La querelle Doha-Riyad affaiblit l`opposition - L`Orient
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La querelle Doha-Riyad affaiblit l`opposition - L`Orient
ABONNEMENT La réponse de cheikh Nokkari aux agissements insoutenables contre les chrétiens d’Irak Audiovisuel Et si les médias libanais s’unifiaient d’abord... pour la cause libanaise ? Page 4, l’article de Nada MERHI Page 5 Quotidien libanais d’expRession française mercredi 23 juillet 2014 | N°14098 www.lorientlejour.com | 2000 L.L. Communautés Page 2 Éclairage Page 3 / Jeanine JALKH Finances Page 8 / Dalal MEDAWAR Le Conseil chérié s’autodissout ; Dar el-Fatwa n’aura pas deux têtes Houssam Sabbagh, un poids lourd d’el-Qaëda qui a combattu l’armée à Nahr el-Bared Blanchiment d’argent : la FBME se dit choquée et crie à l’innocence L’éditorial Seuls ensemble Palestine, tu n’es pas toute seule ! C’est sous ce généreux slogan que toutes les chaînes de télévision locales présentaient, lundi, un journal du soir unifié entièrement dévolu au martyre qu’endure la cité de Gaza écrasée jour et nuit par les bombes israéliennes. Ce bulletin réalisé et diffusé en pool est le premier du genre au Liban, l’idée en ayant été avancée, assez curieusement, par un distingué confrère de la presse écrite. Cette initiative a été très diversement accueillie cependant, à en juger par le flot de commentaires en flèche qui a aussitôt inondé les réseaux sociaux. Opportune, certes, était cette manifestation cathodique de sympathie et de solidarité avec l’infortuné peuple palestinien qui, l’espace d’une demi-heure, a (ré)uni dans un même élan des chaînes rivales, et même souvent ennemies. Combien ont-ils raison pourtant, tous ceux qui pensent – et qui l’ont dit, vertement parfois, sur Facebook ou Twitter – que charité bien ordonnée commence par soi-même. Que ce qui vaut pour la Palestine vaut bien pour le Liban. Que c’est devant sa propre porte qu’il convient de balayer d’abord, surtout quand il y a tant à balayer. Et qu’il est vraiment trop facile de se donner bonne conscience à l’aide de belles envolées verbales sur fond d’éruption à Gaza. Balayer, ce serait, pour commencer, privilégier le professionnalisme par rapport à l’activisme, l’information face à la propagande. Nombre de nos médias relèvent plus ou moins directement de parties politiques, ils ont leur sensibilité propre, et ils ne se font pas faute de caresser leur public dans le sens du poil. Rien là que de tristement normal, après tout, dans un pays aussi profondément fracturé que le nôtre. Le malheur, c’est quand au lieu de prêcher, vaille que vaille, le dialogue et l’entente nationale, ils recourent à un discours incendiaire alors que brûlent tout alentour la Syrie, la Palestine et l’Irak, et que les flammèches ne se contentent plus de lécher la maison libanaise. Ce n’est plus seulement affaire d’éthique professionnelle mais de sauvetage en grande urgence et il y a tout, cette fois, à sauver. Tout, c’est l’intégrité du territoire national, à l’heure où valsent les frontières des accords SykesPicot ; c’est notre formule de coexistence intercommunautaire dans une région du monde peu à peu dépeuplée de ses chrétiens par la montée des fanatismes ; c’est une certaine manière de vivre qui confère elle aussi à ce pays son caractère unique ; c’est la paix civile et la sécurité publique, menacées par les retombées du conflit de Syrie ; c’est les institutions étatiques en voie de déliquescence, de disparition, avec cette vacance prolongée de la présidence de la République que vient aggraver encore la médiocrité d’un Parlement incapable même de se renouveler dans les règles ; c’est l’économie du pays, minée aussi bien par l’affairisme politique, le gaspillage et les cascades de grèves... Pas seuls les Palestiniens, vraiment ? Jusqu’à nouvel ordre, ce sont seulement des Libanais eux-mêmes divisés sur tout le reste, barricadés dans leurs singulières solitudes, qui l’assurent. Issa GORAIEB Libertés Un commentaire sur Facebook et la censure débarque sur Internet Page 4, l’article de Béchara MAROUN Un divorce presque total entre l’orange et le bleu Vie politique Même s’il a essayé de s’en défendre : « Les propos de Saad Hariri ne sont pas en contradiction avec les miens », Michel Aoun a montré hier dans son discours que le divorce entre son mouvement et le courant du Futur est presque total. « Les législatives d’abord, la présidentielle ensuite », a ainsi martelé le chef du CPL, aux antipodes de la feuille de route présentée la semaine dernière par l’ex-Premier ministre. Pendant ce temps, et à la veille d’un Conseil des ministres-clés, Walid Joumblatt s’emploie à briser les barrières... Page 2, nos informations et l’article de Fady NOUN « Nous ne sommes pas des statistiques, mais des êtres humains » l Au moins 620 Palestiniens et 29 Israéliens tués en 15 jours du conflit l Ban aux Israéliens et aux Palestiniens : « Arrêtez de combattre, commencez à parler » l Les vols vers l’État hébreu interrompus par plusieurs grandes compagnies aériennes Page 11 Au nord de Gaza, un Palestinien emmène sa petite fille blessée à l’hôpital. L’offensive israélienne sur la bande de Gaza se poursuivait sans relâche hier alors que 77 % des Israéliens sont opposés à un cessez-le-feu dans la situation actuelle. Marco Longari/AFP La querelle Doha-Riyad affaiblit l’opposition syrienne l l Transport Aujourd’hui Éclairage À Gaza, la réponse stratégique de l’Iran aux manœuvres israéliennes... Le Premier ministre, Ahmad Tohmé, écarté Page 3, l’article de Scarlett HADDAD International Le clic Mohammad VI proclamé... roi d’Égypte ! Les combats entre l’armée et les rebelles font rage près de Damas La MEA est catégorique : l’espace L’UE renforce ses aérien syrien est sûr sanctions contre Page 10, la rubrique de Rania MASSOUD Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet 7 Bourse 8 Petites annonces 9 Météo 13 Horoscope, jeux 14 Télévision 15 l Page 8, l’article de Marisol RIFAÏ le régime Page 11 BEYROUTH Un jeune rebelle syrien qui prépare ses armes avant de combattre les forces du régime à Alep. Ahmad Deebs/AFP min. max. 23° / 32° 2 Liban mercredi 23 juillet 2014 La situation Entre Michel Aoun et Saad Hariri, le quiproquo est total Fady NOUN C’est en prenant le contrepied des positions de Saad Hariri que Michel Aoun a répondu hier à la « feuille de route » proposée par ce dernier pour sortir le pays de son impasse présidentielle, et relancer les institutions. En proposant qu’une consultation électorale précède l’élection d’un nouveau chef de l’État, le chef du CPL a été complètement à rebours des choix de Saad Hariri. Pour les observateurs, la nouvelle proposition de M. Aoun, comme celle qui l’a précédée – élection d’un nouveau chef de l’État au scrutin universel et en deux temps –, ne vise qu’à faire gagner du temps à un homme qui croit encore à ses chances d’accéder à la tête de l’État libanais. Ce n’est pas un retour au point zéro, c’est l’ouverture d’une guerre froide, a épilogué à ce sujet l’analyste de l’agence al-Markaziya. Pour l’éditorialiste de l’agence, « le quiproquo entre le CPL et le courant du Futur est total ». Ainsi, l’on estime dans les milieux aounistes que les prises de position de Saad Hariri, annoncées à partir de l’Arabie saoudite en plein ramadan, répondaient à un « diktat » du pays hôte destiné à couper définitivement la voie à une candidature présidentielle de Michel Aoun. Or, ajoute la source citée, c’est tout le contraire que Michel Aoun attendait de la part de Saad Hariri, sur base de l’accord qui avait ouvert la voie à la formation du gouvernement Tammam Salam et des étonnantes facilités offertes aux nominations administratives qui l’avaient accompagnées. Par ailleurs, on s’étonne, dans les milieux proches du CPL, de l’impatience manifestée par Saad Hariri en matière présidentielle et du prétexte d’une absence d’accord entre candidats chrétiens que Saad Hariri a soulevé, sachant par ailleurs qu’il a fallu dix mois pour former le nouveau gouvernement, et qu’à peine deux mois se sont écoulés depuis la fin du mandat du président Sleiman. Quand on sait l’importance de la fonction présidentielle, on ne doit pas s’étonner de la longueur des consultations et du dialogue qui peut précéder le pourvoi à ce poste, affirme-t-on dans les milieux cités. Et d’en conclure que Saad Hariri a pris du dialogue avec le CPL, selon ce dernier, ce qui l’arrangeait, mais n’a pas tenu ses engagements d’appui à la candidature de Michel Aoun qui l’accompagnaient. Réponse du Futur Pour le courant du Futur, par contre, le général Michel Aoun s’est trompé sur les objectifs du dialogue que Saad Hariri a engagé et n’en a vu que ce qui l’intéressait. Ainsi, précise-t-on, l’un des objectifs du Futur était d’offrir à Michel Aoun l’occasion de prendre ses distances à l’égard de l’axe de la résistance et d’opter pour une position plus centriste, plus équilibrée, d’autant que les députés du Courant patriotique libre ont toujours affirmé qu’ils ne font pas partie du 8 Mars, mais qu’ils en sont de simples alliés. Non seulement Michel Aoun n’a pas rompu avec les ultras de la « moumanaa », objecte le courant du Futur, mais il a couvert sans restriction l’engagement militaire du Hezbollah en Syrie. Saad Hariri pouvait-il, en pareil cas, appuyer les positions du CPL aux échéances présidentielle et législatives ? s’interroge-t-on dans ces milieux. Et du reste, est-ce que Michel Aoun a même voulu entendre les conseils qui lui étaient donnés de se rapprocher des courants chrétiens du 14 Mars, ou au moins de ne pas se les aliéner, dans la perspective de sa candidature à la fonction présidentielle ? A-t-il seulement cherché à ne pas s’aliéner le chef de l’Église maronite, contraint, déclaration après déclaration, à blâmer implicitement le CPL pour les défauts de quorum successifs qui, jusqu’à présent, ont empêché la Chambre d’élire un nouveau président ? Pour le Futur, conclut la source citée, Michel Aoun a mal compris Saad Hariri, et a songé que son ouverture en direction du CPL avait pour but principal un intérêt personnel, celui de son retour au pays, puis celui de son élection au Sérail, sachant bien qu’il n’était ni libre ni maître de s’imposer comme chef de gouvernement, encore moins de choisir tout seul le futur président de la République. Parlement et gouvernement Le dialogue interne entre ces deux grands joueurs sur l’échiquier interne étant ainsi gelé, qu’en est-il de la vie parlementaire et de la vie gouvernementale ? Sur le premier plan, il est clair que la convocation de la Chambre, aujourd’hui, à élire un nouveau chef de l’État, recevra des députés du 8 Mars le même accueil glacial, accompagné du même défaut de quorum que les précédentes. Ce n’est pas aujourd’hui – ni demain – non plus que les divergences entre le 14 Mars et Nabih Berry au sujet du paiement des salaires dans le secteur public seront aplanies. Ainsi, alors que le ministre des Finances exige qu’une nouvelle loi l’autorise à accorder des avances du Trésor pour répondre aux nécessités de fonctionnement de l’appareil administratif, Fouad Siniora insiste sur le fait que l’appareil législatif existant l’y autorise et qu’il n’est pas besoin de nouvelle loi. En jeu, selon le 8 Mars, les dépenses effectuées par le gouvernement de Fouad Siniora, et dont aucune comptabilité ordonnée n’a été établie, que l’ancien chef de gouvernement chercherait indirectement à légitimer. Pour le Futur, toutefois, M. Berry cherche ainsi à empêcher la paralysie de la Chambre, utilisée comme moyen de pression pour hâter l’élection présidentielle. Pourtant, en contraste avec cette lugubre épreuve de force portant sur rien moins que les salaires des fonctionnaires (pris à leur tour en otages), un « new deal » gouvernemental a été annoncé hier de toutes parts, en prévision du Conseil des ministres convoqué par Tammam Salam pour jeudi, chacun promettant qu’il ne posera pas d’obstacles au fonctionnement de l’exécutif. Ainsi, le PSP a annoncé qu’il cédera sur ses droits à être représenté au sein du conseil de l’Université libanaise (UL), en échange du maintien de Pierre Yared à son poste de doyen de la faculté de médecine de l’UL. On ignore la réponse qu’apportera le parti Kataëb et le CPL, à cette décision, sachant que tous deux convoitent aussi pour des enseignants qui leur sont proches dans ce même poste. Par ailleurs, tous les courants politiques, y compris le CPL, ont accepté de passer outre au dossier de l’UL, en cas de blocage, et de poursuivre l’examen d’autres dossiers inscrits à l’ordre du jour de la réunion du gouvernement. Et qui vivra verra. Aoun répète : Les législatives avant la présidentielle Après « l’initiative de Saad Hariri », lancée la semaine dernière, la conférence de presse du général Michel Aoun était très attendue. Après la réunion hebdomadaire hier du bloc du Changement et de la Réforme, Aoun s’est bel et bien adressé à la presse mais il a commencé par évoquer la situation à Gaza et en Irak. Le général a quand même déclaré pour la première fois depuis le lancement de la campagne présidentielle que le choix du président importe peu : « Dans ce contexte inquiétant, certains oublient les pactes libanais pour élire à la présidence des candidats n’ayant pas de représentativité alors que d’autres exploitent la vacance. Nous autres, peu nous importe la personnalité qui sera élue à la présidence. Ce qui compte pour nous, c’est surtout la réforme des lois électorales dans leurs deux volets, présidentiel et législatif. Car cette réforme permet aux Libanais d’élire un président qui ne sera pas soumis à des intérêts internes ou étrangers. » En réponse à une question sur l’initiative de Hariri , le général Aoun a déclaré : « Cheikh Saad prône l’élection présidentielle d’abord et moi je dis, l’élection législative d’abord », mais il a affirmé que les propos de Saad Hariri ne sont pas en contradiction avec les siens. Il a aussi précisé que le projet qu’il a présenté (d’élire le président au suffrage universel en deux temps, le premier par les chrétiens et le second au niveau national) n’est pas dirigé contre quelqu’un. Il s’agit simplement d’une proposition visant à rassurer et à donner leurs droits aux différentes communautés. Selon Aoun, le fait de répartir les sièges sur la base d’une loi électorale confessionnelle n’est nullement un coup porté à l’entente nationale. « Au contraire, le fait de donner leurs droits aux différentes communautés renforce la stabilité », a-t-il déclaré. Il s’est aussi demandé : où est l’atteinte portée à l’accord de Taëf lorsqu’on réclame l’élection du président au suffrage universel sans toucher à ses prérogatives et lorsqu’on souhaite respecter les dispositions de cet accord ? » Selon Aoun, le fait qu’il soit élu par le peuple donne au président un filet de sécurité politique, contrairement aux autres options. Aoun a aussi tiré la sonnette d’alarme sur une mauvaise application de l’accord de Taëf si le projet de loi orthodoxe n’est pas adopté pour les élections législatives. Il a aussi souligné que si sa proposition est acceptée, c’est tant mieux, mais si elle est critiquée, il est prêt à répondre à toutes les questions. Le chef du CPL a ensuite évoqué les questions régionales, affirmant que « l’épuration ethnique qui se déroule en Irak, notamment à Mossoul, et en Syrie est aussi un crime contre l’humanité qui se déroule au milieu d’un silence total arabe et alors que les déclarations internationales ressemblent plus à des condoléances présentées après un décès qu’à une action effective ». Aoun a aussi estimé que les événements de Gaza ressemblent de plus en plus à une épuration ethnique, visant à éliminer la présence palestinienne et à détruire l’identité palestinienne à l’intérieur et à l’extérieur, accusant Israël de ne pas vouloir de solution. Aoun a salué le courage des enfants de Gaza qui affrontent l’agression israélienne face à l’inertie du monde. sayant d’éliminer l’identité chrétienne dans la région, car à travers l’élimination de ces deux composantes, la présence chrétienne et l’identité palestinienne, il aura porté un coup fatal au nationalisme arabe. La feuille de route de Hariri est « réaliste et logique », affirme le Futur Pour le courant du Futur, dont les députés se sont réunis hier comme tous les mardis, la feuille de route politique en quatre points majeurs que Saad Hariri a rendue publique vendredi dernier pour sortir le Liban de son impasse, notamment en ce qui concerne la présidentielle, est « réaliste, logique et cohérente ». * « L’important n’est pas de lancer des propositions en l’air. L’important est d’avancer des idées logiques, faisables, pratiques, en adéquation avec la réalité du Liban et à même de tracer un chemin vers une sortie de crise tout en préservant la charte et le principe de coexistence », ont martelé les députés haririens. Assem Araji, qui lisait le communiqué final, a précisé que le chef du bloc parlementaire, Fouad Siniora, a informé ses collègues de la te- neur de sa réunion avec le chef des Kataëb, Amine Gemayel, et évoqué avec eux les modalités de discussions pluridirectionnelles avec les différents pôles du 14 Mars dans le but d’en finir, un jour ou l’autre, avec une vacance présidentielle condamnée à s’étendre. « Le principal souci de toutes les factions politiques doit être cette élection présidentielle ; c’est une priorité, le « Le principal souci de toutes les factions politiques doit être cette élection présidentielle ; c’est une priorité. » Photo Dalati et Nohra Le chef du PSP, Walid Joumblatt, s’efforce de débloquer le dossier de la présidentielle à travers une série de contacts engagés avec les différents pôles et forces politiques, dans l’espoir de parvenir à une entente autour d’un candidat consensuel. L’idée de départ est qu’on ne tienne plus compte de la candidature des trois personnalités engagées actuellement dans la course, à savoir les chefs du CPL, le général Michel Aoun, et des Forces libanaises, Samir Geagea, et le député Henry Hélou. Sauf que pour en arriver là et pour pouvoir lancer un dialogue devant déboucher sur le choix d’un candidat dit de consensus, il cherche actuellement à obtenir un accord sur le principe même de ce dialogue. C’est ce que le ministre de la Santé, Waël Abou Faour, a indiqué hier à L’Orient-Le Jour, après avoir annoncé plus tôt dans la journée que le chef du PSP est engagé dans une mission de bons offices au sujet de ce dossier. « Une fois que le principe du dialogue sera retenu, il sera possible de discuter du choix de candidats premier maillon qui pourrait déverrouiller tous les autres, politiques soient-ils ou alors économiques, sécuritaires ou liés au développement », a poursuivi M. Araji. Les députés haririens se sont également penchés sur la situation à Gaza, en Irak et en Syrie. « C’est un crime contre l’humanité », ont-ils asséné à propos de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, saluant la résistance du peuple palestinien et « l’héroïsme » des combattants du Hamas et condamnant « le silence international et l’embarras arabe » qu’ils ont qualifiés d’« inacceptable ». Les députés du Futur ont appelé à un sit-in de solidarité aujourd’hui, dans les jardins de l’Escwa à 11h00. Enfin, les participants ont condamné avec une très grande fermeté les exactions communautaires et sectaires perpétrées en Irak, « et en particulier ce qu’ont dû subir les familles et les lieux de prière chrétiens à Mossoul et dans ses environs : cela est une honte absolue pour ceux qui ont commandité et exécuté tout cela, et même pour ceux qui se sont tus, une fois ces crimes commis », a insisté Assem Araji au nom de ses colistiers. possibles », a-t-il ajouté. Prié de dire si la proposition du général Aoun – qui a réclamé l’organisation des législatives avant la présidentielle pour que la nouvelle Chambre puisse élire le nouveau locataire de Baabda – n’est pas de nature à compliquer la mission Joumblatt, M. Abou Faour a rappelé que l’initiative aouniste est rejetée de toute façon par la majorité des forces politiques. Il a en revanche exprimé l’espoir que la feuille de route proposée récemment par le chef du courant du Futur, Saad Hariri, contribuera à provoquer une brèche dans les barrières érigées autour de la présidentielle et à favoriser à son tour un dialogue autour de la présidentielle. Le ministre, qui s’est entretenu hier avec l’ancien président Michel Sleiman et Taymour Joumblatt, a jugé inopportunes les réactions négatives à l’initiative Hariri, du moment que celle-ci tend à briser l’immobilisme et à déboucher sur un choix consensuel. Les efforts de Walid Joumblatt, a-t-il encore dit, se concentrent parallèlement sur la redynamisation des institutions. Pour ce qui est du Conseil des ministres, bloqué à cause du dossier des nominations des doyens de l’Université libanaise, il a affirmé que le PSP a informé le chef du gouvernement, Tammam Salam, et le ministre de l’Éducation, Élias Bou Saab, qu’il accepte le maintien du doyen Pierre Yared à la tête de la faculté de médecine. En contrepartie, la communauté druze ne sera pas représentée au conseil de l’UL, « même si c’est au détriment d’une personne éminemment compétente, à savoir Fahd Nasr, qui avait été choisi suivant le mécanisme de nomination propre à l’université. Nous espérons que ce sacrifice permettra de régler le problème de l’UL et de relancer le travail du Conseil des ministres », a ajouté M. Abou Faour. Le nœud du Parlement et du dossier financier qui s’y attache semble plus compliqué, à en croire le ministre, qui s’est contenté d’évoquer des contacts en cours avec les principaux acteurs politiques. T. A.R. Dar el-Fatwa n’aura pas deux têtes... Communautés Nommé par le mufti Kabbani, le Conseil islamique chérié contesté considéré comme dissous, après la démission de 15 de ses membres. Dar el-Fatwa n’aura pas deux muftis de la République à sa tête. Dans le conflit opposant le mufti sortant, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, au courant du Futur et plus généralement aux anciens chefs du gouvernement, ce sont ces derniers qui ont eu le dernier mot. Le conflit, qui avait conduit à l’existence de deux Conseils islamiques chériés, donc de deux collèges électoraux rivaux, a finalement été résolu hier, par la démission d’un groupe de six membres du Conseil islamique chérié nommé par le mufti. La démission collective a été annoncée lors d’une conférence de presse au siège de l’ordre de la presse et survient après celle de neuf autres membres du Conseil. Elle a été présentée par le porte-parole du groupe, Moustapha Banbouk, comme une mesure de salut public. M. Banbouk a affirmé que la possibilité de voir élus deux muftis de la République a paru « inacceptable » aux yeux des membres de son groupe. « Où est l’atteinte portée à l’accord de Taëf lorsqu’on réclame l’élection du président au suffrage universel sans toucher à ses prérogatives et lorsqu’on souhaite respecter les dispositions de cet accord ? » s’est demandé hier Michel Aoun. Photo Charbel Nakhoul Selon lui, Israël cherche à travers son agression contre Gaza à éliminer l’identité palestinienne, tout en es- Comment Joumblatt s’efforce de briser les barrières autour de la présidentielle... Disparition ipso facto La démission des six mem- bres en question, qui s’ajoute à celle de neuf autres membres qui ont discrètement cessé de faire acte de présence depuis un certain temps, et qui sont statutairement considérés comme démissionnaires, entraîne la dissolution ipso facto du Conseil islamique chérié parallèle nommé par le mufti. Elle entraîne aussi l’annulation pure et simple de la convocation de ce Conseil par cheikh Hicham Khalifé, directeur général des Wakfs islamiques – l’un des départements de Dar el-Fatwa –, à l’élection d’un nouveau mufti de la République lancé pour le 30 août. Par ailleurs, l’élimination du Conseil islamique parallèle restitue automatiquement son existence et sa légitimité incontestable au Conseil islamique chérié bénéficiant de l’appui de tous les anciens chefs de gouvernement sans exception. On sait que sur la base de ce Conseil, le Premier ministre actuel, Tammam Salam, a appelé à l’élection d’un nouveau mufti de la République le 10 août, à charge pour le nouvel élu de succéder à son prédécesseur à l’expiration du mandat de ce dernier, soit le 15 septembre. Le collège électoral comprend notamment les anciens chefs de gouvernement, les ministres sunnites en exercice, les députés, les hauts dignitaires de Dar el-Fatwa, les juges chériés et d’autres notables de la communauté. Un compromis ? Selon le directeur des Wakfs islamiques, Hicham Khalifé, la démission des six membres du Conseil islamique chérié parallèle s’inscrit dans le cadre d’un compromis communautaire dont la physionomie définitive ne tardera pas à être rendue publique. Le compromis porterait notamment sur la personnalité qui doit succéder à cheikh Mohammad Rachid Kabbani, en l’occurrence, le président des tribunaux religieux sunnites, cheikh Abdel Latif Derian. L’installation de ce dernier au poste de mufti serait le fruit d’une cooptation plutôt que d’une élection, précisent des sources au sein de la communauté sunnite. F. N. Arrêt sur image Une toute première fois pour Sleiman... Photo Dalati et Nohra L’image est inédite. Le symbole est fort. Parce que c’est sans doute bien la première fois que Michel Sleiman, qui n’est plus chef de l’État depuis deux mois, se rend lui-même auprès d’un responsable, en l’occurrence le Premier ministre, Tammam Salam, au Sérail. Une occasion pour M. Sleiman de rendre hommage au n° 3 de l’État deux jours avant un Conseil des ministres-test, et de rappeler à tous, à commencer par Michel Aoun, qu’il est de nouveau au cœur du landernau politique beyrouthin. Et c’est du perron du Sérail que Michel Sleiman a tenu à réaffirmer que le Conseil des ministres est « responsable à la place du président de la République » et que « tous » se doivent de faire en sorte que cette institution fasse « pleinement » son travail. « Sortir de la crise aujourd’hui, c’est respecter la Constitution, élire un président et puis s’occuper des autres échéances », a-t-il dit. Une réponse anticipée, mais directe, au chef du CPL qui s’est exprimé quelques heures plus tard. Z. M. Liban mercredi 23 juillet 2014 Éclairage Houssam Sabbagh, un poids lourd d’el-Qaëda qui a combattu l’armée à Nahr el-Bared Jeanine JALKH L’arrestation à Tripoli de Houssam Sabbagh, l’islamiste recherché par la justice depuis des années, continue de provoquer des remous dans les milieux tripolitains. Contrairement à l’assaut mené contre Mounzer Hassan pour ses implications terroristes – une opération acclamée par l’ensemble des Libanais –, le guet-apens tendu au cheikh salafiste a été critiqué par une partie de la rue sunnite, y compris par des chefs religieux et certaines figures politiques de la communauté. D’après eux, le sentiment d’injustice est motivé, une fois de plus, par l’état d’« impunité » dont continue de jouir le Hezbollah, notamment pour son intervention en Syrie et pour la glorification de son arsenal militaire qui reste à leurs yeux un véritable défi à l’État, alors que les armes aux mains des sunnites sont proscrites. Autant d’arguments qui expliquent la flopée de déclarations faites à l’issue de l’arrestation de Sabbagh la qualifiant d’« arbitraire », « injuste » et « visant une communauté précise ». Le timing de la capture de cheikh Sabbagh est d’autant plus significatif qu’il a coïncidé avec les mouvements de protestation organisés à Tripoli pour réclamer la libération des chefs de front qui ont pris part des années durant aux combats sanglants qui se déroulaient entre Bab el-Tebbané et Jabal Moshen. Une contestation qui s’est calmée depuis que Sabbagh est sous les verrous. Même s’il n’y a pas de lien direct entre les deux événements, il n’en reste pas moins que le message envoyé au lendemain de la capture du cheikh salafiste est assurément en faveur du règne de la loi, quelles que soient les considérations politiques en jeu. Il donne également des indications claires qui vont à l’encontre de la libération des chefs de front en dépit des assurances politiques données à leurs familles. Certains analystes ont tiré la sonnette d’alarme, mettant en garde contre la radicalisation des islamistes suite à ces arrestations, couronnées par celle du cheikh sunnite dont le crime, soutiennent-ils, « se limite au port d’armes et à la formation d’une organisation armée et l’appartenance à une autre organisation interdite au Liban ». Quelles que soient les circonstances atténuantes que tentent de lui accorder certains, il n’en reste pas moins que Houssam Sabbagh a un dossier judiciaire des plus lourds. Il est recherché par les services de renseignements occidentaux – Sabbagh est un acteur-clé au sein d’el-Qaëda, qui a combattu sur plusieurs fronts, notamment en Irak et en Afghanistan, et continuait, à ce jour, d’envoyer des jihadistes dans ces pays. Il est également recherché depuis plusieurs années par la justice libanaise et fait l’objet de plusieurs mandats d’arrêt. Certes, on peut lui concéder le fait qu’il était parmi ceux qui ont refusé d’encoura- ger le jihad en Syrie, et d’avoir rechigné à prendre part aux quatre derniers rounds de violence à Tripoli, sur un ensemble de vingt rounds au cours desquels ses 250 combattants étaient parmi les plus actifs. Il n’en reste pas moins que ce guerrier de l’islam fait l’objet, depuis 2007, d’un jugement de la cour de justice, pour appartenance à Fateh elIslam et pour avoir combattu avec férocité l’armée libanaise à Nahr el-Bared. Il faisait partie en 2005 du groupuscule salafiste Nabil Rhim qui avait été suspecté avec d’autres membres dans l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri. C’est dire que ses déplacements et son influence au sein de la mouvance jihadiste ne sont pas récents, encore moins candides. La question qui reste posée cependant est de savoir pourquoi les services de l’armée ont autant tardé à l’arrêter, surtout que Houssam Sabbagh, qui refusait systématiquement de rencontrer les médias, ne se terrait pas pour autant dans les labyrinthes de Tripoli. Ceux qui le connaissaient le remarquaient de temps à autre dans les ruelles de la vieille ville et, aux occasions, à la tête d’une manifestation aux côtés de ses pairs salafistes. À cette question, une source proche du dossier explique qu’il était extrêmement difficile pour les forces de l’ordre de le capturer dans des lieux surpeuplés ou parmi une foule de protestataires sans faire de dégâts et des victimes humaines. D’autant que Houssam Sabbagh, toujours armé et entouré de son garde du corps, n’était pas de ceux qui capitulent facilement. Même si les craintes sont de mise dans la capitale du Nord qui vit aujourd’hui au rythme Éclairage À Gaza, la réponse stratégique de l’Iran aux manœuvres israéliennes... Scarlett HADDAD des rumeurs les plus folles, la situation reste sous contrôle. Dans quelques jours, l’affaire sera oubliée et les condisciples de Sabbagh ne tarderont pas à faire profil bas. « Ils doivent se dire que si un homme aussi important que Sabbagh est tombé, c’est que leur tour risque d’arriver », assure un magistrat tripolitain. Au cours des dernières 24 heures, l’armée a poursuivi ses perquisitions dans les maisons et les mosquées à la recherche d’armes. Elle en a saisi une quantité, notamment à la mosquée al-Nour où la troupe a trouvé des roquettes notamment. « Business as usual », commente une source sécuritaire qui estime que la troupe fait son travail, lentement mais sûrement et au moindre coût humain, assurant que le règne de la loi prévaudra, en dépit de tout. « La haine contre les réfugié syriens a été décuplée par la participation de la milice du Hezbollah dans les combats » Le Conseil national syrien (CNS) a commenté hier le déplorable scandale de Aïn el-Delbé, au cours duquel le petit Abbas, âgé de deux ans et demi, a été filmé en train de battre Khaled, un Syrien de 9 ans, sur incitation des proches du premier. « C’est une des pires images vues, de la haine et de l’animosité pures », écrit le CNS, qui a appelé le Conseil supérieur chiite à réagir, à refuser et condamner sans ambages ce genre d’exactions. « On incite un enfant chiite de 3 ans à torturer un enfant syrien », poursuit le texte, déplorant vigoureusement que ces images aient été diffusées « avec beaucoup de fierté, sans la moindre once de conscience et d’humanité » et rappelant que le bambin syrien a été obligé de quitter les bancs de l’école et à travailler « pour presque rien en raison de la maltraitance grave et des menaces constantes dont sont victimes les écoliers syriens dans cet établissement situé dans la banlieue sud de Beyrouth ». Et le CNS de relever que cette haine et cette agressivité « contre les réfugiés syriens » ont été « avivées et décuplées par la participation de forces libanaises, à commencer par la milice du Hezbollah, dans l’oppression du peuple syrien ». Gaza et Mossoul, les deux faces d’une même monnaie, pense-t-on au Liban Chrétiens et musulmans, les responsables libanais stigmatisent, encore plus que les agissements d’Israël à Gaza ou de l’État islamique à Mossoul, le silence des Arabes et de la communauté internationale face à ce qui s’y passe. Dans un communiqué, l’ancien chef de gouvernement, Nagib Mikati, a souligné qu’il a été « affligé par le spectacle des églises brûlées à Mossoul et de l’exode des habitants chrétiens de cette ville à des fins qui ne peuvent être que suspectes, autant que par celui des massacres à Gaza ». « Les chrétiens d’Orient, tout comme les musulmans, sont fondamentaux dans cette région qui était un creuset de coexistence entre toutes les communautés, ce qui est en contradiction avec le concept d’édification d’un État juif en Palestine », a-t-il ajouté. Soulignant que les atteintes aux chrétiens d’Irak, de Syrie et de Palestine contredisent les préceptes du Coran, il s’est arrêté sur le timing des exactions commises dans les deux villes irakienne et palestinienne, avant d’appeler à la vigilance « à cause de projets envisagés pour démembrer la région et créer des entités confessionnelles au service de l’agenda de nos ennemis ». M. Mikati a lancé un appel aux « leaders sages », les invitant à se solidariser pour faire face « à la plus féroce des campagnes qui nous vise tous ». De son côté, le député Fouad el-Saad a relevé dans un communiqué que le terrorisme pratiqué par l’État islamique contre les chrétiens de Mossoul « commande une mobilisation de la commu- 3 Au-delà de l’horreur de la guerre qui se déroule à Gaza depuis deux semaines et de la barbarie du comportement de l’armée israélienne envers la population palestinienne qui a visiblement un seul objectif, celui de placer les Palestiniens devant un choix terrible, partir ou mourir, les milieux diplomatiques commencent déjà à procéder à des lectures stratégiques de cet événement. Une source diplomatique arabe dresse ainsi le tableau suivant : avant le déclenchement de cette troisième guerre de Gaza, la situation régionale était assez confuse, à cause notamment du coup de force de l’EIIL à Mossoul et en Irak en général. L’Iran avait ainsi encaissé ce coup porté contre toutes ses réalisations des dernières années, notamment l’établissement d’un lien géographique concret entre Téhéran et le Liban-Sud qui s’inscrit dans sa stratégie. Même si l’EIIL ne peut pas, à ce stade des informations, être considéré comme un instrument entre les mains d’Israël, il est curieux de voir comment sitôt la province de Ninive contrôlée par les islamistes, le Kurdistan a aussitôt commencé à réclamer son indépendance, sachant que les Israéliens, et le Mossad en particulier, sont très actifs dans cette province. De plus, la première action spectaculaire de l’EIIL à Ninive a été d’en expulser les chrétiens en les plaçant devant un choix terrible : se convertir à l’islam ou partir, après avoir pris soin de détruire les églises et les autres symboles chrétiens. L’exode des chrétiens et le partage de l’Irak en mini-États confessionnels et ethniques (le califat et le Kurdistan et plus tard un mini-État chiite) servent les intérêts d’Israël, « État juif ». Même chose en Syrie, selon la même source, où en dépit de la progression des forces du régime dans certaines régions, la région du Sud-Est, proche du Golan et donc d’Israël, reste une menace claire, d’autant que les Israéliens et les combattants de l’opposition syrienne n’ont pas caché leurs liens. C’est dire que pendant que les Arabes et les musulmans se battent, les Israéliens étaient en train de marquer des points et de faire avancer leur projet de partition de l’ensemble de la région en mini-États confessionnels, en commençant par l’Irak et la Syrie. Brusquement et pour des raisons qui restent confuses, une nouvelle guerre éclate à Gaza. Au départ, les Israéliens l’ont voulue, utilisant l’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat des trois colons (dont on n’a aucune preuve concrète, les corps n’ayant jamais été montrés, alors que celui de l’adolescent palestinien brûlé vif par les colons a été exhibé) pour plusieurs raisons : il s’agissait d’abord d’entraver le processus de réconciliation interpalestinienne qui dérange beaucoup les Israéliens et ensuite de porter un coup fort au Hamas, en profitant des divisions arabes et du fait que la situation en Irak était trop préoccupante pour les acteurs dans la région. En même temps, il s’agissait pour les Israéliens de donner un avertissement clair au nouveau président égyptien en lui imposant leurs règles du jeu. Mais rien n’a fonctionné selon les pronostics des Israéliens. Les Palestiniens ont commencé par riposter avec un flot intarissable de missiles, dont certains ont surpris par leur portée. Certes, les bombardements palestiniens ne sont pas d’une grande précision, mais ils ont quand même poussé plus de la moitié des habitants d’Israël vers les abris tout comme ils ont porté un coup sérieux à la situation économique et touristique du pays. Ensuite, les différentes factions palestiniennes se sont soudées autour du Hamas et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a été contraint de dénoncer l’agression israélienne et de se ranger aux côtés des organisations combattantes. En même temps, le Hamas est revenu dans le giron iranien, comprenant que si le Qatar et la Turquie l’appuient contre le régime syrien, il ne peut pas trouver chez eux la moindre aide dans son combat contre Israël. Mais, par prudence, les Iraniens ont aussi encouragé et aidé d’autres organisations comme le Jihad islamique, le Front populaire et d’autres groupes moins connus, pour ne pas être à la merci du seul Hamas. Les combattants palestiniens ont en tout cas fait preuve d’un grand professionnalisme, exécutant les mêmes tactiques que celles du Hezbollah en 2006. Au point que la grande offensive terrestre, annoncée à cor et à cri par l’armée israélienne continue de piétiner au nord de la bande de Gaza, en enregistrant de lourdes pertes, notamment au sein de la troupe d’élite des Golanis. À Shoujaiya par exemple, les combattants palestiniens ont réussi à prendre une unité des Golanis en tenaille, comme l’avaient fait les combattants du Hezbollah à Bint Jbeil en 2006, tuant treize militaires israéliens dans une embuscade. Les combattants palestiniens ont même réussi à prendre un soldat israélien en otage, alors que l’armée israélienne a multiplié les démentis pendant 48 heures avant de finir par reconnaître qu’un de ses soldats est porté disparu... En même temps, ajoute la source diplomatique arabe, l’armée israélienne est obligée de multiplier les massacres au sein de la population pour tenter de faire pression sur les formations combattantes alors qu’elle est déjà discréditée et son image gravement ternie. C’est dans ce contexte qu’est intervenue l’initiative dite égyptienne, que l’aile militaire du Hamas, « les unités al-Kassam », s’est empressée de rejeter, mettant au pied du mur son commandement politique plus soumis à l’influence des pays du Golfe. La source diplomatique arabe précise que c’est sans doute les Iraniens qui ont directement ou non poussé les Palestiniens à refuser l’initiative égyptienne considérée comme étant en faveur d’Israël. Quelle que soit l’issue de cette troisième guerre de Gaza, les Palestiniens peuvent considérer qu’ils en sortiront victorieux, puisque face à l’armée israélienne, le fait de tenir bon et d’avoir encore, au bout de quinze jours, un stock de missiles et surtout la volonté de se battre est en soi-même une victoire. De plus, après avoir regardé en spectateur actif les Arabes et les musulmans se déchirer, tout en gardant l’initiative, Israël est désormais plongé jusqu’au cou dans le dossier palestinien et a plus que jamais besoin d’aide pour trouver une issue à cette guerre qu’il a déclenchée. C’est pourquoi la source diplomatique arabe est convaincue que ce qui se passe aujourd’hui à Gaza est, quelque part, une réponse stratégique iranienne au coup qui lui a été porté... Les enfants (à Tripoli) en soutien aux enfants (à Gaza)... Dénonçant l’exode des chrétiens d’Irak obligés de fuir Mossoul, le député Fouad el-Saad en a appelé à l’islam modéré dans le monde arabe, lui demandant de s’opposer au déracinement des chrétiens avant qu’il ne devienne lui-même la cible de l’EI. Ahmed Malik/Reuters nauté internationale, notamment arabe, pour barrer la voie au plan de l’EI qui vise de toute évidence à modifier la face de la région et à effacer ses racines, son histoire et sa civilisation ». Il s’est dit consterné « parce que le sort des chrétiens et, en général, des peuples de la région balance entre les Daechiens (EI) et les erreurs américano-occidentales qui étaient la cause principale de ce chaos non constructif par opposition au chaos constructif promis par les administrations américaines ». M. Saad a mis en garde contre l’expansion de l’État islamique au monde arabe, avant d’interroger « ceux qui bloquent la présidentielle au Liban sur leur position par rapport aux agressions de l’EI et s’ils envisagent de faciliter l’élection d’un chef de l’État qui confirmera que l’intégrisme religieux n’est pas toléré, et qui rappellera le rôle pionnier des chrétiens du Liban, d’Irak et de Syrie ». Il en a appelé aussi à l’islam modéré dans le monde arabe, lui demandant de s’opposer au déracinement des chré- tiens avant qu’il ne devienne lui-même la cible de l’EI. Le député Samy Gemayel a regretté à son tour « l’impotence internationale qui s’étend de Gaza jusqu’en Irak » et jugé qu’elle commande « une solidarité chrétienne orientale ». M. Gemayel, qui a pris contact avec M. Ramzi Kaldo, membre exécutif du Mouvement démocratique assyrien, a estimé que cette solidarité devrait se manifester contre la campagne qui cible tous les chrétiens d’Irak. Le Groupe islamo-chrétien de dialogue a pour sa part estimé que « les exactions contre les chrétiens d’Irak sont l’autre face du crime odieux qui vise l’ensemble du monde arabe, dans son identité, son présent et son avenir, et se complètent avec les agressions israéliennes contre Gaza ». Soulignant qu’elles sont en contradiction avec les préceptes du Coran, il a appelé les autorités religieuses islamiques et chrétiennes à « élever haut la voix contre ce phénomène qui a dépassé toutes les limites lorsqu’il s’est employé à déchirer le tissu social qui est à la base de l’unité des sociétés arabes ». Le groupe a aussi invité la communauté internationale et les organisations des droits de l’homme à mettre fin pratiquement aux agressions contre les chrétiens d’Irak et contre les Palestiniens de Gaza. Aujourd’hui, les patriarches syriaque-orthodoxe, syriaque-catholique, chaldéen et assyrien tiendront une réunion à 11h30 au siège du patriarcat syriaque-orthodoxe à Atchaneh pour discuter de la situation des chrétiens d’Irak. C’est pratiquement tous les jours depuis le déclenchement de l’opération Protective Edge lancée par Israël contre la bande de Gaza que des manifestations en faveur des Palestiniens se tiennent, tout naturellement, à Beyrouth. Ainsi, à Saïda, le Hamas a organisé des sit-in en solidarité avec « la résistance » de Gaza, jurant que celle-ci « n’a jamais été aussi forte », pendant que le responsable du Hamas au Liban-Sud, Ayman Chana’a, se rendait auprès du mohafez de Saïda, Mansour Daou. Dans le camp de réfugiés de Mar Élias, à Beyrouth, le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) a organisé un sursaut de solidarité, et des centaines de bougies ont été allumées. Idem sur la plage de Tyr, avec un thème éloquent « De Tyr à Gaza... par la mer », où les manifestants ont lâché des ballons avec le nom des martyrs palestiniens. Enfin, à Tripoli (notre photo Naïm Assafiri), les enfants se sont joints aux adultes pour un émouvant hommage aux bambins tués à Gaza. Serra : La Finul va continuer à construire sur des bases fortes pour la paix au Liban-Sud Le commandant en chef de la Finul, le général Paolo Serra, a été très clair hier : « La Finul va continuer à construire sur des bases fortes en faveur de la paix au Liban-Sud. » Le général Serra, qui poursuivait sa tournée d’adieux et qui a présenté son successeur, le général Luciano Portolano, a été notamment reçu, tour à tour, par le président de la Chambre Nabih Berry, le Premier ministre Tammam Salam, le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, et le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim. Il a profité de ces entretiens pour remercier les responsables libanais, et, surtout, rendre un hommage appuyé à l’armée, qui « s’est engagée à suivre le chemin tracé par la résolution du Conseil de sécurité 1701, et cela grâce au soutien des leaders politiques, pour préserver la sécurité et la stabilité des habitants du Sud du Liban. Nous avons traversé un long chemin depuis 2006 », a affirmé le général Serra. Le général Portolano prendra en charge son poste à la tête de la Finul ce jeudi 24 juillet. 4 Liban Et si les médias libanais s’unifiaient d’abord... pour la cause libanaise ? Audiovisuel Le bulletin unifié diffusé lundi soir sur huit chaînes locales a été diversement apprécié par l’opinion publique. Nada MERHI Un tableau, pour le moins insolite, a marqué la scène médiatique lundi soir. Pour la première fois dans l’histoire du Liban et peut-être du monde, les médias laissent tomber, le temps de quelques dizaines de minutes, leurs différends et leurs rivalités pour présenter un bulletin unifié, en témoignage de solidarité avec Gaza, plongée dans le sang et l’horreur depuis plus de quinze jours. Lundi soir, un bulletin unifié sur le thème « Palestine, tu n’es pas seule » a été ainsi diffusé sur les huit chaînes locales, Télé Liban, LBCI, MTV, Future TV, al-Manar, OTV, NBN et al-Jadeed, à l’initiative de Talal Salmane, PDG et rédacteur en chef du quotidien as-Safir, qui en a également écrit l’introduction dans un grandiloquent et très remarqué élan de lyrisme. Près d’une demi-heure durant, les présentateurs et présentatrices du bulletin ont, tour à tour, dénoncé l’agression israélienne contre les Palestiniens depuis 1948 jusqu’à présent. Chaque studio avait préparé un reportage dans ce cadre, qui a été diffusé par l’ensemble des huit chaînes. Télé Liban a ainsi mis l’accent sur la force des enfants palestiniens ; la LBCI a parlé des familles de Marouahine, un village à la frontière libano-israélienne, qui ont vécu la même tragé- die durant la guerre de 2006 ; la MTV a mis en avant les enfants de Gaza ; la Future TV a accompagné les familles déplacées de Gaza ; al-Manar a mis l’accent sur les armes palestiniennes ; OTV a parlé aux mères des martyrs palestiniens ; NBN a interrogé les réfugiés palestiniens qui ont hâte de retourner dans leur terre ; et al-Jadeed a rendu hommage aux combattants étrangers en Palestine comme Carlos, Rachel Corrie, etc. Le bulletin a débuté et a été clôturé par des vers du poète palestinien Mahmoud Darwiche. L’opinion publique divisée Ce bulletin n’a pas pour autant réussi à unifier l’opinion publique, notamment libanaise, encore moins les journalistes. Depuis lundi soir, les réseaux sociaux regorgent en fait de commentaires divisés entre approbateurs et réprobateurs. « C’est une belle initiative qui sort de l’ordinaire, confie une consœur. C’est un message fort, surtout si l’on tient compte de la rivalité habituelle des médias. C’est une belle image du Liban, qui est resté fidèle à sa réputation de pionnier du monde arabe, un Liban inventif. Cette initiative a donné une image de complémentarité dans la diversité. Tout en conservant chacune sa particularité, les chaînes de télévision ont travaillé de concert, ce qui montre bien que la diversité est un enrichissement au lieu d’être une source de division. » Même son de cloche chez Ali Mesmar, présentateur du bulletin unifié à al-Manar, qui affirme à L’Orient-Le Jour que celui-ci « était un bulletin de solidarité des Libanais avec le Liban, d’autant que nous nous considérons comme partie intégrante du combat contre l’ennemi israélien ». « Le peuple palestinien et nous sommes unis dans la lutte contre le terrorisme. Nous estimons que nous sommes victimes d’un complot international et arabe pour mettre un terme à la résistance tant au Liban qu’en Palestine. » « Avec tous mes respects pour les collègues qui s’emballent pour la cause palestinienne, dont je suis, je ne peux qualifier cette idée du bulletin unifié en solidarité avec Gaza que par un seul mot : stupidité », peut-on lire sur le compte Twitter de Jad Abou Jaoudeh. « Nous réclamons un bulletin unifié contre les takfiristes et contre l’annulation de l’autre. Leur crime est similaire à celui des Israéliens à Gaza », écrit pour sa part Michel Abou Najem. « Je me prononce en faveur d’un bulletin unifié en solidarité avec les chrétiens de Mossoul, une cause juste », tweete de son côté Bassam Abou Zeid. Quant à Nadim Koteich, il écrit : « Ce journal télévisé est une mascarade, Un bulletin unifié a été diffusé lundi soir par huit chaînes locales en solidarité avec Gaza. Photo tirée du site Now Lebanon une nouvelle victoire pour cette moumana’a et en même temps une défaite du courage libéral critique. » « C’est une initiative admirable, mais inutile, déclare pour sa part un confrère. C’est une fausse unité. Les Palestiniens sont autant victimes du Hamas que de l’armée israélienne. Rien ne retient le Hamas qui cherche à s’affirmer par n’importe quel moyen, même si c’est la population civile qui en fait le prix. » Quid du Liban ? Cette initiative a été applaudie par de nombreux abonnés aux réseaux sociaux tant au Liban que dans des pays du monde arabe. Un Égyptien souligne ainsi que « ce bulletin enseigne aux médias égyptiens le sens de l’humanité ». Les Palestiniens de Gaza ont pour leur part remercié « les médias pour leur soutien moral ». « C’est un fait historique, d’autant qu’on n’a jamais vu les Libanais unifiés autour d’une cause. » « Et si les médias libanais s’unifiaient pour le Liban ? » tweetent en outre plusieurs citoyens qui ont qualifié ce bulletin de « mensonge », « concours de poésie », se déclarant désolés de ne pas constater que « nos bulletins soient unifiés pour véhiculer l’amour de la patrie et la coexistence ». L’initiative est certes louable. Et c’est vrai que le Liban a encore une fois fait preuve d’un élan de solidarité envers des populations opprimées, tout en oubliant quand même que charité bien ordonnée commence par soi-même... Interpellé pour un commentaire sur Facebook : quand la censure débarque sur Internet Libertés L’ONG March a dénoncé hier les agissements du bureau de lutte contre les crimes cybernétiques qui surveille l’activité des internautes de près et en interpelle quelques-uns. Elle a également annoncé que la suite de la pièce bannie « Bto2ta3 Aw Ma Bto2ta3 » attend aujourd’hui le permis de la SG. personnes interpellées qui refusent de signer l’attestation, peut durer 72 heures, mais requiert l’accord d’un juge. Béchara MAROUN Bouquins, cinéma, spectacles de théâtre et graffitis, les victimes de la censure au Liban ne sont que trop nombreuses. À la longue liste noire, il ne manquait plus qu’Internet à ajouter, et c’est fait ! Si l’association March engagée dans la lutte anticensure assure que les utilisateurs du réseau web ne doivent nullement paniquer, et si l’affaire a déjà été soulevée avec les cas des journalistes Mouhannad Hage Ali et Rami el-Amine, les révélations faites hier lors d’une conférence de presse tenue par l’ONG à l’hôtel Monroe ne sont en aucun point rassurantes. « Nous croyions sincèrement qu’aucune loi ne permettait la censure sur Internet, mais il s’est avéré que la liberté d’expression sur le réseau web au Liban n’est qu’une farce, a ainsi affirmé la cofondatrice de l’ONG Léa Baroudi. Le bureau de lutte contre les crimes cybernétiques y surveille tout de près. » « Tout ce qu’écrivent des blogueurs et des journalistes est suivi par ce bureau qui a pourtant accompli de nombreux exploits en matière de cybercrimes, a expliqué pour sa part la journaliste Luna Safwane, lauréate du prix Samir Kassir pour la liberté de la presse en 2013. Récemment, 9 blogueurs et journalistes ont été interpellés par le bureau en question pour des commentaires, des textes ou des idées publiés sur Facebook, sur leurs blogs privés ou sur des sites de nouvelles connus. » Quand des officiers lisent le contenu privé de vos boîtes mail... Venu présenter son témoignage à la conférence de l’association March, Gino Raidy, blogueur à succès au pays du Cèdre, a estimé utile de décrire la façon « suspecte » dont il a été interpellé plus d’une fois par le bureau de lutte contre les crimes cybernétiques, affirmant que ces « interpellations par téléphone » se font souvent aux alentours de minuit. « Ils nous contactent en pleine nuit pour nous dire de nous rendre tôt le lendemain au bureau, raconte-t-il. De cette manière, nous n’avons ni le temps de comprendre pourquoi nous sommes inter- Bto2ta3 Aw Ma Bto2ta3 ? De gauche à droite : Aymane Mehanna, Luna Safwane, Léa Baroudi et Gino Raidy. pellés ni de contacter un avocat pour nous accompagner le lendemain. Nous nous retrouvons seuls dans un bureau où, après un interrogatoire, nous sommes obligés de signer une attestation à travers laquelle nous promettons de ne plus commettre de diffamation et de respecter la loi dorénavant, sous peine de passer la nuit au bureau. » Et le blogueur d’ajouter : « Il s’agit d’un processus de terreur psychologique pour nous pousser à l’autocensure. Cela n’est pas acceptable au Liban où l’on se vante des libertés publiques. Qu’on m’accuse de diffamation en portant plainte de façon normale serait plus simple ! Mon blog a deux fois été fermé, la première en raison d’un article attaquant un site web de prostitution au Liban. Mon blog a été verrouillé, le site de prostitution est resté actif, et je n’ai même pas été informé de la fermeture de mon blog. Ce sont mes lecteurs qui m’en ont averti... » De son côté, le directeur du centre SKeyes, Aymane Mehanna, a tenu à souligner le fait que le bureau de lutte contre les crimes cybernétiques a réalisé de nombreux exploits, appelant urgemment l’État à émettre un décret qui définisse les prérogatives de ce bureau afin qu’il ne se mêle plus d’affaires liées à la liberté d’expression, mais uniquement de crimes de vol sur Internet, de prostitution et de menaces à la sécurité nationale. En second lieu, M. Mehanna a rappelé que le bureau en question et l’État ne prennent généralement pas l’initiative d’interpeller les internautes, mais qu’ils le font à la demande de personnes lésées par un commentaire ou un texte publié. « Ces individus et ces entreprises ont le droit de porter plainte, a-til dit. Mais le problème réside au niveau de la justice, les juges envoyant directement ce genre de dossier au bureau de lutte contre les cybercrimes sans juger ces dossiers au préalable. Deux filles qui se sont disputées sur Instagram autour de commentaires désobligeants concernant leur manière de s’habiller se sont retrouvées interpellées au bureau, qui perd énormément de temps avec des histoires sordides. » Estimant que la signature de l’attestation par l’interpellé l’oblige à avouer qu’il est coupable, et jugeant qu’être interpellé à un bureau portant le nom « de bureau de lutte anticrime » tue la présomption d’innocence, Aymane Mehanna a enfin soulevé un troisième et dernier point concernant l’enquête menée par le bureau avant l’interpellation du « suspect ». « Certains journalistes ont affirmé que l’officier qui les interrogeait était au courant d’informations se trouvant dans leur boîtes à lettres privées sur leur adresse ou sur Facebook, ce qui laisse croire que l’intimité n’est nullement respectée dans ces enquêtes, a déploré M. Mehanna. Nous nous sommes enquis de cette affaire et nous avons découvert que la loi sur les écoutes téléphoniques permet ce genre d’agressions à la vie privée. » « Mais l’usage de cette loi requiert une permission écrite du juge et le bureau de lutte n’a que le droit de suivre le mouvement des informations et non pas leur contenu ! » a ajouté Mehanna qui a également rappelé que la détention dans un poste de police, et dont sont menacées les Sur un autre plan, la conférence d’hier a été une occasion pour l’ONG March de lancer sa nouvelle pièce de théâtre. Après que la pièce de Lucien Bourjeily Bto2ta3 Aw Ma Bto2ta3 eut été interdite de représentation par la Sûreté générale pour avoir critiqué la censure en 2013, une suite intitulée Bto2ta3 Aw Ma Bto2ta3 DEUX a en effet été mise au point par le même écrivain et metteur en scène. Produite par l’ONG, la nouvelle pièce relate les péripéties qui ont accompagné la censure de la pièce initiale. « Un mois et demi après avoir présenté la première pièce à la SG pour obtenir un permis de représentation, nous avons été informés de son interdiction, a raconté Léa Baroudi. La SG a justifié sa décision par deux arguments peu convaincants. D’abord, que la pièce n’était pas fidèle à la réalité, comme si le théâtre ne permettait pas les fictions. Ensuite, que sa valeur artistique n’était pas à la hauteur. Depuis quand la SG juge-t-elle la qualité des travaux d’art ? » Présentée pour validation à la SG il y a une semaine, le sort de la nouvelle pièce n’a toujours pas été scellé. « Nous n’avons toujours pas eu de réponse, explique Léa Baroudi, mais nous nous attendons à un nouveau refus. La SG se cache derrière la loi qu’elle utilise comme prétexte en nous rappelant que c’est la loi qui lui donne le droit de prendre ce genre de mesures. » « Mais la loi donne toutes les prérogatives à la SG sans préciser les critères pour censurer un spectacle. Et quand la loi donne à la SG le choix d’interdire ou de permettre la représentation d’une pièce de théâtre, et que la SG décide de l’interdire, elle devient responsable de la censure. Notre nouvelle pièce ne vise pas à provoquer la SG mais bien à suivre sa logique jusqu’au bout. Nous avons écrit cette fois un texte en tout point semblable à la réalité de la censure au Liban, et si la pièce est interdite, leurs excuses tomberont à l’eau », a-t-elle confié à L’Orient-Le Jour. Pourtant, Léa Baroudi reste « un peu optimiste » et espère que la SG fera cette fois « preuve de bonne foi » et un « pas positif ». « La pièce est ironique, il est vrai, mais la SG doit accepter les critiques et comprendre ce qu’est un sens de l’humour. Si toutefois elle est interdite, nous présenterons un recours en invalidation auprès du Conseil d’État où les critères sont plus clairs, et ce sera une première », a conclu la cofondatrice de March. mercredi 23 juillet 2014 La mémoire des 90 ans Dans L’Orient du 23-7-1944 Les faits du jour III – Destin d’un nationalisme libanais Nous n’avons été antiarabes que dans la mesure où l’arabisme nous apparaissait comme antilibanais. Dès l’instant que s’est dissipée l’équivoque que toute idée de révisionnisme, que tout projet d’annexion ou de démembrement du Liban a été abandonné, dès l’instant enfin que notre indépendance reçoit la décisive consécration d’une reconnaissance collective des États arabes, le Liban n’a aucune raison de s’exclure d’une communauté à laquelle le rattachent ses parentés ethniques et culturelles et la considé- ration de ses intérêts les plus évidents. C’est ce que nos représentants iront dire au Caire dans dix jours. C’est ce qui sera répété ici ou ailleurs, au congrès d’octobre. Mais ce langage devra être tenu sans aucune ambiguïté, sans aucune réticence. Il devra affirmer, avec autant de fermeté, ce que nous ne voulons et ce que nous voulons. Nous sommes prêts à adhérer à l’Internationale des États d’Orient ; mais nous entendons que cette adhésion n’affecte en rien notre souveraineté politique, notre indépendance, notre intégrité territoriale. Nous sommes ce que nous sommes, nous entendons garder le droit de rester comme nous sommes – de conserver nos traditions, nos lois, nos usages, nos alliances, nos amitiés. Terre-refuge des minorités, pays idéal de liberté et de tolérance, le Liban gardera cette physionomie originale parmi tous les pays du Moyen-Orient. Source d’avenir Liban mercredi 23 juillet 2014 Cinq kilomètres à pied pour soutenir l’éducation des enfants hospitalisés 5 Solidarité Myschoolpulse permet aux enfants malades de poursuivre leur scolarité aussi normalement que le permet leur hospitalisation. Le 3 août, l’association lance la cinquième édition de son « Run or Walk 5 K » : l’idée, c’est de courir ou marcher pour soutenir financièrement ses projets. Hélène QUINQUETON Le hall de l’hôpital universitaire Saint-Georges, à Achrafieh, ressemble à beaucoup d’autres. Il bruisse de patients avec une jambe dans le plâtre ou un bandage au bras, de médecins plus ou moins pressés, de personnes errant, un peu perdues, au milieu de cette fourmilière. Au rez-de-chaussée, ce sont les urgences, il faut monter quelques étages pour arriver dans cette aile de l’établissement où les patients restent plus longtemps hospitalisés. L’institution travaille avec Myschoolpulse depuis 2012. Comme quatre autres hôpitaux centraux au Liban (l’Hôpital libanais Geitaoui, le Centre hospitalier Rafic Hariri, celui de Notre-Dame des Secours à Jbeil et l’Hôtel-Dieu de France), il permet aux enfants hospitalisés de poursuivre au mieux leur éducation. Myschoolpulse, c’est l’histoire d’une maman, Mireille Nas- sif, aujourd’hui présidente de l’association. Elle a vu son fils Paul, âgé d’une douzaine d’années, atteint d’un cancer, continuer à suivre des cours alors qu’il était dans un hôpital au Royaume-Uni. Après le décès du petit Paul, elle a décidé de tout mettre en œuvre pour que les enfants hospitalisés au Liban aient eux aussi la chance de poursuivre leurs cours depuis leur lit d’hôpital. « Quand un enfant développe une maladie grave, la première préoccupation des parents porte naturellement plus sur les soins que sur la poursuite de l’éducation. Mais au fur et à mesure, quand l’enfant doit revenir à l’hôpital une ou deux fois par semaine, parfois la nuit, ça devient important. » C’est ainsi que Carol Ghazal, qui s’occupe de la coordination, explique la démarche de l’association. Avec une équipe d’enseignants qui sillonnent les chambres des patients pour leur dispenser des cours, les Opinion aider à se maintenir au niveau pour passer à la classe supérieure, les enfants parviennent à obtenir de bons résultats. Un apprentissage personnalisé Au dixième étage, dans le service d’oncologie pédiatrique, c’est Grace Teokaris qui se charge des cours du jour. Elle passe au chevet de chacun pour donner des coloriages, des livres, de petits exercices, selon leur âge, leur classe, leur humeur et leur fatigue. Elle entre dans une chambre occupée par deux garçons. L’un a quatre ans, l’autre seize. Ahmad (dont on a changé le prénom) éteint la télévision à son arrivée. Cela va faire six ans qu’il est régulièrement hospitalisé. Aujourd’hui, il préfère s’adonner plutôt aux sciences qu’à l’anglais, que Grace lui proposait pourtant au départ. La leçon se fait à mi-chemin : il découvre les différents types d’aliments, les valeurs nutri- tionnelles, et Grace en profite pour lui enseigner du vocabulaire en anglais. D’un enfant à l’autre, la démarche peut être très différente. « Pour la plupart, précise Carol Ghazal, c’est vraiment une manière de décrocher le moins possible, ils viennent à l’hôpital avec leur cartable, et nous prenons le programme là où leur enseignant s’est arrêté. Pour d’autres qui n’avaient pas forcément la chance d’être scolarisés ou dont la maladie a causé un retard important dans la scolarité, on s’adapte. » L’aspect psychologique est incontournable : il ne s’agit pas uniquement de permettre aux enfants de maintenir leur niveau scolaire, mais aussi de leur assurer un soutien. Avoir des cours quand on va à l’hôpital, c’est mettre en place une routine bénéfique, attiser la curiosité des enfants, permettre peut-être que leurs séjours à l’hôpital ne soient La réponse de cheikh Nokkari* aux agissements insoutenables contre les chrétiens d’Irak S’est installée dans l’avion, à mes côtés, une religieuse âgée, qui tenait dans ses mains un chapelet et qui lisait l’Évangile. Elle souriait, de ce sourire rayonnant qui propageait par lui-même le calme et la sérénité, et qui effaçait la nervosité et la fatigue du voyage. Elle m’a transporté alors, de par son sourire et la sérénité de sa foi, vers ces exemples illustrés dans les écrits sur la vie du prophète Mohammad et sur l’histoire de l’islam, exemples qui montraient des chrétiens et des musulmans comme la plus belle incarnation de l’union et de l’amour. J’ai aimé alors me référer à quelques-uns de ces exemples par le biais de ces mots qui, j’espère, sauront être la flamme jaillissante de lumière dans ces temps d’obscurité, de vols, de tueries et de haine, et spécifiquement dans nos pays arabes et africains. Combien attentifs sur la vie du prophète Mohammad aviez-vous été, vous, moine al-Bouhaïra, et vous, évêque Waraqa ibn Nawfal ; et combien grandioses vos actions, vous qui lui avez annoncé qu’il allait être prophète et envoyé de Dieu, que les juifs allaient le poursuivre à mort et tenter de le tuer, et que le peuple arabe païen allait l’expulser de La Mecque pour avoir appelé à vénérer un seul et unique Dieu. Combien bonnes tes actions, roi abyssin, toi à qui se sont adressés les compagnons du Prophète. Tu leur as procuré alors paix, sécurité et tranquillité sur toutes les terres de ton royaume. Et, après qu’ils t’eurent récité un texte sacré du Coran tiré de la sourate de « Mariam », tu leur as dit que les paroles de l’Évangile et celles du Coran ne sortent que d’une même et unique bouche, qu’elles avaient la même source. Combien bon est ton cœur, toi jeune chrétien Addas de Ninive, toi qui as offert au prophète Mohammad à Taëf de l’eau fraîche et du raisin lorsque les habitants et leurs jeunes serviteurs lui ont lancé des pierres et ont ensanglanté son honorable corps parce qu’il les avait appelés à abandonner les rites idolâtres pour ne prier que le seul Dieu miséricordieux. Combien magnanime êtesvous, Prophète de l’islam, vous qui avez accueilli la délégation des patriarches de Najran, dans votre propre mosquée à Médine. Ils étaient alors entrés avec leurs croix et leurs ornements religieux. Et, lorsqu’ils voulurent sortir pour prier, vous leur avez permis de réci- ter la messe à l’intérieur même de la mosquée. Ainsi, prièrent d’un côté les musulmans, et de l’autre pria la délégation des patriarches. Combien sage es-tu, calife Omar ibn al-Khattab, toi qui as refusé de prier à l’intérieur de l’église de la Résurrection à Jérusalem par crainte que les musulmans ne la considèrent par la suite comme une mosquée et ne disent : ici pria Omar. Combien sage es-tu, imam libanais al-Ouzaï, toi qui as défendu avec beaucoup de courage les chrétiens de la localité d’al-Mounaytara, dans le Mont-Liban, contre le wali abbasside en des temps où la décapitation faisait rage parmi les savants, et les révolutionnaires et opposants musulmans et chrétiens. Et combien grande votre tolérance, musulmans et chrétiens illustres, vous qui avez collaboré à Damas pour entrer dans la mosquée et dans l’église par la même porte, et ce 70 ans durant. Et, lorsque les musulmans sont devenus plus nombreux, les chrétiens ont admis que leur église, l’église Saint-Jean, soit échangée contre des terres musulmanes. Les musulmans ont pu agrandir leur mosquée, et ainsi naquit la mosquée omeyyade. Les chrétiens ont édifié leur église, et ainsi fut l’église de Thomas et Marie. Merci à vous, chrétiens, qui continuent à ouvrir les portes de vos églises aux minorités musulmanes en Europe et en Amérique. Ainsi, elles trouvent un lieu pour prier à chaque fois qu’on leur interdit de construire des mosquées et des instituts d’études islamiques. Enfin, combien pur et combien serein est votre cœur, vous, croyants du Liban, car vous vous réunissez ensemble chaque année le jour de la fête nationale de Notre-Dame, la Vierge Marie, dans le but de vous ’inspirer de l’histoire de cette sainte pure et maternelle. Car c’est bien sous son aile à elle que se sont ralliés tous les fils d’une même patrie, et c’est bien sa fête à elle que célébreront bientôt d’autres pays, marchant ainsi sur les traces du Liban. Et alors se concrétisera le sens de la seconde annonciation de la venue du Christ (paix et salut soient sur Lui et sur notre Prophète) car le Christ comblera le monde de justice et enlèvera toute trace d’injustice répandue par les mauvais et les haineux. joie et la misère des autres. bien faits mais qui n’ont pas fait avancer d’un pouce la cause homosexuelle. Tant que l’article 534 du code pénal continuera d’être une épée de Damoclès, la situation des homosexuels sera intenable. La presse a annoncé que les députés s’apprêtent à proroger leur mandat d’un ou de trois ans. Il faut donc, pour faire œuvre utile, demander au Dr Antoine Boustani, président de l’ordre des médecins et lui-même psychiatre, et/ou au président de la Société libanaise de psychiatrie de contacter le Dr Michel Moussa afin de présenter un projet de loi abolissant purement et simplement l’article 534. Les homosexuels libanais n’en sont pas à réclamer le mariage mais simplement à ne plus être considérés comme des hors la loi passibles de prison. Je rappelle les paroles du pape François, interrogé sur le sujet : « Qui suis-je pour porter un jugement sur ces personnes ? » Voilà une attitude tolérante dont les chefs des communautés religieuses au Liban pourraient s’inspirer. *Juge et enseignant à l’USJ Secrétaire général de la Rencontre islamo-chrétienne Les lecteurs ont voix au chapitre Permis à points Le permis à points a une vocation pédagogique et préventive car il incite le conducteur à avoir un comportement responsable afin de préserver son capital de points initial. En effet, plus l’infraction est grave, plus le nombre de points retirés est important. Chez nous, le projet ronfle toujours dans les tiroirs du Parlement. Plus grave : lorsqu’un convoi (ministériel ou autre) passe, et si vous êtes dans une longue file, le policier vous oblige à brûler le feu pour laisser passer l’excellence. Dans ce pays tribal où le piston est roi, on imagine mal comment les infractions sanctionnées pour la perte d’un point, qui est rétabli au bout de 6 mois si aucune infraction n’est commise durant cette période, seront mises en œuvre. Et que dire quand la totalité des points sera retirée du permis et que celui-ci ne sera plus valide ? Qui osera appliquer cette loi ? Enfin, on ne peut que souhaiter, avant l’application de tout règlement, une amélioration de l’état des routes mal éclairées, mal entretenues, sans panneaux de signalisation, etc. Admirez NDLR donc ce bloc de béton en sortant de l’aéroport, qui ne cesse de causer des accidents, ou encore l’histoire de l’emplacement au milieu de la route de ce fameux pont de Jdeidé. Antoine SABBAGHA Le jour, la nuit L’enthousiasme délirant suscité par un ballon et, en même temps, l’horreur totale sous une pluie d’obus... La médiatisation des deux événements rend encore plus dramatique le gouffre qui sépare nos réactions. Comment peut-on, avec la même voix et le même cœur, applaudir les uns et supporter les autres ? Le monde qui a vibré pour le Mondial, pour un concert ou pour une œuvre d’art et qui est resté de glace devant le paroxysme de la violence, que ce soit dans les rues de Gaza, en Syrie, à Bagdad ou ailleurs, serait-il le même ? Pile ou face, nuit ou jour, lumière ou obscurantisme : jamais l’histoire ne s’est vue en même temps tirée de la sorte vers les cimes et plongée si profondément dans les abîmes. Heureux les temps où on ne vivait pas simultanément sa Dolly TALHAMÉ Chasseurs de primes En créant le Programme de dénonciateurs de l’inobservation fiscale à l’étranger (PDIFÉ), l’Agence du revenu du Canada a vu juste. Au 31 mai, plus de 800 personnes, alléchées qu’elles sont par une récompense pouvant leur faire empocher jusqu’à 15 % des sommes récupérées par le fisc, avaient contacté le PDIFÉ. Des chasseurs de primes d’un genre nouveau, en quelque sorte. Les contribuables qui dissimuleraient de l’argent dans des comptes hors Canada n’ont qu’à bien se tenir dorénavant. Les autres pays occidentaux devraient s’inspirer de cette prometteuse initiative. Sylvio Le BLANC Montréal (Québec) L’article 534 Le dossier pertinent de Nada Merhi sur l’homosexualité (L’Orient-Le Jour du lundi 14 juillet) vient s’ajouter aux centaines d’articles et d’émissions télé sur le même sujet, généralement très Nabil MATTA Nos lecteurs sont priés de tenir compte d’un double impératif : les articles adressés au journal ne devraient pas dépasser 4 000/5 000 signes et respecter les règles de la déontologie. De plus, les courriers publiés n’engagent que leurs auteurs et en aucun cas le journal. pas seulement synonymes de médecins et d’examens médicaux, mais aussi de professeurs et de leçons. Depuis sa création, Myschoolpulse a permis la scolarisation de 217 enfants hospitalisés. Run or Walk pour soutenir l’association Pour parvenir à ce résultat, l’association s’appuie uniquement sur les dons ou sur les bénéfices des événements qu’elle met en place, à l’image de la course à Faqra le 3 août prochain. Trois courses sont proposées pour les plus ou moins motivés : le 5 km pour les coureurs, avec un coup d’envoi à 11h tapantes, le 5 km pour les marcheurs, qui commence cinq minutes plus tard. Un peu avant, à 10h45, un circuit d’un kilomètre a été spécialement organisé pour les plus jeunes et leurs mamans. Et c’est ouvert à tous : l’an dernier, l’événement a rassemblé 1 700 personnes ! Les billets pour la participation au « Run or Walk 5 K » sont en vente sur le site www.myschoolpulse.com, au 76-370589 ou à l’ABC à Achrafieh. Pour les plus sportifs qui souhaitent être chronométrés, il faut s’inscrire avant le 27 juillet. Le billet comprend la casquette, la boisson, le car pour accéder à Faqra où se déroule l’événement et le goûter qui attend les coureurs/ marcheurs à l’arrivée. Au bout de quatre ans d’existence, l’association entend bien étendre son réseau de collaboration avec les hôpitaux. Elle a besoin d’appui pour continuer à soutenir les enfants et les familles en s’adaptant aux réalités de chacun. Parfois, pour que les frais médicaux ne pèsent pas sur l’éducation, Myschoolpulse octroie une bourse afin que l’enfant malade, mais aussi ses frères et sœurs puissent prendre des cours particuliers. « On essaie de s’implanter dans d’autres centres La course est ouverte à tous les âges, avec des parcours adaptés. hospitaliers, explique encore Carol Ghazal. Le nombre de diagnostics de maladies comme le cancer a encore augmenté cette année ; ainsi que le nombre d’enfants syriens hospitalisés que nous prenons aussi en charge. » On quitte la chambre des deux jeunes garçons, laissant l’un grignoter son déjeuner, l’autre colorier le capitaine Crochet en rouge. Les professeurs restent entre un quart d’heure et une heure, selon l’état de santé de leur élève. Aujourd’hui, la leçon a été un peu écourtée en raison du passage des médecins et de la famille notamment. Ahmad terminera sûrement sa découverte de la pyramide des besoins nutritionnels la semaine prochaine. De la mesure face aux crimes ? Quand un homme agit, c’est toujours parce qu’il se propose d’atteindre quelque chose qu’il considère comme bon. D’où vient alors le mal ? « Le mal, dit Socrate, vient de ce que l’homme se trompe au sujet du bien. Il prend un faux bien pour un vrai bien, il préfère un moindre bien à un plus grand bien, il sacrifie un grand bien pour obtenir un moindre bien. Il se trompe. Le mal vient de l’ignorance. » Développer, assurer le sens du vrai bien chez l’homme, telle est pour Socrate la tâche essentielle. « Le bien est l’aptitude spé- cifique de l’âme humaine, sa vertu (arété). La connaître et l’atteindre est le plus haut devoir de l’homme. » On est bien loin de ce temps où le berceau de la civilisation gréco-romaine culminait au Ve siècle de Périclès. Le savoir se vivait à travers le souffle constructeur des bases de la démocratie. Il annonçait, discutait, confirmait et réglait les soins d’une transmission essentiellement orale parmi les gens de la cité. C’est dans cet espace consacré à l’ouverture aux autres et figuré par une perception universelle de la communication que se sont déroulés les échanges historiques fondamentaux sur la définition et la validité des valeurs humaines. Sans elles, le sens et la direction du pouvoir des hommes s’annulent, comme on peut le constater au XXI siècle, au détriment des intelligences soumises, fermées et stériles. La violence est, à Gaza, le résultat voulu et implacable des failles et des échecs non reconnus ni considérés par Israël et ses alliés comme une responsabilité de criminels acharnés à tuer. Le but ultime des philosophes grecs Libanaise malgré tout ! « Libanais et fier de l’être ! », un slogan qu’un grand nombre de citoyens de ce petit pays revendiquent du haut de leur cèdre. Je faisais partie de cette catégorie du peuple, toute fière de la beauté de ma patrie, de sa nature, de sa biodiversité, de la fameuse proximité de ses montagnes de la côte, de l’hospitalité tant vantée de ses habitants, de son taboulé décorant la table débordante de mezzés succulentes, de ses 18 confessions religieuses qui réussissent tant bien que mal à coexister, du fait que chaque Libanais pratique à la perfection au moins deux langues et que « là où on nous jette, on atterrit debout »... De tout cela, je resterai fière à jamais. Par contre, durant ces quelques derniers mois, je me suis retrouvée peu à peu intimidée, voire même humiliée, à cause de cette nationalité que je porte, ce passeport que je possède. Quelle est l’utilité de connaître quatre langues si l’on ne peut aller étudier à l’étranger facilement ? Quelle est l’utilité de cette débrouillardise qui nous caractérise s’il est trop difficile pour nous d’aller explorer d’autres pays ? Quelle est l’utilité de notre ouverture d’esprit si l’on ne pourra jamais rencontrer des personnes d’autres cultures ? Quelle est l’utilité de notre soif d’échanger avec l’autre si cet autre meurt de peur rien qu’à entendre le mot Liban ? Jusqu’à quand cette situation durera-t-elle ? Un État avec le chaos pour président, sans infrastructures, sans sécurité, et où l’on risque à n’importe quel moment de mourir dans un attentat peut-il durer longtemps ? Un État incapable de prendre des décisions, où un siège au Parlement est un héritage qui se transmet de père en fils, où avoir son bac est un privilège réservé aux élèves français et où les étrangers ont beaucoup plus de chances de survivre que les citoyens, cet État-là attend-il de ses jeunes qu’ils assurent sa pérennnité ? Pourquoi devrais-je renoncer à mes ambitions et à mes projets d’avenir juste parce que être libanaise signifie se sentir piétinée comme une fourmi et, le comble, par les employés libanais des ambassades, qui se croient tout permis et qui nous traitent comme des moins que rien ? Non, je ne baisserai pas les bras ! Je trouverai un moyen, mais cette fois pour partir. Je ferai le tour du monde et j’aurai des amis aux quatre coins du globe. Je leur montrerai qu’il existe encore des exceptions au stéréotype libanais qui prévaut désormais : un Libanais oisif, égoïste, violent, nerveux, introverti et même méchant. Non, je ne suis pas a été de fonder la pragmatique nécessaire à l’évolution de la pensée en relation avec celle des autres. La philosophique résonnait comme un phare aussi indispensable que la lumière pour dissiper l’obscurité et réserver la nuit pour méditer sur la paix. Ce qui se passe maintenant à Gaza marque la fin d’un questionnement sur le bien afin d’éviter le mal. Le mal a désormais ses représentants officiels, et l’âme de chaque ange sacrifié le clamera dans une paix uniquement céleste. Joe ACOURY ce Libanais, je n’accepte pas les humiliations que m’inflige ce passeport et je voudrais le crier à tue-tête. Et quand je reviendrai, j’irai rendre visite à cet employé de l’ambassade, et je le trouverai toujours sur cette même chaise, derrière cette même table, avec quelques kilos en plus, essayant d’évacuer sa rage sur une pauvre étudiante libanaise qui croyait pouvoir réaliser facilement ses ambitions. Aujourd’hui, plus que n’importe quel autre jour, cette nationalité libanaise m’écrase sous son poids, et je rêve à ce que je n’aurais jamais imaginé rêver quelques mois plus tôt, je rêve de détenir un autre passeport. Et le ministre des Affaires étrangères qui continue de réclamer ce droit pour les émigrés libanais ! ... Hiba ZIND Propalestinienne, mais pas antisémite « Jihadiste », « cafard », « terroriste », « islamiste » et surtout « antisémite ». Voilà ce que j’entends à Paris dès que je me positionne contre les événements actuels à Gaza. Mais c’est vrai après tout, pourquoi critiquer Israël ? Comment ose-t-on être contre « la seule démocratie du Moyen-Orient » ? Comment peut-on se permettre d’être contre un État qui se targue d’être la bonté incarnée envers sa population arabe ? Oui, je crois profondément à la libération de la Palestine. Oui, une population est arrivée dans un pays, a embarqué les habitants dans des camions et les a emmenés aux frontières des pays voisins. Oui, je considère qu’il n’y a rien de plus ignoble que le mot apatride. Mais qu’on me traite d’antisémite ? Je ne l’accepte pas. Il est faux et humiliant de se voir taxer de raciste (car l’antisémitisme est du racisme, n’en déplaise à ceux qui pensent que l’un est supérieur à l’autre, chose bien fréquente en France) simplement parce qu’on ne soutient pas un État fasciste. Non, je ne soutiens pas un État qui empêche une partie de sa population d’accéder à l’armée (car considérée d’emblée comme traîtresse). Non, je ne soutiens pas un État qui pratique la « démocratie ethnique ». Non, je ne soutiens pas un État qui colonise et qui, de ce fait, grignote chaque jour un peu plus l’histoire et l’identité même d’une nation. Est-ce que cela fait de moi une antisémite ? Mais si vous saviez à quel point je m’en fous que vous ne puissiez pas manger du poulet et un yaourt à un même repas. Je soutiens des terroristes ? Jamais je ne soutiendrai un parti comme le Hamas. Je crois en la cause palestinienne, un point, c’est tout. Ils ont commencé ? Mais depuis et pour combien de décennies encore Israël va-til parquer des gens dans des camps et oser dire ensuite à tout-va qu’il les « accueille » et les « traite bien » ? Pendant encore combien d’années l’Occident dans son ensemble va-t-il défendre les actes d’un État qui n’a que faire des droits de l’homme ? Les réactions du Hamas vous dérangent ? « Non, mais on leur offre le logis et ça s’insurge en plus ! » Ben oui, la violence appelle la violence, et quand on achète une maison, on prend en compte le voisinage. Je ne nie pas le fait que le Hamas soit un parti terroriste, mais qui l’a créé ? Tout comme on réduit la cause syrienne à des « jihadistes » pour mieux légitimer le pouvoir de monsieur Assad, on fait passer les Palestiniens pour des islamistes barbares, tellement dangereux pour la survie du « peuple élu » qu’il faut appeler pas moins de 40 000 réservistes pour aller gentiment dégommer les rares maisons qui leur restent (et pourquoi pas le Liban-Sud aussi, tiens, ça faisait longtemps...). « Oui, mais Israël essaie de protéger au maximum les civils. » Merci, vous êtes trop bons ! « Je n’ai plus de maison, mais comme Israël a mis en place une sirène pour m’avertir, ça vaaaa ! » Mais si Israël est si triste de « devoir » tuer des civils dans la foulée, qu’il arrête de bombarder tout court, non ? Arrêtons de nous prendre pour des simplets : il n’y a pas de guerre propre et il n’y en a jamais eu. Moi, depuis quelques jours, je ne fais que repenser à 2006, à mon été à Beyrouth, aux bruits des bombardements qui me réveillaient le matin à Tripoli et jamais, au grand jamais, je n’oublierai tous les civils qu’Israël a « protégés ». Louise EL-YAFI 6 Culture Hanan el-Cheikh parle sexe et société sous couvert de Shéhérazade Lecture « Les Mille et Une Nuits », un livre culte et phare du monde arabe. Hanan el-Cheikh s’approprie la voix de Shéhérazade pour revisiter ces histoires qui s’emboîtent en poupées gigognes et propose un nouvel ouvrage : « La Maison de Shéhérazade ». Edgar DAVIDIAN Shéhérazade, une conteuse sulfureuse, coquine, sensuelle, spirituelle. Une sociologue (et sexologue, pourquoi pas ?) née avant l’heure ! Mère d’un ouvrage capital sans signature d’auteur(e) ! Femme à part entière qui terrasse le machisme par la vertu de ses talents justement féminins dont celui, fascinant, d’un verbe fécond et salvateur. Elle ne pouvait pas laisser indifférentes les filles d’Ève, surtout arabes. Tant les ressemblances, les conditions de vie et la filialité les rendent sœurs jumelles et proches cousines. Il n’y a pas très longtemps encore, on a déjà vu Joumana Haddad l’assassiner et Leila Sebbar, sous le diminutif de Shérazade, la présenter comme une jeune fille dans le vent, loin d’être potiche ou odalisque... Et voilà que Hanan elCheikh, plume respectée et un brin amazone dans la littérature arabe contemporaine, se mêle au concert des suffragettes du féminisme militant. Il fallait d’ailleurs s’y attendre : une chiite libérée, née au LibanSud et habitant aujourd’hui Londres, traduite en plus de vingt langues, se voit offrir des fruits sur un plateau d’argent. Reprendre les contes, fausses fariboles car elles sont sources de libération, de défoulement, d’observations et de sagesse, pour fustiger et remettre sur rail une société orientale et musulmane en mal de vivre. Mal de cohabiter avec les valeurs laxistes, décadentes et ultrascientifiques du XXIe siècle. Par-delà toute variation sur un sujet populaire, une manière aussi de présenter à neuf un continent à prédominance musulmane, terre et berceau d’une civilisation millénaire qui parle, et il ne faut pas l’oublier (même si on en voit actuellement de toutes les couleurs), de tolérance, de générosité, de miséricorde de Dieu, de spiritualité, de connaissance, de respect, de droit et d’équité. L’auteure de Femmes de sable et de myrrhe, sur une sollicitation du metteur en scène Tim Supple, est invitée pour une adaptation scénique de l’immortel opus qui n’a pas fini de Hanan el-Cheikh. faire fantasmer les lecteurs du monde entier. Orientalisants ou pas ! De ce projet, pour une nuit de Shéhérazade sous les sunlights, est né cet opus dépassant la notion d’une émérite « hakawati » en jupons. Voilà donc La Maison de Shéhérazade (ouvrage bien traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols – Actes Sud/ Sindbad /L’Orient des livres) où, sous la voilette de l’histoire, Hanan el-Cheikh affranchit sa plume de bien de contraintes. Et se livre avec délectation à l’art de broder des mots et construire des vies. Un train d’enfer Maison ? Maison close ou bordel universel ? L’allusion n’est pas à éloigner de ces pages riches en rebondissements de toutes sortes. Pour une ronde endiablée où se croisent érotisme, sens du merveilleux, aventures quotidiennes, intermittences du cœur, mélange des classes sociales et levers d’interdits. En tout humour, poésie, diarrhée narrative et pointes en leçons discrètement moralisantes. Car il y a là toujours, par-delà ces tableaux et scènes colorées, cocasses, épicées, parfumées, un grain de réflexion, une sagesse à retenir. Les contes se succèdent à un train d’enfer, en un chapelet perlé et amusant. Un vrai roman de gare ! Avec un palpitant sens du suspense. Fidèle au livre initial, le cruel Shahrayâr, trahi par son épouse, a la vengeance effroyable. Tuer les vierges qu’il épouse dès que l’aube se lève. La fille du vizir, Shéhérazade, décide d’arrêter l’hécatombe. Avec la complicité de sa sœur Doniazade, elle érige un stratagème où le flot des mots est le rempart contre la mort. Feuilleton à suivre qui captive et passionne le roi et, de sursis en sursis, l’amour s’installe et l’arrêt de mort est levé... Parties de plaisir fines (en terme plus commun, de bonnes partouzes allègrement consommées), personnages de souks truculents ou odieux, nobles arrogants, princes tyranniques ou doux, humbles paysans, génies de tous acabits (djinns, « iblis », lutins), derviches au turban perfide, voilà une société interlope et hétéroclite qui offre un panaché du comportement humain. Du plus prosaïque au plus surnaturel, du plus trivial au plus sacré. Dans toute sa fourchette de verdeur, de lascivité, de nécessité, d’urgence, de pouvoir, de courage, de lâcheté, d’attente, de domination, d’angoisse, d’agressivité, d’aspiration à la paix, à l’harmonie de soi et de l’univers. Plus moderne et actuelle que jamais est la parole de Shéhérazade qui a traversé avec éclat le mur du temps. Et à qui Hanan el-Cheikh prête, dans son pastiche en dimension réduite, la même tonalité jubilatoire et fleurie. Avec quelques gouttes acidulées. Et un appel à une humanité plus humaine. Mais rien de réellement neuf. Le labyrinthe de Bjarke Ingels : parcours sans fil d’Ariane Installation Un labyrinthe où il est agréable de se perdre car on est sûr de s’y retrouver et de s’en sortir sans fil d’Ariane. WASHINGTON, d’Irène MOSALLI C’est là un exploit portant la signature d’un jeune architecte danois, Bjarke Ingels, dont les audacieuses innovations urbanistiques s’élèvent aujourd’hui partout dans le monde. En partenariat avec le National Building Museum de Washington (édifié au XIXe siècle dans le plus pur style de la Renaissance italienne), voué à la célébration du design et de l’art de bâtir, il a réalisé un labyrinthe défiant les normes originales de ces dédales. Aux visiteurs conviés à l’emprunter, il dit : « Le concept est simple. D’habitude, quand vous vous enfoncez dans un labyrinthe, votre chemin devient de plus en plus enchevêtré. Ici, on a inversé les choses en démêlant quelque peu le parcours afin que la visibilité devienne plus claire au moment d’atteindre le centre. Et ainsi, de là, on retrouve, sans trop d’encombre, la sortie. » Inspirée par les labyrinthes anciens et leurs versions végétales, comme ornement des jardins des XVIIe et XVIIIe siècles, cette installation est à la fois expérimentale, esthétique et ludique. Au lieu d’être posée sur une surface plane, elle est surélevée aux extrémités. Et cela change tout. Des étages supérieurs du musée, on peut avoir une vue générale et, plus précisément, déceler le chemin à suivre pour se diriger vers la sortie. Réalisé en bois d’érable contreplaqué, l’ensemble mesure 5,5 mètres de haut et 18 mètres de long et de large. Sa structure est composée de tours et de détours à travers lesquels on doit zigzaguer. Expérience visuelle inédite Le labyrinthe de Bjarke Ingels propose donc une expérience inédite car il joue sur la perception visuelle. Selon le critique Thomas Status : « On peut trouver la solution, mais pas dans la totalité de la structure. Dès lors, les déambulations des “spectateurs-acteurs” sont quelque peu hésitantes : ils cherchent le bon chemin, oublient ce qu’ils ont vu, reviennent en arrière pour se le remettre en mémoire. » Cette fantaisie architecturale est le prélude d’une grande exposition dédiée à Ingels qu’accueillera, à Washington, le National Building Museum, dès le 15 janvier 2015. À 40 ans aujourd’hui, cet ar- chitecte danois a déjà acquis une renommée internationale. Après avoir travaillé avec le célèbre architecte Rem Koolhaas et le Belge Julien de Smedt, il fonde son propre bureau qu’il baptise BIG (Bjark Ingels Group), synonyme également des grandes visions qu’il cultive. Et qui vont le mener loin. Parmi les réalisations dans son pays, la spectaculaire « 8House », en forme de vaisseau de 60 000 m2, située dans le quartier d’Orestad de la capitale danoise et qui allie résidences et espaces de travail. Ailleurs il signe, entre autres, le centre de recherche pour l’université Pierre et Marie Curie à Jussieu, et le pavillon danois pour l’Exposition Universelle de Shanghai. Comment éviter de pratiquer une architecture qui ne soit « ni naïvement utopique ni d’un pragmatisme pétrifiant » ? Telle est, selon lui, la problématique majeure pour l’architecte d’aujourd’hui. Sa solution : « Une approche pragmatique de l’architecture utopique qui ait concrètement pour objectif la création de cadres de vie socialement, économiquement et environnementalement parfaits ». Quand il ne dirige pas les Beirut Souks (vendredi, samedi et dimanche) ★ Belle comme la femme d’un Maleficient de Robert Stromberg, avec Angelina Jolie. Planète Abraj/ Souks), Empire Première ★★ Qu’est-ce qu’on a fait au ■ autre comédie fraîche et romantique de Catherine Castel avec Olivier Marchal et Zabou Breitman. Un triangle amoureux où la fidélité est à l’épreuve. Cinemacity (Dora et Beirut ★ Fish ‘n chips, best enemies for ever film animé de Dan Krech. Les nouveaux Tom and Jerry sont arrivés. Pour très petits. Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes, Grand Cinemas ABC Achrafieh, Dbayeh, Vox B.C. Center The Purge : Anarchy film d’horreur de James DeMonaco avec Frank Grillo. Des gens qui tuent pour expier leurs fautes ou se purger de leurs démons. Grand Cinemas ABC ❍ Achrafieh, Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall, Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace,Vox B.C. Center, Cinemall Titeuf le film (3D) long-métrage d’animation franco-suisse écrit et réalisé par Zep, adapté des bandes dessinées et de la série télévisée Titeuf. Avec les voix de Jean Rochefort et Mélanie Bernier. Cinemacity (Beirut ■ Souks), Vox B.C. Center, Cinemall. En salle ★★ Avis de Mistral de Rose Bosch, avec Jean Reno et Anna Galiena. Léa, Adrien et leur petit frère Théo, sourd de naissance, partent en vacances en Provence chez leur grand-père. Ce sera le choc des générations. Métropolis Empire Sofil ★ Blended de Frank Coraci, avec Adam Sandler et Drew Barrymore. Après un rancart désastreux, deux parents célibataires se retrouvent dans un safari avec leurs enfants. Comédie romantique mais peu de rires. Grand Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox B.C. Center Cold in July de Jim Mickle, avec Michael C. Hall et Sam Shepard. Une décision prise en une demi-seconde peut-elle changer notre vie ? Une suite d’événements sanglants vont bouleverser la vie d’un homme à cause d’un seul geste... Métropolis ■ Matt Reeves, avec Andy Serkis et Gary Oldman. Les singes dirigés par César ont évolué, mais ils sont menacés par une bande d’humains survivants de la planète Terre. Un film à la vision sombre, mais certes bien fait. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/ Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/ Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall Bjarke Ingels dans son labyrinthe. return de Dan St. Pierre, avec Lea Michele et Kelsey Grammer. CinemaCity Deliver us from evil de Scott Derrickson, avec Eric Bana. Un policier, qui se bat contre ses démons personnels, a affaire à un diable incarné dans un soldat. Grand Concorde, City Complex Tripoli, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall Bon Dieu ? comédie très drôle de Philippe de Chauveron, avec Christian Clavier et Chantal Lauby. Les Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale, sont désespérés. Les deux aînées ont des fiancés de communautés différentes. Ils espèrent que Benjamine ramène à la maison un catholique. Ils ne savent pas qu’elle leur prépare une surprise. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity (Beirut Souks), Empire Première ★ The Amazing Spiderman (3D) de Marc Webb, avec Andrew Garfield. Reprise de l’hommearaignée mais en 3D. Cela doit-il le rendre meilleur ? Planète Abraj ★★ The Fault in our stars de Josh Boone, avec Shailene Woodley et Ansel Elgort. Grand Concorde/Las Salinas, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Planète Abraj, Vox B.C. Center, Cinemall ★ Think like a man too de Tim Story. Avec Kevin Hart et Gabrielle Union. Tous les couples du premier opus sont de retour pour un mari à Vegas. Bonjour l’embrouille. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première, Cinemall, Vox B.C. Center ■ Third Person de Paul Haggis, avec Liam Neeson, Mila Kunis et James Franco. Trois histoires d’amour, à Paris, Rome et New York, se rejoignent de façon étrange. Empire Première 22 Jump Street de Phil Lord et Chris Miller, avec Channing Tatum et Jonah Hill. Deux policiers, après être retournés au lycée pour mettre à découvert un nouveau réseau de trafiquants, retournent cette fois-ci à la fac pour démanteler un trafic de drogues. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), ■ Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/ Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall ★★ X-Men, days of futur past de Bryan Singer, avec Hugh Jackman et Michael Fassbender. Encore un volet de la série teintée d’humour et d’action. Cette fois, Bryan Singer nous offre un voyage dans le passé. Vox B.C. Center. N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. ❍ CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ■ Edge of Tomorrow (3D) de Doug Liman, avec Tom Cruise et Emily Blunt. Vox B.C. Center ★★ Godzilla (3D) de Gareth Edwards, avec Aaron Taylor-Johnson et Elizabeth Olsen. Vox B.C. Center ★★ How to train your dragon (3D) film d’animation américain réalisé par Dean DeBlois. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall ■ Legends of Oz, Dorothy’s Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 Grand Cinemas ABC Achrafieh 01/209 109 Grand Cinemas ABC Dbayeh 04/444 650 Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity DORA 01/899 993 CinemaCity BEIRUT SOUKS 01/995 195 Métropolis Cinéma01/204 080 Vox B.C. Center 01/285 582 À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu ★★★ ★★ ★ ❍ ■ Activités diverses CONCERTS Une installation moderniste dans un cadre Renaissance italienne. travaux de son équipe, Bjarke Ingels occupe une chaire de professeur associé à Harvard ainsi qu’à l’Académie royale Une vue du spectacle. père), homophobes et racistes ? En tout cas, il lui a fallu gommer toute trace en lui de cette extraction ouvrière honnie. L’histoire rappellera au lecteur le roman d’Édouard Louis En finir avec Eddy Bellegueule et il aura raison, puisque le livre est dédié à Didier Eribon. Cinéma Premières visions Empire Sofil des beaux-arts du Danemark. Par ailleurs, il n’a pas oublié que son rêve premier était la BD. Alors, il a publié dans ce format un album intitulé Yes is More, exprimant son programme pour l’architecture contemporaine. « Fils de la honte » La force de la pièce est d’avoir su transformer en spectacle émouvant un essai sociologique. C’est une simple conversation entre la mère et le fils, autour d’une table en formica. Laurent Hatat, adaptateur, acteur et metteur en scène, et Sylvie Debrun jouent le fils et la mère, saisissants de vérité. Lui, l’intellectuel gay, « un produit de l’injure, un fils de la honte », habité par un profond malaise, elle, mal mariée, déçue par la vie et ouvertement raciste. Si ce Retour à Reims est exceptionnel, c’est qu’au-delà de l’histoire familiale, la pièce explore un à un les gouffres du présent : le racisme, l’abandon par la gauche de la classe ouvrière, la montée du Front national, l’échec scolaire autoinfligé autant que subi. « Pourquoi rester à l’école si on n’aime pas ça ? » interroge la mère. « Pourquoi l’école exclut-elle les enfants d’ouvriers ? » rétorque le fils. Le dialogue est parfois cocas- Spécial Ramadan : Ghada Ghanem au théâtre al-Madina à 21h30. Tél. : 01/753010 Spécial Ramadan : Ranine alChaar au Centre culturel Safadi à Tripoli à 22h30. Tél. : 06/410014 Ellie Goulding au Biel à 21h00. Tél. : 01/999666. CINé-CLUB Os misterios de Lisboa (What the tourist should see) à Brasiliban rue Mar Mitr à 19h00. Tél. : 01/322908. Expos Festival Grâce au bouche-à-oreille, quelques-uns des 1 307 spectacles proposés dans le « Off » d’Avignon refusent du monde. Parmi ces « pépites », deux invitations au voyage, « Les Cavaliers » d’après Joseph Kessel et le très intime « Retour à Reims » de Didier Eribon, écrit Marie-Pierre Fere de l’AFP. souffle des chevaux, il sait tout faire, et sa voix modulée arrive à tenir une note haut perchée avec une aisance époustouflante. Tout un univers sonore et visuel s’installe, la pièce passe en un éclair, le croissant a à peine eu le temps de passer qu’on est déjà dehors pour de nouvelles aventures. À mille lieues de ce conte oriental, le Théâtre de la Manufacture donne à 16h00, à guichets fermés, une adaptation de l’essai du journaliste et écrivain Didier Eribon, Le Retour à Reims. C’est l’impossible retour d’un homme au foyer après la mort du père, dans une famille ouvrière qu’il a fuie « pour se sauver lui-même ». Est-ce parce qu’il est homosexuel ? Ou parce qu’ils sont étroits, violents (le Agenda ★★ Dawn of the planets (3D) de Deux « pépites » du Off d’Avignon, « Les Cavaliers » d’après Kessel et « Retour à Reims » 10h15 au Théâtre Actuel ; croissant à la main et petits yeux de lendemain de veille, les spectateurs font la queue pour Les Cavaliers, d’après le roman épique de Joseph Kessel. Une heure vingt de chevauchée sauvage dans les steppes afghanes, de combats sans pitié, d’orgueil blessé, avec trois acteurs, un tapis persan et trois tabourets. Et ça marche : on est transporté dans les montagnes et les steppes, on entend les hennissements des chevaux et on respire la poussière et la puanteur d’une plaie ouverte, grâce au jeu excellent d’Éric Bouvron (également adaptateur du texte), de Grégori Baquet et de Maïa Guéritte, et surtout grâce à un homme-orchestre envoûtant, Khalid K. Du chant du muezzin au mercredi 23 juillet 2014 se. À l’adolescence, elle le trouvait « excentrique ». « Trotskiste », corrige-t-il. Mais le plus souvent, la parole ne passe pas. Incapable de nommer l’homosexualité, la mère contourne l’obstacle : « Les gens comme toi, enfin tu sais... » dit-elle. Elle avoue finalement avoir voté pour le FN, « mais une seule fois ». Comme « un coup de semonce ». Le reste de la famille, c’est à chaque fois, désormais. « Quand viens-tu me voir ? » dit-elle enfin alors qu’il se dirige vers la porte, comme une rengaine, comme à chaque coup de fil, depuis 35 ans. « Retour à Reims », La Manufacture. Reprise à Paris en février. « Les Cavaliers », Théâtre Actuel. Tournée en construction. Life is beautiful et Kinetic pop art à la galerie 169 Saifi Village jusqu’au 26 juillet. Tél. : 70/738220 Chadia Najjar au Beirut Art Center Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018 Jean-Claude Frisque : Endé à l’Institut français de Baalbeck jusqu’au 8 août. Tél. : 08/377436 Laurent Courvaisier à l’Institut français de Nabatiyé jusqu’au 28 août. Tél. : 07/762744 Arts asiatiqueS / bouddhistes à Art Lounge Maasser Beiteddine jusqu’au 31 août. Tél. : 03/997676 Élie Khoury : Still Image Creativity of indefinite superstructures à Artlab Gemmayzé près Daraj el-Fan jusqu’au 26 juillet. Tél. : 03/244577 Clin d’œil 2014 à la galerie Janine Rubeiz imm. Majdalani Raouché jusqu’au 31 août. Tél. : 01/868290 Samuel Coisne : Sweet cuts à la galerie Alice Mogabgab imm. Karam Achrafieh jusqu’au 31 juillet. Tél. : 01/204984 Exposition collective à la galerie Espaces éphémères Saïfi quartier du port jusqu’au 19 septembre. Tél. : 01/442265 Bridge to Palestine au Beirut Exhibition Center jusqu’au 3 août. Tél. : 01/999313 Magdie Zwahry à 392 Rmeil 393 jusqu’au 24 juillet. Tél. : 76/875936 Claudia Scarsella : I am the two moons à la galerie Art Factum jusqu’au 26 juillet. Tél. : 01/443263 Jan Hendrix : Trabajo de campo au souk des joailliers jusqu’au 23 juillet. Tél. : 04/418870 ext. : 110 Simone Fattal : Grès et porcelaine à la galerie Tanit Mar Mikhaël imm. East Village jusqu’au 4 septembre. Tél. : 76/557662 Exposition collective à la galerie Aïda Cherfan place de l’Étoile jusqu’au 31 juillet. Tél. : 01/983111 Abdallah Dadour : Merci demain à la galerie Surface libre Jal el-Dib jardin Dadour jusqu’au 31 juillet. Tél. : 04/715500 Syria’s Apex Generation à la galerie Ayyam rue Zeitouni Beirut Tower jusqu’au 2 août. Tél. : 01/374450 Forever au Metropolitan Art Society jusqu’au 31 juillet. Tél. : 70/366969 Lumière de soie – Liban, Syrie au Musée de la soie à Bsous jusqu’au 2 novembre. Tél. : 05/940767 KaDer Attia : contre nature au Beirut Art Center Adlieh Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018. Théâtre Come-back : Les diseurs à l’Olympia de Kaslik à 21h00. Tél. : 09/644202-3 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500 Marionnettes : Tine et Zbib présentées par Nayla Khayath (en anglais chaque premier dimanche du mois) et Formula Fun à la Planète de la découverte rue Ayass Souks de Beyrouth. Tél. : 01/980650. Carnet mercredi 23 juillet 2014 Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Nécrologie Ses enfants : Huguette Aoun Eddé et famille Antoine Aoun et famille Joseph Aoun et famille (à Montréal) Roy Aoun et famille Ronny Aoun et famille (à Montréal) Rita Aoun Rizk et famille Sa sœur : Marie, épouse Antoine Baaklini Ses beaux-fils et ses belles-filles, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants, ses amis, ses collègues et ses étudiants ainsi que les familles Aoun, el-Daccache, Kanaan, Baaklini, Eddé, Mansour, Sayegh, Naaman, Rizk, Khoueir, Nehmé, Tohmé et Irani ont la douleur de faire part de leur grande perte en la personne de ÉLIE SAÏD AOUN Président fondateur du CEC – Centre supérieur d’études commerciales décédé en France dimanche 20 juillet 2014, époux de feue Nouhad el-Daccache. Les obsèques auront lieu aujourd’hui mercredi 23 juillet à 11h, en l’église Orgedeuil, en France, et au Liban samedi 26 juillet à 11h, en l’église Sainte-Rita, Sin el-Fil, Horch-Tabet, près Metropolitan Hotel. La famille reçoit les condoléances, de 11h à 19h, dans le salon de l’église. z L’amicale des anciens du CEC (connu Centre belge) et de la faculté des sciences commerciales de l’Usek a la douleur de faire part du décès de leur éducateur bien-aimé ÉLIE SAÏD AOUN Sa dimension humaine a marqué notre génération. z Madeleine Youssef Ghazal Joseph Yaacoub, son épouse Rania Maroun et famille Alain Yaacoub, son épouse Sabine Assouad et famille Georges Yaacoub et famille Les familles de feus Antoine, Jean et Pierre Yaacoub Marie, Vve Antoine Assouad, et famille ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, beaupère, grand-père, frère, beau-frère et oncle ÉLIE YOUSSEF MELHEM YAACOUB L’absoute sera donnée aujourd’hui mercredi 23 juillet à 13h, en l’église Notre-Dame de Lourdes, à Furn el-Chebback. La dépouille mortelle sera transférée à son village natal Haïtoura, où une cérémonie religieuse sera célébrée à 16h en l’église Saint-Antoine-de-Padoue. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 11h, ainsi que jeudi 24 et vendredi 25 juillet, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Notre-Dame de Lourdes, à Furn el-Chebback. z Serpouhie, Vve Hrair Etyemezian, et famille (à l’étranger) Missak, son épouse Elsie, née Shami, et famille Eddy, son épouse Aline, née Ménak, et famille Vahé, son épouse Suzy, née Nokhoudian, et famille (à l’étranger) ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté frère, beau-frère et oncle Dr JACQUES A. BAHADRIAN L’absoute sera donnée demain jeudi 24 juillet à 13h, au catholicassat arménien de Cilicie, Antélias. Les condoléances seront reçues vendredi 25 et samedi 26 juillet, de 14h à 19h, dans le salon de l’église Saint-Nichan, Zokak el-Blatt. z On nous prie d’annoncer le décès de Bernard LANOT Chevalier de l’ordre national du Cèdre (Liban) et officier du Nicham Iftikhar (Tunisie) Le regretté disparu était un arabisant notoire. Il fut correspondant entre 1965 et 1975 de l’ORTF pour le Moyen-Orient, basé à Beyrouth. Condoléances Son épouse : Évelyne Lichaa Abi Nader Son frère : l’ingénieur Chawki Farhat et famille Ses sœurs : la famille de feue Najat Farhat Nawal Farhat, épouse du Dr Élie Baddour, et famille Elham, Vve du journaliste Jihad Abou Jaoudé, et famille ainsi que les familles Farhat, Abi Nader, Najm, Ayna, Baddour, Abou Jaoudé, Rizkallah, Majdalani, Gabriel, Khabbaz, Karam, Kassatly, Fahd, Hadjean, Rabau, Lemaire et les habitants de Bab Mareh et Aïtanit, et leurs parents au Liban et à l’étranger ont la profonde douleur de faire part du décès de leur très regretté Dr RAYMOND AKL FARHAT Avocat Ancien directeur général de l’Aviation civile Les condoléances seront reçues aujourd’hui mercredi 23 juillet, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Georges des maronites, centre-ville. z Patricia, épouse Nicolas Zvoronos, et leur fille Paola Carole, épouse Stefano Bianchi Evanguelo Zvoronos, son épouse Mariane Tannoury et famille Pamela, épouse Patrick-Philippe Khoury, et famille Perla, épouse Joseph Gemayel, et famille Peggy, épouse Élie Ishac, et famille Maya, épouse Joe Scheib, et famille Marcel Mouzannar, époux de feue Myrna Nader, et famille ainsi que les familles Ishac, Nader, Chaccour, Zvoronos, Bianchi, Tannoury, Khoury, Gemayel, Scheib, Mouzannar, Curmi, Chehab, Bitar, Daccache, Hitti, Achou, Hnoud, Aramouni, James et Abou Ezz ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, belle-mère, grand-mère, arrière-grand-mère, sœur, belle-sœur, tante et alliée MARIE-THÉRÈSE (MIMO) LOUIS NADER Vve Georges Ishac mère du regretté Badih Ishac. Les condoléances seront reçues aujourd’hui mercredi 23 juillet, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame des Dons, Achrafieh. Cet avis tient lieu de faire-part personnel z Margaret Breitwieser Ralph Chammas, son épouse Isabel Wolter Katia Chammas, épouse de l’ingénieur Élias Assouad Randa Chammas Odette Ghorayeb, Vve Farid Chammas, et famille Hélène Asfour, Vve du Dr Georges Chammas, et famille Nabih Chammas et famille Odette Nader, Vve Labib Chammas, et famille Rafik Chammas, son épouse Lamia Moufarrej et famille La famille de feue Wadad Ralph Haddad (à l’étranger) La famille de feue Najla Nadim Moufarrej ainsi que les familles Chammas, Jeha, Breitwieser, Wolter, Assouad, Ghorayeb, Asfour, Attieh, Nader, Moufarrej et Haddad ont la douleur de faire part du décès, survenu samedi 12 juillet 2014, à Vienne, de leur regretté époux, père, frère, oncle et cousin Elvire Nagib Hajjar Wissam Abi Rjeily Nay Abi Rjeily Oussama Abi Rjeily, son épouse Anne Maillard et famille Antoinette, Vve Fouad al-Achkar, ses filles et leurs familles Randa Raad, Vve Antoine Abi Rjeily, et famille Camille Raad, époux de feue Katia Abi Rjeily, et famille ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, frère, beau-frère et oncle YOUSSEF HABIB ABI RJEILY Les condoléances seront reçues aujourd’hui mercredi 23 juillet, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Notre-Dame, à Chbaniyé, puis demain jeudi 24 juillet, de 10h à 18h, dans le salon de l’église SaintGeorges, à Dékouané. z Karen José Kallab Namir José Kallab Lily, Vve du juge Georges Maalouli, et famille La famille de feue Lina, épouse Me Michel Abi Nader Le consul Me Fadi Kozhaya Kallab, son épouse Dribi Matie et famille ainsi que les familles Kallab, Younès, Maalouli, Abi Nader, Matie et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu à l’étranger, de leur père et frère JOSÉ (YOUSSEF) KOZHAYA KALLAB Les condoléances seront reçues demain jeudi 24 juillet, de 14h à 18h, dans le salon de la cathédrale Saint-Jean-Marc, à Jbeil, où une messe sera célébrée pour le repos de son âme à 18h, ainsi que vendredi 25 juillet, de 13h à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame des Dons à Achrafieh. Quarantième Pour le quarantième jour du décès du regretté Pr ÉMILE RIACHI une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain jeudi 24 juillet à 18h, en l’église Saint-Sauveur, rue Monnot, Achrafieh. La famille du disparu prie les parents et amis de s’associer à ses prières. 7 Pensée pieuse Pour la deuxième commémoration du rappel à Dieu du regretté ANTONIOS EL-CHAMMAS une pensée pieuse est demandée à tous ceux qui l’ont connu et aimé. Hommage au professeur Émile Riachi « Une grande coulée blanche » Vos compétences d’orthopédiste étaient unanimement reconnues par le corps médical. Vos doigts de fée remettaient d’aplomb les pires éclopés. Mais il y a mieux à votre tableau d’honneur : votre carrure rassurante et votre compassion épaulaient les éclopés du grand dedans : les nerfs à cran des polytraumatisés sont plus longs à se ressouder que les os. Grec-catholique, vous étiez de cette communauté qui donne, comme naturellement et pour des raisons encore mal élucidées, un contingent plus qu’honnête à l’élite de notre pays : peut-être parce que cette communauté a rallié, doctrinalement, l’homme en blanc de Rome et la modernité. Mais elle a su conserver le rite somptueux des empereurs byzantins. Éclectisme qui en dit long sur le discernement et la lucidité de la communauté. Mais l’essentiel est ailleurs. Aux démunis qui souhaitaient pourtant bénéficier de votre virtuosité, vous faisiez, avec une silencieuse générosité, l’impasse sur vos honoraires. Fondateur de la Fédération libanaise de ski, vous aimiez glisser le long de la Grande Coulée blanche, cette piste qui raccorde Faraya à Faqra. Votre vie, aussi, a été cette longue trajectoire immaculée. Joseph ISSA Le Lebanon Water Festival, une volonté de structurer les sports aquatiques sur la côte Sports et loisirs La troisième édition du Lebanon Water Festival se déroulera du 10 août au 28 septembre. Ses organisateurs – notamment Mme Annette Khoury, qui tiendra aujourd’hui une conférence de presse à ce sujet – poursuivent l’amélioration des structures pour les sports aquatiques le long de la côte. MOUNIR HANNA CHAMMAS Les condoléances seront reçues aujourd’hui mercredi 23 juillet, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Saint-Nicolas des grecs-orthodoxes, Achrafieh. z Durant sept semaines, des compétitions sont prévues tout le long de la côte. Le centre de plongée. Olivier PHILIPPE-VIELA « Désormais, en tant que libanais, nous ne sommes plus obligés d’avoir honte quand des sportifs étrangers veulent accéder à des infrastructures de qualité dans le pays. » Annette Khoury est très fière du parcours accompli depuis la création du Lebanon Water Festival en 2012. Pour cette troisième édition, qui se tiendra du 10 août au 28 septembre, la coorganisatrice de l’événement (avec son père Simon, président de la Fédération arabe de plongée sous-marine) espère poursuivre la dynamique de modernisation des structures de sports nautiques au Liban. Évolution notable par rapport à l’an passé : le festival durera sept semaines, au lieu de trois précédemment, grâce à des conditions de sécurité plus favorables. Au programme : du jet-ski à Jounieh (9-10 août), du surf à Jiyeh (10 au 20 août), de la planche à voile à Tripoli (24 août), un concours d’apnée à Enfeh (7 septembre), de la photographie sous-marine à Tyr (13-14 septembre) et deux sessions de ski nautique, l’une à Tyr (20 et 21 septembre), l’autre à la Marina Dbayé les 27 et 28 septembre. Le festival est ouvert gratuitement au public, et les participants, environ 300, peuvent être amateurs comme professionnels, libanais comme étrangers. « Pour la première fois, nous avons reçu des candidatures spontanées de Russes, de Croates, d’Américains, d’Égyptiens, d’Argentins, qui souhaitent participer au Lebanon Water Festival ! » s’enthousiasme Annette Khoury. Le seul centre de plongée flottant au monde est libanais Pour elle, c’est le signe d’une émulsion réussie, profitable à tout le Liban : « L’organisation de cet évènement offre un capital de structures et de matériel qui permettra au pays d’organiser des compétitions internationales. Ce n’était pas possible depuis la guerre. À partir de 2015, ce sera réalisable, si la situation sécuritaire le permet. » L’organisatrice insiste sur la volonté de conformer les structures Les drapeaux pour la campagne Live Love Lebanon. sportives aux normes internationales, afin qu’elles soient pérennes. L’investissement financier est lourd, mais nécessaire au niveau de la sécurité (bouées, cordes et matériel homologué). Annette Khoury cite également en exemple la création du seul centre de plongée sous-marine flottant au monde, qui sera utilisé lors de l’épreuve à Enfeh, le 7 septembre. Cette année, la compétition fait partie intégrante de la campagne Live Love Lebanon lancée fin mai par le ministère du Tourisme, afin de promouvoir, à l’échelle internationale, le tourisme au Liban. « Nous espérons, avec l’aide du ministre Michel Pharaon, restructurer la côte libanaise au niveau sportif et travailler à la dépollution des plages. Le Liban, c’est la mer et la montagne. Mais les années de guerre ont éloigné les Libanais de l’eau. Le Lebanon Water Festival peut créer un engouement qui les en rap- prochera », explique Annette Khoury. Le but ultime des organisateurs est de poser des fondations pour le moment où la situation sera définitivement calme dans le pays et d’ancrer l’événement dans la culture libanaise. Économie 8 mercredi 23 juillet 2014 S&P 500 Dow Jones Nasdaq 100 Euro Stoxx 50 CAC 40 +0,50 % +0,36 % +0,70 % +1,66 % +1,50 % 1 983,5 17 113,5 3 961,6 Bourse de Beyrouth Volume Les valeurs – BLOM Stock Index 13 661 Solidere A 9 715 Solidere B 5 761 Solidere - GDR 2 801 Bank Audi - SAL – Bank Audi - GDR 100 Bank of Beirut 18 114 Byblos Bank – BEMO Bank – BLOM Bank – BLOM Bank - GDR – Rasamny Younis Motor – Holcim Liban SAL Taux de change (L.L.) Devise Dollar US Livre syrienne Dinar irakien Dinar koweïtien Dinar jordanien Dinar bahreïni Dirham EAU Rial qatari Rial saoudien Livre égyptienne Livre sterling Franc suisse Yen (100) Franc CFA (1 000) Dol. canadien Dol. australien Euro Prix Var. (%) Montant 1 192,03 12,31 12,50 12,52 6,36 6,40 19 1,60 1,82 8,77 9,35 0 –1,91 –1,57 –3,32 0 0 +1,06 0 0 0 0 – 168 836 121 438 72 229 17 814 N/A 1 900 28 982 N/A N/A N/A 3,19 13,76 0 +7,43 N/A N/A Achat 1 501 10,01 1,29 5 257,44 2 118,56 3 981,43 408,66 412,25 400,26 209,92 2 561,91 2 500,07 14,78 2,92 1 476,64 2 081,59 2 023,95 Vente 1 514 10,10 1,30 5 302,98 2 136,91 4 025,92 412,20 415,82 403,72 211,74 2 584,10 2 521,72 14,91 2,95 1 489,42 2 099,62 2 041,48 Taux croisés $ USD £ GBP CHF ¥ YEN € EUR – 1,7053 1,1080 0,0099 1,3468 £ Sterling 0,5864 – 0,6497 0,0058 0,7896 CHF Franc suisse 0,9025 1,5391 – 0,0089 1,2152 ¥ Yen 101,52 173,12 112,491 – 136,70 € Euro 0,7429 1,2664 0,0073 – Devise $ Dollar US 0,8229 Taux d’intérêt Devise 2 j. 1 m. 3 m. 6 m. 1 an $ USD 0,25 0,15525 0,23260 0,32710 0,55610 £ GBP 0,50 0,50038 0,55531 0,72438 1,06438 CHF 1,00 0,00200 0,01300 0,07140 0,19040 ¥ YEN 0,10 0,10000 0,13286 0,17857 0,33000 € EUR 0,15 0,08571 0,17429 0,26286 0,43857 Bons du Trésor Nom Rendement Euro obligations libanaises - 5 ans Euro obligations libanaises - 10 ans Obligations américaines - 10 ans Obligations du Trésor français - 10 ans Obligations du Trésor allemand - 10 ans Obligations du Trésor britannique - 10 ans Obligations du Trésor japonais - 10 ans 4,55 % 5,77 % 2,46 % 1,57 % 1,16 % 2,59 % 0,53 % Indices PMI manufacturier : le niveau global est encourageant Dans le secteur industriel, le deuxième trimestre a abouti à des résultats assez différents selon les zones géographiques. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, le sentiment est resté très positif et la production a continué sa progression. La tendance devrait se poursuivre en juillet et le PMI américain est attendu stable à 57,5. En Chine, les différentes mesures de soutien à l’activité ont porté leurs fruits et la croissance a accéléré à la fin du dernier trimestre, juillet pourrait donc être encore meilleur et le PMI est prévu en hausse à 51,0 vs 50,7. En zone euro, la confiance s’est affaissée du fait d’un ralentissement allemand après un T1 exceptionnel et de la France qui ne parvient pas à décoller. Notons tout de même que la situation de la périphérie s’améliore et que les trois meilleurs PMI manufactu- rier en juin venaient d’Irlande, d’Espagne et d’Italie. Quant à la production industrielle, sa chute en mai reflète avant tout l’effet cumulatif de nombreux jours fériés et la tendance haussière, bien que faible, devrait se poursuivre. En juillet, une stabilisation en Allemagne, à 51,9, et en France, à 48,0, se refléteraient dans l’indice européen, quasi stable à 51,7. Notons enfin que le climat manufacturier pourrait s’améliorer aussi légèrement au Japon qui se remet du choc de TVA en avril. En partenariat avec www.fidus.com.lb 3 189,2 4 369,5 Nikkei Pétrole WTI +0,84 % –0,16 % 15 343,3 Or 104,4 1 306,7 –0,05 % Argent 21 –0,15 % Euro 1,3468 +0,01 % Yen 101,4 +0,04 % Liban Blanchiment d’argent : la FBME se dit choquée et crie à l’innocence Finance Dans un communiqué long d’une dizaine de pages, le Trésor américain a énuméré une quantité impressionnante de délits supposément commis par la FBME Bank, détenue par des Libanais. L’institution mise en cause indique pour sa part avoir elle-même pris l’initiative de se placer sous le contrôle de la Banque centrale de Chypre afin de démontrer son innocence. Dalal MEDAWAR « La Banque centrale de Chypre (CBC) annonce qu’en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la loi (...), elle a, à partir d’aujourd’hui, pris la direction des opérations de la branche de la FBME à Chypre. » Ce message sobre, ne comportant pas d’autres précisions, a fait son apparition vendredi dernier sur le site officiel de la CBC. Il faisait suite à un communiqué exhaustif de plusieurs pages publié le 15 juillet par le Financial Crimes Enforcement Network (ou FinCen), le bureau du Trésor américain chargé de la lutte contre les fraudes et autres délits financiers. Accusant, entre autres, la FBME de blanchiment d’argent et de contribuer au financement du terrorisme, le FinCen a annoncé que cette banque était désormais inscrite sur la liste noire des États-Unis. En réaction, la FBME Bank s’est dit « choquée » et « surprise » par ces accusations « inexpliquées ». Indiquant dans un communiqué daté du 18 juillet qu’elle n’a pas été prévenue, la banque a déploré que l’on ne lui ait pas donné l’occasion « de commenter ou de réfuter ces allégations ». Son président, le Libanais Ayoub-Farid Saab, interrogé mardi par le quotidien anglophone The Daily Star, a violemment réfuté ces accusations « infondées » et affirmé que son institution avait d’elle-même demandé aux autorité chypriotes de prendre le contrôle « afin qu’elles voient de leurs propres yeux que rien ne cloche ». Une bonne volonté également mise en avant dans le communiqué de la banque, qui a indiqué « coopérer pleinement » avec les autorités, et réitéré « son engagement continu et absolu à se conformer aux lois et régulations en vigueur ». À cet égard, des sources anonymes proches de la CBC ont révélé hier au quotidien anglophone chypriote Cyprus Mail qu’une équipe d’environ huit personnes a d’ores et déjà investi les locaux de la FBME « et surveille les transactions dans leur intégralité ». « Aucun lien » avec les banques libanaises La FBME est née en 1982 à Chypre sous le nom de Federal Bank of the Middle East Ltd., une filiale de la banque privée Federal Bank of Lebanon, elle-même fondée au Liban en 1952. La FBME et la Federal Bank of Lebanon appartiennent toutes deux aux Libanais Ayoub-Farid Saab et Fadi Saab, a rappelé le communiqué du FinCen. En 1986, la FBME se réinstalle aux îles Caïmans – qui, rappelons-le, traînent derrière elles la sulfureuse réputation de paradis fiscal –, et la filiale à Chypre est réenregistrée en tant que branche de l’entité caïmanaise. En 2003, la banque se délocalise à nouveau en Tanzanie grâce à l’acquisition d’une petite banque locale, la Delphis Bank ; sa filiale à Chypre prend le même chemin et devient la même année une branche de la FBME Tanzania Ltd, toujours selon le communiqué. Mais bien que la Federal Bank of Lebanon opère toujours au Liban (et n’est pas mise en cause par les autorités américaines), la FBME « n’a aucun lien avec le Liban et avec les banques libanaises », a clarifié à L’Orient-Le Jour le président de l’Association des banques du Liban (ABL), François Bassil. « Cette institution est contrôlée par des Libanais, certes, mais elle n’a pas de présence au Liban ; elle est régie par la loi du pays dans lequel elle est basée, à savoir la Tanzanie », a-t-il poursuivi. Des preuves accablantes, selon le Trésor américain Dans les détails, « la FBME s’est rendue complice du blanchiment d’un volume substantiel d’argent (...) pendant de nombreuses années », a affirmé le FinCen, pointant du doigt son rôle sur le plan du « blanchiment d’argent », du « financement du terrorisme », du « crime organisé transnational », de la « fraude », de l’« évasion fiscale » et « autres activités illicites à l’international ». Le Trésor américain reproche en premier lieu à la FBME son opacité, sa « déficience en matière de surveillance antiblanchiment » et son manque de conformité aux lois bancaires chypriotes – car, bien que basée en Tanzanie, la banque est principalement active à Chypre, où « 90 % de ses activités bancaires internationales prennent place et où 90 % de ses actifs sont basés », a relevé le FinCen. Évoquant des exemples précis (et nombreux) des délits supposément commis par la FBME, le Trésor a révélé que l’institution était impliquée « au moins » dans le cadre de 4 500 transferts « suspects » correspondant à des comptes bancaires américains. Totalisant « au minimum » 875 millions de dollars, ces transferts auraient été effectués entre novembre 2006 et mars 2013, selon le FinCen. Bien plus grave, au-delà des sociétés-écrans avec lesquelles la banque est accusée de traiter, la FBME est surtout suspectée par les États-Unis de jouer un rôle sur le plan du Bien que la banque soit solvable, il apparaît que ses opérations aient subi un sérieux coup de frein après que les institutions financières américaines et allemandes eurent arrêté de traiter avec elle suite aux accusations, a révélé le quotidien chypriote « Cyprus Mail ». Photo Bigstockphoto.com crime organisé et de financer « le terrorisme » – en d’autres mots, le Hezbollah. « Par exemple, a noté le FinCen, depuis au moins le début de l’année 2011, le chef d’un réseau international de trafic de drogue et de blanchiment d’argent a utilisé les comptes bancaires détenus par des sociétés-écrans à la FBME ». Autre histoire évoquée par le Trésor américain, celle de ce client de la FBME qui a reçu en 2008 des centaines de milliers de dollars de la part d’un financier du Hezbollah. Les risques encourus Concrètement, que risque la FBME ? Le communiqué du FinCen a mentionné une amende infligée à la banque dès 2008 par la CBC pour punir la banque de « la faiblesse de ses mécanismes de contrôle antiblanchiment d’argent » (le Transport La MEA est catégorique : l’espace aérien syrien est sûr Marisol RIFAÏ L’accident de la Malaysia Airlines survenu la semaine dernière au-dessus de l’Ukraine a suscité, à juste titre, beaucoup de questionnements et d’appréhension au sein de la communauté de voyageurs. L’avion, vraisemblablement abattu par un missile, avait-il pris une route aérienne en accord avec les règlementations internationales ? Pourquoi la compagnie n’avait-t-elle pas pris de mesures pour éviter de survoler un pays en proie à de violents conflits ? L’incompréhension s’est renforcée dimanche dernier quand un avion de la Malaysia Airlines, se rendant de Londres à Kuala Lumpur, a survolé la Syrie pour éviter l’espace aérien ukrainien. L’information, révélée par Flightradar24 puis rapportée par l’AFP, a été confirmée par la compagnie malaisienne. « La route empruntée est en accord avec les règlementations internationales et le trajet a été approuvé par l’Organisation de l’Aviation civile internationale (ICAO) », a assuré la Malaysia Airlines dans un communiqué publié lundi soir. La Middle East Airlines (MEA) est aujourd’hui une des seules compagnies aériennes à survoler officiellement la Syrie, alors que beaucoup d’autres ont opté pour des trajectoires plus longues, mais permettant de contourner cet espace aérien qu’elles jugent « dangereux ». Contacté par L’Orient-Le Jour, le PDG de la MEA, Mohammad elHout, a justifié cette décision prise par la compagnie nationale. « Depuis le début du conflit syrien, l’évaluation sécuritaire de l’espace aérien syrien est constamment mise à jour par les responsables sécuritaires libanais, en coopération avec le chef du gouvernement et le ministère des Transports », a indiqué M. Hout. « Cette évaluation prend en compte les zones de combats, les armes utilisées par les différentes parties, et Pour le PDG de la MEA, il n’y a aucun danger à survoler la Syrie dans les corridors aériens sécurisés. rien ne justifie pour l’instant un arrêt du survol des corridors aériens sécurisés empruntés par nos avions », at-il assuré. Selon lui, d’autres compagnies aériennes lui ont fait savoir qu’elles regrettaient aujourd’hui la décision prise de contourner la Syrie, qui les obligeait à prolonger la durée de leurs vols. « Elles se sont rendu compte qu’une telle décision n’avait pas de réel fondement sécuritaire, mais elles ne peuvent plus faire marche arrière », a expliqué le PDG de la MEA. « Les compagnies d’assurances ont elles aussi été progressivement convaincues de l’absence de danger des routes empruntées et ont baissé leurs tarifs cette année », a ajouté M. Hout. Conjoncture Augmentation de 90 % des touristes arabes À la suite de la levée de l’interdiction de voyage au Liban, le nombre de touristes arabes en provenance d’Arabie saoudite, du Koweït et des Émirats arabes unis (EAU) a augmenté de 90,7 % durant le mois de juin. La hausse remarquable est surtout due à l’augmentation des touristes saoudiens (+80,05 %.) Ce progrès dans le secteur touristique a été perçu après la formation du gouvernement d’intérêt na- tional présidé par le Premier ministre Tammam Salam. Le ministre du Tourisme Michel Pharaon a indiqué à cet effet que « cette amélioration est de bon augure pour le secteur touristique » et a rappelé l’importance des initiatives sécuritaires mises en place. M. Pharaon a enfin souhaité que « le cycle touristique soit relancé lors de la fête du Fitr ». montant n’a pas été précisé, NDLR). En outre, « en novembre 2013, la Banque centrale chypriote a déclaré que la FBME pourrait être frappée de sanctions et se voir infliger une autre pénalité d’un montant pouvant atteindre 240 millions d’euros en raison de violations présumées des contrôles de capitaux », a ajouté le FinCen. Contactée par L’Orient-Le Jour pour plus de précisions concernant cette affaire, la gouverneure de la CBC, Chrystalla Georghadji, n’était pas immédiatement disponible. Mais les sources proches de la Banque centrale chypriote citées hier par le Cyprus Mail affirment que la CBC peut « à tout moment » révoquer la licence de la banque « si cette action est justifiée ». En outre, a relevé le quotidien, « bien que la banque soit solvable, il apparaît que ses opérations aient subi un sérieux coup de frein après que les institutions financières américaines et allemandes eurent arrêté de traiter avec elle suite aux accusations (...) ». « Si la filiale ici (à Chypre) devait se déclarer en faillite, l’État chypriote – lui-même “fauché” – pourrait se retrouver à devoir se porter garant des dépôts assurés de la banque », a poursuivi le Cyprus Mail. Quoi qu’il en soit, le blacklisting américain et les sanctions passibles dans le cadre de la loi antiterroriste Patriot Act sont clairement synonymes d’ennuis à venir pour la FBME – sauf si, comme l’a martelé son président, cette banque n’a rien à se reprocher, ce que démontreront alors les enquêteurs de la Banque centrale de Chypre. Affaire à suivre... Fonctionnaires Pas de cadre légal, pas de salaire, répète Khalil Le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, a réitéré son refus de verser les salaires des fonctionnaires à la fin du mois, faute d’approbation par le Parlement. Des déclarations faites au quotidien libanais asSafir du jour et avant une rencontre avec Nabih Berry, président du Parlement et chef d’Amal, mouvement auquel appartient M. Khalil. « Toute augmentation des dépenses requiert un encadrement légal », a déclaré le ministre en arrivant à Aïn el-Tiné, rappelant que le dossier du salaire des fonctionnaires est à l’ordre du jour du prochain Conseil des ministres prévu jeudi. « Si le Parlement ne les approuve pas, les salaires ne seront pas payés », a-t-il martelé. « Les salaires n’arriveront entre les mains des fonctionnaires qu’à travers la place de l’Étoile », avait-il déjà déclaré à as-Safir, en référence au siège du Parlement libanais. La question des salaires des fonctionnaires était également au menu d’une rencontre, aujourd’hui, entre le Premier ministre Tammam Salam et M. Berry. Ni l’un ni l’autre n’ont toutefois fait de déclaration à l’issue de leur rencontre. De l’autre côté du spectre politique, des députés du courant du Futur accusent le ministère des Finances de refuser de payer les salaires pour des raisons politiques. « M. Khalil a transformé une affaire financière en affaire politique », a ainsi déclaré, aujourd’hui, le député Ahmad Fatfat. Il a également accusé le ministre d’octroyer illégalement des fonds alloués aux salaires à la couverture de l’augmentation de la cherté de vie. Au cœur de ce dossier figure la question de l’encadrement légal relatif aux avances au Trésor destinées à financer les salaires et traitements des fonctionnaires. Pour sa part, le député Mohammad Kabbani a indiqué à l’agence al-Markaziya que le dossier des salaires des fonctionnaires sera à l’ordre du jour du Conseil des ministres prévu demain. L’ancien Premier ministre Fouad Siniora a déclaré à as-Safir début juillet que le cadre juridique réclamé par le ministre Ali Hassan Khalil est déjà en place et « il y a d’autres moyens légaux de légiférer si certains députés ne veulent pas se présenter aux séances parlementaires ». Alain Bifani, directeur général du ministère des Finances, avait récemment indiqué à L’Orient-Le Jour que le problème ne réside pas dans un manque de liquidités, mais dans un écart entre « ce qui est disponible et ce qui est nécessaire de la part de la loi ». Le problème est en fait une question « d’autorisation de paiement ». M. Bifani a rappelé qu’entre 2005 et 2010, les gouvernements qui se sont succédé ne se sont pas souciés de la manière dont les recettes étatiques étaient dépensées. « À partir de 2011, les dépenses ont été effectuées selon des avances au Trésor », mais il faut absolument faire passer la loi « déjà approuvée en commissions parlementaires en 2012 pour réguler ces dépenses ». Économie 9 mercredi 23 juillet 2014 International Après six mois d’accalmie, la dette publique repart à la hausse Zone euro Dix-neuf États membres ont enregistré une hausse de leur dette, six autres une baisse, tandis que celle de l’Estonie est restée inchangée. Après deux trimestres de repli, la dette publique de la zone euro est repartie à la hausse début 2014 et a atteint 93,9 % du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre, contre 92,7 % fin 2013, selon les données publiées hier par l’office européen des statistiques Eurostat. De juillet à décembre 2013, la dette de la zone euro avait baissé, une première depuis fin 2007, avant le début de la crise financière. En valeur absolue, et non plus en pourcentage du PIB, la dette publique de la zone euro s’est élevée au premier trimestre 2014 à 9 055,5 milliards d’euros, selon Eurostat, cité par l’AFP. Les titres autres que les actions ont représenté 79,3 % de la dette publique de la zone euro, les crédits 17,9 %, et le numéraire et dépôts 2,8 %. Sans surprise, la Grèce a la plus lourde dette (174,1 %), suivie par l’Italie (135,6 %) et le Portugal (132,9 %). À l’inverse, l’Estonie affiche une dette de 10,0 % et le Luxembourg de 22,8 %. La France affiche de son côté une dette correspondant à 96,6 % de son PIB, contre 94,7 % au trimestre précédent. La dette française se rapproche en valeur absolue des 2 000 milliards d’euros. Début 2014, elle a atteint De juillet à décembre 2013, la dette de la zone euro avait baissé, une première depuis fin 2007, avant le début de la crise financière. Photo Bigstockphoto.com précisément 1 985 milliards, contre 1 940 milliards fin 2013. Dans l’ensemble de l’Union européenne (UE), la dette publique est passée de 87,2 % au quatrième trimestre à 88,0 % au premier trimestre, précise l’AFP. Dix-neuf États membres ont enregistré une hausse de leur dette, six autres une baisse, tandis que celle de l’Estonie est restée inchangée. Les plus fortes hausses ont été constatées en Slovénie (+7,0 points de pourcentage par rapport au trimestre pré- cédent), en Hongrie (+5,0 points), ainsi qu’en Belgique et au Portugal (+3,9 points chacun). Les baisses les plus marquées ont quant à elles été observées en Pologne (-7,6 points), en Allemagne (-1,1 point) et en Grèce (-1,0 point). Enquête « Payez ce que vous voulez », une formule qui fait mouche, mais reste peu viable Restaurants, nuits d’hôtel, œuvres d’art ou même conseils juridiques, le système du « pay what you want » (payez ce que vous voulez) continue d’attirer les consommateurs, tout comme les commerces à la recherche de buzz. Depuis lundi, cinq hôtels parisiens viennent de se lancer à leur tour dans la danse, en offrant cette possibilité à leurs clients jusqu’au 10 août, a révélé l’AFP. Pour l’initiateur de l’opération, Aldric Duval, patron de l’hôtel Tour d’Auvergne, il s’agit de « redonner la parole à nos clients et d’avoir un vrai retour sur la qualité de nos hôtels ». S’il est rare, ce type d’offres n’est pas totalement neuf. En septembre 2010 déjà, la chaîne hôtelière Best Western avait proposé des centaines de nuitées dans ses hôtels en France pour des tarifs décidés par les clients. L’année d’avant, Madame Vacances, spécialiste des résidences de vacances, proposait également des réservations « payez ce que vous voulez » aux Ménuires, entre autres destinations. Loin de l’hôtellerie, c’est un célèbre groupe de rock, Radiohead, qui a initié le mouvement en 2007. Pour télécharger leur dernier album, les musiciens britanniques avaient demandé à leurs fans de payer ce qu’ils voulaient. Bilan : ces derniers avaient effectivement mis la main à la poche. Depuis, le système a fait mouche, crise oblige. Développé dans les pubs anglais, le concept a atterri en France. De nombreux restaurants ont tenté la formule, dont Dominique Pucheu, en 2009, dans son restaurant Le Gazaou, à Argelès-Gazost. « On a proposé cela durant un mois et demi. C’était une façon de montrer à de nouveaux clients qu’on n’était pas si cher que cela, qu’il fallait oser rentrer dans nos locaux », explique-t-elle aujourd’hui. « Grâce au bouche-à-oreille, cela a donné une nouvelle clientèle », ajoute-t-elle. La restauratrice fut surprise de voir que, loin de payer leur repas une misère, beaucoup de clients, à l’inverse, dépassaient les tarifs normaux au moment de régler la note. Des opérations pas toujours viables D’autres sont toutefois moins délicats, et les opérations de ce type sont loin d’être toujours viables. En 2009, le site Internet de déstockage de vêtements de marque Brandalley a tenté l’expérience, en mettant en vente des milliers d’articles. Libre aux internautes de payer ce qu’ils voulaient, même si le site de ventes en ligne affichait des prix recommandés. Au final, loin de suivre ces recommandations, quelque 85 % des acheteurs n’ont payé qu’un euro par article acheté. « Quand on n’a pas de relation de personne à personne, qu’on reste caché derrière son ordinateur, personne ne va payer le prix », commente Pascale Hébel, directrice du département consommation au Crédoc (centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie). « C’est quelque chose qui ne peut pas durer, il y a une culture en France faisant qu’on veut être plus malin que les autres », estime-telle. « Pour un objet qui a une valeur, il y a forcément un coût, une marge, cela va à l’encontre de la loi économique. » « Nous avions hésité à mettre en place ce système pour notre hôtel en plus du restaurant », renchérit Dominique Pucheu. « Dans un restaurant, on respecte ce que l’on fait, tandis qu’un hôtel, c’est plus risqué, plus impersonnel », dit-elle. Chez Best Western, les clients ayant bénéficié de quelque 750 nuitées avaient ainsi payé en moyenne 40 % à 60 % du tarif normal, selon la chaîne d’hôtels. « Dans l’hôtellerie, on a pu constater que les gens pouvaient payer moitié moins cher », confirme la chercheuse Chantal Connan Ghesquiere, maître de conférences à l’université de Metz, qui étudie le système du « pay what you want ». « Ces offres n’existent que sur des périodes courtes. » Au final, le principal intérêt est surtout dans le buzz créé, a souligné l’AFP. Ainsi, Brandalley a peut-être eu un manque à gagner, mais il a remporté quelque 45 000 nouveaux membres, selon Diffusis, l’agence de communication qui le représente. Sur le site Internet de Best Western, le trafic a augmenté de 33 % durant le mois de l’opération. Quant aux restaurants qui proposent de payer ce que l’on veut, ils sont quasiment assurés d’attirer – au moins un temps – de nouveaux clients grâce au bouche-àoreille. Médias Netflix passe un contrat record de bande passante avec France IX Le service de vidéo en ligne américain Netflix, qui a confirmé son arrivée en France pour septembre, a conclu un contrat record de bande passante avec le point d’échange Internet France IX, a indiqué le patron de la société française. La capacité de bande passante fournie à Netflix pour la France « est de 100 gigabits, c’est notre plus grosse commande à ce jour », a expliqué hier à l’AFP Franck Simon, directeur général de France IX, société qui assure l’interconnexion des différents acteurs de l’Internet. Cette capacité représente 1/10e de la bande passante que Netflix a prévue au total pour le marché français, a-t-il affirmé sans vouloir préciser le montant du contrat. Le directeur de réseau de Netflix, Dave Temkin, a confirmé la semaine dernière dans un tweet que le service de VOD prévoyait de se brancher avec une capacité de 1 terabit, et a posté une photo d’une salle du cœur de réseau Telehouse2 située boulevard Voltaire au centre de Paris. « C’est pour Netflix un point de passage obligé, puisque de nombreux acteurs de l’Internet sont présents sur ce site », où France IX permet l’interconnexion entre opérateurs téléphoniques, fournisseurs de contenus, acteurs du cloud, industriels etc., précise Franck Simon. Gilles Pecqueron, directeur marketing de l’hébergeur, la société Telehouse, souligne que ce datacenter parisien est devenu le plus important et le plus connecté de France. « C’est un site stratégique », « 70 % du trafic Internet passe par le point de France IX, qui est donc particulièrement adapté à Netflix », a-t-il noté. La capacité de bande passante « énorme » de 1 terabit prévue par Netflix, qui correspond « à un fournisseur d’accès Internet avec 5 millions de clients », donne la mesure des ambitions du géant américain de la VOD en France. Cette bande passante représente une réserve de capa- cité et la possibilité pour Netflix de conclure des accords distincts d’interconnexions privées, par exemple avec des opérateurs. Le service américain de vidéo à la demande, qui a franchi la barre des 50 millions d’abonnés dans le monde, a confirmé lundi son arrivée en France ainsi que dans cinq autres pays européens en septembre, a révélé l’AFP. Le fournisseur de vidéos en streaming est un gros consommateur de bande passante. Aux États-Unis, il utilise jusqu’à 34 % de la bande passante aux heures de pointe, selon les dernières mesures de Sandvine, un fournisseur d’équipements de réseau. Finance Credit Suisse plonge dans le rouge après l’amende infligée par les USA La banque helvétique Credit Suisse a vu ses comptes plonger dans le rouge au deuxième trimestre, face à la lourde amende qui lui a été infligée aux États-Unis, mais a fait état d’une performance meilleure que prévu de sa banque d’investissement où il va renoncer au négoce des matières premières, a rapporté hier l’AFP. Au deuxième trimestre, le groupe a enregistré une perte nette de 700 millions de francs suisses (576 millions d’euros), contre un bénéfice de 1,04 milliard sur la période comparable l’an passé, a indiqué le groupe dans un communiqué. Cette perte est supérieure aux prévisions des analystes interrogés par l’agence AWP qui l’attendaient en moyenne à 598 millions de francs suisses. En mai, Credit Suisse, le numéro 2 du secteur bancaire en Suisse, a reconnu sa culpabilité pour avoir aidé de riches clients américains à échapper à l’impôt et s’était vu infliger une amende de 2,6 milliards de dollars. Cette amende a lourdement impacté sa division de banque privée et de gestion de fortune qui a affiché une perte avant impôts de 749 millions de francs suisses. Au cours du deuxième trimestre, les afflux nets de nouveaux capitaux ont toutefois atteint 11,8 milliards de francs suisses dans ses activités stratégiques. La banque a néanmoins enregistré des sorties de capitaux de 2,9 milliards dans les activités transfrontalières en Europe de l’Ouest, alors que le groupe a pris des mesures pour régulariser sa base d’actifs, a-t-elle précisé. « Les afflux nets de capitaux étaient solides, ce qui devrait alléger les craintes de dommages sur la réputation après l’aveu de culpabilité aux USA », ont pointé les analystes de Jefferies dans une note. Ils n’en ont pas moins Fabrice Coffrini/AFP/Getty Images jugé la performance de la banque privée « décevante », relevant que les revenus dans cette division s’étaient tassés face à une baisse des transactions tandis que la marge en gestion de fortune a continué de s’éroder. Les activités d’investissement ont toutefois surpris favorablement la plupart des analystes, en particulier dans les produits à revenus fixes. Sa banque d’affaires a affiché un bénéfice avant impôts supérieur aux prévisions, à 752 millions de francs suisses, soit un niveau quasiment stable par rapport à la période équivalente l’an passé bien qu’en baisse de 9 % par rapport aux trois premiers mois de l’exercice, a rapporté l’AFP. Credit Suisse renonce aux matières premières Dans cette division en pleine transformation, la banque a annoncé en particulier qu’elle allait renoncer au négoce des matières premières. « C’est une très petite activité. C’est pourquoi nous pensons que cela a un sens pour nous d’en sortir », a déclaré Brady Dougan, le directeur général de Credit Suisse, lors d’une conférence de presse, précisant que la banque pourrait ainsi réallouer ses ressources sur d’autres pans de ses affaires. En tirant un trait sur ce segment, en proie à une faiblesse persistante, la banque s’attend à réduire son endettement et ses coûts, a-t-elle indiqué dans le communiqué. Credit Suisse emboîte ainsi le pas à d’autres banques d’affaires, qui ont été de plus en plus nombreuses ces derniers mois à se délester de ces activités ou à réduire la voilure, à l’instar notamment de l’établissement américain JPMorgan qui a conclu un accord en mars dernier avec le groupe de négoce Mercuria pour lui vendre une unité dédiée aux matières premières. Hier en début de journée, le titre perdait 1,49 % à 25,70 francs suisses, à l’inverse de l’indice SMI des valeurs vedettes de la place suisse, qui s’appréciait de 0,53 %. Dans une note, Tim Dawson, analyste chez Helvea, a qualifié ces résultats de « mitigés », se disant agréablement surpris par la résistance de la banque d’investissement tout en soulignant les pressions sur les revenus dans la banque privée. Credit Suisse a confirmé ses objectifs, notamment concernant le programme de réduction des coûts de plus de 4,5 milliards de francs suisses d’ici à l’an prochain. Alimentation McDonald’s a toujours du mal à relancer ses ventes La chaîne américaine de restauration rapide McDonald’s a déçu hier avec une performance trimestrielle inférieure aux attentes, révélant ses difficultés à trouver un nouveau souffle pour relancer ses ventes face à une concurrence féroce. Entre avril et juin, le bénéfice net a reculé de 0,64 % sur un an, à 1,38 milliard de dollars. Ce résultat s’est traduit par un bénéfice par action hors éléments exceptionnels, référence à Wall Street, de 1,40 dollar par action, soit 4 cents de moins qu’attendu en moyenne par les analystes. Plus que la rentabilité, ce sont les ventes qui inquiètent. La chaîne de fastfood éprouve des difficultés à leur donner un véritable coup de fouet depuis plusieurs trimestres, alors que les concurrents multiplient initiatives et prix bas pour rogner leurs marges. Les ventes trimestrielles sont venues renforcer ces craintes : le chiffre d’affaires a très légèrement augmenté, de 1,38 %, à 7,18 milliards de dollars, mais il est en dessous des 7,29 milliards de dollars attendus, a rapporté l’AFP. Les ventes à nombre de restaurants comparable ont baissé de 1,5 % aux États-Unis, où la fréquentation baisse, explique McDonald’s. En Europe, la baisse est de 1 %. Dans la zone Asie-MoyenOrient-Afrique, les ventes à restaurants comparables ont progressé de 1,1 %, princi- palement grâce à la Chine, pays sur lequel il mise beaucoup. Mais McDonald’s s’y retrouve désormais impliqué dans un nouveau scandale sanitaire. La ville de Shanghai a fermé une usine d’un de ses fournisseurs, le groupe américain OSI Group, après qu’il a vendu de la viande périmée. Signe de la frilosité ambiante, le PDG Don Thompson indique que le groupe a « ajusté » sa stratégie lors du trimestre et espère qu’elle va porter ses fruits dans les 18 prochains mois. Celle-ci repose sur l’amélioration de la qualité du service et des menus, et un accent sur le petit déjeuner, un créneau très lucratif. À Wall Street, les investisseurs semblaient perdre patience : l’action décrochait de 1,90 % à 95,70 dollars hier en milieu de journée dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la séance, a rapporté l’AFP. Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». Achrafieh, appt neuf 125m2, 2 ch., a/c, 1 park. : 15000$/an. Tél : 01/616000, www.sodeco-gestion.com offres d’emploi Faraya, next to slopes, for rent new villa, 50000$, 5 rooms, garden. 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L’Union européenne (UE) définira demain de nouvelles sanctions ciblées contre la Russie, et établira une nouvelle liste de personnalités et d’entités russes visées par ces sanctions en raison de leur soutien aux séparatistes prorusses, a annoncé hier la haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères Catherine Ashton. Auparavant, le ministre autrichien des Affaires étrangères, Sebastian Kurz, a indiqué en marge d’une réunion avec ses homologues à Bruxelles que la Commission allait « être mandatée pour préparer des sanctions ciblées dans les secteurs des technologies-clés et militaires ». « Il est temps d’arrêter la “mistralisation” de la politique européenne », a également lancé la présidente lituanienne, Dalia Grybauskaité. « L’Europe doit oser se montrer unie face au terrorisme », a ajouté la présidente de cette ex-république soviétique. « Le moment est venu de décréter un embargo sur les armes et de se réveiller un peu », a renchéri son ministre des Affaires étrangères, Linas Linkevicius. « Livrer des armes à la Russie est une position difficile à défendre », a taclé le Suédois Carl Bildt. « Nous devons envoyer un message clair », a de son côté lancé le nouveau ministre britannique, Philip Hammond. « Nous devrions envisager une interdiction de toutes les ventes d’équipement militaire, des navires, différents types de technologie, cela doit cesser. » Ces propos ont été tenus alors que la France est dans le collimateur de la communauté internationale pour sa vente prochaine de Mistrals à la Russie, dans la cadre d’un contrat conclu en 2011 pour un montant de quelque 1,2 milliard d’euros. Entre-temps, les boîtes noires de l’appareil malaisien devraient être emmenées par un avion militaire belge en Grande-Bretagne où les renseignements qu’elles contiennent doivent être analysés. Il est peu probable, cependant, qu’ils permettent d’identifier l’origine du tir ayant abattu l’avion malaisien. Parallèlement, les gestes d’apaisement des rebelles à l’égard de la communauté internationale, en particulier un cessez-le-feu décrété autour du site du crash, ont été accompagnés de déclarations russes allant dans le même sens. Ainsi, le président Vladimir Poutine a assuré que « la Russie ferait tout ce qui est en son pouvoir pour une enquête complète, impliquant toutes les parties, en profondeur et transparente ». 40 000 soldats russes à la frontière Le train transportant les corps depuis le site du crash du Boeing de la Malaysian Airlines, composé de cinq wagons réfrigérés, a terminé sa course hier dans l’enceinte de l’usine de chars Malychev, d’où partiront les dépouilles pour les Pays-Bas aujourd’hui. Sergey Bobok/AFP Mais le crash la semaine dernière du Boeing de la Malaysian Airlines a accru la pression sur Paris. La livraison du premier Mistral, le « Vladivostok », est prévue à l’automne. Lundi soir, le président François Hollande a affirmé qu’elle aurait bien lieu, en soulignant que la Russie avait « payé ». Mais il a affirmé que la livraison du second, le « Sébastopol », « dépendra de l’attitude » de Moscou dans le conflit ukrainien, alors que la diplomatie américaine a jugé hier que cette livraison serait « totalement inappropriée ». De son côté, le président polonais Bronislaw Komorowski a plaidé hier pour un renforcement de la défense collective de l’Otan aux frontières orientales de l’Al- liance, dans ce contexte de crise entre la Russie et l’Ukraine. En attendant, selon les ÉtatsUnis, le Boeing 777 malaisien avec 298 personnes à bord a probablement été abattu par un missile venu de la zone contrôlée par les séparatistes appuyés par la Russie. « De nombreuses preuves ont déjà été présentées et elles dressent un tableau assez convaincant », a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche Josh Earnest. Enquête sur le drame Pendant ce temps, l’enquête sur la catastrophe se poursuit tant bien que mal dans l’Est ukrainien. Le train transportant les corps depuis le site du crash, composé de cinq wagons Londres annonce une nouvelle enquête sur la mort de l’opposant russe Litvinenko Le gouvernement britannique a ordonné hier une « enquête publique » sur la mort de l’opposant russe Alexandre Litvinenko, ex-agent russe, empoisonné en 2006 à Londres au polonium, une substance radioactive. Dans une lettre rédigée sur son lit de mort, il avait accusé le président Vladimir Poutine d’avoir commandité son meurtre, une accusation que le Kremlin a toujours niée. Cette enquête est destinée Indonésie Jokowi, de la cabane de bambou au sommet de l’État Élevé dans une cabane de bambou au bord d’une rivière sur l’île de Java, la plus peuplée d’Indonésie, Joko Widodo, surnommé Jokowi, a fait une ascension fulgurante sur la scène politique en devenant hier le premier président issu d’un milieu modeste, en recueillant 53,15 % des voix. Il est le premier président à ne pas être issu de l’élite politico-militaire au pouvoir depuis la chute en 1998 du régime autoritaire de Suharto, après 32 ans de règne. Fils de charpentier, Jokowi a grandi dans les environs de Solo, une ville d’un demi-million d’habitants où il a vendu des meubles et créé une société d’importexport qui lui a permis d’acquérir une notoriété et une indépendance financière. Après avoir passé 19 ans dans le commerce, il se lance en politique en 2005 et décroche la mairie de Solo. Anticonformiste, Jokowi multiplie les visites impromptues dans les quartiers pauvres de la ville et sur le terrain pour le suivi des projets. « C’est un homme ordinaire avec un talent extraordinaire », résume une habitante lors d’une visite de Jokowi pendant la campagne présidentielle. En 2010, il est réélu maire de Solo avec un score soviétique (91 %) et poursuit sa politique de développement de la ville. Des taudis sont transformés en appartements, des parcs embellis et des marchés réorganisés. Jokowi s’est inspiré de ses voyages en Europe pour réaménager des zones urbaines. « Ce garçon venant d’un village a fait un excellent travail à Solo et je n’ai aucun doute qu’il fera la même chose pour l’Indonésie en tant que président », se réjouit un autre habitant. Icône nationale Fort de son succès à Solo, l’homme charismatique au style détaché et souriant est propulsé en 2012 gouverneur de Djakarta. Il poursuit ses inspections sur le terrain et n’hésite pas à descendre dans les égouts. Une centaine de jours seulement après son arrivée à la tête de la capitale de 10 millions d’habitants, le nouveau gouverneur est confronté à d’énormes inondations et s’illustre dans la gestion d’une situation de crise. Mais il est surtout adoubé pour avoir introduit des cartes d’accès aux soins et à l’éducation pour les plus démunis, dans une cité où près d’un habitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Surfant sur sa popularité en particulier parmi les jeunes, aussi bien en milieu urbain que rural, cet amateur de musique heavy metal s’est lancé dans la course présidentielle en mettant au premier rang de ses priorités l’aide aux plus démunis et la lutte contre la corruption qui gangrène le pays. Jokowi n’a pour le moment jamais été mis en cause dans une affaire de corruption, contrairement à de nombreux hommes politiques. Des milliers d’Indonésiens voient en lui une icône nationale, tandis que les critiques lui reprochent son manque d’expérience dans la politique et les relations internationales. Considéré comme un candidat de « rupture », l’ancien vendeur de meubles a fait naître l’espoir d’une nouvelle classe de dirigeants dans ce pays qui reste gouverné par une élite issue de l’ère de Suharto. Et il pourrait devenir un modèle pour de nombreux citoyens ordinaires d’autres pays d’Asie du Sud-Est. (Source : AFP) notamment à « identifier qui porte la responsabilité de la mort », a précisé la ministre de l’Intérieur Theresa May dans un message au Parlement. L’enquête commencera le 31 juillet et devrait durer jusqu’à fin 2015. réfrigérés portant l’inscription « Donbass », a terminé sa course hier dans l’enceinte de l’usine de chars Malychev, a constaté un reporter de l’AFP. Une activité fébrile régnait à l’entrée avec l’arrivée d’experts internationaux, de semi-remorques, d’ambulances et un ballet de voitures officielles, dont celles de l’ambassade indonésienne. Les dépouilles devaient être remises à une délégation néerlandaise, et les premières doivent être transportées aujourd’hui par avion aux Pays-Bas où l’identification des corps pourrait prendre plusieurs mois, a indiqué le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, alors qu’aujourd’hui a été décrétée journée de deuil national aux Pays-Bas. Cette procédure risque d’être difficile en raison d’un début de décomposition des corps, soumis pendant quatre jours aux températures élevées de l’été ukrainien. En outre, des restes humains de passagers du vol MH17 abattu se trouvent encore sur le site du crash non sécurisé, tandis que des fragments de l’appareil ont été déplacés, ajoutant à la confusion déjà ambiante, a indiqué hier la mission d’observation de l’OSCE. Diatribe d’Abbott De plus, le Premier ministre australien Tony Abbott a affirmé hier que le site du crash a été altéré « à une échelle industrielle », évoquant « une tentative de maquiller les preuves ». Sur le terrain, Kiev a annoncé que le drapeau national a été hissé sur la mairie de Severodonetsk, une ville de 110 000 habitants, à une centaine de km de Lougansk, reprise aux rebelles. L’administration régionale de Lougansk signalait 5 morts parmi la population civile au cours des dernières 24 heures, tandis que l’armée ukrainienne citait le chiffre de 13 soldats tués dans ses rangs. Les combats se poursuivaient hier aux environs de Donetsk, chef-lieu de la région séparatiste. Kiev reste également préoccupé par une forte présence militaire russe. Plus de 40 000 soldats russes sont en effet massés à la frontière russo-ukrainienne ainsi que des centaines d’armes lourdes, a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense ukrainien Andriï Paroubiï devant le Parlement. (Source : AFP) Pour éviter l’Ukraine, un avion de Malaysia Airlines passe au-dessus de... la Syrie Malaysia Airlines a dévié audessus de la Syrie un de ses vols pour éviter de traverser l’espace aérien ukrainien après le crash d’un de ses appareils, a confirmé la compagnie aérienne, qui souligne que cette route était en accord avec les règlementations internationales. Le vol MH4, allant de Londres à Kuala Lumpur, a suivi un trajet approuvé par l’Organisation de l’Aviation civile internationale (ICAO), a indiqué la compagnie nationale dans un communiqué. Depuis le crash du Boeing de Malaysia Airlines (vol MH17) jeudi dernier, des dizaines de compagnies ont modifié leurs plans de vol pour éviter cette région proche de la frontière russe, en proie au conflit entre séparatistes prorusses et forces loyales à Kiev. Vaste coup de filet au sein de la police turque Au cours de la vaste opération menée hier, la police a effectué 200 interventions dans la seule ville d’Istanbul. Photo Reuters contre M. Erdogan et son entourage en décembre dernier. Au cours de ces enquêtes, des milliers de personnes ont été illégalement mis sur écoute, y compris M. Erdogan, les membres du cabinet, ainsi que le chef de l’Organisation nationale de renseignements de la Turquie (MIT) Hakan Fidan, a rappelé le bureau du procureur. Cette nouvelle vague d’arrestations à trois mois du premier tour de la présidentielle, fait partie de la grande purge dans la police et la magistrature, lancée par le pouvoir fin juin contre le mouvement religieux du prédicateur exilé Fethullah Gülen. Le Premier ministre islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan accuse le mouvement de son ex-allié d’avoir manipulé l’enquête sur un vaste scandale de corruption impliquant lui et son entourage. Dans une interview à la télévision lundi soir, M. Erdogan a promis que la lutte contre le mouvement Gülen continuerait « non-stop », tout en réclamant des ÉtatsUnis l’extradition de l’imam. Âgé de 72 ans, M. Gülen vit depuis 1999 en Pennsylva- Face à ce marasme, de nombreuses voix égyptiennes s’élèvent – virtuellement du moins – pour dénoncer la politique de Sissi vis-àvis de Gaza. Une page sur Facebook va même jusqu’à appeler à la destitution du président et à la proclamation du roi marocain Mohammad VI comme souverain d’Égypte. Créée le 18 juillet, la page a déjà attiré plus de 18 000 admirateurs, partageant des photos du roi du Maroc visitant des réfugiés syriens ou encore faisant un don de sang aux Palestiniens. « Regardez combien le roi du Maroc est brave en comparaison à Sissi le traître qui a ordonné la fermeture de Rafah face aux Palestiniens », écrit l’un des administrateurs de la page. « Inutile de nous traiter de tous les noms, nous ne sommes ni avec les Frères musulmans ni avec Sissi, indiquent les internautes à l’origine de la page. Nous sommes avec la justice, et rien de plus. » « Nous voulons que l’Égypte devienne un royaume pour que nous puissions vivre dans la stabilité, écrit de son côté Riham qui se présente comme l’une des administratrice de la page. Nous avons besoin d’un régime qui respecte nos traditions et préserve notre dignité. » Le printemps arabe a peu touché le Maroc, où la monarchie a procédé en 2011 à des réformes constitutionnelles diluant partiellement ses pouvoirs, ce qui a apaisé la plupart des manifestants. Des organisations des droits de l’homme continuent toutefois de dénoncer la répression de la liberté d’expression et appellent à la libération des prisonniers politiques, notamment des militants du mouvement proréformes 20-Février, né dans la foulée du printemps arabe. « Nous étions bien à l’époque de la monarchie, poursuit Riham. Le régime républicain ne nous arrange plus, il faut le changer... Regardez comment les royaumes autour de nous vivent en paix et en stabilité, et regardez notre sort à nous... » Libye Scandale Arrestation de dizaines de hauts responsables accusés entre autres de corruption et d’abus de pouvoir. Les autorités turques ont annoncé hier l’arrestation de plusieurs hauts responsables de la police dans le cadre d’une enquête criminelle sur des allégations de corruption et d’abus de pouvoir, poursuivant la purge au sein de la police et de la magistrature. Au total, 67 hauts responsables en activité ou à la retraite ont été arrêtés, parmi eux les anciens chefs de l’unité antiterroriste de la police d’Istanbul, Omer Kose et Yurt Atayun, a indiqué dans un communiqué, le bureau du procureur d’Istanbul qui avait émis 115 mandats d’arrêt. Au cours de cette vaste opération menée hier, la police a effectué 200 interventions dans la seule ville d’Istanbul. Les images télévisées ont montré des hauts responsables de police emmenés menottés. Des descentes de police ont été menées simultanément dans 22 villes à travers la Turquie, rapporte le quotidien Hurriyet sur son site Internet, comme Ankara, Izmir et Diyarbakir. « Je me suis rendu, mais comme vous le voyez ils m’ont mis les menottes dans le dos », a dit Yurt Atayun aux journalistes. « Tout ça est politique », a-t-il ajouté lorsqu’on lui a demandé pourquoi il a été arrêté. Ils sont accusés d’espionnage, d’écoutes illégales, faux et usage de faux documents officiels, violation de la vie privée, fabrication de preuves et violation du secret d’instruction, selon les médias. La plupart des personnes arrêtées occupaient des postes clés lors de l’enquête anticorruption Mécontents du faible engagement de leur pays envers les Palestiniens, de nombreux Égyptiens n’hésitent pas à s’en prendre au président Abdel Fattah al-Sissi sur les réseaux sociaux. Depuis le début de l’offensive sanguinaire d’Israël contre la bande de Gaza, Le Caire a tenté de négocier un cessez-le-feu entre l’État hébreu et le Hamas, mais en vain. Il faut dire que les relations entre le mouvement islamiste et le nouveau président égyptien sont au plus bas depuis l’arrivée au pouvoir de Sissi qui a interdit le Hamas en Égypte, l’accusant d’avoir collaboré à des attentats dans le pays. L’armée égyptienne annonce d’ailleurs régulièrement avoir détruit des centaines de tunnels reliant Gaza sous blocus au Sinaï égyptien. Par souci « humanitaire », Le Caire affirme toutefois avoir envoyé 500 tonnes de nourriture en aide à la population de Gaza, mais des internautes palestiniens ont dénoncé la mauvaise qualité des produits alimentaires, diffusant sur Facebook des images montrant des paquets de riz et de pâtes infestés d’insectes. nie, d’où il dirige un puissant mouvement socioreligieux qui compterait plusieurs millions de membres, influents dans la police et la magistrature turque. Il a toujours nié d’être à l’origine de l’enquête contre Erdogan. Malgré les critiques et les scandales, le Parti de la justice et du développement (AKP) du Premier ministre a remporté une victoire éclatante aux municipales du 30 mars et M. Erdogan est le candidat donné gagnant de l’élection présidentielle du 10 août. (Source : AFP) Au moins 16 morts dans des heurts entre armée et islamistes à Benghazi Au moins seize personnes, des soldats pour la plupart, ont été tuées et 81 autres blessées dans des heurts à Benghazi, dans l’Est libyen, entre l’armée régulière libyenne et des groupes islamistes, selon des sources médicale et militaire. Selon un responsable militaire, les affrontements ont éclaté après une attaque conduite par le « Conseil de choura des révolutionnaires de Benghazi », une alliance de milices islamistes et jihadistes, contre une caserne de l’armée. L’attaque a été suivie par de violents combats entre les forces spéciales de l’armée et les milices islamistes qui font la loi à Benghazi, cheflieu de l’Est libyen, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, selon ce responsable. Cette ville est le théâtre d’affrontements quasi quotidiens entre l’armée et les groupes radicaux, dont Ansar as-Charia, classé par Washington organisation terroriste. Un général à la retraite, Khalifa Haftar, mène par ailleurs depuis le 16 mai une opération contre les groupes « terroristes » dans l’Est. Accusé par ses détracteurs de mener un coup d’État, le général dissident a bénéficié du soutien de plusieurs unités de l’armée régulière libyenne, dont les forces de l’armée de l’air. En parallèle, des affrontements violents opposent depuis le 13 juillet des milices rivales pour le contrôle de l’aéroport de Tripoli, dans le cadre d’une lutte d’influence politique et régionale. Ces violences risquent de plonger le pays dans la guerre civile, notamment en raison de la faiblesse des autorités de transition qui ont échoué jusqu’ici à construire une armée et une police professionnelles. (Source : AFP) Yémen El-Qaëda veut créer un « émirat » à Hadramout La branche yéménite d’elQaëda, el-Qaëda dans la péninsule Arabique (Aqpa), a ordonné aux hommes et aux femmes de l’est du Yémen de se plier à son interprétation rigoriste de la loi coranique et a annoncé son intention de créer un émirat dans la région de Hadramout, ont rapporté des médias et des habitants. Des tracts au nom d’Aqpa ont été distribués dans les magasins, les rues et les villages de la province de Hadramout au cours des dernières 48 heures, témoigne un commerçant de la ville de Seiyoun. Dans ces tracts, Aqpa interdit aux femmes de faire du sport, leur intime de porter le hijab et des gants, prohibe l’entrée des hommes dans les souks de femmes et dit que ces mesures déboucheront sur la création d’un émirat islamique dans le Wadi Hadramout. mercredi 23 juillet 2014 Gaza toujours à feu et à sang, l’Onu appelle à l’arrêt des combats Proche-Orient 620 Palestiniens et 29 Israéliens ont été tués en 15 jours du conflit. L’offensive israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza se poursuivait sans relâche hier, malgré les 620 Palestiniens et 29 Israéliens tués en 15 jours du conflit. Sur le terrain, les frappes israéliennes ne faiblissaient pas. Selon les secours palestiniens, le bilan a atteint 620 morts, soit une quarantaine de victimes de plus que lundi, un chiffre difficile à vérifier compte tenu du chaos régnant à Gaza où des corps de personnes décédées les jours précédents continuent d’être retrouvés dans les décombres en plus des dépouilles de Palestiniens tués hier. Parmi les nouvelles victimes, au moins neuf femmes ont été dénombrées, dont l’une enceinte, ainsi qu’une fillette de quatre ans. De plus, une école de l’Onu dans la bande de Gaza accueillant des personnes déplacées par le conflit a été frappée hier par des tirs israéliens, a annoncé l’Agence de l’Onu pour l’aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) sans faire état de victimes. Ce cinquième conflit à Gaza en moins de dix ans est le plus sanglant depuis 2009 et l’armée israélienne, qui est en deuil de 27 soldats, n’avait pas perdu autant d’hommes depuis la guerre de 2006 contre le Hezbollah. « Nous ne sommes pas des statistiques, nous sommes des êtres humains » De plus, après une visite en Égypte, médiateur traditionnel avec le Hamas, le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a réclamé à Tel-Aviv l’arrêt des hostilités, debout à côté du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. « Mon message aux Israéliens et aux Palestiniens est le même : Arrêtez de combattre, commencez à parler. Traitez à la racine les causes du conflit », a-t-il souligné. Les efforts diplomatiques doivent Le représentant palestinien à l’Onu Ryad Mansour montrant les photos des victimes palestiniennes devant le Conseil de sécurité. Eduardo Munoz/Reuters encore se poursuivre dans les prochains jours pour arracher une trêve. Ban Ki-moon doit venir à Jérusalem aujourd’hui, date à laquelle le secrétaire d’État américain, John Kerry, est attendu en Israël. Ce dernier était encore au Caire hier soir pour des consultations sur une trêve dans l’enclave palestinienne où s’entassent 1,8 million d’habitants. « La communauté internationale a failli à son obligation de protéger les civils en temps de guerre », a affirmé hier le représentant palestinien à l’Onu Ryad Mansour devant le Conseil de sécurité, en référence aux victimes de l’offensive israélienne à Gaza. De plus, dans un discours empreint d’émotion, M. Mansour, qui portait un ruban noir à la boutonnière, a brandi des photos de blessés palestiniens à Gaza et égrené les noms d’une cinquantaine d’enfants palestiniens tués dans les bombar- dements israéliens. « Voici les visages de nos victimes, pour la plupart des enfants. Nous ne sommes pas des statistiques, nous sommes des êtres humains », a-t-il lancé, au bord des larmes. Il a appelé une nouvelle fois le Conseil à adopter une résolution « pour faire cesser cette agression, lever le blocus et fournir au peuple palestinien une protection internationale ». Intervenant juste après M. Mansour, le représentant adjoint israélien David Roet a affirmé qu’Israël « regrette profondément les pertes » civiles et cherche à les éviter. Mais il a accusé une nouvelle fois le Hamas de se servir de ces civils comme « boucliers humains ». « Nous n’avons pas choisi cette guerre, elle est notre dernier recours », a-t-il déclaré, en soulignant que le Hamas « avait lancé 12 000 missiles et roquettes depuis dix ans » sur Israël. De son côté, le chef de la di- Visite surprise de l’émir du Qatar en Arabie saoudite L’émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, est arrivé hier en Arabie saoudite pour des discussions avec le roi Abdallah, lors d’une visite non annoncée destinée à discuter notamment de la situation à Gaza, selon les médias. En effet, la chaîne aux capitaux saoudiens Al-Arabiya a indiqué que la rencontre entre le souverain saoudien et le dirigeant qatari, dont le pays soutient le mouvement palestinien Hamas en conflit avec Israël, avait eu lieu à Djeddah, sur la mer Rouge. Les deux dirigeants « ont discuté de la coopération entre leurs deux pays, parallèlement aux développements » régionaux, « au premier rang desquels la situation dans les territoires occupés palestiniens », a rapporté l’agence officielle Spa. Les relations entre Doha et Riyad sont très tendues, alors que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn avaient rappelé leurs ambassadeurs à Doha – une démarche sans précédent – accusant le Qatar de s’ingérer dans leurs affaires et de déstabiliser la région. La soutien du Qatar aux Frères musulman destitué par l’armée en juillet 2013, avait suscité la colère des pays du Golfe, qui, eux, appuient les nouvelles autorités. plomatie française Laurent Fabius a estimé hier que la riposte israélienne aux tirs de roquettes du Hamas à Gaza devait être « proportionnée » et estimé que le nombre de Palestiniens tués, plus de 620, était « quelque chose qu’on ne peut pas accepter ». Malgré toutes ses réactions, M. Netanyahu est resté sur ses positions, appelant la communauté internationale à considérer le Hamas comme le seul responsable du bain de sang : « La population de Gaza est la victime du régime brutal du Hamas. » Finir le travail De son côté, Israël adopte un discours jusqu’au-boutiste, disant vouloir terminer son opération militaire dans le territoire palestinien, mettre le Hamas à terre, avant un éventuel cessez-le-feu réclamé par la communauté internationale. « Dans un premier temps, il n’y aura pas de cessez-le-feu tant que nous n’avons pas terminé de détruire ces tunnels, un des Les différences sont évidentes entre les événements de 1618-1648 en Europe et ceux de 2011-2014 au Moyen-Orient, mais les ressemblances sont nombreuses – et prêtent à réfléchir. Trois ans et demi après le début du printemps arabe, on ne peut exclure que nous ne soyons au début d’une lutte prolongée, coûteuse, mortelle. Aussi mauvaise que soit la situation, elle pourrait encore s’aggraver. La région est prête à s’embraser. La plus grande partie de la population est impuissante sur le plan politique, pauvre et sans perspectives. Il n’y a pas eu pour l’Islam l’équivalent de la Réforme protestante en Europe, les frontières du sacré sont confuses et contestées. Par ailleurs, l’identité religieuse, sectaire ou tribale l’emporte de plus en plus souvent sur l’identité nationale. La société civile est faible. Dans certains pays, la présence de gaz ou de pétrole freine la diversification de l’économie et parallèlement celle d’une classe moyenne. L’éducation privilégie la mémorisation plutôt que l’esprit critique. Souvent, les régimes autoritaires manquent de légitimité. Par leur action ou leur inaction, des acteurs extérieurs ont ajouté de l’huile sur le feu. La guerre de 2003 en Irak a été lourde de conséquences. Elle a exacerbé les tensions entre chiites et sunnites dans l’un des principaux pays de la région, et la crise s’est propagée à d’autres pays de la région. En Libye, le changement de régime a abouti à la déliquescence de l’État, et en Syrie un soutien un peu trop tiède en faveur d’un changement de régime a conduit à une guerre civile interminable. La trajectoire de la région est inquiétante : nombre d’États faibles sont incapables de maintenir l’ordre sur leur territoire, ceux qui sont relativement forts sont en concurrence pour la suprématie, des milices et des groupes terroristes ont de plus en plus d’influence et se jouent de certaines fron- Richard Haas préside le Council on Foreign Relations. tières. La culture politique locale confond démocratie et dictature de la majorité, les élections servant simplement à consolider le pouvoir et non à le partager. Au-delà des pertes de vie et des énormes souffrances humaines, les désordres de la région pourraient favoriser le développement d’un terrorisme plus fréquent et plus destructeur – à la fois au Moyen-Orient et à partir du Moyen-Orient. Il faut aussi compter avec le risque de perturbations dans la production et l’acheminement du pétrole. Il y a des limites à ce que peut faire le monde extérieur. Dans certaines situations, il est préférable que les dirigeants politiques renoncent à des programmes ambitieux et agissent pour éviter qu’une situation ne s’aggrave. C’est le cas aujourd’hui en ce qui (Source : AFP) Le soldat israélien dont le Hamas a revendiqué le rapt est mort Israël a annoncé hier que le soldat dont l’enlèvement avait été revendiqué par le Hamas à Gaza était mort, précisant ne pas avoir encore identifié ses restes, les médias locaux affirmant qu’une partie de son corps serait entre les mains La nouvelle guerre de Trente Ans C’est une région déchirée par des conflits entre traditions religieuses en concurrence. S’y déroule également un combat entre activistes et modérés, alimenté par les dirigeants des pays voisins qui cherchent à défendre leur propre intérêt et à étendre leur influence. Ces violences ont lieu au sein des États et entre les États, au point qu’il devient impossible de distinguer guerres civiles et guerres par procuration. Les États perdent parfois tout contrôle sur de petits groupes, des milices par exemple, qui opèrent sur leur territoire ou en franchissent les frontières. Il en résulte un nombre de morts accablant et des sansabri par millions. Il ne s’agit pas d’une description du Moyen-Orient aujourd’hui, mais de l’Europe au début du XVIIe siècle. En 2011, la situation a changé au Moyen-Orient après l’immolation par le feu d’un vendeur de fruits humilié par les autorités. En quelques semaines, la région s’est enflammée. Au XVIIe siècle en Europe, le soulèvement des protestants de Bohême contre l’empereur catholique Ferdinand II de Habsbourg a déclenché une conflagration qui a marqué cette époque. Chacun de leur côté, protestants et catholiques ont cherché l’aide de leurs coreligionnaires des territoires qui allaient former un jour l’Allemagne. Beaucoup des grandes puissances du moment, en particulier l’Espagne, la France, la Suède et l’Autriche, ont été impliquées. Il en a résulté la guerre de Trente Ans, l’épisode le plus violent et le plus destructeur de l’histoire de l’Europe jusqu’aux deux guerres mondiales du XXe siècle. objectifs de cette opération », a affirmé hier la ministre de la Justice Tzipi Livni, considérée comme la « colombe » du gouvernement de Benjamin Netanyahu. Israël a lancé son offensive terrestre avec comme mission affichée de neutraliser les tunnels du mouvement islamiste Hamas, « le Gaza sous Gaza », servant aussi bien à entreposer et déplacer l’arsenal des combattants qu’à mener des opérations commandos d’infiltration en territoire israélien. Le ministre de la Défense, Moshé Yaalon, a estimé que l’armée avait « besoin de deux ou trois jours » pour y parvenir. Sur le plan militaire, Israël, qui affirmait au début de ses opérations militaires le 8 juillet s’être laissé entraîner par le Hamas dans une guerre dont il ne voulait pas, a essuyé des pertes significatives avec l’assaut des troupes au sol, 27 soldats ayant été tués en 5 jours, le bilan le plus lourd depuis près de 8 ans. « Le sable fin de Gaza pourrait se transformer en sable mouvant pour les soldats israéliens », a mis en garde le journal de gauche Haaretz. Mais malgré l’atmosphère plombée par les listes de soldats tombés en opération, diffusées en boucle par les médias, l’opinion publique israélienne penche en faveur de la poursuite de l’opération, selon un sondage réalisé par le quotidien progouvernemental Israël Hayom : 77 % des Israéliens sont opposés à un cessez-le-feu dans la situation actuelle contre 16 % qui estiment qu’il faut accepter une trêve immédiate. Enfin, hier, de très nombreux vols à destination d’Israël étaient annulés par plusieurs grandes compagnies aériennes européennes et nord-américaines qui ont décidé d’interrompre la desserte de l’aéroport international Ben-Gourion de Tel-Aviv après la chute d’une roquette à proximité. concerne le Moyen-Orient. Que ce soit par la voie diplomatique, par des sanctions, ou en dernier recours par le sabotage ou une action militaire, il s’agit avant tout d’éviter la prolifération nucléaire (en commençant avec l’Iran). L’alternative – un Moyen-Orient dans lequel plusieurs pays, et par leur intermédiaire des milices et des groupes terroristes, ont accès à l’arme nucléaire – est trop horrible pour être envisagée. Des mesures destinées à réduire la dépendance du reste du monde à l’égard des sources d’énergie de la région (par exemple l’amélioration de la qualité de l’essence et le développement de sources d’énergie alternatives) ont toute leur utilité. Il faudrait fournir simultanément une assistance à la Jordanie et au Liban pour les aider à faire face au flux de réfugiés. Le soutien à la démocratie en Turquie et en Égypte devrait viser en priorité à renforcer la société civile et à élaborer des Constitutions qui permettent de répartir le pouvoir. La lutte contre des groupes terroristes tels que l’État islamique en Irak et au Levant (qui s’appelle maintenant tout simplement l’État islamique) doit devenir l’un des piliers de notre politique – que ce soit au moyen de drones, de raids ciblés ou de la formation et de l’armement de partenaires locaux. Il est temps de reconnaître que l’éclatement de l’Irak est inévitable (ce pays est maintenant davantage un moyen pour l’Iran d’étendre son influence qu’un rempart contre ce dernier). Il faut également favoriser l’indépendance du Kurdistan à l’intérieur des anciennes du mouvement islamiste. « Le sergent Oron Shaul, un soldat de la brigade Golani âgé de 21 ans et originaire de Proria est le soldat dont le processus d’identification n’a pas été achevé », a indiqué l’armée dans un communiqué. Par Richard N. HAASS frontières irakiennes. Il ne faut pas se bercer d’illusions. Le changement de régime n’est pas une panacée ; il peut être difficile d’y parvenir et presque impossible à enraciner. Les négociations ne permettent pas de résoudre tous les conflits – ni même la majorité d’entre eux. Cela s’applique parfaitement au conflit israélo-palestinien. Même si la situation évolue, un accord global aiderait les populations sur place, mais n’affecterait pas la dynamique des conflits dans les pays voisins. Cela dit, il faut rechercher un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. De la même manière, la diplomatie ne pourra porter ses fruits en Syrie que si l’on reconnaît la réalité sur le terrain (notamment la survie du régime d’Assad dans le futur prévisible), plutôt que de chercher à la transformer. Il ne s’agit pas de redessiner le contour des États, même si une fois que les populations auront migré et que la stabilité politique aura été restaurée, la reconnaissance de nouvelles frontières pourrait être à la fois souhaitable et viable. Les dirigeants politiques doivent reconnaître leurs limites. Actuellement et dans le futur prévisible (jusqu’à l’émergence d’un nouvel ordre régional ou jusqu’à ce que les conflits s’épuisent d’eux-mêmes), il vaut mieux considérer le Moyen-Orient comme une situation à gérer plutôt qu’un problème à résoudre. Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz. © Project Syndicate, 2014. International 11 Réseaux sociaux en temps de conflit : une arme à double tranchant Samia MEDAWAR Il est facile, de nos jours, d’avoir accès aux dernières informations grâce à un simple clic. Une petite recherche sur Google, ou autre, et hop, nous voilà bombardés d’images et de chiffres à effet choc. Encore plus quand il s’agit du conflit israélo-palestinien, et plus particulièrement lors d’une opération d’envergure comme celle en cours. On ne compte plus les tweets et articles surpartagés sur les réseaux sociaux. Tout un chacun se veut journaliste, ou en tout cas source d’informations et de propagande, photos à l’appui. Et c’est là qu’apparaissent nombre d’images destinées à éveiller, ou heurter, la conscience et la sensibilité de l’opinion publique. Sauf que souvent, ce sont d’anciens clichés pris dans d’autres pays, durant d’autres conflits, qui sont « recyclés », volontairement ou pas, pour illustrer les injustices dénoncées. C’est ce que dénonçait déjà début juillet Audrey Destou- ches dans Libération, donnant notamment l’exemple du hashtag #Gazaunderattack sur Twitter. Dès le début de l’opération « Bordure protectrice » le 8 juillet, de nombreuses photos prises en Irak, en Syrie, en Afghanistan ou même à Gaza lors de précédents conflits ont été détournées et réutilisées par des milliers d’internautes pour dénoncer Israël, les médias, la guerre, etc. C’est la BBC qui a authentifié en premier les images utilisées, et les a replacées dans leur contexte, mais en vain. Elles continuent de circuler sur la Toile. La BBC elle-même a d’ailleurs été victime de cette désinformation et a repris certaines photos erronées ! Pourquoi cet entêtement, malgré les rectifications ? Pourquoi chercher à faire le travail des journalistes et photographes pourtant présents sur le terrain ? C’est probablement là que la question de confiance envers les médias de tous bords se pose. Car le grand public – friand de scan- dales et de photos-chocs – accuse régulièrement les médias de cacher la « vérité » sur les événements actuels, et de volontairement servir la cause de tel lobby ou de tels politiciens avides de pouvoir, dans le cadre de grandes conspirations servant à laisser le public ignorant et bêtifié. Et pourtant, l’on ne saurait nier l’utilité et l’importance des « journalistes » amateurs, ou plutôt des activistes omniprésents sur le Web et les réseaux sociaux, et dont le témoignage fut particulièrement utile ; il faut penser ici aux soulèvements arabes de 2011, auxquels de nombreux médias, occidentaux surtout, n’avaient pas nécessairement accès. En Syrie surtout, le travail de ces « journalistes-citoyens » reste capital. Mais encore une fois, là où il y a conflit, il y a partialité, et donc désinformation. Comme ce phénomène ne disparaîtra pas de sitôt, il s’agit de choisir avec précaution les informations et leurs sources. En attendant, il faut faire le tri. Irak Les menaces de mort aux chrétiens représentent un danger pour la civilisation, estime la plus haute autorité religieuse turque La proclamation d’un « califat » par l’État islamique (EI) en Irak n’est pas légitime et les menaces de mort aux chrétiens représentent un danger pour la civilisation, a déclaré Mehmet Gormez, la plus haute autorité religieuse turque. « Depuis que le califat a été aboli (...) des mouvements ont pensé pouvoir rassembler le monde musulman en rétablissant un califat, mais ils sont en dehors de la réalité, que cela soit d’un point de vue politique ou légal », a-t-il ensuite ajouté. La déclaration faite contre les chrétiens est véritablement terrible. « Le califat est vu à tort par les Occidentaux comme une autorité religieuse, comparable au pape, mais historiquement le califat est une entité juridique (...), une autorité politique », a-t-il précisé. « Les érudits musulmans doivent se concentrer sur ce sujet (car) une incapacité à autoriser d’autres confessions et cultures laisse présager un effondrement de la civilisation », a explique Mehmet Gormez. Il explique la violence de certaines groupes extrémistes religieux musulmans par un contexte économique et social. « Près de 90 % (des musul- Le drapeau de l’État islamique à Mossoul. mans tués) le sont par d’autres musulmans, par leurs frères », regrette-t-il. Sur un autre plan, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a rencontré hier plusieurs chefs de tribu sunnites, dans le cadre de nouveaux efforts pour s’attirer leur soutien afin de contrer l’offensive des insurgés sunnites, menés par les jihadistes. M. Maliki « a souligné que la tribu était, et reste toujours, la base pour protéger (...) les zones menacées par le danger, tout particulièrement terroriste », indique un communiqué du bureau du Premier ministre. Il « a ajouté que le gouvernement fournirait aux tribus tout ce dont elles Stringer/Reuters ont besoin pour défendre leurs zones ». De plus, l’Irak a qualifié hier d’« hostilité inacceptable » une réunion d’opposants sunnites qui s’est tenue la semaine dernière à Amman. Les participants ont notamment qualifié l’offensive d’insurgés sunnites en Irak de « révolte populaire ». Pour rappel, Bagdad avait rappelé vendredi son ambassadeur en Jordanie sans donner de raison officielle, deux jours après la réunion à Amman de quelque 300 chefs de tribu et personnalités sunnites opposés au Premier ministre irakien chiite Nouri al-Maliki. (Sources : agences) Ahmad Tohmé écarté sous la pression de l’Arabie saoudite Syrie Les combats font rage entre régime et rebelles dans l’est de Damas. Le chef du gouvernement provisoire syrien soutenu par le Qatar a été relevé de ses fonctions hier sous la pression de l’Arabie saoudite. En effet, les rivalités entre Riyad et Doha, les deux principaux soutiens régionaux des détracteurs du régime syrien, n’ont cessé de miner la coalition de l’opposition depuis sa naissance fin 2012. Selon Samir Nachar, membre de la coalition basée à Istanbul, M. Tohmé a été écarté « pour des raisons politiques, mais aussi pour sa gestion » du gouvernement. Ahmad Tohmé est proche des Frères musulmans de Syrie, confrérie influente au sein de l’opposition et bête noire de l’Arabie saoudite. Appuyés par le Qatar, « les Frères musulmans dominent le gouvernement (...) et l’Arabie saoudite a laissé entendre à (ses alliés dans l’opposition) qu’il fallait couper les ponts avec la confrérie », selon M. Nachar. Le nouveau chef de la coalition, Hadi al-Bahra, élu le 9 juillet, et son prédécesseur, Ahmad Jarba, sont tous deux proches de Riyad. L’idée d’un gouvernement de transition, qui a vu le jour en mars 2013, a toujours été une pomme de discorde entre les prosaoudiens et les proqataris. Sur le terrain, les combats « les plus violents depuis des mois » opposaient hier le régime syrien et les rebelles à la périphérie du quartier stratégique de Jobar dans l’est de Damas, où les insurgés avaient avancé il y a une semaine. Jobar est contrôlé par les rebelles, hormis quelques zones périphériques qui donnent accès au centre de la capitale et où l’armée est présente. Le 15 juillet, les rebelles sont parvenus à prendre le contrôle d’un barrage militaire et ses environs à la périphérie, entraînant ainsi une contre-offensive de l’armée. Un civil a été tué par les obus tirés par les insurgés selon l’OSDH tandis que l’agence officielle Sana a fait état de 18 civils blessés. L’armée de l’air a mené au moins neuf frappes aériennes contre le quartier, et selon Rami Abdel Rahmane, l’armée, déjà appuyée par des miliciens prorégime, « a envoyé des renforts dans la zone » pour reprendre le poste militaire. Si les rebelles avançaient au-delà de ce poste, ils accéderaient à la place des Abbassides, l’une des principales de Damas, et menaceraient directement le régime dans son fief, ce qui explique l’intensité de la bataille, selon M. Abdel Rahmane. Par ailleurs, à l’est et au nord-est de la capitale, les avions ont bombardé les zones contrôlées par les rebelles d’Erbine et de Hammouriyé, tuant un homme et un enfant, selon l’OSDH. Sur le plan économique, les pertes dans les secteurs pétrolier et gazier de Syrie se sont élevées à près de 21,4 milliards de dollars (15,9 mds d’euros) au cours des trois ans de guerre dans ce pays, a annoncé hier le ministre du Pétrole syrien. Pour rappel, au cours des derniers mois, les jihadistes de l’État islamique (EI) ont pris le contrôle des principaux champs pétrolifères dans la province de Deir ez-Zor (Est) et exportent du pétrole par le biais de négociants vers l’Irak et la Turquie. En outre, l’armée syrienne tente depuis jeudi dernier de chasser l’EI qui s’était emparé du champ gazier de Chaer, dans la province de Homs (centre), faisant 270 morts en majorité exécutés par les jihadistes, selon une ONG. Enfin, l’UE a décidé hier de renforcer les sanctions contre le régime syrien, en ajoutant trois personnes et neuf entités à sa liste noire. La décision prise aujourd’hui porte le total des personnes faisant l’objet de sanctions de l’UE à 192 et le nombre d’entités à 62. Les sanctions consistent en un gel des avoirs et une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE. (Source : AFP) 12 Sports mercredi 23 juillet 2014 Football Foot express James Rodriguez, la dernière folie du Real Madrid à 80 millions d’euros Attendue depuis plusieurs jours, l’arrivée de James Rodriguez au Real Madrid est désormais officielle. Le club merengue a annoncé en effet hier la signature de l’ancien joueur de Monaco qui avait satisfait dans la matinée à la traditionnelle visite médicale. À la clé, un contrat de six ans. En revanche, aucune information n’a filtré concernant le montant de son transfert mais la presse espagnole évoque une somme de 80 millions d’euros (bonus compris). Ce qui en ferait la cinquième recrue la plus chère de l’histoire. Dans la capitale espagnole, le Colombien (23 ans) toucherait un salaire annuel net de 7 millions d’euros. Avec James Rodriguez, meilleur buteur de la dernière Coupe du monde (six réalisations), le Real continue sa course à l’armement après avoir enrôlé le champion du monde allemand Toni Kroos pour environ 30 millions d’euros. En attendant le gardien Keylor Navas, les deux stars du Mondial viennent compléter un effectif déjà riche, avec notamment Cristiano Ronaldo et Gareth Bale, pour permettre à la Maison blanche de récupérer le titre de champion d’Espagne, mais aussi de viser la Ligue des champions. La signature de James est aussi une réponse au Barça et aux 81 millions dépensés pour faire venir Luis Suarez aux côtés de Messi et Neymar. Un des transferts les plus importants de l’histoire De son côté, l’ASM perd son meilleur élément en l’absence de Falcao (9 buts et 12 passes décisives en Ligue 1 la saison dernière), mais elle fait une belle plusvalue pour un joueur acheté 45 millions d’euros il y a un an. « Le club n’avait aucune intention de céder le joueur. Il est arrivé un moment où nous avons considéré que la solution d’un transfert serait bénéfique à tous les partis, explique Vadim Vasilyev dans un communiqué. L’AS Monaco est fière d’avoir réalisé ainsi un des transferts les plus importants de l’histoire du football. » Fair-play financier oblige, le vice-champion de France ne devrait pas réinvestir la totalité de cette somme sur le marché des transferts. Celle-ci devrait toutefois lui permettre de compléter dre son autre vedette. Mais l’attaquant colombien ne devrait finalement pas suivre les traces de son compatriote. « Je crois au projet de Monaco. Je veux jouer la Ligue des champions, et nous allons nous renforcer dans ce but », a-t-il ainsi assuré. Le bout du tunnel Une première bonne nouvelle pour l’ASM et bientôt une seconde puisque Falcao semble enfin voir le bout du tunnel après avoir été écarté des terrains depuis sa grave blessure au genou gauche en janvier dernier. Le Cafetero pourrait même faire son retour sur les pelouses dès ce soir face à l’Atletico Nacional, dans le cadre de la Copa EuroAmericana à Miami. « Je travaille dur pour retrouver le terrain, je le ferai quand je me sentirai à 100 %, d’ici peu. Jouer mercredi ? Je ne sais pas, nous allons voir ça avec le staff médical. » Son nouvel entraîneur Leonardo Jardim avait indiqué la veille qu’il ne prendrait aucun risque. S’il reprend progressivement l’entraînement et montre des progrès, il semble en effet encore un peu tôt pour faire jouer l’ancien buteur de l’Atletico Madrid en compétition. « Falcao est dans sa phase finale de réhabilitation. Il est pré- L’attaquant colombien a été la révélation du Mondial. Éblouissant au stade Maracana de Rio en 8e de finale contre l’Uruguay, il avait signé une magnifique reprise de volée, élue plus beau but de la compétition par 75 % des quatre millions de votants d’un sondage réalisé sur le site fifa.com. Le sélectionneur uruguayen Oscar Tabarez l’avait comparé à « Maradona et Messi », ces « joueurs qui réussissent des choses parce qu’ils sont spéciaux ». les après une longue escale à Marseille, où il évolue depuis 2006, le milieu de terrain in- Joueur aux qualités unanimement reconnues, tant à l’OM qu’en équipe de France, Mathieu Valbuena rame pourtant pour trouver chaussure à son pied sur le marché des transferts. ternational scrute l’horizon dans l’attente d’une bonne opportunité. Mais jusqu’ici, c’est le calme plat. Il y a bien eu quelques remous, lundi, avec l’annonce, par une agence de presse russe, de sa signature au Dynamo Moscou, avec lequel l’OM s’est mis d’accord depuis plusieurs jours sur un transfert de 7 millions d’euros. Mais ils ont été rapidement calmés par Jean-Pierre Bernès. « Ce sont des conneries », a démenti le nouveau conseiller du joueur, qui fait pour l’instant face aux mêmes difficultés que son prédécesseur, Christophe Hutteau, remercié il y a quelques mois par Valbuena, faute de résultats. Une bonne Coupe du monde, mais... Souvent annoncé partant pour viser plus haut, le joueur, Balotelli n’ira pas à Arsenal Eitan Abramovitch/AFP maturé qu’il joue, mais il est très près de retrouver le terrain », expliquait ainsi le technicien portugais. De quoi définitivement rassurer les supporters. La piste Xherdan Shaqiri gagne du terrain Alors qu’il pensait avoir trouvé la perle rare en la personne de Rodrigo, le joueur du Benfica Lisbonne a aujourd’hui très peu de chances de rejoindre l’AS Monaco, qui suit désormais d’autres pistes. Si le nom d’Antoine Griezmann (23 ans) figure toujours sur leurs tablettes, les dirigeants de l’ASM hésitent à débourser 30 millions d’euros pour un joueur dont ils doutent de la capacité à progresser encore et augmenter ainsi sa valeur au cours des prochains mois, voire des prochaines saisons. Valbuena, le mal-aimé du mercato Où jouera Mathieu Valbuena à son retour de vacances ? Désireux de mettre les voi- L’histoire d’amour entre le Barça et Xavi est bel et bien sur le point de se terminer. Au club depuis 1991, le Catalan, pur produit de la Masia, va s’engager pour trois ans avec le tout nouveau club de New York City, d’après des informations du Mundo Deportivo. Il y rejoindra son ancien coéquipier à Barcelone et avec la sélection David Villa, transféré officiellement début juin. Le champion du monde espagnol, passé par toutes les catégories de la Roja depuis ses 17 ans, imite également Kaká, qui a récemment quitté le Milan pour Orlando City. Avec le Barça, le natif de Terrassa aura disputé 723 matchs et inscrit 83 buts. facilement son effectif. Les chantiers ne manquent pas : un gardien, un défenseur central, un latéral droit, un milieu défensif et... le remplaçant de James. Falcao parti pour rester à Monaco Si James Rodriguez a bel et bien quitté l’AS Monaco pour le Real Madrid, Radamel Falcao ne devrait pas en faire de même. Une première bonne nouvelle pour l’ASM qui devrait rapidement retrouver son attaquant vedette sur les terrains... « Je continue de travailler dur pour vite retrouver mon meilleur niveau pour l’ASM et ma sélection. Aujourd’hui, je pense uniquement à mon genou et ma rééducation. Je suis un joueur de l’ASM, je n’ai rien de plus à dire », a indiqué Radamel Falcao. Alors que James Rodriguez a signé au Real Madrid hier, l’AS Monaco pouvait trembler à l’idée de per- Xavi en route vers New York sous contrat jusqu’en 2017, peine en effet à trouver un autre port d’attache. Il y a un an, le Barça, dont il est fan, s’était penché sur son cas. Sans aller plus loin. Idem pour Arsène Wenger, qui loue ses qualités depuis longtemps, mais n’est jamais passé à l’action pour le faire venir à Arsenal. Ces derniers mois, l’AC Milan, Naples, l’Atlético Madrid, la Roma ou encore Liverpool auraient coché son nom. Mais pas en première position. Joueur majeur de l’OM depuis des années, Valbuena, également devenu l’un des pions essentiels de l’équipe de France de Didier Deschamps, avec laquelle il a encore brillé au Brésil, bénéficie pourtant d’une exposition importante. En vain. L’accès aux grands clubs lui est systé- Wesley Sneijder (30 ans), donné partant de Galatasaray, a aussi quelques admirateurs sur le Rocher. Pour lui, c’est sûr, Monaco ne fera pas de plus-value sur son prochain transfert. Mais le Néerlandais est une valeur sûre du football international. Néanmoins, son profil ne colle pas vraiment à la nouvelle politique de l’ASM, et il semblerait que Manchester United tienne la corde dans ce dossier. Reste donc une troisième piste, celle menant à Xherdan Shaqiri (22 ans). Mécontent de matiquement refusé. Plus inquiétant encore, des équipes de moindre importance semblent aussi lui tourner le dos. Jean-Pierre Bernès avait évoqué avant le Mondial brésilien des contacts sérieux avec la Fiorentina et des clubs turcs. Depuis, plus rien. En Espagne, où le joueur rêve d’évoluer, Valence et le FC Séville sont intéressés, mais ont été refroidis par ses émoluments (300 000 euros mensuels). Trente ans en septembre Trop cher pour les uns, pas prioritaire pour les autres, Valbuena navigue, de son propre aveu, « dans le flou ». Et le spectre du manque de reconnaissance de resurgir pour le Girondin, non conservé par le centre de formation de Bordeaux en raison de sa petite taille (1,67m) et contraint de son temps de jeu au Bayern Munich, l’international suisse a déjà fait savoir qu’il étudierait les offres qui se présenteraient à lui cet été. Auteur d’une bonne Coupe du monde, Shaqiri, qui aurait été aperçu à l’aéroport de Nice en début de semaine, présente un profil qui plaît au nouvel entraîneur monégasque Leonardo Jardim et à son staff technique. Le dauphin du Paris Saint-Germain pourrait rapidement approcher le Bayern pour entamer les discussions. repasser par le niveau amateur avant de taper dans l’œil de l’OM. « Je le sais, et ce sera tout le temps comme ça durant toute ma carrière. Je dois prouver plus que les autres, lâchaitil, résigné, l’an dernier. Mais quand on pense que la marche est trop haute pour moi, je la surmonte. Quand on croit que je suis battu, je réponds présent. Ce sont des choses qui me motivent encore plus. » Sa première grande compétition internationale en tant que titulaire n’a donc pas foncièrement modifié la donne. Il y a toujours un brin de réticence envers celui qu’Éric Gerets, qui l’a lancé dans le grand bain, surnommait « Petit Vélo ». Et à bientôt 30 ans (le 28 septembre prochain), cela ne devrait pas aller en s’arrangeant. Cavani n’a toujours pas L’impopulaire Dunga rappelé à la tête du Brésil rejoint le PSG Le PSG a retrouvé une partie de ses mondialistes. Les trois internationaux italiens, Salvatore Sirigu, Marco Verratti et Thiago Motta, éliminés de la Coupe du monde à l’issue de la phase de poules, ont rejoint leurs coéquipiers au camp des Loges hier matin. Christophe Jallet, toujours en attente du feu vert de son club pour rejoindre Lyon, est également présent. Interrogé sur la date de son départ, le latéral droit a simplement répondu : « Ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question. » Javier Pastore a aussi clarifié ses intentions pour cette saison. « Je reste au PSG », a affirmé l’Argentin. La situation d’Edinson Cavani est par contre moins claire. Attendu en début de semaine, l’international uruguayen est finalement annoncé vendredi par le PSG. Ce jour-là, il s’envolera donc pour Hong Kong avec le reste de l’effectif, qui sera entretemps étoffé par les Bleus (Matuidi, Cabaye, Digne). Possibilité d’échange avec Rooney ? En attendant, l’attaquant parisien recruté l’an dernier pour 64 millions d’euros continue d’alimenter toutes les rumeurs. Depuis plusieurs jours, la presse anglaise ne cesse d’évoquer un intérêt de Manchester United, avec une possibilité d’échange avec Wayne Rooney. Mais, dans ce dossier, Paris campe sur ses positions : pour l’instant, Nasser al-Khelaïfi n’entend pas se séparer de son attaquant. Dans une interview publiée dans un média uruguayen, El Observador, le joueur lui-même rappelle ses engagements. « Je suis serein quand on parle de mon travail, observe-t-il. Une chose est sûre : les clubs qui me voulaient vraiment, comme Palerme, Naples et le PSG, ont fait tout ce qu’il fallait pour que je les rejoigne. Ils ont montré qu’ils avaient confiance en mon travail. Je pense qu’un changement de club ne dépend pas uniquement de la volonté du joueur. J’ai un contrat pour quatre ans en France. La Premier League ou la Bundesliga ? J’aime beaucoup, mais je ne suis pas du genre à changer chaque année de championnat. » À son retour, Cavani aura probablement à cœur de provoquer quelques discussions. Déjà pour répéter son désir d’évoluer à la pointe de l’attaque parisienne et non plus sur les côtés. En fin de saison dernière, Laurent Blanc avait d’ailleurs laissé entendre qu’il chercherait cette année à faire jouer son équipe en 4-4-2. Dunga, 50 ans et vainqueur du Mondial 1994, prend pour la seconde fois les rênes de l’équipe du Brésil, dont il avait déjà été le sélectionneur pendant quatre ans, de 2006 à 2010. La CBF a ainsi préféré faire confiance à Dunga pour diriger l’équipe cinq fois championne du monde plutôt que de tabler sur Tite, l’ancien entraîneur des Corinthians qui a triomphé dans le Mondial des clubs de 2012 et dont le nom avait circulé en premier. Il était parti après l’élimination précoce du Brésil lors du Mondial en Afrique du Sud – défaite en quarts contre les Pays-Bas –, impopulaire et laissant le souvenir d’un style austère. Pourtant, c’est bien par lui que le renouveau de la Seleçao passera. Dunga, sélectionneur de 2006 et 2010, a été nommé hier pour remplacer Luiz Felipe Scolari. Un choix étonnant pour une sélection traumatisée par l’humiliation infligée par l’Allemagne en demi-finale (1-7), que le match pour la 3e place face aux Pays-Bas a encore accentuée (défaite 3-0). Ceux qui souhaitaient un changement radical pour retrouver le « joga bonito » cher au peu- ple brésilien vont être déçus. Tensions et style défensif Le bilan de Dunga lors de son premier passage en tant que sélectionneur est tout de même plus qu’honorable. Il a mené le Brésil à la victoire lors de la Copa America 2007 et de la Coupe des confédérations 2009, et a remporté 70 % de ses matchs (42 victoires, 12 nuls, 6 défaites). Mais pour le reste, entre les huis clos décidés au dernier moment, les conférences de presse très tendues et le style de jeu défensif, il n’a pas laissé un souvenir impérissable à la presse locale et à l’opinion publique. Dunga compte 91 sélections en tant que joueur en équipe du Brésil, dont il était le capitaine lors du titre mondial en 1994. Qui veut de l’intermittent Mario Balotelli ? Pas Arsène Wenger en tout cas. Alors que plusieurs rumeurs envoyaient l’attaquant de 23 ans chez les Canonniers, le coach français a répliqué : « Ce n’est que pure invention. Nous ne pouvons pas croire toutes les choses qui sont sur Internet ou dans la presse. Parfois, c’est créé par les agents ou par la presse qui a besoin d’infos. Mais dans ce cas, ce n’est pas vrai. » Éliminé dès les phases de poules avec l’Italie, Balo n’aura cette fois pas réussi à sauver le peu de cote qu’il lui reste encore comme il avait pu le faire après un bon Euro 2012. Reus devrait rester au Borussia Dortmund Alors que le quotidien munichois TZ révélait hier que le Bayern Munich souhaitait enrôler Marco Reus, Jürgen Klopp a démenti dans la soirée un départ de son attaquant. « Marco va rester avec nous cette saison », a déclaré l’entraîneur du Borussia Dortmund. Il a également précisé que Mats Hummels restera lui aussi. « Quelle est la rumeur du jour ? Mats vers Manchester United ? Pour 20 millions d’euros ? Pour cette somme, vous pouvez oublier cette rumeur. » Sous contrat jusqu’en 2015, la clause de départ de Marco Reus a été fixée à 35 millions d’euros par le BvB. Ces deux dernières saisons, le Bayern Muinich a recruté deux cadres du Borussia Dortmund : Mario Götze en 2013 et Robert Lewandowski cet été. Joachim Löw nommé citoyen d’honneur Le sélectionneur allemand est sur le point de devenir citoyen d’honneur de sa ville natale, Schönau im Schwarzwald. Un hommage rendu à l’enfant de la bourgade de 2 300 habitants, située non loin de la frontière française au sud-ouest de l’Allemagne, par le maire de la commune lui-même. « Nous sommes fiers de Jogi Löw. Il a porté le nom de Schönau dans le monde entier » a déclaré Peter Schelshorn à l’agence allemande DPA. Le conseil municipal s’était déclaré en faveur du projet, qui consiste également à donner au stade municipal de la ville le nom de l’entraîneur de la Mannschaftet désormais championne du monde. Le FC Copenhague sollicite l’Uefa pour ne pas jouer en Ukraine Le club de football danois du FC Copenhague a demandé à l’Uefa de délocaliser son match du troisième tour préliminaire aller de la Ligue des champions prévu en Ukraine, évoquant des raisons de sécurité et d’assurance, a déclaré un porte-parole hier. L’équipe danoise devait affronter le FC Dnipro Dnipropetrovsk le 29 juillet à Dnipropetrovsk, mais les Scandinaves ont exigé que le match se déroule ailleurs, à la suite de l’attentat commis contre l’avion de ligne de la Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur. La ville se situe à 300 kilomètres de l’endroit depuis lequel le Boeing 777 a été abattu, faisant 298 morts, dans la région ravagée de Donetsk, détenue par les rebelles. La Fédération danoise de football (DBU) abonde dans le sens de la requête formulée par le FC Copenhague. « La DBU est très inquiète du fait que l’Uefa [puisse] envoyer une équipe danoise dans un pays et une zone survolés par très peu de transporteurs aériens », a commenté l’organisation dans un communiqué. (Source : AFP) Dick Advocaat nouveau sélectionneur de la Serbie Le Néerlandais Dick Advocaat sera le nouveau sélectionneur de l’équipe de Serbie de football, a rapporté hier la télévision d’État serbe (RTS). « Nous sommes parvenus à un accord avec Advocaat après de longues négociations. Le contrat n’a toujours pas été signé, mais je m’attends à ce que cela soit fait dans les prochains jours », a déclaré le président de la Fédération serbe de football, Tomislav Karadzic, cité par le RTS. (Source : AFP) Côte d’Ivoire : cinq candidatures retenues pour le poste de sélectionneur national Cinq dossiers de candidature pour le poste de sélectionneur de la Côte d’Ivoire ont été retenus, a indiqué hier la Fédération ivoirienne de football (Fif). Trente-sept dossiers de candidature, dont six de techniciens ivoiriens, ont été examinés par la commission technique pour le recrutement du sélectionneur national, mise sur pied par le comité exécutif de la Fif, le 9 juillet. Finalement, cinq ont été retenus parmi les postulants. Il s’agit des Français Francis Gillot, Frédéric Antonetti, Hervé Renard et Luis Fernandez, et du Portugais Jose Manuel De Jesús. La Côte d’Ivoire est sans sélectionneur depuis le départ du Français Sabri Lamouchi qui a annoncé sa démission le 25 juin à Fortaleza, à l’issue de la défaite (2-1) contre la Grèce et l’élimination des « Éléphants » (surnom de la sélection) dès le 1er tour du Mondial 2014 au Brésil. (Source : AFP) Valence se sépare de Ricardo Costa Le Valence CF a résilié le contrat du défenseur portugais Ricardo Costa, qui courait jusqu’au 30 juin 2015, après « un accord à l’amiable », selon les termes d’un communiqué publié par le club espagnol. « Le Valencia Club de football et Ricardo Costa sont parvenus à un accord à l’amiable pour la résiliation du contrat qui unissait les deux parties jusqu’au 30 juin 2015 », déclare le Valence CF dans son communiqué. Le défenseur international de 33 ans, qui vient de disputer le Mondial brésilien avec le Portugal, avait rejoint Valence à l’été 2010, après un court passage de six mois au club français de Lille. Sa carrière a démarré au FC Porto (2000-2007) où il a remporté la Ligue des champions en 2004 et trois titres nationaux ; il avait ensuite porté les couleurs de Wolfsburg, en Allemagne. (Source : AFP) Bayern Munich : Ribéry et Javi Martinez de retour à l’entraînement L’international français Franck Ribéry, forfait pour le Mondial brésilien, et espagnol Javi Martinez, éliminé dès la phase de poules avec la Roja, ont repris l’entraînement hier avec le Bayern Munich, a annoncé le club bavarois. Privé de Coupe du monde en raison d’une blessure au dos, le milieu français « se sent de mieux en mieux ». « M’entraîner avec l’équipe est simplement la meilleure chose qui puisse m’arriver », a-t-il confié dans un communiqué publié sur le site Internet du club le plus titré d’Allemagne. Pour son retour sur la pelouse, Ribéry a aligné « avec une belle régularité » les centres venant de la gauche comme de la droite, réjouissant les supporteurs bavarois qui l’ont « applaudi », raconte le Bayern. Javi Martinez, balayé dès le premier tour du Mondial avec l’Espagne, assure « prendre de nouveau beaucoup de plaisir à jouer au football ». « J’ai savouré mes vacances. L’énergie est de retour », a déclaré le milieu défensif, cité lui aussi par le Bayern. Avec la reprise des deux internationaux, l’entraîneur Pep Guardiola dispose désormais de douze joueurs professionnels à l’entraînement. Manquent encore dix participants à la compétition brésilienne, dont six Allemands champions du monde. Le Bayern débutera la saison 2014/2015 en Bundesliga le 22 août face à Wolfsburg. (Source : AFP) Sports 13 mercredi 23 juillet 2014 Auto La troisième course de côte pour la saison 2014 prévue à Falougha L’Automobile et Touring Club du Liban (ATCL) organise le dimanche 27 juillet la troisième course de côte de la saison actuelle sur les routes sinueuses et ardues de Falougha, dans le Haut-Metn. Cette épreuve constitue la troisième étape du championnat du Liban des courses de côte, discipline très appréciée et prisée par les amateurs de sport automobile. Le contrôle technique pour les voitures préalablement enregistrées se déroulera ce soir à partir de 18h00 dans les locaux de la société Impex à Sin el-Fil. L’ATCL publiera immédiatement après ce contrôle technique la liste officielle des pilotes et voitures participant à cette course dont le depart est prévu dimanche à 09h00 précises. Tir Alain Moussa remporte la troisième manche du championnat du Liban Plus d’une vingtaine de tireurs amateurs (et moins amateurs) ont pris part ce week-end à la troisième manche des championnats du Liban de tir sur plateaux de la fosse olympique (trap) catégorie (A), qui a été organisée par la Fédération libanaise de tir et chasse sur le champ du Lebanon Country Club. Voici les résultats de la première épreuve éliminatoire : 1. Roger Slaybi 73/75 2. Alain Moussa 68/75 3. Georges Akoury 68/75 4. Tony Harika 67/75 5. Élie Akiki 67/75 6. Wissam Mohammad 67/75. Les six premiers tireurs au classement général provisoire se sont automatiquement qualifiés pour la demi-finale de cette compétition, au cours de laquelle les six participants exercent leur talent sur 15 plateaux avec pour chacun une seule cartouche ou plutôt un tir unique par plateau, et dont voici les résultats : 1. Alain Moussa 14/15 Le secrétaire général de la Fédération libanaise de tir et chasse, M. Sassine Rouhana, posant avec le trio composant le podium final. 2. Roger Slaybi 12/15 + 3/3 3. Wissam Mohammad 12/15 +2/3 4. Élie Akiki 12/15 +2/3. Voici enfin les résultats de la manche finale, qui a mis aux prises les trois premiers de l’étape précédente, avec toujours 15 plateaux en jeu pour chaque participant encore en lice : 1. Alain Moussa 14/15 2. Roger Slaybi 11/15 3. Wissam Mohammad 10/15. Météo Cyclisme Pinot se place à l’entrée des Pyrénées Tour de France L’entrée des Pyrénées a souri au Français Thibaut Pinot qui a délogé du podium du Tour de France l’autre espoir français Romain Bardet après la 16e étape gagnée hier à Bagnères-de-Luchon par l’Australien Michael Rogers. S’il a conforté le champion d’Italie Vincenzo Nibali dans ses prérogatives de maillot jaune, le premier verdict des Pyrénées s’est avéré défavorable à Bardet, qui a laissé à son compatriote le maillot blanc de meilleur jeune et, plus encore, à l’Américain Tejay Van Garderen. Tous deux ont souffert sur les pentes du port de Balès, le grand col de cette première des trois journées pyrénéennes. Ils ont lâché prise dans les 5 derniers kilomètres de la longue ascension vers le col, à 1 755 mètres d’altitude au bout de la vallée de la Barousse, et n’ont pu refaire leur retard dans la descente vers Luchon. Au départ de cette étape, la plus longue de l’épreuve (237,5 km), le Tour a quitté Carcassonne sans le champion du monde, le Portugais Rui Costa (second abandon en six participations), victime d’un début de pneumonie. En prenant la direction des Pyrénées, le peloton a fini par laisser partir un groupe de 21 coureurs après une soixantaine de kilomètres. Quatorze équipes étant représentées à l’avant, l’échappée a pris du champ pour aborder le premier col, le Portet d’Aspet, avec près de neuf minutes d’avance. Le groupe s’est disloqué sur les pentes du port de Balès, un col classé hors catégorie escaladé par le Tour pour la quatrième fois depuis 2007. Sur ces pentes éprouvantes (11,7 km à 7,7 %), Cyril Gautier et Thomas Voeckler, tous deux de l’équipe Europcar, ont harcelé leurs derniers compagnons, Rogers et le grimpeur colombien José Serpa. Van Garderen, le premier à céder Le groupe des favoris a été mené durant la quasi-totalité de l’ascension par les hommes de l’Espagnol Alejandro Valverde (Visconti, Intxausti). Des candidats au podium, Van Garderen a été le premier à céder. Bardet a lâché prise ensuite sur une attaque de Pinot qui a emmené avec lui un petit groupe (Valverde, Nibali, Péraud, Gadret) avant que son lieutenant, Arnold Jeannesson, accélère encore. Pinot s’est montré le plus fort à l’approche du sommet, situé à 21,5 kilomètres de l’arrivée. Il a basculé devant Nibali, quelques secondes avant Péraud et Valverde aidés par leurs coéquipiers respectifs. Bardet, malgré son opiniâtreté, est passé avec 1 min 50 sec de retard sur ses rivaux directs, Van Garderen plus de deux minutes et demie. Dans la descente rapide vers Luchon, des regroupements se sont opérés tant à l’avant que dans le groupe des hommes intéressés par le classement général. Pour le gain de l’étape, Rogers, lancé à pleine vitesse dans un faux plat, est parvenu à distancer ses derniers compagnons à moins de 4 kilomètres de l’arrivée. Voeckler, qui avait gagné lors des deux dernières arrivées du Tour à Luchon, a dû sprinter pour la deuxième place seulement, devant le Biélorusse Vasil Kiryienka. Rogers, qui n’avait pu courir en début de saison avant d’être blanchi d’un contrôle antidopage positif subi à la fin de l’année dernière, est devenu un vainqueur. Deux étapes du Giro et une du Tour figurent au palmarès de celui qui était venu au départ du Yorkshire dans la position de lieutenant pour l’Espagnol Alberto Contador. L’Australien a apporté à son équipe, décapitée par l’abandon de Contador, son second succès d’étape, après celui du Polonais Rafal Majka samedi à Risoul. Le classement de la 16e étape 1. Michael Rogers (Aus/TIN) les 237,5 km en 6h07’10’’. (moyenne : 38,8 km/h) 2. Thomas Voeckler (Fra/ EUC) à 0’09’’ 3. Vasili Kiryienka (Bié/SKY) 0’09’’ 4. José Serpa Perez (Col/ LAM) 0’09’’ 5. Cyril Gautier (Fra/EUC) 0’09’’ 6. Greg Van Avermaet (Bel/ BMC) 0’13’’ 7. Michal Kwiatkowski (Pol/ OPQ) 0’36’’ 8. Matteo Montaguti (Ita/ ALM) 0’50’’ 9. Tom Slagter (P-B/GRM) 2’11’’ 10. Tony Gallopin (Fra/ LTB) 2’11’’. Le classement général provisoire 1. Vincenzo Nibali (Ita/AST) 73h05’19’’ 2. Alejandro Valverde (Esp/ MOV) à 4’37’’ 3. Thibaut Pinot (Fra/FDJ) 5’06’’ 4. Jean-Christophe Péraud (Fra/ALM) 6’08’’ 5. Romain Bardet (Fra/ ALM) 6’40’’ 6. Tejay Van Garderen (É-U/ BMC) 9’25’’ 7. Leopold König (Tch/ APP) 9’32’’ 8. Laurens ten Dam (P-B/ BKN) 11’12’’ 9. Michal Kwiatkowski (Pol/ OPQ) 11’28’’ 10. Bauke Mollema (P-B/ BKN) 11’33’’. (Source : AFP) L’Australien Michael Rogers (Tinkoff) a remporté la 16e étape du Tour de France, à Bagnèresde-Luchon, dans la première des trois journées pyrénéennes. L’Italien Vincenzo Nibali (Astana) a conservé le maillot jaune de leader au terme de cette étape, la plus longue de l’épreuve (237,5 km). Pour la victoire d’étape, Rogers a distancé ses derniers compagnons d’une longue échappée, à moins de 4 kilomètres de l’arrivée. Âgé de 34 ans, Rogers a attendu sa dixième participation au Tour pour enlever une étape, quelques semaines après s’être imposé à deux reprises dans le Giro. Triple champion du monde du contre-la-montre (de 2003 à 2005), l’Australien a apporté à son équipe, décapitée par l’abandon de l’Espagnol Alberto Contador, son second succès d’étape, après celui du Polonais Rafal Majka samedi à Risoul. Jeff Pachoud/AFP L’étape d’aujourd’hui : le steeple-chase des Pyrénées La 17e étape du Tour de France impose aujourd’hui un steeple-chase dans les Pyrénées avec pas moins de quatre ascensions regroupées en 124,5 kilomètres entre Saint-Gaudens et les hauteurs de Saint-Lary. À partir de Bossost, lors de la courte incursion d’une quinzaine de kilomètres en Espagne, la route du Tour alterne montées et descentes sans s’attarder dans les vallées. Le parcours enchaîne le Portillon (8,3 km à 7,1 %), Peyresourde (13,2 km à 7 %) et Val LouronAzet (7,4 km à 8,3 %), trois cols classés première catégorie. L’ascension finale, classée hors catégorie (10,2 km à 8,3 %), conduit au Pla d’Adet, à l’altitude de 1 680 mètres, sur les hauteurs de Saint-Lary. Et ce quarante ans après la première arrivée venue du Tour, quand Raymond Poulidor avait fait souffrir Eddy Merckx dans une étape commentée pour la première fois par le speaker Daniel Mangeas. Le Tour est revenu à huit reprises dans la station des HautesPyrénées. La dernière fois en 2005 (victoire de Hincapie annulée depuis pour dopage). Départ de Saint-Gaudens à 13h35 (lancé à 13h45), arrivée à Saint-Lary Pla d’Adet vers 17h25 (prévision à 34 km/h de moyenne). (Source : AFP) Tennis Huitième journée de l’Open de l’ATCL Liban 13/22° 22/30° 18/25° 19/31° 19/31° 23/32° 19/31° 23/31° Vent S-O – 10 à 35 km/h. Humidité 55 à 85 %. Visibilité moyenne. Mer moyennement agitée, 28°. Temps stable sur le BMO. Le temps sera aujourd’hui peu nuageux, avec une légère hausse des températures. Demain, le temps sera peu nuageux. Moyen-Orient Abou Dhabi 32/41° Dubaï 32/41° Amman 21/32° Istanbul 23/27° Ankara 21/36° Le Caire 24/37° Bagdad 31/43° Mascate 31/38° Damas 21/33° Nicosie 24/36° Djeddah 28/33° Riyad 29/39° Doha 33/43° Téhéran 26/38° International Alger 22/31° Marrakech 19/38° Amsterdam 18/27° Marseille 19/29° Athènes 23/28° Milan 20/29° Berlin 19/29° Minsk 13/26° Bucarest 18/30° Montréal 19/30° Budapest 18/26° Moscou 14/23° Buenos Aires 3/12° Munich 15/23° Bruxelles 17/26° New York 22/29° Copenhague 17/24° Paris 18/28° Dublin 16/18° Prague 17/26° Genève 16/25° Rio de Janeiro 20/26° Kiev 16/28° Rome 19/28° Lisbonne 17/24° Tunis 22/31° Londres 17/28° Varsovie 17/28° Madrid 20/36° Vienne 18/28° Voici les résultats des rencontres disputées hier dans le cadre de la huitième journée de l’Open de tennis organisé actuellement par l’ATCL sur ses courts à Kaslik, sous le patronage de la Fédération libanaise de tennis : Catégorie masculine : Garçons moins de 18 ans (demi-finales) : Kevin Chahoud bat Michel Saadé 6-4, 6-0. Simple hommes (quarts de finale) : Thomas Weil bat Rami Alayli 6-3, 6-0. Vétérans plus de 45 ans (quarts de finale) : Mohammad Siblini bat Milad Abi-Ghanem 9-0 Élie Mouhasseb bat Moussa Fakhoury 9-7 Hisham Khater bat Serge Abou-Chedid 9-5 Marc Kesrouani bat Élie Hayek 9-3. Vétérans plus de 55 ans (quarts de finale) : Tony Rizk bat Ghassan Ja- ber 9-3. Double hommes (quarts de finale) : Nao et Makhzoumi battent Abou-Chedid et Rawas 6-0, 6-1. Double mixte (quarts de finale) : Nao et Saadé battent Jarkissian et Karam 6-0, 6-0. Catégorie féminine : Moins de 14 ans (finale) : Sarah Nassif bat Ghada Btour 6-3, 6-1. Simple dames (quarts de finale) : Maritsa McLinen bat Tania Méhanna 6-1, 6-2. Double enfants (demi-finales) : Klim et Klim battent Tihmé et Monarcha 3-6, 6-3, 10-8. Le programme prévu pour aujourd’hui : Catégorie masculine : Moins de 12 ans (finale) : Jalal Sadek vs Ram Klim. Moins de 18 ans (finale) : Sarah Nassif. Kevin Chahoud vs Michael Chaker. Vétérans plus de 45 ans (demi-finale) : Marc Kesrouani vs Hisham Khater Élie Mouhasseb vs Mohammad Siblini ou Daoud Daoudian. Vétérans plus de 55 ans (demi-finale) : Toufic Abillamaa vs Geor- Kevin Chahoud. ges Kabalan Tony Rizk vs Sabah Baz. Double hommes (quarts de finale) : Abou-Chahine et Samaha vs Yehya et Majdalani. Demi-finales : Mouhasseb et Haddad ou Chaker et Alayli vs AbouChahine et Samaha ou Yehya et Majdalani Choucair et Chalah ou Dabahi et Chehadé vs Weil et Slaybi. Double mixte (demi-finales) : Chehadé et Sahyoun vs Weil et Méhanna. Finale : Abou-Chahine et Hamzé ou Abou-Chedid et McLinen vs Nao et Saadé. Catégorie féminine : Moins de 12 ans (quarts de finale) : Nour Dib vs Lola Tohmé Valérie Bejjani vs Myriam Massoud Demi-finales : Nour Dib ou Lola Tohmé vs Léa Hayek. Simple dames (quarts de finale) : Nancy Karaki vs Maritsa McLinen. Coup d’envoi aujourd’hui du tournoi annuel de Broummana High School Le tournoi de tennis annuel organisé par le club sportif du Broummana High School et baptisé « Coupe des cèdres 2014 » débute aujourd’hui et devrait durer jusqu’au 10 août prochain. Le tirage au sort des rencontres a été effectue hier dans les locaux du club à Broummana en présence de la directrice du tournoi et ancienne championne du Liban de tennis, Nahya Abou Khalil, ainsi que de l’arbitre général de ce tournoi Tanios Kanaan : Voici le programme d’aujourd’hui : Catégorie masculine : Moins de 12 ans : Karl Skaff vs Rudy Abi-Hamad Georgio Samaha vs Fady Hage Anthony Khoury vs Rayan Awad Élie Samaha vs Anthony Marache Teymour Awad vs Nadim Maalouf John Samaha vs Marc Fares Carlo Abou-Khater vs Edouard Lahoud. Moins de 14 ans : Élie Chehadé vs Ralph Tohmé Stephan Monarcha vs Pierre Ghafari Marc Husseini vs Georges Marache Antoine Oneyssi vs Carl Faddoul Sami Masri vs Roy Tabet. Moins de 18 ans : Anthony Élias vs Samir Farès Chafic Hakim vs Giovanni Nassif Jean Sioufi vs Cyril Geahchan Rayan Krab vs Hadi Hadchiti. Simple hommes : Karl Sahyoun vs Abdallah Salman Louis Labaki vs Haig Daoudian Ghassan Zein vs Émilio Khoury Marc Bou-Maroun vs Vanant Costanian Milad Barakat vs Guy Daher Jean-Marie Yazbeck vs Wassim Saykali Georges Assaf vs Ronald Daoud Rawad Ajib vs Hrag Bedoyan Amine Sfeir vs Walid Labban Gio Hakim vs Élias Chedid. Les rencontres débutent à partir de 9h45. Équitation Le concours de saut d’obstacles à Faqra dominé par la gent féminine Fait assez inhabituel pour être souligné, le dernier concours de saut d’obstacles organisé par le club équestre de Faqra Club sur son manège situé dans cette même région était placé ce week-end sous le signe exclusif de la féminité puisque les cinq séries au programme de cette compétition (N, E1, E2, D et C) ont toutes été remportées pas des cavalières, qui n’ont laissé que les miettes aux concurrents du sexe masculin. Soixante-huit participants appartenant à la plupart des clubs affiliés à la fédération locale avaient pris part à ce concours qui était placé sous la supervision de la haute instance hippique nationale, la Fédération équestre libanaise. Voici les résultats techniques enregistrés : Série N (hauteur : 85 cm, 21 participants) : 1. Alice Bitar sur Desperado (Dbayé Country Club) 2. Thomas Bitar sur Nour (Rihab) 3. Émilie Bitar sur Triple B (Dbayé Country Club). Série E1 pour les enfants âgés de moins de 14 ans (hauteur : 105 cm, 8 participants) : 1. Alice Bitar sur Color B (Dbayé Country Club) 2. Yasmina Bocti sur Adelfee (Dbayé Country Club). Série E2 pour les enfants âgés de plus de 14 ans (hauteur : 105 cm, 15 participants) : 1. Pascale Khoury sur Zafer (Mechref Club) 2. Brigitte Vanlaethum sur Winning Days (Valley Club Aïntoura) 3. Omar Sinno sur Zudoctro (Mechref Club). Série D (hauteur : 115 cm, 17 participants) : 1. Brigitte Vanlaethum sur Winning Days (Valley Club Aïntoura) 2. Glenn Arida sur Excalibur (Faqra Club) 3. Yasma Haddad sur Vutania (Dbayé Country Club). Série C (hauteur : 125 cm, 7 partcipants) : 1. Yasma Haddad sur Vutania (Dbayé Country Club) 2. Mounia Haddad sur Zino (Dbayé Country Club). Le jury de terrain était présidé par Myriam Maytala, assistée par Rima Fansa et Maroun Mehanna, alors que la conception du tracé était l’œuvre de Georges Francis. 14 Détente mercredi 23 juillet 2014 SU|DO|KU Moyen Sudoku moyen 411 3 4 6 9 3 7 9 1 6 5 5 8 9 8 6 1 2 8 5 3 1 9 4 7 Sudoku moyen 410 1 4 5 8 7 3 2 3 2 9 4 5 6 7 7 8 6 9 1 2 5 9 5 4 1 3 7 8 2 6 1 5 8 4 3 8 3 7 2 6 9 1 4 1 8 3 9 5 6 5 7 2 6 4 1 9 6 9 3 7 2 8 4 Solution du précédent numéro 9 1 8 3 4 2 6 9 7 6 4 Minuit Partie N°TIRAGE Raymonde AYOUB SOLUTIONRÉF. PTS V E E H C U B J E U D I S E R E C R O F R H C A A R S S E L L A B 3 Foyent? Lutinant 8h 77 L I R L P O U L R V E E N S L M E T 4 Ooaautv Fayotent M7 116 O L O E P M A D U R V T P O A R T R 5 Deenaq? Voutat 14j 34 T O E E U Y I E R B E O A S R I E A 6 Hourdai Quemande 4e 82 A P R G E N O E A O L L S R G R L P 7 Rriesxw Hourdait O1 89 G F O R U L I L T I N E L E G D A U 8 Eseauta Xeres G3 53 E R L U I M A R C T E P S I E E S M 9 Acorswa Taquees E2 28 R A B I E G T S E R U B R H E L E C A T 10 Aasmess Crows 8a 78 E S O U R R I C D B U P C L L R D A 11 Prunelle Cassames A8 86 S E U O O E E E N I T I E T E E B 12 Puirvtl Prunelee 12g 72 I C C T P U D R S E E N E D P D A Iltvieh Pur M2 27 O E H O P I P P U E E R S O R A F C E P A P O L M E L E R P C T R T O E R E M I R P L R U E U T U E E C D G E M E P E A F M U R E I R T J O H E R B E M E G O S T S E T O N C2 76 16 Dfobrea Jerkes H10 66 17 Abderbg Fon N6 33 18 Bioczge DebridageK4 56 19 BegoimZinc J2 39 20 Gimo Be I1 16 Amigo 12a 14 1 8 7 6 3 4 9 5 8 7 2 1 RAMASSEE RATEAU T Vieillot 9 ENLEVER E Dfjkees 2 MALLE MARRONS MEGOT MELER MIETTE MURE 21 B U L E C E I & E S ' U H ( N C ) E!V S"I E#I E$L % Marche à suivre : Dès que vous repérez un mot, rayez les lettres de ce mot dans la grille et barrez-le dans la liste au-dessus de la grille. Pour plus de facilité, commencez par les mots les plus longs. Quand vous aurez inséré tous les mots de la liste, il vous restera les lettres formant le mot secret. Pour former un mot, les lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite ou 1 6 2 4 9 2 5 3 6 8 7 1 4 7 8 9 3 BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Vous allez prendre d’importantes décisions domestiques. En ce moment, la perception extrasensorielle n’est pas un vain mot pour vous. Favorisées : les activités créatrices et les mondanités. TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Bien 3 1 6 9 8 2 1 4 9 8 5 7 4 3 7 5 6 2 VERTICALEMENT A. Passé par la tête pour finir en bande. - B. Change de ton. Écrivain italien, natif d’Alexandrie. Article contracté. - C. Pulvérisais. - D. Fut capable de concurrencer. Destinations pour touristes. - E. Timides. - F. Un type quelconque. Des chiffres romains. Mot de jeune insolent. G. Ne tardas pas à voir la trame. L’air y est grand. - H. Montre un désaccord. Deuxième sous sol. - I. Machines de photographes. - J. Participe pour savoir. Engrais. ! Problème n° 14 098 " # $ % & ' ( ) * que le domaine du cœur occupe une bonne place sur votre calendrier du jour, il vous faut accorder aussi votre attention à la maison et au travail. Déjeuner attrayant en vue. GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Vos nouveaux amis et vos relations existantes vous donneront de quoi passer de bons moments. Gardez-vous de tout flirt inopportun. La soirée favorise l’intimité à deux. CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Il ne ! " # $ % & ' ( ) * # / / 0 % 2 ! 4 ) & 2 5 4 ) , % 2 $ 2 2 , 5 4 ! ) ! "/ # $ % & '% ( )% * # / / 0 % 2 ! 4 ) & 2 5 4 2 ! ) - ( 3 )) ,3% 2 $$ / 2 % % , 5 4 ! ) ) 33 $ ! %) -# ( 3 , % ) / 3 3 % # , % ) / 3 / 0 %2 ! 3 0 / % 2 ! 3 / 3 3 / ! , ) ! 3 , / ) . . / 2 % 6 ! 3 . ! , ) ! 3 , / ) . 4 5 " ! ! ) , % % 3 ! ) 3 / . . ) % 2 . / 2 % 6 ! 3 . 4 5 " ! ! ) , % % 3 ! ) 3 / . . ) % 2 Solution des mots fléchés du précédent numéro de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut en bas et en diagonale de droite à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir pour plusieurs mots. L’horoscope Les mots croisés HORIZONTALEMENT 1. Des mesures à prendre sur des veuves. - 2. Couverte. 3. Défripant. - 4. Interjection étrangère. Sans maladie. - 5. Prénom masculin. Il est rarement étouffé par surprise. - 6. Lieu de rassemblement. Se voit à l’extrémité d’un spectre. - 7. Il est facile à confondre. Naît souvent dans le noir. - 8. Outil de cordonnier. Possessif. - 9. Ligne pour le merlan. Petit casque fermé de la Renaissance. - 10. D’un auxiliaire. Ne comporte pas de peine. T * Solution du précédent mot secret : HEURE Solution du n° 14 097 5 VOLEE P 15 3 4 LAITUE LEGUME L’HERBE LIASSE 70 31 5 JARDIN JETON TABAC TERRE TIGES TRAPU TRIER TUEUR H2 N1 6 IMPOT DATTES DEBRIS DECHET DEDANS DEPOTOIR DES EPIS DU BOIS SALETE PECULE PELLE PELOTAGE PELOTE PERCHE PERLE PIERRE PLIER POLICE POLICIER POMME POUSSIERE PRENDRE PRIME Utinant Liminal Eh Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de neuf cases. OEUVRE OLIVES ORDURE OUTIL GERBE GRAPPE CARTES CHAMP CHOPER COCON COPIE CUILLER REBUT REGROUPER RESIDU REUNIR ROCHE 2 Iiltvle 5 1 BALAI BALAYER BALLE BLESSE BUCHE NOTES Miillan 14 3 FLEUR FORCE FRAISE FRUIT 1 7 2 Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. Sudoku moyen 416 7 8 9 6 2 5 4 2 5 4 1 3 8 7 3 6 1 9 4 7 5 5 9 7 2 8 6 3 1 3 6 7 5 4 2 4 2 8 3 1 9 6 6 7 5 8 9 2 1 9 1 2 4 6 3 8 8 4 3 5 7 1 9 riables par nature, tels que les adverbes, conjonctions, interjections, etc.). Il est d’ailleurs relativement facile d’imaginer des exemples de l’emploi de tous ces mots au pluriel : puisqu’on dit « tous les midis », pourquoi ne pourrait-on pas dire « tous les minuits » ? Pourquoi ne pourrait-on pas dire « j’ai mon fric, tu as ton fric ; si nous additionnons nos FRICS respectifs, nous serons riches » ! Ou encore, pourquoi ne pourrait-on pas comparer les différents RUGBYS (à quinze, à treize, à sept) ? Règle du jeu Sudoku moyen 414 7 3 4 2 6 9 8 9 1 5 3 4 8 7 6 2 8 1 5 7 3 4 8 6 9 7 3 1 1 9 7 8 2 5 4 3 5 2 4 1 6 9 8 7 3 6 9 2 5 2 4 9 5 3 1 6 5 6 1 7 8 4 2 ARGENT 5 8 Le mot secret UN MOT DE 8 LETTRES : RAMASSER Quelles sont les raisons qui ont amené le comité de rédaction de l’ODS à considérer le nom masculin MINUIT comme variable, et donc à admettre le pluriel MINUITS ? Une question qui pourrait s’appliquer à bien d’autres mots dont le pluriel est d’un emploi rare, voire très rare, comme JANVIERS, FRICS, RUGBYS... En cette matière, les rédacteurs de l’ouvrage ont suivi un principe très simple : ont été décrétés variables tous les mots qui ne sont pas explicitement ou implicitement considérés comme invariables par les dictionnaires usuels (à l’exception bien sûr des mots inva- For more puzzles, visit www.krazydad.com/puzzles13 Sudoku moyen 412 2 4 9 7 3 1 8 1 6 8 5 9 4 7 Les mots fléchés 7 3 5 8 2 6 1 4 9 7 6 5 2 3 6 5 1 4 8 3 2 3 8 2 1 7 9 4 9 1 4 2 6 7 5 8 2 6 3 1 5 9 5 7 3 9 4 8 6 AVCZTWGB Scrabble (Référence : Petit Larousse 2004) Au menu Abawat de choux 2 000 g feuilles de choux non déchirées, 500 g viande hachée, 100 g jus de citron, 25 g sel, 1 g poivre fort, 250 g beurre oriental pour frire les choux, 1500 g eau bouillante pour les choux farcis, 100 g beurre oriental pour frire la viande. Effeuiller les choux, les faire blanchir à moitié, retirer de l’eau et farcir chaque fois 2 feuilles ensemble (après en avoir coupé les tiges) de la viande hachée. Les enrouler et les lier avec un fil. Frire ces feuilles au beurre oriental (les 2 feuilles farcies ensemble ne forment qu’une seule) jusqu’à roussissement. Mettre dans une marmite sur une forte flamme, y ajouter l’eau, le sel et le poivre. Laisser bouillir quelque temps puis diminuer la flamme. Ajouter alors le jus de citron et laisser sur le feu jusqu’à cuisson. Verser dans un plat et présenter avec, à part, du riz cuit. serait pas sage d’accepter une proposition de voyage, du moins pour le moment. Quelqu’un vous tend une main secourable dans une activité professionnelle. LION (23 Juillet au 22 Août) : Dans votre emploi du temps de la journée, vous déterminez ce qui revient respectivement au travail et à l’amusement. La soirée favorise l’idylle et les dîners aux chandelles. VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : Évitez toute étroitesse d’esprit. Vous pouvez fort bien vous tirer d’une tâche que l’on vous a fixée, bien qu’elle se trouve légèrement en dehors de vos compétences. BALANCE (23 Septembre au 22 Octobre) : À l’issue de très fructueux entretiens, vous serez désireux d’avoir du temps en vue d’un travail plus approfondi sur le plan professionnel. Les amis se trouvent sur la même longueur d’onde. SCORPION (23 Octobre au 21 No- vembre) : Aujourd’hui, vous êtes tenté de vous appesantir sur les limitations d’une de vos liaisons. Il vous faudra recourir à des méthodes subtiles pour déjouer les intentions de vos concurrents en affaires. SAGITTAIRE (22 Novembre au 21 Décembre) : Il va falloir vous débarrasser encore d’un certain nombre d’obstacles mineurs avant de pouvoir aller de l’avant dans une phase professionnelle prometteuse. CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : Votre marche en avant est assurée, mais il y a tellement de choses que vous vous sentez en mesure d’accomplir ! Veillez à vous accorder un peu de loisirs. VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé- vrier) : Une belle occasion vaut la peine que vous l’attendiez. Vous recevrez aujourd’hui de bonnes nouvelles, mais ne vous attendez pas à les voir se concrétiser dans l’immédiat. Ne mêlez pas amis et argent. POISSONS (20 Février au 20 Mars) : Aujourd’hui, vous pourriez inscrire au programme un tour sur la plage, un pique-nique ou un barbecue. Vous passerez d’agréables moments, à condition de ne pas éveiller des controverses. Technologies 15 mercredi 23 juillet 2014 Des voitures intelligentes prêtes à prendre le volant Télévision Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve. Chaînes locales LBCI Innovation Pourquoi perdre son temps à chercher une place où se garer quand votre voiture peut le faire pour vous ? Cette idée, encore inimaginable il y a quelques années, est en train de prendre corps et préfigure des véhicules entièrement autonomes. Sans personne à bord, le véhicule avance au pas dans le parking, laisse passer un piéton puis se gare en marche arrière sans accroc. Cette technologie, proposée par le constructeur suédois Volvo ou l’équipementier français Valeo, n’en est qu’au stade du prototype mais pourrait être proposée en série d’ici à 2020. Certaines voitures sont déjà capables de prendre le volant dans des circonstances précises. Le coupé CLS de Mercedes peut ainsi freiner en urgence en cas de risque d’accident si l’automobiliste ne réagit pas. Des BMW préviennent en cas de franchissement de ligne involontaire ou peuvent passer en pilotage automatique dans les bouchons. « Beaucoup de choses existent déjà dans le domaine de l’automatisation et on arrive aujourd’hui à un tournant », constate le directeur de la R&D chez Valeo, Guillaume Devauchelle. Les progrès technologiques dans les radars et les caméras de détection permettent au véhicule de « voir » ce qui se passe autour de lui. Des logiciels embarqués l’aident à analyser son environnement et à agir en conséquence. Du coup, les constructeurs promettent de commercialiser des modèles capables de conduire par eux-mêmes dès 07:00 Infos 07:30 Al-Ekhwa 10:00 Nharkoum Saïd 11:30 Bouab el-Rih 12:30 Ghazl el-Banet 13:30 Saheb el-Saãda 14:30 Infos 15:00 Bab el-Hara 6 15:50 Bouab el-Rih 16:40 Ghazl el-Banet 17:30 Saheb el-Saãda 18:50 Al-Haka’eb 19:53 Journal 20:40 Bab el-Hara 6 21:40 Al-Ekhwa 23:00 Saheb el-Saãda 00:00 Infos. Future TV Il sera possible un jour de contrôler une sortie du parking au moyen d’un smartphone. 2020, et sans personne à bord à partir de 2030. L’objectif premier ? « Réduire la mortalité et le nombre de blessés sur la route, alors que 90 % des accidents sont dus à des erreurs humaines », explique Franck Cazenave, directeur marketing et innovation chez Bosch. Mais d’autres avantages sont à attendre. En communiquant entre elles, voire avec l’infrastructure routière, ces voitures fluidifieront le trafic et réduiront ainsi la consommation de carburant. Coût encore prohibitif Après 2030, « on peut imagi- ner des flottes de véhicules disponibles 24h/24, qui viennent vous chercher où vous voulez, d’une fluidité et d’une efficacité redoutables », spécule Sébastien Amichi, associé du cabinet spécialisé Roland Berger. Pour leurs promoteurs, elles vont aussi améliorer le confort de leurs passagers. « À partir du moment où le conducteur est déchargé de la conduite, il a du temps pour lui », explique Franck Cazenave. Il pourrait lire son journal, naviguer sur Internet ou se reposer. Un champ des possibles qui attire des acteurs extérieurs à l’automobile. C’est le cas de Google. L’en- La circulation en ville risque toutefois d’être problématique. treprise californienne teste depuis cinq ans avec des voitures japonaises bardées de capteurs. Elle fabrique même ses propres prototypes électriques pouvant rouler sans personne à bord, en s’appuyant sur son expérience dans l’Internet et la cartographie. Pour autant, les constructeurs se disent persuadés que le géant américain ne pourra pas vraiment leur faire de l’ombre. L’automobile « est un métier » qu’il faut bien connaître « pour le faire vivre », argumentait récemment le PDG de Renault et de Nissan, Carlos Ghosn. Sans compter que le coût de sa technologie reste prohibitif. Selon un acteur du secteur, un radar équipant une Google Car vaut à lui seul 60 000 euros. Sans aller jusque-là, les aides à la conduite déjà existantes coûtent de quelques centaines à quelques milliers d’euros. Mais des obstacles existent. « Ce qui pèche encore aujourd’hui, c’est la qualité des capteurs et l’intelligence artificielle », confesse-t-on chez Ford. Si tout le monde imagine dès la prochaine décennie des voitures autonomes dans des parkings fermés ou sur des autoroutes, la prudence est de mise concernant la présence des véhicules autonomes en ville, au milieu de la circu- lation, avec des piétons, des cyclistes... Et au bout de la route, qui sera responsable en cas d’accident ? Avant d’aborder cette épineuse question, il faudra que les États s’entendent pour modifier la législation en vigueur pour la sécurité routière, qui prévoit que « tout conducteur doit constamment avoir le contrôle de son véhicule ». Quant à la réaction des automobilistes, elle est difficile à prévoir. Certains apprécieront de laisser la main à leur voiture, d’autres craindront de confier leur vie à une intelligence artificielle ou de perdre le plaisir de la conduite. Humain ou robot ? Une frontière de plus en plus ténue 07:00 Journal 07:30 Akhbar el-Sabah 08:00 Infos 08:15 Akhbar el-Sabah 09:00 Infos 09:15 Kalam Beyrouth 10:00 Infos 10:15 Aalam el-Sabah 11:00 Infos 11:15 Aalam el-Sabah 12:00 Infos 13:30 Ossass el-Hayawan Fi el-Coran 14:00 Eh Bass Bass 14:30 Mood Min el-Dohek 15:00 Infos 16:00 Aaja’eb al-Ossass Fi el-Coran 16:30 Taouk el-Banat 17:30 Kalam Aala Warak 18:30 Eh Bass Bass 19:00 Kheyr el-Kalam TF1 18:25 Bienvenue chez nous 20:00 Au pied du mur! 21:00 Journal 21:55 Série Mentalist 23:35 Série Mentalist. France 2 19:50 N’oubliez pas les paroles! 21:00 Journal 21:45 Série Hôtel de la plage 22:40 Série Hôtel de la plage 23:30 Magazine Dans les yeux d’Olivier. 17:15 Des chiffres et des lettres 18:30 Slam 19:10 Questions pour un champion 20:00 Le 19/20 21:15 Plus belle la vie 21:45 Musiques en fête: les Chorégies d’Orange. Des gadgets high-tech pourraient-ils commencer à prendre vie ? Alors que des robots ressemblant comme une goutte d’eau à des êtres humains sont inventés au Japon, le créateur de la série télévisée futuriste suédoise Real Humans a touché une corde sensible chez les téléspectateurs en imaginant notre cohabitation avec eux. Diffusée sur la chaîne franco-allemande Arte, Real Humans : 100 % humain, du scénariste et acteur Lars Lundström, a pour protagonistes des humanoïdes appelés « hubots », une contraction d’humains et robots. Ils sont vendus tels des esclaves, se rechargent à l’électricité, mais peuvent penser, prendre des décisions, ont une vie sexuelle et même des envies de liberté. Leurs propriétaires veulent les garder dociles, manipulables comme des gadgets high-tech, les maintenir à leur place de domestiques, d’objets sexuels, ou même de substituts à un proche disparu. Un mouvement antihubot, appelé « Real Humans » (les vrais humains), les voit comme une menace et plaide pour que la société se passe d’eux. Pour M. Lundström, « le principal fondement de Real Humans c’est : qu’est-ce qu’un être humain ? ». Il brouille sciemment la séparation entre vivant et artificiel pour nous interroger sur des questions qui nous seront posées bientôt : est-il possible de créer un homme ? Ne sommes-nous que des sortes de machines biologiques ? « C’est une question à laquelle il est dur, voire quasi impossible de répondre. Il est très rare que nous soyons confrontés à des interrogations sur le type de créature que nous sommes », déclare-til à l’AFP. La réalité rejoint pourtant la fiction, puisque des scien- tifiques japonais ont créé des robots d’une ressemblance troublante avec des humains. Ainsi Hiroshi Ishiguro, un des grands spécialistes nippons de la robotique, a déjà créé un androïde à son image, en caoutchouc et silicone, sacrifiant de ses propres cheveux pour garnir le crâne de son double. Il l’envoie à sa place pour des conférences à l’étranger. Comment est venue à M. Lundström l’idée de départ de son étrange série ? « Peutêtre était-ce après avoir vu un de ces robots quasi humains qu’on a fabriqués au Japon, mais je ne sais pas vraiment, explique-t-il. Je trouvais juste que c’était un excellent point de départ à une série dramatique. J’ai volontairement évité d’absorber trop de sciencefiction, parce que j’avais peur qu’elle m’influence. » Chair de poule La série, qui se déroule dans une Suède contemporaine mais fictive, a démarré en 2012 sur la chaîne publique SVT. Saluée par la critique, elle a été achetée par plus de 50 pays, du Canada à l’Australie, en passant par la Corée du Sud. Après une deuxième saison en 2013, les auteurs travaillent sur une troisième saison, mais ont du mal à trouver les financements. Selon le magazine Variety, un remake anglo-américain serait en préparation pour 2015. La série est pleine de rebondissements, de manigances et même d’histoires d’amour : des programmateurs violent leur contrat pour rendre les hubots encore plus humains, des humains brisent le tabou qui interdit les relations sexuelles avec eux. Plus que les avancées de la science, la série veut faire réfléchir aux problèmes de l’époque : les préjugés, les minorités, Une actrice japonaise et sa réplique robotisée, Geminoid F. l’immigration, l’exploitation, etc. Les critiques en ont tout dit, depuis ceux qui trouvent la série malsaine, jusqu’à ceux qui l’élèvent au panthéon de la science-fiction télévisée. Cette série « dérange » et « donne la chair de poule », écrivait l’expert en science-fiction Charlie Jane Anders au moment de sa sortie. « Les gens ont toujours eu une certaine peur face à la technologie et aux machines. Une des raisons pour lesquelles ils la trouvent effrayante est qu’elle montre un futur où les robots sont si semblables aux humains qu’ils pourraient finir par les remplacer », explique aujourd’hui à l’AFP Rosemari Södergren, critique télé suédoise. Ainsi, chez les Engman, le hubot Mimi devient quasiment un membre de la famille. Elle est si belle, intelligente et sensible que le fils tombe amoureux d’elle et que sa sœur craint que sa mère ne la préfère à elle. Supprimer tous les tics Félicités pour leur performance, les acteurs jouant les hubots assurent que le tournage est épuisant. « Il faut entrer dans des nuances toutes petites, affirme Lisette Pagler, qui joue Mimi. Si on était trop machinal, le dialogue devenait inintéressant, et si on était humain, on n’était pas crédible en tant que robot. » Des mimes ont entraîné les acteurs à contrôler leurs mouvements. Il est « frustrant de supprimer tous les tics humains qu’on a, de les contrôler en permanence. Il faut être conscient du moment où on cligne des yeux, on ne peut pas se gratter, on ne peut pas faire de geste brusque », explique « Mimi ». « Je n’avais jamais été aussi épuisée mentalement après si peu d’efforts physiques. » Au Japon, des puces à tout faire bientôt au poignet Il n’est pas loin le jour où, au Japon, il suffira d’un bracelet pour prendre le métro, payer dans les commerces, ouvrir la porte de sa chambre d’hôtel ou fermer une consigne automatique dans une gare ou un aéroport. Le géant japonais de l’électronique Sony a confié recevoir de multiples demandes d’entreprises pour qu’il miniaturise encore sa puce sans contact « Felica » afin de l’intégrer dans des accessoires électroniques comme des montres ou bracelets. « Felica », c’est le nom du semi-conducteur employé au Japon dans des passes de transport multi-trajets (pour tous les trains et métros), dans les cartes de fidélité et portemonnaie électroniques des commerces, dans les clefs de chambre d’hôtel ou dans les téléphones portables qui cumulent toutes ces fonctions. Il suffit d’effleurer avec sa carte (ou son mobile) le terminal de lecture dans un commerce ou sur un portique de station de métro pour enregistrer la transaction et défalquer la somme correspondante du solde d’argent pré-chargé. La carte Suica de la compagnie ferroviaire JR qui couvre la mégapole de Tokyo a été pionnière mondiale dans ce domaine. Ce sésame électronique, dont le nom est dérivé de l’expression « suisui » (fluide, facile) et de Felica, fête cette année ses 10 ans avec pas moins de 45 millions d’utilisateurs cumulés. À Tokyo, près de neuf passagers sur dix emploient cette carte ou un équivalent (Pasmo), émis par d’autres compagnies mais compatibles. Suica, carte que l’on recharge, est aussi un portemonnaie électronique accepté dans près de 250 000 commerces et qui totalise 4 millions d’opérations par jour. Tous les autres porte-monnaie électroniques très utilisés au Japon (Nanaco, du groupe de distribution Seven & I Holdings, Waon, de son rival Aeon, Edy, d’une ex-filiale de Sony rachetée par le géant de la vente en ligne Rakuten...) utilisent aussi la puce Felica, un standard de facto dans l’archipel. « Nous avons livré 527 millions de puces Felica pour des cartes et 245 millions pour des mobiles », explique Sony, qui comptabilise une centaine de services divers basés sur sa technologie. Mais aujourd’hui, alors que les montres et bracelets intelligents (« smartwatch » et « smartband ») font vibrer les technophiles de la planète, Sony est sommé de fournir vite des puces Felica plus petites et moins énergivores pour satisfaire les critères techniques de ces objets. « Des entreprises ont émis le souhait d’intégrer la fonction porte-monnaie électronique dans des accessoires de cette nature », explique le groupe. « Pour y répondre, nous sommes en train de travailler avec des partenaires dans l’objectif de proposer une puce Felica compatible avec ce genre de produits dits “wearables” (portables comme un acces- soire) courant 2015. » À l’étranger aussi Si Felica est la puce reine en son pays et dans quelques nations d’Asie, elle n’est pas standardisée sous cette appellation en Europe. En revanche, cette technologie a des points communs avec la norme appelée NFC. Sony, qui soutient également ce standard, est en passe de produire, avec le sud-coréen Samsung et le japonais Toshiba, des puces Felica de troisième génération, compatibles NFC, afin de gagner les marchés étrangers. Le géant nippon a aussi imaginé une carte Felica à puce sans contact interactive, qui peut stocker plusieurs applications de porte-monnaie électroniques et passes de transport, et se dis- tingue des modèles actuels par un écran (pour consulter le solde d’argent notamment). Elle comporte aussi une connexion de proximité Bluetooth de sorte que l’historique des transactions puisse être lu sur un smartphone auquel elle se connecte. Selon la Banque du Japon, le porte-monnaie électronique n’est pas un mode de paiement négligeable. En 2012 (derniers chiffres disponibles), le montant des transactions a été presque quintuplé en 5 ans pour atteindre 2 470 milliards de yens (18 milliards d’euros au cours actuel). C’est encore loin de la carte bancaire (364 milliards d’euros en 2012), mais la progression est d’autant plus notable que ce moyen de règlement est réservé aux petites sommes (de moins d’un euro à quelques dizaines d’euros au plus). OTV 08:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum 12:30 Kass wa Aalam 14:15 Infos 14:45 Layali el-Ounss Maa Roula 16:30 Journal arménien 17:00 Kazadoo 18:00 Aa Nar Latifé 19:45 Journal 20:30 Layali el-Ounss Maa Roula 22:00 Kass wa Aalam 23:00 Dehki Min el-Aleb 23:30 Infos. MTV 07:20 Revue de presse 08:00 Infos 08:20 MTV Alive 09:00 Workout 14:00 Beyrouth el-Yaoum 16:00 Mini-studio 16:30 @ MTV 19:52 Journal 20:45 Law 21:45 Aachra Aabid Zghar 23:00 Wala Tehlam 00:00 Journal. Chaînes câblées France 3 Hiroshi Ishiguro, un des grands spécialistes nippons de la robotique, a déjà créé un androïde à son image. 19:30 Journal 20:30 Taouk el-Banat 21:30 Kalam Aala Warak 22:30 Mood Min el-Dohek 23:30 Khalli el-Sahra Enna 00:30 Eh Bass Bass 01:00 Taouk el-Banat 02:00 Kalam Aala Warak 03:00 Kheyr el-Kalam 03:30 Le Coran 06:00 W Rachet Meleh. M6 18:35 Les reines du shopping 20:45 Le 19.45 21:05 En famille 21:50 Magazine Zone interdite: vacances bling-bling 00:00 Magazine Zone interdite. Arte 17:25 Louise de Prusse 18:20 Xenius 19:15 Les secrets de l’anguille 20:45 Arte journal 21:50 Comédie française Chacun cherche son chat 23:20 Quand l’Europe parlait français. TV5 Monde Europe 08:50 Télématin 09:00 Le journal de RadioCanada 09:26 TV5 Monde le journal 09:38 64, rue du Zoo 09:49 Pok et Mok 09:57 Tendres agneaux 09:58 Dofus 10:10 Foot de rue 10:33 Flash 10:35 Une brique dans le ventre 11:00 Les vingt chefs-d’œuvre de la nature 11:26 La télé de A @ Z 11:57 Flash 11:59 Dans la peau d’un chef 12:43 Plus belle la vie 13:08 Flash 13:10 Épicerie fine 13:36 Les Alpes vues du ciel 14:30 Le journal de la RTBF 15:02 Échappées belles 16:32 Dans la peau d’un chef 17:18 Questions pour un champion 18:00 Flash 18:02 Spécimen 19:00 64’ Le monde en français - 1re partie 19:23 Le journal de l’économie 19:30 L’invité 19:39 Le déclin de l’empire masculin 21:11 Itineris 21:30 Le journal de France 2 21:56 Le film du Tour 22:04 Comme un chef! 23:43 On n’est pas que des cobayes! 00:00 Le journal de la RTS 00:27 TV5 Monde le journal d’Afrique 00:45 L’invité 00:58 Les limiers 01:44 Les limiers 02:42 Acoustic 03:11 Les voix humaines 03:39 TV5 Monde le journal. TV5 Monde Orient 09:21 Télématin 10:05 TV5 Monde le journal 10:18 Les peuples des montagnes 10:32 En voyage! Express 10:45 En voyage! Express 11:00 Flash 11:02 Jardins et loisirs 11:29 L’épicerie 12:00 TV5 Monde le journal 12:14 Plus belle la vie 12:39 Le beau vélo de Ravel 13:05 Flash 13:07 Des chiffres et des lettres 13:38 Flash 13:40 Tout le monde veut prendre sa place 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 Le film du Tour 15:10 Tour de France 2014 18:35 Tout le monde dehors 18:58 Questions pour un champion 19:30 64’ Le monde en français – 1re partie 19:53 Le journal de l’économie 20:00 64’ Le monde en français – 2e partie 20:20 L’invité 20:28 64’ L’essentiel 20:33 Spécimen 21:33 Le journal de France 2 22:03 Le film du Tour 22:10 Échappées belles 23:40 La part sauvage 00:00 TV5 Monde le journal d’Afrique 00:21 Le journal de la RTS 00:50 Le journal de l’économie 01:02 Nuit blanche 02:42 L’incertitude d’Heisenberg 03:00 TV5 Monde le journal 03:23 L’invité 03:32 Le journal de l’économie 03:35 Partir autrement. Radio Liban 96,2 FM 07:00 RFI En direct 10:00 RL Libre cours 11:00 RL Flâneries matinales 12:00 RL Rush Hour 13:00 RL Journal 13:30 RFI En direct 14:00 RL C’est encore mieux l’après-midi 15:00 RL L’heure blonde 16:00 RFI Infos en direct 16:10 RL Carrefour du jazz 17:00 RL Vous avez dit musique? 18:00 RL Mon manège à moi 19:00 RL Journal 19:10 RFI En direct 20:00 RL Micro-ondes 21:00 RL Wild Thing 22:00 RL Programme arménien 22:30 RFI Le fil musical. 16 Ici et ailleurs mercredi 23 juillet 2014 Insolite Proposition (in)décente... Vu hier sur l’autoroute reliant Jounieh à Beyrouth, au niveau du pont piéton à Antélias. Un amoureux transi, mais qui ne dévoile pas son identité (par pudeur ou peur du ridicule ?), demande la main de sa dulcinée par le biais d’un calicot accroché sur la rambarde du pont. Reste à savoir si la belle a répondu « oui » ; ou « non » – probablement échaudée par cette proposition (in)décente car trop publique. Au hardi prétendant, nous souhaitons « bonne chance » et que du bonheur ! Photo Joe Mezher « Gorgeous » George a un an ! People Le petit prince, fils de William et Kate, a apporté un véritable « feel good factor » aux Britanniques. Le prince George, troisième dans l’ordre de succession au trône britannique, a soufflé hier sa première bougie lors d’une fête privée organisée par ses parents qui ont convié amis et famille proche dont, selon la presse britannique, la reine Elizabeth II. Si le prince William avait passé son premier anniversaire loin de ses parents, le prince Charles et Diana étant en tournée au Canada, il a choisi avec sa femme Kate de célébrer le premier anniversaire de son fils « en privé avec la famille proche et des amis au palais de Kensington », a indiqué une porte-parole du couple. Le grand-père de « gorgeous » George, le prince Charles, ainsi que son épouse Camilla, en déplacement en Écosse, ne seront cependant pas de la fête. Attaché à diffuser une image de normalité, le couple royal a souhaité pour leur fils un anniversaire classique pour un enfant de cet âge, loin des flashs et des caméras : gâteau concocté par maman, présence de la famille, et notamment de l’arrière-grand-mère, et fête à la maison entre proches, croit L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 [email protected] Administration Fax 05/454201 [email protected] Rédaction Fax 05/957444 [email protected] Carnet, petites annonces Tél. Fax 05/454108 Régie publicitaire - Pressmedia Tél. 01/577000 - Fax 01/561380 Le prince William et son épouse Catherine ont rendu publiques de nouvelles photos officielles de leur fils, le prince George, pour fêter son premier anniversaire. Celle-ci montre le petit prince fasciné par un papillon, un magnifique morpho bleu, posé sur le dos de la main de son père. Le bambin, assis sur un banc avec ses parents, semble sur le point d’attraper l’insecte délicat. savoir la presse britannique. Mais, pour contenter l’immense appétit des médias nationaux et internationaux, les parents du futur roi d’Angleterre ont consenti à rendre publiques trois photos officielles. Un « jeune Winston Churchill » La première, diffusée dimanche, montre le prince George marcher seul avec confiance, les bras en l’air et le regard déterminé. Elle a été prise début juillet lors d’une visite au Musée d’histoire naturelle de Londres, où le couple royal avait emmené son fils pour découvrir une ex- position sur les papillons. L’une des deux rendues publiques lundi soir montre le petit prince fasciné par un papillon, un magnifique morpho bleu posé sur le dos de la main de son père. Le bambin, assis sur un banc avec ses parents, semble sur le point d’attraper l’insecte délicat. L’autre photo montre le trio fixer quelque chose d’invisible sur le cliché, situé au-dessus de leurs têtes, vraisemblablement un papillon. Le couple royal a également joint un bref message de remerciements dédié à « tous ceux que nous avons rencontrés au cours de cette année, dans le pays et « Quatre garçons (toujours) dans le vent » Le réalisateur américain Ron Howard, primé aux oscars, va tourner un nouveau documentaire sur les débuts des Beatles, un projet initié par le label des « Fab Four », Apple Corps. Les deux membres du groupe mythique encore vivants, Paul McCartney et Ringo Starr, ont apporté leur « pleine coopération » à ce film, tout comme les veuves de John Lennon et George Harrison, Yoko Ono et Olivia Harrison, a indiqué l’équipe du film. Le documentaire doit raconter l’ascension des « quatre garçons dans le vent », depuis leurs débuts au Cavern Club de Liverpool en Angleterre jusqu’à leur première apparition dans une émission de télévision américaine sur le « Ed Sullivan Show » en 1964, qui déclencha une tempête de Beatlemania aux États-Unis et ailleurs. Pour être femme, tu ne dois pas être marié La Cour européenne des droits de l’homme a débouté une transsexuelle finlandaise, qui se plaignait d’être contrainte par les autorités de son pays à transformer son mariage en « partenariat » pour se voir pleinement reconnue comme femme. Heli Hämäleinen, né en 1963 de sexe masculin, a épousé une femme en 1996 avec qui il eut une fille en 2002. En septembre 2009, il subit une opération de changement de sexe. Les autorités ont refusé de modifier son numéro d’identité sur ses documents officiels de manière à ce qu’ils correspondent à son nouveau sexe féminin tant qu’il n’aura pas divorcé de sa femme ou qu’il n’aura pas transformé son mariage en partenariat enregistré. Face à ce choix, Heli Hämäleinen et son épouse ont préféré rester mariés en avançant que le divorce allait à l’encontre de leurs convictions religieuses et que le partenariat enregistré n’offrait pas les mêmes garanties que le mariage. tion a g on Prol ’au u q jus Le 23 juillet dans l’histoire 1951 : mort en détention à l’île d’Yeu du maréchal Pétain. 1976 : mort de l’écrivain Paul Morand. 1978 : première victoire de Bernard Hinault dans le Tour de France cycliste. 1979 : mort de l’écrivain Joseph Kessel. 1983 : mort du musicien Georges Auric. 1986 : mariage du prince Andrew, deuxième fils de la reine Elizabeth II d’Angleterre, avec Sarah Ferguson. 1992 : mort de l’actrice Arletty. 1995 : Miguel Indurain devient le premier vainqueur cinq fois consécutives du Tour de France cycliste. 1999 : mort de Hassan II, roi du Maroc. 2004 : décès du chanteur et comédien Serge Reggiani. illet u j 31 1953 Droit de vote accordé aux femmes libanaises L’humanité de la monarchie Président-directeur général Michel EDDÉ Administrateur délégué Nayla de FREIGE Éditorialiste Issa GORAIEB Rédacteur en chef Nagib AOUN Rédacteurs en chef adjoints Abdo CHAKHTOURA (directeur responsable) Gaby NASR Secrétaire général de la rédaction Michel TOUMA (directeur responsable) Liban Élie FAYAD Tilda ABOU RIZK Culture Maria CHAKHTOURA International Antoine AJOURY Économie Rana ANDRAOS Sports Makram HADDAD Rédaction Web Émilie SUEUR Directeur financier Georges CHAMIEH Informatique Ghassan KHNAISSER Département technique Fady SAAIBY Yehya HAMDAN à l’étranger, pour leurs souhaits chaleureux et généreux, et leurs bons vœux pour George et notre famille ». Celui que son oncle, le prince Harry, décrit comme un bébé « aux bonnes joues rebondies » et à l’apparence « d’un jeune Winston Churchill » a apporté un véritable « feel good factor », un sentiment de fraîcheur, de bien-être et de bonne humeur, aux Britanniques et au-delà. Selon un nouveau sondage publié hier et réalisé auprès de 1 025 personnes par Viewsbank, 24 % des Britanniques sondés ont une meilleure image de la famille royale depuis la naissance du petit prince et 50 % estiment qu’il a amélioré l’image de la famille royale. Le dessin de pinter La foire aux infos... Le garçonnet aux cheveux blonds, habillé d’une salopette-short bleue à fines rayures blanches et d’un polo bleu marine, avance seul avec confiance vers l’objectif, s’équilibrant avec les bras. « Les premiers pas assurés du futur roi d’Angleterre », a titré le « Sunday Telegraph » sous la photo du prince George, dont le léger sourire a été comparé dans les médias à celui de Mona Lisa. John Stillwell/pool/AFP George Alexander Louis, né le 22 juillet 2013 à 16h24, n’avait que 27 heures à peine d’existence quand il est apparu pour la première fois aux yeux du monde, enroulé dans une couverture blanche dans les bras de sa mère puis dans ceux de son père, devant quelque 200 journalistes agglutinés au pied de l’entrée de la maternité St. Mary à Londres. « Il a une bonne paire de poumons », avait alors confié aux journalistes le jeune papa. George a fait sa seconde apparition officielle lors de son baptême, trois mois plus tard. Il a ensuite participé en avril dernier à son premier engagement public officiel, lors d’une tournée familiale en Australie et en NouvelleZélande, en jouant avec 10 bambins de son âge dans la résidence du gouverneur général de Nouvelle-Zélande à Wellington. « Les sorties du prince George sont un rappel de ce qui rend la monarchie si durablement populaire : son humanité », a estimé le Daily Telegraph, quotidien conservateur très favorable à la famille royale. (Source : AFP) Les Libanais ont voté 2050 Les femmes majoritaires au Parlement NOUS SOMMES EN 2050, VOUS ÊTES JOURNALISTE À L’ORIENT-LE JOUR ET VOUS DEVEZ SOUMETTRE UN ARTICLE OU UN DESSIN QUI DÉCRIT UN TEMPS FORT DE L’ACTUALITÉ À l’occasion de son 90e anniversaire, L’Orient-Le Jour organise un concours destiné aux étudiants libanais, ou non-libanais de mère libanaise. Si vous avez moins de 26 ans et que vous êtes inscrit dans une université au Liban, participez et gagnez une bourse universitaire. Envoyez votre article ou dessin avant le 30 juin 2014, à l’adresse : [email protected]. Votre texte, en français et en format Word, doit faire entre 3 000 et 5 000 signes au maximum (espace inclus) et peut être écrit sous la forme d’une information factuelle, d’un éditorial, d’un reportage, d’une interview ou toute autre forme journalistique. Orient NP 17.5x25.indd 1 Le dessin journalistique peut être une caricature, une bande dessinée, ou une infographie. Le sujet peut être politique, économique, culturel, écologique, sociétal, sportif, etc. Ce concours sera récompensé par des prix décernés par un jury d’experts constitué de 5 membres. Les candidats présélectionnés se présenteront devant le jury pour exposer et défendre leur travail. Les fiches de renseignement et le règlement du concours sont accessibles sur le site internet de L’Orient-Le Jour : www.lorientlejour.com/concours90ans. Bonne chance à tous ! 3/18/14 4:32 PM