Mercredi 23 mars 2016

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Mercredi 23 mars 2016
Mercredi 23 mars 2016
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Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Accord d'association avec l'UE : les mesures de révision présentées avant la fin de
l'année (APS) .............................................................................................................. 3
Accord d’association algérie-UE : La révision en septembre prochain (Horizons) ... 4
Licences d'importation de véhicules : Plus de 80 demandes déposées (Le Jour
d’Algérie) .................................................................................................................... 5
Durant les deux premiers mois de 2016 : Creusement du déficit commercial (El
Moudjahid) .................................................................................................................. 7
Licences d'importation de véhicules : plus de 80 demandes déposées (APS) ............ 8
Importation de véhicules : Pas de hausse du contingent (Algérie Eco) ...................... 9
70% des importations de la GZALE sont réexportées (L’Eco News) ...................... 10
Licence d’importation : une économie de 7 milliards de dollars (L’Econews) ........ 11
Licences d'importation de véhicules : plus de 80 demandes déposées (AP) ............ 12
Importations de véhicules en janvier-février 2016 : Facture en baisse de 58% (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 13
LA FEUILLE DE ROUTE EST ÉTABLIE : Le pôle de biotechnologie se précise
(L’Expression) .......................................................................................................... 14
En prévision de l’emprunt obligataire national : Le département des Finances se
mobilise (El Watan) .................................................................................................. 16
M. Laksaci présente à l’APN les évolutions économiques et monétaires du pays
(APS)......................................................................................................................... 17
Laksaci : La situation financière du pays reste «vulnérable» (Le quotidien d’Oran) 18
MALMENÉ ET TRAITÉ DE «DJEHA» PAR LES DÉPUTÉS : Sale quart d'heure
pour Laksaci (L’Expression) ..................................................................................... 20
ABDOU BOUDERBALA, P-DG D'AIR ALGÉRIE : "Pas d'ouverture de capital"
(L’Expression) .......................................................................................................... 22
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23
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Entrée en Bourse de Biopharm : 95% des souscripteurs sont des particuliers (El
Watan) ....................................................................................................................... 24
Slim Othmani. Président du conseil d’administration de NCA-Rouiba : «La Bourse
continuera à mal fonctionner» (El Watan) ................................................................ 25
Coopération ......................................................................................................................................................... 26
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SERA À LA TÊTE D'UNE IMPORTANTE DÉLÉGATION : John Kerry le mois
prochain à Alger (L’Expression)............................................................................... 26
Veille ..................................................................................................................................................................... 27
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Salon international de l’agroalimentaire : Investir le marché de l’exportation (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 27
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A la une
Accord d'association avec l'UE : les mesures de révision
présentées avant la fin de l'année (APS)
L'Algérie et l'Union européenne (UE) examineront les mesures et
propositions de révision de leur accord d'association avant la fin de l'année
en cours, a affirmé mardi à Alger le directeur du suivi des accords bilatéraux
au ministère du Commerce, Saïd Djellab.
"Nous sommes actuellement en phase d'évaluation avec la partie
européenne. Nous avons deux mois devant nous pour achever cette
évaluation", a précisé M. Djellab lors des débats du Forum des chefs
d'entreprises (FCE) ajoutant qu'une deuxième réunion (après celle tenue en
mars) est prévue pour mai prochain.
Selon les explications du même responsable qui assure également l'intérim
du directeur général du commerce extérieur au ministère, la partie
algérienne examine, entre autres, les correctifs à apporter à cet accord et
les moyens d'augmenter l'offre exportable vers l'Europe.
Ainsi les deux parties devraient présenter les mesures et propositions de
révision (de l'accord) probablement en juillet ou septembre prochain, a-t-il
ajouté.
"Pour la partie algérienne, ces correctifs ne peuvent être apportés que sur
la base des priorités qui doivent être définies au niveau des différents
ministères concernés notamment ceux de l'Agriculture et de l'Industrie", a
souligné M. Djellab.
Selon lui, l'accord qui a été négocié dans un contexte "très particulier
dominé par le politique" doit être intégré dans la stratégie commerciale et
industrielle de l'Algérie.
"Le premier bilan établi en 2010 avait relevé que les démantèlements
avançaient vite au détriment des industries nationales qui sont
pratiquement fébriles et menacées (..). En 2015, c'est le même constat qui
est relevé", a-t-il déploré.
Et d'ajouter "à travers les démantèlements il y avait un schéma, une
mécanique qui devrait répondre à une logique interne de compétitivité de
produits mais malheureusement ce n'était pas le cas".
M. Djellab a rappelé que le dernier bilan a démontré que l'accord n'a pas
atteint les objectifs escomptés comme la promotion des exportation hors
hydrocarbures ou le développement des investissements directs étrangers.
3
"D'ailleurs, ce bilan est partagé par l'opinion publique et même par la partie
européenne", a-t-il reconnu.
Le Conseil des ministres tenu en octobre 2015 sous la présidence du
président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait entendu et débattu
une communication sur le partenariat entre l'Algérie et l'UE, présentée par
le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération
internationale, Ramtane Lamamra, rappelle-t-on.
Le Conseil des ministres avait alors considéré nécessaire de réévaluer les
volets économique et commercial de l'accord d'association avec l'UE "qui
n'a pas réalisé les objectifs attendus en matière d'investissements
européens en Algérie".
Il avait convenu que la chute de près de la moitié des revenus extérieurs
du pays, du fait de la crise du marché pétrolier, "rend davantage nécessaire
cette évaluation que l'Algérie réalisera conjointement avec l'UE
conformément aux dispositions de l'accord", entré en vigueur le 1er
septembre 2005.
Lors de la dernière visite en Algérie de la haute représentante de l'UE pour
les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, la
partie européenne avait officiellement notifié son accord à la demande
algérienne, ouvrant ainsi la voie aux discussions pour adapter les échanges
économiques et commerciaux entre les deux parties, aux termes de l'accord
d'association basé sur la réciprocité des intérêts et sur les avantages
mutuellement partagés.
Les exportations algériennes hors hydrocarbures vers cette zone,
constituées essentiellement des produits énergétiques et miniers dérivés,
ont enregistré une timide amélioration par rapport aux importations en
provenance de l'UE depuis l'entrée en vigueur de l'accord d'association.
Une récente évaluation de l'impact de l'accord d'association (2005-2014),
réalisée par l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur
(Algex), a, en effet, relevé que les exportations algériennes hors
hydrocarbures vers l'UE se sont établies à seulement 12,3 milliards de
dollars sur dix (10) ans contre 195 milliards de dollars d'importations
algériennes auprès de cette zone.
Accord d’association algérie-UE : La révision en septembre
prochain (Horizons)
Insatisfaite des résultats obtenus depuis la mise en œuvre de cet accord en
2005, l’Algérie a demandé, après deux évaluations, à revoir cet accord.
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« Cet accord sera revu avant la fin de l’année », a affirmé, hier, le directeur
du suivi des accords commerciaux régionaux et directeur général par
intérim du commerce extérieur au ministère du Commerce, Saïd Djellab.
Invité au Forum Débat organisé du Forum des chefs d’entreprise (FCE),
Djellab a précisé que la requête de l’Algérie a été acceptée par l’UE. Il a
ainsi fait savoir que les deux parties ont convenu d’une série de rencontres
de négociations. « La prochaine rencontre aura lieu entre fin mars et fin
mai. Celle-ci permettra d’établir un bilan commun et de faire un travail
d’analyse pour apporter les correctifs nécessaires à cet accord
d’association », a-t-il souligné. Selon Djellab, cette révision s’avère
nécessaire d’autant que les objectifs assignés à cet accord n’ont pas été
atteints, du moins pour la partie algérienne. La première évaluation a été
faite en 2010, soit cinq ans après sa mise en application. Celle-ci a démontré
que cet accord n’a fait qu’affaiblir l’industrie nationale. D’où la décision de
revoir la liste des produits soumis au démantèlement tarifaire. Après
révision, cette dernière a été étendue pour toucher 1058 produits, a précisé
l’invité du FCE. « Lors de la deuxième évaluation faite en 2015, nous avons
constaté que le bilan est le même et les objectifs n’ont pas été réalisés,
raison pour laquelle l’Algérie a demandé la révision », a-t-il indiqué. La
balance commerciale reste déficitaire notamment en termes de valeur
ajoutée. Ce déficit durant les deux premiers mois de 2016 s’est creusé à
3,3 milliards de dollars contre 1,3 milliard de dollars durant la même période
de l’exercice 2015. Le volume des importations est passé de 8,2 milliards
de dollars durant les deux premiers mois de 2015 à 7,5 milliards pour la
même période de 2016, soit une baisse de 9%. Les exportations ont, par
contre, connu une courbe descendante passant à 4,2 milliards de dollars
soit une baisse de 39% par rapport à la même période de 2015. Cette
tendance baissière pourrait persister « la vulnérabilité de l’économie
nationale ainsi de l’offre exportable ». Selon Djellab, le problème se pose
au niveau de la structure des exportations. « Il n’y a pas une large offre de
produits à exporter alors que nous devons la diversifier ». Il a été constaté,
en outre, l’absence d’investissements directs étrangers à laquelle il faut
ajouter « l’incohérence des tarifs douanièrs par rapport à la politique
commerciale ». Pour parer à cette situation, deux chantiers ont été lancés,
a-t-il dit. Le premier comporte des « mesures d’urgence » pour rationaliser
les importations, le deuxième a trait à « des mesures dynamiques » dans
le but de promouvoir les exportations. Le défi est « de conforter l’acte de
production et de trouver des débouchés sur le marché extérieur ». Il a
rappelé qu’une cellule d’écoute a été mise en place pour régler les
problèmes des exportateurs.
Licences d'importation de véhicules : Plus de 80 demandes
déposées (Le Jour d’Algérie)
Plus de 80 demandes ont été déposées durant l'opération de dépôt des
dossiers pour bénéficier des contingents quantitatifs à l'importation des
véhicules fixé à 152 000 unités pour l'année 2016, a indiqué mardi le
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président du secrétariat du Comité interministériel chargé des délivrances
des licences d'importation et d'exportation Saïd Djellab.
«Mais ce n’est pas tous les opérateurs qui répondent aux critères exigés par
la réglementation», a déclaré à l’APS M. Djellab en marge des débats du
Forum de chefs d’entreprise (FCE). Il s’agit à titre d’exemple d’opérateurs
n’ayant pas d’agrément, ceux qui font le multimarque ou encore des agents
agréés. «Nous travaillerons uniquement avec les concessionnaires qui sont
agréés par le ministère de l’Industrie», a-t-il insisté. Interrogé sur la
probabilité de revoir à la hausse le contingent véhicules fixé fin janvier à
152 000 unités pour l’année 2016, M. Djellab était formel: «la question n’est
pas posée du tout. Les 152 000 unités seront réparties durant la semaine
prochaine», a-t-il encore indiqué ajoutant que la périodicité de la licence
s’étalera sur une durée de six mois qui peut être prolongée. «Si le
concessionnaire n’arrive pas à importer tout le quota qui lui a été attribué
durant cette période, il pourra demander une prolongation de la validité, il
faut qu’on reste souple», a-t-il rassuré. Lors des débats du FCE, M. Djellab
qui est également directeur du Suivi des accords bilatéraux et DG du
commerce extérieur par intérim au ministère du Commerce, a fait savoir
que le comité interministériel entamera dès cette semaine l’examen des
demandes des concessionnaires. «Le comité chargé des délivrances de
licences n’a pas chômé. Nous avons travaillé durant les deux derniers mois
sur la répartition des quotas des contingents tarifaires agricoles originaires
de
l’UE,
du
ciment
et
du
rond
à
béton
(..).
Dans les prochains jours nous examinerons les dossiers des
concessionnaires», a-t-il tenu à préciser. Le comité, poursuit-il, respectera
les délais réglementaires fixés à deux mois à partir de la date de clôture de
l’opération du dépôt des dossiers (3 février 2016). «Nous rendrons publics
les résultats vers fin mars ou début avril», a affirmé le même responsable.
Le quota des importations des véhicules sera attribué à ces
concessionnaires en fonction de ce que représentait, en pourcentage, la part
qu’ils avaient l’habitude d’importer par rapport aux importations globales
annuelles des véhicules. Le contingent des véhicules concerne ceux destinés
au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de
tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le
transport des personnes (y compris les voitures de type «break» et les
voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de
marchandises. Les engins tels que les camions et tracteurs que certains
professionnels importent pour le propre fonctionnement de leur entreprise,
ne sont pas concernés par le dispositif des licences. La facture d’importation
des véhicules a reculé à 306,77 millions de dollars (usd) durant les deux
premiers mois de 2016 contre 730 millions usd durant la même période en
2015, soit une baisse de près de 58%. Le volume importé a reculé de 63%
avec 21 380 véhicules importés en janvier et février derniers contre 57 696
unités sur les deux premiers mois de l’année précédente, selon les données
provisoires du Centre national des statistiques des Douanes (Cnis). Par
ailleurs, M. Djellab a fait savoir que le ministère est en train d’identifier une
nouvelle liste de produits, objets de requête des entreprises, afin de les
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soumettre aux licences d’importation dans le but de sauvegarder la
production nationale.
Durant les deux premiers mois de 2016 : Creusement du déficit
commercial (El Moudjahid)
Le déficit commercial de l’Algérie s’est fortement creusé à 3,326 milliards
de dollars (md usd) durant les deux premiers mois de l’année 2016, contre
un déficit 1,273 md usd durant la même période en 2015, soit une hausse
du déficit de 161,27% sur un an, a appris lundi l’APS auprès des Douanes
algériennes. Ce déficit était de 1,4 md usd en février dernier et de 1,9 mds
usd
en
janvier.
Les exportations ont nettement baissé à 4,19 mds usd durant les deux
premiers mois de 2016, contre 6,93 mds usd durant la même période de
2015, en recul de 39,56%, selon les données provisoires du Centre national
de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Les importations
se sont également réduites à 7,51 mds usd, contre 8,2 mds usd une année
auparavant, en baisse de 8,41%, précise la même source. Le taux de
couverture des importations par les exportations a été de 56% durant les
deux premiers mois 2016, contre 84% durant les deux premiers mois 2015,
en baisse de 28 points. Les hydrocarbures continuent à représenter
l’essentiel des ventes algériennes à l’étranger, avec une part de 94,16% du
volume global des exportations, soit 3,94 mds usd durant janvier-février
2016, contre 6,46 mds usd en janvier-février 2015, soit une baisse de
38,9%, du fait, notamment de la chute des cours mondiaux de pétrole.
Même les exportations hors hydrocarbures, qui ont représenté seulement
5,84% du montant global des exportations, ont diminué à 245 millions usd,
en baisse de 48,53% par rapport aux deux premiers mois de 2015.
Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits
(187 millions usd contre 402 millions usd), des biens alimentaires (42
millions usd contre 53 millions usd), des produits bruts (8 millions usd
contre 18 millions usd), des biens d’équipement industriels (5 millions usd
contre 1 million usd) et des biens de consommation non alimentaires (3
millions usd contre 2 millions usd). Pour ce qui est des importations, la
baisse est générale, à l’exception du groupe «produits bruts» avec 3,49
millions sud (+6,5). Sinon, les importations des produits alimentaires ont
reculé à 1,24 md sud (-24,11%) les biens d’équipements industriels à 2,9
mds usd (-8%), les biens d’équipements agricoles à 78 millions usd (9,3%), les demi-produits à 1,84 md sud (-0,11%), les biens de
consommation non alimentaires à 1,27 md sud (-2,3%) et les produits
énergétiques à 210 millions usd (-17,97%).
L’Italie premier client, la Chine premier fournisseur
Des importations de 4,31 mds usd ont été payées par cash (57,36% des
importations globales des deux premiers mois 2016), soit un recul de 8,22%
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des règlements par cash par rapport à janvier-février 2015. Les lignes de
crédit ont, par ailleurs, financé les importations à hauteur de 38% pour un
montant de 2,85 mds usd, alors que le reste des importations a été réalisé
par le recours à d’autres moyens de paiement. Les cinq premiers clients de
l’Algérie, en janvier-février 2016, ont été l’Italie avec 1,12 md usd (26,91%
des exportations globales algériennes durant cette période) la France avec
691 millions usd (16,49%) l’Espagne avec 576 millions usd (13,74%), le
Canada avec 282 millions usd (6,73%) et la Belgique avec 216 millions usd
(5,15%). Quant aux principaux fournisseurs de l’Algérie, la Chine est encore
venue en tête avec 1,42 md usd (18,86% des importations globales
algériennes en janvier-février), suivie de la France avec 867 millions usd
(11,53%), l’Italie avec 705 millions usd (9,38%), l’Espagne avec 505
millions usd (6,72%) et l’Allemagne avec 434 millions usd (5,77%).
Licences d'importation de véhicules : plus de 80 demandes
déposées (APS)
Plus de 80 demandes ont été déposées durant l'opération de dépôt des
dossiers pour bénéficier des contingents quantitatifs à l'importation des
véhicules fixé à 152.000 unités pour l'année 2016, a indiqué mardi le
président du secrétariat du Comité interministériel chargé des délivrances
des licences d'importation et d'exportation Saïd Djellab.
"Nous avons reçu plus de 80 demandes. Mais ce n'est pas tous les
opérateurs qui répondent aux critères exigés par la réglementation", a
déclaré à l'APS M. Djellab en marge des débats du Forum de chefs
d'entreprise (FCE).
Il s'agit à titre d'exemple d'opérateurs n'ayant pas d'agrément, ceux qui
font le multimarque ou encore des agents agréés.
"Nous travaillerons uniquement avec les concessionnaires qui sont agréés
par le ministère de l’Industrie", a-t-il insisté.
Interrogé sur la probabilité de revoir à la hausse le contingent véhicules fixé
fin janvier à 152.000 unités pour l'année 2016, M. Djellab était formel : "la
question n'est pas posée du tout. Les 152.000 unités seront réparties durant
la semaine prochaine", a-t-il encore indiqué ajoutant que la périodicité de
la licence s'étalera sur une durée six mois qui peut être prolongée.
"Si le concessionnaire n'arrivera pas à importer tout le quota qui lui a été
attribué durant cette période, il pourra demander une prolongation de la
validité, il faut qu'on reste souple", a-t-il rassuré.
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Lors des débats du FCE, M. Djellab qui est également directeur du Suivi des
accords bilatéraux et DG du Commerce extérieur par intérim au ministère
du Commerce, a fait savoir que le comité interministériel entamera dès
cette semaine l'examen des demandes des concessionnaires.
"Le comité chargé des délivrances de licences n'a pas chômé. Nous avons
travaillé durant les deux derniers mois sur la répartition des quotas des
contingents tarifaires agricoles originaires de l'UE, du ciment et du rond à
béton (..).
Dans les prochains jours nous examinerons les dossiers des
concessionnaires", a-t-il tenu à préciser.
Le comité, poursuit-il, respectera les délais réglementaires fixés à deux
mois à partir de la date de clôture de l'opération du dépôt des dossiers (3
février 2016).
"Nous rendrons public les résultats vers fin mars ou début avril", a affirmé
le même responsable.
Le quota des importations des véhicules sera attribué à ces
concessionnaires en fonction de ce que représentait, en pourcentage, la part
qu'ils avaient l'habitude d'importer par rapport aux importations globales
annuelles des véhicules.
Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix
personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres
véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des
personnes (y compris les voitures de type "break" et les voitures de course)
et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises.
Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels
importent pour le propre fonctionnement de leur entreprise, ne sont pas
concernés par le dispositif des licences.
La facture d'importation des véhicules a reculé à 306,77 millions de dollars
(usd) durant les deux premiers mois de 2016 contre 730 millions usd durant
la même période en 2015, soit une baisse de près de 58%.
Le volume importé a reculé de 63% avec 21.380 véhicules importés en
janvier et février derniers contre 57.696 unités sur les deux premiers mois
de l'année précédente, selon les données provisoires du Centre national des
statistiques des Douanes (CNIS).
Par ailleurs, M. Djellab a fait savoir que le ministère est en train d'identifier
une nouvelle liste de produits, objets de requête des entreprises, afin de les
soumettre aux licences d'importation dans le but de sauvegarder la
production nationale.
Importation de véhicules : Pas de hausse du contingent (Algérie
Eco)
Plus de 80 dossiers ont été déposées par les concessionnaires automobiles
au niveau du ministère du Commerce pour bénéficier des contingents
quantitatifs à l’importation des véhicules fixé à 152.000 unités pour l’année
2016. C’est ce qu’a affirmé ce mardi le président du secrétariat du Comité
interministériel chargé des délivrances des licences d’importation et
d’exportation Saïd Djellab, qui était l’invité de la 7ième édition du cycle de
conférences : « Les Débats du FCE ». Le directeur du Suivi des accords
9
bilatéraux et DG du Commerce extérieur par intérim au ministère du
Commerce, a fait savoir également que le comité interministériel entamera
dès cette semaine l’examen des demandes des concessionnaires.
«Nous avons travaillé durant les deux derniers mois sur la répartition des
quotas des contingents tarifaires agricoles originaires de l’UE, du ciment et
du rond à béton (..). Dans les prochains jours nous examinerons les dossiers
des concessionnaires », a-t-il indiqué avant de poursuivre « Le comité,
respectera les délais réglementaires fixés à deux mois à partir de la date de
clôture de l’opération du dépôt des dossiers soit le 3 février 2016. Nous
rendrons public les résultats vers fin mars ou début avril ».
M Djellab a insisté sur le fait que le quota des importations des véhicules
sera attribué à ces concessionnaires en fonction de ce que représentait, en
pourcentage, la part qu’ils avaient l’habitude d’importer par rapport aux
importations globales annuelles des véhicules.
« Nous travaillerons uniquement avec les concessionnaires qui sont agréés
par le ministère de l’Industrie », a ajouté l’invité du forum du FCE.
Concernant la fixation du contingent véhicules, M. Djellab était formel, «
pas d’augmentation pour l’instant et les 152.000 unités seront réparties
durant la semaine prochaine »
Selon lui, si le concessionnaire n’arrivera pas à importer tout le quota qui
lui a été attribué durant cette période, il pourra demander une prolongation
de la validité, il faut qu’on reste souple. Enfin, M. Djellab a révélé que le
ministère est en train d’identifier une nouvelle liste de produits, objets de
requête des entreprises, afin de les soumettre aux licences d’importation
dans le but de sauvegarder la production nationale.
Notons que cette rencontre a été l’occasion pour l’invité d’expliciter aux
chefs d’entreprise les nouvelles procédures d’importation et les différentes
mesures de soutien à l’exportation en vigueur et en cours de conception.
70% des importations de la GZALE sont réexportées (L’Eco News)
Quelques 900 nouveaux produits non exonérés, provenant de la Grande
zone de libre-échange arabe ont été identifiés ces deux dernières années
par le ministère de Commerce. Les importateurs de ces mêmes produits
paieront à hauteur de 30% les droits de douanes.
Selon Said Djellab, directeur général par intérim du commerce extérieur
au ministère du Commerce, un travail de correction des tarifications
douanières est en cours afin de contrôler l’importation de quelques produits
10
concurrentiels et de libérer d’autres produits nationaux vers l’exportation.
« Il ne faut pas négliger que ce sont des produits réexportés. Pour y faire
face, il a été question d’inclure quelques produits à la liste négative des
produits importés. Ceci intervient suite à des réclamations parvenues des
opérateurs économiques de différents secteurs d’activité. Ces derniers
dénoncent une concurrence déloyale de produits importés spécialement
ceux de la GZALE et plaident aussi pour un éventuel contrôle rigoureux au
niveau des douanes », a-t-il soutenu.
Djamal Azzoug, représentant du bureau FCE Béjaia qui a évoqué cette
question lors de son intervention dans le débat, interpelle les autorités
locales afin de s’armer de plus de vigilance et exploiter des moyens
qualitatifs pour mettre fin à ce phénomène de concurrence déguisée qui
vient des pays membre de GZALE. Il appelle les pouvoirs publics pour plus
de détermination dans le contrôle de produits au niveau des frontières et
notamment venant de cette même région. Dans la même optique, il signale
que la majorité des produits qui proviennent de cette région ne sont pas
des produits fabriqués dans ces mêmes pays. Malheureusement, dit-il,
l’Algérie ne dispose pas de moyens cohérents pour vérifier la nature et la
qualité de ces produits.
M. Azzoug explique que « Des produits fabriqués en Algérie subissent une
concurrence déloyale par rapport aux mêmes produits qui rentrent en
Algérie en revente en l’Etat par le biais de la GZALE. Les produits finis
rentrent en l’exonération des droits de douanes alors que les in-put de ces
mêmes produits sont taxés par rapport au producteur algérien. Des
certificats de complaisances sont ainsi délivrés pour permettre l’accès
gratuit aux produits d’origine d’ailleurs notamment d’Asie qui transite via
quelques pays arabes ».
Licence d’importation : une économie de 7 milliards de dollars
(L’Econews)
Près de 70 opérateurs ont vus favorable leurs demandes de distribution de
quota dans le cadre du nouveau système de commerce extérieur à savoir
les licences d’importations. Les lots distribués aux opérateurs diffèrent selon
le flux commercial de chaque opérateur, a indiqué, ce matin, Said
Djellab, directeur des accords régionaux au ministère de Commerce.
Selon l’invité de la rédaction de la radio nationale (chaine III), plus de 40
licences ont été distribué pour les opérateurs économiques activant dans
le secteur agricole. Or que dans le cadre du système de commerce
traditionnel, trois opérateurs seulement bénéficiaient de 80% de quotas,
a-t-il précisé. Dans le cadre de cette même procédure de délivrance de
quotas d’importation, M. Djellab compte environs une trentaine de recours
qui ont été enregistrés. « La plupart de ces recours réclament le volume
de quota attribué. D’autres demandes ont, par contre, été rejetées suite
aux problèmes liés à de défauts d’enregistrements de registres de
commerces ou pour des cas de fraudes signalés », a-t-il défini. Il est à
signaler que les licences liées à l’importation de rend à béton, le
11
ciment ainsi que quelques produits d’agro-alimentaires à savoir le blé
tendre, blé dur, la poudre de lait, sucre et d’autres.. ont été déjà octroyés.
Dans le même sillage, M. Djellab indique que pour les licences d’importation
de véhicules seuls les concessionnaires agréent auprès du Ministère de
l’Industrie et des Mines sont concernées. L’examen des quotas sera connu
au plus tard le 3 avril prochain. Il rappelle dans ce même sens, que 152
000 véhicules de tourisme, de transport de passagers et de marchandises
seront soumis, en 2016, à une attribution préalable de licence pour pouvoir
être importés par ces concessionnaires agréés. Ce représentant du
ministère du commerce assure que la délivrance d’autorisation se fait sur la
base de critères de transparence, de non-discrimination et pourrait
éventuellement donner lieu à l’introduction de recours. Contrairement au
passé, ajoute-t-il, où une ou deux personnes « raflaient » tous les produits,
aujourd’hui, il est question d’une multiplicité d’opérateurs.
S’exprimant, par ailleurs, su l’effort consentit dans le cadre de la
rationalisation des importations, ce même responsable indique que l’Algérie
a économisé 7 milliards de dollars en 2015. En effet, dit-il, ces importations
de l’Algérie sont passées de 58,5 milliards de dollars en 2014 à 51 milliards
de dollars en 2015. Pour les deux premiers mois à savoir janvier et février
2016 les importations de l’Algérie sont passées de 8,2 milliards de dollars à
7,5 milliards de dollars avec une réduction d’environs 2%. Selon ce même
responsable, il y a lieu d’aller facilement jusqu’à 8 voir 10 milliards de
dollars d’économie d’ici la fin de l’année.
Concernant les échanges avec l’UE, ce même responsable, indique que la
révision de l’accord avec cette association sera l’objet d’une prochaine
réunion entre les deux parties prévue la fin du mois de mai de l’année en
cours. Il y a lieu, dit-t-il, d’étudier la mesure d’introduire des correctifs afin
d’améliorer le climat des affaires avec la partie européenne et d’atteindre
deux objectifs majeurs : la promotion des exportations et les IDE.
Licences d'importation de véhicules : plus de 80 demandes
déposées (AP)
Plus de 80 demandes ont été déposées durant l'opération de dépôt des
dossiers pour bénéficier des contingents quantitatifs à l'importation des
véhicules fixé à 152 000 unités pour l'année 2016, a indiqué ce mardi le
président du secrétariat du comité interministériel chargé des délivrances
des licences d'importation et d'exportation, Saïd Djellab. «Nous avons reçu
plus de 80 demandes. Mais ce n'est pas tous les opérateurs qui répondent
aux critères exigés par la réglementation», a déclaré à l'APS, M. Djellab, en
marge des débats du Forum de chefs d'entreprise (FCE). Il s'agit, à titre
12
d'exemple, d'opérateurs n'ayant pas d'agrément, ceux qui font les
multimarques ou encore des agents agréés. «Nous travaillerons
uniquement avec les concessionnaires qui sont agréés par le ministère de
l’Industrie», a-t-il insisté. Interrogé sur la probabilité de revoir à la hausse
le contingent de véhicules fixé fin janvier à 152 000 unités pour l'année
2016, M. Djellab était formel : «La question n'est pas posée du tout. Les
152 000 unités seront réparties durant la semaine prochaine», a-t-il encore
indiqué, ajoutant que la périodicité de la licence s'étalera sur une durée de
six mois qui peut être prolongée. «Si le concessionnaire n'arrivera pas à
importer tout le quota qui lui a été attribué durant cette période, il pourra
demander une prolongation de la validité, il faut qu'on reste souple», a-t-il
rassuré. Lors des débats du FCE, M. Djellab qui est également directeur du
suivi des accords bilatéraux et directeur général du commerce extérieur par
intérim au ministère du Commerce, a fait savoir que le comité
interministériel entamera dès cette semaine l'examen des demandes des
concessionnaires. «Le comité chargé des délivrances de licences n'a pas
chômé. Nous avons travaillé durant les deux derniers mois sur la répartition
des quotas des contingents tarifaires agricoles originaires de l'UE, du ciment
et du rond à béton (...). Dans les prochains jours, nous examinerons les
dossiers des concessionnaires», a-t-il tenu à préciser. Le comité, poursuitil, respectera les délais réglementaires fixés à deux mois à partir de la date
de clôture de l'opération du dépôt des dossiers (3 février 2016). «Nous
rendrons public les résultats vers fin mars ou début avril», a affirmé le
même responsable. Le quota des importations des véhicules sera attribué
à ces concessionnaires en fonction de ce que représentait, en pourcentage,
la part qu'ils avaient l'habitude d'importer par rapport aux importations
globales annuelles des véhicules. Le contingent des véhicules concerne ceux
destinés au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les
véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement
conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type
«break» et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le
transport de marchandises. Les engins tels que les camions et tracteurs que
certains professionnels importent pour le propre fonctionnement de leur
entreprise, ne sont pas concernés par le dispositif des licences. La facture
d'importation des véhicules a reculé à 306,77 millions de dollars durant les
deux premiers mois de 2016 contre 730 millions durant la même période
en 2015, soit une baisse de près de 58%. Le volume importé a reculé de
63% avec 21 380 véhicules importés en janvier et février derniers contre
57 696 unités sur les deux premiers mois de l'année précédente, selon les
données provisoires du Centre national des statistiques des Douanes (Cnis).
Par ailleurs, M. Djellab a fait savoir que le ministère est en train d'identifier
une nouvelle liste de produits, objets de requête des entreprises, afin de les
soumettre aux licences d'importation dans le but de sauvegarder la
production nationale.
Importations de véhicules en janvier-février 2016 : Facture en
baisse de 58% (El Moudjahid)
13
La facture d’importation des véhicules a reculé à 306,77 millions de dollars
(usd) durant les deux premiers mois de 2016, contre 730 millions usd
durant la même période en 2015, soit une baisse de près de 58%, a appris
dimanche
l’APS
auprès
des
Douanes.
Le volume importé a reculé de 63% avec 21.380 véhicules importés en
janvier et février derniers, contre 57.696 unités sur les deux premiers mois
de l’année précédente, selon les données provisoires du Centre national des
statistiques des Douanes (CNIS). Concernant les concessionnaires qui
détiennent les plus grosses parts du marché national, il est constaté que la
baisse de leurs importations a oscillé entre 41% et 98% en valeur, et entre
23% et 99% en volume. Les plus grosses baisses ont été enregistrées chez
les
concessionnaires
des
marques
asiatiques
et
allemandes.
Les importations des voitures françaises s’affichent en baisse, allant de 40
à 57% en valeur et en volume. La réalisation de ces importations, en dépit
du gel des domiciliations bancaires pour les importations soumises au
régime des licences, s’explique par le fait que l’ouverture des documents
bancaires relatifs à ces importations a été opérée avant la parution, au 5
janvier 2016, de la note de l’ABEF portant sur ce gel. Ainsi, les domiciliations
bancaires des importations des véhicules en janvier-février derniers avaient
été opérées avant le 5 janvier 2016, mais leur arrivée aux ports avait eu
lieu durant les deux premiers mois de 2016. Alors que le contingent des
véhicules importés a été fixé à 152.000 unités au titre de l’année 2016, les
concessionnaires attendent toujours la délivrance des licences
d’importation. Le quota des importations des véhicules sera attribué à ces
concessionnaires en fonction de ce que représentait, en pourcentage, la part
qu’ils avaient l’habitude d’importer par rapport aux importations globales
annuelles des véhicules. En plus, aucun opérateur n’aura le droit d’importer
plus de 30% des contingents globaux fixés. Dans le sillage de la chute des
prix de pétrole, le gouvernement a décidé de plafonner certaines
importations, à travers la mise en œuvre du régime des licences
d’importation. Jusqu’à présent, les produits concernés sont : les véhicules,
le ciment, le rond à béton et certains produits agricoles.
Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix
personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres
véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des
personnes (y compris les voitures de type «break» et les voitures de course)
et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises. Les engins
tels que les camions et tracteurs, que certains professionnels importent
pour le propre fonctionnement de leur entreprise, ne sont pas concernés
par le dispositif des licences.
LA FEUILLE DE ROUTE EST ÉTABLIE : Le pôle de biotechnologie se
précise (L’Expression)
14
Il s'agit pour l'Algérie de se constituer en quatrième plus grand pôle de
recherche, avec ceux de Dublin, Boston et Singapour.
L'Algérie s'apprête à lancer la réalisation du mégaprojet du complexe de
biotechnologie en partenariat avec les USA, selon le président du Conseil
d'affaires algéro-américain, Smail Chikhoune, invité hier de la Chaîne 3. Il
explique que ce complexe initié en 2011, nécessiterait plusieurs milliards
de dollars d'investissement. A ce sujet, M.Chikhoune explique que la feuille
de route est établie, et les deux parties savent exactement quelles seront
leurs tâches durant la réalisation de ce complexe, étape par étape «c'est
grâce au ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, que le projet a été repris
et a abouti à la signature d'un mémorandum en 2015» précise
M.Chikhoune.
Dans ce sens, celui-ci indique que le but de cette réalisation est de capter
une partie des investissements dépensés par les laboratoires
pharmaceutiques à travers le monde, et qui s'élèvent à 130 milliards de
dollars.Il s'agit pour l'Algérie de se constituer en quatrième plus grand pôle
de recherche, avec ceux de Dublin, Boston, et Singapour.
C'est dire l'importance que prend le volet de la recherche et du
développement dans l'industrie pharmaceutique, qui est estimé à plus de
80%, pour 20% dédiés à la production «le but est d'arriver à créer cette
synergie qui mettra en action et en symbiose, l'université, l'incubateur et
l'entreprise»,
précise
M.Chikhoune.
Par ailleurs, l'ultime objectif pour M.Chikhoune, est d'arriver à travers le
développement de la recherche, et la concrétisation de partenariats
gagants-gagnants, à permettre à l'Algérie de produire sa propre matière
première «on doit arriver à l'horizon 2030 à développer des molécules qui
soient d'origine purement algérienne, de façon à être présents dans le
marché international» confie le président du conseil d'affaires algéroaméricain.
Dans ce sens, M.Chikhoune affirme que les relations algéro-américaines
connaîtront prochainement un essor et une évolution remarquables,
notamment à l'occasion de la visite en avril, du secrétaire d'Etat John Kerry.
Nonobstant le fait que 150 entreprises sont déjà présentes en Algérie,
notamment dans la production de turbines à gaz, de tracteurs, de câbles
électriques
et
de
produits
pharmaceutiques.
Les perspectives de partenariats avec les Américains s'entendent sur
plusieurs domaines, au-delà de l'annonce d'un volume d'investissements de
l'ordre de 100 millions de dollars destinés à la création de fermes laitières,
de complexes d'engraissement de bovins pour la production de viande et
au
développement
de
semences
de
pommes
de
terre.
Plusieurs opérateurs américains demeurent dans l'attente d'avoir plus
15
d'éclaircissements sur la nouvelle loi d'investissement, actuellement à
l'étude
à
l'APN,
pour
s'engager
davantage.
Ceci étant, les perspectives de partenariats avec les Américains portent sur
plusieurs domaines d'activité, en l'occurrence le façonnage de pièces
détachées automobiles, l'assemblage et la production de véhicules et le
développement
de
filières
agricoles
et
agroalimentaires.
Dans le même sillage, des discussions avancées pourraient aboutir
prochainement à des partenariats dans le domaine minier, notamment dans
l'exploitation du phosphate, de l'or, du diamant et du zinc.
Par ailleurs, il s'agit également de la création d'une zone de libre-échange
entre les deux pays, l'option est actuellement à l'étude et a fait l'objet de
discussions récemment, lors du déplacement d'une délégation algérienne à
Washington.
En prévision de l’emprunt obligataire national : Le département
des Finances se mobilise (El Watan)
A l’approche de l’échéance annoncée pour le lancement d’un emprunt
obligataire national, le département des Finances tente de se mobiliser pour
accélérer la relance du marché boursier d’Alger.
En effet, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a réuni hier,
au siège de la Bourse, les principaux acteurs de la place financière locale,
afin de les exhorter à stimuler la relance du marché des capitaux, indique
un communiqué du ministère parvenu hier à notre rédaction.
Outre les dirigeants des instances en charge de la supervision et de la
gestion du marché boursier, en l’occurrence la Cosob, la SGBV et Algérie
Clearing, cette réunion, précise le même communiqué, a regroupé des PDG
de banque, ainsi que les représentants des entreprises émettrices et des
intermédiaires en opérations de Bourse.
A l’ordre du jour, la nécessité de mobiliser tous les acteurs de la place
financière et bancaire en vue de stimuler le marché des capitaux dans sa
globalité et de lui conférer une plus grande crédibilité vis-à-vis du grand
public. Aussi, le ministre des Finances a notamment mis l’accent dans son
discours sur «l’importance pour les entreprises de s’engager sur la voie de
la mobilisation par le marché des ressources financières nécessaires à leur
développement et modernisation». Confronté à une crise financière et
bancaire durable, le gouvernement, faut-il le rappeler, s’active depuis
quelques mois à trouver des alternatives hors revenus du pétrole, pour
garantir le financement de l’investissement et de l’économie nationale dans
son ensemble.
D’où, bien évidemment, la mobilisation née depuis quelques mois autour de
la nécessité de dynamiser le marché boursier, mais aussi la décision de
l’Etat de lancer, dès le mois prochain, un emprunt souverain de grande
envergure, destiné à capter l’épargne domestique. Laissé pour ainsi dire
«en jachère» depuis sa création en 1999, la Bourse des valeurs mobilières
d’Alger, dont le niveau de capitalisation est des plus dérisoires, connaît ces
quelques derniers mois un certain regain d’intérêt, à la faveur notamment
de l’admission attendue de nouvelles entreprises à la cote.
16
Ne comptant actuellement que quatre titres cotés pour une capitalisation
totale d’à peine 15 milliards de dinars, la place boursière d’Alger devrait
ainsi accueillir, dans les toutes prochaines semaines, deux nouvelles
actions, à savoir celles du groupe pharmaceutique privé Biopharm et de la
cimenterie publique de Aïn Kbira. Selon de récentes déclarations des
dirigeants de la Bourse, ces nouvelles admissions vont permettre de porter
la capitalisation du marché à plus de 100 milliards de dinars, soit
l’équivalent de près d’un milliard de dollars à fin 2016, tandis que d’ici trois
ans, celle-ci devrait atteindre quelque 10 milliards de dollars, avec
l’introduction prévue de sept autres entreprises publiques déjà
sélectionnées par le Conseil des participations de l’Etat (CPE).
Il s’agit, pour rappel, du Crédit populaire d’Algérie (CPA), de la Compagnie
algérienne d’assurance et de réassurance (CAAR), de l’opérateur de
téléphonie mobile Mobilis, de Cosider Carrières, ainsi que de l’entreprise
Hydro Aménagement et de deux autres cimenteries publiques.
M. Laksaci présente à l’APN les évolutions économiques et
monétaires du pays (APS)
Le Gouverneur de la Banque d’Algérie Mohamed Laksaci a présenté mardi
à l’Assemblée Populaire Nationale (APN) les évolutions économiques et
monétaires du pays en 2014 et 2015, et a insisté sur le caractère
"vulnérable" de la situation financière du pays face aux chocs externes. Il
s'exprimait lors d’une séance plénière présidée par le président de l’APN M.
Larbi Ould Khelifa.
La baisse des prix mondiaux de pétrole, traduite par un recul du baril
algérien à 55,76 dollars en moyenne durant les neufs premiers mois de
2015 contre 106,65 dollars/baril pour la même période de 2014, a
fortement impacté les ressources du Trésor algérien, souligné M. Laksaci.
Ces ressources ont, en effet, subi une érosion de l’ordre de 1.972,8 milliards
de dinars (mds DA) entre fin septembre 2014 et fin septembre 2015, soit
une réduction de 40,4 % en l’espace d’une année seulement, après
plusieurs années d’épargne budgétaire soutenue, souligne-t-il.
C’est que les exportations d’hydrocarbures ont chuté à 25,79 milliards de
dollars (mds USD) au cours des neuf premiers mois de 2015 contre 46,86
mds USD une année auparavant.
Cette contraction de 45% de la valeur des exportations d’hydrocarbures,
associée à une baisse de 3% des quantités exportées, "confirme l’ampleur
du choc externe qui pèse sur l’économie nationale, très vulnérable à la
ressource hydrocarbures", commente le gouverneur.
17
Les recettes de la fiscalité pétrolière ont de leur côté reculé à 1834,14 mds
DA à fin septembre 2015 contre 2603,40 mds de DA au cours de la même
période de 2014.
Quant
aux
exportations
hors
hydrocarbures
elles
demeurent
"structurellement faibles" avec à peine 1,09 md USD au cours des neuf
premiers mois de 2015 . Les importations se sont par ailleurs établies à
39,70 mds USD contre 45 mds USD au cours de la même période de
comparaison.
Ainsi, le solde de la balance commerciale est passé d’un excédent de 2,93
mds USD au cours des neuf premiers mois de 2014 à un déficit de 12,82
mds USD cours de la même période de 2015.
Le solde global de la balance des paiements affiche enfin un déficit de 20,82
mds USD au cours des neuf premiers mois de 2015 contre un déficit de
seulement 3,02 mds USD durant la même période de l’année passée.
Ce déficit record a fait que les réserves officielles de change (hors or) se
sont fortement contractées à 152,70 mds USD à fin septembre 2015 contre
159,03 mds USD à fin juin 2015 et 178,94 mds USD à fin décembre 2014.
Cette situation a induit une dépréciation de 19,57 % du cours moyen du
dinar contre le dollar américain et de 2,16% par apport à l’euro.
Cependant, la contraction des ressources financières n’a pas empêché la
progression des crédits à l’économie qui ont cru de 13,35 % durant les trois
premiers trimestres de 2015.
Les crédits accordés au secteur public ont atteint 3.865,3 mds DA
(+14,28%) à fin septembre 2015, ceux accordés au secteur privé 3.058
mds de DA (+12,5 %) alors que les crédits accordés aux ménages ont
atteint 449,2 mds DA (+11,19%).
Mais le rythme d’expansion des crédits à l’économie ne semble pas pour
autant "être soutenable sans recours de certaines banques au
refinancement auprès de la Banque d’Algérie", a souligné M. Laksaci.
A fin septembre 2015, la liquidité globale des banques s’est établie à 1.828
mds de DA contre 2.730,88 mds de DA à fin décembre 2014.
Pour ce qui est de l’inflation, elle a atteint 5,3 % en septembre 2015, un
taux qui "ne peut s’expliquer par l’inadéquation de l’offre à la demande, ni
par l’expansion de la masse monétaire, qui s’est accrue à un taux
historiquement bas, ni par l’évolution des prix mondiaux des produits de
base importés" relève le gouverneur.
Il convient alors, soutient-il, d’en "rechercher les causes profondes (de
l’inflation) dans les dysfonctionnements du marché et notamment celui des
produits agricoles frais, caractérisé par une traçabilité limitée des
transactions et une faible régulation".
Juste après la présentation du Gouverneur, les députés ont entamé les
débats autour de la conjoncture financière et économiques du pays.
Soixante-dix interventions sont programmées mardi et mercredi avant la
réponse de M. Laksaci aux questions et préoccupations des députés.
Laksaci : La situation financière du pays reste «vulnérable» (Le
quotidien d’Oran)
18
Le gouverneur de la Banque d'Algérie Mohamed Laksaci a présenté, hier, à
l'Assemblée populaire nationale (APN), les évolutions économiques et
monétaires du pays, en 2014 et 2015, et a insisté sur le caractère «
vulnérable » de la situation financière du pays, face aux chocs externes. M.
Laksaci, qui s'exprimait, lors d'une séance plénière, présidée par le
président de l'APN M. Larbi Ould Khelifa, a souligné que la baisse des prix
mondiaux de pétrole, traduite par un recul du baril algérien à 55,76 dollars,
en moyenne, durant les neuf premiers mois de 2015, contre 106,65
dollars/baril pour la même période de 2014, a fortement impacté les
ressources du Trésor algérien, souligné M. Laksaci. Ces ressources ont, en
effet, subi une érosion de l'ordre de 1.972,8 milliards de dinars (MDA), entre
fin-septembre 2014 et fin-septembre 2015, soit une réduction de 40,4 %,
en l'espace d'une année, seulement, après plusieurs années d'épargne
budgétaire
soutenue,
souligne-t-il.
C'est
que
les
exportations
d'hydrocarbures ont chuté à 25,79 milliards de dollars (Md us) au cours des
neuf premiers mois de 2015 contre 46,86 Md us, une année auparavant.
Cette contraction de 45% de la valeur des exportations d'hydrocarbures,
associée à une baisse de 3% des quantités exportées, « confirme l'ampleur
du choc externe qui pèse sur l'économie nationale, très vulnérable à la
ressource hydrocarbures », commente le gouverneur. Les recettes de la
fiscalité pétrolière ont, de leur côté, reculé à 1.834,14 MDA à fin-septembre
2015 contre 2.603,40 MDA au cours de la même période, de 2014.
Les exportations : structurellement faibles
Quant aux exportations, hors hydrocarbures, elles demeurent «
structurellement faibles », avec à peine 1,09 Mds us, au cours des neuf
premiers mois de 2015. Les importations se sont, par ailleurs établies à
39,70 Mds us contre 45 Md us, au cours de la même période de
comparaison. Ainsi, le solde de la balance commerciale est passé d'un
excédent de 2,93 Mds us, au cours des neuf premiers mois de 2014 à un
déficit de 12,82 Mds us cours de la même période de 2015. Le solde global
de la balance des paiements affiche, enfin, un déficit de 20,82 Mds us, au
cours des neuf premiers mois de 2015 contre un déficit de seulement 3,02
Mds us, durant la même période de l'année passée. Ce déficit record a fait
que les réserves officielles de change (hors or) se sont, fortement,
contractées à 152,70 Mds us, à fin septembre 2015 contre 159,03 Mds us,
à fin juin 2015 et 178,94 mds us, à fin décembre 2014.
Forte
dépréciation
du
dinar
face
au
dollar
Cette situation a induit une dépréciation de 19,57 % du cours moyen du
dinar contre le dollar américain et de 2,16% par apport à l'euro. Cependant,
la contraction des ressources financières n'a pas empêché la progression
des crédits à l'économie qui ont cru de 13,35 % durant les trois premiers
trimestres
de
2015.
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Les crédits accordés au secteur public ont atteint 3.865,3 MDA (+14,28%)
à fin-septembre 2015, ceux accordés au secteur privé 3.058 MDA (+12,5
%) alors que les crédits accordés aux ménages ont atteint 449,2 mds DA
(+11,19%).
Mais le rythme d'expansion des crédits à l'économie ne semble pas, pour
autant, «être soutenable sans recours de certaines banques, au
refinancement auprès de la Banque d'Algérie», a souligné M. Laksaci. A finseptembre 2015, la liquidité globale des banques s'est établie à 1.828 mds
de
DA,
contre
2.730,88
MDA
à
fin-décembre
2014.
Les
dysfonctionnements
du
marché
Pour ce qui est de l'inflation, elle a atteint 5,3 %, en septembre 2015, un
taux qui « ne peut s'expliquer par l'inadéquation de l'offre à la demande, ni
par l'expansion de la masse monétaire, qui s'est accrue à un taux »
historiquement bas, ni par l'évolution des prix mondiaux des produits de
base importés » relève le gouverneur. Il convient, alors, soutient-il, d'en «
rechercher
les
causes
profondes
(de
l'inflation)
dans
les
dysfonctionnements du marché et notamment celui des produits agricoles
frais, caractérisé par une traçabilité limitée des transactions et une faible
régulation».
Juste après la présentation du gouverneur, les députés ont entamé les
débats autour de la conjoncture financière et économiques du pays.
Soixante-dix interventions sont programmées, avant la réponse de M.
Laksaci, aux questions et préoccupations des députés.
MALMENÉ ET TRAITÉ DE «DJEHA» PAR LES DÉPUTÉS : Sale quart
d'heure pour Laksaci (L’Expression)
20
Le rapport de conjoncture présenté hier est un ancien document et n'aurait
pas été actualisé, selon certains élus.
Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a été fortement
critiqué par les députés. La séance de présentation du rapport sur
l'évolution économique et monétaire en Algérie, tenue hier, s'est
transformée en un procès contre le premier responsable de l'institution
financière. Qu'ils soient de la coalition ou de l'opposition, les élus n'ont pas
été
tendres
avec
leur
hôte.
Bien au contraire, ils lui ont porté la responsabilité de l'échec des politiques
budgétaires et monétaires. En effet, le rapport de conjoncture présenté
hier, est un ancien document et n'a pas été actualisé. Ce qui a provoqué la
colère des députés, lesquels ont ouvert le feu sur Laksaci. «C'est de la
poudre aux yeux», a résumé en préambule le député Baba Ali du RND.
Se référant à ce rapport, ce dernier a interpellé directement le gouverneur
: «De quelle politique vous parlez monsieur?». Son collègue du FLN,
Slimane Saâdaoui n'a pas été par quatre chemins pour demander carrément
à Laksaci de démissionner de son poste. «Si vous n'êtes pas capable
d'assumer vos responsabilités ou si on ne vous laisse pas travailler,
présentez alors votre démission monsieur le gouverneur», a réclamé le
député du FLN, Saâdaoui qui a déploré l'absence de transparence dans la
gestion de l'argent de l'Etat. Ce dernier a appelé le gouvernement à dire la
vérité au peuple et à lui clarifier la situation économique du pays.
La députée du FFS, Hayat Tayati, a également haussé le ton. «Ce n'est pas
normal de présenter un rapport sur la situation économique qui montre des
chiffres de 2014 alors que nous sommes en 2016», a-t-elle martelé en
précisant que tous les indicateurs sont au rouge. Dénonçant la politique de
la fuite en avant, l'interlocutrice estime qu'il est temps de mettre les choses
au
clair.
«Devant les mutations que connaît le marché international du pétrole et la
dévaluation du dinar, nous n'avons aucune idée sur la situation économique
du pays», a-t-elle déploré en avançant que les ressources du fonds de
régulation
des
recettes
ont
fortement
diminué.
Pour sa part, le député Lakhdar Benkhelaf a qualifié ce rapport de caduc,
périmé et dépassé par les événements. Le représentant du Parti de la justice
et du développement a dit qu'il n'est pas possible de faire une analyse de
la situation économique sur des vieux chiffres. Même observation faite par
Naâman
Laouer,
député
de
l'Alliance
de
l'Algérie
verte.
«On aurait aimé examiner ce rapport avant la loi de finances 2016 pour
pouvoir nous situer, mais en vain», a- t-il déclaré en précisant que ce
rapport contient beaucoup de fautes. «Parfois on avance les estimations en
dollars et parfois en dinars, ce n'est pas clair», a-t-il affirmé en précisant
que la copie en français est établie sur des chiffres de juillet 2014 et celle
en
version
arabe
sur
des
chiffres
d'octobre
2014.
En plus du rapport, les députés ont vivement interpellé Laksaci sur la
dévaluation du dinar et les bureaux de change, le marché informel de la
devise. Par ailleurs, lors de la présentation de son rapport, M.Laksaci a
insisté sur le caractère «vulnérable» de la situation financière du pays face
aux
chocs
externes.
21
«La baisse des prix mondiaux de pétrole, traduite par un recul du baril
algérien à 55,76 dollars en moyenne durant les neufs premiers mois de
2015 contre 106,65 dollars/baril pour la même période de 2014, a
fortement impacté les ressources du Trésor algérien», a-t-il souligné.
Selon lui, ces ressources ont, en effet, subi une érosion de l'ordre de 1972,8
milliards de dinars entre fin septembre 2014 et fin septembre 2015, soit
une réduction de 40,4% en l'espace d'une année seulement, après plusieurs
années
d'épargne
budgétaire
soutenue.
Concernant les exportations d'hydrocarbures, elles ont chuté à 25,79
milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2015 contre 46,86
milliards
de
dollars,
une
année
auparavant.
«Cette contraction de 45% de la valeur des exportations d'hydrocarbures,
associée à une baisse de 3% des quantités exportées, confirme l'ampleur
du choc externe qui pèse sur l'économie nationale, très vulnérable à la
ressource des hydrocarbures», a commenté le gouverneur de la Banque
d'Algérie.
ABDOU BOUDERBALA, P-DG D'AIR ALGÉRIE : "Pas d'ouverture de
capital" (L’Expression)
«La restructuration d'Air Algérie repose sur plusieurs piliers dont la
filialisation de tous ses services», dira Mohamed Abdou Bouderbala.
L'Algérie, par le biais de la compagnie Air Algérie, annonce l'arrêt des ventes
de billets d'avion à destination de la Belgique. Cette annonce a été faite hier
matin par le P-DG d'Air Algérie, Mohamed Abdou Bouderbala. Cette mesure
a constitué l'essentiel des déclarations du premier responsable de la
compagnie aérienne algérienne, Air Algérie. Une telle mesure est motivée
par les attentats terroristes perpétrés à l'aéroport de Bruxelles.
Dans sa conférence, Mohamed Abdou Bouderbala est revenu sur la stratégie
qu'il a adoptée dans le cadre de la restructuration de la compagnie et de la
base d'Oran. Celle-ci étant fonctionnelle depuis 2013, selon Bouderbala,
connaître une nouvelle dynamique à partir de 2018 et ce, à la faveur de la
mise en opération de la nouvelle aérogare prévue dans moins de deux ans.
«Une telle stratégie, avalisée par la compagnie Air Algérie, repose sur
plusieurs piliers dont la filialisation de tous ses services.»
Mohamed Abdou Bouderbala affirme que «AH Catring» est déjà
opérationnelle et dispose de son propre siège». Il ajoute : «Celle du Cargo,
chargée de l'import et l'export, sera prête en septembre prochain, dès la
réception de deux avions cargos.» Cette filialisation n'est contre toute
attente qu'un simple point de vue tant qu'elle s'ouvre sur l'ensemble des
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services composant Air Algérie. Là encore le P-DG de la compagnie revient
sur le sujet en énumérant toutes les filiales concernées, en l'occurrence le
fret, la maintenance et les services. Chacune des filiales sera dotée de son
propre conseil d'administration. Mohamed Abdou Bouderbala a toutefois
souligné que «ces futures filiales seront sous la tutelle du groupe Air
Algérie». Dans ce chapitre bien nommé, il ouvre une petite bréche par le
biais de laquelle il a expliqué que «la privatisation ou l'ouverture de son
capital n'est aucunement à l'ordre du jour». En clair, l'idée de la
privatisation de la compagnie est totalement écartée. Air Algérie rentre donc
dans une nouvelle ère qui sera marquée par «le perfectionnisme et le
parfaitisme», c'est dire que chaque P-DG devant prendre en main une filiale
sera
soumis
à
un
contrat
de
performance.
Dans cette politique entérinée, l'objectif recherché n'est autre que la
rentabilité de chacune des filiales appelées également à soigner leur image
en vendant leurs produits et prestations aux autres compagnies étrangères
survolant le ciel algérien. Oran peut constituer un exemple concret de
filialisation réussie et rentable étant donné que son aéroport est desservi
par 13 compagnies. La navigation aérienne et la formation dans ce domaine
semblent constituer deux projets principaux des plus hauts responsables de
la
compagnie.
En ce sens, Bouderbala a annoncé «la création d'une école d'aéronautique».
«Elle se chargera de toutes les formations se rapportant à la navigation
aérienne», a-t-il expliqué, soulignant que «le décret de création de cet
établissement qui sera installé à Alger est déjà signé par le Premier
ministre». Pour le P-DG d'Air Algérie, la création des bases exige la prise en
compte de deux impératifs : le premier est lié au désengorgement de
l'aéroport d'Alger et la maîtrise de l'exploitation des avions, le second
concernera la flotte de la compagnie algérienne qui passera à 60 avions à
la faveur de la réception des huit unités commandées, ce qui ramène la
moyenne d'âge des avions de sa compagnie à quatre ans au maximum.
En dépit des critiques acerbes que continue à subir la compagnie aérienne
algérienne, notamment en ce qui concerne les retards dans les décollages,
Mohamed Abdou Bouderbala n'est pas allé par quatre chemins pour dire
que la ponctualité des avions au niveau de l'aéroport d'Oran a atteint un
niveau satisfaisant estimé à un taux de 78%. Accompagné par une
importante délégation, le P-DG d'Air Algérie, Mohamed Abdou Bouderbala,
s'est lancé avant-hier (lundi) dans une visite d'inspection et de travail de
deux jours consécutifs dans la base d'Oran appartenant à la Compagnie
aérienne
nationale.
Cette visite entre dans le cadre du programme de développement de la
compagnie et du plan de renforcement de la base dans le but de
l'amélioration de la qualité de service, de la ponctualité des vols, du fret et
du
catering.
La finalité recherchée est de se préparer, en guise de période de pointe,
étant donné que la saison estivale exigeant la mise en place des gros
moyens est à quelques encablures.
Banque/bourse/Assurance
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Entrée en Bourse de Biopharm : 95% des souscripteurs sont des
particuliers (El Watan)
L’opération de souscription à l’offre publique de vente des actions du groupe
pharmaceutique Biopharm prendra fin demain.
Comme l’avait promis il y a quelques jours, le secrétaire général de l’UGTA,
Abdelmadjid Sidi Saïd, s’est rendu au siège du laboratoire, à Oued Smar
(Alger), pour y effectuer une «symbolique souscription» et apporter son
soutien à l’opérateur.
«Nous avons l’obligation et le devoir d’encourager les producteurs
nationaux qui demeurent aujourd’hui le seul moyen à même d’engendrer la
croissance hors hydrocarbures», a souligné le patron de l’UGTA.
Les responsables du groupe, quant à eux, ont saisi l’occasion pour faire le
point sur cette introduction en Bourse, précisant cependant que «le bilan
définitif et officiel ne saurait être connu qu’après la fin de l’opération».
Néanmoins, le directeur général adjoint de l’entreprise, Kamal Ameur,
affirme que «l’opération de souscription se passe bien depuis le premier
jour de son lancement».
Le seul problème qui se pose a trait à «la remontée de l’information», en
ce sens qu’il y a inévitablement un «décalage entre le jour où la souscription
est effectuée au niveau des banques et le jour où elle est enregistrée par la
Société de gestion de la Bourse des valeurs (SGBV)».
D’où le fait que beaucoup de souscriptions se retrouvent, aujourd’hui, non
encore enregistrées. Mais quoi qu’il en soit, les informations disponibles
montrent déjà que «95% des achats d’actions sont venus des particuliers».
Les institutionnels, à savoir les entreprises (publiques ou privées), butent
sur deux entraves : la première concerne la lenteur du processus
administratif interne à l’entreprise dont les décisions sont généralement
soumises à l’aval des assemblées générales ou conseil d’administration. La
deuxième entrave a trait au transfert de fonds pour celles qui ne sont pas
domiciliées dans les banques accompagnant l’opération.
Le directeur général adjoint de Biopharm n’a aussi souligné la responsabilité
des intermédiaires en opérations de Bourse (IOB) dans une opération
pareille, en ce sens qu’ils devraient assumer pleinement leur rôle de
conseillers pour leurs clients et les investisseurs intéressés.
C’est la raison pour laquelle Kamel Ameur pense que le délai de l’opération
de souscription «sera vraisemblablement prolongé, après accord de la
Cosob». Il convient de rappeler que cette offre publique de vente des
actions du groupe devra permettre l’achat de 5 104 375 actions, soit
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l’équivalent de 6 252 859 375 DA (20% du capital) au prix de 1225 DA
l’action pour le public et de 1102,5 DA pour les salariés du groupe.
Les acquéreurs des actions cédées bénéficient de la jouissance des titres à
la date de livraison. Les actions cédées ont ainsi le droit de percevoir les
dividendes que pourrait décider de déclarer l’assemblée générale annuelle
statuant sur les résultats de l’exercice 2015. Les investisseurs intéressés
peuvent souscrire auprès de l’un des neuf intermédiaires en opérations de
Bourse (IOB), BADR, BDl, BNA, BNP Paribas El Djazaïr, CNEP-Banque,
Société Générale Algérie et Tell Markets, constituant le syndicat de
placement dont le chef de file est la BEA.
Slim Othmani. Président du conseil d’administration de NCARouiba : «La Bourse continuera à mal fonctionner» (El Watan)
NCA-Rouiba est une entreprise cotée à la Bourse d’Alger. Vous avez maintes
fois relevé l’état de léthargie dans lequel s’empêtre cette place. Pourquoi,
d’après vous, la Bourse d’Alger n’arrive toujours pas à décoller ?
En Algérie, les institutionnels (banques, compagnies d’assurance et Sécurité
sociale…) sont des institutions à majorité publique. Ces institutions ne
peuvent pas, dans le contexte politique et celui de pénalisation de l’acte de
gestion, engager l’effort de leurs institutions dans la Bourse. Car on pourrait
à tout moment leur reprocher la dépréciation d’un titre. C’est-à-dire, si un
institutionnel achète des actions à un cours de 100 DA et si celle-ci perd de
sa valeur à 80 DA, on peut lui reprocher d’avoir investir dans une entreprise
qui a perdu de la valeur et ainsi le mettre en prison.
Comment voulez-vous faire fonctionner une Bourse si premièrement on ne
libère pas les gestionnaires des entreprises publiques de cette pénalisation
de l’acte de gestion et, au-delà, la dépénalisation, les émanciper du pouvoir
politique. Pour le moment, aucun gestionnaire d’une entreprise publique
n’assumera l’engagement de prendre des décisions de ce genre. Même si
on a tendance à dire depuis quelque mois que la pénalisation de l’acte de
gestion n’existe plus, il ne le fera pas parce qu’il ne répond pas à un conseil
d’administration mais à un pouvoir politique. Aujourd’hui, le ministre des
Finances veut dynamiser la Bourse, mais cette intention ne pourra pas se
concrétiser
et
cela
continuera
à
mal
fonctionner.
Est-ce un problème de réglementation et de compétences ?
La problématique concerne aussi la réglementation et de la Cosob et de la
Bourse. Pourquoi ne pas ouvrir la Bouse aux acheteurs internationaux ?
Pourquoi continuer à l’enfermer dans un système qui ne peut pas marcher ?
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Pourquoi la réglementation de fixation du cours boursier reste, elle, dans
un mode aussi archaïque qui défie même la «Bourse de Ghardaïa» qui est
un marché à la criée et dont le fonctionnement est beaucoup plus
performant que celui de la Bourse d’Alger.
Nous observons aujourd’hui à la Bourse 4 titres qui sont sous-cotés par
rapport aux performances de ces entreprises pour lesquelles il n’y a
quasiment pas de liquidités et rien n’est fait pour les dynamiser. Le directeur
général de la Cosob reproche aux acteurs de ne pas suffisamment
communiquer. C’est faux ! Nous communiquons beaucoup sur nos titres.
Nous essayons d’inciter les gens. C’est seulement une partie de notre
travail, la seconde partie revient aux IOB.
Nous n’avons pas d’intermédiaires professionnels en Bourse. Des accords
ont été signés avec des Bourses comme Euro-Next. Mais est-ce que c’est
utile de s’embarquer avec des Bourses internationales actives alors qu’on a
une Bouse embryonnaire ? Est-ce que c’est utile de maintenir la Bourse
déconnectée des Bourses régionales, alors qu’on pourrait au moins inscrire
la Bourse d’Alger avec la Bourse de Tunis ?
Je m’interroge sur cette espèce de frilosité dans la gestion de l’économie
algérienne. En dernier point, nous avons un problème de compétence dans
la gestion globale de la réglementation boursière et du fonctionnement
même de la Bourse.
Commerce
Coopération
SERA À LA TÊTE D'UNE IMPORTANTE DÉLÉGATION : John Kerry le
mois prochain à Alger (L’Expression)
John Kerry revient au soleil d'Alger! Après sa dernière visite à la veille de
l'élection présidentielle de 2014, le secrétaire d'Etat américain sera en avril
prochain en Algérie. C'est le président du Conseil d'affaires algéroaméricain, Smaïl Chikhoune, qui l'a révélé, hier, lors de son passage à la
Radio nationale Chaîne 3 où il était l'invité de la rédaction. M. Chikhoune a
fait savoir que John Kerry sera à la tête d'une importante délégation. Cette
visite entre dans le cadre du dialogue stratégique, engagé depuis de longs
mois entre l'Algérie et les Etats-Unis, souligne-t-il. Les discussions entre
John Kerry et les hauts responsables algériens vont porter, entre autres,
sur les questions d'ordre sécuritaire, liées notamment à l'évolution de la
situation dans les régions du Maghreb et du Sahel. Elles porteront
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également sur les questions d'ordre économique et commercial, qui
connaissent un grand «boom» ces dernières années.
Veille
Salon international de l’agroalimentaire : Investir le marché de
l’exportation (El Moudjahid)
Le Salon DJAZAGRO, rendez-vous incontournable des acteurs des filières
Agro-alimentaires revient cette année, du 18 au 21 avril au Palais des
Expositions de la SAFEX. Connu et reconnu comme le plus important salon
dédié à l’agroalimentaire, Djazagro-2016 réunit, sur plus de 21 000 m2 700
exposants dont 80% d’intervenants de 28 pays, a indiqué, hier, Christophe
Painvin, directeur du salon, lors d’une rencontre avec la presse. Il a évoqué
la participation des exposants de France, Turquie, d’Italie et de Chine.
Des pays dominants en termes de surface, mais aussi de la Malaisie, de
l’Argentine, d’Algérie, du Brésil, de la Pologne, de l’Espagne…
Globalement, 22% des exposants sont Français, 20% Algériens, tandis que
le reste provient d’autres pays. « L’Algérie occupe la plus grande surface
d’exposition », précise M. Painvin. Djazagro attend pour sa 14ème
édition, plus de 21 000 professionnels. Plusieurs nouveautés sont
introduites. En effet, la Cuisine de Djazagro sera également maintenue pour
cette édition avec comme nouveauté, l'utilisation des ingrédients 100%
algériens. Pour la première fois, les visiteurs peuvent obtenir leur badge en
s’inscrivant directement via le site www.djazagro.com, avec un code d’accès
fourni par l’organisation. Cet événement est une opportunité pour les
entreprises algériennes de nouer et promouvoir des partenariats avec leurs
homologues étrangers et en particulier les Européens. Il constitue aussi un
espace approprié pour le transfert des innovations techniques liées au
secteur. Il sera également une occasion pour les entreprises de rencontrer
leurs clients et partenaires, et les faire connaître sur un marché
actuellement à forte demande agroalimentaire. Dans ce contexte on
apprendra que les organisateurs vont faire venir des groupes d'acheteurs
du Maghreb et d'Afrique pour découvrir le produit algérien et tisser des
relations commerciales avec les producteurs nationaux. Selon les
organisateurs, l’Algérie occupe le rang le plus important d’Afrique du Nord,
aussi, il est prévu l'introduction d'un signe distinctif au niveau des stands
réservés aux exposants algériens afin de reconnaître facilement le produit
local. Les organisateurs travaillent en concertation avec le Forum des Chefs
d'entreprises (FCE) pour promouvoir, durant ce salon, le label "made in
Bladi"
initié
par
cette
organisation
patronale.
Le directeur de cette manifestation économique a fait savoir que Djazagro
vise, entre autres à «apporter un plus aux efforts de mécanisation en
tenant compte des besoins et des attentes de l’agriculture locale, pour lui
assurer l’accompagnement qu’elle attend et conforter son développement,
plus particulièrement vers l’exportation». En ce qui concerne l’envergure
de ce salon, les organisateurs ont souligné une dimension renforcée pour
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devenir «le carrefour des filières agricoles et agroalimentaires». La
nouveauté est que pour la première fois, la communication s’est ouverte
aux pays d’Afrique de l’ouest, et d’Afrique subsaharienne, avec des actions
cibles au Nigeria, au Maroc, en Tunisie, au Sénégal et au Ghana. « On veut
promouvoir djazagro en Tunisie et au Maroc mais aussi au Sénégal, CôteD’ivoire, la Guinée et le Nigéria, en faisant venir des visiteurs pour qu’ils
découvrent une offre à la fois algérienne mais aussi internationale » a
expliqué M. Painvin, en ajoutant aussi que suite à la demande du ministère
de l’agriculture algérien, le salon se penche sur la promotion de
l’exportation des produits alimentaires, ainsi que leurs industrialisations.
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