Jeudi 2 octobre 2014

INAUGURATION DU NOUVEAU COLLEGE DESCARTES
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Jeudi 2 octobre 2014
. Monsieur le Président du Conseil Général,
. Madame la Vice-Présidente,
. Monsieur le Recteur,
. Monsieur le Directeur Académique,
. Monsieur le Principal,
. Mesdames, Messieurs,
Il y a deux ans, le 21 septembre 2012, nous étions réunis ici-même pour
poser la première pierre du nouveau collège Descartes. Deux ans ont passé. Le
collège a été construit. Il a ouvert ses portes à la rentrée de septembre. Et, ce soir,
nous l’inaugurons officiellement.
Le collège Descartes est le principal collège public d’Antony. Son histoire
remonte à 1958. A cette époque, la ville d’Antony était en pleine croissance. De
20 000 habitants au début des années cinquante, elle allait passer à
55 000 habitants en 1968. Il fallait à la hâte construire des logements, des rues,
des écoles, des gymnases, avec les moyens des années cinquante, sans trop se
soucier de la qualité ni de la durabilité de ces investissements.
Pour l’Education Nationale, c’était, en outre, le temps du baby-boom et
l’enseignement avait entamé sa démocratisation : le nombre d’élèves dans
l’enseignement secondaire allait augmenter rapidement. Il fallait faire face et vite.
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A cette époque, le seul lycée des environs était le vénérable lycée Lakanal.
Devant la montée des besoins, la décision fut prise de lui construire une annexe
sur Antony, dans cette vaste plaine située aux confins de Fresnes et de Wissous,
aux abords du rû de Rungis, un espace largement ouvert où le centre de
recherches du Ministère de l’Agriculture, le CEMAGREF, venait de s’installer
une dizaine d’années plus tôt.
L’annexe du lycée Lakanal devint en 1961 le lycée d’Antony, puis, en
1972, le lycée Descartes, et, enfin, pour les classes de 6ème à la 3ème, le collège
Descartes.
Pendant cinquante ans, le collège Descartes a formé des générations
d’élèves dans de bonnes conditions et avec d’excellents résultats. Tous les
collèges ne peuvent pas s’enorgueillir de compter parmi leurs anciens élèves une
médaille Fields de mathématiques ! Et un bon nombre de futurs polytechniciens.
Mais, au fil des ans, ses bâtiments ont vieilli, comme ont vieilli ceux du lycée et
ceux des équipements communaux, écoles, équipements sportifs, équipements
culturels, crèches… , construits à la même époque, que nous sommes obligés
nous aussi de reconstruire ou de rénover les uns après les autres. L’obsolescence
des bâtiments, leur usure, l’obligation d’appliquer de nouvelles normes dans de
nombreux domaines ont conduit la Région à réhabiliter le lycée et le Conseil
Général à reconstruire le collège. Et la ville d’Antony va reconstruire son groupe
scolaire Dunoyer de Segonzac sur le terrain de l’ancien collège.
Le nouveau collège Descartes comptera 27 classes, qui recevront
700 élèves, mais aussi, et c’est nouveau, parce que l’ancien collège n’en possédait
pas, un gymnase qui est encore en construction. Un grand gymnase, de type B+,
c’est-à-dire un ensemble de plus de 1200 m2, que la ville cofinance à hauteur de
30 %. En contrepartie, les sportifs antoniens y auront accès en dehors des heures
d’enseignement, le soir et le week-end.
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Un partenariat fructueux, je tiens à le souligner, pour la ville d’Antony
comme pour le Conseil Général, qui va permettre en ces temps difficiles pour les
finances locales d’utiliser à plein les équipements publics. Un partenariat mis en
œuvre également pour le gymnase du collège La Fontaine. J’observe, à cet égard,
Monsieur le Recteur, que ce sera aussi le cas des trois gymnases du lycée qui
viennent d’être réhabilités : Je viens, en effet, de signer une convention qui
permettra aux sportifs d’Antony de les utiliser tous les soirs après les heures de
cours.
La construction du nouveau collège Descartes participe, de belle manière, à
la rénovation en cours de nos équipements publics, mais elle participe aussi à
l’aménagement de ce nouveau quartier, dans cet espace qui fut longtemps un bout
du monde perdu entre les Hauts-de-Seine, le Val de Marne et l’Essonne, une
« terre incognita » parcourue seulement naguère par quelques passants
frissonnants venant de Fresnes par un chemin obscur et malaisé, pour rejoindre la
gare du RER C voisine. Et qui est désormais un quartier moderne comportant
deux résidences et bientôt trois, un centre de recherches et bientôt également une
cité scolaire complète.
Pour la ville d’Antony, le travail n’est pas terminé. Il nous reste à aménager
un rond-point devant l’entrée du collège pour faciliter le retournement des
véhicules, à reconstruire la rue Lavoisier, qui mène au lycée et au collège et à
organiser le parcours des lycéens, comme des collégiens, qui ont une fâcheuse
tendance à encombrer la chaussée et à défier les automobilistes. Et à faire en sorte
ainsi que les habitants du quartier ne regrettent pas la construction de ce nouveau
collège.
Je vous remercie.
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