Le pop-rock de «The Portalis» clôt la fête de la musique oigninoise

Le pop-rock de «The Portalis» clôt la fête de la musique
oigninoise
PUBLIÉ LE 20/06/2016
ISABELLE CONYNCK
Du rock teinté d’electro, des morceaux alliant puissance et douceur, voilà l’univers de The Portalis. Le portedrapeau de la nouvelle génération pop-rock sera ce soir à Oignies pour fêter la musique. Rencontre.
– Pouvez-vous présenter votre groupe ?
« The Portalis, c’est un groupe pop-rock electro créé en 2010. On est quatre originaires d’Aix-en-Provence : Gilles Amore à
la voix et aux claviers, Florent Mira à la batterie, Julien Serrano à la guitare et de Romain Diot à la basse. On a fait pas mal
de premières parties (AstonVilla, BB Brunes, Keziah Jones). Ça nous a donné des opportunités, les concerts se sont enchaînés en France et en Angleterre (300 dates en 3 ans). En 2012 sort un premier EP, Invisible science, qui nous ouvre les portes.
On a réalisé ensuite un album avec Lionnel Buzac du groupe Soma en 2014 à qui on a confié la direction artistique de notre
opus. On a sorti le clip issu de notre single, Tianjin. L’album sortira bientôt. D’ici là, on a fait un EP avec 3 singles. »
– D’où vient le nom du groupe ?
« Cela vient de Jean-Étienne-Marie Portalis, un juriste aixois. Notre batteur était en fac de droit à Aix-en-Provence à l’époque
et a trouvé le nom du groupe en entrant dans un amphi immense où Portalis y était écrit en lettre d’or. On a trouvé ça super. En plus de la symbolique, la balance, il fait référence à notre ville d’origine. »
– Des influences musicales ?
« J’écris les paroles et la musique. Radiohead, Coldplay et les Beatles sont les trois groupes qui m’ont le plus influencé en
musique. »
– Cherchez-vous à faire passer un message dans vos textes ?
« Du tout. L’album tourne autour de l’échappatoire, de la planète, de l’espace. Tianjin est issu de souvenirs de mon voyage en
Chine. Je suis plus compositeur qu’auteur, je commence toujours par la musique, puis viennent les mots. »
– On parle du groupe comme porte-drapeau de la nouvelle génération pop rock…
« Ça fait plaisir après 2 ans de travail mais on prend du recul. Quand on a démarré, on a fait nous-même le premier EP sorti
en 2012. Avec le nouvel opus, on s’est entouré de gens de talent qui nous ont aidés à simplifier notre image, notre musique.
Le nouvel EP qu’on présente ce soir a des retours positifs, ça nous met la pression positive. Et si on peut apporter un peu
musicalement à la scène française, génial. »
– Des projets à venir ?
« L’EP sort sur les plates-formes numériques en septembre avec un nouveau clip. On a signé en édition chez Gum, un label
ce qui va permettre de passer à la télé, à la radio. Puis on repart en tournée dès septembre pour rencontrer le public. On va
chercher un tourneur puis on sortira l’album de douze titres qui est prêt. »
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