quadrille,
e Fondé par la chorégraphe Léna Blou*, ce lieu
de créole, ouvrages pour
et essais
se
cunenfants
leur propre
carrière.
créolisation
aboutie des danses européennes
de bandes dessinées en
créole (Martinique,
les élèves qui le désirent les enseignements de
de formation pour les danseurs guadeloupéens
côtoient… Avec une moyenne
de 7 parutions
par la s’est vendu en 2007 en
Kriyolio
Références :
Kadans a péyi
et des transes africaines, fait bel et bien partie
Kimbòl
quelques mois à plus de 25 000 exemplaires.
Groupe
de l’héritage guadeloupéen. Et dans le genre, le
Groupe
Langues utilisées : français, créole, espagnol, anglais
redoutable accordéoniste Reynoir Casimir, surDiscographie :
Langues utilisées : anglais, créole, français
Année de création : 1988
nommé Négoce, est une sacrée personnalité.
2007 : Kadans a péyi la, Aztec musique
Année de création : 1984
 97114 Trois-Rivières
Impossible de résister à ces mélodies, emme2008 : Partout étranger, Noumen
 97180 Sainte-Anne
 [email protected]
nées par le Commandeur, qui guide le pas des
2009 : Konfyans, Noumen
 [email protected]
http://www.myspace.com/kriyolio
danseurs. À sa suite, tambours, triangles et autre
http://www.myspace.com/kimbolmusic
Marc Bernos • fondateur
percussions s’exécutent selon un rituel bien établi
Ligne directe : (+ 590) 6 90 73 57 07
e Le son Kimbòl a comme base le gwoka traVan Lévé
tandis que Négoce installe son groove en faisant
Communication : Oriane Angelique / Relations publiques
ditionnel et moderne. À cela se rajoutent, par
Groupe
chauffer le piano à boutons. En 2006, alors qu’il
& Communication Manager
petites touches, des incursions dans d’autres
Langues utilisées : créole, français
enchante le festival Babel Med de Marseille, et
Ligne
directe
:
(+
590)
6
90
41
68
93
styles musicaux (jazz, classique…), sans toutefois
Année de création : 1983
obtient le prix France Musique des musiques trae Groupe de jazz afro-caribéen créé à la fin des
mélanger les genres. Kimbòl passe alors d’une
 Saint-Claude
ditionnelles, Négoce est élevé au rang de Trésor
années 1980, Kriyolio (6 musiciens) est de retour
musique instrumentale fondée sur l’improvisation
 [email protected]
humain vivant de Guadeloupe, une manière
Agent : Marlène Charles-Nicolas
sur la scène depuis 2005. Ka Ki Mendé Blues, leur
à une musique très écrite fondée sur le chant, les
d’honorer le labeur de cet homme de terrain, qui
Ligne directe : (+ 590) 6 90 64 89 55
premier album a été pressé et vendu en série limipercussions, la danse et les textes. Composition
recense un domaine patrimonial mal connu dont
tée aux Antilles et à l’international. Depuis, ils ont
sextet : Arnaud Dolmen : batterie, tambour
e Trio de percussionnistes gwoka, originaires
il s’inspire pour trousser des merveilles méloretrouvé les chemins des studios et de la scène.
ka, percussions – Fabrice Troupé : saxophone,
de Basse-Terre : 2 solistes, Marcel Magnat* et Joby
diques.
Leur démarche musicale traduit les sentiments
chœurs, percussions – Jenna Legros : flûtes,
Julienne, et 1 rythmique, Jean-Claude Antoinette.
Références :
du terroir et de l’espace caribéens, en des formes
chœurs – Émilie Epaminondas : claviers, percusLa musique de Van Lévé est fondée sur la ryth2008 : prestations au Festival d’Île-de-France –
artistiques novatrices.
sions – Laurence Jules Gaston : claviers, tambour
mique traditionnelle enrichie d’un apport qui
Festival
des
Suds,
Arles
ka – Marylène Troupé : lead vocal, percussion,
tient compte de leur univers caribéen… En sus,
Références :
Distinctions : prix France Musique des musiques
danse. Sa formule actuelle, composé de 6 musiune touche personnelle fait émerger une certaine
2007 : Le Bik Kréyòl – Festival de jazz de Pointe-àtraditionnelles
ciens, existe depuis environ cinq ans
originalité. Entre tradition et modernité, Van Lévé
Pitre* – Léwoz Café
poursuit son aventure musicale en contribuant à
2008 : première partie du concert d’Al Jarreau
Discographie :
la force de frappe de la musique caribéenne. En
– stade de Baie-Mahault ; Marche des Esclaves –
2004 : Kadri Gwadloup, Buda Records/Universal
K’Koustik
vingt-cinq ans de carrière, Van Lévé a arpenté les
Petit Canal ; concert Kriyolio – centre *Sonis.
2007 : Négoce et Signature, Ocora
Groupe
scènes antillaises, les plateaux internationaux, pris
2009 : Destination Guadeloupe Festival, New York
Langues utilisées : français, créole
possession des différents festivals de world music
Discographie :
 97120 Saint-Claude
Soft
ou de jazz à Cuba, en France, aux États-Unis, au
1993
:
Ka
Ki
Mendé
Blues,
Next
Music
[email protected]

Groupe
Canada, en Martinique. Van Lévé a réalisé deux
http://www.bananierbleu.com
2007 : Unis…vers, autoproduction
Langues utilisées : français, créole
albums (1991 et 1997) et est aussi compositeur
Ligne directe : (+ 590) 6 90 76 98 20
Année de création : 2000
pour des musiques de film (Cœur de couleur en
Arsène Noel • communication
 97190 Le Gosier
1990 et Siméon avec Kassav’* en 1992). Van Lévé
Ligne directe : (+ 590) 6 90 55 66 99
 [email protected]
est une formule souple et organisée. PDes inse Quatuor composé de deux percussionnistes
www.myspace.com/softmusique

truments harmoniques (piano, saxophone, tromLigne directe : (+ 590) 6 90 46 15 44
connus en Guadeloupe, Joby Julienne et Jeanpette, flûte) et des danseurs les accompagnent
Agent : Pierre Samba, manager
Marc Ferdinand, et un guitariste, Jean Tamas, un
en formule quintet ou sextet pour les concerts.
Ligne directe : (+ 590) 6 90 46 15 44
contrebassiste, Arsène Noël. Sur la base de gwoka,
Van Lévé signifie le vent s’est levé et est aussi le titre
guitare, petites percussions et langue créole, le
e L’argument sonore de ce quartet acoustique
d’un fameux morceau de gwoka.
quatuor K’Koustik dit la Guadeloupe avec gaîté,
est une musique aux lignes fluides et sereines,
Discographie :
profondeur, rythmes cassés, suspendus, liés. Les
tressée de jazz solaire et des rythmes du gwoka,
1991 : Van Lévé 1, Liso Music
compositions de leur premier album Reviviscence
l’âme et la chair de l’identité musicale guade1997 : Van Lévé 2, Déclic Communication
allient les standards du gwoka, de la biguine à des
loupéenne. Loin du formatage et des caricatures
médiatiques, Soft donne à entendre une vraie
istes Artistes Artistes
ArtArtistes
296
571
MusGuiqadueeloupe
Littérature
➜
Musique
294
artistiques, culturelles et ethniques
(GRACE)
299
574
573
Musique
Compagnie
LittérGuatadureleoupe
Littérature
291 Kamodjaka
Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique
Danse Danse Danse Danse Danse Danse Danse Danse Danse
Danse
strruuccttuurrees
ucturesStructureSSt
StrStructures
103
576
572
575
150
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
151
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org
Guide de la Caraïbe culturelle
Chronologie
MaMa
rtrt
iniqu
iniqu
ee
Dans cette chronologie figure les événements culturels (colonne de droite) marquants leur
époque et précurseurs dans leur domaine. Dans la colonne de gauche sont cités des événements politiques, historiques pour rappeler le contexte.
Événements politiques / périphériques
Événements culturels
Événements politiques / périphériques
Événements culturels
1976
Création du SERMAC* (ex-OMDAC), Service
municipal des affaires culturelles de la Ville de
Fort-de-France
Élections législatives violentes : un mort
1978
Premiers sounds systems dans les quartiers
populaires
La gauche arrive au pouvoir en France
(ouverture de la Bande FM aux associations première commémoration du 22 mai)
1981
FR3 DOM-TOM devient RFO*
1982
Création du Conseil régional
(ex-établissement public régional [EPR])
1983
1786 Construction du théâtre de Saint-Pierre,
plus grand théâtre des Antilles (800 places)
Abolition de l’esclavage (22 mai)
1848
1885 Naissance Alexandre Stellio, compositeur et
talentueux interprète de biguines pour bal et
cinéma muet en Guyane, Martinique puis Paris
Arrivée des travailleurs indiens
1853
Insurrections du Sud contre la population
blanche. Proclamation de la IIIe République
1870
1898 Édification de la Bibliothèque Schoelcher
Euzhan Palcy* réalise Rue Cases-Nègres
• Premier festival biennal : Jazz à la Martinique
(CMAC*) futur Martinique Jazz Festival
1901 Ouverture du théâtre municipal de Fort-de-
1984
Mise en place de la DRAC • Création de l’école
supérieure d’art ERAPM (futur IRAVM*)
1902
1986
Le Théâtre de la soif nouvelle devient
Centre dramatique régional de la Martinique
Naissance d’Aimé Césaire 1919-2008
1919
1987
Création du Fonds régional d’art contemporain
(FRAC), dissout en 2008
Assassinat du journaliste communiste
André Aliker
1934
1988
Festival Images Caraïbes : premier festival de films
caribéens • Création du Fonds Saint-Jacques*
dans les ruines de l’habitation Labat
(sera dédié à la culture en 1993)
France qui deviendra théâtre Aimé-Césaire*
Saint-Pierre, « petit Paris de la Caraïbe »
est détruite par l’éruption de la Montagne Pelée
Ouverture du premier cinéma à Fort-de-France
1939 Parution du Cahier d’un retour au pays natal de
Aimé-Césaire, point de départ de la négritude
Naissance d’Eugène Mona 1943-1991,
précurseur du blues créole
1943
Aimé Césaire est élu maire de Fort-de-France
1945
De colonie, la Martinique devient département
français • Procès des seize de Basse-Pointe,
premier procès du colonialisme français
1946
Création de l’école des Arts appliqués collectif
« Ateliers 45 », premières expressions plastiques
martiniquaises
1990
Naissance du festival pluridisciplinaire
Les nuits de Rivière-Pilote
Alfred Marie-Jeanne, candidat indépendantiste
est élu à la Région • Le complexe Madiana
(groupe Elizé) inaugure ses dix salles de cinéma,
celles de Fort-de-France fermeront par la suite
1998
Création du prix Carbet* de la Caraïbe
(prix littéraire)
1999
Première Biennale de danse du CMAC*
La loi d’orientation pour l’outre-mer (LOOM)
valide les réunions de congrés d’élus et de
consultation des populations
2000
Mouvements d’opposition violemment réprimés 1959
En jaune, sont mentionnées les structures qui fonctionnent et apportent leur contribution au
Arrivée des premières images de l’Offi
ce 1964 culturel du territoire. En mauve, sont mentionnés les événements culturels qui
développement
de radiodiffusion-télévision française (ORTF)
se sont déroulés au moins à deux reprises pendant les cinq dernières années.
Carte
1968
Création du Théâtre populaire martiniquais
(TPM), première compagnie itinérante
MARTINIQUE
LE PRÊCHEUR
Biguine
1971
Naissance des Éditions Désormeaux qui
lance jazz, août,
Salle Felix-Grelet, salle
polyvalente
l’Encyclopédie antillaise (6 volumes) festival itinérant.
Salon du livre antillais de jeunesse
de Jack Corzani*
1972
Premier Festival de Fort-de-France
(pluriGrand'Rivière
disciplinaire) • Création
du groupe Malavoi*
Cap Saint-Martin
Mobilisation des ouvriers agricoles
contre la vie chère : un mort
1974
Création du Centre martiniquais d’actions
Montagne Pelée
culturelles* (CMAC)
1397m
Macouba
Basse-Pointe
ot
ap
C
SAINT-PIERRE
Le Prêcheur
(ville FR3
d’artDOM
et d’histoire)
L’ORTF devient
TOM 1975 Premier Carrefour mondial de la guitare (CMAC*)
Le Morne-Rouge
Centre de découverte des Sciences
de la Terre, amphithéâtre en plein air
Saint-Pierre
Mai de Saint-Pierre
LE CARBET
Jardin des papillons*, scène et résidence
de création
L'AjoupaBouillon
Sainte-Marie
Le Morne-Vert
Léz
ard
e
Gros-Morne
B ai
Presqu'île de
la Caravelle
e du
G a li o n
Schoelcher
Le François
Le Lamentin
Fort-de-Fran
ce
Les TroisIlets
Ducos
Événements
Saint-Esprit
Rivière-Pilote
LE MARIN
SainteLuce
S
Cul-de-
ac d
uM
Pointe des Salines
ar
in
C an
al d e S
Cap Ferré
Sainte-Anne
Etang
des Salines
Ilet Cabrits
LES TROIS ILETS
Les Enfants de
la mer – ateliers
de théâtre
DUCOS
Centre culturel
RivièreSalée
Le Diamant
Rocher du Diamant
173
Le Vauclin
P il o
Les Ansesd'Arlet
Chouval Bwa Kiltirel* labellisé Scène de musiques
actuelles cesse ses activités (2002-2009)
2010
Lamentin Jazz Project, mai
Pointe du Vauclin
te
Mer des Caraïbes
LES ANSES-D’ARLET
Atlas, salle de cinéma
Lieux
LE LAMENTIN
Centre culturel du bourg + 2 centres
culturels + médiathèque
Pointe de la Rose
FORT-DE-FRANCE
FORT-DE-FRANCE
CMAC* – Atrium, lieu de diffusion pluridisciplinaire
Grand Carbet, salle de spectacle
Institut régional d’art visuel (IRAVM*)
Librairie Alexandre* depuis 1910
Sully Cally, disquaire et fabricant d’instruments
SERMAC* + Espace culturel Camille-Darsières + 7 centres culturels
Tòm, Téat otonom maron
Biennale de danse, CMAC*, mars-avril
Théâtre Aimé-Césaire
Festival de Fort-de-France, juillet
Martinique Jazz festival, décembre
+ autres communes
Rencontre théâtrale, avril (CMAC*)
LÉGENDE
LA TRINITÉ
Semaine du créole, octobre
LE ROBERT
Saint-Joseph
e
ie d
Ba
Martinique
Atlantique
Case-Pilote
À Livre ouvert (Rendez-vous littéraire mensuel
de la Bibliothèque municipale)
Naissance Lakouzémi*, espace de rencontres
et de débats dans un pitt, Sainte-Anne
Océan
La Trinité
Piton du Carnet
1196m
SCHOELCHER
École de musique EMASS*
Galerie d’art* – Hôtel Batelière
Madiana, cinémas
Théâtre Lazwèl
2003
MORNE-ROUGE
Millénium, salle polyvalente
La Martinique se prononce pour la seconde fois
sur Pointe
son évolution
du Diable institutionnelle
Font-SaintDenis
Le Carbet
Création du Marché d’art contemporain du Marin*
• Ouverture de la Maison du bèlè* à Sainte-Marie
• Lamentin Jazz Project* – première édition
l’île pendant 38 jours
Le Lorrain
Le Marigot
u Lo rr a i n
Création d’un établissement public régional
2002
Loi du 13 août 2004 relativesSAINTE-MARIE
aux libertés locales 2004
Fonds Saint-Jacques,
transfert les compétences
en matière centre de rencontre (conte, danse, oralité)
BASSE-POINTE
de musique, patrimoine
et arts
visuels
Excelsior
– salle
de cinéma
Centre culturel Joseph-Zephyr
aux Maison
collectivités
locales
du bèlè
Carême de la parole, février-mars
Une grève générale paralyse 2009 Rencontre de l’oralité, mars
R. d
172
Lamentin : lancement de la La nuit du conte
première bibliothèque aux « normes »
Pointe d'Enfer
ainte - L u ci
e
RIVIÈRE-SALÉE
Centre culturel
RIVIÈRE-PILOTE
Nuits culturelles, juillet
Prix du livre Frantz-Fanon (Bibliothèque
populaire de Rivière-Pilote)
LE MARIN
Calebasse café, bar, scène de concerts
Centre culturel Vincent-Placoly
Galerie Ôdys 7
Festival des sens, novembre
(interrompu)
Marché d’art contemporain, novembre
SAINTE-ANNE
Lakouzémi, Pitt Thomassin
Semaines culturelles arlésiennes, décembre
170
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
171
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org
Guide de la Caraïbe culturelle
729 Direction régionale des affaires
culturelles (DRAC)
Institution publique
Année de création : 1984
Langue utilisée : français
 54, rue Professeur Raymond-Garcin
97200 Fort-de-France
Alain Hauss • directeur
Standard : + 596 5 96 60 05 36
 + 596 5 96 64 27 84
e
– théâtre) – Conventionnement ou aide au projet
: 362 000 € – aide à la professionnalisation, mutualisation et formation continue : 131 000 € – Aide
aux festivals : 20 000 € – Aide aux résidences (création et sensibilisation des publics) : 56 000 € – Aide
au patrimoine immatériel : 25 000 €. Les équipes
artistiques sont aidés pour des ateliers, formation
continue, encadrement de la pratique amateur et
participation à des politiques interministérielles
autres qu’éducation nationale (santé, justice...) à
hauteur de 200 000 €. Organigramme conseillers
du Pôle action culturelle et pratiques artistiques :
Dominique Brebion, arts plastiques – Dominique
Daeschler, spectacle vivant, action culturelle et
coopération régionale – Serge Vert-Pré : éducation artistique, cinéma/audiovisuel et politique
de la ville – Michèle Nardi : livre et lecture, langues
régionales (créole).
Mission spécialisée en ingénierie culturelle et
artistique, elle conceptualise et met en œuvre des
projets mêlant arts vivants et visuels dans l’espace
public et œuvre également pour la valorisation et
la préservation du patrimoine de la Ville de Fortde-France tout en veillant à maintenir la réceptivité de celle-ci aux opportunités d’échanges et de
coopération avec l’étranger. Elle coordonne aussi
les événements menés après la disparition d’Aimé
Césaire et son bureau chargé de souvenirs.
732 Office municipal d’actions
culturelles de Rivière-Pilote (OMPACS)
Références :
e Organise
e
2003-2004-2005 : les Journées littéraires foyalaises
(centre-ville et quartiers, en avril)
2004-2006 : Festival des musiques sacrées
2007-2008 : Les arts dans la ville (Danse la Ville,
Fort-de-France, Remix / Vivre les villes) dans les
quartiers Dillon, Hauts du Port.
Institution publique
Année de création : 1990
 Boulevard Septembre-1870
97211 Rivière-Pilote
Geneviève Riga • directrice
Ligne directe : + 596 6 96 80 69 10
 [email protected]
Standard : + 596 5 96 62 70 06
régulièrement des causeries littéraires, des rencontres théâtrales avec les scolaires
et chaque année 5 nuits de spectacles dans le
cadre des Nuits culturelles de Rivère-Pilote à la
fin du mois de juillet sous le marché couvert
de la commune. 20e édition en 2009. Axée sur
la valorisation du patrimoine martiniquais, elle
peut inviter des artistes de la Région autour de
musique, danse, théâtre, conte et cinéma. L’accès
est gratuit et le coût pour la commune est de
85 000 euros en moyenne accompagné d’un
soutien de la Région. Le 22 mai pour l’abolition de
l’esclavage et le 22 septembre pour l’insurrection
du Sud (1870) sont l’occasion de manifestations
culturelles gérées par ce service, dont notamment
une marche qui mène du bourg de Rivière-Pilote
au lieu dit Croix-Code. Des cours de musique et
d’arts plastiques sont dispensés via l’association
Polo Rosine. Élu municipal à la culture : Raymond
Théodose. Maire de la commune : Lucien Veilleur
(Mouvement indépendantiste martiniquais).
Institution déléguée par le ministère de la
Culture et de la Communication pour la mise en
Références : (sélection)
œuvre de la politique artistique et culturelle pour
Soutiens aux organismes : aide au fonctionnement
Office de la culture du Lamentin
la région Martinique. La DRAC aide à l’élaboration
ou aide directe aux établissements labellisés par
et au financement de projets éducatifs et cultuInstitution publique
le ministère de la Culture et de la Communication
rels. Chaque année, la DRAC consacre un budget
Année de création : 1979
(Scène nationale CMAC*, Centre culturel de rende 300 000 à 350 000 € à l’éducation artistique et
 Ex-Hôtel de Ville – Rue Schoelcher
contres Fonds Saint-Jacques*) ou conventionculturelle de la maternelle à l’université (secteurs
97232 Le Lamentin
nés par la DRAC. Secteur audiovisuel : soutien
public et privé) sur les temps scolaire, périscolaire
Lucette Mairot • directrice
aux dispositifs nationaux « Passeurs d’images »,
et extrascolaire. Sur le temps scolaire, soutien aux
http://www.mairie-lelamentin.com
«
École
et
cinéma
»
et
«
Collège
au
cinéma
»,
coordispositifs partenariaux avec le rectorat, l’inspec [email protected]
donnés respectivement par CADICE/Ciné Woulé
tion académique et la Direction de l’agriculture et
 [email protected]
Company (ex-Ciné Woulé Martinique) et le CMAC*
Standard : + 596 5 96 51 75 55
des forêts (enseignement agricole) en particulier
en partenariat avec le rectorat et l’inspection aca(ateliers artistiques, classe à projets artistiques et
e
Sous forme d’association, cet organisme
démique – Soutien régulier aux festivals des trois
culturels), et d’autre part, aide aux options artisconçoit, initie, soutient ou réalise toute activité
DFA – Cinamazonia, Rencontres inter-régions du
tiques des lycées : musique et cinéma au lycée de
culturelle ou socioculturelle d’intérêt local. Il
documentaire
et
du
court-métrage
(Guyane),
Bellevue, théâtre au lycée Schoelcher. Les ateliers
encourage et développe la pratique des arts et
Pôle Emploi – Point culture
FEMI* (Guadeloupe), Jeunimage et les Rencontres
artistiques sur les temps péri – et extrascolaires
de la culture sous toutes leurs formes et au profit
spectacle
cinématographiques de la Martinique* – soutien
sont financés essentiellement par les communes
de tout public. Il crée et gère directement ou par
Institution publique
au prix Lumina Sophie*, opération Quarante à
et pilotés par la Direction de la jeunesse et des
le
biais
de
conventions
les
structures
à
caractère
Cannes du CRIJ qui permet à un jeune de faire
 Boulevard Général-de-Gaulle
sports (contrats éducatifs locaux). La formation
culturel correspondants à ses besoins. L’Office est
97200 Fort-de-France
partie du jury de jeunes à Cannes. Secteur arts
des intervenants artistiques et des enseignants,
dirigé par un conseil d’administration composé
Bernard Lagier • animateur d’équipe
visuels : (parmi les soutiens récents), Parcours
notamment en théâtre, ainsi que la réalisation
de 11 membres délibérants dont 4 élus municiLigne directe : + 596 5 96 58 13 62
Martinique (séminaire et exposition d’art contemde documents pédagogiques (Centre régional
paux. David Zobda, 3e adjoint au maire, préside
 [email protected]
porain
à
la
Fondation
Clément
en
2008).
de documentation pédagogique) sont égalehttp://www.culture-spectacle.anpe.fr
cet organisme – Trois centres culturels sont gérés
ment financées. Cinéma, audiovisuel : 150 000 €
par l’Office de la culture du Lamentin : Le Centre
e Un service spécialisé pour les métiers de la
consacrés à l’éducation à l’image, la démocratiMission culture patrimoine
culturel du Bourg dirigé par Bernard Bolosier
culture et du spectacle dirigé par deux personnes
sation de l’accès à la culture et l’aide aux publics
et relations
internationales
2004 : Africa Solo d’Ernest Pépin,
mise en scène
Jardin des Papillons*, CMAC*, Avignon Offqui coordonne notamment le festival de conte
(Bernard Lagier et Olivier Joseph) qui connaissent
défavorisés ainsi qu’à la promotion des festivals.
Astridsalle
Mercier
Émile Pelti
depuis 1982 et gère la plus importante
de
publique
José Exelis – Combat de femmesInstitution
de Luc Saint-Éloy
(TOMA*)
bien le secteur culturel et ses acteurs, et sont en
Spectacle vivant (chiffres 2009) : aide à la diffuComédien(ne)
Comédien(ne)
spectacle – Le Centre culturel
de Basse-Gondeau
AnnéeDiakok,
de création
: 2002
2006 : Waka douvan jou de Max
conterelation avec les autres organismes
en charge de
sion pluridisciplinaire à travers des équipements
Autre
activité
:
assistante
metteur
en
scène
Autres
activités
et le Centre culturel de Petit–Bambou dirigés par
danse Péristyle des Nuits d’ErolLangues
Josué utilisées : anglais, espagnol, français
la culture et du spectacle en Martinique.: auteur – conteur – metteur en scène
labellisés (Centre culturel de rencontre et Scène
Charly Lérandy
Année de naissance
: 1973le
Langues utilisées : créole, français
Michel Lauréat qui coordonne
notamment
82 rue Fréchette,
Lazare-Carnot
Carole
2008-2009 : Le Collier d’Hélène de
nationale) ou non (équipements de proximité
97231
Le Robert

 97214 Lorrain
97200
Fort-de-France
Comédien(ne)
Lamentin
Jazz
Festival*.
Ces
centres
dispensent
mise en scène Lucette Salibur*
et plan de diffusion en communes) : 898 000
 [email protected][email protected]
Suzy Landau • chef de mission
des cours de musique, danse,
photo et couture.
Autre activité : metteur en scène
(sélection
fiction/série)
directe : (+ 596) 6 96 34 45 05
Ligne directe : (+ 596) 5 96 65 54 05/ 6 96 27 35 71
€. La diffusion des artistes
professionnels
qui
Ligne directe : + 596 5 96 72 Langues
84 30 utilisées : français, créole, espagnol, anglais Une médiathèque fournieLigne
et fréquentée est gérée
2004 : La Noiraude,
et Véronique
vivent et travaillent en Martinique
fait l’objetde
de Fabienne
 [email protected]
Formation : théâtre de rue et jeux d’acteurs à Cuba
Formation : brevet État d’animateur technicien de
Année de naissance : 1970
par
Éloi
Baratini.
Kanor*
 [email protected]
conventions avec des équipements
en France
Lieu de naissance : Martinique
institut national de théâtre (mai 2007), avec la
l’éducation populaire et de la Jeunesse (BEATEP)
Précisions :
2006 Aide
: Tropiques
Standard : +Flamand596 5 96 72 84 27
hexagonale ou à l’étranger.
à la Amers,
créationde Jean-Claude
 97231 Le Robert
Compagnie Escale (novembre 2006), formation
e C’est par la danse qu’Emile Pelti s’intéresse au
5 96 72 84 28
salle de spectacle du bourg : 175 places au sol et
Barny* théâtre
– Paris je–t’aime,
de Gurinder
Chadha
 + 596
 [email protected]
(compagnies professionnelles
danse
continue au Studio-Théâtre de Yoshvani Medina
spectacle et intègre le Centre dramatique régio182 au balcon.
2007 : N’y pense même pas, spot de l’Institut natioLigne directe : (+ 596) 6 96 81 36 51
(2003-2005), avec Françoise Simon
nal de la Martinique, puis en 1990, la Compagnie
nal de prévention et d’éducation pour la santé
 (+ 596) 5 96 65 72 56
e A notamment travaillé avec Yoshvani Medina,
Nowteat. Il se perfectionne en Martinique
(Inpes) de prévention sida.
Formation : 2009 : diplôme d’état d’éducateur
Philippe Adrien, et José Exélis*. Elle joue en
(SERMAC – IFAS) et en France (Trilog – IIDM – résitechnique
spécialisé
en
théâtre
Distinctions :
2004
dans
Les
Monologues
du
vagin,
dans
une
dence au théâtre de l’Éphémère) puis s’inscrit pour
2006 : Prix d’interprétation féminine aux 1res rene Son premier rôle au théâtre lui a été proposé
mise en scène de Yoshvani Medina, à l’Atrium
suivre des formations qualifiantes. Parallèlement à
contres cinématographiques de la Martinique
en juillet 1987, lors du Festival culturel de Sainteen Martinique, et à Madiana. La même année
ses activités de comédien, Aujourd’hui, il vit de sa
Marie dans Le Tribunal des mal mariés de Cervantès.
elle est Marie dans la pièce Circuit fermé écrite et
pratique et il dirige un centre de vacances et de
Depuis,
il
a
joué
dans
de
nombreuses
pièces
mise en scène par Yoshvani Medina. Cette pièce
loisirs.
Christian Julien
créées en Martinique et en Guadeloupe tant en
sera jouée aux Scènes nationales de Martinique
Comédien(ne)
Références : (auteur et/ou metteur en scène)
créole qu’en français. Plusieurs de ces pièces ont
et Guadeloupe, puis au festival Au-delà des mers
2002 : Bwa pwadou, avec lebeloka dans comLire fiche 1572
été présentées dans des festivals caribéens à
du théâtre de l’Épée-de-Bois à Paris. En 2005 elle
(France ➜ Théâtre ➜ Comédien)
munes
Cuba, au Venezuela et à Porto-Rico. Il a joué sous
découvre le registre classique en interprétant
2004 : Fout sa rèd, avec l’œil du zouk à Paris et
la direction de nombreux metteurs en scène,
Ysmène (Phèdre) dans une mise en scène de
Martinique
Patrice Le Namouric
notamment Michèle Césaire*, Ruddy Sylaire*,
Philippe Adrien au théâtre municipal de Fort-de2006 : Jamb’en bois…, avec la bibliothèque de
Annick Justin-Joseph, Michèle Montantin*, Elie
Comédien(ne)
France, ainsi qu’à l’Atrium. En 2007 elle devient
Schoelcher
Pennont*, Lucette Salibur*, Jean-Marie Binoche…
assistante mise en scène de José Exélis pour
Langue utilisée : français
2008 : Tranblad, avec la DIREN dans les communes
dans des pièces en langue créole et en français.
Année de naissance : 1971
la création Comme 2 Frères de Maryse Condé.
(comédien théâtre)
Pour l’écran, plusieurs rôles dans des productions
Lieu de naissance : France
Diffusée en Martinique et Guadeloupe (Scènes
1990 : De la chaire au trône, mise en scène Elie
97220
Trinité

télévisées locales lui sont proposées. En 2004, il
nationales), elle part au Festival d’Avignon (théâtre
Pennont*
 [email protected]
met en scène plusieurs pièces de théâtre provedu Balcon) en juillet depuis 2007. En novembre
1991 : Gouverneur de la rosée, mise en scène
Ligne directe : (+ 596) 6 96 40 70 06
nant de nouvelles créations dans la catégorie Arts
2008, elle joue dans On n’est plus des bêtes (specSalibur*, tournée Martinique, Venezuela, Cuba
et Essais mariant théâtre, le conte, la musique et
e Comédien ayant fréquenté le SERMAC* de
tacle pour enfants) de Charly Lérandy. Son
1992 : Mèsi bondié, de Guadeloupe : Arthur Lérus
la comédie. Parallèlement mène diverses actions
Fort-de-France (1996-1998) puis les compagnies
mémoire de fin d’études en 2009 porte sur « Le
Martinique
autour du théâtre dont la formation.
et troupes de théâtre de Martinique. Anime un
Théâtre moyen de prévention des violences sco1994 : Hyménée, CMAC* : Zolotovitski I et Ziemtsov
atelier d’improvisation et d’actions de théâtre de
laires ».
Références : (mise en scène)
1995 : Bal d’éventail théâtre municipal de Michelle
prévention en Martinique. Écrit et met en scène
2004 : Lanbéli
Références :
Césaire, CDR – Wopso, mise en scène José
de petites formes théâtrales et filmiques.
2005 : Man-grov-la inspirée du livre de Pierre
2004 : Lanbéli de Charly Lérandy. Diffusion :
Exélis, tournée Martinique, France hexagonale,
Courtinard Mangrove des Antilles
Références :
Martinique
Guadeloupe, Dominique
2006 : On n’est plus des bêtes de Brigitte Saussard
2000-2003 : rôles nombreux dans Tranche de vie et
2005 : Mangrov-la de Charly Lérandy. Diffusion :
1996 : Aline de Sainte-Lucie – Matinik : José
2007 : Fétou
Tête de rien, spectacles de café-théâtre – compaMartinique (inspirée du livre de Pierre Courtinard
Michalon
2008 : Joli bèf
gnie les Tréteaux d’un temps, Trinité (Martinique),
Mangrove des Antilles)
2000 : Perle de Lune, Festival – Atrium : Christiane
cinquantaine de représentations en Martinique
2006 : On n’est plus des bêtes de Brigitte Saussard.
Distinctions :
Emmanuel – Besame, Yoshvani Medina, Atrium
2002-2004 : rôle de Thomas dans Circuit fermé de
Diffusion :Martinique, Guadeloupe
1991 : prix d’interprétation du festival culturel de la
2001 : Arivé d’Paris de Charly Lérandy, joué dans les
Yoshvani Médina, mise en scène Yoshvani Médina
2007 : Fétou de Charly Lérandy. Diffusion :
ville de Sainte-Marie
communes et au théâtre de Fort-de-France
– compagnie du Théâtre Si, Fort-de-France, 20
Martinique, Guadeloupe
1993 : prix d’interprétation pour son rôle dans
2004 : Lambéli de Charly Lérandy
représentations
2008 : Joli bèf de Charly Lérandy. Diffusion :
La Ronde de sécurité de Guy Foissy
2005 : assistant à la mise en scène de José Exélis
Martinique, Guadeloupe
1993 : prix créateur théâtre initié par Téat Lari
Lucette Salibur
pour Iago d’après Othello de William Shakespeare,
Distinctions :
Centre des arts et de la culture de Guadeloupe
Comédien(ne)
1991 : prix d’interprétation du festival culturel de la
– Cartoucherie de Vincennes (Paris), scènes natioLire fiche 1076
ville de Sainte-Marie
nales de Martinique et de Guadeloupe
(Martinique ➜ Théâtre ➜ Metteur en scène)
1993 : prix d’interprétation pour son rôle dans La
2007-2009 : rôle de Nabil dans Le collier d’Hélène
ronde de sécurité de Guy Foissy
de Carole Fréchette – mise en scène de Lucette
1993 : prix créateur théâtre initié par Téat Lari
Salibur, Compagnie du Théâtre du Flamboyant,
731
733
istes Artistes Artistes
ArtArtistes
Théâtre
1056
1057
1055
Théâtre
âttrrtein
ThéMa
ique
730
Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre
Pluridisciplinaire
Pluridisciplinaire Pluridisciplinaire Pluridisciplinaire Pluridisciplinaire Pluridisciplinaire
198
au Conseil général par la loi relative aux libertés
locales du 13 août 2004 et qui vise à la mise en
œuvre d’une politique culturelle en faveur notamment de l’enseignement artistique est en cours de
réalisation. Un état des lieux a été réalisé en 2008.
Pluridisciplinaire
PluridisciplinMaairtre
inique
strruuccttuurrees
ucturesStructureSSt
StrStructures
199
1053
➜
1054
1058
➜
258
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
259
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org
Guide de la Caraïbe culturelle
304
Accompagnement
Autre activité : maison de production
Langues utilisées : français, anglais
 23, rue des Fontaines du Temple
75003 Paris
Saïd Assadi • directeur
 [email protected]
http://www.accords-croises.com
 [email protected]
Standard: (+ 33) 1 47 53 68 68
 (+ 33) 1 47 53 68 69
e
Axe principalement son travail sur la recherche
et la promotion des grandes voix du monde et
développe son action dans trois directions principales : la production d’artistes signés, la production de rencontres et de créations, la production
discographique.
Références : Repentistas de Cuba, Ti-Coca & Wanga
Nègès d’Haïti*…
Accompagnement
Autres activités : entrepreneur de spectacle – tourneur –
 12, rue de Villiers 93100 Montreuil
Steeve Delblond • président
Année de création : 2007
Langues utilisées : français, créole
Ligne directe : (+ 33) 6 60 07 77 70
 [email protected]
http://www.myspace.com/bakfoul/
e
Après avoir organisé des concerts en partenariat avec la chapelle des Lombards, Bakfoul
se consacre désormais au management d’artistes notamment Tangora*, Bibi Louison, Joby
Bernabé*.
Références :
2007-2008 : concerts à la chapelle des Lombards,
New Morning avec Mario Canonge*, Tangora*,
Meddy Gerville, Valérie Louri*, Kanigwé*
2007-2008 : stand au salon Babel med music*
2009-2010 : conseil pour Carib’n Jazz, Olympia,
Paris.
1175 En même temps
Accompagnement
Autres activités : organisation de tournée – production
1173 Art et Son Communication
Accompagnement
Autres activités : conseil – site Internet
Année de création : 2002
Langues utilisées : français, créole
Pays : France
 19, résidence du Parc
93120 La Courneuve
Évelyne Marlin / Karine Lagrenade
Ligne directe : + 33 6 12 67 83 63 / 6 09 08 95 89
 [email protected]
http://artetson.over-blog.com
 [email protected]
Standard : + 33 1 48 32 63 77
e
1177 Of Course Productions
Accompagnement
Année de création : 2007
Langues utilisées : français, créole, anglais
de spectacles
Année de création : 2003
Arts visuels
 16, rue Kléber
92130 Issy-les-Moulineaux
http://www.ofcourseproductions.com
 [email protected]
Standard : (+ 33) 6 64 84 69 40
e
Jeune structure qui accompagne la promotion des artistes et la diffusion de leur travail en
développant et en mettant en œuvre des projets culturels, plus particulièrement autour de
la musique (jazz et musique du monde) tout en
gardant un open mind sur d’autres expressions
artistiques.
Références : (spectacles produits)
2008 : Tropik’n Jazz dans le cadre du JVC Jazz
Festival – Musics Connection (en accord avec le
Sunset-Sunside Jazz-Club)
(artistes accompagnés)
Hervé Samb (Sénégal), Valérie Louri* (Martinique),
Jimmy Felvia (Martinique), Sakesho (Caraïbe),
GroovNdiz* (Caraïbe), Racine Mapou de Azor*
(Haïti)
 43, avenue Gambetta 75020 Paris
Ronan Sparfel • responsable
1178 Wozlines Productions
 (+ 33) 9 61 01 91 64
Autres activités : entrepreneur de spectacle
Année de création : 2008
Langues utilisées : français, créole
Ligne directe : (+ 33) 1 48 58 39 15
http://www.enmemetemps.com
 [email protected]
e
Accompagnement
Jeune agence de booking qui travaille avec
notamment Sandra Nkaké, Ji Mob, Bibi Tanga et
les Gréements de Fortune, Lucy Dixon, Third Shot,
Grand Pianoramax. Licence nº: 2-1013725.
 8, rue Mercoeur 75011 Paris
Roslyn Pougeol • direction artistique/ administrative
1176 Maditerra
e
istes Artistes Artistes
ArtArtistes
Fruit de deux passionnées connues dans le
milieu musical, cette agence mène des actions
de communication pour des artistes antillais en
tournée. Dans leur catalogue : Moun Karayib,
Romain Ganer
K’Koustik, Meddhy Gerville, Mario Canonge…
Art
et Son est sollicité aussi pour
des organisations
Plasticien(ne)
de show cases, notamment
Foire de: 1953
Paris
Annéeàdelanaissance
(Tropiques en fête).
Lieu de naissance : Guadeloupe
 Paris
 [email protected]
consultant en ingénierie culturelle – communication
http://www.wozlinesproductions.fr
 [email protected]
Standard : (+ 33) 6 19 15 53 45
Entrepreneur de spectacle, tourneur avec
un catalogue composé de musiques du monde
Accompagnement – Entrepreneur de spectacle
gwoka, bèlè, tango, biguine, jazz, blues, conte
Année de création : 2006
chorégraphique et musical, ateliers pédagoLangues utilisées : français, créole
giques autour des tambours ka et bèlè et de
 4, rue de Romainville 75019 Paris
(Paroles de sable et Malendragem). Il réalise aussil’univers du conte antillais. Licence d’entrepeneur
Nathalie Fanfant • directrice
Serge Hélénon
nº 2-1028665.
des
installations
éphémères
et
des
carnets
quoLigne directe : (+ 33) 6 71 86 23 94
Plasticien(ne)
 [email protected] tidiens. Rodrigues Glombard navigue souventRéférences : (artistes représentés)
Autre
activité
: graveur
entre le texte et l’image, entre le corps et l’art, laAdjabel*, Edmond et Manuel Mondésir*,
K’Spiwit,
 (+ 33) 1 44 84 36 33
Langue utilisée : français
plastique
et la de
musique,
e Propose aussi bien des
prestations
com- en une fulguration quiBalkouta*, Compagnie Boukousou*
Année de naissance : 1934
trouve
sonlaapogée
éphémère dans ses installaLieu de naissance : Martinique
munication événementielle
que de
production
tion événementielles
et parfois ironiques : brûler
Ligne directe : (+ 33) 6 12 86 28 03de spectacles. Licences entrepreneur
 06300 Nice
de tournées
1274
1277
lesspectacles
livres chezn°7503519.
lui ne revient pas à les exterminer
n°7503520
– producteur de
Formation : école des Beaux-Arts
de Toulouse
mais à s’obliger à être soi-même le porteur de sa
Références :
e La recherche de Romain Ganer
est liée à un
propre histoire. Rodrigue Glombard vit et travaille
: Carib’nle
Jazz festival, Olympia
état proche de la mémoire, le2009-2010
geste, l’espace,
à Lyon depuis 1991.
rythme, le (les) support pour ensuite donner
Références : (sélection scénographies)
corps au travail. Il pense son travail comme une
2000 : Quilombo, compagnie Accrorap
relecture de l’Histoire et en particulier de l’histoire
2005 : Malandragem, Rencontres de La Villette,
de l’art du bassin caribéen, ainsi que celle de
Nancy
l’Afrique… Chose curieuse, alors qu’il peint depuis
2007 : Regarde moi compagnie Malka
1970, Romain Ganer n’a jamais exposé dans son
(expositions/performances)
île natale, pourtant son travail a voyagé à New
2000 : Fondation Hewlett-Packard, Grenoble
York, San Francisco, Toronto, Helsinki (Finlande),
2002 : Latitudes, Paris
Cuba, Kobe (Japon), Catane (Italie), Stuttgart
2005 : performance Derrame y tiempo, Barcelone,
(Allemagne), Bilbao (Espagne). Romain Ganer vit
Espagne
et travaille entre Venise et Paris.
2007 : galerie Visken, Lyon – galerie du Larith,
Références : (sélection d’exposition)
1981: Espace Markus Dealh Helsinki, Finlande –
Biennale de la Havane, Cuba
1982 : Community Gallery Black artists in America
New York – Galerie Schwartz Harris New York
1986 : Galerie Ideka Kobe, Japon
1991 : Galerie Perchée, Paris
1992 : Theatrehaus, Stuttgart – galerie le Parvis,
Paris – galerie Gramme, Paris – musée de Bastia
Corse
1996-2000 : Galerie Skoto, New York
1996 : Queens College Art Gallery, New York
2000 : Unesco, Paris
2005 : Galerie Riv’Arts Paris
2008 : rétrospective 1978-2008, espace Canopy*,
Paris – Biennale de Cachan.
1275 Rodrigues Glombard
Plasticien(ne)
Autres activités : installation – peintre – scénographe –
sculpteur
Langues utilisées : français, créole
Année de naissance : 1963
Lieu de naissance : Martinique
 69004 Lyon
 [email protected]
http://www.rodrigue-glombard.net
Ligne directe : (+ 33) 6 07 08 09 10
Formation : Beaux-Arts de Besançon, France.
e
Rodrigues Glombard explore plusieurs langages : la peinture, la photographie, la sculpture
mais aussi la scénographie – entre autres pour les
compagnies Accrorap, Port d’attache, ou Malka
Festival du premier roman, Chambery
2009 : Habitation Clément, Le François, Martinique.
1276 Bertrand Grosol
Plasticien(ne)
Autres activités : installation – sculpteur
Langue utilisée : français
Année de naissance : 1959
Lieu de naissance : Martinique
 69003 Lyon
 [email protected]
Ligne directe :
e
Bertrand Grosol a notamment réalisé sur toute
l’étendue de la Martinique le tracé du schéma de
l’oreille interne. Cette représentation définie par
un ensemble de points GPS à relier et matérialisée par des balises est motif à un cheminement
à l’intérieur de la gestuelle de l’île. Bertrand Grosol
s’est également fait connaître à travers un travail
monumental intitulé Le MamiWata, un projet de
navigation intérieure pour lequel il s’est transformé, le temps de sa réalisation, en architecte
charpentier.
Références :
2007 : Le MamiWata, 8e Biennale d’art contempo-
1179 Centre de formation
des musiciens intervenants (CFMI)
Formation – Enseignement
Langue utilisée : français
 Université de Poitiers – 85, route du Deffend
86550 Mignaloux-Beauvoir
http://www.sha.univ-poitiers.fr/cfmi/
 [email protected]
Standard : (+ 33) 5 49 52 00 16
e
Le CFMI propose aux musiciens le Diplôme
universitaire de musicien intervenant (DUMI),
diplôme d’enseignement supérieur en deux ans
(formation continue) ou trois ans (formation
alternée). Ce diplôme de musicien spécialisé
permet d’intervenir aussi bien dans les écoles que
dans diverses structures comme les maisons de
quartier, les associations culturelles, les crèches,
les hôpitaux, les centres socioculturels, les scènes
locales, les orchestres en région, etc. en lien avec
les équipes d’encadrement. Sur 15 étudiants par
an, 2 places sont réservées aux musiciens résidant
en outre-mer. Les frais de scolarité sont pris en
charge par les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale, seuls les droits d’inscription en
université sont demandés. Inscription sur dossier
et entretien. Entre 2002 et 2007, cinq musiciens
venant de Guadeloupe ont réussi leurs formations soutenues par la Région Guadeloupe et la
DRAC. En Martinique, un partenariat avec le pôle
formation continu de l’UAG devrait permettre de
reprendre les formations interrompues suite à la
fermeture de l’IFAS. Clôture des préinscriptions :
deuxième semaine de mai.
1180 Moulin d’Andé
Formation – Enseignement
création)
1181 Africolor
Manifestation
Autre activité : festival
Langue utilisée : français
reportages artistiques avec Mario Benjamin*. Il a
été plusieurs
fois invité par le Forum transcultuParis
 5, rue Arthur-Groussier 75010
Philippe Conrath • directeur rel d’art contemporain de Port-au-Prince* pour
http://www.africolor.com exposer ses œuvres photographiques ou pour
créer des performances.
 [email protected]
Standard : (+ 33) 1 47 97 69 99
Références : (sélections de réalisations)
 (+ 33) 1 47 97 65 44
2002 : Zone interdite aux Chimères
e Festival annuel de musiques
2004 : Quimétissées
me rendraavec
mon pays ?
À partir de matériaux de récupération appaune volonté de rencontres2010
inédites
entre l’A
: Un poète,
safrique,
muse (coréalisation Maxence
remment hétéroclites et improbables, Serge
la Caraïbe et l’océan Indien.
Période : novembre/
Denis*)
Hélénon s’attache à produire de l’harmonie, de
décembre. Clôture de la programmation
avril. 20e
(sélections de scénographies)
l’émotion. D’abord en les associant, en les combiédition en 2008.
2004 : Le parloir haïtien, TILF, Paris
nant, ensuite en les peignant. Les éléments à partir
(sélections expositions)
desquels sont réalisés les assemblages : palettes,
Lavi ak lespwa nan kafou lot chimen, Port-au-Prince
clous, bouts de tissu, couvercles de boîtes de fer(sélection de performances)
blanc ou d’aluminium, poignées rouillées, etc., ne
2002-2004 et 2006-2008 : Forum transculturel d’art
sont hétéroclites qu’en apparence. Car il y a un
contemporain..
trait sémantique commun à tous ces objets : ce
sont des éléments périphériques, généralement
des contenants. Il est avec Louis Laouchez* à l’oriAudry Liseron Monfils
gine de l’École d’« art négro-caraïbe ». Selon eux,
Plasticien(ne)
la création de la culture négro-caraïbe est comLire fiche 1614
posite, se passe en terre caraïbe entre le colon
(Belgique ➜ Arts visuels ➜ Plasticien)
et l’Africain, et se définit par ces soubassements
de cultures européennes, africaines, indiennes,
syriennes, sans qu’aucune culture soit niée.
Miguel Marajo
e
305
1279
➜
1280
Références : (sélection d’expositions)
2002 : Les bois sacrés d’Hélenon, musée Dapper,
Paris
2003 : exposition individuelle, galerie nationale
Babrouah, Rabat, Maroc
2005 : exposition individuelle, galerie AndréArsenec – L’Atrium, Fort-de-France, Martinique
2006 : exposition individuelle, fondation Clément,
Le François, Martinique
2007 : Rencontre, Serge Hélénon, animé par Michel
Heng, Nay Art Minoterie, Nay
1278 Fred Koenig
Plasticien(ne)
Autres activités : performeur – photographe – vidéo
artiste
Langue utilisée : français
Année de naissance : 1971
Lieu de naissance : France
 Paris
 [email protected]
rain, musée d’Art contemporain de Lyon, France
http://www.fredkoenig.com
Ligne directe : (+ 33) 6 07 39 31 64
2008 : Le MamiWata, Fowler Museum, Los Angeles,
Formation : 2007 : DNSEP
États-Unis
2009 : Le MamiWata, exposition-dialogue avec
Nicolas Floc’h, Centre régional d’art contemporain de Sète (CRAC)
Arts visuEuelrospe
fiche 1718
➜ Lire
(France ➜ Pluridisciplinaire ➜ Résidence de
e
Activiste français utilisant la vidéo, la photographie et la performance. Depuis 2001, il a participé à de nombreuses productions artistiques en
Haïti ou sur Haïti. Notamment à la réalisation de
films en collaboration avec Maxence Denis* et de
Plasticien(ne)
Autres activités : peintre – installation
Langues utilisées : français, créole
Année de naissance : 1963
Lieu de naissance : Martinique
 78500 Sartrouville
 [email protected]
http://www.miguel-marajo.com
Ligne directe : (+ 33) 1 39 13 20 07
Formation : 1988 : Diplôme supérieur d’arts plas-
tiques (DNSAP), École nationale supérieure des
Beaux-Arts, Paris – 1990 : maîtrise en arts plastiques, Université de Paris-VIII – 1991 : DEA en arts
plastiques, Paris-I
e
Après avoir fait ses débuts au lycée de Bellevue
et au SERMAC à Fort-de-France, il a poursuivi ses
études à Paris, aux Beaux-Arts puis à Paris-VIII et à
Paris-I. Il a depuis un atelier en région parisienne.
Son propos est lié à la situation post-coloniale et
à ses stigmates, notamment la décoloration de la
peau, le défrisage, etc. Son expression plastique,
en grande partie picturale, est un questionnement portant sur les mécanismes paradoxaux.
Membre fondateur du Groupe d’expression plastique GEP TOTEM avec Patricia Donatien*.
Références : (sélection d’expositions collectives)
1987 : GEP TOTEM aux festivals de la ville de
Fort-de-France, de Sainte-Marie et du Marin,
Martinique
324
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
Arts visuels
1172 Accords Croisés
1174 Bakfoul
Musique
Europe
Musique
Musique
Arts visuels Arts visuels Arts visuels Arts visuels Arts visuels
Musique
Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique
strruuccttuurrees
ucturesStructureSSt
StrStructures
325
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org
Guide de la Caraïbe culturelle
Un prix décerné à un romancier originaire de
la Caraïbe et de la Guyane par les jeunes lycéens
de Guadeloupe dans un premier temps puis de
la Guyane et de la Martinique. En 2008, la quasitotalité des lycées de la Guadeloupe y participaient, soit environ 2 000 élèves qui honoraient un
contrat de lecture. La réunion du grand jury se fait
en principe par visioconférence. Un concours d’affiches est réalisé par les lycées ayant une option
arts plastiques. Enfin, un jury composé de professeurs de lettres remet un prix de critique mis en
place en 2008. Le prix Carbet des lycéens vise à
ce que les jeunes s’approprient leur patrimoine
culturel et s’investissent dans la dynamique créative de leurs terres. Géré par Arts lycéens, association culturelle du lycée « Les Droits de l’homme »
avec un engagement fort des enseignants, un
accompagnement des administrations, et le
soutien de la DRAC*, la DAAC*, la mairie de PetitBourg et le Conseil régional.
jeunesse (1975), la littérature caribéenne d’expression anglaise (1975), la littérature caribéenne d’expression française (1979), la littérature brésilienne
(1980) et la littérature d’expression créole (1994).
1653 Prix des Amériques insulaires
et de la Guyane
Prix
Année de création : 2000
Pays : Guadeloupe
 Le Maud’huy Sainte-Marthe BP 40
97118 Saint-François
Marie Huyghues-Despointes • présidente de l’association
Ligne directe : (+ 590) 6 90 58 11 45
http://prixdesameriques.org
 [email protected]
e
Ce prix littéraire a été mis en place par le
CIFORDOM, une des plus anciennes associations
d’Antillais résidant à Paris, créée en 1982. Il récompense des œuvres littéraires qui mettent l’accent
sur les principes républicains Liberté, Égalité,
Fraternité et favorisent le travail de mémoire des
pays du Sud et de l’humanité tout entière. Il est
un complément du concours René-Cassin organisé par la Commission consultative des droits de
l’homme en partenariat avec le ministère de l’Education nationale. Quatre catégories : recherche,
mémoire, poésie, jeunesse. Quelques lauréats :
Yves Benot, Fabienne Kanor*, Gilles Gauvin, James
Noël*, Suzanne Dracius*…
1655 Prix littéraire de la Caraïbe
 (+ 590) 5 90 88 71 82
1657 Salon international du livre
insulaire / Prix du livre insulaire
Prix
Pays : France
fiche 1171
➜ Lire
(France ➜ Littérature ➜ Manifestation)
Musique
1658 Les Trophées des arts
afro-caribéens
Prix
Prix
e
Festival littéraire intercaribéen biennale, créé
Pays : France
Année de création : 1964
par l’écrivain guadeloupéen Maryse Condé et
Lire fiche 1663
Pays : France
l’industriel Amédée Huyghues-Despointes. Le jury,
(France ➜ Pluridisciplinaire ➜ Prix)
Langue utilisée : français
présidé par Dany Laferrière et ses membres : (ordre
 14, rue Broussais
alphabétique) Jean-Marie Gustave Le Clézio, Alain
75014 Paris
Prix Casa de las Americas
Prix Découvertes RFI
Mabanckou, Eduardo Manet, Daniel Picouly,
http://www.adelf.fr
Prix
Prix
Philippe Valet, désigne, au terme d’ un premier
 [email protected]
Année de création : 1959
Standard : (+ 33) 1 43 21 95 99
Année de création : 1981
vote, trois nominés à participer à l’’ ensemble de
Pays : Cuba
Pays : France
la manifestation. Conçue comme une caravelle
e Ce prix, parmi les plus anciens, est destiné à
Langues utilisées : français, créole, espagnol, anglais
Langues utilisées : français, anglais
d’écrivains itinérante, dédiée aux rencontres avec
distinguer un auteur francophone issu des Antilles
 La Havane
 75016 Paris
le public, la manifestation fait escale dans les
Roberto Fernández Retamar • président
(Martinique, Guadeloupe, Haïti, Guyane, etc.).
http://www.rfi.fr
îles de la Caraïbe avant de rejoindre son port d’
Ligne directe : (+ 537) 8 38 27 06 ou 09 ext. 112 / 113
Il est remis tous les deux ans et a été créé par
 [email protected]
attache
en
Guadeloupe
où
le
Prix
des
Amériques
 [email protected]
l’Association des écrivains de langue française
Standard : (+ 33) 1 56 40 22 22
http://www.casa.cult.cu
insulaires, doté de 8 000 €, est remis au lauréat.
(ADELF). Lauréats 2009 : Emmelie Prophète pour
e Ce prix constitue, pour les artistes et les
Standard : (+ 537) 838 2704 / 832 7272
Deux bourses d’écriture de 1500 € chacune,
Le Testament des solitudes, Mémoire d’encrier, exgroupes d’Afrique, de la Caraïbe et de l’océan
récompensent deux autres écrivains nominés.
e Depuis sa création, au lendemain de la révoaequo avec Axel May pour Guyane française, l’or de
Indien, un appui déterminant au développement
Romans d’ actualité récente, les livres couronnés
lution cubaine, en 1959, la Casa de las Americas
la honte, Calmann-Lévy.
de carrière sur le marché du disque et du specdisent
la
Caraïbe.
La
manifestation,
elle,
ancrée
à
s’est fixée pour but, d’encourager et de promoutacle vivant. Le prix Découvertes RFI a contribué
la Guadeloupe, permet, avec l’itinérance du jury,
voir la création artistique en Amérique latine. Elle
au lancement de nombreux artistes dont : Didier
Prix RFO du livre
des écrivains nominés et des auteurs invités, la
est ainsi devenue l’une des plus importantes et
Awadi (Sénégal), Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire),
Prix
diff
usion
des
oeuvres
et
la
connaissance
des
prestigieuses institutions culturelles du continent.
Rokia Traoré (Mali), Sally Nyolo (Cameroun), Rajery
auteurs dans d’autres territoires notamment Haïti
Année de création : 1995
Inspirés des idées du héros national, José Marti,
(Madagascar), Habib Koité (Mali), Beethova Obas*
Pays : France
où se sont déroulées des rencontres à Port-auqui a dit que « les lettres, préservent les nations
et Bélo* (Haïti), Régis Gizavo (Madagascar)… Il est
Langue
utilisée
:
français
Prince et en province en 2008. Au-delà des trois
comme le sel les aliments » les fondateurs de
organisé en partenariat avec l’Agence intergou 35-37, rue Danton
nominés invités, la manifestation accueille aussi
Casa de las Americas ont décidé d’organiser un
92240 Malakoff
vernementale de la francophonie, le ministère des
deux
ou
trois
écrivains
d’horizons
géographiques
concours littéraire, qui, au début, a pris le nom de
Laurence Zaksas-Lalande
Affaires étrangères, Culturesfrance et la SACEM.
différents. Période : juin année paire.
concours littéraire hispano-américain. La réponse

[email protected]
Leauteur,
lauréatréalisateur,
reçoit un prix de
7 000 euros, et
qu’elles soient court, ou
la composition
debénéla BO… Toutefois, l’accès à ces
Guadeloupe. Bénéficiaires : tout
e Cinergia est un fonds d’aide centré sur les paysStandard : (+ 33) 1 55 22 71 00
des écrivains d’Amériquecinématographiques,
latine, traditionnelleficie d’une
bourse d’aidelaboratoire
de développement
de
long-métrage,
fi
ction
ou
documentaire,
ayant
un
est conditionné
à une chose : avoir
scénariste
et
association
déclarée
en préfecture
d’
A
mérique
centrale
et
de
la
Caraïbe :
Costa
Rica,
ment oubliés ou méprisés, est allée au-delà de
Prix Fet’Kann
Outre-mer)
attribue
de mention
12 500 euros obtenu
allouée une
par le
ministère
rapport direct
avec les spécificités culturelles
de
bourse
du Sundance !
Guadeloupe
dontunl’objet carrière
social fait
Nicaragua, El Salvador, Panamá, Guatemala, Cuba,e RFO (Réseau France de
toutes les attentes. Une avalanche
de 500 œuvres
d’expression
franfrançais des Aff
aires étrangères, d’une tournée
Prix d’ultramarins
soient l’œuvre
d’activités
de productions
audiovisuelles
et/ou
Honduras, Belize, République dominicaine, Portoprix à un ouvrage de fiction,
se sont alors disputé un l’outre-mer
prix modestequ’elles
et surtout
français ou les
en Afrique
ou 1964
non. Le
tournage
peut s’eff
ectuer
aussi: soutien
bien – prix
cinématographiques.
Pour certains
projetsorganisée
audio- par Culturesfrance et d’une
Autres
activités
Rico. Il apporte en particulier son soutien auxçaise, ayant un lien avec l’outre-mer
méconnu. Il est devenu en
Concours
littéFonds sur
francophone
de
géopolitiques
proches.
campagne
de promotion
internationale
les
Année de création :Les
2004
en outre-mer
France métropolitaine.
les sociétés
de production
établies
en
projets de coproduction régionale. Sont exclueszones géographiques et visuels,
raire latino-américain, pour
finalement qu’en
acquérir
audiovisuelle
du Sud – OIF
Pays : France
Lauréat 2009 : Yannick Lahens*
pour
La couleur de
antennes
de RFI
et de sesproduction
radios partenaires
dans
montants
alloués
actuellement
s’échelonnent
France
métropolitaine
doivent
être
titulaires
d’une
les
vidéos
d’art
et
les
vidéos
musicales,
ainsi
que
son nom actuel en 1965. Depuis 1960 les prinLangue
utilisée : français
Fondation
–
Fonds
l’aube,
Sabine
Wespieser
le
monde.
entre
30
000
et
100
000
euros.
Cinq
départements
autorisation
du
CNC
pour
la
production
d’œuvres
les productions institutionnelles et publicitaires.
cipales catégories sont la poésie, le conte, les
 91302 Massy
Année de création : 1988
y sont éligibles : Guadeloupe,
Guyane,
cinématographiques de longs-métrages. Aide à
nouvelles, le théâtre et lesd’outre-mer
essais. Progressivement
José Pentroscope • présidentLes aides varient entre 2 000 $US et 30 000 $US.
Pays : France
Martinique,
Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon.
la vidéo-musique, aide à la production, aide au
Formulaire
d’inscription sur le site.
se sont ajoutées les catégories
deLalittératureJoseph Chevalin • directeur des
actions CIFORDOM
Langue utilisée : français
Voir
Direction
du
cinéma
service
du
soutien
à
la
développement, aide au pilote et à la maquette,
http://www.cifordom.org
témoignage (1970), la littérature pour enfants et
 13, quai André-Citroën
production et à la distribution. [email protected]
aide à l’écriture. Plus d’informations sur les condi75015 Paris
Fondation Alter-Ciné
tions d’éligibilité et montage des dossiers sur le
Souad Houssein • responsable section cinéma
Fondation – Fonds
site Internet.
All Roads Seed Grant Program
Paul Coffie • responsable section télévision
Autre activité : aide audiovisuelle
➜
1652
1659
Fondation
Audiovisuel
•
422
1656
Audiovisuel
1654
1680
1676
419
1673
Fondation – Fonds
Autre activité : aide audiovisuelle
Pays : États-Unis
Langue utilisée : anglais
 New York
http://www3.nationalgeographic.com/allroads
 [email protected]
Standard : (+ 1) 202 857 76 60
e
Année de création : 1999
Pays : Canada
Langues utilisée : français, anglais
 5371 avenue de l’Esplanade
H2T 2Z8 Montréal (Québec) • Canada
http://www.sextans.com/altercine/index.html
 [email protected]
Standard : (+ 1) 514 273 71 36
Le All Roads Seed Grant Program finance des
projets de films sur et par des réalisateurs issus
des minorités ou populations indigènes dans
le monde entier. L’objectif est de rencontrer des
réalisateurs qui font connaître leur vie et celle de
leur communauté à travers un récit à la première
personne. 16 projets sont sélectionnés annuellement. Les dates limites se tiennent tous les 15
des mois de mars, juin, septembre et décembre.
L’attribution des bourses est généralement fournie dans les six semaines suivant les dates des
dates limites. Les bourses s’échelonnent entre
1 000 $US (680 €) et 10 000 $US (6 800 €).
e
1674 Centre national
1677 Fonds de développement
cinématographique et audiovisuel
du cinéma et de l’image animée (CNC)
Fondation – Fonds
Pays : France
Lire fiche 1137
➜ (France ➜ Audiovisuel ➜ Organisme)
1675 Cinergia
Fondation – Fonds
Autre activité : aide audiovisuelle
Année de création : 2004
Pays : Costa Rica
 San José
María Lourdes Cortés • directrice
 [email protected]
Karina Avellán• chargée de communication
http://www.cinergia.org
 [email protected]
Standard : (+ 506) 280 88 31
 (+ 506) 280 88 31
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
Chaque année, la fondation offre une bourse
annuelle à de jeunes cinéastes et vidéastes
d’Afrique, d’Asie, de la Caraïbe et d’Amérique
latine afin de leur permettre de réaliser un projet de film documentaire axé sur la défense des
droits et libertés, incluant les droits sociaux et
économiques, les droits des femmes, les droits à
la culture, à l’art, à la création… Elle soutient également ceux qui ne craignent pas d’aller à contrecourant. Date limite : 15 août ; réponse donnée
avant le 31 décembre pour les candidats retenus.
Montant de la bourse : 10 000 dollars (6 400 €) versés en 2 fois. Formulaire d’inscription sur le site.
Fondation – Fonds
Pays : Guadeloupe
Langues utilisées : créole, français
 Hôtel de Région, avenue Paul-Lacavé, Petit-Paris
97109 Basse-Terre cedex
http://www.cr-guadeloupe.fr/aides
 [email protected]
Standard : (+ 590) 5 90 80 40 72
 (+ 590) 5 90 80 40 87
e
Ce fonds est destiné à soutenir la création et
la production d’œuvres cinématographiques et
audiovisuelles de qualité, et à favoriser l’utilisation des ressources du territoire en personnel
et en industrie technique. Les projets retenus
devront avoir des retombées économiques
induites et prendre en compte la diversité historique, géographique, sociale et culturelle de la
Audiovisuel
ation • FoFonds
nds
FondFondation
Audiovisuel Audiovisuel Audiovisuel Audiovisuel Audiovisuel Audiovisuel
Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature
Littérature
418
e
Musique
Prix
Musique
Prix
PrixPrix
1678 Fonds de développement
cinématographique et audiovisuel
Fondation – Fonds
Pays : France
Lire fiche 1677
➜ (Guadeloupe ➜ Audiovisuel ➜ Fondation – Fonds)
1679 Fonds du Sundance institute
Fondation – Fonds
Année de création : 2002
Pays : États-Unis
Langue utilisée : anglais
 81 8530 Wilshire Blvd. 3rd Floor
CA 90211 Beverly Hills
http://www.sundance.org/
 [email protected]
Standard : (+ 1) 310 360 19 81
 (+ 1) 310 360 19 69
e
Le Fonds documentaire de Sundance
(Sundance Documentary Fund) est lié au Sundance
Film Institute, lui-même lié au Sundance Film
Festival. Créé en 1978 et devenu international
en 1985 sous la houlette de Robert Redford, le
festival de Sundance est considéré comme l’un
des plus importants pour le cinéma indépendant.
Les aides se répartissent entre les documentaires
et les fictions : Le Sundance Documentary Fund
est destiné à tout projet abordant des problématiques contemporaines : droits de l’homme,
liberté d’expression, justice sociale… quelle que
soit la nationalité du réalisateur. Depuis sa création, 5,2 millions de dollars ont été distribués à
175 projets provenant de 52 pays. Soutien au
développement : 20 000 dollars (max). Un soutien peut être accordé à des stades variables de
la production et de la postproduction. Contacter
le Documentary Fund Program (DFP) pour évaluer
vos chances d’obtenir un soutien. Il existe près
d’une dizaine d’aides à la fiction sans compter les
Labs, laboratoire de montage, d’aide à l’écriture, à
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
 [email protected]
Standard : (+ 33) 1 44 37 33 20 (cinéma) / 1 44 37 32 56
(télévision)
e
Le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud, dispositif de financement multilatéral francophone, est placé sous la responsabilité
conjointe de l’Organisation internationale de la
francophonie (OIF) et du Conseil international des
radios et des télévisions d’expression française
(CIRTEF), il adapte ses méthodes aux exigences
nées de l’évolution profonde et rapide du secteur
afin de maintenir la qualité du service offert à la
création cinématographique et audiovisuelle des
pays du Sud. Les inscriptions sont ouvertes aux
œuvres unitaires et aux programmes en série pour
lesquels notamment 40 % au moins du budget
prévisionnel a déjà été recueilli. Ces demandes
d’intervention du fonds doivent être présentées par une société de production, privée ou
publique, exerçant dans un pays francophone, au
plus tard à la date limite de chaque appel à propositions. En 2008, le fonds a été doté de 2,2 millions
d’euros répartis à parts égales entre les projets
cinéma et télévision. Deux sessions de sélection
sont organisées chaque année. Formulaires de
candidature sur le site.
1681 Fonds Hubert-Bals
Fondation – Fonds
Année de création : 1988
Pays : Pays-Bas
Langues utilisées : néerlandais, anglais
 Rotterdam
Bianca Taal • directrice
Janneke Langelaan • assistante
http://professionals.filmfestivalrotterdam.com
 [email protected]
Standard : (+ 31) 10 890 90 90
 (+ 31) 10 890 90 91
e
Le fond Hubert Bals est lié au Festival
International de films de Rotterdam. Il s’agit d’un
Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org
423
Guide de la Caraïbe culturelle
s presseOrganismes
anismede
OrgOrganismes
Site internet
Site internet
Journal – Revue
1790 20 minutes
Journal – Revue
Pays : France
75427 Paris cedex 9
http://www.20minutes.fr
 [email protected]
Standard : (+ 33) 1 53 26 65 65
 (+ 33) 1 53 26 65 68
Site internet
Quotidien généraliste en région parisienne,
également à Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux,
Nantes, Strasbourg, Toulouse. Stéphane Leblanc :
chef de rubrique culture, Benjamin Chapon,
rédacteur jazz et musiques du monde, rap,
R&B, hip-hop. Oïhana gabriel : agenda culturel.
20 minutes appartient au groupe de presse norvégien Shipsted. Tirage : 750 000 exemplaires.
Gratuit.
1791 Afiavi magazine
Journal – Revue
Site internet
Année de création : 1991
Langues utilisées : français, espagnol, anglais
Pays : France
Site internet
 Grande Rue
26110 Les Pilles
Olivier Barlet • directeur
 [email protected]
http://www.africultures.com
 [email protected]
Standard : (+ 33) 4 75 27 74 80
e
 50/52, bd Haussmann
e
448
Pays : France
 BP 10017
33023 Bordeaux
Augustin d’Almeida • directeur de publication
http://www.afiavimag.com
 [email protected]
Standard : (+ 33) 5 56 36 73 13 / 6 59 73 51 52
e
L’association Africultures informe et propose
une réflexion sur les expressions culturelles
contemporaines africaines et caribéennes via ses
différents supports (lettre d’information hebdomadaire électronique qui revendique 100 000
abonnés), des cahiers critiques, des dossiers
thématiques, des articles publiés dans la revue
trimestrielle Africultures ou sur le site Internet.
Le site comporte en outre de multiples services
interactifs, tous gratuits et très visités sont proposés comme l’agenda culturel, petites annonces,
concours, forums, initiatives, contributions de
lecteurs, etc., pour répondre aux besoins d’information. Des services payants comme les locations
d’exposition ou la valorisation d’événements
sont proposés. L’association édite depuis 2007
un magazine gratuit d’actualités culturelle et de
société, Afriscope*, diffusé en région parisienne.
Bibliographie :
2002 : Nègres en images de Sylvie Chalaye, L’Har-
mattan
(en coédition Africultures Association /L’Harmattan) :
1998 : Musiques Caraïbe : La trace noire – Théâtres
en écritures
1999 : Cuba, l’Africaine
2004 : À quoi rêve Haïti, sous la direction d’Anne
Lescot* et Florence da Silva
2005 : Métissages, un alibi culturel ? sous la direction
d’ Ayoko Mensah
de référence permet de suivre toute l’actualité
du spectacle et les nouvelles tendances du
monde culturel. Il s’agit là d’un outil d’analyse et
de réflexion pour mieux comprendre le spectacle
vivant, avoir connaissance des projets culturels à
venir, multiplier ses contacts et enrichir son carnet
d’adresses. Chaque numéro propose un grand
dossier, des reportages et interviews, des fiches
pratiques, des pages destinées aux intermittents
du spectacle… D’autres magazines et guides sont
proposés par le groupe Millénaire Presse, auquel
il appartient (La Lettre du spectacle, Le Jurisculture,
CultureMedias,…) et sont disponibles en kiosque,
librairie spécialisée et par abonnement (32 € par
an, 42 € pour DOM ou Europe). Date de bouclage un mois avant parution. Parution trimestrielle (mars – juin – septembre – décembre).
Recommandé par l’AMSEC et la Maison des Suds*.
Tirage : 10 000 exemplaires.
1794 La Terrasse
Journal – Revue
Langue utilisée : français
Pays : France
 c/o Eliaz Éditions, 4 av. de Corbéra
Paris
http://www.journal-laterrasse.fr
 [email protected]
Standard : (+ 33) 1 53 02 06 60
 (+ 33) 1 43 44 07 08
e
Ce mensuel annonce les principaux concerts
jazz, musiques du monde et chanson à Paris et
en Île-de-France. Jean-Luc Caradec : journaliste
jazz et musiques du monde. Tirage : 80 000 exemplaires. Diffusion : distribué sur lieux de spectacle.
techniques et juridiques, l’actualité des festivals,
les aides à la production, des articles de fond sur le
cinéma, des informations sur les publications ou
les organismes se rapportant au cinéma du Sud.
On y trouve également des entretiens avec des
réalisateurs, des comédiens, des producteurs, des
techniciens, des avocats. Prix de vente : 34,54 €
pour la France – 46 € pour l’Europe et l’Afrique –
60 € pour les autres pays.
1796 Le Monde
Journal – Revue
e
Journal – RevuFra
nce
de presse
Journal – Revue
Pays : France
 80, bd Auguste-Blanqui
75707 Paris cedex 13
http://www.lemonde.fr
Standard : (+ 33) 1 57 28 20 00
e
Grégoire Allix : chef de section culture –
Bruno Lesprit : chef de section/ reporter culturel
musique – Clarisse Fabre: reporter culturel arts
– Véronique Mortaigne : responsable musiques
actuelles – Patrick Labesse* : journaliste musique
– Francis Marmande : journaliste jazz. Bouclage
le matin. Tirage : 54 0000 exemplaires. Quotidien
généraliste. Prix de vente : 1,30 €.
1797 Les Périphériques vous parlent
Journal – Revue
Pays : France
 BP 62
75462 Paris cedex 10
Yovan Gilles / Marie Barbet • coordinateurs
http://www.lesperipheriques.org
 [email protected]
Standard : (+ 33) 1 40 05 05 67
Une intitiative interculturelle et panafricaniste,
dont l’esprit est la promotion documentée des
e Cette revue se veut un espace de réflexion
cultures du Sud, avec une mise à l’écart de l’exoLe Film africain
de fond et de débat d’idées pour l’émergence
tisme et du sectarisme, mais avec des articles sur
& le Film du Sud
des formes culturelles, artistiques et sociales de
l’anthropologie, la littérature, l’histoire, l’art et la
notre époque. Analyses critiques, réflexions sur
Journal – Revue
La Scène
musique. L’approche de l’information privilégie
les politiques culturelles ou encore la diversité
Langues utilisées : français, anglais
Journal – Revue
une démarche analytique, historique et anthrosont proposées. Il s’agit d’aborder avec des perPays : France
Activité : site Internet
pologique. Le magazine publie régulièrement des
c/o
MCA,
place
Léon-Gontier
sonnalités du monde intellectuel et scientifique,

Année de création : 1996
80000 Amiens
chroniques de livres récents ou non, des chrodes auteurs ou des acteurs sociaux, des questions
Langue utilisée : français
http://www.filmfestamiens.org
niques détaillées de CD. Il est diffusé en Europe,
Zurban…), des ouvrages, des
sites Internet
: gérance
et animation de son club
économiques,
culturelles1998-2000
et sociales
en rapport
Pays : France
Fara C
Barbara Jean-Élie
 [email protected](RFImusique.com et Gens de avec
en Amérique du Nord, aux Antilles, en Afrique et
la Caraïbe),
animé
piano bar
Ô Si B’Mol,
l’actualité.
Sont ensuite
publiés
dans Paris
la 5e
 11, rue des Olivettes, BP 41805
Journaliste
– Chroniqueur
Journaliste – Chroniqueur – Animateur
Standard : (+ 33) 3 22 71 35 70
dans l’océan Indien. Le site
Internet propose
des – Animateur
2001 : attachée
de presse
des
émissions
ou
rédigé
des
chroniques
44018 Nantes cedex
revue
certains desurces entretiens,
entre autres
les du groupe Québécois
(+
33)
3
22
92
53
04

Langue
utilisée
:
français
Activités
:
réalisatrice
–
directrice
des
programmes
et
de
Nicolas Marc • directeur de publication
articles en anglais, espagnol, portugais, arabe.
Loco locass
durant
sa tournée en France
RFI*, France-Culture*, France-Musique.
intersociologuesIlAlain
Caillé, Laurent
Bonelli,
Monique
Pays de résidence : France
Cyrille Planson • rédacteur enl’information
chef
e Bulletin de liaison desvient
professionnels
Suddes conférences
Abonnement : 20 € / 4 numéros.
Depuis
2000 : chef
de projet au sein de l’agence
égalementdu
dans
ou pour
et Michel Pinçon-Charlot,
les écrivains
Édouard
 93200 Saint-Denis • France http://www.lascene.com Langues utilisées : français, créole, espagnol, anglais et du Nord édité par le Festival d’Amiens. Ce bulXérus
communication
: notamment pour la Mairie
des formations au journalisme
de presse
écrite.Tabucchi,
Glissant*,
Antonio
Patrick
Chamoiseau*,
 [email protected][email protected] Lieu de naissance : Martinique
letin bimestriel, unique enParticipation
son genre, est
un outil
de ParisSébastien
DGOM (carnaval
aux
ouvrages Aimé
La Chanson
Césaire, monFernando Vallejo,
Juy, la tropical de Paris 2005).
Ligne
directe
:
(+
33)
1
48
70
71
10
Pays
de
résidence
:
France
Africultures
Standard : (+ 33) 2 40 20 60 20
primordial de liaison pour
les chez
professionnels
diale
Larousse, de
Le Petit styliste
Atlas des
musiques
Agnès
B., les cinéastes Barbet Schroeder,
 Paris
e Journaliste spécialisée jazz
et
musiques
Journal – Revue
e Ce magazine des professionnels
du spectacle
cinéma menant des projets
dans ou
l’hé- coédité
du monde
paruavec
en 2006,
par S.la Labarthe,
Cité de la le chercheur et metteur en
André
 [email protected]
Wilkenson Pierre-Louis
du monde, notamment auenjournal
Activités : site Internet – éditeur
France national
et son site constituent
misphère Sud. Ce bulletin
rassemble
l’actualité
Musique
et Mondomix…
http://trace.tvune source
scène Marc’O… Disponible sur leur site Internet et
culture
du les secteurs
Année de création : 1997 L’Humanité et pour l’hebdomadaire
d’information
pour
musique,
théâtre,
Ligne directe
: (+ 33)
1 53 58 30 00
de la production cinématographique
et vidéo
dans quelques librairies. Journaliste – Chroniqueur – Animateur
Références : (sélection
participation)
Langues utilisées : français, allemand,
anglais
même journal.
Activité : journaliste
danse, opéra, cirque, arts de
la rue…: Un
magazine
des dossiers
Formation 1989
Maîtrise en sciences politiques,africaine et des pays du Sud,
1996propose
: Dictionnaire
Larousse : La Chanson Mondiale
Langues utilisées : français, créole
Paris-I
depuis 1945, Larousse,
Pays de résidence : France
Karole Gizolme
2006 : Le petit Atlas des Musiques du Monde, co-édie Après des débuts en radio, Barbara Jean-Elie
 95000 Cergy
tion
Cité
de
la
Musique
et
Mondomix*
Journaliste – Chroniqueur – Animateur
 [email protected]
a réalisé l’essentiel de sa carrière à la télévision.
http://www.myspace.com/bienvenueenhaiti
Pays de résidence : France
Après une formation en journalisme et techLigne directe : (+ 33) 6 64 70 23 38
Lire fiche 1841
niques de communication, elle participe notamHélène Lee
(Guadeloupe ➜ Media ➜ Journaliste –
ment en Martinique à la création de ATV (Antilles
e Animateur radio depuis 2001 : Bd du compas
Journaliste – Chroniqueur – Animateur
Chroniqueur – Animateur)
Télévision), la première télévision locale privée
(Espace FM) et Kon lanbi (Radio fréquence Paris
Langues utilisées : français, anglais
des Antilles, comme journaliste reporter d’images,
pluriel). Depuis janvier 2006, il produit, réalise et
Pays de résidence : France
présentatrice de talk-show, et de JT, réalisatrice et
anime l’émission hebdomadaire Bienvenue en
Emmanuelle Honorin
 Clichy • France
rédactrice en chef. En 2003, c’est comme direcHaïti sur Radio RGB 99.2 FM ou www.radiorgb.net
Ligne directe : (+ 33) 1 42 76 17 89
Journaliste – Chroniqueur – Animateur
trice des programmes et de l’Information qu’elle
et ce, tous les samedis de 14 à 16 h. Cette émisLangues utilisées : français, créole, espagnol, anglais
e Journaliste au quotidien français Libération,
participe au lancement de Trace TV, la première
sion fait la promotion d’Haïti, de sa culture, avec
Lieu de naissance : France
spécialiste de reggae et musiques populaires du
chaîne urbaine multiculturelle. A ce poste, elle
quelques ouvertures sur les voisins caribéens.
Pays de résidence : France
monde.
anime un réseau international de correspondants
Wilkenson Pierre-Louis participe activement à la
 Paris
(Afrique, Amérique latine, Amérique du Nord,
 [email protected]
vie socioculturelle de la communauté haïtienne
Caraïbe, Europe, Asie), produit des reportages, des
de France en animant des manifestations et en
Marie-Michaël Manquat
Formation : diplômée de l’université d’ethnologie
émissions et des documentaires. Barbara Jeanapportant son aide ponctuellement à des assode Paris-VII.
Lassource
Elie a également occupé le poste de responsable
ciations.
e Responsable des musiques du monde au
Chargée
de
communication
des contenus éditoriaux et Internet de Secteur
magazine GÉO, collecteur sonore et conseiller
Langues utilisées : anglais, espagnol, créole, français
A, label de rap français (1999 – 2003) et animé
artistique dans le domaine des musiques
Michel Reinette
Lieu de naissance : Martinique
en 2008 le talk show de société, Tropik Publik à la
Pays de résidence : France
populaires. Depuis 2009, elle programme le 3e
Journaliste – Chroniqueur – Animateur
radio Tropiques FM*.
 Paris
dimanche de chaque mois les bals créoles à La
Activités : auteur – documentariste – formation
Réalisations : (sélection – diffusion Trace TV)
 [email protected]
Bellevilloise.
Langue utilisée : français, créole
Ligne directe : (+ 33) 6 98 28 27 54 / 9 71 58 49 50
2005 : Tropical Sounds, série de 10 documentaires
Lieu de naissance : Guadeloupe
Références : (concerts)
sur la musique de la Caraïbe (production : Trace
Pays de résidence : France
e Depuis 1983, elle collabore comme chargée
mise en scène musicale autour de Cuba, d’Haïti
TV/ PRODOM)
 Paris
de communication ou organisatrice associée
et du tango argentin (grande halle de La Villette,
(série Musiques Caraïbes)
 [email protected]
sur divers festivals de musique et événements
150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage,
Ligne directe : (+ 33) 6 20 75 19 87
2008 : Bèlè, tambour vivant, (Trace/ ADN/ Canal
parisiens/banlieues/province. Avec des collabothéâtre du Quartz à Brest, du Maillon à Strasbourg,
Overseas Productions)
rations rédactionnelles pour l’édition ou la presse
e Professionnel de la presse audiovisuelle
musée du Quai Branly).
2009 : Porto Rico, l’île du Reggaeton (Trace/ ADN/
grand public et d’entreprise, des actions de comdepuis plus de trente ans, son travail d’auteur et
Distinctions :
Canal Overseas Productions)
munication notamment comme attachée de
de documentariste consiste en grande partie à
1999 : villa Médicis hors les murs pour Fond des
presse, Marie-Michaël, passionnée par les quesexplorer les implications de la domination frannègres/fond des Blancs, musiques paysannes d’Haiti
tions culturelles, propose aussi des conseils en
çaise sur les Antillais, contribue à éclairer l’histoire
Patrick Labesse
– prix de l’académie Charles Cros pour Gnawa
organisation ou gestion en événementiel culturel.
et, surtout, à la faire connaître. Depuis plus de dix
Journaliste – Chroniqueur – Animateur
Home Songs.
Actuellement, elle est correspondante/chargée
ans, il collabore avec les éditions Hachette pour
Langue utilisée : français
de communication de l’écrivain guadeloupéen
le Guide encyclopédique VOIR, il est par ailleurs l’un
Lieu de naissance : France
Ernest
Pépin*
et
collaboratrice
Europe
de
l’agence
des promoteurs et participants du prestigieux
Pays de résidence : France
de communication Wellcommunication basée en
Prix des Amériques insulaires et de la Guyane .
 Paris
Martinique et elle collabore également au magaMichel Reinette est également expert en forma [email protected]
zine Pilibo, rubrique littéraire et communication.
tion audiovisuelle pour Canal France International
e Spécialiste des musiques world, il couvre de
(CFI), auprès des pays d’Asie du Sud-Est et rédacRéférence :
nombreux festivals et collabore depuis plus de
teur en chef des journaux télévisés du week-end
1998
:
coorganisatrice
du
festival
franco-brésilien
dix ans au quotidien Le Monde, a travaillé pour
à la rédaction nationale France 3 à Paris.
Quais Dourado, coupe du monde de foot, Paris 12e
des magazines (Mondomix*, Vibrations, World,
rnalisteCs hroniqueAurnimateur JournalisteCs hroniqueAurnimateur
JouJournalistes
1795
1793
1856
1859
1792
1863
449
1857
1861
➜
1858
1862
1864
1860
460
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org
461
Guide de la Caraïbe culturelle
Métiers du spectacle
Outils
Le cadre général du spectacle vivant
Proposé par l’Amsec*, Agence pour l’aide aux missions et à la structura­
tion d’entreprises culturelles avec des extraits du « guide législation et régle­
mentation du spectacle vivant » disponible en version numérique sur le site
www.spectacle­vivant­bretagne.fr mise en place par l’établissement public de
coopération culturelle spectacle vivant en Bretagne.
manière inhabituelle par des personnes physiques ou morales dont la profession ou l’objet
social n’a pas de rapport avec l’organisation de
spectacle.
Spectacle vivant amateur : il s’agit d’un spectacle pour lequel il est fait appel à des artistesinterprètes qui tirent leurs revenus habituels
d’une autre activité et de ce fait ne réclament
aucune contrepartie, ni en espèces ni en
nature, pour leur prestation sur scène.
licence n’est plus valable et un nouveau dossier
au nom de la nouvelle personne doit être présenté à la commission.
Dans le cas de cessation d’activité de la structure, la personne physique ne peut continuer
à faire valoir la possession de la licence pour
exercer dans une autre entreprise.
La validité
La licence est accordée pour une durée de trois
ans, au terme de laquelle l’entreprise doit en
solliciter le renouvellement par lettre recommandée avec accusé de réception. Un dossier
spécifique doit être alors retiré au service des
licences de la DRAC.
Lorsque l’entrepreneur n’est pas établi en
France, une disposition générale permet aux
ressortissants communautaires justifiant d’un
titre jugé équivalent à la licence française d’entrepreneur de spectacle d’exercer la profession.
Pour les personnes ne justifiant pas d’un tel
titre, la loi ouvre les possibilités suivantes :
– demander une licence temporaire pour la
durée des spectacles,
– ou justifier d’un contrat conclu avec un entrepreneur de spectacle détenteur d’une licence.
Les conditions d’attribution
L’attribution de la licence et son renouvellement sont subordonnés au respect :
• du droit du travail et de la sécurité sociale,
• des règles de la propriété littéraire et artistique.
Intermittent du spectacle : l’intermittence
du spectacle vivant : l’exploitation de salles, la
est un mode d’indemnisation spécifique de
production et la diffusion de spectacles.
L’ordonnance de 1945 modifiée le 18 mars
l’assurance chômage pour les artistes, techni1999 est la clé de voûte du « système spectacle
ciens ou ouvriers du spectacle, employés sous
Quelques
définitions
vivant ».
contrat à durée déterminée par des organisaSpectacle vivant : le spectacle vivant indique
Au sortir de la guerre, l’adoption par le Conseil
teurs de spectacle ou des entreprises annexes.
la
présence
physique
d’au
moins
un
artiste
pernational de la Résistance d’un texte instituant
Il faut pour cela avoir exercé dans une ou
cevant une rémunération.
un régime de licence avait comme objectif de
plusieurs entreprises relevant du Pôle Emploi
garantir l’ordre public et de veiller aux bonnes
Entrepreneur de spectacle : est entrepreneur
durant cinq cent sept heures sur dix mois ou
mœurs.
de spectacle vivant toute personne qui exerce
dix mois et demi.
Les préoccupations de police des spectacles
une activité d’exploitation de lieux de spectacle,
ou de protectionnisme se sont progressivede production ou de diffusion de spectacles,
La licence d’entrepreneur
ment effacées devant la volonté de favoriser
seul ou dans le cadre de contrats de spectacle
de spectacle
la professionnalisation des responsables
vivant, quel que soit le mode de gestion, public
Les caractéristiques de la licence
d’entreprises de spectacle vivant et le souci de
ou privé, à but lucratif ou non, de ces activités.
d’entrepreneur de spectacle
conforter et renforcer la législation sociale.
Exploitant de lieu : l’obligation de détenir une
Contrairement à d’autres pays européens où
La licence : personnelle et incessible. Elle
licence d’exploitant de lieu pèse sur celui qui
la législation sur le spectacle vivant est assez
est attribuée à un individu en sa qualité de
en assume l’entretien et l’aménagement pour
peu fournie, le législateur français choisit de
dirigeant de la structure déterminée. Lorsque
le louer à un diffuseur ou à un producteur /
conserver un système fondé sur la délivrance
l’activité d’entrepreneur est exercée par une
diffuseur.
de licence.
personne physique, cette dernière doit être insProducteur de spectacle : les producteurs
À noter
Il s’agit :
crite au registre du commerce. Nul n’est admis
et
les
entrepreneurs
de
tournée,
classés
dans
L’ensemble des documents de communication
à diriger, soit directement, soit par personne
• d’adapter les dispositions de l’ordonnance la catégorie producteurs de spectacle, ont la
(affiches, prospectus, billetterie) doivent porinterposée, une entreprise de spectacle s’il n’est
aux réalités des métiers du spectacle vivant,
du spectacle et notamment celle
ter mention du numéro de la licence de l’un
personnellement muni de licence.
• de généraliser et simplifier le régime de la responsabilité
d’employeur à l’égard du plateau artistique.
au moins des entrepreneurs de spectacle qui
licence d’entrepreneur de spectacle vivant et
Dans le cas d’une personne morale, c’est au
produisent ou diffusent le spectacle.
Diffuseur de spectacle : les diffuseurs de
les mesures administratives,
représentant légal (désigné par l’autorité
spectacle
sont
ceux
qui
fournissent
au
produccompétente, l’organe délibérant) ou statutaire
• de renforcer les droits des salariés du spec- teur un lieu en ordre de marche. Ils assument
Les responsabilités
de solliciter l’obtention de la licence. Il s’agit
tacle,
l’organisation des représentations,
de l’entrepreneur de spectacle
d’établir clairement la réalité de la direction, la
• de renforcer les moyens de contrôle de l’ap- notamment
Il analyse le projet artistique pour en traduire le
établissement culturel, d’une entreprise, d’une
(entrepreneurs
de des
spectacle, diffuseurs, prola promotion des spectacles,
l’encaissement
capacité à engager la signature.
plication de l’ordonnance et les sanctions relaLe contrat
desuptravail administration, d’une collectivité.
message, rédige les documents,
choisit les
ducteurs de disques, etc.) pour lui procurer
recettes.
tives au respect de la législation sociale.
En
cas
de
départ
de
la
personne
détentrice
contratcatégode travail Ilest
un contrat
ports de diffusion spécifiquesLeà chaque
analyse
le projet par
artistique pour en traduire
des engagements. Il négocie les contrats et en
MÉTIERS Spectacle
DE
vivant occasionnel :
l’
o
ccasion
Ainsi le texte du 18 mars 1999 clarifie les
de
la
licence,
les
droits
attachés
à
celle-ci
sont
lequel
un
salarié
vend
force dedéfi
travail
rie de presse (communiqués, dossier de presse,
lesamessage,
nit leàplan de communication
vérifie la conformité dans le respect des droits
LA GESTION
PROJETS
la « circonstance qui
détermine
l‘événerôles en donnant pour la première
fois une DE étant
transférés
à
une
nouvelle
personne
désignée
un
employeur
en
contrepartie
d’une
maquettes…), gère la promotion de l’informaen collaboration rémuavec un graphiste, choisit les
(droit du travail, droit de la propriété artisment », on peut en conclure
définition législative de ces métiers.
Ce faipar l’entreprise pour une
peut (conférences
nération,desalaire
Il se
ET D’ENTREPRISES
tiondurée
auprèsqui
desnemédias
presse, ou cachet.
supports
de distingue
communication, coordonne les
tique)3que
. le spectacle
vivant occasionnel est unComme
spectacle
organisé
de
sant, la nouvelle ordonnance définit la chaîne
de cettesoirées,
période,
la
d’un
contrat de venteactions
(au sens
« échange
réunions,
reportages,
dossiers…).
de promotion.
pour
l’entrepreneur
de spectacle, cetteexcéder six mois. Au-delà
Un peu d’histoire
Métiers du spectacle
Outils
Administrateur
Secteur : direction
466
Description
L’administrateur est responsable de la gestion
administrative et financière d’un établissement
culturel, d’une structure de diffusion, d’une
structure de production, d’un artiste, d’une
compagnie.
Il agit conjointement avec la direction et veille à
la mise en application des choix administratifs.
Il a en charge l’animation des ressources
humaines (recrutement, coordination, paiement du personnel permanent et intermittent), la recherche et le suivi des dossiers de
financement de l’établissement (subventions,
partenariats privés ou institutionnels, relations
avec les tutelles).
Il peut également assurer la mise en œuvre
administrative des services et des fournitures
nécessaires à l’exploitation des spectacles avec
divers prestataires de services (services de sécurité, imprimeurs, assureurs, restaurateurs…),
et être chargé de l’organisation de l’entretien
du bâtiment en concertation avec le directeur
technique.
L’administrateur a une bonne connaissance
des réseaux culturels publics et associatifs, de
l’environnement juridique et social du spectacle
vivant, de la gestion financière et de la comptabilité. Cette fonction est rarement accessible
sans un niveau de formation au moins égal à
bac + 4 et une solide expérience professionnelle
en tant qu’assistant.
Agent artistique
Secteur : diffusion
Description
L’agent artistique, mandaté par un artiste,
met celui-ci en relation avec des employeurs
profession est strictement réglementée4. Elle
nécessite l’obtention de la licence d’agent artistique pour pouvoir l’exercer, attribuée par le
ministère du Travail.
Une bonne connaissance des réseaux de diffusion, du milieu institutionnel et associatif, du
marketing et de la filière phonographique est
une compétence indispensable pour l’exercice
de ce métier. Un cursus de formation à la gestion culturelle permet de l’acquérir en partie.
Les formations spécialisées en communication
sont également utiles pour exercer cette profession.
Il n’existe pas de formation spécifique diplômante ni de parcours type pour devenir agent
artistique.
Il contrôle les informations diffusées, assure
des relations suivies avec les journalistes nationaux et internationaux afin d’élargir son fichier
professionnel.
Informations complémentaires :
L’attaché de presse spécialisé dans les arts du
spectacle a un bon niveau de culture générale
et artistique. Il connaît le monde du spectacle
et son organisation, le monde des médias et ses
réseaux. Il maîtrise les techniques et outils de
communication. Il dispose de grandes capacités
relationnelles et rédactionnelles. Il sait prévoir,
s’adapter et réagir rapidement à une situation
nouvelle.
Attaché de presse spécialisé
dans les arts du spectacle
Secteur : métiers de l’accueil
Secteur : communication
Description
L’attaché de presse spécialisé dans les arts du
spectacle est chargé de l’élaboration et de la diffusion d’informations en direction des médias
pour le compte d’un artiste, d’une compagnie,
d’un orchestre, d’une structure de diffusion,
d’un établissement artistique et culturel, d’une
collectivité territoriale, etc. Il peut aussi travailler pour un agent artistique.
3. Règles et organismes de gestion de la propriété littéraire
et artistique, www.droitsdauteur.culture.gouv.fr.
4. Aux termes du code du travail, « peuvent seules opérer
le placement [des artistes du spectacle à titre onéreux] les
personnes physiques ou morales, à l’exclusion des sociétés
anonymes et des sociétés en commandite par actions, qui
sont titulaires d’une licence annuelle d’agent artistique.
Cette disposition est notamment applicable à ceux qui, sous
l’appellation d’imprésario, de manager ou sous toute autre
dénomination, reçoivent, au cours d’une même année civile,
mandat de plus de deux artistes du spectacle de leur procurer
des engagements » (réglementation de la profession d’agent :
code du travail, articles L. 762-1 à 12).
Chargé de billetterie
Description
Le chargé de billetterie renseigne le public,
assure la vente des billets par téléphone et aux
caisses.
Il est chargé du paramétrage et de l’optimisation de la gestion de la billetterie informatique,
et veille à la mise à jour du fichier des abonnés.
Il n’existe pas de formation spécifique pour
devenir chargé de billetterie. La maîtrise des
outils informatiques, du traitement de texte
(Word, Excel) et de grandes capacités relationnelles sont des compétences indispensables
pour l’exercice de la profession.
Chargé de communication
Secteur : communication
Description
Le chargé de communication est responsable
de la mise en œuvre de la politique générale de
la communication (interne, externe ou institutionnelle) d’un événement, d’un festival, d’une
structure de diffusion ou de production, d’un
Il assure le suivi des relations avec les fournisseurs (maquettistes, imprimeurs…) et organise
la gestion de la diffusion (achat d’espaces, affichage, mailing…).
Il peut être chargé de la mise en œuvre d’une
ligne éditoriale et / ou de l’animation d’un site
Internet ou Intranet.
Informations complémentaires
Le chargé de communication a un bon niveau
de culture générale et artistique. Il connaît le
monde du spectacle et son organisation, le
monde des médias et ses réseaux. Pour affiner
son dialogue avec les graphistes, il est préférable qu’il connaisse l’organisation de la chaîne
graphique, les techniques et outils de communication (logiciels informatiques, publication
assistée par ordinateur (GAO et PAO), technologies multimédias).
Il a de grandes capacités rédactionnelles et relationnelles.
467
Chargé de diffusion
Secteur : diffusion
Description
Le chargé de diffusion a pour mission principale la vente des spectacles et activités réalisés
par une structure de production, un groupe,
une compagnie.
Il prospecte et négocie les contrats avec les
programmateurs, élabore le planning des
artistes, organise les tournées et les résidences
de création, réalise les supports de promotion
(plaquettes d’information, disques, documents
audiovisuels, dossiers de presse, biographie des
artistes, fiches de renseignements…).
Il peut également assurer la conception et le
suivi des outils de communication, et gérer les
relations avec le public et la presse.
476
Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
477
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org
Guide de la Caraïbe culturelle
de recherc
Cehentres
Centres ressources
Centres de
numérisation. Elle possède un espace culture
multimédia (ECM) double labellisé Cyberbase
et un espace déficients visuels. Elle mène une
politique d’animation dynamique, notamment
autour de rencontres régulières avec des auteurs.
De plus, le pavillon Bougenot, annexé à la bibliothèque depuis 2004, propose une offre diversifiée
en matière de nouvelles technologies. Il constitue dès lors, avec la bibliothèque Schoelcher, un
espace public numérique (EPN). Sa salle de travail
et son salon de lecture permettent de consulter
275 périodiques (papier et en ligne) régionaux,
nationaux et internationaux de l’année en cours.
Par ailleurs, l’espace presse & documentation met
à disposition des usagers du pavillon Bougenot
les dossiers documentaires de l’actualité la plus
immédiate. La bibliothèque accueille des expositions diverses dans son hall et y mène des débats.
L’espace peut recevoir jusqu’à une centaine de
personnes et une vingtaine de panneaux pour les
expositions.
Roussel Gaucherand, l’Association d’île en île,
Rodney Saint-Éloi, Boutures, éditions Mémoire
d’encrier (Montréal), Joëlle Vitiello, Macalester
College, Frantz Voltaire, le Centre international
de documentation et d’information haïtiennes,
caribéennes et afro-canadiennes (CIDIHCA*) de
Montréal.
1913 Salon international du livre
insulaire
Pays : France
fiche 1171
➜ Lire
(France ➜ Littérature ➜ Manifestation)
Musique
Musique
Pays : Porto Rico
fiche 1089
➜ Lire
(Porto Rico ➜ Littérature ➜ Organisme)
1912 Île en île
Pays : Haïti
fiche 1603
➜ Lire
(Allemagne ➜ Musique ➜ Site Internet)
1915 Bananier bleu
Activité : site Internet
Année de création : 1998
Langue utilisée : français
Pays : États-Unis
Pays : Guadeloupe
fiche 324
➜ Lire
(Guadeloupe ➜ Musique ➜ Site Internet)
 The Graduate Center, CUNY – 365 Fifth Avenue
NY 10016-4309 New York • États-Unis
Thomas Spear • fondateur/animateur du site web
http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile
 [email protected]
1916 Espace musique Chano-Pozo
Activités : ateliers – conférences – rencontres
Pays : Guadeloupe
 54, rue Amédée-Fengarol – BP 464
97109 Basse-Terre
e
Ce site web libre d’accès et sans but lucratif
Gustav Michaux-Vignes • animateur de l’espace
contient une importante base littéraire, pré [email protected]
sentant plus de 200 auteurs francophones et
http://www.lameca.org
insulaires avec des dossiers approfondis : photos,
 [email protected]
biographies, bibliographies et extraits de textes,
Standard : (+ 590) 5 90 99 37 47
avec des versions audio. La base haïtienne forme
 (+ 590) 5 90 99 37 48
une partie substantielle du corpus littéraire insue Au sein de la médiathèque caraïbe Bettinolaire du site. Dans les rubriques Culture, Voyages,
Lara* de Basse-Terre, cet espace ouvert au public
Patrimoine, Annuaires, sont proposés des liens
propose des prêts de disques de référence,
recueil
après
à Port-au-Prince
de dix-neufquians. Je suis entré
vers d’autres sites organisés en cinq
régions
– celuidepublié
revues,
DVD musicauxà l’âge
et expositions
océan Atlantique, Caraïbes/Antilles, Méditerranée,
dans l’Hexagone par
la porte de
l’une des
plus froides,
jusqu’à – 22° certaines
concernent
lesl’Est,
musiques
caribéennes
(reggae
océan Indien et océan Pacifique. Le site
s’enrichit
nuits,
en guise de(Jamaïque),
bienvenue. Ce
deviendra,
fil des jours, une manière de
sonrecueil
(Cuba),
bouillonau(Dominique),
régulièrement, sous la coordinationpasserelle
de Thomas
entre laquadrille
terre natale
et cette ville soca
lorraine
où je nerumba
connais personne. Pas
(Guadeloupe…),
(Trinida…),
Spear, docteur en littérature francophone
par d’ailleurs,
(Cuba),
rasin, rara,
vodou,
konpa (Haïti), biguine,
plus à et
Paris,
l’objectif
à court
terme.
les contributions précieuses et bénévoles
desà la fac
quadrille
(Guadeloupe-Martinique),
calypso
Un jour,
de Nancy-II,
je tombe sur l’affiche d’un
concours de poésie,
auteurs, artistes, et divers spécialistes.
(Trinité), bolero (Cuba), bèlè (Martinique…),
Témoignages
Références : (collaborations)
490
1917 Gwadloup environnement
patrimoine (GEP)
Activité : édition
Année de création : 2003
Langues utilisées : créole, français
 chez Gladys Martial – 56 résidence Marthe-Rose-
1914 Konpa.info
1911 Acuril
punta (Belize…), junkanoo (Bahamas…), kromanti
(Jamaïque), bachata (Saint-Domingue), rake n’
scrape (Bahamas), brukdown (Belize), bomba
(Porto-Rico), nueva-trova (Cuba), goombay
(Jamaïque, Saint-Thomas), big-drum (Grenade),
musique baroque, classique et contemporaine…
Ainsi une partie du travail d’ethnomusicologues
est mis à la disposition du grand public. Voir
en particulier le glossaire du gwoka de Joby
Bourguignon. Des conférences, ateliers et rencontres sont organisés régulièrement avec le
public sur place et hors les murs (Fort Fleur d’Épée
au Gosier). Établissement public du Conseil
général.
organisé par la municipalité d’Angers. J’ignore où se trouve cette ville. Mais les
merengue
(Saint-Domingue),
gwoka
10 000 francs promis
au lauréat représentent
six mois de vie.
Mon recueil est prêt,
Kathleen
Gyssels*
(université
nvers,
(Jamaïque),
danzonremporté
(Cuba), le concours… ni,
je ned’Aperds
rien à (Guadeloupe),
essayer. Je n’enska
reviendrai
pas d’avoir
Postcolonial Literatures Research Group) – Sylvie
plus tard, de m’être fait bouffer les sous par un « éditeur » peu scrupuleux établi
sur la place de Paris, par où passent les espoirs de tous les apprentis écrivains des
pays du Sud. Le chemin est encore long et abrupt, et le sera toujours.
Je continue néanmoins à écrire de la poésie, mais aussi de la prose, avant de
rencontrer deux jeunes éditeurs, Pierre Astier et Tania Capron, qui montent
une nouvelle maison, Le Serpent à Plumes. Je leur avais soumis un texte pour
un numéro de la revue du même nom. Ils me proposent de les rejoindre avec un
recueil de nouvelles, publié en 1993. L’année d’après, je tente la villa Médicis…
après en avoir parlé, par écrit, à quelqu’un que je ne connais que de nom, JeanMarie Drot, ex-directeur de la villa, passionné de peinture haïtienne. À ma grande
surprise, je l’obtiens. C’est de là que j’enverrai le manuscrit de mon roman Le
Crayon du bon Dieu n’a pas de gomme aux éditions Stock. Le même éditeur publiera
mon deuxième roman, L’Autre Face de la mer, prix RFO du livre 1999. Depuis, je
n’ai pas arrêté.
Toto 97128 Goyave
Sylvia Tillé • présidente
Justin Canneval • graphiste
Gladys Martial • rédactrice
Ligne directe : (+ 590) 6 90 75 70 19 / 6 90 75 64 53
 [email protected]
Standard : (+ 590) 5 90 95 9 03
e
1918 MusicMetis
Activité : boutique en ligne
Année de création : 2005
Pays : Guadeloupe
 Les Abymes
Christophe Jenny • webmaster
 [email protected]
http://www.musicmetis.com
 [email protected]
Standard : (+ 590) 6 90 36 38 87
e
Cette boutique en ligne spécialisée dans la
vente de produits culturels, CD et DVD, caribéens,
principalement de Guadeloupe et de Martinique.
Spécialisée en jazz, jazz caribéen, musiques improvisées traditionnelles des Antilles, ka, gwoka, bèlè,
biguine, mazurka, et plus largement musiques du
monde. En partenariat avec le site Bananier bleu*,
la boutique participe à la promotion et la distribution des musiques improvisées caribéennes à
travers le monde.
1919 Répriz – Centre régional
des musiques et danses traditionnelles
et populaire de Guadeloupe
Musique
Année de création : 2005
Langues utilisées : créole, français
Pays : Guadeloupe
L’association valorise et promeut, à travers
 Guadeloupe
notamment des supports écrits de qualité, le
Felix Cotellon • président
gwoka dans sa diversité d’expression (danses,
Ligne directe : (+ 590) 5 90 89 08 49
chants, musique). En 2004, alors qu’il n’existe
 [email protected]
aucun document de référence sur Vélo, le musi [email protected]
cien emblématique du gwoka, l’association publie
e Le Centre régional des musiques et danses
la brochure Mwen Gwoka : Marcel Lollia – On
traditionnelles et populaires de Guadeloupe est
nonmé Vélo, un recueil de témoignages inédits.
accrédité auprès de l’Unesco comme ONG consulL’année suivante, l’équipe de passionnés (journatative (convention de sauvegarde du patrimoine
listes, historien-chercheurs, maquettistes, phoculturel immatériel) depuis 2009. Né de la volonté
tographes, enseignants et praticiens du gwoka)
convergente d’associations culturelles, d’artistes
publie Zoban, le premier Almannaka, un calendrier
professionnels et amateurs, avec le soutien du
des grands moments de la culture gwoka. C’est
ministère de la Culture (DRAC* Guadeloupe)
l’aboutissement de trois années de recherches et
et de la Région Guadeloupe, de créer un outil
le début d’une démarche de réhabilitation de la
régional au service de la sauvegarde, du déveculture gwoka. Depuis, chaque nouvelle édition
loppement et de la promotion des musiques et
de l’Almannaka rend hommage, à travers notamdanses traditionnelles et populaires de l’archipel
ment des biographies et une galerie de portraits,
guadeloupéen. Les quatre missions principales
aux acteurs d’hier et d’aujourd’hui
scène de moi,
du centre
1. La sauvegarde
dumon
patrimoine
Ondeselamoquait
avec sont
mon : ardoise,
mes mots,
nez au ciel et mon
gwoka.
immatériel.
2. Le soutien
à la transmission
imagination à proposculturel
des nuages,
ce qu’ils
signifiaient,
où ils allaient, d’où ils
Références :
et sœurs
à l’enseignement
artistique.
3. eLa
diffusion
venaient. Mes frères et
plus âgés ricanaient
en m’
ntendant
raconter à voix
2004 : Mwen Gwoka : Marcel Lollia – On nonmé
promotion de
culture et des
artistes de
haute des histoires oùetleslapersonnages
selarépondaient
vertement...
Vélo, GEP
4. La coopération dans la Caraïbe et
J’étais une enfant etGuadeloupe.
je faisais comme
tous les enfants.
Série Almannaka
dans le monde. Type : association loi 1901.
La différence, c’est que moi, je suis extrêmement orgueilleuse – j’essaie de m’en
2006 : Zoban
défaire, ça va mieux, mais ce n’est pas encore tout à fait ça... – et, lorsqu’on se
2007 : Dwèl
moque de moi, je transforme les rebuffades en défi.
2008 : Jénérasyon
J’allais être chanteuse, puisque mes frères riaient de mes vocalises en deman2009 : A la rèpriz
Artistes
dant : « Quand est-ce qu’on va voir Bruno Coquatrix ? » ; je serais comédienne,
puisque mes talents de récitante étaient sans arrêt remis en question ; mais surtout, surtout, je serais écrivain, puisque « ça ne rapportait rien ».
Une question de rêverie, de passion, d’orgueil...
Je crois que les obstacles continuent à me stimuler... J’aime en découdre, avec
les mots, avec les personnages, avec les voix qui s’imposent à moi, avec les comédiens, avec les spectateurs, avec le temps qui est toujours trop court, avec la vie.
J’aime vivre, quoi, c’est pour cela que j’écris.
J’écris
Malgré le bruit des planches qui se rapproche
le son de la vis dans le bois
l’attente rigide
l’indifférence à la chaleur du monde
j’écris parce que déjà tous s’éloignent en silence.
Extrait de « Retrait », in La Traductière, n° 25, Paris, juin 2007.
491
Mes débuts dans la vie d’auteure
Gerty Dambury*
Mes débuts dans la vie de musicien
J’ai huit ans... je souffre d’une rage de dents : mâchoire enflée, nerf à l’intérieur de la dent qui bat sourdement et fait résonner le sang dans le côté droit de
ma tête, coups de poignard dans la gencive, la vraie rage de dents... Et mon père
m’appelle : « Gerty, viens réciter quelque chose pour... » Je ne sais plus qui c’était,
ce jour-là, mais j’ai récité... avec la douleur. Je me rappelle quand même mon père
disant – quand j’ai eu terminé –, en prenant son air le plus désolé : « Ah ! cocotte
à papa, si tu m’avais dit que tu avais mal, je ne t’aurais pas embêtée. » Je crois que,
ce jour-là, l’interdit absolu, « on ne frappe pas son père », m’a sauvée du désastre...
Mon père adorait m’entendre réciter « quelque chose » (et j’adorais mon père, on
l’aura compris...).
Mes spectateurs allaient du chef d’entreprise au responsable de la Direction
départementale de l’équipement, en passant par les ouvriers qui travaillaient pour
lui, sans oublier le couple de cousins très amoureux, Michel et Angèle, qui m’écoutaient en disant : « Elle ira loin. »
J’ai su assez tard que j’allais être un musicien professionnel, malgré une passion
très précoce pour la musique. J’étais en fait persuadé qu’il fallait avoir fait des
études spécialisées dès le plus jeune âge, ce qui n’était pas mon cas. L’idée d’être
musicien professionnel est arrivée avec la rencontre avec le jazz, dans son esprit
et sa profondeur : dans la mesure où l’expression d’une émotion compte plus que
la technique ou la maîtrise de l’instrument, cette musique, le jazz, m’est apparue
comme une solution possible à cette urgence, ce désir que j’avais de m’exprimer
par la musique.
Je jouais, dès l’âge de quinze ans, des biguines et autres musiques de la Caraïbe
dans les bals populaires de la Guadeloupe où je suis né. La passion du jazz m’a
amené à introduire cette musique dans mes interprétations de la musique populaire antillaise. J’ai ressenti le besoin d’approfondir cette musique de jazz en
Alain Jean-Marie*
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Vents d’ailleurs
Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46
[email protected]
Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92
[email protected]
www.ventsdailleurs.com
507
Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme
[email protected]
CONTACTS
www.gensdelacaraibe.org
Haïti, Europe : Anne Lescot
[email protected]
www.collectif2004images.org

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