La filière anticorrosion - Dossier de presse - 2006

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La filière anticorrosion - Dossier de presse - 2006
Contact presse
Loreleï Jacob
DAZZLING & SPARKLING
Relations Publiques - Relations Presse
au 01 42 81 92 32 ou 06 10 12 07 29
9, rue du Cardinal Mercier 75009 Paris
LA
FILIERE
ANTICORROSION
PROTECTION
PA R
dossier de presse 2006
PEINTURE
La Filière Anticorrosion Peinture regroupe, par la volonté des Présidents des Organismes qui la composent et de la grande
majorité de leurs membres :
. la FIPEC Groupement anticorrosion/marine (fabricants de peinture),
. le GEPI (Groupement des Entrepreneurs de Peinture Industrielle),
. l’ACQPA (Association pour la Certification et la Qualification en Peinture Anticorrosion)
et l’OHGPI (Office d'Homologation des Garantie de Peinture Industrielle).
La Filière Anticorrosion Peinture, appelée plus communément Filière Anticorrosion, modèle unique en Europe, se mobilise
et communique pour faire mieux connaître son expertise et ses atouts auprès des donneurs d’ordres que sont les Maîtres
d’ouvrages.
De l’entrepôt de stockage à l’usine d’emballages, de la plateforme pétrolière en haute mer au cracker d’une raffinerie, du
Viaduc de Millau à la verrière Eiffel du Grand Palais, la peinture anticorrosion s’est bâtie une solide réputation. L’enjeu de la
Filière Anticorrosion est de pérenniser les ouvrages protégés par des systèmes de peinture de haute durabilité, tout en les
mettant aussi en valeur par la couleur, dans un excellent rapport qualité/prix et en offrant des techniques de maintenance
maîtrisées.
Que serait un monde sans couleur ! La propreté et la couleur rendent l’environnement plus convivial, incitent et gratifient
les personnels en améliorant leur cadre de travail et l’image de marque de leur entreprise, et valorisent le patrimoine
industriel.
Tous ensemble, membres de la Filière Anticorrosion, nous avons pris conscience de l’intérêt que nous avons à offrir des
prestations conjugant la forte technicité des produits appliqués, la maîtrise de leur mise en oeuvre par des personnels
dont la qualification est certifiée, la maîtrise de la récupération des déchets et l'homologation, impartiale, des durées de
garanties.
Entretenir, c’est faire durer dans le temps. Par ses actions, la Filière Anticorrosion propose aux Maîtres d’ouvrages les
moyens de mettre en place une programmation systématique de la maintenance de leurs installations, avec des garanties
en matière de performance.
C’est cet engagement de qualité, pris par la Filière Anticorrosion partout en France, que nous défendons au quotidien en
conseillant les donneurs d'ordres dans leurs choix et en développant avec eux une vision à long terme de leurs ouvrages.
Le lancement de cette grande campagne de communication doit permettre à la Filière Anticorrosion de faire mieux connaître
aux Maîtres d’ouvrages le dynamisme de ses acteurs et la volonté de ses Présidents de promouvoir le sérieux des
composantes de chaque organisation, toutes complémentaires et ayant l’objectif d’un travail commun et cohérent pour
gagner en qualité et en efficacité.
Ainsi, d'une certaine manière, nous nous situons dans la lignée de l’ingénieur visionnaire Gustave Eiffel qui déclarait dans
son livre "La tour de trois cents mètres" en 1900 : "On ne saurait trop se pénétrer du principe que la peinture est l’élément
essentiel de la conservation d’un ouvrage métallique et que les soins apportés sont la seule garantie de sa durée”.
Robert MARCHELLO
Président FIPEC Groupement
Anticorrosion/Marine
FABRICATION
Christian MAËS
Président
GEPI
APPLICATION
Christian BINET
Président
ACQPA
CERTIFICATION
Rémy BRANDEL
Président
OHGPI
GARANTIE
La Filière Anticorrosion
structure unique en Europe
Quatre métiers, unis dans une même démarche, au service des Maîtres d’ouvrages, pour œuvrer
dans le sens d’une longue durabilité par une maintenance intelligente et une lutte raisonnée
contre la corrosion.
C’est dans cet esprit de constante recherche de la qualité que nous souhaitons orienter les décisions des Maîtres
d’ouvrages vers cette notion fondamentale du "mieux disant", garantissant le moyen et le long terme, dans le but - commun
et partagé - de conserver le patrimoine et de préserver l’environnement visuel de nos ouvrages.
La Filière Anticorrosion regroupe, avec les Maîtres d’ouvrages (industriels, institutionnels,
constructeurs métalliques, ...), tous les acteurs et experts en amont et en aval, à savoir les fabricants,
les entrepreneurs applicateurs, l'organisme qui certifie les produits, les opérateurs et les
inspecteurs ainsi que l'organisme d'homologation des durées de garanties.
FABRICANTS ........................................................................ Groupement Anticorrosion/Marine de la F I P E C
(Fédération des Industries des Peintures, Encres, Couleurs, Colles
et Adhésifs)
ENTREPRENEURS ............................................................... G E P I
(Groupement des Entrepreneurs de Peinture Industrielle)
Organisme de CERTIFICATION
des produits, opérateurs et inspecteurs........................... A C Q P A
(Association pour la Certification et la Qualification en Peinture
Anticorrosion) où sont représentés les Maîtres d’ouvrages,
les fabricants, les entrepreneurs et les organismes
techniques compétents.
Organisme d'HOMOLOGATION
des garanties des chantiers réalisés .................................. O H G P I
(Office d’Homologation des Garanties de Peinture Industrielle)
Bien plus que de la protection
Toute construction, qu’elle soit ouvrage d’art ou site industriel (neuve ou à rénover), terrestre, offshore ou navale, subit les
dommages du temps. En prévoir la protection anticorrosion, dès sa conception, est en conséquence indispensable.
Nous conseillons aux Maîtres d’ouvrages, aux donneurs d’ordres et concepteurs (ingénieries) dès l’origine du projet de :
£ envisager la protection optimale la mieux adaptée,
£ prendre en compte les aspects économiques et de développement durable,
£ intégrer la périodicité de maintenance.
Í
!
Le saviez vous ?
Sur un ouvrage d’art à structure mixte (acier et béton), la charpente métallique représente 10 % du coût de l’ouvrage
et la protection anticorrosion 10 % du coût de la charpente métallique. Donc, en ordre de grandeur, la protection
anticorrosion ne représente que 1% du coût de l’ouvrage et peut durer peu de temps ou plus de 20 ans selon qu’elle
est mal ou bien conçue et appliquée.
Solutions "Métal + Peinture" et "Béton + Peinture"
de nombreux atouts pour les Maîtres d’ouvrages
Í
!
Le saviez-vous ?
La corrosion d’un acier non protégé génère une perte de métal qui peut aller jusqu’à 1,5 kg par m2 par an,
selon les catégories de corrosivité habituellement rencontrées en France, quelques fois même bien audelà, dans des conditions particulièrement agressives. Au total, sur l’ensemble du territoire national, on
estime que les peintures anticorrosion permettent ainsi de sauver environ 18 millions de kg d’acier par an.
£ Durabilité : l’application de plusieurs couches de peinture ayant chacune des fonctions différentes et complémentaires
a pour but d’augmenter l’efficacité et la durée de vie des ouvrages. Pour une bonne durabilité, il faut une cohérence
globale - adaptée à chaque ouvrage - entre le choix du système de protection et la mise en oeuvre qui doit être faite
selon les règles de l’art.
£ Créativité : chacun sait que toutes les audaces sont permises pour imaginer et créer des structures d’architecture
aériennes, légères, belles, transparentes, qui s’intègrent dans le site.
£ Esthétique : la certification de la stabilité des couleurs répond à l'objectif d'une bonne mise en valeur de l'ouvrage ou
de son insertion dans le site, ce qui contribue à agrémenter le cadre de vie et à valoriser le patrimoine.
£ Rapidité de montage des installations de chantier : ce qui engendre souvent des économies substantielles.
£ Souplesse d’exécution, parfaite maîtrise et rapidité d’exécution pour limiter les arrêts des unités de production.
£ Surveillance aisée : mesurable, sans "camouflage" possible de l’état de la protection puisqu’elle est toujours visible.
£ Modifications aisées : on peut très facilement modifier ou rajouter un élément de structure, suivi d’une reconstitution
tout aussi efficace de la protection anticorrosion.
£ Maintenance, entretien ou réfection totale maîtrisés : tant sur le plan technique que financier et pendant toute la vie
de l’ouvrage.
£ Valeur résiduelle : car au terme de ce long cycle de vie, l’acier est récupéré pour être totalement recyclé.
Des changements technologiques majeurs
ces 15 dernières années
Les professionnels de la peinture anticorrosion ont, depuis des années, une démarche "proactive" permettant d’anticiper les
demandes de leurs clients. Ils ont décidé de devancer la réglementation et de respecter les règles de bonnes pratiques :
£ généralisation des produits bi-composants,
£ augmentation des extraits secs,
£ émergence des peintures en phase aqueuse.
Le processus de protection dans son ensemble - de la fabrication des produits jusqu'à leur mise en œuvre - respecte les
réglementations européennes en matière de protection de l'environnement, de l'hygiène et de la sécurité.
Aujourd'hui, on ne parle plus de peintures, mais de "systèmes de revêtement anticorrosion", de haute technologie.
Outre leur fonction de protection et d’embellissement des ouvrages, les systèmes anticorrosion peuvent également
présenter des propriétés anti-feu, anti-salissures, de protection sanitaire, de sécurité…
Chaque système est unique, adapté à la spécificité de l’ouvrage à traiter et de son environnement.
Í
!
Le saviez-vous ?
En moins de 6 mois de mer, la carène d’un navire non protégé est recouverte de 150 kg de salissures par m2,
soit 6 000 tonnes de salissures pour un pétrolier de 40.000 m2 de surface immergée. Un porte-containers
dont la coque est revêtue d’un système de peinture anti-salissures consomme 6% de fioul en moins !
Les systèmes de peinture sont généralement composés de plusieurs couches assurant des fonctions différentes et
appliquées après une préparation de surface appropriée (décapage à l’abrasif sec, décapage à l’eau sous pression UHP, etc ...).
Pour les ouvrages d’art, les systèmes ont, généralement, trois couches qui assurent les fonctions suivantes :
4
Couche de finition :
protectrice et esthétique
3
Couche intermédiaire :
étanchéité contre les agressions
extérieures
2
Première couche :
inhibitrice de corrosion
1
Préparation de surface
FINITION
INTÉRMÉDIAIRE(S)
PRIMAIRE
ACIER
Un champ d’action étendu
et des objectifs ambitieux
La Filière Anticorrosion s’est fixée comme objectif de donner confiance et satisfaction de façon fiable aux Maîtres
d’ouvrages dans leur choix de protection des solutions "Métal + Peinture" ou "Béton + Peinture". Cette recherche de
qualité a, depuis longtemps, été menée en symbiose avec les grands donneurs d’ordres, à l’initiative du Ministère de
l’Équipement, puis avec le Ministère de la Défense, la SNCF, EDF, GDF,Total, Eurotunnel, ... Cette concertation a, notamment,
amené la création de l’ACQPA, lieu privilégié d’échanges entre tous les acteurs du marché. Cette action a permis la refonte
de nombreux cahiers des charges publics et privés.
Valoriser le patrimoine des ouvrages d’art
Que deviendrait le plus bel ouvrage métallique sans protection ?
Un amas de ferraille ! Conçue pour durer 10 ans, la Tour Eiffel
domine Paris depuis plus d’un siècle et reste l’ouvrage d’art le plus
connu d’Europe.
Son secret ?
La maintenance de sa structure et, notamment, la qualité de sa
protection anticorrosion.
Mais on peut aussi évoquer d’autres ouvrages majeurs comme
la voûte du Grand Palais, le Pont du Canal de Briare (130 ans),
le Pont de Normandie ou de Tancarville, ou encore le Viaduc
de Garabit dont le trafic ferroviaire a été multiplié par 10 en 140 ans.
Valoriser le patrimoine industriel
Les bassins industriels de Feyzin, de Normandie, du Nord ou de Fos restent la preuve que les sites industriels terrestres,
offshore ou navals, subissent les dommages du temps. En prévoir la protection anticorrosion, dès leur conception, puis
dans un cycle de maintenance est, en conséquence, indispensable et œuvre de bonne gestion.
Nous l’avons vu, "entretenir, c’est faire durer dans le temps". Par ses actions, la Filière Anticorrosion offre aux Maîtres
d’ouvrages les moyens de valoriser son outil de production par la mise en place d’une programmation systématique de la
maintenance de leurs installations, avec des garanties en matière de performance.
C’est l’ensemble des sites dans leur diversité que la Filière Anticorrosion valorise par la mise en peinture des structures
telles que :
£ les conduites forcées
£ les raffineries de pétrole et les plateformes de forage
£ les grues, pylônes, ouvrages portuaires
£ les ouvrages de traitement et d’épuration des eaux
£ sans oublier toute la filière marine.
Des domaines d’application
des peintures extrêmement variés
Ils couvrent les ouvrages de génie civil ou maritime, ossatures de bâtiments industriels ou tertiaires, navires, installations
off-shore... :
£ Tunnels, ponts et ouvrages associés,
£ Installations de traitement des eaux,
£ Installations industrielles (raffineries,
£ Installations ferroviaires et aéroportuaires,
£ Centrales énergétiques, thermiques, nucléaires, conduites
stockage, usines, chimie, parachimie…),
£ Pipelines, canalisations et bacs de stockage,
£ Installations agro-alimentaires (laiteries,
brasseries...),
£ Ouvrages d’art, installations portuaires, docks
forcées, barrages, éoliennes, pylônes,
£ Sols industriels,
£ Navires, installations off-shore, plateformes pétrolières,
conteneurs...
flottants, écluses,
LA FILIÈRE ANTICORROSION EN QUELQUES CHIFFRES
Sous l’angle des fabricants
Effectifs ....................................................................................................................... 50 entreprises
CA Fabricants .......................................................................................................... 60 millions €
Production ................................................................................................................ 20 000 tonnes de peinture anticorrosion
Destinées à des chantiers à .................................................................................. 75 % en maintenance et 25 % en neuf
Répartition du marché de la peinture anticorrosion en France (2005)
Bâtiments et charpentes métalliques ............................................... 50 %
Ponts et ouvrages d’art ......................................................................................... 8 %
Traitement des eaux ............................................................................................... 8 %
Centrales électriques ............................................................................................. 8 %
Installations des industries chimiques ................................................................ 7 %
Revêtements pipelines et bacs pétroliers ......................................................... 7 %
Installations agro-alimentaires ............................................................................. 7 %
Chemins de fer ....................................................................................................... 5 %
Sous l’angle des entrepreneurs
Effectifs...................................................................................................................... 200 entrepreneurs
dont plus de 160 membres du GEPI
9 000 salariés
La peinture industrielle en France en 2005....................................................... 20 000 tonnes
CA entrepreneurs ................................................................................................. 700 millions €
Répartition par chiffre d'affaires
Répartition du nombre
des entreprises par CA
Répartition du chiffre d’affaires 2005
Industries ........................................................................................................... 50 %
(Chimie, agro-alimentaire, pétrochimie, sidérurgie…)
5,1à 10
Transports (SNCF, RATP,…) - Équipements routiers –
Marine, plate-forme off-shore – Équipements collectifs
M€
(pylônes, réservoirs, silos) – Équipements portuaires –
11%
Aéronautique… .............................................................................................. 25 %
Ponts et ouvrages d’arts ..........................................................................Pyramide
15 %des âges des effectifs
Énergie nucléaire, Thermique .............................................................. 10 %
par chantier
de + de
10 M€
8%
1 à 5 M€
Répartition des effectifs sur chantiers
(par catégories d’entreprises)
Pyramide des âges des effectifs sur chantier
81%
moins de 25 ans
25 ans / 29 ans
4000
3000
2000
de 10 à 50
30 ans / 34ans
de 51 à 100
35 ans / 39 ans
de 101 à 200
40 ans / 44 ans
de 201 à 300
de 301 à 400
1000
de + de 401
0
45 ans / 49 ans
54 ans / 50 ans
55 ans / 59 ans
60ans et +
Une priorité : la formation
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
Les peintres anticorrosion occupent l’effectif le plus important dans les entreprises de peinture industrielle. Compte tenu
de la pyramide des âges (l’âge moyen étant de 42 ans), la profession doit faire face à un fort renouvellement de ses effectifs,
que l’on évalue à plus de 300 peintres anticorrosion par an dès 2005.
LA FILIÈRE ANTICORROSION EN QUELQUES CHIFFRES
Sous l’angle du certificateur
Les produits et systèmes ........................................................................... 300 systèmes certifiés,
comportant 200 produits différents
fabriqués par une vingtaine d’entreprises.
Les personnels ................................................................................................. environ 2000 opérateurs certifiés,
dont environ 2/3 du niveau N1
et 1/3 du niveau N2.
Pour le niveau N3, 25 conducteurs de travaux
sont aujourd’hui reconnus.
Les inspecteurs ................................................................................................150 personnes certifiées,
qui viennent de toutes origines (donneurs d’ordre,
bureaux d’étude et d’ingénierie, fabricants de
produits, entreprises d’application, bureaux de
contrôle...)
Sous l’angle des homologations de garanties
Nombre de dossiers instruits ................................................................ 1 500 à 2 000 chaque année,
pour une superficie de dizaines de millions de m2.
Depuis l’origine, on peut estimer que l’Office a œuvré au minimum sur 12 milliards € de travaux.
La corrosion, sous toutes ses formes, coûte en moyenne annuellement de l’ordre de 3% du PIB.
Les homologations délivrées par l’OHGPI en 2005 :
Services publics ............................................................................................... 38 %
(Ponts et Chaussées, DDE, Armées, Ports,
SNCF, RATP, EDF, GDFet autres).
Industries ............................................................................................................. 33 %
(Pétrole, Chimie, Sidérurgie, Alimentaire)
Collectivités....................................................................................................... 17 %
Etranger ................................................................................................................10 %
Divers..................................................................................................................... 2 %
Analyse du marché
"Peinture Anticorrosion"
Un nouveau départ dans les années 50
Les besoins d’après-guerre de reconstruction des structures d’habitation et le développement industriel ont positionné
le marché de la peinture industrielle dans les travaux de constructions neuves à base de charpentes métalliques, pour une
plus grande souplesse de mise en œuvre et de rapidité d’édification.
La productivité devenant l’élément majeur de rentabilité des investissements d’après-guerre, les budgets d’entretien en peinture industrielle s’en trouvèrent affectés. Le souci de maintenance de l’outil de production n’est pas toujours la priorité des financiers dont certains préfèrent, au nom de la productivité, laisser l'ouvrage se dégrader plutôt que de l'entretenir. Seule la maintenance directement nécessaire au
maintien de la production est envisagée. C’est un calcul à court terme qui se révèle mauvais à long terme et il faut
parfois attendre la catastrophe pour réaliser qu'une maintenance programmée de l’outil de production
coûterait moins cher que l’arrêt de la production nécessaire à la reconstruction...
Une prise de conscience des industriels
On entre alors dans une ère d’adaptation à une réalité économique et d’un changement de mentalité des
industriels, par la formation de leur personnel, le développement de leurs services techniques toujours
mieux informés des évolutions de nos métiers...
Devant l’évolution du marché, les entrepreneurs et fabricants de peinture industrielle ont rapidement réagi et structuré
leurs entreprises, formé leurs personnels, informé leurs clients et organisé la Filière Anticorrosion, en ouvrant le dialogue
avec les donneurs d’ordres et les constructeurs d'ouvrages, en apportant une offre globale y compris de garantie.
Le challenge de demain : faire comprendre que la notion de durabilité du revêtement est un
aspect probant du développement durable. C’est un outil de gestion des cycles de maintenance,
de contrôle budgétaire et de productivité des outils concernés.
Du point de vue des entrepreneurs, entretenir c’est donc faire durer, c’est accompagner l’acte de maintenance d’un aspect
environnemental, social et économique ; c’est contribuer à la pérennité du tissu productif national dans quelque domaine
que ce soit.
Quelques perspectives
Le renouvellement et la maintenance du patrimoine existant continueront à assurer à la profession une activité régulière,
même si des fluctuations d'activité liées à la conjoncture ne sont pas à écarter.
La certification continuera à se développer sous l’effet d'exigences nouvelles des donneurs d’ordres dans leurs cahiers des
charges, en France et à l’étranger, comme l’a fait le Ministère de l’Équipement, en intégrant les critères de l’ACQPA dans le
Fascicule n° 56 du CCTG (Cahier des Clauses Techniques Générales).
La prise de conscience récente de la nécessité de protéger le béton devrait amener un développement du marché dans
ce domaine.
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Les grands dossiers de la Filière Anticorrosion
Le Fascicule n°56
Un grand pas pour la Filière : le Fascicule n°56, qui légitime toute sa démarche qualité
Souvent, lors des appels d’offres, les donneurs d’ordres sont soumis à des contraintes budgétaires qui les conduisent à retenir
l'offre au prix le plus bas, sans se préoccuper de la pertinence du choix de leur investissement à moyen ou long terme.
Les responsables des services entretien de ces mêmes Maîtres d’ouvrages se plaignaient de certains choix qui ne
correspondaient pas à des objectifs de moindre coût de maintenance ni de développement durable.
Mais encore fallait-il donner les moyens à ces acheteurs et donneurs d’ordre de "mesurer" la qualité des prestations
proposées : c’est ce qu’a réalisé le Ministère de l’Equipement, en révisant son Fascicule n°56 pour le mettre en cohérénce
avec toutes les actions déjà explicitées de certification et d’homologation.
C’est un exemple auquel nous devons rendre hommage et qui, d’ores et déjà, est suivi par d’autres Maîtres d’ouvrages.
En bref, le Fascicule n°56 prend en compte les moyens offerts par l’ACQPA et l’OHGPI pour fixer des niveaux de
performance de haute durabilité.
Paru le 12 février 2004, il s’applique à la fourniture des produits et à la mise en œuvre de la protection
contre la corrosion des ouvrages de génie civil ou assimilé et des équipements divers en fer, en
fonte et en acier de construction.
Il constitue un élément du CCTG (Cahier des Clauses Techniques Générales) qui fut modifié par décret du 25 février 1986
(n° 86-290). Le nouveau texte prend en compte les progrès réalisés depuis sa première publication sur la qualité des produits et des méthodes d’application. Il est adapté au nouveau contexte normatif européen ou international, et substitue la
certification par tierce partie au système antérieur d'homologation interministérielle. Il tient aussi compte des nouveaux
principes d'assurance qualité et d'environnment en matière d'exécution.
La normalisation dans ce domaine a connu un essor important avec :
£ la norme NF EN ISO 12944 et ses prescriptions en matière de durabilité,
£ la norme NF T 34554 sur la certification des couleurs de finition,
£ la norme NF EN ISO 14713 pour la galvanisation.
Le champ d’application du Fascicule n°56 est large :
Il concerne les travaux sur ouvrages neufs et existants et les classe en trois catégories selon l’épaisseur des éléments
constitutifs.
Ce texte fait largement référence aux certificats délivrés par l'ACQPA pour les systèmes de peinture, les opérateurs et les
inspecteurs en les rendant obligatoires.
Il y est également mentionné que l’Office d’Homologation des Garanties de Peintures Industrielles (OHGPI) apporte, dans
le cas des travaux de protection par peinture, une attestation (fiche H) matérialisant l’engagement conjoint de l’entreprise
d’application et du fabricant de peinture à réaliser les travaux conformément aux exigences de ce fascicule. Cette attestation
apporte aux maîtres d’ouvrage des assurances complémentaires sur la bonne fin des travaux et sur la résolution d’éventuels
recours en garantie.
Ainsi le Fascicule n°56 est devenu LE référentiel auquel de nombreux Maîtres d'ouvrages se réfèrent,
notamment les collectivités territoriales et les sociétés d'autoroutes. Par ailleurs, les certifications
de l'ACQPA sont largement utilisées par d'autres Maîtres d'ouvrages dans les cahiers des charges
qui leur sont propres, comme la SCNF.
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Les grands dossiers de la Filière Anticorrosion
L'environnement
Les engagements des fabricants et entrepreneurs pour l’environnement
Le programme Coatings Care®
Pour aider et accompagner les entreprises dans les domaines de l’hygiène, la sécurité et l’environnement (H.S.E), les représentants de l’industrie des peintures, encres, colles et adhésifs ont développé au niveau international un programme spécifique d’action, de gestion et de progrès dénommé "Coatings Care®". Coatings Care® est à l’industrie des revêtements ce que
"Responsible Care®" est à la chimie, avec l’avantage d’être parfaitement ciblé sur les problématiques spécifiques de la production
de peintures. Ce programme n’est pas une norme, mais il s’harmonise avec les normes ISO 9 000 ou 14 001 et propose des
Guides de Bonnes Pratiques.
Les avantages de Coatings Care® pour l’entreprise
£ inciter le chef d’entreprise au plus haut niveau à s’engager dans ce programme
£ proclamer une politique d’entreprise H.S.E au niveau de l’entreprise
£ promouvoir un état d’esprit favorable et enrichissant au sein du personnel
£ réduire les coûts consacrés à H.S.E
£ communiquer toutes les caractéristiques d’une politique H.S.E
£ répondre aux exigences réglementaires H.S.E
£ situer la position de l’entreprise dans chacun des secteurs H.S.E considéré
£ identifier les zones potentielles d’amélioration
£ programmer les progrès à accomplir
£ chiffrer les coûts nécessaires pour assurer l’efficacité du système
Les avantages de Coatings Care® pour la profession
Une large participation des industriels des revêtements au programme Coatings Care® permet, en toutes occasions, de
présenter la profession sous un jour favorable pour son image et sa réputation, vis-à-vis des clients, des actionnaires, des
médias, des pouvoirs publics.
Le schéma de maîtrise des émissions de COV avec l’ADEME
Création d’un logiciel novateur par la FIPEC
Pour anticiper et répondre à la directive 1999/13/CE = diminution des émissions de COV en production (Composés
Organiques Volatils), la profession s’est mobilisée depuis plusieurs années en rédigeant au côté de l’ADEME un schéma
de maîtrise des émissions de COV (un tome sur les produits par la FIPEC et un autre sur les
applications par le GEPI). Souhaitant fournir un outil facilitant la mesure et le suivi des émissions de COV sur les
sites, la Direction des Affaires Réglementaires et Techniques de la FIPEC a créé un logiciel 100 % adapté aux usages
de la profession : COVEXPERT®, unique en Europe.
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fabrication
Fédération des Industries de Peintures,
Encres, Couleurs, Colles et Adhésifs
La FIPEC regroupe, en France, 9 syndicats représentant environ 160 entreprises très diverses du secteur : Carrosserie,
Bâtiment, Grand public Industrie générale, Anticorrosion, Encres d’imprimerie, Colles et Adhésifs, Couleurs pour l’art,
le loisir et l’enseignement.
La FIPEC représente 80 à 90% des secteurs de production, sur un marché qui emploie environ
22 500 personnes.
Reconnue par les institutions publiques françaises et européennes, porte-parole et interlocuteur privilégié tant au niveau
national qu’européen, elle travaille en étroite collaboration avec les pouvoirs publics, filières professionnelles, partenaires
sociaux et associations de consommateurs. Elle apporte également son expertise en amont des nouvelles législations.
Carrefour de compétences, centre de documentation et d’information, elle constitue un axe central qui permet à des
entrepreneurs de gérer en commun ce qui relève du collectif de la profession et de travailler en filière afin de mieux
répondre, ensemble, aux nouvelles exigences environnementales, économiques, sociales, d’hygiène et de sécurité.
La FIPEC prépare, protège et accompagne l’avenir du secteur et de ses industries adhérentes en s’imposant
une mission d’expertise et de communication autour de 3 vecteurs principaux :
£ Informer et travailler en filière sur les sujets communs, notamment sur l’adaptation du secteur aux valeurs du
développement durable.
£ Faire valoir les positions communes des professions
£ Renforcer la communication et la visibilité des différents secteurs
Département Affaires Economiques
La FIPEC suit l’évolution des différents marchés et rassemble, dans des commissions économiques et des groupements
professionnels, les responsables des achats, du marketing, des ventes, et des responsables financiers, qui y traitent des
problèmes liés à leur marché ou à leur fonction : Statistiques et enquêtes économiques / Commissions des
acheteurs / Groupements professionnels, tel le Groupement Peintures Carrosserie ou le Groupement Peintures Bâtiment /
Communications sectorielles.
Département Technique & Réglementaire
L’amélioration de la qualité des produits et des services, la préservation de la santé et de la
sécurité des utilisateurs et du personnel, la protection de l’environnement sont les préoccupations
constantes des entreprises affiliées. Leur activité est fortement encadrée par des textes législatifs, réglementaires,
normatifs, qu’il est nécessaire de connaître, d’interpréter, d’appliquer, tant au niveau national qu’au niveau européen ou
international. Il joue également un rôle actif dans les domaines de Normalisation et de Certification. En France, la FIPEC
aide les adhérents à décrypter la législation européenne qu’ils devront appliquer et à informer leurs clients.
Développement durable
C’est l’objectif majeur qui répond à une prise de conscience collective nationale et internationale de l’augmentation de la
pollution et de ses méfaits pour la santé et l’environnement. En Europe, suite à la publication en 2001 par la Commission
Européenne d’un Livre Blanc sur une nouvelle stratégie en matière de Produits chimiques, le règlement REACH devrait
être publié dans les prochains mois.
Contact FIPEC
Affaires techniques et réglementaires : Philippe BRUNET - [email protected]
Affaires économiques : Dominique Ayoul – [email protected]
42, avenue Marceau 75008 Paris
01 53 23 00 00 - www.fipec.org
application
groupement des entrepreneurs
de peinture industrielle
L’activité "peinture industrielle" est parvenue en un demi-siècle à fédérer la majorité des entreprises de peinture
consacrant tout ou partie de leur activité aux travaux de protection des constructions métalliques. Elle occupe une place
à part entière dans les métiers de la construction et les chantiers se déroulent aussi bien en travaux neufs qu’en entretien
d’ouvrages existants.
On compte en France environ 200 entreprises qui interviennent aujourd’hui sur le secteur et elles sont représentées
majoritairement (à 80 %) au Groupement des Entrepreneurs de Peinture Industrielle.
Depuis 1953, le GEPI a mis en place une stratégie extrêmement volontariste qui s’inscrit dans les principes prônés par le
développement durable. C’est ainsi qu’ont été créés à son initiative et celle de la FIPEC : l’OHGPI (Office d’Homologation
des Garanties de Peinture Industrielle) et avec les Maîtres d’ouvrages : l’ACQPA (Association pour la Certification et la
Qualification en Peinture Anticorrosion).
La peinture industrielle est un secteur qui a vécu une profonde mutation qui impacte très fortement la gestion de
ses ressources humaines ; il connaît actuellement comme d’autres secteurs du bâtiment une érosion
progressive de ses ressources et plus particulièrement de ses peintres qui représentent plus de
65% de l’effectif des entreprises.
Les entreprises du secteur sont essentiellement des PME réparties sur l’ensemble du territoire.
80% des entreprises du secteur de la Peinture Industrielle sont des PME très réactives et proches de leurs marchés.
Une démarche en profondeur pour qualifier les personnels
Le peintre anticorrosion est un homme d’expérience qui a développé ses savoir-faire grâce
à sa pratique professionnelle et qui ne détient pas forcément de diplôme initial. A partir des
directives de sa hiérarchie, il intervient sur chantiers ou en atelier de traitement de surfaces au
sein d’une équipe.
Les professionnels de la peinture industrielle sont soumis à de fortes évolutions techniques et technologiques. S’y ajoutent
des degrés d’exigences en assurance qualité (ISO 9001) et environnement de plus en plus élevés aussi bien en provenance du
fabricant que des donneurs d’ordres. Les conditions de travail sont variables et les peintres peuvent être amenés à travailler
à l’intérieur comme à l’extérieur et en hauteur. Garant des règles de l’art, le peintre assure son auto contrôle à chaque
phase de l’exécution et peut être amené ponctuellement à prendre certaines initiatives.
Enfin, l’exercice du métier de peintre anticorrosion requiert une parfaite maîtrise des règles d’hygiène et de
sécurité (certification MASE, GEHSE, VCA, ...), aussi bien en matière d’équipements individuels de protection (cagoule de
sablage, masque à poussière, lunettes, chaussures de sécurité, cagoule ou masque à peinture,…) qu’en terme de connaissance
des procédures collectives qui permettent d’organiser la protection des biens et des personnes.
Pour répondre aux besoins de main d’œuvre croissants de la profession et garantir les niveaux d’exigence de ses prestations,
l’offre de formation est insuffisante. Essentiellement axée sur le perfectionnement des connaissances, elle ne
couvre qu’une infime partie des besoins. C’est pourquoi, les entrepreneurs se sont engagés, dans l’entreprise, dans les
démarches de certification ISO 9001 en assurance qualité, MASE , VCA ou GEHSE en management de la sécurité, de
l’hygiène, la santé et l’environnement.
Le GEPI fédère et valorise la profession et c’est à ce titre qu’il est à l’initiative du projet de création du Certificat
de Qualification Professionnelle Peintre anticorrosion.
Le GEPI souhaite proposer une offre globale établie à un niveau national avec ses partenaires habituels : CEFORTECH à
Brest, le CFA de St Etienne, FORMATION ET METIERS à Marseille, IFI Peinture Paris et Sud Ouest, IPRS à Toulon et le
CEREF à Bourgtheroulde.
En mettant en œuvre une action d’envergure nationale pour la création, dans un premier temps,
du CQP Peintre anticorrosion, le GEPI souhaite doter la profession de référentiels emploi,
compétences et formations uniques afin d’obtenir l’adhésion des salariés et des entreprises du
secteur pour contribuer activement à la reconnaissance de ce corps de métier.
De plus, le GEPI exprime ainsi sa volonté de s’inscrire activement dans la Loi du 4 Mai 2004 relative à la "Formation
tout au long de sa vie" en dotant la profession d’un dispositif qui facilitera la mise en œuvre des processus de
Validation des Acquis d’Expérience ainsi que des contrats et périodes de professionnalisation. Enfin, une opération de
formation de tuteurs sera mise en place et elle garantira à son niveau la bonne intégration des nouveaux entrants.
Valorisation de l’emploi
Comme le laisse supposer la comparaison entre les effectifs entrant et l’offre de formation, on constate qu’une large
majorité des effectifs ouvriers de la peinture n’est pas titulaire d’un quelconque diplôme de l’Education Nationale (CAP,
BEP,...).
Par ailleurs, la profession est méconnue et les professionnels ont de plus en plus de difficultés à
recruter, aussi il est nécessaire :
£ de donner à la profession le degré d’attractivité qui lui est nécessaire pour recruter avec dynamisme dans les meilleures
conditions en proposant aux futurs collaborateurs une qualification reconnue et un parcours de formation construit
en sur-mesure pour les besoins de la filière anticorrosion,
£ que la fonction de peintre anticorrosion devienne une qualification reconnue au niveau national
afin de valoriser les collaborateurs des entreprises (qui sont essentiellement des autodidactes ayant quitté
précocement le système scolaire),
£ de mieux organiser les transferts de savoir-faire et capitaliser les compétences acquises par les collaborateurs des
entreprises avant les départs massifs en retraite.
Véritable enjeu d’avenir pour les professionnels du secteur, le CQP Peintre anticorrosion contribuera à asseoir la
pérennité des entreprises et à donner aux collaborateurs la fierté de leur métier d’entrepreneur de peinture industrielle.
Dès 2006, le GEPI développera un nouveau CQP "Chef d’équipe anticorrosion" qui s’adressera,
de préférence, aux personnels déjà en poste dans l’entreprise dans le cadre de la Formation tout au long de la vie, et donc
aux personnels pouvant accéder, en interne, à une évolution de leurs responsabilités et de leur statut.
Viendra également, dans un avenir proche, un CQP "Peintre sur béton".
Le GEPI, en partenariat avec EDF branche Énergie, développe et gère, actuellement pour les intervenants en sites
nucléaires, une Qualification Revêtements Béton avec option Stratification, afin de mettre à la disposition d’EDF, dans ce
milieu sensible, des personnels formés et répondant aux contraintes du secteur.
Communication
Pour des actions ponctuelles d’alerte, le GEPI communique par plaquettes d’information pour alerter les Maîtres d’ouvrages
sur "le risque plomb", pour sensibiliser ses partenaires de la Filière aux risques d’utilisation de produits classés CMR
(Cancérigène Mutagène et dangereux pour la Reproduction).
Par ailleurs toujours conscient du respect des règlements édictés, le GEPI a élaboré un "Guide de rédaction d’un
Schéma de Maîtrise des COV" (Composants Organiques Volatiles) ; ce guide est diffusé aux adhérents
du GEPI et sur le site Internet www.gepi.fr
Réglementation – Normes
La peinture anticorrosion, mise en œuvre en atelier ou sur site, est un métier extrêmement technique qui répond
à des situations différentes et dont l’attente de chaque client est spécifique eu égard à sa production, la dangerosité de ses
installations, les risquesenvironnementaux, d’hygiène et de santé. Les personnels sont formés aux contraintes
techniques de leur métier et à celles de leurs clients. Pour toujours rester informé des évolutions normatives
européennes et/ou internationales, le GEPI est adhérent de l’AFNOR et membre de la commission de normalisation
T 30A (peinture et vernis), il participe activement à l’élaboration des normes internationales (ISO), européennes (EN) et
françaises (NF) relatives aux règles de son métier ; ainsi qu’à la révision des normes en place : le GEPI a mis en place une
commission "veille normative".
Contact GEPI
Patrick ROBERT - [email protected]
9, rue La Pérouse 75784 Paris Cedex 16
01 40 69 53 74 - www.gepi.fr
certification
Association pour la Certification
et la Qualification en Peinture Anticorrosion
L’ACQPA, un organisme de certification par tierce partie au service de la qualité de la protection
contre la corrosion des structures métalliques.
Cette protection est réalisée par des systèmes de peinture dont la performance anticorrosion répond à la classe de
haute durabilité de la norme internationale NF EN ISO 12944. Celle-ci est exigée par les grands donneurs d’ordre
pour la protection des structures métalliques en environnement extérieur (aérien ou aquatique).
Les certificats délivrés par l’ACQPA attestent de :
£ la performance des systèmes de peinture (produits),
£ la qualification du personnel d’application et de son encadrement (opérateurs)
£ la qualification des personnes chargées du contrôle des travaux (inspecteurs)
Grâce à ces trois composantes, l’ACQPA apporte aux Maîtres d’ouvrages l’assurance que tous les paramètres techniques
qui contribuent à la qualité finale de la protection sont maîtrisés par les intervenants.
L’indépendance des décisions attestée par l’accréditation du COFRAC, est garantie par la participation aux décisions,
et de manière équilibrée, des Maîtres d’ouvrages (collège A), des fabricants de peinture représentés par la FIPEC (collège
B), des entreprises d’application représentés par le GEPI (collège C), des organismes techniques concernés (collège D).
Les Maîtres d’ouvrages sont aujourd’hui représentés par : le Ministère de l‘Equipement, le Ministère de la Défense,
EDF, GDF, la SNCF et TOTAL (branche Offshore).
Les entreprises de construction métallique qui font appel à des entreprises spécialisées d’application de peinture sont aussi
considérées comme des clients et sont donc représentées au sein du même collège A par leur syndicat, le Syndicat de la
Construction Métallique de France.
Les organismes techniques constituant le collège D sont aujourd’hui les suivants : CEBTP, CEFRACOR, LCPC,
OHGPI, Galvazinc Association, EMTS, Pointer Sarl, ATM Moody.
Parmi ces organismes, deux jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement de l’association : le LCPC et son réseau de
laboratoires régionaux qui assurent le secrétariat technique, l’OHGPI qui, du fait de sa mission propre, contribue aux
échanges techniques entre le collège des fabricants et celui des entreprises d’application.
Les premières réflexions ayant abouti à la création de l’ACQPA en juin 1994 visaient à remplacer la commission
inter­ministérielle qui homologuait, depuis plus de 20 ans, les systèmes de peinture destinés à la protection des ouvrages
métalliques publics. Cet objectif répondait à la volonté de l’Etat, en conformité avec la politique de
l’Europe, de s’appuyer sur des organismes de certification par tierce partie pour obtenir des garanties
sur la qualité des produits employés pour ses propres besoins. La qualité des certificats délivrés
par l’ACQPA est maintenant reconnue de manière très large, tant en France qu’à l’étranger. Les
grands donneurs d’ordre y font très largement référence, tant l’Etat et les collectivités territoriales
que RFF, la SNCF ou les sociétés concessionnaires d’autoroute. La présence dans les instances
dirigeantes de l’ACQPA de représentants de chacune des organisations membres de la filière
anticorrosion en font un lieu privilégié d’échanges et de collaboration pour le développement des
prestations qu’elles veulent promouvoir.
L’idée de compléter ce dispositif par une certification du personnel d’application a tout de suite émergée, grâce
notamment à l’implication du Groupement des Entrepreneurs de Peinture Industrielle (GEPI).
Le troisième volet, celui de la certification des inspecteurs, est venu enfin compléter l’ensemble de la chaîne, en suivant le
modèle d’un organisme norvégien : le FROSIO.
L’ACQPA a créé 5 comités de certification :
£ Le Comité de Certification des Produits (CCP) pour les systèmes de peinture, appliqués sur les structures
en acier de génie civil et assimilées, premier comité à exercer son activité de certification (fin 1995).
Il délivre des certificats pour deux types de performance :
. la performance anticorrosion pour laquelle l’ACQPA certifie qu’un système de peinture répond à la classe "haute
durabilité" de la norme NF EN ISO 12944. Un tel système doit tenir au moins15 ans avant un premier entretien majeur et
ce, pour une utilisation et dans un environnement donnés.
. la performance d’aspect pour laquelle l’ACQPA certifie que la couleur de la finition d’un système certifié pour
sa performance anticorrosion est stable au sens de la norme NF T 34554-1. A cet effet, l’ACQPA a défini une carte de
23 couleurs et a procédé à des essais d’exposition d’un an en Floride.
Le certificat est attribué après la réalisation d’essais confiés par l’ACQPA à des laboratoires agréés. Les produits constitutifs
des systèmes certifiés font l’objet d’un suivi de fabrication pour s’assurer de la constance de leur composition.
£ Le Comité de Certification des Produits Marine (CCPM) pour les systèmes de peinture et les produits
appliqués sur les navires de la Marine Nationale, beaucoup plus récent (2004), certifie la conformité des produits utilisés
pour la protection des navires de la Marine Nationale à ceux qui ont été agréés par la Délégation Générale pour l’Armement.
Il y a actuellement 18 familles de produits à formulation imposée et 22 systèmes sous marque certifiés par l’ACQPA.
£ Le Comité de Certification des Opérateurs chargés de l’application des systèmes de peinture (CCO)
Cette activité n’a pas aujourd’hui d’équivalent dans le monde.
Trois niveaux de qualification ont été définis :
. N1 : opérateur exécutant
. N2 : chef de chantier
. N3 : conducteur de travaux.
Pour les niveaux N1 et N2, la qualification comprend des options en rapport avec les tâches exécutées : préparation de
surface, application au pistolet ou à la brosse et au rouleau, métallisation et revêtements spéciaux.
Les principes d’évaluation sont :
pour les niveaux N1 et N2 : un examen théorique et pratique après une formation de mise à niveau dans un centre agréé
par l’ACQPA, pour le niveau N3, un examen théorique et technologique après suivi d’une formation dans un centre agréé.
Les référentiels ainsi définis sont propres à l’ACQPA. L’Etat a reconnu ces référentiels et les a rendu contractuels dans les
marchés publics de sa compétence (Fascicule n°56 du CCTG).
£ Le Comité de Certification des personnels d’Inspection et de contrôle des travaux (CCI)
Le référentiel utilisé est celui du FROSIO. Son audience est internationale, ce qui rend les certificats ACQPA/FROSIO
reconnus comme équivalents et utilisables dans le monde entier.
Le principe de la certification consiste à faire passer un examen théorique et pratique d’une journée après une préparation
de 2 semaines dans l’un des 2 centres de formation agréés par l’ACQPA.
£ En cours de création en 2006 : le Comité de Certification des Produits sur Béton (CCPB)
pour les systèmes de peinture, appliqués sur les structures en béton de génie civil et assimilées.
Contact ACQPA
Guy MAIRE – [email protected]
58, Bd Lefebvre – 75732 Paris Cedex 15
01 40 43 51 54 - www.acqpa.com
garantie
Office d’Homologation et Garantie
en Peinture industrielle
L’OHGPI, association loi 1901 à but non lucratif créée il y a 50 ans, représente massivement la filière française,
avec 200 adhérents dont 150 entrepreneurs et 50 fabricants. Quelques adhérents étrangers sont également
membres et une réflexion est menée avec les groupements européens sur le futur d’une harmonisation des garanties en
Europe.
1 500 à 2 000 dossiers sont traités chaque année, concernant des superficies très variables, allant
de 100 à 50 000 m2 environ.
Depuis l’origine, on peut estimer que l’Office a examiné les dossiers de chantiers dont le cumul de surface revêtue se
compte en centaines de millions de m2. Il a rendu un service incontestable pour des travaux dont le montant dépasse les
15 milliards d’euros. C’est dire que l’Office répond à un besoin général de tous ceux qui sont concernés
par le métier de la protection anticorrosion par peinture. L’objectif de l’OHGPI est une garantie
conjointe entre fabricants et entrepreneurs, cohérente, sincère, réaliste, objective et contrôlable.
L’association a pour objet :
£ examiner et homologuer les clauses techniques contractuelles de garantie de tous marchés relatifs à des travaux de
peinture industrielle et revêtements anticorrosion ;
£ parvenir, dans l’intérêt commun des usagers, des fabricants et des entrepreneurs, à une harmonisation rationnelle des
engagements de garantie à accorder, en veillant à leur explicitation sans ambiguïté possible, dans un climat de sincérité
technique et commerciale ;
£ intervenir auprès des principaux usagers pour s’assurer, dans leur propre intérêt et dans l’intérêt général, que leurs
cahiers des charges et commandes s’en tiennent aux garanties raisonnables homologuées par l’Office ;
£ participer aux travaux des divers organismes nationaux et internationaux, administrations, offices, associations, relatifs
à la protection par peinture des matériaux contre la corrosion ;
£ gérer, dans la plus stricte confidentialité, un historique aussi complet et exhaustif que possible de toutes les
homologations octroyées, avec les informations caractéristiques essentielles de chaque chantier, puis s’enquérir de
la pérennité des revêtements ou des dysfonctionnements et sinistres survenus, pour être à même de constituer des
statistiques concrètes et dégager des enseignements sur les durées de vie dont une partie aura été, est et sera garantie.
Durabilité ne veut pas dire garantie
La nouvelle norme européenne ISO 12944 de mai 98, qui est désormais la référence mondiale dans le domaine de la
protection anticorrosive de structures métalliques par peinture ou revêtements mixtes, rappelle et précise un vocabulaire
fondamental :
£ La durabilité ne constitue pas une "durée de garantie". C’est une notion technique qui peut aider le Maître d’ouvrages
à établir un programme d’entretien.
£ La durée de garantie est une notion juridique qui fait l’objet de dispositions précises dans la partie administrative
d’un contrat. La durée de garantie est généralement plus courte que la durabilité. Il n’existe aucune règle corrélant
ces deux durées.
Clauses contractuelles
Les pays, selon leurs usages, traditions et cultures, ou types de prestation, régissent différemment cette notion de garantie,
qu’elle soit obligatoire, donc régie par la loi, ou facultative.
En France et dans d’autres pays européens, nous sommes dans le domaine contractuel. C’est pourquoi il faut être très
précis dans l’explicitation de la garantie, en fixant une durée, une référence à un cliché d’enrouillement (norme ISO 4628),
une référence à une tenue d’aspect (cloquage, craquelage, écaillage, norme ISO 4628), bientôt une référence de tenue
de couleur (norme NFT 34-554).
L’homologation
L’homologation est un dossier qui comprend 8 parties très précises:
£ la désignation des contractants :
Maître d’ouvrages, maître d’œuvre, entrepreneur chargé de l’exécution des travaux, fabricant,
£ la description de l’ouvrage,
£ l’environnement et la description des agressions que subira le revêtement,
£ la préparation de surface et les conditions d’application,
£ la nature et la description du système de revêtement, par peinture ou mixte, (peinture sur métallisation ou
galvanisation),
£ les modalités d’exécution et les obligations de contrôles,
£ les avis des deux garants conjoints sur la ou les garanties demandées ou proposées,
£ enfin la décision de l’Office, représenté ici par son seul Directeur technique dont l’indépendance et la confidentialité
vis à vis des deux professions et des deux garants est résolument défendue. Elle est prise au vu de toutes ces informations,
de l’historique, des statistiques, des limites fixées dans une doctrine technique adoptée par le Conseil d’Administration
de l’OHGPI, par les deux professions ou des accords intervenus avec les Maîtres d’ouvrages lors de la rédaction de leurs
Cahiers des Charges ou autres Cahiers des Clauses Techniques Générales.
Cette démarche globale est conforme et prévue par nos Statuts et donc approuvée par l’ensemble des deux professions
concernées des entrepreneurs et des fabricants de peintures industrielles anticorrosion, qui participent activement à tous
les Conseils et commissions techniques nécessaires.
La Fiche H
Tout ce travail est matérialisé par la Fiche H qui rassemble de façon claire et transparente toute cette analyse
et description, dans un détail rigoureux et exhaustif.
La Fiche H est remplie conjointement par le fabricant et l’entrepreneur, sur la base des indications fournies par le Maître
d’ouvrages ou le maître d’œuvre.
Le rôle de l’Homologation de garantie, avec la Fiche H, est non seulement de servir de support technique fiable à
"l’engagement de garantie" mais, surtout, de constituer une démarche de qualité en procédant à l’examen de tous les paramètres du chantier pour en formaliser toutes les contraintes, les aspects, les desiderata du client, les modalités d’exécution.
Ainsi la Fiche H et ses annexes constituent un dossier exhaustif : ce document original et unique, dûment enregistré,
comportant les signatures des deux contractants, Entrepreneur, Fabricant, validées par celle de l’OHGPI, récapitule
clairement tous les paramètres de chaque chantier ou partie de chantier. Elle mentionne enfin les engagements de garanties
consentis, conjointement par les deux partenaires, homologués par l’Office et son Directeur selon des règles précises,
acceptées et connues de chacun et de tous.
Jointe à l’offre commerciale et au contrat, la Fiche H donne toute sa valeur, son crédit et sa fiabilité à la démarche validée
par l’OHGPI, et met le Maître d’ouvrages à l’abri de désaccords entre les deux garants.
Elle facilite en outre la couverture du risque par les Assureurs, car la Fiche H est la preuve que le choix
des techniques de protection et l’organisation du chantier, proposé conjointement par l’entrepreneur et le fabricant, a été
conduit au mieux des connaissances actuelles.
Ce choix est aussi examiné par un expert compétent et indépendant, selon des règles professionnelles établies par
l’ensemble des acteurs de la Filière, pour déceler une éventuelle erreur, en discuter, voire même, si nécessaire, exercer un
veto au niveau de l’homologation. Bien entendu, le risque zéro n’existant pas, ce travail ne diminue en rien la responsabilité
technique juridique et financière des deux contractants à propos de la garantie qu’ils ont consentie et que, avec leurs
assureurs, ils sont seuls à assumer.
Contact OHGPI
Georges MATHIEU – [email protected]
10, Avenue de Salonique – 75017 Paris
01 58 05 07 57 - www.ohgpi.com