14.035 Y NANQUETTE_CET_SMIC
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DÉLÉGATION NATIONALE CGT « LE CRÉDIT LYONNAIS » 39, AVENUE DE PARIS – IMMEUBLE RHIN REZ-DE-JARDIN - 94800 VILLEJUIF - BC : 500.03 TEL. : 01 42 95 10 76 FAX : 01 42 95 10 78 LOTUS : CGT_DELEGATION-NATIONALE / E-MAIL : [email protected] SITE INTERNET : WWW.CGTLCL.FR Villejuif, le 3 mars 2014 Monsieur Yves Nanquette Directeur Général du LCL BC 305.01 N/Réf. : MG/MHE/SG/14.035 Monsieur le Directeur Général, Le 25 septembre 2013, la Cour de Cassation a infligé au LCL dont vous êtes le Directeur Général, trois condamnations que nous qualifions d'exemplaire, tant elles illustrent le peu de cas que vous faites du dialogue social et plus avant du respect des textes légaux, conventionnels et/ou contractuels. La première, vous avez pu le lire au travers de très nombreux articles de presse et des échanges entre une Organisation Syndicale et la ligne RH. Nous y reviendrons plus avant. La seconde, a porté sur la violation de la notion de SMIC. Vous avez fait appliquer par vos services un SMIC LCL. Ceci a conduit à baisser artificiellement la rémunération, donc au désavantage des salariés (6.000 environ) de LCL qui avaient opté pour une mesure d'un plan de sauvegarde de l'emploi. La CGT qui était à l’initiative du dossier, vous a conduit à procéder aux régularisations pour l'ensemble des salariés que vous avez lésés. La troisième, fort intéressante, porte sur une manoeuvre "indélicate", qui a été qualifiée de fraude par la Cour d'Appel de Paris, puis qualifiée par la Cour de Cassation de manière élégante « d'agissement précipité dans le but de se soustraire à une règlementation nouvelle ». La CGT qui était à l’initiative du dossier, vous a conduit à procéder aux régularisations pour l’ensemble des salariés accompagnés. Comme repris précédemment, au sujet du respect du taux horaire repris dans l’accord sur la Réduction du Temps de Travail et sa transposition dans celui du « Compte Epargne Temps » et du « PERCO » malgré les condamnations dont LCL fait l’objet, dans un souci d’économie, vos instructions sont claires, vous refusez que la ligne RH régularise l’ensemble des situations non encore prescrites. Votre attitude porte atteinte à l’image de notre Entreprise, que vous devriez, au contraire embellir. Les différentes décisions de justice engagées par la CGT font condamner LCL à régulariser les situations et surtout à verser des dommages et intérêts conséquents. Nous vous invitons donc à donner les instructions nécessaires à la ligne RH afin qu’elle procède aux régularisations et à nous en faire part sous huitaine, faute de quoi, la CGT prendra les dispositions nécessaires, afin de porter cette dernière -ainsi que les décisions de justice- à la connaissance du Conseil d'Administration qui ne manquera pas de s'interroger sur ces actes « indélicats ». Certains, dont vous, rêvent, d’une banque….. D’autres, comme nous à la CGT et dans le personnel, rêvons d’une banque qui respecte ses salariés. Vous trouverez au verso, différentes décisions de justice, ordonnant au LCL de respecter les accords. Il est à noter que LCL a appliqué les décisions des Prud’hommes sans sourciller et sans user de sa possibilité d’appel ! Dans l'attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur Général, nos salutations distinguées. Michel GUTIERREZ Magali HIERON-EKUKA Délégué Syndical National Déléguée Syndicale Nationale Adjointe Conseil des Prud’hommes TOULON du 13.03.13 – RG n° F 12/00678 Conseil des Prud’hommes MONTPELLIER du 17.12.13 – RG n° F 11/01594 Conseil des Prud’hommes TOULON du 16.09.13 – RG n° F 12/01402