6ème COLLOQUE NATIONAL EN CALCUL DES
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6ème COLLOQUE NATIONAL EN CALCUL DES
6ème COLLOQUE NATIONAL EN CALCUL DES STRUCTURES 20-23 Mai 2003, Giens (Var) organisé par l' Association Calcul des Structures et Modélisation l' Association Française de Mécanique et le Laboratoire de Mécanique des Solides (CNRS UMR 7649) Eléments continus de plaques Assemblages tridimensionnels J.B. Casimira , S. Kevorkianb , P. Lamarya a LISMMA, Institut Supérieur des Matériaux et de la Construction Mécanique, F-93407 Saint-Ouen cedex [email protected] b LMM, Université Pierre et Marie Curie, F-75005 Paris Résumé Un élément de plaque de Kirchhoff est développé selon la formulation dite ”Elément Continu”. Cet élément inclut les raideurs de membrane relatives aux mouvements dans le plan ce qui permet de l’utiliser au sein d’un assemblage tridimensionnel. Cette communication présente la procédure mise en oeuvre pour construire la matrice de raideur dynamique de l’élément. La réponse harmonique d’un assemblage de deux plaques non coplanaires est présentée pour évaluer les performances de la méthode. 1 Méthode des éléments continus La Méthode des Eléments Continus [7][9] est une alternative intéressante aux éléments finis pour l’étude de la réponse harmonique des structures. Egalement connue sous l’expression ”Méthode de la Raideur Dynamique”, cette technique consiste à utiliser un maillage minimal de la structure, exploitable sur la totalité de l’intervalle de fréquence couvert par la théorie élastodynamique mise en oeuvre. Cette méthode trouve aujourd’hui son principal champ d’application dans la modélisation d’assemblages de poutres droites ou courbes [2]. Pour de telles structures, le maillage retenu est celui imposé par la topologie même de l’assemblage. Aucun élément de poutre n’est discrétisé. La formulation élémentaire, basée sur la solution de la forme forte du problème dynamique, permet d’accéder théoriquement à une infinité de modes. Il s’agit de construire, pour chaque élément, la matrice de raideur dynamique, fonction de la pulsation ! du régime établi puis d’assembler ces matrices. Ces matrices, notées [ e (! )], relient de manière exacte les efforts externes exercés aux extrémités d’un l’élément aux déplacements de ces extrémités pour des conditions aux limites ”librelibre” selon (1) : [ e (!)] e = e (1) K K U F Des codes de calcul industriels implémentant cette méthode sont d’ores et déjà disponibles. Le code ETAPE [3], développé par la Direction des Constructions Navales (D.C.N.), est largement utilisé par cet établissement pour évaluer la réponse harmonique de structures embarquées de type assemblage poutres : berceaux, matures, lignes de tuyauterie ... L’essor de tels codes passe aujourd’hui par le développement d’autres types d’éléments et, sans doute dans un premier temps, d’éléments de plaques [6] et de coques [8]. L’objet de cette comunication est de présenter le principe de développement d’éléments continus de plaques de Kirchhoff intégrant les mouvements dans le plan de manière à pouvoir réaliser des assemblages non-coplanaires. 2 Eléments continus de plaques 2.1 Formulation élémentaire Comme précisé ci-dessus, la formulation ”éléments continus” est fondée sur la solution de la forme forte du problème élastodynamique élémentaire pour des conditions aux limites libres. Dans le cadre d’une théorie de plaque donnée et pour un régime harmonique établi de pulsation ! , cette forme forte est constituée d’un système d’équations aux dérivées partielles (2) satisfaites par les composantes des déplacements définissant complètement le mouvement de la plaque de domaine . Le nombre de composantes p du vecteur déplacement dépend de la théorie de l’élastodynamique retenue. Cette forme forte est également constituée de l’expression des conditions aux limites (3) définies sur le contour @ de la plaque. Les conditions aux limites, dites libres, fixent la répartition de certaines composantes d’efforts internes sur le contour. Ces composantes peuvent être exprimées en fonction des dérivées des composantes des déplacements à partir des relations efforts-déplacements. u f :::; L! (u) = q @ku ; ::: @xi @y j sur = Fext (2) sur @ (3) avec : L! : opérateur différentiel. q : chagement réparti sur le domaine . f : fonction vectorielle issue des relations efforts-déplacements. Fext : Efforts extérieurs répartis sur le contour @ . 2.2 Solution générale A l’inverse de la solution du problème élémentaire relatif aux poutres, la solution du problème de plaque n’est en général pas exprimable en termes finis par des fonctions élémentaires. Les p composantes ui de la solution générale f g de (2) pourront, par exemple, être exprimées par des séries de fonctions (4). u ui (x; y ) = 1 X n=1 Cin hin (x; y ) i 2 [1; :::; p] (4) Cin : constantes d’intégrations dont les valeurs seront fixées par l’exploitation des conditions aux limites (3). Le traitement numérique du problème nécessite par ailleurs une troncature de la série, et donc le choix d’un entier N telle que la solution générale puisse être approchée convenablement par (5). Le choix des fonctions de base h in n’étant pas unique, leur détermination est l’opération principale à mener ici. Elles devront permettre d’approcher au mieux la solution cherchée pour un choix de N aussi faible que possible. ui (x; y ) N X n=1 Cin hin (x; y ) (5) En regroupant les constantes d’intégration C in dans un même vecteur-colonne f écrit, sous forme matricielle : Cg, on fu(x; y)g [H! (x; y)] fCg (6) 2.3 Conditions aux limites La seconde différence avec les éléments de type poutre est la dimension de la frontière @ du domaine élémentaire. Ici, il s’agit d’une ligne géométrique plane, et donc d’un espace de dimension 1. Dans le cas des éléments poutres, la frontière du domaine étant réduite à deux points, efforts et déplacements aux limites s’exprimaient par une grandeur vectorielle de R6 . Dans le cas des éléments plaques, les efforts et déplacements définis sur le contour sont éléments d’un espace de fonctions vectorielles à une variable. La relation de la forme (1) liant ces grandeurs concernera les composantes de ces fonctions dans une base de cet espace. B On suppose le contour de la plaque défini par la donnée d’une fonction vectorielle (s), s abscisse curviligne de contour. L’expression (6) permet d’obtenir les champs de déplacements f@ (s)g = f [ (s)]g sur ce contour en fonction des constantes d’intégration f g. On a : u uB C f@ u(s)g [H! [B(s)]] fCg = [@ H! (s)] fCg (7) Les relations efforts-déplacements donnent, à partir des dérivées du champ de déplacement, l’expression des fonctions efforts le long du contour @ , soit f@ (s)g le vecteur constitué de ces fonctions : f@ (s)g = f [ (s)]g. Le vecteur f (x; y )g, fonction des dérivées des fonctions déplacements, peut s’exprimer à l’aide des mêmes constantes d’intégration C in , on obtient donc, pour sa restriction au contour : f fB f f@ f (s)g = [@ G! (s)] fCg G f (8) Les fonctions composantes de la matrice [@ ! (s)] sont obtenues par dérivation des fonctions composantes de [ ! (x; y )] selon (3), dérivées ensuite exprimées sur @ . H 2.4 Matrice de raideur dynamique La relation (1) reliant composantes d’efforts et de déplacements sur la frontière du domaine est établie après projection des p composantes de f@ (s)g et de f@ (s)g sur une base de fonctions. La matrice de raideur dynamique est alors définie par la relation linéaire liant ces projections. Si l’on note (e k (s))k2N une base de Hilbert définie sur le contour @ . On écrit, pour les p composantes de f@ (s)g et de f@ (s)g : u @ui (s) = @fi (s) = 1 X k=1 1 X k=1 u f f h@ui ; ek i ek (s) i 2 [1; :::; p] (9) h@fi ; ek i ek (s) i 2 [1; :::; p] (10) Les projections de fonctions sont définies à partir du produit scalaire : < f; g >= Z @ f (s)g (s)ds Pour établir une relation similaire à (1), les series (9) et (10) sont tronquées au rang M , et les p M projections de chaque série regroupées dans deux vecteurs f e g = fh@ui ; ek ig(i;k)2[1;:::;p][1;:::;M ] et f e g = fh@fi ; ek ig(i;k)2[1;:::;p][1;:::;M ]. U F Si l’on note @Hij (s) les composantes de [@ H ! (s)], les composantes de fU e g sont données par : U(i 1)M +k = h@ui ; ek i = h@Hij ; ek i Cj (11) de même, en notant @G ij (s) les composantes de [@ G ! (s)], les composantes de fF e g sont : F(i 1)M +k = h@fi ; ek i = h@Gij ; ek i Cj (12) soit, sous forme matricielle : avec : A(i avec : B(i fUe g = [A(!)] fCg 1)M +k;j (! ) = h@Hij ; ek i et : fFe g = [B(!)] fCg 1)M +k;j (! ) = h@Gij ; ek i. (13) (14) A En choisissant M et N tels que la matrice [ (! )] soit carrée et inversible, et en combinant les relations (13) et (14), on obtient la relation de la forme (1) cherchée, avec : [Ke (!)] = [B(!)] : [A(!)] 1 (15) 2.5 Post-traitement Après assemblage des matrices de raideur dynamique élémentaires et résolution numérique du système linéaire à pulsation ! fixée, le post-traitement consiste à obtenir l’ensemble des champs inconnus sur les domaines élémentaires. Cette opération est réalisée, pour chaque élément, à partir de l’expression (5) après détermination des constantes d’intégration composantes de f g. Ces constantes sont obtenues par inversion de (13), à partir des déplacements f e g solutions du système linéaire. C U 3 Eléments de plaque de Kirchhoff avec prise en compte des effets de membrane 3.1 Formulation forte La méthode présentée est appliquée ici à un élément de plaque rectangulaire dans le cadre des hypothèses de Kirchhoff. Le matériau constitutif est homogène et isotrope, les effets de membrane (mouvements dans le plan) sont pris en compte. Les composantes du vecteur déplacement u sont : - Les déplacements dans le plan U (x; y ) et V (x; y ) - Le déplacement vertical W (x; y ) - Les rotations de section x (x; y ) et y (x; y ) En l’absence de chargements répartis sur le domaine , la forme forte du problème élastodynamique, pour un régime harmonique de pulsation ! établi, s’écrit : 8 > > > > > < > > > > > : avec r4 E @2U E @ 2 U + ! 2 U E @2U 1 2 @x22 + 2(1+ ) @y2 2 + 2(1 ) @x@y E @ V E @ V E @2V 2 2(1+ ) @x2 + 1 2 @y2 + 2(1 ) @x@y + ! V 4 2 Dr W h! W = 0 x = @W @x y = @W @y 4 = @x@ 44 + @y@ 44 + 2 @x@2 @y 2 : opérateur biharmonique. les caractéristiques matériaux et géométriques étant : E : module d’Young. : coefficient de Poisson. : masse volumique. h : épaisseur constante. Eh3 . D = 12(1 2) =0 =0 (16) Les conditions aux limites ”libres” s’écrivent, sur le contour @ de la plaque [1] : 8 > > > > < > > > > : Nn = Fn Nns = Fs @ Ms ns Tn + @M @s = Fz + @s Mn = Mn Mns = Ms (17) avec : 2 Eh @U + @V nx ny + Eh2 @U + @V n2 + @V y @y nx + 1+ @y @x 1 @x @y Eh @U + @V 2 2 + @U n n + n n x y @x x y 2(1+ 3 3 ) @y 3 @x 3W @ W @ @ W @ W Tn = D @x3 + @x@y2 nx D @y3 + @x2 @y ny 2 @2W n n @2W 2 2 Mns = D(1 ) @@xW2 2 x y D(1 ) @x@y nx ny @y 2 2 2 2 @2W n n Mn = D @@xW2 + @@yW2 n2x D @@yW2 + @@xW2 n2y 2D(1 ) @x@y x y Nn = 1Eh 2 @U @x Eh @V Nns = 1+ @y (18) Fn , Fs , Fz , Mn et Ms sont les efforts extérieurs répartis sur le contour @ de la plaque de normale dont les composantes dans le repère cartésien (O; x; y; z ) sont n x et ny . n 3.2 Solution générale pour une plaque rectangulaire Dans le cas des plaques rectangulaires, les séries de fonctions à utiliser pour exprimer la solution générale (x; y ) selon (4) peuvent être déterminées par une décomposition en quatre contributions respectivement symétrique-symétrique, antisymétrique-antisymétrique, symétrique-antisymétrique et antisymétrique-symétrique par rapport aux variables d’espace x et y. Chacune de ces contributions peut être approchée par un développement en série obtenu par la méthode de superposition proposée par D.J. Gorman [4], [5]. A titre d’exemple, cette méthode permet d’obtenir le développement de la contribution symétrique-symétrique WSS (x; y ) du déplacement vertical. Le développement en série est déterminé par la décomposition représentée (Figure 1). Les doubles cercles correspondent à une condition aux limites dite ”fictive” constituée d’une réaction effective nulle et d’une rotation de section nulle. Les conditions aux limites relatives à chacun des blocs de la décomposition sont suffisamment simples pour induire une solution développable en série de Lévy (19) : u WSS (x; y ) = +1 X 1 Wk (x) cos ky SS b k=0 + +1 X 2 W (y ) cos kx SS k a k=0 (19) Les fonctions 1SS Wk (x) et 2SS Wk (y ) sont ensuite déterminées par résolution analytique de (16) satisfaite par W SS (x; y ). On obtient, par exemple : 1 W (x) = A ek x + e k x + B ek x + e k x k k SS k Figure 1 – Décomposition de contribution (Gorman). Les paramètres k et k sont des quantités éventuellement complexes dépendant de la pulsation ! , données par : 2 k2 = k +! b q 2 k2 = k b h D ! q h D Ak , Bk sont les constantes d’intégration, composantes de fCg. Les fonctions de base h in (x; y ) de l’expression (4) mises en jeu pour cette contribution sont donc ici de la forme cosh ( k x) cos ky b et cos (k x) cos ky ou cosh (k x) cos ky selon les valeurs respectives de ! et k . b b Cette opération est réalisée pour chacune des contributions et pour chacun des champs de déplacement inconnus. La suite des opérations de construction de la matrice de raideur est réalisée avec l’appui d’un code de calcul formel. 3.3 Expression des conditions aux limites sous code de calcul formel A B L’expression analytique des matrices [ (! )] et [ (! )] est obtenue à l’aide du code de calcul formel Maple pour chacune des contributions selon la procédure suivante. u Les expressions analytiques (19) des composantes de la solution générale (x; y ) sont introduites dans le code qui construit les expressions analytiques des efforts internes à partir des relations efforts-déplacements données (18). Ces expressions dépendent d’un même jeu de N constantes d’intégration. Le code de calcul formel se charge ensuite d’évaluer les expressions de déplacement et d’effort sur chacun des deux bords libres du quart de plaque puis par factorisation des constantes d’intégration construit les matrices [@ ! (s)] et [@ ! (s)] des expressions (7,8). H G A B Le code de calcul construit ensuite les matrices [ (! )] et [ (! )] terme à terme par évaluation analytique des projections < @H ij ; ek > et < @Gij ; ek >. Pour permettre l’assemblage non coplanaire des plaques, il est important ici d’utiliser la même base hilbertienne (ek ) pour toutes les composantes d’effort et de déplacement. Cette base est ici constituée par les fonctions : (2k 1) y cos 2b (2 k 1) x kx cos a ; sin 2a ky ; sin b sur le coté x = a (20) =b (21) sur le coté y 3.4 Construction numérique des matrices de raideur et assemblage Maple La suite des opérations de construction est réalisée numériquement. Le code génère, pour chaque contribution, un fichier C ou FORTRAN, codage des expressions formelles des matrices [ (! )] et [ (! )]. Pour chaque pulsation ! , il est alors possible d’évaluer numériquement ces matrices puis d’obtenir la matrice de raideur dynamique de chaque contribution par l’expression (15). Les matrices de raideur dynamique de flexion et de membrane sont obtenues numériquement par expansion à la plaque entière puis superposition des contributions. L’assemblage est ensuite réalisé de la même manière que dans la méthode des éléments finis par changement de base et addition des termes relatifs à deux cotés adjacents. A B 4 Analyse modale et réponse harmonique d’un assemblage de plaques non-coplanaires 4.1 Structure modélisée L’élément développé est utilisé pour évaluer la réponse harmonique de deux plaques noncoplanaires. Ces plaques ont une épaisseur de 2 mm, des dimensions respectives de 0; 5 m 0; 5 m et 0; 559 m 0; 5 m, des caractéristiques matériaux E = 210000 MP a, G = 80770 MP a et = 7800 kg:m 3 . La seconde plaque est inclinée d’un angle de 26,6 Æ par rapport à la première. Cette structure est modélisée à l’aide de 2 éléments continus puis par plusieurs maillage éléments finis de type plaque (Figure 2). 9 termes sont retenus dans les développements en série de la formulation continue. Les conditions aux limites sont de type libre en tout point du contour. 4.2 Analyse modale Une analyse modale est menée à l’aide de modèles éléments finis composés respectivement de 200, 800 et 1800 éléments. Les fréquences propres obtenues sur l’intervalle [400 Hz,500 Hz] sont comparées aux fréquences annulant le déterminant de la matrice de raideur dynamique [ (! )] du modèle continu. Les résultats obtenus figurent dans le tableau 1. On observe ici la convergence des résultats éléments finis vers les fréquences propres de notre modèle. K 2 Eléments continus à 9 termes 1800 Eléments finis plaques Figure 2 – Structure modélisée 200 EF 800 EF 1800 EF 2 EC 403 402 402 402 410 408 408 408 441 440 441 441 453 452 452 451 454 453 453 453 464 463 463 464 470 469 469 470 477 472 472 472 491 485 484 484 Tableau 1 – Fréquences propres de la structure libre. 4.3 Réponse harmonique La structure est soumise à un chargement ponctuel vertical unitaire en un coin de la deuxième plaque. Ce chargement sollicite ces plaques dans et hors leurs plans. Le chargement est introduit sur le modèle continu à l’aide du développement d’un Dirac sur la base de fonctions (20). Les composantes non nulles du vecteur des efforts extérieurs sont de la forme : ! 1 ; ( 1)k 2b b k2[1;:::;8] La réponse de la structure est évaluée au point et dans la direction de la sollicitation. Cette réponse est comparée à celle obtenue par le modèle éléments finis plaques à 1800 éléments (Figure 3). On observe une excellente concordance des résultats. 5 Conclusion L’élément continu de plaque développé ici permet de modéliser très simplement des assemblages tridimensionnels de plaques rectangulaires. Ce type de modélisation est particulièrement adapté au problème de réponse harmonique des structures. Le modèle permet −20 −40 −60 20 Log|Uz| −80 −100 −120 −140 −160 1800 Eléments finis plaques 2 Eléments continus plaques (N=9) −180 −200 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 Fréquence (Hz) Figure 3 – Réponse harmonique 2 EC/1800 EF. d’obtenir à l’aide d’un volume de données réduit des résultats d’une grande précision. La dimension de la matrice de raideur dynamique relative à l’assemblage de plaque présenté ici est de l’ordre de 800x800. Les perspectives à court terme sont aujourd’hui le développement d’un élément de plaque de Mindlin selon cette formulation. Références [1] BATOZ , J.L., D HATT, G. Mod élisation des structures par éléments finis, vol. 2. Hermes (1990). 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