Madame, monsieur, Nous sommes ARDESTOP, une

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Madame, monsieur, Nous sommes ARDESTOP, une
Madame, monsieur,
Nous sommes ARDESTOP, une compagnie née de la rue. Nous sommes nés dans
la pépinière qu’est la cité des arts de la rue de Marseille dans le cadre de la FAI AR
(2ème promotion – 2007/2009). Nous nous sommes présentés il y a 5 ans à
Lattitude 50 sur une écriture issue du Panorama des chantiers de la FAI AR, ce
projet s’appelait REFELT.
Fort de cette expérience, nous avons monté une compagnie de théâtre physique
pour la rue LESURBAINDIGENES. Nous avons écrit trois spectacles au sein de cette
équipe avec une aventure humaine fondatrice et inoubliable. Nous avons quitté cette
aventure afin de nous consacrer à la création d’une nouvelle identité artistique.
ARDESTOP est né.
Nous travaillons actuellement sur une écriture pour la rue sous la forme d’un solo
physique et poétique traitant de l’agonie d’un homme en bordure du monde et de
l’angoisse qui l’a poussé vers la sortie. L’angoisse de perdre son travail, sa famille,
son tissu social… Cette angoisse ne l’a t-elle pas finalement révélé à lui même? Il
tient à être le témoin de ce qui glisse quelque fois entre les doigts de ceux qui se
croient à l’abri. Notre teinte narrative se situe à l’ironie et au bord du cynisme pour
traiter un drame à travers plusieurs fenêtres. Ces fenêtres s’ouvrent sur le chant, la
cascade, la danse, l’acrobatie, l’image (scénographie, et trompe l’oeil),et le son
(personnages actifs et invisibles).
Ce projet s’appelle B4T4RD5 (BATARDS), il est actuellement en cours d’écriture,
mais nous lui avons donné l’occasion le 30 Décembre dernier de sortir, fraîchement,
dans la rue pour une approche sous la forme d’un laboratoire sur son contenu et nos
recherches en l’état.
Notre écriture nécessite d’être accueilli dans des lieux dédiés, bienveillants,
véritablement des lieux passeurs entre notre écriture et les publics.
Nous avons établi un cahier des charges, dégagé les supports techniques, élagué
les pistes dramaturgiques. En accompagnement, nous disposons de deux regards
extérieurs (Les grands-Moyens, ainsi que Christophe Moyer sens-ascensionnels ),
d’une résidence de création à la TRAVERSE en Mai 2016, ainsi qu’un moyen de
financement participatif MICROCULTURE.
Nos besoins en matière d’écriture sont d’être accueillis dans des lieux dédiés à des
écritures pour l’espace public, de mettre notre méthode d’écriture en confrontation
avec des publics, sous la forme de rendez-vous quasi-quotidiens pour rendre
compte de notre démarche. Nous sommes aussi dans une écriture physique qui
nécessite un cadre adapté à de l’acrobatie (cascade pour notre part), adapté aussi à
un isolement afin de diffuser notre travail en terme de son (Nous sommes
actuellement autonomes matériellement). Notre écriture s’adresse aussi à un public
sensible aux questions de société.
En effet nous menons des ateliers pédagogiques auprès de jeunes publics
(collégiens) afin de les sensibiliser à l’acrobatie de rue (Parkour), la cascade, et les
situations théâtrales que l’on peut en dégager sous la forme d’exercices.
B4T4RD5 traite un drame social sous la forme d’un jeu de texte et de corps qui met
la cascade au service des chapitres de la vie de notre personnage. La cascade
comme l’allégorie d’une vie de «Causes à Effets» sous la forme d’une fresque
humaine, au singulier.
La présence de l’un des deux regards extérieurs définis plus haut, se situe pour
chacun, à deux endroits différents de cette écriture.
Boueb (des Grands-moyens), pour son rapport, dans ses écritures, au dialogue
public, à la dimension de politique culturelle ou d’école du spectateur dans une
écriture artistique. Cette écriture de B4T4RD5 prend racine avec et pour le public, la
place de ce dernier est fondamentale. De plus Boueb est un artiste qui a un rapport
au corps et au langage du corps. Cet aspect dans notre écriture est tout autant égal
au texte. Faire du silence un espace de sens, voilà un axe sur lequel les grandsmoyens peuvent nous aiguiller.
Christophe Moyer, pour son rapport à l’écriture théâtrale au service d’un propos
“engagé” sous la forme d’un solo. Son travail sur NAZ est très proche du notre, et
nous pensons qu’il peut être une source d’approfondissement dans notre écriture. De
plus, il est un metteur en scène qui nous permettra de draguer les profondeurs et
sculpter les reliefs de notre personnage.
B4T4RD5 aujourd’hui:
Au niveau de notre plan d'action sur ce projet, nous avons une étape de résidence
auprès de LA TRAVERSE au mois de Mai (du 16 au 22).
Lors de cette résidence nous allons nous pencher sur une grosse partie physique du
personnage et du projet.
Cela comprendra la scénographie, le son, le jeu, je serai épaulé de BOUEB des
Grands-Moyens sur le regard extérieur et pour me mettre aussi en danger sur le
propos de ce projet.
Quand je parle de danger, je parle de questionnement et de mise en confrontation de
l'écriture à la forme.
Boueb est tout indiqué sur cette démarche. Il suit le projet depuis le début, il se rend
disponible et attentif, c’est une chance.
Nous nous sommes établi une méthode de travail d'équipe dans laquelle j’orchestre
plusieurs ateliers en parallèle.
Un atelier Son (technique de HF, spatialisation en 4 points pour le public, montage
des personnages sonores secondaires, composition de la Bande Originale du
spectacle...etc.) /
Un atelier Scénographie (question de la rue et de la salle, dispositifs fixe supportant
un corps et des mouvement acrobatiques en hauteur, plastique des détritus comme
archives du personnage, sculpture d'avatar de ses proches sous la forme de
mannequin à base de carton et de vêtements...) /
Atelier de jeu (travail du texte, mise en espace du jeu, rapport corps/public/ sphère
intime/sphère public via la scénographie, langage du corps au delà des mots, rapport
du réel à la fiction...)
Je me suis permis de contacter Christophe MOYER de sens-ascensionnels. il
serait intéressé pour m'épauler sur la direction d'acteur et aussi sur le
questionnement de l'écriture.
Il sera disponible sur des étapes de travail à Valenciennes et peut-être sur des temps
de présentation et/ou création dans des lieux qui nous accueilleront.
Nous sommes également en lien avec l'ESPACE CATASTROPHE de Bruxelles qui
nous suit avec intérêt et amitié. Je me laisse encore la place à des LABORATOIRES
de présentation de recherche, même si les bases sont déjà bien posées.
L'écriture s'affine de mois en mois. Il y a des chances que nous tentions de nous
représenter cet été dans des festivals. Nous sommes en recherche actuellement.
Nous postulons au BUS de PANTIN et la 2C2R/SACD pour le 11 Mai prochain.
Nous sommes en quasi autonomie en terme d'espace de travail. Excepter le fait que
nous ne louons pas la rue... C'est notre seule limite.
Notre plan d'action est de trouver des lieux qui nous accueillent, non pas qu’en terme
de financement, mais en terme de soutien matériel (atelier, espace de travail, espace
de présentation, de représentation), et de visibilité.
Notre paradoxe est d'être autonome en terme de travail, mais dépendant en terme
de représentation. Quand je parle de représentation, c'est d'avoir des publics
convoqués dans des cadres précis, encadrés et sécuritaires. Je n'ai rien contre la
piraterie, mais nos espaces de manœuvres se restreignent à vu d'oeil et nous avons
besoin d'institutions pour nous défendre.
Pour B4T4RD5, nous avons lancé notre Crown founding. Le Lien: http://
www.microcultures.fr/fr/project/view/b4t4rd5-ardestop
Nous sollicitons aussi des structures telles que l’Espace Catastrophe, le boulon, ainsi
que des appels comme la BUS de Pantin.
Nous avons en effet une écriture destinée aux arts en espace public. Mais nous
pensons aussi cette écriture pour des espaces intérieurs et/ou semi-publics. Notre
écriture prend corps dans l’espace public sous la forme d’une imposture. Notre
rapport au jeu de B4T4RD5 est une manière de se jouer du témoignage comme
base d’échange entre nos rapports à la cinématographie et au théâtre, pour
immergé le spectateur dans un jeu de faux-semblants. La rue est un espace des
concrets, des quotidiens, des sociétés, d’individus et de groupes d’individus. C’est
aussi un espace de «l’accident», un espace de bruits et de mouvements, un espace
de paradoxe, un espace de volumes.
Nos supports sur cette écriture sont les éléments que l’architecture d’une rue peut
nous proposer. Nous ne cherchons pas «l’espace dédié» à B4T4RD5, nous
cherchons à laisser la place à la perspective d’une rue, à la perspective que
B4T4RD5 s’empare d’une rue. Cette perspective, nous la traduisons dans l’écriture,
le jeu, et le corps. Les perspectives de notre personnage et de son histoire sont
illusoires car notre narration est discontinue, notre narration est transversale
puisqu’elle bascule d’un souvenir, à une anecdotes, à un instant, à un passé, puis au
présent, car c’est au présent que nous suivons le fil de l’histoire sur le fil d’une
pensée.
Notre personnage et son histoire peuvent se trouver dans une diversité de lieux et de
cadres pour libérer B4T4RD5. Il existe déjà sous la forme de courts films qui
permettent en amont et à posteriori de la représentation public, d’être en lien avec
tout ce qui a fait de B4T4RD, ce B4T4RD. Une sorte de jeu de décalage entre
l’image, la fiction, le documentaire-fiction et la place concrète que cet homme prend
dans la rue, au supermarché, sur un parking, dans un hall de gare…etc.
L’espace public est le pendant de notre écriture à la croisée de la fiction et de la
réalité. La création de ce format filmique, nous permet d’étayer notre propos à
travers des situations, des exemples, des instants (petits ou grands) pour les traiter
comme des indices de la vie d’un homme.
Sur-médiatiser cette histoire est aussi un moyen d’analyser ce qui fait du banal un
objet de fantasme, un objet de désir presque. Il y a un peu de « La mort en direct »
dans ce processus, sans pour autant s’emparer totalement du sujet du film. Le seul
filtre entre le public et la fiction est cet individu. Le public doit aller à sa rencontre
pour structurer l’ensemble des pistes (vraies ou fausses) qui forment son histoire.
Présentation de la compagnie :
FORMATIONS:
- 2007/2009 : FAI AR Formation Avancée Itinérante des Arts de la Rue, (13).
- 2004/2007 : Ecole Supérieure des Beaux-Arts, Valenciennes (59).
2014/2015
◆ «L’Affaire Suit Son Cours» Création 2015 Cie-lesurbaindigènes (sortie en Mai
2015) ◆ «AM» Cie-MariA (création Vj’ing) flamenco contemporain (Avignon 2013 /
Madrid, Avril 2015) ◆ «La Francomtoise de rue» Collectif de 12 Compagnies
Francomtoises (au Channel scène nationale de Calais en Mars 2015)
SPECTACLES / CINEMA
2012/2013
◆ «La Revue Militaire» pour Lesurbaindigenes ◆ «Les Mercodier» pour
Lesurbaindigenes ◆ «On the golden Pig Road» pour Porcopolis et Berta Tarrago
(performance de 5 heures) pour le CNAR le Citron Jaune (Port St- Louis-du-Rhône).
◆ «Rue des Viking» à Dieppe. Mise en scène, chorégraphie Urbaine, avec le
Pudding- Théâtre. ◆ «L’Homme Cornu» Mentalisme avec Kurt Demet et la Cie RodeBoom (création scéno-vidéo) (B)
FESTIVALS / COLLABORATIONS
2012/2011
◆ Festival d’Aurillac (2011), Chalons dans la rue (2012) ◆ Membre fondateur, auteur
et interprète de la Compagnie Lesurbaindigènes (créée en 2010), ◆ Acteur,
réalisateur pour la compagnie Salamandre (Danse et feu) ◆ Pudding Théâtre (La
guinguette du temps Perdu) ◆ Collaboration avec le Dandy-Manchôt, (Mise en scène
champêtre de 4h à 1 journée).
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