Renouvelé, agrandi et amélioré!

Transcription

Renouvelé, agrandi et amélioré!
www.nautismequebec.com
Salon du Bateau 2007 ....................................1
Un Salon agrandi et amélioré.
Enregistrement des embarcations de
plaisance ..........................................................3
Les représentants de l’industrie exigent une
amélioration du système.
Bilan 2006 ........................................................4
L’année 2006 aura l’une des plus
fructueuses!
Au Courant | Vol. 4 | No 1 | Hiver 2007
Salon du Bateau 2007
Renouvelé, agrandi et amélioré!
C’est sous le soleil que le Salon du bateau 2007 nous propose son rendezvous annuel qui sera du 1er au 5 février à la Place Bonaventure. Agrandi, le
salon bénéficiera d’une surface d’exposition additionnelle de 35 000 pi2. Les
visiteurs qui viennent tant du Québec, des États-Unis que de l’Ontario
pourront donc voir plus de bateaux, plus de produits.
Au total, la superficie du Salon du Bateau sera de 235 000 pi2. Y seront
regroupés plus de 200 exposants, 400 embarcations, 60 marques de bateaux
et des accessoires pour tous les goûts (pêche, plaisance, course, pontons,
quais, canots, kayaks et pédalos).
Yves et Germain Gaboury
L’AMQ en France ..........................................5
La mission d’automne couronnée de
succès.
Gaboury Marine..............................................6
Gaboury Marine, une entreprise solidement
à Sorel depuis 20 ans.
Gilles Bordeleau de Aqua Services
Univesta ..........................................................7
Notre fournisseur privilégié en assurances
offre un nouveau programme pour les
marinas...............................................................
Aqua Services ................................................8
Plongée sous-marine, pneumatiques et
loisirs nautiques sont les fers de lance
d’Aqua Services, de Repentigny.
Votre coffre à pêche ......................................9
Prenez le temps de soigner votre coffre à
pêche et son contenu.
Les amateurs de voile seront aussi comblés :la section des voiliers a été
agrandie et plusieurs marques y seront représentées : Catalina, Dufour,
Bénéteau, Jeanneau, Hunter, Bavaria et Feeling. Histoire de mettre du piquant
dans votre visite, un simulateur de voile vous permettra de vivre une
expérience de voile sur place.
Les motoristes ne sont pas en reste puisqu’ils ont été regroupés près de l’aire
d’animation à l’entrée du Salon. Une imposante gamme de moteurs y sera
présentée.
D’autre part, le kiosque de « Découvrez le nautisme » et celui de
l’Association maritime du Québec seront plus vastes. Les amateurs de
navigation de plaisance pourront ainsi planifier leurs achats grâce à une
panoplie de renseignements sur de nombreux sujets.Toujours dans le but de
mieux renseigner les visiteurs, des experts expliqueront comment lire une
carte marine, électronique ou traditionnelle, de même que leur pertinence et
leur importance en navigation.
Les plaisanciers désirant se procurer la carte de compétence de conducteur
d’embarcation de plaisance pourront le faire tout au long des cinq jours que
dure le Salon auprès de la Société de sauvetage et de l’école de sécurité
nautique. Il suffira de se renseigner au kiosque d’information à l’entrée du
salon ou à celui de l’AMQ pour trouver les endroits désignés pour passer
l’examen requis pour obtenir cette carte que dispenseront ces deux
organismes au Salon du Bateau.
L’AMQ, qui est l’organisateur du Salon, est aussi heureuse d’annoncer son
appui à l’organisme Opération Enfant Soleil. À l’occasion du Salon du Bateau,
un montant de 0,25 $ provenant de chaque entrée sera versé à cette cause.
Suite page 2
L'AMQ en France.Voir en page 5.
Les nouvelles ........................................10 – 11
Voir notre annonce en page 5
Suite de la page 1
Un site Internet amélioré
Le site Internet du Salon du Bateau 2007 a été amélioré
afin que tous ceux qui désirent visiter le Salon puissent
trouver d’avance de l’information sur l’emplacement des
kiosques des exposants, l’horaire, les prix d’admission et
les horaires des conférences. Pour tout connaître sur le
Salon du Bateau, vous n’avez qu’à consulter le
www.salondubateau.com
Courez la chance de gagner
5 000 $ applicables sur vos
achats
Cette année encore, les organisateurs du Salon offrent
leur populaire promotion qui permettra à une personne
chanceuse de bénéficier d’un rabais de 5 000 $ sur son
achat d’un bateau. Le 5 000 $ sera tiré au hasard parmi
tous ceux qui auront fait un achat lors du Salon du
Bateau 2007.
Les conférences
Au moment de mettre sous presse, nous apprenions que
le skipper Georges Leblanc donnera une conférence
intitulée « L’océan prédateur, témoin et victime». Il nous
entretiendra sur ses nombreuses traversées transatlantiques, tout en expliquant les dangers et les beautés
de ses expériences de navigation pour le moins
exceptionnelles. Pour connaître l’horaire de ses
conférences, il suffit de consulter le site Internet du Salon
du Bateau.
Trois autres conférences fort intéressantes sont prévues.
Présenté par Louis Charbonneau, « Aventure en voilier
aux îles Baïa au Honduras » est un film de 57 minutes sur
la vie de Marianne et Gaétan à bord de leur voilier
Allégria. Louis Charbonneau a passé deux semaines en
leur compagnie et il en a rapporté des moments
inoubliables. Ce film documentaire alimentera vos rêves
de grands espaces. Horaire : vendredi : 19h15; samedi :
11h et 14h45; dimanche : 12h et 15h30.
La conférence intitulée Les « bateaux écologiques » sera
présentée par Alain Brault. Il parlera des composantes, du
comportement sur l’eau, de l’entretien, de la sécurité,
des solutions d’énergie solaire et de la performance
environnementale d’un nouveau type de bateau
écologique. Horaire : vendredi : 16h45; samedi : 16h00;
dimanche : 14h30.
Enfin, histoire de se mettre l’eau à la bouche, L’Académie
culinaire présentera une conférence intitulée « Que
mange-t-on sur un bateau de plaisance? ». Horaire :
vendredi : 18h00; samedi : 13h30 et 18h00; dimanche :
13h30 et 16h45.
2 – Au Courant | Hiver 2007
Nouvel horaire
du Salon
Jeudi : 12h00 à 21h00
Vendredi : 12h00 à 21h00
Samedi : 10h00 à 21h00
Dimanche : 10h00 à 18h00
Lundi : 11h00 à 17h00
Admission
Adultes : 10 $
Âge d’or/ étudiants : 7 $
Enfants (6 à 12ans) : 3,50 $
(5 ans et -) : gratuit
Endroit : 800, rue De la Gauchetière ouest
(quadrilatère des rues Mansfield, Saint-Antoine,
Université et De la Gauchetière)
Pour s’y rendre : Métro Bonaventure, trains de
banlieue, autobus de la Rive Sud, les autoroutes
Bonaventure et transcanadienne. Stationnements
intérieurs et extérieurs (adjacents)
Supplément à Québec Yachting, Hiver 2007
Publié par l’Association maritime du Québec
Rédactrice en chef : Monique Reeves
621, Ave Stravinski, Bureau 500, Brossard (Québec) J4X 1Y7
Téléphone : (450) 466-1777 Télécopieur : (450) 466-6056
www.nautismequebec.com
Enregistrement des petits bâtiments
Durant
l’automne
2006,
des
représentants de la Canadian Marine
Manufacturers Association (CMMA), de
l’Association maritime du Québec
(AMQ) et du Conseil consultatif
national de la navigation de plaisance
ont eu des rencontres avec les
représentants de Service Canada. Cet
organisme du gouvernement du
Canada est chargé de délivrer les
permis d’embarcation de plaisance –
anciennement le permis de petit
bâtiment - dans ses différents bureaux
de service au pays. La CMMA a émis
des commentaires et des suggestions en
vue d’améliorer les procédures de
délivrance des permis d’embarcation de
plaisance qui sont jugées insatisfaisantes.
L’on rapporte que les services rendus
ont été jugés inconsistants.
Les représentants de la CMMA se sont
également plaints de ne pas avoir été
consultés dans la réalisation du processus qui a été mis en place depuis le
1er avril 2006. Ce changement faisait
suite à l’annonce de Transports Canada,
en novembre 2005, du transfert de
l’administration du système de l’Agence
des services frontaliers du Canada à
Service Canada.
Lors des rencontres de l’automne
dernier, plusieurs demandes ont été
émises, dont la formation d’un comité
consultatif des dépositaires, la garantie
La
Photo H.R.d.C.
La CMMA exige une amélioration du système
L'enregistrement des embarcations de plaisance, un système à améliorer
d’un service le même jour dans tous les
bureaux, une boîte de service dans les
bureaux locaux et, surtout, un service
Internet 24 heures/ 7 jours. Un tel
service permettrait aux concessionnaires, aux agents de courtage nautique
et aux marinas accréditées d’obtenir un
permis d’embarcation de plaisance
rapidement, tout en diminuant la
paperasse et en mettant fin à la
confusion qui entoure son obtention.
De plus, un service téléphonique et un
accès à la banque des permis émis pour
les concessionnaires sont exigés.
Un échéancier très serré a été proposé
pour que ces améliorations soient mise
en place pour la saison 2007.
Le directeur de la CMMA, M. Sandy
Currie, a mentionné en novembre
dernier que le ministre des Transports
serait interpellé en dernier recours si
des résultats tangibles n’étaient pas
obtenus. M. Currie insiste avant tout sur
l’accès par Internet au système de
gestion des permis pour les marinas et
les concessionnaires autorisés, ce qui
permettrait d’économiser beaucoup
d’argent. Un dossier à suivre.
carte de compétence
Transports Canada maintient le cap
La carte de compétence de conducteur d’embarcation de plaisance est maintenue, mais les modalités de sa gouvernance
seront renforcées. Ainsi, la banque de données sera régie par Transports Canada dès la fin de 2007. Les dispensateurs de cours,
aussi appelé fournisseurs, devront entériner un nouveau contrat avec Transports Canada afin de poursuivre leur mission.
Toutefois, les critères des examens par Internet seront resserrés pour éviter les abus dénoncés. Enfin, les fournisseurs devront
passer à travers un processus d’accréditation nouveau pour conserver leur statut. Le nombre de questions de l’examen
permettant d’obtenir sa carte, soit entre 36 ou 50, fait encore l’objet de débats.
Au Courant | Hiver 2007 – 3
Bilan 2006 Les concessionnaires satisfaits
L’industrie nautique a de quoi se réjouir
encore une fois car l’année 2006 a été
couronnée de succès. Cette vague qui a
débuté il y a quatre ans a gonflé vigoureusement les résultats de plusieurs en 2006.
Rien ne semble vouloir ralentir l’engouement des amateurs de nautisme.
Les
concessionnaires
d’embarcations
(moteur et voile) se disent très satisfaits des
ventes l’an dernier. Malgré un printemps
pluvieux, les mois de juin et de juillet ont
apporté une conclusion fort positive au bilan
de 2006. Certains ont profité de cette
période favorable pour effectuer des
agrandissements de leurs installations et,
dans cer tains cas, pour en créer de
nouvelles. Ainsi, de nouveaux magasins, des
salles d’exposition, des entrepôts, des quais,
ont été construits afin d’améliorer des
infrastructures existantes.
Tous se croisent les doigts pour que l’année
2007 soit aussi fructueuse. Il semble que
certains signes, notamment l’achalandage de
l’automne, prédispose à un tel résultat.
Une petite tournée des concessionnaires
nous confirme que les signes que la
tendance actuelle se maintiendra sont
présents.
Le motonautisme au beau fixe
Selon Pierre Fortin, de Marina Fortin de
Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, l’année 2006
s’est avérée très bonne. « Bien que le début
de l’année ait été un peu lent, les acheteurs
se sont manifestés en plus grand nombre
durant les mois de juin et juillet », dit-il.
« Fait à signaler, les plaisanciers ont fait un
peu moins de bateau l’été dernier,
probablement à cause de la température qui
s’y prêtait moins. », ajoute Pierre Fortin. Il
rapporte que les bateaux à moteur Sea Ray
de 22 à 24 pieds ont été de très en
demande, ainsi que les 40 pieds.
Malgré l’inquiétude appréhendée à cause de
la hausse du coût de l’essence, ce facteur n’a
pas eu d’influence sur les ventes selon M.
Fortin. Quant à l’année 2007, « c’est difficile
à dire, mais si on se fie au Salon de Fort
Lauderdale, ça s’annonce très bien ».
Alain Brunel, directeur des ventes chez
Marina Saint-Mathias, de Saint-Mathias-surRichelieu, se dit également très heureux de
l’année 2006. « Encore une fois, nous avons
battu nos records de vente en 2006! », dit-il.
« Depuis près de cinq ans, les ventes sont en
progression constante », précise M. Brunel.
Quelques 306 bateaux ont été vendus par
Marina Saint-Mathias l’an dernier. Les
meilleurs vendeurs ont été les bateaux de
24 à 32 pieds, et 30% des ventes ont été
faites pour l’achat d’un premier bateau.
4 – Au Courant | Hiver 2007
Notons que les ventes ont touché tant le
bateau neuf que le bateau d’occasion.
le marché devrait se stabiliser en 2007, selon
M. Lefebvre.
Quant au prix de l’essence qui était plus
élevé au cours de l’été 2006, il ne semble
pas qu’il ait eu d’effet négatif sur les ventes.
Toutefois, on constate encore une fois que
les gens ont effectué moins de sorties avec
leurs bateaux à cause de la température peu
clémente du début de l’été. « Ce facteur
explique en bonne partie la baisse de la
vente d’essence », dit encore M. Brunel.
Le vent dans « la voile »
Fait intéressant à noter, l’activité de vente a
été plutôt modérée du côté des gros
cruisers (Bayliner et Maxum). Par contre, il y
a eu une augmentation des ventes des
bateaux Monterey, une nouvelle gamme
chez Marina Saint-Mathias.
L’année 2007 promet d’être semblable à
2006 si l’on se fie à l’achalandage qu’a connu
Marina Saint-Mathias au cours de l’automne.
Copropriétaires de Groupe Iberville
Performance Marine, Pierre Lefebvre et
Daniel Masson se sont dits aussi très
satisfaits de l’année 2006. « Nous avions
prévu une baisse, mais ce n’est pas ce qui
s’est produit! », se réjouit M. Lefebvre.
« Nous avons connu une augmentation de
20% de notre chiffre d’affaires », précise-t-il,
ajoutant que les affaires vont bien depuis
2004.
Pour Iberville Performance Marine, l’année
2006 aura été très fertile en acquisition et
en expansion. « En plus de la succursale de
l’île Perrot qui existe depuis 2001 et qui
compte pour 40% du total de nos ventes, il
y a eu en octobre l’acquisition de Castagnier
Marine un concessionnaire de Saint-Zotique,
en Montérégie », explique Pierre Lefebvre.
Castagnier Marine, dépositaire des bateaux
Four Winns, continuera d’offrir les modèles
de cette marque.
Une autre étape importante du développement des affaires chez Iberville Performance
Marine aura été la construction d’une
nouvelle succursale à Saint-Paul-de-l’Île-auxNoix. L’ouverture officielle du nouvel édifice
comprenant une grande salle d’exposition
est prévue en février. Les bateaux Chapparal
et Baja y seront représentés, de même
qu’une nouvelle gamme de bateaux de 34 à
60 pieds orientés vers la croisière.
Quant au site d’Iberville – maintenant SaintJean-sur-Richelieu - qui existe depuis 1991, il
sera désormais consacré à la location de
quais.
Avec l’acquisition de Castagnier Marine, le
chiffre d’affaires de l’entreprise aura connu
une croissance de 800% en six ans! L’on peut
dire que « Performance Marine » porte un
nom qui convient fort bien aux aspirations
de ses quatre propriétaires. Côté prévisions,
Pour Marina Gosselin, qui représente les
voiliers Bénéteau, 2006 a été une année
record. Guy Gosselin, qui est propriétaire de
l’entreprise avec son frère Luc, dit avoir
pressenti que les ventes de 2006 seraient à
la hausse dès l’automne 2005. « Notre
propre salon d’automne, le Annapolis
Sailboat Show, les spéciaux de fin d’année,
puis le Salon du Bateau de Montréal et celui
de Toronto ont été des indices que tout irait
très bien », rapporte Guy Gosselin.
« Le secret, c’est d’avoir des bateaux en
inventaire », dit encore M. Gosselin. « Nous
avons bâti un grand hall d’exposition et
notre magasin a doublé de surface, tout cela
dans le but de mieux servir nos clients »,
précise-t-il. Ainsi, le magasin et le hall
d’exposition sont ouverts tout durant la
semaine, à l’exception de la période des
Fêtes.
D’autres investissements d’importance ont
été faits dans le but d’améliorer la qualité des
services offerts. La marina même bénéficie
de quais neufs, l’aire d’entreposage a été
nivelée et agrandie et de nouveaux bureaux
ont été installés dans l’édifice qui abrite le
magasin. Guy Gosselin se dit optimiste pour
2007. « Tout dépend du début de la
saison! ».
« Encore une autre bonne année, autant
pour la voile que pour les bateaux
moteurs », rapporte Paul-André Gagnon.
Après l’agrandissement des entrepôts /
ateliers en 2005, le magasin a été
complètement rénové en l’an dernier. Selon
M. Gagnon, les meilleurs mois de l’année ont
été juin et juillet. « Depuis trois ans, les
ventes de voiliers ont beaucoup augmenté,
les ventes se partageant entre 40% pour les
voiliers et 60% pour les bateaux à moteur »,
dit-il.
Chez Marina Gagnon, les voiliers de marque
Jeanneau de 38 à 40 pieds et les Hunter de
31 à 36 pieds ont été les meilleurs vendeurs.
Toutes gammes confondues, les voiliers
offerts par ce concessionnaire vont de 33 à
54 pieds.
Quant aux bateaux à moteur, les meilleurs
vendeurs se situent entre 30 et 36 pieds. Les
bateaux Doral de 25 à 45 pieds et les
Carver de 35 à 65 pieds conservent la
vedette. L’année 2007 sera assez stable,
selon Paul-André Gagnon. « L’avenir
s’annonce bien, les prix de l’essence ont
baissé quelque peu, un facteur positif »,
explique-t-il. M. Gagnon ajoute qu’il est
particulièrement fier d’avoir pu contribué à
la création de quatre nouveaux emplois au
sein de ce qu’il appelle « notre complexe
naval.»
Association maritime du Québec
Une mission « nautique » en France couronnée de succès
Dans le but d’ être à la fine pointe de
l’information sur les nouvelles installations des stations nautiques françaises et
d’instaurer de nouvelles alliances avec
divers fournisseurs de produits nautiques, trois responsables de l’Association
maritime du Québec (AMQ) se sont
rendus en France à l’automne 2006.
Ainsi, le directeur général de l’AMQ, M.
Yves Paquette, le président du conseil
d’administration, M. Jacques Tessier, et un
des directeurs et membre du conseil
d’administration, M. André Huot, ont
effectué une tournée de trois semaines
en France qui s’est terminé au Salon
nautique international de Paris.
Cette tournée au programme bien
chargé avait pour but ultime l’élaboration d’un concept de regroupement
nautique avec nos cousins français. De la
région méditerranéenne, en passant par
la côte Atlantique pour terminer par la
région de la Manche, ce sont pratiquement toutes les côtes françaises qui ont
été visitées. Enfin, les représentants de
l’AMQ ont représenté notre industrie
au kiosque de l’association au Salon
nautique international de Paris, tenu au
Parc des Expositions du 2 au 11
décembre dernier.
Cette présence à la manifestation la plus
importante d’Europe visait à faire la
promotion de l’industrie nautique du
Québec, de même que celle du SaintLaurent en tant que destination nautique et les événements qui feront
partie des célébrations entourant la fête
des 400 ans de la ville Québec en 2008.
Au kiosque de l’Association maritime du Québec au Salon nautique international de Paris en
décembre 2006, M.Yves Paquette, M, Jacques Tessier, au centre, et Mme Marie-Sylvie Pérusse
La Transat Québec - Saint-Malo 2008,
qui constitue l’un des événements
phares de ces célébrations, est particulièrement chère à André Huot qui
s’affaire en faire la promotion depuis de
nombreuses années, ce qu’il a fait
d’ailleurs de façon régulière au Salon de
Paris par le passé.
Par ailleurs, Mme Marie-Sylvie Pérusse,
la directrice du Salon du Bateau de
Montréal, s’est jointe à la délégation de
l’AMQ pour l’étape « Salon de Paris »
afin de tisser des liens avec des
représentants de l’industrie nautique
européenne, le tout en concertation
avec des représentants de la délégation
du Québec à Paris et de l’ambassade du
Canada à Paris. « Cette visite a été une
occasion de recueillir des idées neuves
et d’autres façons de faire dans le but
d’améliorer l’espace « marinas » du
Salon du Bateau de 2008 », dit Mme
Pérusse.
M. Éric Mabo, directeur général de France Stations nautiques, M.Gabriel Foligné, président de
France Stations nautiques, M. André Huot, membre du conseil d’administration de l’AMQ, M.
Jacques Tessier, président de l’AMQ, M. Éric Bacci, président du port d’Hyères, M. Florent Bacci,
directeur de la Station nautique d’Hyères et M.Yves Paquette, directeur général de l’AMQ.
Le nautisme
français
Synergie et créativité
Selon M. Jacques Tessier, président
de l’AMQ, les membres de la
délégation québécoise en France
ont pu constater de visu la synergie qui s’est développée entre les
différents intervenants locaux,
privés comme publics, afin de créer
un environnement qui rend effectif
le concept des « Stations
nautiques » françaises. « Dotée
d’installations complètes, la station
nautique d’Hyères, par exemple,
offre, en sus des services d’un port
de plaisance de premier plan avec
1 400 places à quai, une gamme
d’activités nautiques complète:
initiation à voile, cours de plongée,
de surf et de « sky surf », cours de
voile aux écoliers et collégiens,
cours de navigation, kayak de mer,
journée en mer, etc. », explique
M. Tessier. Dans le cas de Hyères,
ces activités sont réparties sur cinq
sites différents dans un espace
nautique d’un attrait indéniable.
« Déjà, cette visite des infrastructures nautiques en France a permis
de bénéficier d’une somme considérable d’idées pouvant enrichir
les programmes existants ici », a
précisé M.Tessier. « Cela permettra
de préparer un offre de programmes nautiques novateurs aux
plaisanciers québécois dans les
années qui viennent. »
Au Courant | Hiver 2007 – 5
Photo Monique Reeves
profil
Gaboury Marine
Expérience et efficacité
Une entreprise de vente et de réparation de bateaux qui existe
depuis une quarantaine d'années est évidemment un gage
d'expérience et de confiance pour la clientèle. Qui plus est,
grâce à un propriétaire et des employés avenants et
consciencieux Gaboury Marine de Sorel est sans conteste une
entreprise florissante.
Vision et détermination
Natif de Sorel, Germain Gaboury est le sympathique fondateur
de l'entreprise. Rencontré à son commerce de la rue Limoges,
à quelques minutes de la marina de Saurel, il parle avec
enthousiasme de sa région. Il dit à la blague que c'est le
« nombril du Québec »! Il est vrai que la région de Sorel se
trouve aux confluents du Richelieu et du fleuve Saint-Laurent,
qu'elle à la porte de la réserve mondiale de la biosphère du lac
Saint-Pierre et aux abords des célèbres îles de Sorel - 103 en
tout - et cela sans oublier que les rivières Yamaska, SaintFrançois et Nicolet viennent se jeter dans le fleuve, tout près, à
l'intérieur d'un territoire de moins de 100 km.
Animé d'une vision et d'une volonté de fer, M. Gaboury, a fondé
son entreprise en 1968 après avoir travaillé à la Marina Beaudry,
qui était située sur les lieux de l'actuel parc nautique fédéral.
À cette époque, deux autres magasins de produits nautiques
étaient implantés à Sorel. Seul Gaboury Marine existe encore
aujourd'hui. Pour lui, la réussite a toujours reposé sur sa
détermination de satisfaire ses clients.
En 1974, un agrandissement vient parfaire le commerce, suivi
d'un autre en 1981, simultanément avec un changement de
l'adresse civique au 255 Limoges où se trouve aujourd'hui
Gaboury Marine.Toujours présent et heureux dans l'entreprise
qu'il a fondée, il l'a toutefois vendue à son fils Yves et à son
épouse, Nathalie Cournoyer, en 2001.
Yves et Germain Gaboury, de Gaboury Marine de Sorel
Gaboury Marine. Le fait de n'être pas établi directement sur le
bord de l'eau ne pose pas de problème, les descentes de
bateaux étant nombreuses dans le secteur.
En tout, l'équipe de Gaboury Marine compte 12 employés.
L'établissement demeure ouvert à partir de la fin du mois de
janvier jusqu'à la mi-décembre.
Des marques reconnues
L'on retrouve chez Gaboury Marine des marques reconnues
pour leur fiabilité et leur qualité. Il y a les moteurs Yamaha,
Mercury et MerCruiser. Les bateaux portent les noms de
Campion, de Crestliner et de Nordic. On peut voir ces bateaux
et des moteurs sur place dans une salle d'exposition.
Le magasin est bien fourni en pièces et accessoires de toutes
sortes, y compris l'électronique de marine. Plus de 1 000, peuton lit-on dans la publicité! On offre également des services tel
que l'entreposage, la mécanique et la vente de bateaux
d'occasion. Par ailleurs, des sous-traitants sont accrédités pour la
fabrication de toiles et d'autres accessoires sur mesure pour les
embarcations des clients.
Visiblement très attaché à l'entreprise qu'il a crée, Germain
Gaboury trouve quand même le temps d'aller taquiner le
poisson dans les chenaux des îles de Sorel, un véritable paradis
de chasse et de pêche. Cet univers de quiétude et de beauté
forme un décor singulier, celui-là même qui a inspiré la
romancière Germaine Guèvremont pour son populaire roman
«l e Survenant », un héros qui hante encore les rives du chenal
du Moine…
Une réputation qui va loin
Bien que les clients proviennent principalement de la région
immédiate de Sorel, « il en vient de partout au Québec, grâce
à notre participation au Salon du Bateau et au Salon Chasse et
Pêche », précise M. Gaboury. « Notre réputation nous sert bien,
ce qui fait que nous avons même un client de Chicoutimi qui
voulait un bateau identique à celui que possédait un plaisancier
en vacances dans sa région », raconte Germain Gaboury.
En étant situé près de la marina de Saurel, plusieurs propriétaires de bateaux qui y séjournent font affaire chez
6 – Au Courant | Hiver 2007
Gaboury Marine
255, rue Limoges
Sorel-Tracy (Québec) J3P 1V2
Tél : 866-742-2620
Internet : www.gabourymarine.com
Nouveau programme d'assurance
pour les marinas en 2007
La compagnie d’assurances Univesta qui
offre depuis maintenant deux ans son
programme Nautimax pour les plaisanciers du Québec lance en 2007 un
programme d’assurances taillé sur
mesure pour les marinas publiques et
privées et les entreprises de ventes de
bateaux ou concessionnaires nautiques.
Au moment de mettre sous presse,
nous n’avions pas encore tous les détails
du programme mais, en gros, Bruno
Simard d’Univesta affirme qu’il sera très
compétitif en tous points. « Actuellement le marché est très limité et la
compétition est plutôt restreinte », dit
M. Simard. Selon lui, ce nouveau
programme offrira une grande capacité
de souscription aux assurés tout en
étant proposé à des prix très
avantageux. « Les marinas étaient très
dépendantes du petit nombre de
fournisseurs dans le domaine », ajoutet-il.
Le responsable de ce programme chez
Nautimax, Martin Grandchamp, sera
d’ailleurs présent au Salon du Bateau
afin de renseigner les professionnels sur
tous les détails de ce nouveau programme. Il est aussi possible de
communiquer avec lui en composant le
514 787-5292.
Un succès qui va au delà
des prévisions pour le
programme Nautimax
Le succès d’Univesta est attribuable,
notamment, à l’attention et au support
que les clients de Nautimax reçoivent
de la part du personnel d’Univesta.
« Nous procédons le plus rapidement
possible afin que le plaisancier victime
d’un accident ne perde pas sa saison qui,
ont le sait, n’est pas très longue au
Québec et, en cas de vol, on remet un
chèque au client qui est libre de faire ce
qu’il veut », explique Bruno Simard.
Pour ce qui est des statistiques de
l’année 2006, les vols affichent une
hausse, en particulier ceux de bateaux à
turbine à jet comme les Utopia de BRP
et les bateaux qui sont sur remorque.
De tels vols ont compté pour 25% des
réclamations.
Selon M. Simard, les plaisanciers
devraient prendre plus de précautions
afin de freiner les tentations des voleurs.
Quant à la plus grande cause de
réclamation, c’est encore le bris pour
accrochage d’une embase de moteur
qui l’emporte avec 50% des
réclamations. Le reste provient des
dommages dus au vent, aux tempêtes,
aux incendies et aux échouements.
Photo Pierre Laporte
C’est le bonheur chez Univesta puisqu’à
sa deuxième année d’activité seulement,
le chiffre d’affaires du programme
Nautimax a augmenté de 60%. « On ne
pensait jamais connaître une telle
croissance car notre prévision était au
départ de 20%! », rapporte Bruno
Simard. Il se dit aussi très satisfait de son
affiliation avec l’Association maritime du
Québec. « Le ratio de pertes a été
meilleur que ce que nous avions prévu
et, grâce à un travail de tous instants,
nous sommes maintenant les leaders de
l’assurance dans le secteur des produits
récréatifs », confie M. Simard. Il ajoute
que la compétition est plus forte dans le
domaine des motos et des véhicules
tout terrain, mais que Nautimax a une
longueur d’avance dans le domaine
nautique. « Nous allons travailler de plus
en plus fort pour maintenir et affirmer
encore davantage notre leadership. En
bout de ligne, c’est le consommateur
qui en sort gagnant », précise M. Simard.
Univesta offrira un programme d’assurances
spécifique pour les marinas en 2007
Photo Jean-François Perreault/Port de Québec
Univesta
L’Association maritime du Québec était le principale
commanditaire du symposium annuel du Conseil canadien
de la sécurité nautique, tenu à Québec en septembre
dernier. Sur la photo, la Marina du Port de Québec.
Symposium du
Conseil canadien de
la sécurité nautique
de Québec
Le Conseil canadien de la sécurité
nautique a tenu son symposium annuel
du 21 au 24 septembre dernier à l’Hôtel
Clarendon de Québec. Cette ville
exceptionnelle tant par son histoire que
par sa beauté et son accessibilité du
fleuve Saint-Laurent était un cadre idéal
pour cette rencontre annuelle du
Conseil. L’ouverture en a été faite par M.
Randy Wahley, président de l’organisme
et de M.Yves Paquette, directeur général
de l’AMQ, le commanditaire principal de
l’événement.
Tout près de 80 participants provenant
de toutes les régions du pays s’y étaient
donné rendez-vous pour prendre acte
des rapports liés à la sécurité sur les
voies navigables du Canada et discuter
des améliorations à apporter aux
différentes procédures pouvant assurer
une navigation plus sécuritaire pour les
plaisanciers canadiens. Les autorités
gouvernementales reliées à la navigation
y étaient également représentées.
De nombreux sujets cruciaux y ont été
abordés comme les produits dangereux
qui sont sur le marché, la formation des
plaisanciers et les simulateurs pour la
formation des sauveteurs comme des
plaisanciers. Il y a été aussi question des
améliorations à apporter aux infrastructures maritimes au pays pour améliorer
la sécurité des usagers.
Les programmes de Classification des
marinas et Éco-marinas du Québec
s’inscrivent directement dans la lignée de
ces préoccupations et, comme l’indiquait
M.Yves Paquette, « ces deux programmes phares de l’AMQ, devraient
contribuer largement à offrir des
conditions de navigation plus sécuritaires
et, de façon toute aussi importante, à
contribuer à assurer une navigation
durable ».
Au Courant | Hiver 2007 – 7
profil
Aqua Services
Le paradis de la plongée
et des sports nautiques
En affaires depuis 20 ans, Gilles Bordeleau a établi Aqua Services, son
commerce nautique, à Repentigny, il y a maintenant quatre ans.
Heureuse décision, car la clientèle est en augmentation constante. En
réalité, Aqua Services est devenue le concessionnaire numéro un
pour la vente des moteurs Yamaha dans la région de métropolitaine
et, depuis deux ans, elle est au tout premier rang pour les ventes et
le service d’embarcations pneumatiques pour tout l’Est du Canada,
soit environ 150 unités vendues annuellement.
Ce succès enviable est dû à la satisfaction de la clientèle qui bénéficie
des soins d’une équipe soucieuse de lui offrir un service de qualité.
On fait tout pour que le rêve de chaque client devienne réalité avec
efficacité et courtoisie. Une vingtaine d’employés durant l’été et huit
durant l’hiver offrent leurs conseils éclairés aux adeptes de nautisme
qui passe chez Aqua Services.
Un éventail toujours plus grand d’accessoires nautiques
Spécialisée à ses débuts dans la vente d’équipements de plongée
sous-marine, Aqua Services a élargi son champ d’action au fil des ans.
En plus des moteurs Yamaha et de plusieurs modèles de bateaux
pneumatiques des marques Zodiac, Bombard et Avon, se sont
ajoutés, depuis peu, une vaste gamme de produits reliés aux sports
nautiques. On y retrouve ainsi des accessoires pour le ski nautique, le
wakeboard, le wakeskate, le knee board et des jouets nautiques qui
sont de plus en plus en vogue.
La diversité des marques et des accessoires et tout l’inventaire en
magasin ne peuvent qu’impressionner le visiteur. Pour leur part, les
adeptes de plongée sous-marine y trouvent tout le nécessaire requis
pour leur sport sous des labels de qualité. Que ce soit les vêtements
de plongée, les accessoires tels que les caméras sous-marines, les
bouteilles ou les palmes, le choix est fabuleux.
Les clients bénéficient aussi des conseils du propriétaire. Gilles
Bordeleau est maître plongeur depuis 20 ans. N’oublions son
collègue,.Jean-François Biar, directeur de plongée sous-marine, maître
plongeur émérite et technicien qualifié. Jean-François effectue
d’ailleurs des plongées pour le compte du ministère des Transports
et de l’Environnement (MDDEP) quand il faut remonter à la surface
des automobiles ou d’autres objets immergés.
Il est aussi possible de louer de l’équipement de plongée (incluant un
centre nitrox) et des bateaux Zodiac chez Aqua Services.
Pour la saison qui s’annonce, de nouvelles gammes de produits
s’ajouteront à celles déjà offertes. L’électronique Raymarine, les
accessoires de sports nautiques O’Brien et d’autres marques
M. Roger Morency
trouveront leur place sur les présentoirs de l’un des magasins de
nautisme les plus complets au Québec.
De plus, chez Aqua Services, chacun trouve facilement son compte à
bon prix. En effet, Aqua Services refile à ses clients les escomptes
qu’elle obtient quand elle effectue des achats en grosse quantité
auprès de ses fournisseurs. « Les clients en voient automatiquement
l'effet sur le prix d’achat de leur marchandise », explique Roger
Morency, le directeur.
Aqua Services est également doté d’un centre de réparation pour
toutes les marques de bateaux pneumatiques à coque rigide ou
conventionnelle (flexible). « Nous voulons être le plus possible à
l’écoute des besoins de nos clients », précise M. Morency. « Nous
avons toujours la pièce requise dans un délai très court, car nous
faisons aussi l’entretien de toutes les embarcations des services
publics de sauvetage et beaucoup de corporatif», mentionne Roger
Morency. L’atelier de réparation pour les petites embarcations est
situé au sous-sol de l’entreprise, tandis qu’un autre, plus vaste, situé à
Saint-Sulpice, sert aux réparations des embarcations plus grosses.
On retrouve également chez Aqua Services un inventaire fort
complet de pièces diverses pour ceux qui désirent effectuer euxmêmes des petites réparations.
Au cœur de l’action
Depuis 2006, la station Rythme FM a fait de l’équipe d’Aqua Services
un partenaire marin de premier plan.Ainsi, durant la période des feux
Loto-Québec, des auditeurs de la station ont pu avoir une place de
choix pour vivre une expérience unique à bord d’un Zodiac Medline
3, un grand pneumatique luxueux de 7,3 m, piloté par Jérémy
Bordeleau, le fils du propriétaire et vice-président d’Aqua Services.
Des cours de plongée aussi
Des cours de plongée sous-marine de tous les niveaux sont donnés
à ceux qui veulent s’initier à ce sport ou parfaire leurs connaissances.
Des sorties et des voyages sont aussi proposés. Un cours spécial sur
le fonctionnement et l’utilisation des instruments électroniques sera
également offert cette année par des représentants de Raymarine, un
spécialiste de renom dans le secteur de l’instrumentation de marine.
Un bassin de plongée sous-marine en magasin
Ne reculant devant aucun effort, Gilles Bordeleau a décidé d’installer
un bassin de plongée sous-marine… sur les lieux d’Aqua Services!
Soucieux de bien faire les choses et d’être à la fine pointe de la
technologie, l’eau de ce bassin sera ozonée. Ce bassin de 3 375 pi3
d’eau permettra aux clients de faire l’essai de l’équipement qu’ils
veulent acquérir en immersion. Cet investissement d’importance
exigera un réaménagement du magasin. Les passants ne seront pas
en reste, car cet aquarium géant fera face à la rue Notre-Dame.
La construction de l’aquarium devait débuter en novembre et, si tout
va bien, le tout devrait être en fonction dès janvier 2007.
Photos Monique Reeves
Amateur de sports nautiques ou de plongée sous-marine, un arrêt
chez Aqua Services s’impose pour bien débuter la nouvelle saison. Ça
vaudra le détour, ne serait-ce que pour avoir la chance de voir le plus
gros aquarium de plongée sous-marine privé en Amérique du Nord.
Aqua Services
M. Gilles Bordeleau
8 – Au Courant | Hiver 2007
Adresse : 478, rue Notre-Dame, Repentigny
Tel : 1-866-582-5827
Internet : www.aquaservices.net
pêche
Votre
équipement
de pêche
Patrick Campeau
Quelques soins pour aller loin
Lorsque la saison de pêche se termine, plusieurs pêcheurs ont
la fâcheuse habitude de laisser dans un coin leur équipement
de pêche pour ne le reprendre qu’au printemps suivant. Ils
risquent d’avoir des surprises quand vient le temps d’ouvrir
leur coffre, la saison suivante.Voici quelques conseils pratiques
afin de vous éviter certains petits désagréments.
Le moulinet
Le coffret de pêche
Il s’agit du seul lien entre vous et le poisson lorsque vous le
tenez! Un petit truc : dévidez dès maintenant le
monofilament de votre moulinet, ce qui vous obligera à en
mettre un neuf le printemps prochain. Le monofilament est
affecté par les rayons UV, les intempéries, l’humidité et l’usure
naturelle. Il vaut vraiment la peine de ne pas pêcher plus d’une
saison avec le même fil, sinon l’on risque de perdre… une
belle prise.
Assurez-vous de le vider au complet, de l’assécher, et de le
nettoyer avec un produit qui ne laissera pas d’odeur
désagréable. Débarrassez-vous de toutes les choses inutiles
que vous traînez sans jamais les utiliser, année après année.
Vérifiez le bon fonctionnement des pentures et des attaches
de votre coffret. Si vous possédez un coffre à pêche en métal,
je vous suggère de vous en procurer un en plastique rigide car
ceux en métal se corrodent et laissent des résidus de rouille
et qui font à leur tour rouiller vos leurres métalliques.
Les leurres
Sortez de votre coffre tous vos leurres. Étendez-les côte à
côte et faites une inspection en règle. Tout d’abord, assurezvous qu’ils soient propres. C’est aussi le moment de prévoir
faire des retouches de peinture sur certains leurres. Vérifiez
que les anneaux ne sont pas fendus et que les attaches sont
en bon état. Remplacez ce qui est douteux au besoin.
Apportez une attention particulière à vos hameçons. Qu’ils
soient simples, doubles ou triples, ils doivent être en parfait
état. Mettez de côté les hameçons qui sont rouillés, car la
rouille se répandra sur vos autres leurres et hameçons.
Vérifiez l’aiguisage de vos pointes et aiguisez celles qui ont
perdu de leur tranchant. Si un ardillon est écrasé, mettez le de
côté afin de l’utiliser lorsque vous voulez pratiquer la remise
à l’eau – le « catch and release » - car il est beaucoup plus
facile de décrocher un hameçon dont l’ardillon est écrasé.
Dans le cas des trépieds, il est essentiel de remplacer ceux qui
sont endommagés. Utilisez un trépied de remplacement de
même grosseur pour éviter de compromettre l’action de
votre leurre.
Cet outil indispensable devrait être vérifié et réparé par un
technicien à chaque année. Ce n’est pas le temps de le faire
au mois de mai, mais bel et bien maintenant.
Le monofilament
L’épuisette
On l’appelle communément la puise. Cette dernière devrait
être vérifiée à chaque printemps, qu’elle soit en nylon ou en
caoutchouc. Tout comme le monofilament, elle peut être
affectée par l’humidité ou par la moisissure si elle n’est pas
entreposée adéquatement.
Lorsque vous aurez fait toutes ces inspections, prenez note de
ce qui manque. Vous aurez ainsi tout l’hiver pour magasiner
vos équipements et vos leurres et aussi profiter de certains
spéciaux. Et rappelez-vous de ne pas ranger votre
équipement dans un endroit trop humide et d’y jeter un coup
d’œil maintenant. C’est aussi l’occasion de se remémorer de
bons souvenirs!
Bonne pêche.
Patrick Campeau
Pêcheur professionnel
Pour commentaires et/ou questions, vous pouvez me
rejoindre par courrier électronique à :
[email protected] ou au www.pcampeau.com
Si le plongeoir d’un poisson nageur est brisé, il n’y a
malheureusement pas grand-chose à faire. Les leurres en
caoutchouc sont offerts en diverses couleurs, mais il arrive
que certains types déteignent sur d’autres quand on les
mélange.
Au Courant | Hiver 2007 – 9
nouvelles
Photo H.R.d.C.
Le Port de plaisance Réal-Bouvier de
Longueuil a mérité la cote «cinq ancres» du
programme de Classification des marinas
pour l'année 2006. Ce programme a été
instauré à l'initiative de l'Association
maritime du Québec qui a mandaté la
Corporation de l'industrie touristique du
Québec (CITQ) pour en faire la gestion.
M.Yves Paquette, directeur général de l'AMQ, M.
Raymond Gagné président de Sogerive,, Mme
Ginette McDuff, directrice du Port de plaisance
Réal-Bouvier, et M. Claude Gladu, maire de
Longueuil, lors d'une cérémonie marquant le
dévoilement des cinq ancres du Port de plaisance
Réal-Bouvier.
Une proposition de règlement sur les eaux usées crée
des remous en ColombieBritannique
Une proposition de règlement de Transports
Canada limitant les rejets des eaux usées des
bateaux fait de nombreux mécontents sur la
côte ouest canadienne. La proposition est au
stade des commentaires avant de pouvoir être
adoptée définitivement.
Une coalition de propriétaires et de
vendeurs/concessionnaires de bateaux de
plaisance de cette région accuse «le
gouvernement fédéral de vouloir éliminer la
navigation de plaisance en ColombieBritannique avec ce nouveau règlement.» La
disponibilité des installations permettant de
recueillir les eaux usées est très limitée dans
certains secteurs très fréquentés par les
bateaux de plaisance. La coalition demande
donc que seul les gros navires de transport et
de croisière soient inclus dans le nouveau
règlement.
Actuellement, certains secteurs de la côte
ouest ne sont soumis à aucune réglementation
en ce domaine. Par contre en Ontario, la loi est
très sévère puisque même les eaux traitées ne
peuvent être rejetées dans l'eau par les
plaisanciers. Au Québec, André Huot, un des
directeurs de l'AMQ, a fait partie de la
consultation et, selon lui, les commentaires
reçus sont en général favorables à une telle
réglementation.
La note de « cinq ancres » est la plus élevée
à être attribuée dans le cadre de ce
système. C'est aussi la seule marina à l'avoir
méritée parmi celles qui ont participé au
programme en 2006.
Mme Ginette McDuff, la directrice de ce
port de plaisance, se dit très heureuse de
cette classification. « Beaucoup et travail et
Photo Sogerive
Cinq ancres pour le Port de plaisance
Réal-Bouvier
Vue aérienne du Port de plaisance Réal-Bouvier
de Longueuil
d'efforts ont été nécessaires, mais c'est un
beau cadeau », dit-elle. « Nos améliorations
vont se poursuivre avec l'asphaltage du
terrain, l'aménagement paysager et la
rénovation du site pour les véhicules
récréatifs qui reste à faire. Heureusement
l'agglomération de Longueuil nous aide! » at-elle ajoutée. Félicitations !
Les projets de dragage affichés sur Internet
M. Donald Saint-Laurent, du Ministère de l'environnement du Canada et coordonnateur du
CPEED (Comité sur la planification et l'évaluation environnementale du dragage) a annoncé
le développement d'un site Internet sur la planification des projets d'activités de dragage.
La version préliminaire devrait voir le jour le 31 mars 2007. Le tout pourrait être finalisé
durant l'année en cours. L'objectif de ce registre est d'informer la population sur les projets
de dragage prévus et de répondre ainsi aux préoccupations environnementales des citoyens.
Tous les projets de dragage, qu'ils soient ou non assujettis à la Loi canadienne sur l'évaluation
environnementale, y seront répertoriés. Le site, qui n'a pas encore de nom, sera accessible à
partir de celui du Plan Saint-Laurent. Cela permettra aux riverains de savoir, entre autres
choses, s'il y aura le prolongement d'un quai, l'agrandissement d'une marina, etc.
Le CPEED regroupe une quinzaine de représentants de divers organismes comme
Environnement Canada, la Garde côtière, Transports Canada, Transport Québec,
l'Association maritime du Québec, de Pêche et Océan Canada, Environnement Québec
(MDDEP) et l'Administration portuaire de Montréal. Le Comité sur la planification et
l'évaluation environnementale du dragage organise des rencontres de travail six fois l'an.
Georges Leblanc de retour au Salon du Bateau
Après une année 2006 très mouvementée, le skipper Georges Leblanc sera de retour au
Salon du Bateau de Montréal pour une série de conférences qui s'annoncent fort
intéressantes. Il sera aussi présent à son propre kiosque pour échanger avec les visiteurs.
Georges, qui est revenu au Québec en novembre dernier, a laissé Océan, son voilier de 65
pieds, aux Açores en octobre, histoire d'effectuer quelques réparations après avoir suivi une
partie de la Route du Rhum. « Je suis satisfait de la performance de mon bateau, car j'ai pu
dépasser cinq bateaux qui participaient à la Route du Rhum! »
Le skipper de Lévis entrevoit de passer la saison 2007 au Québec pour naviguer dans le golfe
du Saint-Laurent. Il sera d'ailleurs le président d'honneur de la course du Grand Triangle cet
été. Il est également question qu'il participe à certaines épreuves sur la côte Est américaine,
comme la Marblehead-Halifax.
Il y a enfin « Les défis de Georges Leblanc », une série de courses de 120 à 650 milles
nautiques pour différentes classes de voiliers. Tout cela sera une façon de se préparer pour
la prochaine Québec - Saint-Malo qui aura lieu en 2008, une édition qui promet car elle aura
lieu au moment des fêtes du 400ième anniversaire de la ville de Québec.
10 – Au Courant | Été 2006
vos affaires
Les antécédents des
travailleurs portuaires
seront vérifiés
Dans le but de réduire les risques de menace à la
sûreté qui planent sur le réseau de transport
maritime, le ministre des Transports du Canada,
Lawrence Cannon, a annoncé en novembre dernier
que des mesures seront prises afin que les travailleurs
maritimes qui remplissent certaines fonctions ou ont
accès à certaines zones réglementées détiennent une
habilitation de sécurité en matière de transport.
Ceci s'applique aussi aux pilotes maritimes, aux
gardiens de quai, au personnel de sûreté et aux gens
de mer qui présentent une demande pour obtenir
une pièce d'identité de gens de mer. Selon le ministre
Cannon, ce programme, en plus de permettre de
mieux protéger nos ports, aidera à assurer à notre
industrie maritime une meilleure compétitivité.
Notons que les zones désignées pour le chargement
ou le déchargement des cargaisons et des magasins
des navires dans les parcs maritimes des paquebots
de croisière seront touchées par ce programme qui
sera mis en œuvre progressivement. Le premier volet
vise les ports de Halifax, Montréal, le fleuve Fraser et
Vancouver.
Par ailleurs, le ministre des Transports a aussi annoncé
un investissement de 42 millions de dollars dans des
projets d'amélioration de la sûreté maritime. Le
Programme, qui dispose d'une enveloppe de 115
millions de dollars sur cinq ans, aidera les ports et les
installations maritimes du Canada à moderniser et à
renforcer leurs systèmes de sécurité et leurs
programmes de sûreté pour qu'ils puissent satisfaire
aux exigences du Règlement sur la sûreté du
transport maritime et continuer de se conformer au
Code international pour la sûreté des navires et des
installations portuaires.
Photo Monique Reeves
L'administration portuaire de Montréal recevra 5 304
503 $ dans le cadre de ce programme. Québec,TroisRivières, Bécancour, Sorel-Tracy, Baie-Comeau et
Sept-Îles bénéficieront aussi du programme
Propriétaire ou copropriétaire?
Si je me fie à ce que j'entends dans ma pratique de notaire, il me semble que
la notion de copropriété dans le cas des bateaux immatriculés est encore un
sujet confus pour beaucoup. En passant, c'est peut-être du à l'héritage
britannique qui est à la base de notre Loi sur la marine marchande. Certains
de ses fondements remontent à l'époque de la marine à voile du 18e siècle. Il
n'est pas étonnant que certaines applications de cette loi nous semblent
obscures…
Afin de dissiper tout malentendu, je reprends donc l'explication concernant la
notion de propriété dans le cadre de l'immatriculation d'un navire, ou plutôt
d'un bateau!
Deux ou plusieurs personnes achètent un bateau immatriculé - un bateau
ayant un certificat d'immatriculation que l'on appelait aussi un « blue book ».
Elles ont le choix d'être des copropriétaires en indivision des 64 parts
imparties au bateau ou d'être chacune propriétaire d'un nombre déterminé
de parts.
Les conséquences du choix qui est fait diffèrent. Prenons l'exemple de deux
amis qui achètent ensemble un bateau immatriculé.
1er cas
Ils choisissent d'être copropriétaires des 64 parts en indivision ou « joint
owners » en anglais.
• les deux copropriétaires doivent être d'accord pour toutes les
transactions qui seront effectuées à l'avenir, car leurs deux signatures sont
requises, que ce soit pour une vente, une cession, une hypothèque, etc.
• en cas de décès de l'un des copropriétaires, l'autre reprend
automatiquement la part du défunt et devient donc le seul propriétaire
2e cas
Ils choisissent d'être chacun propriétaire d'un certain nombre de parts (par
exemple chacun a 32 parts)
• chaque propriétaire est libre de vendre sa part à qui il veut, sans l'accord
de l'autre. Cela signifie également que si les deux personnes veulent
vendre le bateau à un tiers, on aura besoin de deux actes de vente…
• en cas de décès, les règles normales de succession s'appliquent (par voie
de testament ou de succession légale).
• des parts peuvent être données en garantie (pour une hypothèque, par
exemple), mais les banques acceptent rarement ce genre de situation. Il
faut donc que le bateau entier soit mis en garantie.
Le sujet n'est pas simple, comme on le voit. J'espère en avoir clarifié les
principaux aspects. N'hésitez pas à passer me voir au Salon du Bateau de
Montréal. Il me fera plaisir de répondre à vos questions sur l'immatriculation
et sur d'autres questions concernant la propriété d'un bateau.
Louise Bédard
Notaire
[email protected]
Iberville
Performance
Marine s'installe à
Saint-Paul-de-l'îleaux-Noix
Le skipper de course au
large Georges Leblanc
La « capitale du nautisme » au Québec voit l'arrivée
d'un autre gros joueur. En effet, Groupe Iberville
Performance Marine y a ouvert en début d'année
une nouvelle succursale dans le but de desservir une
clientèle grandissante.
Le nouveau bâtiment de 30 000 p2 comprendra une
salle d'exposition, un magasin, un atelier de réparation
et des bureaux. Un autre bâtiment de 4 800 p2
abritera divers services professionnels (fibre de verre,
lavage, nettoyage, atelier de confection de toits de
bateau, etc).
La saison 2007 promet d'être particulièrement
active et dynamique à Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix
Au Courant | Hiver 2007 – 11

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