l`interim - echomedias

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l`interim - echomedias
Cartons et compagnie
Numéro gratuit ne peut être vendu
Qu’est-ce qui est léger mais robuste, fantaisiste mais fonctionnel, rigide
et souple à la fois ? Réponse : le meuble en carton.
L
e carton, c’est fantastique ! Corinne Oliver sait mieux
que quiconque en parler. A partir d’une méthode simple et d’emballage récupéré, cette dracénoise fabrique depuis 5 ans commodes, bibliothèques, fauteuils,
meubles pour salle de bain et tutti quanti. La matière première est à portée de main : des grands cartons aplatis
qu’elle récupère chez les commerçants
Pour Corinne, la technique est un jeu d’enfant. « On peut
me proposer n’importe quel croquis, je le transforme en
taille réelle ». Avec son cutter et sa scie sauteuse, rien ne
l’arrête. Les grands formats ne l’impressionnent pas. Lit,
armoire, méridienne… L’objet est parfaitement résistant
Corinne Oliver dracégrâce à sa structure construite selon les cannelures du carnoise depuis 11 ans, se
ton mis à la verticale.
lance sans crainte dans
la réalisation de tout
De tout temps, Corinne a bricolé, joué avec la matière, le
type de meuble en
bois trempé, le fil de fer, la peinture, le papier. Une touche
carton.
à tout qui trouve toujours une solution, avec un sens de la
créativité qu’elle exploite dans la vie de tous les jours.
Contact : 06 64 61 58 32
A 39 ans, cette jeune femme aujourd’hui sans emploi
L’objet est résistant grâce à sa structure
Corinne83_oliver@
élève seule ces deux filles. Elle ne cache pas ses difficultés
construite selon les cannelures du carton
hotmail.fr
mis à la verticale.
financières certaines fins de mois, mais elle arrive
toujours à positiver. Issue d’une famille rapatriée d’Algérie, elle a vu ses parents repartir à zéro et reconstruire leur vie avec
Certaines formes aux
lignes originales s’appaun courage exemplaire : « J’ai hérité de cette histoire. Dans la vie, je me suis
rentent parfois à des
toujours débrouillée, même avec peu de moyens ». Chercher, imaginer… Il
sculptures.
n’est pas né le meuble qui laissera Corinne sans inspiration. Certaines formes
aux lignes origin ales s’apparentent parfois à des sculptures.
Avantages en pagaille
Les avantages du carton se ramassent à la pelle : pratique, ludique, lavable, écologique, sur mesure pour aller dans des coins tordus… « Pour les
chambres d’enfant, c’est l’idéal, raconte Corinne. Ils peuvent les porter, ils
ne se font pas mal s’ils se cognent dessus… ». Pour l’aspect final, toutes les
versions sont possibles avec des revêtements divers et variés. Papier, peinture, carrelage, tissus, fausse fourrure, simili cuir, vernis… La déco peut être réalisée par le client lui-même sur un meuble livré brut.
Aujourd’hui, l’appartement où vie Corinne est devenu trop exigu pour stoker ses
productions. Elle caresse le doux rêve d’en faire un jour son métier et d’avoir
son propre atelier. Elle suit actuellement une formation pour devenir décoratrice d’intérieur et projette de travailler avec les agences immobilières
dans la perspective de proposer ses services aux futurs et nouveaux propriétaires. Et pourquoi pas « emballer » son public avec du carton ?
SENDRA DRAGUIGNAN
AVEC LA PARTICIPATION DE
Godelieve B. MANKOUCHE - Marc QUESTROY Monique de TANOUARN Christine DELICE - Dominique KRAMRICH Georges NGUYEN
Tél : 04 98 10 63 40
fax : 04 98 10 63 47
25 Rue Labat
83300 Draguignan
Tél : 04 94 73 91 77
Port : 06 25 80 11 93
2 Avenue Allongue
83510 Lorgues
Tél : 04 94 50 41 11
Place du Clos
au CCAS
83440 Montauroux
Tél : 04 94 83 65 04
303 Rue Jean Jaurès
83600 Fréjus
SENDRA Plan de GRASSE
SENDRA Fox-AMPHOUX
?
VERNISSAGE à l’Association SENDRA
Avec la participation du
Conseil Régional PACA
ENSEMBLIER SENDRA - ALIZES - Echo Médias N°4
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EDITO : L’INTERIM
comme tremplin
l’intérim n’est pas forcément synonyme de précarité : ou comment
l’éphémère devient pérenne…
Par Thierry Besson
ETTI : Chantiers radieux
Roseline Marquis, mère de
deux enfants, a eu un parcours
difficile avant de trouver une
stabilité professionnelle chez
SENDRA.
TOUTES INFORMATIONS
Tél : 04 98 10 63 40
www.sendra.fr
Novembre 2008 Echo Médias N°4 - Une publication de
l’ensemblier SENDRA-ALIZES 25 rue Labat 83300
Draguignan - Directeur de publication : Patrick Boittin Rédaction & Photos : N. Gonod, Jacques Dor (contact :
06 67 40 54 90 - Mail : [email protected]) Conception et illustrations : Bruce Art - ISSN : 1961 - 6503
Fax : 04 98 10 63 47
[email protected]
MEMBRES DU BUREAU DE
L’ASSOCIATION SENDRA novembre 2008
Président : Mr Maurice BOITTIN
Vice - Président : Mr Eugène MOINARD
Trésorier : Mr Maurice LAGNIEN
Trésorier Adjoint : Mr Henri BADIN
Secrétaire : Mme Andrée MOINARD
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Un plus pour la santé
à domicile
Un séjour pour une
nouvelle chance
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ALIZES : Cartons
et compagnie
Corinne Oliver, depuis 11
ans, réalise des meubles
en carton.
C
SENDRA SALERNES
Tél : 06 25 80 11 93
Mairie, Place
G. Clelenceau
83690 Salernes
ETTI
comme tremplin
Tél : 04 94 99 23 65
Avenue de Beaulieu
au CCAS
SENDRA FREJUS
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L'INTERIM
SENDRA Trans en P.
Tél : 04 94 45 83 94
Rue de l’Eglise
83490 Le Muy
SENDRA MONTAUROUX
Tél : 04 94 80 78 53
Port : 06 67 04 13 85
83670
Fox-Amphoux
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NOS ANTENNES dans le centre Var
SENDRA Le MUY
SENDRA Le LUC
Tél : 04 94 99 21 46
Port : 06 09 62 03 85
Mission locale HLM
“La Retrache” Bat I
Tél : 06 13 41 63 90
06130
Plan de Grasse
vendredi 14 novembre 2008 à 18h 30
25 Rue LABAT - 83300 Draguignan
SENDRA LORGUES
La déco peut être
réalisée par le client
lui-même sur un
meuble livré brut.
Le journal de SENDRA - ALIZES
N°4 Novembre 2008
EDITO
SENDRA - ALIZES
PORTRAIT DE CREATEUR
Corinne OLIVER
A quarante et un an, Thierry Besson,
peintre en bâtiment et créateur de sa
propre entreprise peut enfin souffler. Les
galères de boulot il a donné. Alors
quand il lui a fallu songer à recruter un
peintre en intérim, il n’a pas hésité longtemps, comme il le dit lui-même :
ENSEMBLIER SENDRA - ALIZES - Echo Médias N°4
’est ma belle-fille,
intérimaire chez SENDRA qui m’a parlé de
cette association. Elle travaille régulièrement grâce à
SENDRA pour de l’assistance
Mr. Thierry Besson
aux personnes. Alors un jour
je l’ai accompagnée dans les locaux de l’association et j’ai demandé qu’on me trouve un
bon peintre. Et croyez-moi, un type qui fait proprement son boulot ce n’est pas simple à trouver, mais l’avantage c’est qu’il ne me faut pas
plus d’une journée de travail en commun pour
savoir à qui j’ai affaire. Je peux dire qu’avec
André ça a été le coup de bol. Il a mon âge,
déjà ça aide à se comprendre, comme moi la
galère il connaît et, comme moi il aime le boulot bien fait. Alors on a bien fonctionné tous les
deux. Et quand je dis ça, ce n’est pas juste une
formule. Au début je l’ai embauché pour un
chantier de quinze jours, et aujourd’hui je l’ai
sous contrat renouvelable pour six mois, et si
tout fonctionne comme on l’espère, d’ici un an
il devrait créer sa propre structure et on va pouvoir collaborer ensemble ou même s’associer.
Bref, je peux dire qu’avec moi, SENDRA n’a pas
fait une bonne affaire… Parce que je n’ai pas
l’intention de le leur rendre, leur André ! (rires).
En plus j’ai un carnet de commande pour les
cinq années qui viennent, alors je suis confiant
en l’avenir et en notre collaboration.
Comme quoi… l’intérim n’est pas forcément
synonyme de précarité ou comment l’éphémère devient pérenne…
Thierry Besson,
Peintre en bâtiment
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Chantiers radieux
ENTREPRISE DE TRAVAIL TEMPORAIRE D’INSERTION
Les journées de Roseline commencent au chant du coq.
Sa mission : faire le « grand ménage » pour le compte d’entreprises. Une salariée modèle, employée depuis le 06 avril
2007 par l’ETTI SENDRA qui assume ses « chantiers » avec
rigueur et enthousiasme.
R
oseline Marquis, 36 ans, ne compte
plus les missions qui lui ont été confiée
chez Sendra, au sein de l’ETTI (entreprise de travail temporaire d’insertion)
depuis une dizaine d’années. Sa spécialité
c’est le ménage : « Je suis perfectionniste, »
précise-t-elle… j’y vais au décapant ! ». Et
pourtant cette jeune femme, mère de deux
enfants, a eu un parcours difficile avant de
trouver une stabilité professionnelle chez
SENDRA. Après avoir perdu sa mère à l’âge
de 16 ans, elle se voit séparée de sa fratrie (3
frères et 5 soeurs), et confiée à la DDAS.
Roseline atterrit dans une famille d’accueil.
Elle fait ses études de comptabilité et à force
de pugnacité, trouve rapidement du travail
dans le lycée où elle a fait sa scolarité.
Le graphisme comme exutoire
Cette salariée modèle ne
compte plus les missions confiée
au sein de l’ETTI de SENDRA
> SENDRA au service des chômeurs
L
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ENTREPRISE DE TRAVAIL TEMPORAIRE D’INSERTION
Un plus pour la santé à domicile
Au Muy, une petite entreprise spécialisée dans le
matériel médical fait appel aux services de SENDRA pour embaucher des intérimaires
L
Les journées de Roseline commencent très tôt le matin
Retrousser ses manches
Après cette première expérience, au début
des années 1990, elle fait ses classes à SENDRA. Puis elle s’éloigne de la structure pour
se marier et élever ses enfants. Elle décroche
un remplacement dans une banque. « Un
bon souvenir. J’ai beaucoup appris, j’avais
des responsabilités et une grande souplesse
d’action ». Malheureusement, après deux
ans de bons et loyaux services, le rêve
tourne court et Roseline ne voit pas renouveler son contrat. Le coup est dur, mais
Roseline se met en recherche d’emploi.
Les mois passent sans travail. C’est le début
d’une dépression qui va durer 7 ans.
Jusqu’au jour où, houspillée par sa meilleure
amie, elle décide de relever la tête et
pousse une nouvelle fois la porte de SENDRA.
« Là j’ai pu parler à quelqu’un qui m’a écou-
tée, rassurée. J’ai senti que je pouvais m’en sortir » raconte Roseline. Elle accepte quelques
heures de ménage chez un particulier, puis les
missions s’enchaînent. Aujourd’hui, Roseline travaille l’équivalent à plein temps. Ses journées
commencent au chant du coq, pour se rendre
sur ses « chantiers » : « Je le vis comme tel : il faut
retrousser ses manches et s’attaquer à de grosses tâches de nettoyage ». Jamais elle ne s’ennuie : « Je n’aime pas la routine ». C’est son côté
« créatif » nous confie-t-elle. Et lorsqu’elle quitte
ses chantiers, Roseline va sur son ordinateur pour
s’adonner aux joies du graphisme (lire ci-contre),
créer des images idéales : « Je suis rêveuse certainement candide, j'aimerais tellement que
tout soit plus beau dans le meilleur des mondes »
confesse-t-elle.
>
’action de notre groupement d’association d’insertion à but non lucratif permet aux
demandeurs d’emploi de retrouver une activité professionnnelle.
L’ensemblier SENDRA est composé d’une association intermédiaire (AI), d’une association
de services aux personnes (ASP), d’une entreprise de travail temporaire d’insertion (ETTI),
d’une service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) et d’un réseau de compétences en
développement participatif (ALIZES).
L’AI propose aux demandeurs d’emploi des missions de travail auprès de particuliers, collectivités et associations. C’est avec l’AI que les chantiers justices sont réalisés mais des services comme des ménages, du bricolage, du ardinage, du repassage, du déménagement, du soutien scolaire et assistance informatique sont aussi proposés.
L’ASP fournit des services aux seniors, aux personnes handicapées qui ont besoin de faire
préparer leur repas, de faire leurs courses, mais également une aide administrative ainsi
que de la garde d’enfants...
L’ETTI accompagne les demandeurs d’emploi en entreprise. L’objectif est d’obtenir une
embauche définitive dans une entreprise de la région grâce à un suivi social individualisé.
Le SSIAD apporte des soins infirmiers à domicile en particulier auprès des personnes vivant
en foyer, en résidence sociale et des personnes socialement et culturellement isolées.
Le réseau ALIZES, organise des rencontres qui mettent en valeur les compétences et les
talents artistique locaux. ALIZES travaille également sur les thèmes éthiques et de solidarité
internationale en favorisant des projets d’action novatrice.
Assistance Tutelle Var, prise en charge globale, matérielle et morale, des personnes placées sous tutelle.
ENSEMBLIER SENDRA - ALIZES - Echo Médias N°4
« J’ai toujours eu un goût pour la photo, le
dessin, la musique, l'art sous toute ses formes... Je me suis inscrite à une école de
graphisme par internet. Cela m’a permis de
rencontrer « virtuellement » des personnes
très intéressantes, de partager une passion
commune. Je faisais partie d'un groupe, et
ca m'a aidé à ne pas sombrer dans la
dépression.
Chaque week-end, je me lançais... sans me
soucier du regard des autres. Je me suis découverte, j'ai appris à m'affirmer, à me comprendre
et surtout à m'accepter. L'apprentissage du
graphisme a été une étape émotionnelle
importante dans ma vie. Chaque création faite
jusqu'à ce jour a une histoire ».
N°5
PROCHAIN
NUMERO
Michel SAUGE 49 ans responsable de l’entreprise
Matériel Médical,
installé depuis 4 ans au
Muy est originaire de
Suisse romande
a société « Matériel médical du Muy »
est installée à deux pas des locaux de
SENDRA. Pour Michel SAUGE, son responsable, cette proximité a permis de créer
un vrai lien de confiance. « Nous travaillons
régulièrement avec deux salariés placés par
SENDRA, une pour le ménage et une autre
pour les livraisons et l’accueil au magasin.
Nous ne pourrions pas créer un poste à plein
temps ». Michel SAUGE a repris ce commerce avec
sa femme il y a 4 ans. Il loue des lits, des fauteuils et
vend du petit matériel comme des produits d’incontinence, des sièges de bains et tout autre objet utile à
sa clientèle âgée. Son petit plus, c’est la livraison à
domicile. « Cela crée un climat de confiance, et en
les rencontrant chez elles on peut mieux cerner leurs
besoins ». Michel et sa femme Mireille, infirmière, sont
originaires de Suisse romande. En 1999, cet ingénieur
en génie chimique, diplômé d’économie et de gestion en entreprise, quitte l’usine qu’il dirige pour tenter
l’aventure en Martinique avec sa petite famille. Làbas, Mireille s’installe comme infirmière libérale, et
Michel dans l’installation d’antennes télé : « J’ai trouvé
le marché porteur. Alors je me suis lancé ».
Nouveau départ
En 2004, il tombe sur une annonce mettant en vente
ce commerce de matériel médical au Muy. C’est
nouveau, mais Mireille est de la partie… Il étudie les
CENTRE « LES COLLINES
Un séjour pour une nouvelle chance
Le centre a ouvert ses portes en 2000. Il s’étend
sur 2 hectares et l’ensemble est géré par l’association Teen Challenge France. Des activités y
sont organisées (débroussaillage, bricolage, élevage, fabrication de pralines, poterie…) avec,
pour seul credo, l’accès à l’autonomie sociale
par le développement des compétences.
« Se frotter aux autres »
AU SOMMAIRE
DU PROCHAIN
NUMERO
“l’économie partagée”
Nous co-existons et coagissons de plus en plus :
- co-voiturage,
- co-location,
- co-jardinage,
- co-tirage-du-loto et autres co- ? ...
à inventer.
Faites-nous partager
vos expériences.
[email protected]
ANNONCE URGENT
Antenne SENDRA Le Luc
Recherche local Centre ville
minimum 30m² RDC gratuit
Contact : Josette LEVEQUE
Tél : 04 94 99 21 46
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comptes de l’entreprise, repère ce petit
coin de Provence où résonne le chant des
cigales. « Nous avons gagné en qualité de
vie, et retrouvé la mer et le soleil » raconte
Michel. Une fois les rênes en main, le couple
rencontre tous les médecins des villages
environnants, principaux prescripteurs de
matériel. Rapidement, le chiffre d’affaire
augmente de 30%.
Pourtant pour l’avenir est flou. « Pour nous,
tout est lié à la Sécurité Sociale et aux
mutuelles. Les produits sont moins remboursés, le matériel est plus coûteux et les prix de
location stagnent ». Mais Michel, s’adapte...
Et suit de près le Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2008.
Christian PUIROUX, directeur du centre d’accueil « les Collines » et sa femme Annabelle
Ces jeunes désintoxiqués accueillis
dans un centre d’hébergement situé à
Montferrat, souhaitent tous se réinsérer,
repartir dans la vie et retrouver une
réelle autonomie
L
es Collines, c’est un écrin de verdure, situé sur la commune de
Montferrat… Ici cohabitent une
dizaine de jeunes de 18 à 35 ans. Ils sont
tous volontaires, sevrés et désireux de se
défaire de leurs addictions. « Une réinsertion qui passe par la santé mais aussi
par une vie sociale, un logement, une
formation, et enfin un emploi » explique
Christian PUIROUX, éducateur spécialisé et directeur du centre d’accueil.
Une période d’essai de deux semaines leur est
proposée. Si tout se passe bien, les résidents
peuvent rester jusqu’à deux années. « Quand ils
débarquent, ils préfèrent rester dans leur chambre, raconte Christian PUIROUX. Ils sont tous différents mais cette adaptation est nécessaire».
Ils y font l’apprentissage des règles de vie collective: « Il faut se frotter aux autres, il y a forcément
des frictions ».
L’encadrement est quasiment bénévole, l’association étant en attente d’agrément. Christian
PUIROUX cherche des financeurs et développe
des projets de partenariat avec d’autres associations.
»
transmettre le travail et les gestes des
anciens. Un voisin et propriétaire de chevaux fait volontiers appel à Teen Challenge.
SENDRA met également à l’emploi quelques uns de ces jeunes par le biais de l’ETTI
(entreprise de travail temporaire d’insertion)
et des chantiers d’insertion.
Après Teen Challenge, le lien perdure toujours. Ici, on s’intéresse au parcours de ces
jeunes, avec ce voeu pieux : qu’ils volent de
leurs propres ailes.
1 - Francis, résident, « polyvalent et volontaire
pour tout » - 2 - Jonathan occupé quotidiennement aux travaux d’entretien de la propriété
A la recherche d’emploi
Sur le front de l’emploi, certains jouent le jeu et
acceptent de prendre un ou deux résidents en
interim : comme pour la restauration de la
Calade, au côté de Montferratois qui ont voulu
Contact : 04 94 47 88 77
[email protected]
ENSEMBLIER SENDRA - ALIZES - Echo Médias N°4
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