Renouvelé, agrandi et amélioré!
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Renouvelé, agrandi et amélioré!
www.nautismequebec.com Salon du Bateau 2007 ....................................1 Un Salon agrandi et amélioré. Enregistrement des embarcations de plaisance ..........................................................3 Les représentants de l’industrie exigent une amélioration du système. Bilan 2006 ........................................................4 L’année 2006 aura l’une des plus fructueuses! Au Courant | Vol. 4 | No 1 | Hiver 2007 Salon du Bateau 2007 Renouvelé, agrandi et amélioré! C’est sous le soleil que le Salon du bateau 2007 nous propose son rendezvous annuel qui sera du 1er au 5 février à la Place Bonaventure. Agrandi, le salon bénéficiera d’une surface d’exposition additionnelle de 35 000 pi2. Les visiteurs qui viennent tant du Québec, des États-Unis que de l’Ontario pourront donc voir plus de bateaux, plus de produits. Au total, la superficie du Salon du Bateau sera de 235 000 pi2. Y seront regroupés plus de 200 exposants, 400 embarcations, 60 marques de bateaux et des accessoires pour tous les goûts (pêche, plaisance, course, pontons, quais, canots, kayaks et pédalos). Yves et Germain Gaboury L’AMQ en France ..........................................5 La mission d’automne couronnée de succès. Gaboury Marine..............................................6 Gaboury Marine, une entreprise solidement à Sorel depuis 20 ans. Gilles Bordeleau de Aqua Services Univesta ..........................................................7 Notre fournisseur privilégié en assurances offre un nouveau programme pour les marinas............................................................... Aqua Services ................................................8 Plongée sous-marine, pneumatiques et loisirs nautiques sont les fers de lance d’Aqua Services, de Repentigny. Votre coffre à pêche ......................................9 Prenez le temps de soigner votre coffre à pêche et son contenu. Les amateurs de voile seront aussi comblés :la section des voiliers a été agrandie et plusieurs marques y seront représentées : Catalina, Dufour, Bénéteau, Jeanneau, Hunter, Bavaria et Feeling. Histoire de mettre du piquant dans votre visite, un simulateur de voile vous permettra de vivre une expérience de voile sur place. Les motoristes ne sont pas en reste puisqu’ils ont été regroupés près de l’aire d’animation à l’entrée du Salon. Une imposante gamme de moteurs y sera présentée. D’autre part, le kiosque de « Découvrez le nautisme » et celui de l’Association maritime du Québec seront plus vastes. Les amateurs de navigation de plaisance pourront ainsi planifier leurs achats grâce à une panoplie de renseignements sur de nombreux sujets.Toujours dans le but de mieux renseigner les visiteurs, des experts expliqueront comment lire une carte marine, électronique ou traditionnelle, de même que leur pertinence et leur importance en navigation. Les plaisanciers désirant se procurer la carte de compétence de conducteur d’embarcation de plaisance pourront le faire tout au long des cinq jours que dure le Salon auprès de la Société de sauvetage et de l’école de sécurité nautique. Il suffira de se renseigner au kiosque d’information à l’entrée du salon ou à celui de l’AMQ pour trouver les endroits désignés pour passer l’examen requis pour obtenir cette carte que dispenseront ces deux organismes au Salon du Bateau. L’AMQ, qui est l’organisateur du Salon, est aussi heureuse d’annoncer son appui à l’organisme Opération Enfant Soleil. À l’occasion du Salon du Bateau, un montant de 0,25 $ provenant de chaque entrée sera versé à cette cause. Suite page 2 L'AMQ en France.Voir en page 5. Les nouvelles ........................................10 – 11 Voir notre annonce en page 5 Suite de la page 1 Un site Internet amélioré Le site Internet du Salon du Bateau 2007 a été amélioré afin que tous ceux qui désirent visiter le Salon puissent trouver d’avance de l’information sur l’emplacement des kiosques des exposants, l’horaire, les prix d’admission et les horaires des conférences. Pour tout connaître sur le Salon du Bateau, vous n’avez qu’à consulter le www.salondubateau.com Courez la chance de gagner 5 000 $ applicables sur vos achats Cette année encore, les organisateurs du Salon offrent leur populaire promotion qui permettra à une personne chanceuse de bénéficier d’un rabais de 5 000 $ sur son achat d’un bateau. Le 5 000 $ sera tiré au hasard parmi tous ceux qui auront fait un achat lors du Salon du Bateau 2007. Les conférences Au moment de mettre sous presse, nous apprenions que le skipper Georges Leblanc donnera une conférence intitulée « L’océan prédateur, témoin et victime». Il nous entretiendra sur ses nombreuses traversées transatlantiques, tout en expliquant les dangers et les beautés de ses expériences de navigation pour le moins exceptionnelles. Pour connaître l’horaire de ses conférences, il suffit de consulter le site Internet du Salon du Bateau. Trois autres conférences fort intéressantes sont prévues. Présenté par Louis Charbonneau, « Aventure en voilier aux îles Baïa au Honduras » est un film de 57 minutes sur la vie de Marianne et Gaétan à bord de leur voilier Allégria. Louis Charbonneau a passé deux semaines en leur compagnie et il en a rapporté des moments inoubliables. Ce film documentaire alimentera vos rêves de grands espaces. Horaire : vendredi : 19h15; samedi : 11h et 14h45; dimanche : 12h et 15h30. La conférence intitulée Les « bateaux écologiques » sera présentée par Alain Brault. Il parlera des composantes, du comportement sur l’eau, de l’entretien, de la sécurité, des solutions d’énergie solaire et de la performance environnementale d’un nouveau type de bateau écologique. Horaire : vendredi : 16h45; samedi : 16h00; dimanche : 14h30. Enfin, histoire de se mettre l’eau à la bouche, L’Académie culinaire présentera une conférence intitulée « Que mange-t-on sur un bateau de plaisance? ». Horaire : vendredi : 18h00; samedi : 13h30 et 18h00; dimanche : 13h30 et 16h45. 2 – Au Courant | Hiver 2007 Nouvel horaire du Salon Jeudi : 12h00 à 21h00 Vendredi : 12h00 à 21h00 Samedi : 10h00 à 21h00 Dimanche : 10h00 à 18h00 Lundi : 11h00 à 17h00 Admission Adultes : 10 $ Âge d’or/ étudiants : 7 $ Enfants (6 à 12ans) : 3,50 $ (5 ans et -) : gratuit Endroit : 800, rue De la Gauchetière ouest (quadrilatère des rues Mansfield, Saint-Antoine, Université et De la Gauchetière) Pour s’y rendre : Métro Bonaventure, trains de banlieue, autobus de la Rive Sud, les autoroutes Bonaventure et transcanadienne. Stationnements intérieurs et extérieurs (adjacents) Supplément à Québec Yachting, Hiver 2007 Publié par l’Association maritime du Québec Rédactrice en chef : Monique Reeves 621, Ave Stravinski, Bureau 500, Brossard (Québec) J4X 1Y7 Téléphone : (450) 466-1777 Télécopieur : (450) 466-6056 www.nautismequebec.com Enregistrement des petits bâtiments Durant l’automne 2006, des représentants de la Canadian Marine Manufacturers Association (CMMA), de l’Association maritime du Québec (AMQ) et du Conseil consultatif national de la navigation de plaisance ont eu des rencontres avec les représentants de Service Canada. Cet organisme du gouvernement du Canada est chargé de délivrer les permis d’embarcation de plaisance – anciennement le permis de petit bâtiment - dans ses différents bureaux de service au pays. La CMMA a émis des commentaires et des suggestions en vue d’améliorer les procédures de délivrance des permis d’embarcation de plaisance qui sont jugées insatisfaisantes. L’on rapporte que les services rendus ont été jugés inconsistants. Les représentants de la CMMA se sont également plaints de ne pas avoir été consultés dans la réalisation du processus qui a été mis en place depuis le 1er avril 2006. Ce changement faisait suite à l’annonce de Transports Canada, en novembre 2005, du transfert de l’administration du système de l’Agence des services frontaliers du Canada à Service Canada. Lors des rencontres de l’automne dernier, plusieurs demandes ont été émises, dont la formation d’un comité consultatif des dépositaires, la garantie La Photo H.R.d.C. La CMMA exige une amélioration du système L'enregistrement des embarcations de plaisance, un système à améliorer d’un service le même jour dans tous les bureaux, une boîte de service dans les bureaux locaux et, surtout, un service Internet 24 heures/ 7 jours. Un tel service permettrait aux concessionnaires, aux agents de courtage nautique et aux marinas accréditées d’obtenir un permis d’embarcation de plaisance rapidement, tout en diminuant la paperasse et en mettant fin à la confusion qui entoure son obtention. De plus, un service téléphonique et un accès à la banque des permis émis pour les concessionnaires sont exigés. Un échéancier très serré a été proposé pour que ces améliorations soient mise en place pour la saison 2007. Le directeur de la CMMA, M. Sandy Currie, a mentionné en novembre dernier que le ministre des Transports serait interpellé en dernier recours si des résultats tangibles n’étaient pas obtenus. M. Currie insiste avant tout sur l’accès par Internet au système de gestion des permis pour les marinas et les concessionnaires autorisés, ce qui permettrait d’économiser beaucoup d’argent. Un dossier à suivre. carte de compétence Transports Canada maintient le cap La carte de compétence de conducteur d’embarcation de plaisance est maintenue, mais les modalités de sa gouvernance seront renforcées. Ainsi, la banque de données sera régie par Transports Canada dès la fin de 2007. Les dispensateurs de cours, aussi appelé fournisseurs, devront entériner un nouveau contrat avec Transports Canada afin de poursuivre leur mission. Toutefois, les critères des examens par Internet seront resserrés pour éviter les abus dénoncés. Enfin, les fournisseurs devront passer à travers un processus d’accréditation nouveau pour conserver leur statut. Le nombre de questions de l’examen permettant d’obtenir sa carte, soit entre 36 ou 50, fait encore l’objet de débats. Au Courant | Hiver 2007 – 3 Bilan 2006 Les concessionnaires satisfaits L’industrie nautique a de quoi se réjouir encore une fois car l’année 2006 a été couronnée de succès. Cette vague qui a débuté il y a quatre ans a gonflé vigoureusement les résultats de plusieurs en 2006. Rien ne semble vouloir ralentir l’engouement des amateurs de nautisme. Les concessionnaires d’embarcations (moteur et voile) se disent très satisfaits des ventes l’an dernier. Malgré un printemps pluvieux, les mois de juin et de juillet ont apporté une conclusion fort positive au bilan de 2006. Certains ont profité de cette période favorable pour effectuer des agrandissements de leurs installations et, dans cer tains cas, pour en créer de nouvelles. Ainsi, de nouveaux magasins, des salles d’exposition, des entrepôts, des quais, ont été construits afin d’améliorer des infrastructures existantes. Tous se croisent les doigts pour que l’année 2007 soit aussi fructueuse. Il semble que certains signes, notamment l’achalandage de l’automne, prédispose à un tel résultat. Une petite tournée des concessionnaires nous confirme que les signes que la tendance actuelle se maintiendra sont présents. Le motonautisme au beau fixe Selon Pierre Fortin, de Marina Fortin de Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, l’année 2006 s’est avérée très bonne. « Bien que le début de l’année ait été un peu lent, les acheteurs se sont manifestés en plus grand nombre durant les mois de juin et juillet », dit-il. « Fait à signaler, les plaisanciers ont fait un peu moins de bateau l’été dernier, probablement à cause de la température qui s’y prêtait moins. », ajoute Pierre Fortin. Il rapporte que les bateaux à moteur Sea Ray de 22 à 24 pieds ont été de très en demande, ainsi que les 40 pieds. Malgré l’inquiétude appréhendée à cause de la hausse du coût de l’essence, ce facteur n’a pas eu d’influence sur les ventes selon M. Fortin. Quant à l’année 2007, « c’est difficile à dire, mais si on se fie au Salon de Fort Lauderdale, ça s’annonce très bien ». Alain Brunel, directeur des ventes chez Marina Saint-Mathias, de Saint-Mathias-surRichelieu, se dit également très heureux de l’année 2006. « Encore une fois, nous avons battu nos records de vente en 2006! », dit-il. « Depuis près de cinq ans, les ventes sont en progression constante », précise M. Brunel. Quelques 306 bateaux ont été vendus par Marina Saint-Mathias l’an dernier. Les meilleurs vendeurs ont été les bateaux de 24 à 32 pieds, et 30% des ventes ont été faites pour l’achat d’un premier bateau. 4 – Au Courant | Hiver 2007 Notons que les ventes ont touché tant le bateau neuf que le bateau d’occasion. le marché devrait se stabiliser en 2007, selon M. Lefebvre. Quant au prix de l’essence qui était plus élevé au cours de l’été 2006, il ne semble pas qu’il ait eu d’effet négatif sur les ventes. Toutefois, on constate encore une fois que les gens ont effectué moins de sorties avec leurs bateaux à cause de la température peu clémente du début de l’été. « Ce facteur explique en bonne partie la baisse de la vente d’essence », dit encore M. Brunel. Le vent dans « la voile » Fait intéressant à noter, l’activité de vente a été plutôt modérée du côté des gros cruisers (Bayliner et Maxum). Par contre, il y a eu une augmentation des ventes des bateaux Monterey, une nouvelle gamme chez Marina Saint-Mathias. L’année 2007 promet d’être semblable à 2006 si l’on se fie à l’achalandage qu’a connu Marina Saint-Mathias au cours de l’automne. Copropriétaires de Groupe Iberville Performance Marine, Pierre Lefebvre et Daniel Masson se sont dits aussi très satisfaits de l’année 2006. « Nous avions prévu une baisse, mais ce n’est pas ce qui s’est produit! », se réjouit M. Lefebvre. « Nous avons connu une augmentation de 20% de notre chiffre d’affaires », précise-t-il, ajoutant que les affaires vont bien depuis 2004. Pour Iberville Performance Marine, l’année 2006 aura été très fertile en acquisition et en expansion. « En plus de la succursale de l’île Perrot qui existe depuis 2001 et qui compte pour 40% du total de nos ventes, il y a eu en octobre l’acquisition de Castagnier Marine un concessionnaire de Saint-Zotique, en Montérégie », explique Pierre Lefebvre. Castagnier Marine, dépositaire des bateaux Four Winns, continuera d’offrir les modèles de cette marque. Une autre étape importante du développement des affaires chez Iberville Performance Marine aura été la construction d’une nouvelle succursale à Saint-Paul-de-l’Île-auxNoix. L’ouverture officielle du nouvel édifice comprenant une grande salle d’exposition est prévue en février. Les bateaux Chapparal et Baja y seront représentés, de même qu’une nouvelle gamme de bateaux de 34 à 60 pieds orientés vers la croisière. Quant au site d’Iberville – maintenant SaintJean-sur-Richelieu - qui existe depuis 1991, il sera désormais consacré à la location de quais. Avec l’acquisition de Castagnier Marine, le chiffre d’affaires de l’entreprise aura connu une croissance de 800% en six ans! L’on peut dire que « Performance Marine » porte un nom qui convient fort bien aux aspirations de ses quatre propriétaires. Côté prévisions, Pour Marina Gosselin, qui représente les voiliers Bénéteau, 2006 a été une année record. Guy Gosselin, qui est propriétaire de l’entreprise avec son frère Luc, dit avoir pressenti que les ventes de 2006 seraient à la hausse dès l’automne 2005. « Notre propre salon d’automne, le Annapolis Sailboat Show, les spéciaux de fin d’année, puis le Salon du Bateau de Montréal et celui de Toronto ont été des indices que tout irait très bien », rapporte Guy Gosselin. « Le secret, c’est d’avoir des bateaux en inventaire », dit encore M. Gosselin. « Nous avons bâti un grand hall d’exposition et notre magasin a doublé de surface, tout cela dans le but de mieux servir nos clients », précise-t-il. Ainsi, le magasin et le hall d’exposition sont ouverts tout durant la semaine, à l’exception de la période des Fêtes. D’autres investissements d’importance ont été faits dans le but d’améliorer la qualité des services offerts. La marina même bénéficie de quais neufs, l’aire d’entreposage a été nivelée et agrandie et de nouveaux bureaux ont été installés dans l’édifice qui abrite le magasin. Guy Gosselin se dit optimiste pour 2007. « Tout dépend du début de la saison! ». « Encore une autre bonne année, autant pour la voile que pour les bateaux moteurs », rapporte Paul-André Gagnon. Après l’agrandissement des entrepôts / ateliers en 2005, le magasin a été complètement rénové en l’an dernier. Selon M. Gagnon, les meilleurs mois de l’année ont été juin et juillet. « Depuis trois ans, les ventes de voiliers ont beaucoup augmenté, les ventes se partageant entre 40% pour les voiliers et 60% pour les bateaux à moteur », dit-il. Chez Marina Gagnon, les voiliers de marque Jeanneau de 38 à 40 pieds et les Hunter de 31 à 36 pieds ont été les meilleurs vendeurs. Toutes gammes confondues, les voiliers offerts par ce concessionnaire vont de 33 à 54 pieds. Quant aux bateaux à moteur, les meilleurs vendeurs se situent entre 30 et 36 pieds. Les bateaux Doral de 25 à 45 pieds et les Carver de 35 à 65 pieds conservent la vedette. L’année 2007 sera assez stable, selon Paul-André Gagnon. « L’avenir s’annonce bien, les prix de l’essence ont baissé quelque peu, un facteur positif », explique-t-il. M. Gagnon ajoute qu’il est particulièrement fier d’avoir pu contribué à la création de quatre nouveaux emplois au sein de ce qu’il appelle « notre complexe naval.» Association maritime du Québec Une mission « nautique » en France couronnée de succès Dans le but d’ être à la fine pointe de l’information sur les nouvelles installations des stations nautiques françaises et d’instaurer de nouvelles alliances avec divers fournisseurs de produits nautiques, trois responsables de l’Association maritime du Québec (AMQ) se sont rendus en France à l’automne 2006. Ainsi, le directeur général de l’AMQ, M. Yves Paquette, le président du conseil d’administration, M. Jacques Tessier, et un des directeurs et membre du conseil d’administration, M. André Huot, ont effectué une tournée de trois semaines en France qui s’est terminé au Salon nautique international de Paris. Cette tournée au programme bien chargé avait pour but ultime l’élaboration d’un concept de regroupement nautique avec nos cousins français. De la région méditerranéenne, en passant par la côte Atlantique pour terminer par la région de la Manche, ce sont pratiquement toutes les côtes françaises qui ont été visitées. Enfin, les représentants de l’AMQ ont représenté notre industrie au kiosque de l’association au Salon nautique international de Paris, tenu au Parc des Expositions du 2 au 11 décembre dernier. Cette présence à la manifestation la plus importante d’Europe visait à faire la promotion de l’industrie nautique du Québec, de même que celle du SaintLaurent en tant que destination nautique et les événements qui feront partie des célébrations entourant la fête des 400 ans de la ville Québec en 2008. Au kiosque de l’Association maritime du Québec au Salon nautique international de Paris en décembre 2006, M.Yves Paquette, M, Jacques Tessier, au centre, et Mme Marie-Sylvie Pérusse La Transat Québec - Saint-Malo 2008, qui constitue l’un des événements phares de ces célébrations, est particulièrement chère à André Huot qui s’affaire en faire la promotion depuis de nombreuses années, ce qu’il a fait d’ailleurs de façon régulière au Salon de Paris par le passé. Par ailleurs, Mme Marie-Sylvie Pérusse, la directrice du Salon du Bateau de Montréal, s’est jointe à la délégation de l’AMQ pour l’étape « Salon de Paris » afin de tisser des liens avec des représentants de l’industrie nautique européenne, le tout en concertation avec des représentants de la délégation du Québec à Paris et de l’ambassade du Canada à Paris. « Cette visite a été une occasion de recueillir des idées neuves et d’autres façons de faire dans le but d’améliorer l’espace « marinas » du Salon du Bateau de 2008 », dit Mme Pérusse. M. Éric Mabo, directeur général de France Stations nautiques, M.Gabriel Foligné, président de France Stations nautiques, M. André Huot, membre du conseil d’administration de l’AMQ, M. Jacques Tessier, président de l’AMQ, M. Éric Bacci, président du port d’Hyères, M. Florent Bacci, directeur de la Station nautique d’Hyères et M.Yves Paquette, directeur général de l’AMQ. Le nautisme français Synergie et créativité Selon M. Jacques Tessier, président de l’AMQ, les membres de la délégation québécoise en France ont pu constater de visu la synergie qui s’est développée entre les différents intervenants locaux, privés comme publics, afin de créer un environnement qui rend effectif le concept des « Stations nautiques » françaises. « Dotée d’installations complètes, la station nautique d’Hyères, par exemple, offre, en sus des services d’un port de plaisance de premier plan avec 1 400 places à quai, une gamme d’activités nautiques complète: initiation à voile, cours de plongée, de surf et de « sky surf », cours de voile aux écoliers et collégiens, cours de navigation, kayak de mer, journée en mer, etc. », explique M. Tessier. Dans le cas de Hyères, ces activités sont réparties sur cinq sites différents dans un espace nautique d’un attrait indéniable. « Déjà, cette visite des infrastructures nautiques en France a permis de bénéficier d’une somme considérable d’idées pouvant enrichir les programmes existants ici », a précisé M.Tessier. « Cela permettra de préparer un offre de programmes nautiques novateurs aux plaisanciers québécois dans les années qui viennent. » Au Courant | Hiver 2007 – 5 Photo Monique Reeves profil Gaboury Marine Expérience et efficacité Une entreprise de vente et de réparation de bateaux qui existe depuis une quarantaine d'années est évidemment un gage d'expérience et de confiance pour la clientèle. Qui plus est, grâce à un propriétaire et des employés avenants et consciencieux Gaboury Marine de Sorel est sans conteste une entreprise florissante. Vision et détermination Natif de Sorel, Germain Gaboury est le sympathique fondateur de l'entreprise. Rencontré à son commerce de la rue Limoges, à quelques minutes de la marina de Saurel, il parle avec enthousiasme de sa région. Il dit à la blague que c'est le « nombril du Québec »! Il est vrai que la région de Sorel se trouve aux confluents du Richelieu et du fleuve Saint-Laurent, qu'elle à la porte de la réserve mondiale de la biosphère du lac Saint-Pierre et aux abords des célèbres îles de Sorel - 103 en tout - et cela sans oublier que les rivières Yamaska, SaintFrançois et Nicolet viennent se jeter dans le fleuve, tout près, à l'intérieur d'un territoire de moins de 100 km. Animé d'une vision et d'une volonté de fer, M. Gaboury, a fondé son entreprise en 1968 après avoir travaillé à la Marina Beaudry, qui était située sur les lieux de l'actuel parc nautique fédéral. À cette époque, deux autres magasins de produits nautiques étaient implantés à Sorel. Seul Gaboury Marine existe encore aujourd'hui. Pour lui, la réussite a toujours reposé sur sa détermination de satisfaire ses clients. En 1974, un agrandissement vient parfaire le commerce, suivi d'un autre en 1981, simultanément avec un changement de l'adresse civique au 255 Limoges où se trouve aujourd'hui Gaboury Marine.Toujours présent et heureux dans l'entreprise qu'il a fondée, il l'a toutefois vendue à son fils Yves et à son épouse, Nathalie Cournoyer, en 2001. Yves et Germain Gaboury, de Gaboury Marine de Sorel Gaboury Marine. Le fait de n'être pas établi directement sur le bord de l'eau ne pose pas de problème, les descentes de bateaux étant nombreuses dans le secteur. En tout, l'équipe de Gaboury Marine compte 12 employés. L'établissement demeure ouvert à partir de la fin du mois de janvier jusqu'à la mi-décembre. Des marques reconnues L'on retrouve chez Gaboury Marine des marques reconnues pour leur fiabilité et leur qualité. Il y a les moteurs Yamaha, Mercury et MerCruiser. Les bateaux portent les noms de Campion, de Crestliner et de Nordic. On peut voir ces bateaux et des moteurs sur place dans une salle d'exposition. Le magasin est bien fourni en pièces et accessoires de toutes sortes, y compris l'électronique de marine. Plus de 1 000, peuton lit-on dans la publicité! On offre également des services tel que l'entreposage, la mécanique et la vente de bateaux d'occasion. Par ailleurs, des sous-traitants sont accrédités pour la fabrication de toiles et d'autres accessoires sur mesure pour les embarcations des clients. Visiblement très attaché à l'entreprise qu'il a crée, Germain Gaboury trouve quand même le temps d'aller taquiner le poisson dans les chenaux des îles de Sorel, un véritable paradis de chasse et de pêche. Cet univers de quiétude et de beauté forme un décor singulier, celui-là même qui a inspiré la romancière Germaine Guèvremont pour son populaire roman «l e Survenant », un héros qui hante encore les rives du chenal du Moine… Une réputation qui va loin Bien que les clients proviennent principalement de la région immédiate de Sorel, « il en vient de partout au Québec, grâce à notre participation au Salon du Bateau et au Salon Chasse et Pêche », précise M. Gaboury. « Notre réputation nous sert bien, ce qui fait que nous avons même un client de Chicoutimi qui voulait un bateau identique à celui que possédait un plaisancier en vacances dans sa région », raconte Germain Gaboury. En étant situé près de la marina de Saurel, plusieurs propriétaires de bateaux qui y séjournent font affaire chez 6 – Au Courant | Hiver 2007 Gaboury Marine 255, rue Limoges Sorel-Tracy (Québec) J3P 1V2 Tél : 866-742-2620 Internet : www.gabourymarine.com Nouveau programme d'assurance pour les marinas en 2007 La compagnie d’assurances Univesta qui offre depuis maintenant deux ans son programme Nautimax pour les plaisanciers du Québec lance en 2007 un programme d’assurances taillé sur mesure pour les marinas publiques et privées et les entreprises de ventes de bateaux ou concessionnaires nautiques. Au moment de mettre sous presse, nous n’avions pas encore tous les détails du programme mais, en gros, Bruno Simard d’Univesta affirme qu’il sera très compétitif en tous points. « Actuellement le marché est très limité et la compétition est plutôt restreinte », dit M. Simard. Selon lui, ce nouveau programme offrira une grande capacité de souscription aux assurés tout en étant proposé à des prix très avantageux. « Les marinas étaient très dépendantes du petit nombre de fournisseurs dans le domaine », ajoutet-il. Le responsable de ce programme chez Nautimax, Martin Grandchamp, sera d’ailleurs présent au Salon du Bateau afin de renseigner les professionnels sur tous les détails de ce nouveau programme. Il est aussi possible de communiquer avec lui en composant le 514 787-5292. Un succès qui va au delà des prévisions pour le programme Nautimax Le succès d’Univesta est attribuable, notamment, à l’attention et au support que les clients de Nautimax reçoivent de la part du personnel d’Univesta. « Nous procédons le plus rapidement possible afin que le plaisancier victime d’un accident ne perde pas sa saison qui, ont le sait, n’est pas très longue au Québec et, en cas de vol, on remet un chèque au client qui est libre de faire ce qu’il veut », explique Bruno Simard. Pour ce qui est des statistiques de l’année 2006, les vols affichent une hausse, en particulier ceux de bateaux à turbine à jet comme les Utopia de BRP et les bateaux qui sont sur remorque. De tels vols ont compté pour 25% des réclamations. Selon M. Simard, les plaisanciers devraient prendre plus de précautions afin de freiner les tentations des voleurs. Quant à la plus grande cause de réclamation, c’est encore le bris pour accrochage d’une embase de moteur qui l’emporte avec 50% des réclamations. Le reste provient des dommages dus au vent, aux tempêtes, aux incendies et aux échouements. Photo Pierre Laporte C’est le bonheur chez Univesta puisqu’à sa deuxième année d’activité seulement, le chiffre d’affaires du programme Nautimax a augmenté de 60%. « On ne pensait jamais connaître une telle croissance car notre prévision était au départ de 20%! », rapporte Bruno Simard. Il se dit aussi très satisfait de son affiliation avec l’Association maritime du Québec. « Le ratio de pertes a été meilleur que ce que nous avions prévu et, grâce à un travail de tous instants, nous sommes maintenant les leaders de l’assurance dans le secteur des produits récréatifs », confie M. Simard. Il ajoute que la compétition est plus forte dans le domaine des motos et des véhicules tout terrain, mais que Nautimax a une longueur d’avance dans le domaine nautique. « Nous allons travailler de plus en plus fort pour maintenir et affirmer encore davantage notre leadership. En bout de ligne, c’est le consommateur qui en sort gagnant », précise M. Simard. Univesta offrira un programme d’assurances spécifique pour les marinas en 2007 Photo Jean-François Perreault/Port de Québec Univesta L’Association maritime du Québec était le principale commanditaire du symposium annuel du Conseil canadien de la sécurité nautique, tenu à Québec en septembre dernier. Sur la photo, la Marina du Port de Québec. Symposium du Conseil canadien de la sécurité nautique de Québec Le Conseil canadien de la sécurité nautique a tenu son symposium annuel du 21 au 24 septembre dernier à l’Hôtel Clarendon de Québec. Cette ville exceptionnelle tant par son histoire que par sa beauté et son accessibilité du fleuve Saint-Laurent était un cadre idéal pour cette rencontre annuelle du Conseil. L’ouverture en a été faite par M. Randy Wahley, président de l’organisme et de M.Yves Paquette, directeur général de l’AMQ, le commanditaire principal de l’événement. Tout près de 80 participants provenant de toutes les régions du pays s’y étaient donné rendez-vous pour prendre acte des rapports liés à la sécurité sur les voies navigables du Canada et discuter des améliorations à apporter aux différentes procédures pouvant assurer une navigation plus sécuritaire pour les plaisanciers canadiens. Les autorités gouvernementales reliées à la navigation y étaient également représentées. De nombreux sujets cruciaux y ont été abordés comme les produits dangereux qui sont sur le marché, la formation des plaisanciers et les simulateurs pour la formation des sauveteurs comme des plaisanciers. Il y a été aussi question des améliorations à apporter aux infrastructures maritimes au pays pour améliorer la sécurité des usagers. Les programmes de Classification des marinas et Éco-marinas du Québec s’inscrivent directement dans la lignée de ces préoccupations et, comme l’indiquait M.Yves Paquette, « ces deux programmes phares de l’AMQ, devraient contribuer largement à offrir des conditions de navigation plus sécuritaires et, de façon toute aussi importante, à contribuer à assurer une navigation durable ». Au Courant | Hiver 2007 – 7 profil Aqua Services Le paradis de la plongée et des sports nautiques En affaires depuis 20 ans, Gilles Bordeleau a établi Aqua Services, son commerce nautique, à Repentigny, il y a maintenant quatre ans. Heureuse décision, car la clientèle est en augmentation constante. En réalité, Aqua Services est devenue le concessionnaire numéro un pour la vente des moteurs Yamaha dans la région de métropolitaine et, depuis deux ans, elle est au tout premier rang pour les ventes et le service d’embarcations pneumatiques pour tout l’Est du Canada, soit environ 150 unités vendues annuellement. Ce succès enviable est dû à la satisfaction de la clientèle qui bénéficie des soins d’une équipe soucieuse de lui offrir un service de qualité. On fait tout pour que le rêve de chaque client devienne réalité avec efficacité et courtoisie. Une vingtaine d’employés durant l’été et huit durant l’hiver offrent leurs conseils éclairés aux adeptes de nautisme qui passe chez Aqua Services. Un éventail toujours plus grand d’accessoires nautiques Spécialisée à ses débuts dans la vente d’équipements de plongée sous-marine, Aqua Services a élargi son champ d’action au fil des ans. En plus des moteurs Yamaha et de plusieurs modèles de bateaux pneumatiques des marques Zodiac, Bombard et Avon, se sont ajoutés, depuis peu, une vaste gamme de produits reliés aux sports nautiques. On y retrouve ainsi des accessoires pour le ski nautique, le wakeboard, le wakeskate, le knee board et des jouets nautiques qui sont de plus en plus en vogue. La diversité des marques et des accessoires et tout l’inventaire en magasin ne peuvent qu’impressionner le visiteur. Pour leur part, les adeptes de plongée sous-marine y trouvent tout le nécessaire requis pour leur sport sous des labels de qualité. Que ce soit les vêtements de plongée, les accessoires tels que les caméras sous-marines, les bouteilles ou les palmes, le choix est fabuleux. Les clients bénéficient aussi des conseils du propriétaire. Gilles Bordeleau est maître plongeur depuis 20 ans. N’oublions son collègue,.Jean-François Biar, directeur de plongée sous-marine, maître plongeur émérite et technicien qualifié. Jean-François effectue d’ailleurs des plongées pour le compte du ministère des Transports et de l’Environnement (MDDEP) quand il faut remonter à la surface des automobiles ou d’autres objets immergés. Il est aussi possible de louer de l’équipement de plongée (incluant un centre nitrox) et des bateaux Zodiac chez Aqua Services. Pour la saison qui s’annonce, de nouvelles gammes de produits s’ajouteront à celles déjà offertes. L’électronique Raymarine, les accessoires de sports nautiques O’Brien et d’autres marques M. Roger Morency trouveront leur place sur les présentoirs de l’un des magasins de nautisme les plus complets au Québec. De plus, chez Aqua Services, chacun trouve facilement son compte à bon prix. En effet, Aqua Services refile à ses clients les escomptes qu’elle obtient quand elle effectue des achats en grosse quantité auprès de ses fournisseurs. « Les clients en voient automatiquement l'effet sur le prix d’achat de leur marchandise », explique Roger Morency, le directeur. Aqua Services est également doté d’un centre de réparation pour toutes les marques de bateaux pneumatiques à coque rigide ou conventionnelle (flexible). « Nous voulons être le plus possible à l’écoute des besoins de nos clients », précise M. Morency. « Nous avons toujours la pièce requise dans un délai très court, car nous faisons aussi l’entretien de toutes les embarcations des services publics de sauvetage et beaucoup de corporatif», mentionne Roger Morency. L’atelier de réparation pour les petites embarcations est situé au sous-sol de l’entreprise, tandis qu’un autre, plus vaste, situé à Saint-Sulpice, sert aux réparations des embarcations plus grosses. On retrouve également chez Aqua Services un inventaire fort complet de pièces diverses pour ceux qui désirent effectuer euxmêmes des petites réparations. Au cœur de l’action Depuis 2006, la station Rythme FM a fait de l’équipe d’Aqua Services un partenaire marin de premier plan.Ainsi, durant la période des feux Loto-Québec, des auditeurs de la station ont pu avoir une place de choix pour vivre une expérience unique à bord d’un Zodiac Medline 3, un grand pneumatique luxueux de 7,3 m, piloté par Jérémy Bordeleau, le fils du propriétaire et vice-président d’Aqua Services. Des cours de plongée aussi Des cours de plongée sous-marine de tous les niveaux sont donnés à ceux qui veulent s’initier à ce sport ou parfaire leurs connaissances. Des sorties et des voyages sont aussi proposés. Un cours spécial sur le fonctionnement et l’utilisation des instruments électroniques sera également offert cette année par des représentants de Raymarine, un spécialiste de renom dans le secteur de l’instrumentation de marine. Un bassin de plongée sous-marine en magasin Ne reculant devant aucun effort, Gilles Bordeleau a décidé d’installer un bassin de plongée sous-marine… sur les lieux d’Aqua Services! Soucieux de bien faire les choses et d’être à la fine pointe de la technologie, l’eau de ce bassin sera ozonée. Ce bassin de 3 375 pi3 d’eau permettra aux clients de faire l’essai de l’équipement qu’ils veulent acquérir en immersion. Cet investissement d’importance exigera un réaménagement du magasin. Les passants ne seront pas en reste, car cet aquarium géant fera face à la rue Notre-Dame. La construction de l’aquarium devait débuter en novembre et, si tout va bien, le tout devrait être en fonction dès janvier 2007. Photos Monique Reeves Amateur de sports nautiques ou de plongée sous-marine, un arrêt chez Aqua Services s’impose pour bien débuter la nouvelle saison. Ça vaudra le détour, ne serait-ce que pour avoir la chance de voir le plus gros aquarium de plongée sous-marine privé en Amérique du Nord. Aqua Services M. Gilles Bordeleau 8 – Au Courant | Hiver 2007 Adresse : 478, rue Notre-Dame, Repentigny Tel : 1-866-582-5827 Internet : www.aquaservices.net pêche Votre équipement de pêche Patrick Campeau Quelques soins pour aller loin Lorsque la saison de pêche se termine, plusieurs pêcheurs ont la fâcheuse habitude de laisser dans un coin leur équipement de pêche pour ne le reprendre qu’au printemps suivant. Ils risquent d’avoir des surprises quand vient le temps d’ouvrir leur coffre, la saison suivante.Voici quelques conseils pratiques afin de vous éviter certains petits désagréments. Le moulinet Le coffret de pêche Il s’agit du seul lien entre vous et le poisson lorsque vous le tenez! Un petit truc : dévidez dès maintenant le monofilament de votre moulinet, ce qui vous obligera à en mettre un neuf le printemps prochain. Le monofilament est affecté par les rayons UV, les intempéries, l’humidité et l’usure naturelle. Il vaut vraiment la peine de ne pas pêcher plus d’une saison avec le même fil, sinon l’on risque de perdre… une belle prise. Assurez-vous de le vider au complet, de l’assécher, et de le nettoyer avec un produit qui ne laissera pas d’odeur désagréable. Débarrassez-vous de toutes les choses inutiles que vous traînez sans jamais les utiliser, année après année. Vérifiez le bon fonctionnement des pentures et des attaches de votre coffret. Si vous possédez un coffre à pêche en métal, je vous suggère de vous en procurer un en plastique rigide car ceux en métal se corrodent et laissent des résidus de rouille et qui font à leur tour rouiller vos leurres métalliques. Les leurres Sortez de votre coffre tous vos leurres. Étendez-les côte à côte et faites une inspection en règle. Tout d’abord, assurezvous qu’ils soient propres. C’est aussi le moment de prévoir faire des retouches de peinture sur certains leurres. Vérifiez que les anneaux ne sont pas fendus et que les attaches sont en bon état. Remplacez ce qui est douteux au besoin. Apportez une attention particulière à vos hameçons. Qu’ils soient simples, doubles ou triples, ils doivent être en parfait état. Mettez de côté les hameçons qui sont rouillés, car la rouille se répandra sur vos autres leurres et hameçons. Vérifiez l’aiguisage de vos pointes et aiguisez celles qui ont perdu de leur tranchant. Si un ardillon est écrasé, mettez le de côté afin de l’utiliser lorsque vous voulez pratiquer la remise à l’eau – le « catch and release » - car il est beaucoup plus facile de décrocher un hameçon dont l’ardillon est écrasé. Dans le cas des trépieds, il est essentiel de remplacer ceux qui sont endommagés. Utilisez un trépied de remplacement de même grosseur pour éviter de compromettre l’action de votre leurre. Cet outil indispensable devrait être vérifié et réparé par un technicien à chaque année. Ce n’est pas le temps de le faire au mois de mai, mais bel et bien maintenant. Le monofilament L’épuisette On l’appelle communément la puise. Cette dernière devrait être vérifiée à chaque printemps, qu’elle soit en nylon ou en caoutchouc. Tout comme le monofilament, elle peut être affectée par l’humidité ou par la moisissure si elle n’est pas entreposée adéquatement. Lorsque vous aurez fait toutes ces inspections, prenez note de ce qui manque. Vous aurez ainsi tout l’hiver pour magasiner vos équipements et vos leurres et aussi profiter de certains spéciaux. Et rappelez-vous de ne pas ranger votre équipement dans un endroit trop humide et d’y jeter un coup d’œil maintenant. C’est aussi l’occasion de se remémorer de bons souvenirs! Bonne pêche. Patrick Campeau Pêcheur professionnel Pour commentaires et/ou questions, vous pouvez me rejoindre par courrier électronique à : [email protected] ou au www.pcampeau.com Si le plongeoir d’un poisson nageur est brisé, il n’y a malheureusement pas grand-chose à faire. Les leurres en caoutchouc sont offerts en diverses couleurs, mais il arrive que certains types déteignent sur d’autres quand on les mélange. Au Courant | Hiver 2007 – 9 nouvelles Photo H.R.d.C. Le Port de plaisance Réal-Bouvier de Longueuil a mérité la cote «cinq ancres» du programme de Classification des marinas pour l'année 2006. Ce programme a été instauré à l'initiative de l'Association maritime du Québec qui a mandaté la Corporation de l'industrie touristique du Québec (CITQ) pour en faire la gestion. M.Yves Paquette, directeur général de l'AMQ, M. Raymond Gagné président de Sogerive,, Mme Ginette McDuff, directrice du Port de plaisance Réal-Bouvier, et M. Claude Gladu, maire de Longueuil, lors d'une cérémonie marquant le dévoilement des cinq ancres du Port de plaisance Réal-Bouvier. Une proposition de règlement sur les eaux usées crée des remous en ColombieBritannique Une proposition de règlement de Transports Canada limitant les rejets des eaux usées des bateaux fait de nombreux mécontents sur la côte ouest canadienne. La proposition est au stade des commentaires avant de pouvoir être adoptée définitivement. Une coalition de propriétaires et de vendeurs/concessionnaires de bateaux de plaisance de cette région accuse «le gouvernement fédéral de vouloir éliminer la navigation de plaisance en ColombieBritannique avec ce nouveau règlement.» La disponibilité des installations permettant de recueillir les eaux usées est très limitée dans certains secteurs très fréquentés par les bateaux de plaisance. La coalition demande donc que seul les gros navires de transport et de croisière soient inclus dans le nouveau règlement. Actuellement, certains secteurs de la côte ouest ne sont soumis à aucune réglementation en ce domaine. Par contre en Ontario, la loi est très sévère puisque même les eaux traitées ne peuvent être rejetées dans l'eau par les plaisanciers. Au Québec, André Huot, un des directeurs de l'AMQ, a fait partie de la consultation et, selon lui, les commentaires reçus sont en général favorables à une telle réglementation. La note de « cinq ancres » est la plus élevée à être attribuée dans le cadre de ce système. C'est aussi la seule marina à l'avoir méritée parmi celles qui ont participé au programme en 2006. Mme Ginette McDuff, la directrice de ce port de plaisance, se dit très heureuse de cette classification. « Beaucoup et travail et Photo Sogerive Cinq ancres pour le Port de plaisance Réal-Bouvier Vue aérienne du Port de plaisance Réal-Bouvier de Longueuil d'efforts ont été nécessaires, mais c'est un beau cadeau », dit-elle. « Nos améliorations vont se poursuivre avec l'asphaltage du terrain, l'aménagement paysager et la rénovation du site pour les véhicules récréatifs qui reste à faire. Heureusement l'agglomération de Longueuil nous aide! » at-elle ajoutée. Félicitations ! Les projets de dragage affichés sur Internet M. Donald Saint-Laurent, du Ministère de l'environnement du Canada et coordonnateur du CPEED (Comité sur la planification et l'évaluation environnementale du dragage) a annoncé le développement d'un site Internet sur la planification des projets d'activités de dragage. La version préliminaire devrait voir le jour le 31 mars 2007. Le tout pourrait être finalisé durant l'année en cours. L'objectif de ce registre est d'informer la population sur les projets de dragage prévus et de répondre ainsi aux préoccupations environnementales des citoyens. Tous les projets de dragage, qu'ils soient ou non assujettis à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale, y seront répertoriés. Le site, qui n'a pas encore de nom, sera accessible à partir de celui du Plan Saint-Laurent. Cela permettra aux riverains de savoir, entre autres choses, s'il y aura le prolongement d'un quai, l'agrandissement d'une marina, etc. Le CPEED regroupe une quinzaine de représentants de divers organismes comme Environnement Canada, la Garde côtière, Transports Canada, Transport Québec, l'Association maritime du Québec, de Pêche et Océan Canada, Environnement Québec (MDDEP) et l'Administration portuaire de Montréal. Le Comité sur la planification et l'évaluation environnementale du dragage organise des rencontres de travail six fois l'an. Georges Leblanc de retour au Salon du Bateau Après une année 2006 très mouvementée, le skipper Georges Leblanc sera de retour au Salon du Bateau de Montréal pour une série de conférences qui s'annoncent fort intéressantes. Il sera aussi présent à son propre kiosque pour échanger avec les visiteurs. Georges, qui est revenu au Québec en novembre dernier, a laissé Océan, son voilier de 65 pieds, aux Açores en octobre, histoire d'effectuer quelques réparations après avoir suivi une partie de la Route du Rhum. « Je suis satisfait de la performance de mon bateau, car j'ai pu dépasser cinq bateaux qui participaient à la Route du Rhum! » Le skipper de Lévis entrevoit de passer la saison 2007 au Québec pour naviguer dans le golfe du Saint-Laurent. Il sera d'ailleurs le président d'honneur de la course du Grand Triangle cet été. Il est également question qu'il participe à certaines épreuves sur la côte Est américaine, comme la Marblehead-Halifax. Il y a enfin « Les défis de Georges Leblanc », une série de courses de 120 à 650 milles nautiques pour différentes classes de voiliers. Tout cela sera une façon de se préparer pour la prochaine Québec - Saint-Malo qui aura lieu en 2008, une édition qui promet car elle aura lieu au moment des fêtes du 400ième anniversaire de la ville de Québec. 10 – Au Courant | Été 2006 vos affaires Les antécédents des travailleurs portuaires seront vérifiés Dans le but de réduire les risques de menace à la sûreté qui planent sur le réseau de transport maritime, le ministre des Transports du Canada, Lawrence Cannon, a annoncé en novembre dernier que des mesures seront prises afin que les travailleurs maritimes qui remplissent certaines fonctions ou ont accès à certaines zones réglementées détiennent une habilitation de sécurité en matière de transport. Ceci s'applique aussi aux pilotes maritimes, aux gardiens de quai, au personnel de sûreté et aux gens de mer qui présentent une demande pour obtenir une pièce d'identité de gens de mer. Selon le ministre Cannon, ce programme, en plus de permettre de mieux protéger nos ports, aidera à assurer à notre industrie maritime une meilleure compétitivité. Notons que les zones désignées pour le chargement ou le déchargement des cargaisons et des magasins des navires dans les parcs maritimes des paquebots de croisière seront touchées par ce programme qui sera mis en œuvre progressivement. Le premier volet vise les ports de Halifax, Montréal, le fleuve Fraser et Vancouver. Par ailleurs, le ministre des Transports a aussi annoncé un investissement de 42 millions de dollars dans des projets d'amélioration de la sûreté maritime. Le Programme, qui dispose d'une enveloppe de 115 millions de dollars sur cinq ans, aidera les ports et les installations maritimes du Canada à moderniser et à renforcer leurs systèmes de sécurité et leurs programmes de sûreté pour qu'ils puissent satisfaire aux exigences du Règlement sur la sûreté du transport maritime et continuer de se conformer au Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires. Photo Monique Reeves L'administration portuaire de Montréal recevra 5 304 503 $ dans le cadre de ce programme. Québec,TroisRivières, Bécancour, Sorel-Tracy, Baie-Comeau et Sept-Îles bénéficieront aussi du programme Propriétaire ou copropriétaire? Si je me fie à ce que j'entends dans ma pratique de notaire, il me semble que la notion de copropriété dans le cas des bateaux immatriculés est encore un sujet confus pour beaucoup. En passant, c'est peut-être du à l'héritage britannique qui est à la base de notre Loi sur la marine marchande. Certains de ses fondements remontent à l'époque de la marine à voile du 18e siècle. Il n'est pas étonnant que certaines applications de cette loi nous semblent obscures… Afin de dissiper tout malentendu, je reprends donc l'explication concernant la notion de propriété dans le cadre de l'immatriculation d'un navire, ou plutôt d'un bateau! Deux ou plusieurs personnes achètent un bateau immatriculé - un bateau ayant un certificat d'immatriculation que l'on appelait aussi un « blue book ». Elles ont le choix d'être des copropriétaires en indivision des 64 parts imparties au bateau ou d'être chacune propriétaire d'un nombre déterminé de parts. Les conséquences du choix qui est fait diffèrent. Prenons l'exemple de deux amis qui achètent ensemble un bateau immatriculé. 1er cas Ils choisissent d'être copropriétaires des 64 parts en indivision ou « joint owners » en anglais. • les deux copropriétaires doivent être d'accord pour toutes les transactions qui seront effectuées à l'avenir, car leurs deux signatures sont requises, que ce soit pour une vente, une cession, une hypothèque, etc. • en cas de décès de l'un des copropriétaires, l'autre reprend automatiquement la part du défunt et devient donc le seul propriétaire 2e cas Ils choisissent d'être chacun propriétaire d'un certain nombre de parts (par exemple chacun a 32 parts) • chaque propriétaire est libre de vendre sa part à qui il veut, sans l'accord de l'autre. Cela signifie également que si les deux personnes veulent vendre le bateau à un tiers, on aura besoin de deux actes de vente… • en cas de décès, les règles normales de succession s'appliquent (par voie de testament ou de succession légale). • des parts peuvent être données en garantie (pour une hypothèque, par exemple), mais les banques acceptent rarement ce genre de situation. Il faut donc que le bateau entier soit mis en garantie. Le sujet n'est pas simple, comme on le voit. J'espère en avoir clarifié les principaux aspects. N'hésitez pas à passer me voir au Salon du Bateau de Montréal. Il me fera plaisir de répondre à vos questions sur l'immatriculation et sur d'autres questions concernant la propriété d'un bateau. Louise Bédard Notaire [email protected] Iberville Performance Marine s'installe à Saint-Paul-de-l'îleaux-Noix Le skipper de course au large Georges Leblanc La « capitale du nautisme » au Québec voit l'arrivée d'un autre gros joueur. En effet, Groupe Iberville Performance Marine y a ouvert en début d'année une nouvelle succursale dans le but de desservir une clientèle grandissante. Le nouveau bâtiment de 30 000 p2 comprendra une salle d'exposition, un magasin, un atelier de réparation et des bureaux. Un autre bâtiment de 4 800 p2 abritera divers services professionnels (fibre de verre, lavage, nettoyage, atelier de confection de toits de bateau, etc). La saison 2007 promet d'être particulièrement active et dynamique à Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix Au Courant | Hiver 2007 – 11