Le secteur des banques populaires italiennes en effervescence

Transcription

Le secteur des banques populaires italiennes en effervescence
Estratto da pag.
Venerdì
12/06/2015
27
Direttore Responsabile
Diffusione Testata
Henri Gibier
(non disponibile)
Ritaglio stampa ad uso esclusivo interno, non riproducibile
———
Selpress è un'agenzia autorizzata da Repertorio Promopress
Le secteur des banques populaires italiennes en effervescence
Trois mois après l'adoption du
décret sur la réforme des
banques populaires, Banca
Popolare lorgne Banca Popolare
di Milano. <• A 90 %, nous
ferons une fusion à deux, du
moins initialement ». a confié 1
administrateur délégué de Banca
Popolare di Milano (BPM),
Giuseppe Castagna, au »
Corriere della Sera» du 11 juin.
Il se donne trois a dix-huit mois
pour finaliser une « grande
fusion ». Trois mois
après le décret-loi du 25 mars sur
la reforme des banques populaires
- qui autorise leur conversion en
société anonyme (SPA) dans un
délai de dix-huit mois -. les
rumeurs de consolidation vont bon
train dans le secteur mutualiste
italien. BPM est le premier a
ouvrir officiellement le feu. Il a
donne mandat à Lazard et
Citigroup pour l'aider a analyser
ses « options stratégiques en vue
d'un processus de consolidation
potentiel ». Mais pour les ana
lystes, la reprise de BPM par
Banca Popolare est le scenario le
plus plausible. « Une fusion a
trois serait très compliquée », a
confié le patron de BPM, sans
exclure des « acquisitions
ultérieures », une fois passé le cap
d une première fusion. Traiter les
crédits à risque De son côté, le
groupe UBI attendrait encore de
connaître l'issue de l'augmentation
de capital de Monte Paschi di
Siena (MPS) pour se positionner
en vue du projet de
« Grande Popolare» souhaite par les
autorités de surveillance. Outre MPS
et Carige, BPM et Popolare di
Vicenza, aujourd'hui confronté a une
hémorragie de ses dirigeants, ont été
retoqués par les « stress tests » de la
BCE d'octobre 2014 pour insuffisance
de capitaux propres, même si ces deux
derniers ont ajuste le tir in extremis.
La restructuration du secteur
mutualiste intervient au moment où le
Trésor s'apprête à adopter de
nouvelles mesures visant à faciliter
le traitement des crédits a risque
(350 milliards d'euros dont 190
milliards de créances douteuses).
Apres avoir renoncé a une « bad
bank » avec garantie de l'Etat, le
Trésor s'oriente vers une réforme
de la procédure des faillites, de
manière a accélérer d au moins
deux ans le délai de recouvrement
des « créances problématiques »,
et une modification du régime
d'amortissement fiscal des pertes
sur crédits. - P. de G.
Banche popolari
Pag.
1