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SOMMAIRE DU N° 100
Édito..............................................................3
FAITS DE SOCIÉTÉ
Une bonne année ! .......................................4
Vie associative ..............................................5
Santé – environnement .............................6-7
Révolution médicale …..............................8-9
Médecine : plaidoyer pour nos aînés...........10
Médecine : Alzheimer & Parkinson ........11-12
De tout un peu …........................................13
BONNES PRATIQUES DE SANTÉ
Remèdes d'hier pour aujourd'hui …............14
Dossier : la phagothérapie ….................15-17
Chromothérapie .....................................18-20
Lyme : la maladie qui imite les autres ….....21
Bon à savoir ..........................................22-23
Le microbiote .........................................24-25
Médecine énergétique ................................26
ESPRIT ET SANTÉ
Citoyenneté …........................................27-28
Psychologie............................................26-29
Témoignages : G. Corneau, M. Mandy .29-30
Asticots et sangsues ...................................30
Psycho pratique ….................................31-32
Rigolothérapie .......................................33-34
Livres...........................................................35
QU'EST-CE QUE LA MÉDECINE HOLISTIQUE ?
Une médecine globale, non restrictive, qui utilise toutes les thérapeutiques positives, même si elles
ne sont pas encore comprises «scientifiquement».
Une médecine qui prend en considération non seulement le corps physique dense mais aussi toutes
les autres dimensions de l'être.
Une médecine orientée plus sur la compréhension de la santé et le terrain
que sur les symptômes, plus sur les causes que sur les effets.
Une médecine personnalisée, peu ou pas toxique.
Pour en savoir plus, ne manquez pas de lire les publications spécialisées auxquelles nous nous sommes référés.
En plus des publications qui sont en vente dans les kiosques, notre revue de presse a été réalisée à partir des
périodiques suivants :
Médecines nouvelles – Sté GAG, BP 19, 14360 TROUVILLE/MER
Bio contact – 24 rue Puech de Galez, BP 8, 81601 GAILLAC
CEDEX
Plantes et Santé – 29 bis, rue Henri Barbusse, BP 189, 75226
PARIS CEDEX 05
La revue de l'Institut Paracelse – Institut Paracelse, carrer,
Concordia n°1, 17707 AGULLANA, Espagne
Quelle Santé – 12-24 quai de la Marne, 75164 PARIS CEDEX 19
Nexus – 24580 FLOIRAC
Effervesciences – 51, route d'Espagne, 31100 TOULOUSE
Nouvelles Clés – 15 lot. La Cerisaie – Les Imberts, 84220
GORDES
Réel – 129, rue de Vauban, 69006 LYON
Principes de Santé – 75164 PARIS CEDEX 19
Les cahiers de la bio-énergie – Association française de bioénergétique – 93 bd Ampère – BP 30001, 79184 CHAURAY
CEDEX
Alternative Santé – 11 rue Meslay, 75003 PARIS
Que choisir – 60732 STE GENEVIEVE CEDEX
Santé Psychologie – 85 bd St Michel, 75003 PARIS
Top Santé – 25 rue d'Artois, 75008 PARIS
Votre Santé – 44 bd Magenta, 75010 PARIS
Santé Magazine – BP 318, 92304 LEVALLOIS-PERRET CEDEX
Santé intégrative - 13 avenue Mont Valérien, 92500 RUEIL
MALMAISON
« « Si
Siquelqu'un
quelqu'unte
tedemande
demandede
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leguérir,
guérir,demande-lui
demande-lui s'il
s'ilest
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les « aliments-gadgets »
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industriels, ralentisseurs
ralentisseurs de
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peut s'épanouir
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l'émotionnel,
s'ouvrir
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spirituelle.
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revue, ses
ses découvertes
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denouveaux
nouveauxhorizons,
horizons, ses
ses propositions
propositions reposent
reposent sur
surces
ces bases.
bases.
Avis à nos lecteurs
Les informations paraissant dans ce bulletin sont données à titre purement documentaire et pour une meilleure compréhension
des règles de santé. Elles ne doivent en aucun cas, être considérées comme une prescription et ne sauraient bien entendu,
dispenser de la consultation d'un médecin, soit pour un examen, soit pour des soins.
OBJECTIF SANTE – 34 rue des Hauts Pavés – 44000 NANTES – Directeur de la publication : Jean-Hugues Plougonven
Réalisation : Santé Solidarité - Impression : Graphy Prim' Nantes
Bulletin d'informations exclusivement réservé aux adhérents des associations citoyennes de santé
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
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Édito
Des vœux exceptionnels pour un millésime exceptionnel,
BONNE ANNEE 2012 !
Veuillez recevoir les meilleurs vœux qui puissent exister pour cette exceptionnelle année 2012 et qu'elle vous apporte la Paix
du cœur, l'Amour et la Santé.
2012 prophétique ? La période n'est pas en mal de prophéties de toutes sortes, qui pour certaines, ne se sont pas réalisées.
S'agissant de grands événements, c'est plus sûrement au plan des consciences qu'on les trouvera, des évolutions rapides se
développent, y compris en médecine, conventionnelle ou non.
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ** * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
C'est le 100e numéro d'Objectif Santé, soit 26 ans d'informations
Le 1er décembre 1982, René FERRE fondait avec les malades qui fréquentaient le cabinet du Dr Jean Le Foll, l'association
dénommée Fondation Santé-Solidarité et en devenait le 1er président. C'est en juin 1986 que paraît le premier bulletin d'informa­
tions de la fondation René FERRE, association Santé-Solidarité, le n°1, il y a donc 26 ans, sous la forme d'un feuillet de
4 pages, reproduit en couverture.
Bonnes nouvelles
Dans ce centième numéro d'Objectif-Santé, nous avons choisi de privilégier, le plus possible, de bonnes nouvelles et vous le
verrez dans ce numéro :
La recherche publique reprend ses droits
Hors des grands laboratoires privés, en panne de molécules et empêtrés dans des difficultés très variées, la recherche
publique nous donne de belles avancées, basées sur les cellules souches du patient lui-même, avec des résultats étonnants. En
effet, il n'y a jamais eu autant de publications médicales hors médicaments en 2011.
Plus fort que les antibiotiques, la phagothérapie
L'antibiothérapie a mangé son pain blanc. Le développement des résistances est devenu un risque majeur de santé
publique. C'est alors que l'on se souvient de ce qui existait avant et qui surpasse les meilleurs antibiotiques : les phages, virus
grands dévoreurs de bactéries pathogènes.
2011 marque aussi un virage très net : la société civile, jusque là infantilisée
médicalement , acquiert incontestablement une certaine maturité.
Les causes : la grippe porcine, le Médiator et les différents abus et dérives d'une médecine qui pouvait faire pratiquement ce
qu'elle voulait sans rendre compte à qui que ce soit et pouvait se servir sans retenue dans les caisses publiques des états.
Jusque-là, drapée dans sa grande cape, la médecine ne faisait jamais débat. Il était mal vu de remettre en cause, « la
meilleure médecine du monde » ses pratiques et ses résultats. L'opinion, désinformée, ne le permettait pas et donnait toujours
plus de moyens, pour un résultat quasiment inverse de la croissance des dépenses. Aussi notre rôle d'association citoyenne de
santé a t-il été plutôt ingrat, difficile sur plus de 25 ans.
Jamais nous n'avons douté de nos positions car elles étaient fondées sur des travaux d'experts non appointés par les firmes.
Qu'il s'agisse des vaccinations, du dépistage organisé du cancer, du cholestérol, des toxicités médicamenteuses ou des risques
nosocomiaux , nous espérons que nos informations auront permis, à plus d'un, d'éviter les chausse-trappes du système.
Un ébranlement des croyances
La période est de ce point de vue cruciale et assez riche. Savez-vous que quelques milliers de personnes n'absorbent plus
de nourriture solide tout en ayant des vies normales et trois autres personnes vivent et pensent normalement avec du liquide à
la place du cerveau. En effet, il leur manque environ 80 à 90 % de ces précieux neurones qui nous permettraient de manger, de
parler, de penser, de marcher, de nous souvenir, d'éprouver sentiments et émotions et j'en passe ! Incroyable, à tel point que les
scientifiques en restent sans voix ! (Réf Sharon Parker NRJ 12 le 19/11/12)
Le bonheur exige du loisir : est-il encore accordé au rythme de nos vies ?
Pour être heureux, il faut d'abord être : c'est-à-dire prendre conscience de son existence, approfondir les instants. On
nous oblige à aller vite : le bonheur n'a pas le temps de pénétrer ; il reste à la surface, il n'imprègne pas ; il a besoin de
zones de stagnation pour se condenser doucement. Savoir s'asseoir sur le pas de sa porte et savourer sans hâte...
Le bonheur n'est pas dans les choses : il arrive au contraire qu'il y étouffe.
Jean Onimus, Interrogations autour de l'essentiel, Ed. Desclée de Brouwer
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
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Une bonne année !
Quand les bonnes
résolutions changent
tout
Le calendrier n’en finit pas de fêter
la nouvelle année 2012. Le nouvel an
chinois nous fait entrer dans l’année du
Dragon d'eau. Les Chinois ont coutume
de préparer ce renouveau en chassant
tout ce qui peut l’être de l’année précé­
dente : faire un grand ménage, acheter
des vêtements neufs. En Occident, ce
sont nos bonnes résolutions qui nous
promettent de prendre un bon départ.
Mais depuis quelques semaines,
qu’avons-nous fait de nos bonnes réso­
lutions ? Ont-elles rempli leurs pro­
messes en nous donnant un nouvel
élan ?
Résoudre, se dit d’abord d’un pro­
blème : il s’agit de le dissoudre, comme
en médecine, on appelait « résolutif »
le médicament capable de réduire un
épanchement, une contracture, etc. En
ce sens, la bonne résolution est sœur
de la « cure de détox ». Au pro­
gramme : réduction, purification. On
veut placer l’année dans une énergie
nouvelle et saine. On se rapproche de
son essence : drainage des toxines
hors du corps. On retranche de soi ce
qui n’est pas soi.
En physique ou en chimie, résoudre
c’est décomposer un corps en ses élé­
ments premiers, c’est le sens du mot
en grec qui donne « analyse », qui
nous invite à choisir, à faire le tri.
Resolvere, en latin, signifie aussi
démêler, dénouer, débrouiller. Lorsque
dans l’Énéide, Ariane est enfermée
dans le labyrinthe de Dédale, et qu’il lui
permet d’en sortir grâce à un fil, c’est
ce mot que Virgile emploie : c’est le fil
qui libère en guidant nos pas aveugles.
Encore faut-il nous y tenir à ce fil,
comme à nos bonnes résolutions. Mais
pourquoi en lâchons-nous certaines ?
Peut-être parce que, à ces résolutions,
nous ne tenions pas. Peut-être parce
qu’elles tenaient plus aux autres qu’à
nous-mêmes. Car pour qu’une résolu­
tion soit bonne, elle doit être le fruit
d’une délibération intérieure, d’un exer­
cice de sagesse, où il faut démêler ce
qui relève de notre volonté propre de
ce qui n’en relève pas.
Donc, une bonne résolution, ça se
cherche. En mathématiques, pour
résoudre une équation, il faut trouver
l’inconnue : les calculs sont une
enquête où, à force de déductions, on
espère trouver l’élément manquant.
Passé sur le tamis des jours, le résultat
de la résolution se produit (ou pas). Si
elle est vraiment bonne, elle reste à la
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surface de la vie nouvelle tel l’élément
pur, travaillé par la persévérance, le
courage. Chimie de la volonté, quelque
chose fait surface, paraît et révèle un
nouvel équilibre.
Question d’optique également. Plus
la résolution d’une image est élevée,
plus l’image est précise. Mieux : plus
elle peut être agrandie. La bonne réso­
lution est celle qui rendra la vie plus
nette, plus précise, celle qui permettra
l’agrandissement,
l’épanouissement.
Des petites choses peuvent en produire
de grandes. Il suffit d’un geste pour que
le cours de l’existence se métamor­
phose. Il suffit d’une lettre, une seule,
pour passer de résolution à révolution.
Les Tunisiens nous l’ont montré.
Pour qu’un geste déploie tout son
effet, il faut qu’il résonne, qu’il sonne
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
juste. D’ailleurs, c’est cela en musique,
la résolution. Toutes les notes ont une
tension interne qui appelle leur résolu­
tion par une autre note, de même qu’un
accord en appelle un autre. Tout le jeu
mélodique consiste à mettre en scène
cette résolution, à la retarder, parfois,
pour la faire advenir au bon moment.
Le bon moment, c’est peut-être la clé
de toute bonne résolution. Il faut savoir
l’attendre, mais il faut aussi savoir le
saisir. Le percevoir, mais aussi le pré­
parer.
Les bonnes résolutions sont le
travail de chaque jour, nous n’en
finissons jamais de commencer à
vivre.
Anne-Sophie Jouanneau
Philosophe de formation, elle est aujourd’hui
éditrice
Vie associative
Nos soutiens
juridiques
L'Unacs,
Santé-Solidarité
et
d'autres associations soutiennent les
personnes et les familles victimes
d'atteinte à la liberté thérapeutique.
Bien souvent, il s'agit d'affaires liées
à l'obligation des vaccinations mais
pas seulement. Tel le cas d'une per­
sonne de Vendée, exclue des presta­
tions, c'est-à-dire privée de
ses
indemnités journalières, pour avoir
refusé les soins conventionnels en
matière de cancer. L'Unacs est un
outil juridique, efficace et expéri­
menté, à la disposition des associa­
tions, auxquelles nous adhérons et
participons avec son président
Jacques Bessin.
Pour les cas évoqués ci-dessous,
vos dons seront les bienvenus, à l'ordre
de l'UNACS, 34 rue des Hauts Pavés
44000 Nantes
********************
La famille DonzelloGuéret Allevard en
Isère
Famille Donzello-Guéret avec J. Bessin et
Maître Joseph
Trois recours ont été engagés en
faveur de cette famille dont les deux
fillettes n'ont toujours pas accès à
l'école. Deux recours en référé ont
échoué. Le troisième sur le fond est en
cours et peut durer un certain temps.
Compte tenu de ces échecs en
référé, nous avons pris la décision de
délocaliser l'affaire et de la porter au
plan national. Le but est d'assigner
Monsieur le Ministre de l'Éducation
nationale. Le recours est porté par
Me Ludot de Reims, pour un montant
de 1500 € ; l'audience s'est tenue le
mardi 6 décembre 2011 à 15 H.
Le moyen principal du recours s'ap­
puie sur l'absence d'un produit vaccinal
qui corresponde stricto sensu à la seule
obligation vaccinale actuelle, à savoir,
diphtérie, tétanos, polio: En effet, les
vaccins proposés comportent des
valences non obligatoires, n'ont pas
d'AMM en primo vaccination, ou
contiennent du mercure.
Voici un extrait du recours :
« C’est la raison pour laquelle, eu
égard à la voie de fait ainsi caractéri­
sée, rendant le Juge judiciaire compé­
tent, il échet de dire et ordonner que
l’État français sera tenu de mettre à
disposition des requérants un vaccin
DTP (Diphtérie, tétanos, polio), par
application des dispositions des articles
L 6, L 7 et L 7-1 du Code de la Santé
Publique ne comportant aucune trace
de thiomersal (mercure) et insuscep­
tible d’entraîner des effets secondaires
et tous effets indésirables, sans qu’il
soit adjoint à ce vaccin d’autres patho­
logies (hépatite B). »
Ce recours n'a pas encore été tenté
à notre connaissance ; il est appuyé
par les deux grandes associations pour
la liberté des vaccinations : Alis et
LNPLV. L'issue de ce recours est incer­
taine et dépendra en grande partie de
la vision du juge; mais cela vaut la
peine d'être tenté car en cas de suc­
cès, il fera office de jurisprudence.
********************
« Je m'insurge contre la médecine
de troupeau qui asservit le malade
aux appétits mercantiles des
grands laboratoires et le bien
portant aux appétits plus
meurtriers encore des fabricants
de vaccins ».
Pape Pie XII
l'école à Delilah Harris.
La famille, d'origine anglaise, ne
parle pas français et a choisi de ne pas
procéder à la vaccination suite à des
antécédents familiaux.
Décision est prise de soutenir la
famille. Jacques Bessin, président de
l'Unacs, est intervenu auprès des pro­
tagonistes. Le maire plutôt fixe dans
ses positions, se retranche derrière les
lois d'obligation et fera ce que les auto­
rités lui dicteront. Le médecin scolaire
semble plutôt ouvert. S'il est démontré
ce qui est dit dans l'affaire précédente,
elle interviendra, dit-elle, en faveur de
l'enfant. Le cas échéant, un courrier de
sa part sera fait pour lever toute
menace d'exclusion.
Un courrier de l'UNACS, détaillé en
ce sens, à été adressé à l'inspection
d'académie de Limoges.
********************
Vendée : privée de
ses indemnités
journalières pour
avoir décliné l'offre de
soins conventionnels
contre le cancer.
Nous vous en avons parlé dans le
numéro précédent ; c'est un cas d'une
gravité exceptionnelle et notre soutien
sera entier.
Comme le veut la procédure, un
recours a été déposé à la commission
des recours amiables, qui doit statuer
sous un délai de deux mois. Si fin
novembre, il n'y a pas de réponse posi­
tive, le tribunal des affaires sociales
(TASS) sera saisi.
********************
********************
Ré-adhérez, parlez-en à vos amis
Delilah Harris
COBAIN, à Saint
Sulpice-les-Feuilles,
en Limousin
Cette petite fille de 4 ans est entrée
en maternelle sans la vaccination DTP.
Au mois de novembre 2011, le maire,
soutenu par l'inspecteur d'académie,
informe la famille que faute de régulari­
sation vaccinale, il refusera l'accès à
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Sachez qu'en adhérant à San­
té-Solidarité et à vos associations
citoyennes de santé, vous soute­
nez activement ces cas, mais pas
seulement.
Les cas présentés ici sont de
nature juridique, les associations
reçoivent et aident des centaines
de personnes chaque année, en
écoute, orientations thérapeu­
tiques, conseils de santé et ce,
sans tambour ni trompette.
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Santé & environnement
Tournesol et colza
mutés : de vrais/faux
OGM
Alors que les tenants des OGM
affirment depuis plus de 20 ans que les
biotechnologies peuvent répondre aux
grands défis de l'époque, notamment
aux crises alimentaires, à la dégrada­
tion des ressources naturelles et au
réchauffement planétaire, aucune de
ces promesses n'a été tenue.
Bien au contraire, les dégâts colla­
téraux ne cessent de s'accumuler.
Dans ce contexte défavorable, les pro­
ducteurs changent de stratégie.
De nouvelles variétés de plantes
tolérantes aux herbicides, les tourne­
sols ExpressSun de Pioneer et Clear­
field de BASF, ont été autorisées sur le
marché européen. Ce ne sont pas des
OGM obtenus par modification du
génome par ce qu'on appelle la trans­
génèse, mais par mutation forcée, de
vrais faux OGM en quelque sorte.
Michel Metz, Professeur, membre d'At­
tac et faucheur OGM, nous éclaire sur
cette nouvelle race d'OGM, qui permet
au semencier de s'exonérer de la régle­
mentation contraignante sur les OGM.
S'agit-il alors d'OGM cachés ?
Les mutations : sont-elles
bonnes ou mauvaises ?
Les mutations ne sont pas mau­
vaises en soi ; elles sont d'ailleurs l'un
des principaux moteurs de l'évolution
des espèces. Elles sont rares mais
procurent sur de très longues
périodes une variabilité des gènes à
partir de laquelle la reproduction
sexuée, dans un brassage perma­
nent, va conduire à une gigantesque
diversité génétique qui est alors sou­
mise à la sélection naturelle.
Ainsi, les espèces co-évoluent
dans des écosystèmes eux-mêmes
en perpétuelle évolution. Mais dans le
cas de la mutagénèse provoquée, il y
a un fantastique raccourci du temps et
une suppression de la régulation natu­
relle.
Prétendre que ces deux types de
mutagénèse sont équivalentes est un
peu abusif !
Par la façon dont elles sont rendues
tolérantes, irradiation ou exposition à
des éléments chimiques, ces plantes
posent un problème d'une autre nature.
Si le tournesol Clearfield de BASF a été
sélectionné (d'après BASF) à partir de
tournesols résistants apparus dans des
Page 6
champs arrosés par des herbicides, le
tournesol ExpressSun de Pioneer et le
colza Clearfield de BASF sont obtenus
à partir d'une mutagénèse provoquée
notamment par exposition à une sub­
stance chimique mutagène.
Au sens de la directive européenne,
2001/18 (10), les organismes issus de
la mutagénèse sont des OGM mais ils
sont exclus de son champ d'applica­
tion, ce qui les exempte, de fait, des
obligations d'évaluation, d'affichage et
de demandes d'autorisation propres à
tout OGM. Bien sûr, les promoteurs de
ces technologies s'en défendent, de
même qu'ils affirment (sans le prouver)
que les sélectionneurs, par leurs tech­
niques de croisements successifs, sont
capables d'éliminer les éventuels effets
délétères non intentionnels de ces
plantes mutées.
agro-écosystèmes
n'évoluent
pas
spontanément vers des écosystèmes
peu productifs et peu rentables pour
l'homme.
C'est ce que fait l'agriculture biolo­
gique et plus généralement ce que l'on
appelle l'agro-écologie. « En gérant la
biodiversité dans le temps (rotation des
cultures) et l'espace (cultures asso­
ciées), les agriculteurs bio utilisent la
main-d'œuvre et les services environ­
nementaux pour intensifier la produc­
tion de manière durable. Autre avan­
tage : l'agriculture biologique rompt le
cercle vicieux de l'endettement pour
l'achat d'intrants agricoles, endettement
qui entraîne un taux alarmant de sui­
cides dans le monde rural. »
Source Biocontact (extraits) n° 216
septembre 2011
********************
Faucheurs
On peut s'interroger sur le rôle de
l'autorité publique (le ministère de
l'Agriculture) qui a inscrit au catalogue
les variétés concernées et délivré les
AMM (autorisation de mise sur le mar­
ché) des herbicides spécifiques à ces
applications. Il s'agit là d'un autre sujet
particulièrement préoccupant et qui
concerne la porosité de plus en plus
grande entre le monde politique et le
monde des affaires, le Médiator en
étant le dernier avatar.
D'autre part, ces choix technolo­
giques sont très contestables car,
même s'ils mettent en œuvre des tech­
nologies modernes dans des labora­
toires high-tech, ils s'appuient en fait
sur une vision très réductrice de la
science du vivant, ne prenant pas en
compte le caractère systémique de la
biodiversité des agro-écosystèmes.
C'est une vision guerrière vis-à-vis de
l'environnement et en cela, elle est
quelque peu archaïque.
Vers une autre agriculture
A l'inverse, il existe des types d'agri­
culture qui s'appuient fondamentale­
ment sur la biodiversité : elles
cherchent à utiliser, avec savoir-faire et
intelligence, tous les services écolo­
giques que peut fournir la nature, en la
guidant suffisamment pour que les
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Le 7 septembre 2011, dans la mati­
née, une soixantaine de Faucheurs
volontaires ont mené une action sym­
bolique « une personne = un pied arra­
ché » en Haute-Garonne, dans un
champ de tournesols mutés pour résis­
ter à un herbicide. Ce champ était
d’une superficie totale de sept hec­
tares. Il s’agit de la troisième action sur
les tournesols mutés depuis un mois.
Les Faucheurs volontaires continuent
de dénoncer l’absence de transparence
et de réglementation des plantes issues
de la mutagénèse. Pour eux, il s’agit
tout simplement d’OGM, comme le pré­
cise, d’ailleurs, la directive 2001/18
consacrée à la dissémination des OGM
dans l’environnement...
« En France, on importe beaucoup
d'OGM. Ils se retrouvent dans l'alimen­
tation de nos cheptels », dit Julien
Faessel, secrétaire au bureau d'Europe
Écologie les Verts de Toulouse.
Source: Inf'OGM
Santé & environnement
Téléphonie mobile : la
Mairie de Paris
menace d'obliger les
opérateurs à
démonter leur
matériel.
Les Parisiens seront-ils empêchés
de s'abonner à Free Mobile, qui doit
démarrer en début d'année, ou serontils privés des services mobiles du futur
prévus avec les téléphones de qua­
trième génération (4G) ? Car tout cela
suppose l'installation de nouvelles
antennes sur les toits. Or, la Mairie de
la nouvelle charte tienne compte des
résultats du Grenelle des ondes, de
l'arrivée de Free Mobile et, prochaine­
ment, des nouveaux réseaux 4G. Nous
ne pouvons nous affranchir ni des
contraintes techniques ni du nouveau
cadre national en cours d'élaboration »,
explique Jean-Marie Danjou, à la Fédé­
ration française des télécoms, qui
regroupe les trois opérateurs mobiles
Orange, SFR et Bouygues Telecom.
NDLR : Est-il nécessaire de
revoir des vidéos ou la télévision
sur les mobiles ? Pour nous, c'est
non. Car pour ce faire, les débits
doivent être multipliés, ce qui
pousse les opérateurs à toujours
plus de pylônes et d'intensité
d'émission. On est loin des
0,6 volts/m demandés par les
associations.
Le Parisien oct 2011
Cancer : le téléphone
portable disculpé
Une nouvelle étude publiée le
21 octobre 2011 par le prestigieux Bri­
tish Medical Journal montre que l'utili­
sation du mobile sur la durée n'accroît
pas le risque de cancer du cerveau.
Paris, qui se bat depuis des années
pour limiter l'exposition aux ondes de
téléphonie mobile, est engagée dans
un bras de fer avec les opérateurs de
téléphonie mobile.
Avec la signature en 2003 de la
«charte de Paris», la Mairie avait réussi
à imposer aux opérateurs de ne pas
dépasser un seuil moyen de 2 volts par
mètre. En contrepartie, elle leur facilitait
l'accès aux toits des bâtiments publics
de la capitale. Las, ce bel accord a volé
en éclats. Après une réunion houleuse
sur le renouvellement de la charte, la
Ville a claqué la porte et mis fin aux
négociations.
Alors que la Mairie de Paris deman­
dait aux opérateurs de faire un effort
supplémentaire et de descendre entre
2 volts et 1,5 volt par mètre, « les opé­
rateurs ont fait part d'exigences inac­
ceptables : augmentation du seuil à 10,
voire 15 volts, par mètre », indique Mao
Péninou, adjoint au maire en charge
des antennes. « Nous proposions que
sont valables pour tous les types de
cancer du cerveau, selon l'équipe
conduite par Patrizia Frei de la Société
danoise du cancer.
Le nombre d'années d'abonnement
apporte, toujours selon cette étude, des
variations « non significatives ». Néan­
moins, les chercheurs n'excluent pas
une augmentation du risque chez les
très gros utilisateurs – abonnés de plus
de 15 ans (on ne dispose pas des
chiffres). D'où l'intérêt, quand même,
de suivre les recommandations des
autorités qui conseillent de limiter l'ex­
position en privilégiant textos et kits
mains libres. Rappelons qu'en 2010, on
dénombrait plus de 5 milliards d'utilisa­
teurs de téléphone portables dans le
monde.
France Soir. 21/10/2011
NDLR :
Cette
étude
ne
concerne que le cancer du cer­
veau.
L'opérateur SFR
condamné à
démonter une
antenne-relais
La Cour d'Appel de Montpellier
vient de condamner SFR à démonter
une antenne-relais à Montesquieu-DesAlbères dans les Pyrénées-Orientales
''au nom du principe de précaution".
Selon l'AFP, cette antenne-relais était
contestée par 26 riverains, qui avaient
saisi fin 2009 le juge des référés du Tri­
bunal de Grande Instance (TGI) de
Perpignan, estimant que la proximité de
l'antenne présentait "un risque grave
pour leur santé et celle de leurs
enfants" du fait des ondes électroma­
gnétiques.
20 septembre 2011 Actu-envt
Cette 3e étude successive parvient
aux mêmes conclusions que l'étude de
juillet du Journal of the National Cancer
Institute comme quoi l'utilisation du por­
table sur la durée n'accroîtrait pas le
risque de cancer du cerveau. Elle a été
menée au Danemark sur une durée de
17 ans (1990-2007) auprès de 358 403
détenteurs d'abonnements. Et la
conclusion est qu'il n'y a pas de corré­
lation entre usage du portable et can­
cer, et ce, y compris chez les abonnés
depuis plus de 13 ans. Ces résultats
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Une commune ne
peut pas s’opposer à
l’installation d’une
antenne relais sur
son territoire
Le Conseil d’État a tranché. Dans
une décision rendue le 26 octobre
2011, la plus haute juridiction adminis­
trative estime qu’il s’agit là d’une préro­
gative exclusive de l’État.
Page 7
Révolution médicale
Brutale accélération des
thérapies non
médicamenteuses
Surprenant : sur fond de panne de
la recherche pharmaceutique et de tur­
bulences « médiatoriales », la grande
majorité des publications actuelles de
la recherche médicale n'est plus fondée
sur une nouvelle molécule chimique, le
fameux « blockbuster » mais principale­
ment sur les propres tissus des
patients, et particulièrement, les cel­
lules souches. C'est une véritable révo­
lution qui se déroule sous nos yeux,
même s'il faudra attendre quelques
années pour en voir les retombées
dans nos hôpitaux et en médecine de
ville.
Dans le même temps, la nécessité
de trouver la relève d'une antibiothéra­
pie à bout de souffle et gangrénée d'an­
tibio résistances, d'anciennes pratiques
telle la phagothérapie (lire en deuxième
partie de ce bulletin) inventée dans les
années 20 par le Français Félix d'Hé­
relle fait un retour en force.
Hors des labos pharmaceutiques, la
recherche publique reprend ses droits.
Bien sûr, nous ne sommes pas
encore au niveau des causalités psy­
chiques, cependant le changement de
cap est des plus nets. Sommes-nous
en train d'assister au rapprochement
des différentes médecines ? Les char­
latans d'hier seront-il les Nobels de
demain ?
Haute Autorité de
Santé :changer le regard
sur les thérapeutiques
non médicamenteuses
d’orientation, fait le point sur les divers
freins au développement de ce type de
prescription (organisationnels et écono­
miques, psychologiques et sociétaux)
et identifie les solutions qui peuvent
être apportées.
Sortir d’une prise en charge essen­
tiellement centrée sur le médicament et
de l’influence symbolique qu’il exerce
constitue un enjeu de santé publique.
C’est le cas en particulier pour les
patients souffrant de maladies chro­
niques pour lesquelles les thérapeu­
tiques non médicamenteuses sont sou­
vent recommandées comme traitement
de fond, par exemple dans la prise en
charge des risques cardio-vasculaires
et de l’insomnie. La HAS a mené, dans
le cadre de ce rapport, une des pre­
mières réflexions approfondies sur ces
thématiques à la demande du Ministère
de la Santé.
transmise à un téléphone intelligent qui
détermine la quantité d'insuline que doit
administrer la pompe pour maintenir le
taux de sucre dans le sang (la glycé­
mie) à un niveau acceptable.
Huit autres patients participeront
sous peu aux essais. La durée de
l'étude dans la vie courante passera de
plusieurs jours, à quelques semaines si
les premiers succès sont confirmés.
Le Pr Éric Renard, du Centre d'in­
vestigation clinique Inserm-CHU de
Montpellier, a présenté sa pompe à
insuline autorégulée lors d'un congrès
consacré aux technologies du diabète
qui se tenait à San Francisco.
De nombreux freins identifiés
Des chercheurs français sont parve­
nus à générer des cellules pancréa­
tiques humaines, essentielles à la régu­
lation du taux de sucre dans
l'organisme. Une avancée qui devrait
faciliter la découverte de médicaments
contre le diabète.
Des chercheurs français ont réussi
à créer les premières lignées de cel­
lules bêta pancréatiques humaines
fonctionnnelles, capables de produire
de l'insuline. Ces travaux dirigés par
Raphaël Scharfmann de l'Institut natio­
nal de la santé et de la recherche médi­
cale (Inserm) en collaboration avec Phi­
lippe Ravassard (CNRS, Paris) sont
publiés dans la revue spécialisée The
Journal of Clinical Investigation. Endo­
Cells, la start-up née de cette collabo­
ration scientifique, a permis la produc­
tion de ces cellules attendues par les
chercheurs du monde entier depuis
près de 30 ans, note l'Inserm.
Les cellules bêta du pancréas, qui
permettent de réguler le taux de sucre
dans l'organisme, sont défectueuses
dans le diabète qui affecte 3 millions de
personnes en France et près de
350 millions d'adultes dans le monde.
La destruction des cellules bêta pro­
ductrices d'insuline conduit au diabète
de type 1 tandis que la perturbation de
leur fonctionnement entraîne la forme
la plus courante de la maladie, le dia­
bète de type 2.
Pour générer des lignées stables de
cellules bêta, les chercheurs ont
recouru à un protocole complexe réa­
lisé à partir d'un fragment de pancréas
foetal, avec notamment le transfert d'un
gène « immortalisant » qui a assuré un
avantage sélectif à cette variété de cel­
lules du pancréas pour qu'elles se mul­
tiplient sans fin. Greffées à une souris
Le rôle symbolique de la prescrip­
tion médicamenteuse : celle-ci dispose,
particulièrement en France, d’une
dimension symbolique qui prend racine
à la fois dans l’objet « médicament » et
dans le geste du médecin rédigeant
une ordonnance à l’attention de son
patient. Prescrire un médicament peut
signifier implicitement :
- une reconnaissance du bien-fondé
de la plainte du patient ;
- une transmission de connais­
sances entre le médecin et son
patient ;
- un chemin vers la guérison jugé
plus facile par le patient. En effet, le
traitement médicamenteux demande
moins d’investissement personnel et
financier que ces thérapeutiques qui
nécessitent une participation active du
patient.
Communiqué de Presse, 7 juin 2011
NDLR : Un sérieux revirement de
la Haute Autorité de Santé impliquée
dans le scandale du Médaitor.
Changer de mode de vie, d’alimen­
tation, pratiquer une activité physique
et sportive, engager un travail avec un
psychologue… Pourquoi ces initiatives
trouvent-elles difficilement leur place
dans la prise en charge médicale alors
qu’elles sont complémentaires aux trai­
tements médicamenteux ? Comment
un déséquilibre aussi important peut-il
exister dans le recours à ces thérapeu­
tiques, comparé aux traitements médi­
camenteux qui sont davantage mis en
exergue dans l’opinion du public et des
professionnels de santé ? La Haute
Autorité de Santé, dans un rapport
Page 8
Création d'un
pancréas artificiel
Petite révolution à prévoir dans le
traitement du diabète. Des chercheurs
français ont mis au point un pancréas
artificiel autonome et portable.
Deux diabétiques, un Français et un
Italien, testent actuellement l'organe
artificiel qui est en fait un système de
pompe à insuline portable, jumelé à un
appareil de mesure continue du glu­
cose. Cette mesure est automatisée et
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Diabète : création de
cellules productrices
d'insuline
Révolution médicale
diabétique, les cellules ainsi obtenues
ont parfaitement restauré le contrôle de
la glycémie (niveau de sucre dans le
sang), indique Philippe Ravassard.
Figaro BFM
Des cellules de
centenaires s'offrent une
seconde jeunesse
En réussissant à reprogrammer de
vieilles cellules, des chercheurs fran­
çais ont peut-être ouvert la voie à une
nouvelle forme de médecine régénéra­
tive.
Effacer les effets du temps en agis­
sant sur les cellules. Des chercheurs
français de l’Institut de géonomique
fonctionnelle de Montpellier ont réussi à
reprogrammer en laboratoire des cel­
lules anciennes pour leur offrir une
deuxième jeunesse. Ils ont présenté
leurs travaux dans la revue Genes &
Development.
Le phénomène de vieillissement
des cellules était jusque-là considéré
comme inéluctable. Toutes les cellules
du corps humain finissent par arriver à
un stade dit de sénescence, à partir
duquel elles ne se reproduisent plus.
Au long de l’existence, les marques de
la sénescence se traduisent par le
vieillissement des fonctions organiques.
« Cocktail » de facteurs génétiques
Or, en injectant « un cocktail spéci­
fique de six facteurs génétiques » dans
ces vieilles cellules, prélevées sur des
volontaires âgés de 92 à 101 ans, les
chercheurs sont parvenus à les modi­
fier, indique l’Inserm. Les cellules
sénescentes ont ainsi « pu être repro­
grammées en cellules (…) ayant la
capacité de reformer tous les types cel­
lulaires de l'organisme ».
« Ces travaux ouvrent la voie à l'uti­
lisation thérapeutique de ces cellules à
terme(…) pour réparer des organes ou
des tissus chez des patients âgés »,
souligne Jean-Marc Lemaître, le res­
ponsable des recherches.
La découverte peut ainsi ouvrir la
voie à une nouvelle forme de médecine
régénérative. Et ce, « en dehors des
contraintes éthiques liées à l'utilisation
de cellules souches embryonnaires »,
explique l’Inserm. Ces dernières, aux
propriétés
exceptionnelles
(elles
peuvent se transformer en n’importe
quel type de cellules) sont au centre de
polémiques autour de l’utilisation des
embryons humains.
« Notre stratégie a fonctionné sur
les cellules de centenaires. L'âge des
cellules n'est définitivement pas une
barrière à la reprogrammation. », selon
Jean Marc Lemaitre
20 minutes.fr nov 2011
Ophtalmologie : des
cellules souches pour
réparer la cornée
Une étude parue dans New
England Journal of Medicine retrace les
travaux de médecins italiens qui ont
rendu la vue à plus de 100 personnes,
en reconstituant leur cornée à partir de
cellules souches prélevées sur les yeux
des patients eux-mêmes.
Les chercheurs du Centre de méde­
cine régénérative Stefano Ferrari à
Modène ont prélevé sur le limbe (mem­
brane entourant l'iris) de chaque patient
quelques cellules souches saines et les
ont cultivées en laboratoire, avant de
les greffer sur la cornée, où les zones
accidentellement détruites ont été régé­
nérées de façon quasi-naturelle.
Test du cancer de la
prostate : nouvelle mise
en cause des PSA
Le test sanguin PSA pour détecter
le cancer de la prostate ne devrait plus
être fait aux hommes en bonne santé,
recommande un influent comité fédéral
américain dans un rapport qui devrait
relancer la polémique sur ce test très
controversé. « II ne permet pas de sau­
ver des vies et conduit à des traite­
ments inutiles », a conclu le Groupe de
travail des services de prévention des
États-Unis (USPSTF). Les recomman­
dations se fondent sur les résultats de
cinq essais cliniques.
Ouest France du 10 10 2011
Transfusions : une grande
avancée médicale
Pour la première fois, du sang artifi­
ciel a été transfusé à l'homme, a
annoncé hier la revue spécialisée amé­
ricaine Blood. Cet exploit vient de
France. À l'origine de cette avancée
scientifique, des chercheurs français de
l’Inserm et de l’AP-HP.
D'après le directeur de cette étude,
le Professeur Luc Douay, hématologue
à l'hôpital Saint Antoine (InsermUPMC), les résultats obtenus ouvrent
la voie à la création de banques de
sang artificiel destiné à être transfusé
chez les patients.
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Les globules rouges injectés chez
l'homme ont été créés à partir des
propres cellules souches hématopoïé­
tiques humaines (CSH) d'un donneur
humain. Ces dernières sont capables
de fabriquer tous les types de cellules
sanguines.
Prochaine étape : la production
industrielle de ces cellules. Celle-ci
nécessitera des progrès technolo­
giques supplémentaires. Luc Douay
pense toutefois voir les futures
banques de sang artificiel « à moyen
terme ».
Libération, (extraits) octobre 2011
Loi sur le Médicament
Avancée historique, grandes lignes
du projet adopté au Sénat :
La charge de la preuve :
Poser une présomption forte de
causalité quant à l'imputabilité d'un
médicament dans une réaction grave,
notamment lorsque cette réaction est
connue et que son risque est men­
tionné dans la notice.
La charge de la preuve est dans ce
cas renversée et lorsque le patient aura
prouvé qu'il a bien pris le médicament
en question, le doute lui bénéficiera
puisque ce sera désormais à l'industriel
d'apporter la démonstration d'une autre
imputabilité.
Fin de l'exonération de
responsabilité pour risque de
développement
Ainsi, lorsque survenait un accident
grave lors de la mise sur le marché
d'un médicament, non détecté lors des
essais cliniques, les victimes de ces
accidents ne bénéficiaient d'aucune
possibilité de recours contre l'industriel.
Cette exonération fait d'ailleurs partie
des arguments repris par les avocats
de Servier pour contrer les victimes du
médiator de la première heure.
« Class action » ou actions de
groupe, grand retard juridique
européen
La possibilité nouvelle d'actions de
groupe vient compléter efficacement le
dispositif, notamment pour les victimes
d'accidents sériels.
Les associations de victimes et de
malades se réjouissent d'une avancée
historique
devant
le
Sénat
et
demandent au Ministre de la Santé de
faire preuve de courage.
La Dépêche, 11 nov 2011 (extraits)
Page 9
Médecine
Nous avons maintes fois souligné
les pratiques délétères dont nos
anciens sont l'objet dans les établisse­
ments qui les reçoivent : prescriptions à
tout va, vaccinations systématiques...
La personne âgée perd la tête,
devient apathique et docile. Tout le
monde y trouve son compte : les ges­
tionnaires (moins de personnel), les
soignants (le travail est plus facile),
sans oublier le médecin, le pharmacien,
et l'industrie. Un seul n'en profite pas,
sauf pathologie précise : le vieillard.
La société se penche enfin timide­
ment sur cette triste réalité. Nous avons
rassemblé ici quelques informations de
la presse grand public.
Personnes âgées
Ordonnances allégées,
santé soulagée
Parce que les personnes âgées
cumulent plusieurs pathologies, leurs
ordonnances sont longues. Et les
risques d'interactions et d'effets secon­
daires graves, sont nombreux. Des
chercheurs (1) ont soumis 70 per­
sonnes âgées polypathologiques vivant
à domicile, à un protocole de suppres­
sion des médicaments inutiles. Elles
prenaient en moyenne plus de sept
médicaments et leurs prescriptions ont
été divisées par deux. Les chercheurs
ont éliminé les benzo-diazépines, les
antidépresseurs, les diurétiques, mais
aussi les antiulcéreux, les antihyperten­
seurs, les statines et les antidiabé­
tiques lorsqu'ils n'étaient pas essen­
tiels. Ils ont estimé que ces patients
devenus inactifs avaient moins besoin
d'antihypertenseurs, et que l'efficacité
Page 10
des statines et des hypoglycémiants
n'avait pas été démontrée chez les
patients âgés. Le résultat global de
cette étude leur a donné raison. L'arrêt
de ces médicaments n'a pas augmenté
le risque de complications, et il a amé­
lioré leur état de santé dans 88 % des
cas. Seuls 2 % des médicaments arrê­
tés ont dû être repris.
(1) Archives of Internal Médicine,
vol. 170, n° 18, p. 1648-1654.
Que choisir
Trop de
tranquillisants ou de
somnifères : risque
accru d'Alzheimer
C'est le résultat d'une étude fran­
çaise, dévoilée par le magazine
Sciences et Avenir : l'abus de psycho­
tropes sur des années pourrait aug­
menter le risque de développer la mala­
die d'Alzheimer. Pourtant, les Français
sont champions du monde en la
matière. Près d'un tiers des plus de
65 ans consommeraient de ces sub­
stances.
Et ce n'est pas la première étude
qui dresse un lien entre la consomma­
tion chronique des benzodiazépines et
Alzheimer.
C’est une première qui risque de
faire du bruit : une étude française
montre que la consommation régulière
de tranquillisants et de somnifères
pourrait déclencher l’entrée dans la
maladie d’Alzheimer. On estime que,
chaque année en France, 16 000 à
31 000 cas seraient attribuables à ces
traitements par benzodiazépines ou
dérivés. En cause, plusieurs dizaines
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
de médicaments comme le Valium, le
Xanax, le Lexomil, le Temesta, le Tran­
xène ou le Stilnox etc. Publiés par
Sciences et Avenir, ces résultats sont
« une vraie bombe » selon le Pr Ber­
nard Bégaud, pharmaco-épidémiolo­
giste, auteur de l’étude (Inserm-Univer­
sité de Bordeaux). Menée sur
3 777 patients de 65 ans et plus, ayant
pris des benzodiazépines pendant deux
à plus de dix ans, elle démontre que le
risque de déclencher la maladie serait
accru de 20 à 50 %.
« C’est un signal très fort, s’alarme
le Pr Bégaud. Les autorités doivent
réagir. Cela fait neuf études, avec la
nôtre, dont la majorité va dans le sens
d’une association entre la consomma­
tion sur plusieurs années de tranquilli­
sants et somnifères et la maladie d’Alz­
heimer. »
Sciences et Avenir octobre 2011
Les anticholinergiques
Troubles de l’équilibre et de la
vision, pertes de mémoire, raisonne­
ment altéré, propos incohérents... chez
certaines personnes âgées, ces symp­
tômes ne seraient pas dûs simplement
au poids des années. Une étude
menée par des universités anglaises et
américaines pointe du doigt plus de
soixante-dix médicaments très prescrits
qui entraîneraient une altération des
fonctions cognitives chez les seniors.
Ces médicaments, pour certains
vendus sans ordonnance, ont pour par­
ticularité d’avoir un effet anticholiner­
gique, c’est-à-dire que les médica­
ments s’opposent à l’action de
l’acétylcholine, un neurotransmetteur
cérébral qui joue un rôle de médiateur
dans le système nerveux.
Conséquences ? Les personnes
âgées ayant pris de façon régulière et
prolongée, voire simultanée, ces pro­
duits souffriraient notamment de pertes
d’équilibre ou encore de faiblesse mus­
culaire. Elles seraient en outre sujettes
à un nombre de chutes plus important,
augmentant, par là-même, la mortalité
dans cette tranche d’âge.
Ainsi, selon cette étude menée pen­
dant deux ans sur 13 000 patients de
plus de 65 ans et publiée dans le Jour­
nal of the American Geriatrics Society,
20 % des personnes ayant consommé
un médicament aux effets anticholiner­
giques sont décédées dans les
deux ans, contre 7 % de ceux qui ne
prenaient aucun traitement.
Médecine : Alzheimer & Parkinson
Alzheimer, loin des
médicaments
Docteur Cyril Hazif-Thomas
Plus de 900 professionnels (neuro­
logues, gériatres, responsables de ser­
vices d'aide ou de soins à domicile,
aides-soignants) ont témoigné à Paris,
début novembre 2011, des bienfaits
des pratiques non médicamenteuses
en matière de traitement de la maladie
d'Alzheimer. Pour le Dr Cyril Hazif-Tho­
mas, psychogériatre au CHU de Brest,
les patients sont des « éponges affec­
tives » et les besoins psychologiques
non satisfaits peuvent les mener à
l'apathie.
Des médecins ont pointé les ambi­
valences des pouvoirs publics, qui
dénoncent les abus des psychotropes
tout en étant frileux vis-à-vis des
approches psychiques. Désormais, une
formation universitaire existe sur ces
pratiques car tout doit être utilisé pour
améliorer la vie des patients et de leur
entourage. « On ne veut pas nous
entendre, mais on continue et on
montre aux familles et aux élus qu'il
existe des lieux où ça marche »,
résume Annie de Vivie, de :
agevillage.com, co-organisatrice du col­
loque.
Parkinson,
l'incroyable
hypothèse
Et si la maladie de Parkinson n'était
pas une pathologie du cerveau, mais
une maladie infectieuse, qu'un patho­
gène déclencherait dans les intestins ?
Émise en 2003 par le chercheur alle­
mand Heiko Braack, cette hypothèse
« incroyable » commence à devenir
crédible.
Les troubles digestifs sont particu­
lièrement fréquents dans la maladie de
Parkinson. On estime par exemple que
plus de deux parkinsoniens sur trois
souffrent de constipation sévère, et ce
symptôme est souvent très précoce
dans le cours de la maladie. L’atteinte
du système nerveux entérique, ce
réseau complexe de neurones situé
dans les parois du tube digestif,
explique en partie ces troubles. Des
découvertes récentes montrent en effet
que le système nerveux entérique est
touché par la maladie au même titre
que le système nerveux central (le cer­
veau), et que cette atteinte pourrait
même dans un certain nombre de cas
précéder les signes moteurs de la
maladie (tremblements, lenteur du
mouvement et rigidité).
En 2003 Heiko
Braak, un cher­
cheur
allemand
renommé pour ses
travaux dans la
maladie
d’Alzhei­
mer, a émis l’hypo­
thèse que la mala­
die de Parkinson
pourrait
débuter
dans le système
Heiko Braak
nerveux entérique,
et gagner le cer­
veau par les connexions existant avec
le système nerveux central.
La maladie ne serait donc pas
nécessairement une fatalité liée à l'âge
ou à la génétique, et surtout, comme la
plupart des infections, il serait possible
de la guérir ! Encore fallait-il que cette
hypothèse cesse d'être « incroyable ».
Or, les indices en ce sens ne cessent
de s'accumuler et la communauté
scientifique n'écarte plus du tout la pos­
sibilité qu'elle voit juste.
Faits et chiffres
La maladie de Parkinson touche
1 % des plus de 60 ans et plus de
4 millions de personnes dans le
monde.
La dégénérescence de neurones
producteurs de dopamine dans le cer­
veau se traduit par des tremblements,
une rigidité musculaire et des difficul­
tés à se mouvoir.
Traitement par les
antibiotiques à Sydney
Le plus spectaculaire d'entre eux ?
L'observation récente de cas de régres­
sion des symptômes caractéristiques
de la maladie de Parkinson à la suite
d'un traitement par des antibiotiques
visant la bactérie intestinale Clostridium
difficile. Ainsi cet homme de 73 ans,
diagnostiqué
parkinsonien
depuis
quatre ans, venu se faire soigner pour
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
une constipation chronique dans une
clinique spécialisée dans les troubles
digestifs à Sydney. « Nous supposions
que sa constipation était la consé­
quence d'une infection intestinale.
Après quelques semaines sous antibio­
tiques, son transit était redevenu nor­
mal », raconte Thomas Borody, le gas­
tro-entérologue qui l'a soigné. « Mais
surtout, la personne qui prenait soin de
ce patient à domicile est venue me
raconter à quel point les symptômes de
sa maladie avaient régressé. L'homme
pouvait à nouveau faire des gestes de
la vie courante comme s'essuyer avec
une serviette au sortir de la douche.
Partie la rigidité musculaire, maîtrisés
les tremblements : après un an de trai­
tement ininterrompu, le malade avait
retrouvé une véritable autonomie dans
sa vie quotidienne ».
Quand d'autres patients présen­
tèrent à Thomas Borody avec les
mêmes symptômes (la constipation est
l'un des effets collatéraux les plus fré­
quents de la maladie), le médecin
décida avec les neurologues de réédi­
ter l'expérience et de suivre les
malades de près. À ce jour, ils sont huit
à avoir a été ainsi traités. Et un seul n'a
pas répondu au traitement antibiotique.
Pour tous les autres, le retour à un
transit digestif normal s'est accompa­
gné d'une régression des symptômes
de la maladie de Parkinson.
L'observation clinique rejoint donc
le postulat de Braak : quelque chose se
trame au niveau des intestins des
patients :
« En outre, plus les lésions des
neurones digestifs sont nombreuses,
plus les symptômes de la maladie sont
sévères », ajoute Michel Neunlist, qui
dirige l'unité Inserm « Neuropathies du
système nerveux entérique et patholo­
gies digestives » à Nantes. Certains
font donc l'hypothèse que la maladie de
Parkinson se déclare d'abord dans les
intestins avant de « remonter » vers le
cerveau. Ce qui, au passage, explique­
rait pourquoi les patients se rappellent
souvent avoir eu des troubles digestifs
pendant des années avant de ressentir
les premiers symptômes de la maladie.
Mais si les indices continuaient à
s'accumuler en faveur de l'hypothèse
Page 11
Médecine : Alzheimer & Parkinson
de Braak, les malades pourraient en
profiter sans même attendre que toutes
les inconnues soient levées.
« Si l'origine digestive se confirmait,
nous pourrions détecter la maladie à un
stade très précoce grâce aux biopsies
déjà pratiquées lors de coloscopies »,
estime Thibaud Bouvier, médecin-cher­
cheur à Nantes. Ce qui permettrait de
tester à nouveau un grand nombre de
molécules neuro-protectrices sur les­
quelles reposaient de grands espoirs,
mais qui ont été tous déçus, peut-être
parce que les traitements ont été admi­
nistrés à des stades trop tardifs de la
maladie.
Parkinson avant même l'apparition
des premiers symptômes.
Et quitte à rêver, pourquoi ne pas
rêver aussi de transposer le concept à
d'autres maladies neurodégénéra­
tives.
Certains médecins se posent la
question pour la maladie de Huntington
ou le syndrome de Guillain-Barré. Il y a
une autre maladie, du métabolisme cel­
le-là, que l'on pourrait lier à une infec­
tion : le diabète. Des fragments bacté­
riens ont en effet été récemment
découverts à l'intérieur du corps
humain, dans la circulation sanguine et
dans les tissus adipeux. Et ce sont ces
fragments qui pourraient bien être res­
ponsables de l'inflammation et de la
réaction immunitaire à l'origine du dia­
bète.
Thomas Borody
L'hypothèse infectieuse pourrait
concerner d'autres maladies neurodégénératives. Thomas Borody a ainsi
observé que la transplantation fécale
pouvait aider des personnes atteintes
de sclérose en plaques. Par ailleurs, on
retrouve aussi dans la maladie d'Alz­
heimer et l'autisme des accumulations
d'une protéine anormale, aussi bien
dans le cerveau qu'autour des intes­
tins...
La transplantation fécale
Dans la clinique de Thomas
Borody, on pense appliquer une tech­
nique qui a déjà fait ses preuves pour
divers troubles intestinaux : la trans­
plantation fécale. Il s'agit de trans­
mettre la flore intestinale d'une per­
sonne saine à une personne
malade.
« C'est la seule solution pour se
débarrasser de certaines bactéries
pathogènes,
explique
Thomas
Borody. Avec les traitements antibio­
tiques, il subsiste toujours des spores
qui permettent aux bactéries patho­
gènes de revenir lorsqu'on arrête le
traitement ».
Et si cela marchait, cela confirme­
rait qu'il s'agit bien d'une histoire de
bactéries. Bien plus que la validation
d'une hypothèse audacieuse, ce
serait un véritable changement de
paradigme, fertile en perspectives thé­
rapeutiques. Car il autoriserait de
rêver à un traitement de la maladie de
Page 12
mine D entraînerait une destruction de
neurones dopaminergiques dans le cer­
veau et favoriserait donc l’apparition de
Parkinson.
Sexe et addictions sur
ordonnance
L'avocat angevin Antoine Béguin,
l'avocat de Didier Jambart, publie un
livre-enquête sur les « agonistes dopa­
minergiques ». « Ces médicaments
dont le fameux Requip, une dizaine au
total, peuvent provoquer une hyper­
sexualité, une addiction aux jeux, des
boulimies, des achats compulsifs chez
certains malades, à une certaine
dose ».
Des malades ont ruiné leur foyer ou
ont été victimes de déviances
sexuelles, comme le Nantais Didier
Jambart, qui a remporté son procès
contre le laboratoire GSK, en avril
2011. D'autres se sont suicidés.
En France, il pourrait y avoir
10 000 Parkinsoniens atteints par ces
effets indésirables.
Une nouvelle affaire Médiator ?
Clostridium difficile
Clostridium difficile. est le principal
agent étiologique de la diarrhée noso­
comiale chez les patients sous antibio­
thérapie. On retrouve des spores du
Clostridium difficile dans le sol, dans
les hôpitaux et dans les foyers pour
personnes âgées.
Clostridium difficile est un germe de
la flore commensale digestive (c’est-àdire, qu’il y est retrouvé de manière
courante, sans que cela soit anormal).
Il est résistant à la plupart des antibio­
tiques et en cas de perturbation de la
flore digestive par l’administration de
ces derniers, il peut alors se dévelop­
per de façon importante.
Une étude d’envergure
sur les effets de la
vitamine D contre
Parkinson et d’autres
affections
neurodégénératives
Les travaux menés par une équipe
de scientifiques finlandais sous la res­
ponsabilité du Dr Paul Knekt, semblent
confirmer une hypothèse simple, selon
laquelle un déficit chronique de vita­
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Comme pour le Médiator, le livre
d'Antoine Béguin apporte la preuve que
le laboratoire GSK, par exemple, avait
connaissance de ces effets indési­
rables dès les essais cliniques.
« Seulement, ceux-ci n'ont été mention­
nés sur les notices qu'à partir de
2006 », accuse-t-il dans Ouest-France
(8 Oct 2011).
REUTERS, Antoine Béguin, L'Apart éditions,
200 pages, 16 €.
De tout un peu
Alzheimer : obèse à
40 ans, dément après
65 ans...
Les personnes obèses à un âge
moyen (40 ans) sont quatre fois plus
susceptibles
d'être
atteintes
de
démence que les autres. Pour un
simple surpoids, les personnes sont
même 91 % plus susceptibles d'avoir
une maladie d'Alzheimer plus tard.
C'est le résultat d'une étude suédoise
menée sur plus de 8 000 jumeaux âgés
de plus de 65 ans. Une fois de plus,
maintenir son poids à l'âge mûr permet
de réduire le risque d'une multitude de
maladies...
Source : Alternative Santé n° 389
La mauvaise santé des
gencives induirait des
risques d'anévrisme
En France, le nombre d'examens
de ce type, de plus en plus perfection­
nés, a ainsi augmenté de 38 % entre
2002 et 2007.
L'ASN prône un rééquilibrage du
parc des appareils d'imagerie médicale
en faveur des IRM, qui fonctionnent par
résonance magnétique et n'utilisent
donc pas de rayons ionisants. « Leur
usage doit être privilégié en particulier
chez l'enfant », recommande l'ASN.
Deux fois plus chers qu'un scanner, et
apparus sur le marché plus récemment,
ces appareils sont aujourd'hui en
nombre insuffisant. Il faut ainsi attendre
près d'un mois pour un examen de ce
type, contre un délai beaucoup plus
court pour un scanner.
Source : La Croix – 07-07-2011
noix du Brésil, céréales complètes, pain
complet, ail, oignon, légumineuses,
brocoli, jaune d'œuf, foie (impérative­
ment bio), poisson (maquereau,
morue), fruits de mer, levure de bière.
Source : CRIC - juin 2011
Semez des coquelicots
Grâce à l'opération « Gentil coqueli­
cot », cette fleur, victime des pesticides,
va retrouver sa place dans nos jardins.
Un sachet de graines est distribué par
l'association « Jardinons nature » à
ceux qui en font la demande.
La fabrication, l'importa­
tion, la vente ou l'offre de
produits contenant des
phtalates, des parabènes
ou alkylphénols sont désormais
interdites en Europe (proposition du
Centre Droit, votée à 250 voix contre
220)
Source : Sources Vitales n° 79
Des chercheurs de l'Inserm ont mis
en évidence dans des tissus prélevés
sur des personnes victimes d'ané­
vrismes aortiques abdominaux (AAA) la
présence de bactéries responsables de
maladies de la gencive. D'où une nou­
velle piste pour prévenir la progression
de ces anévrismes : traiter la maladie
parodontale !
Source : Alternative Santé n° 389
Le gendarme du nucléaire
demande un usage
raisonné des scanners
Pour l'Autorité de sûreté nucléaire
(ASN), il devient urgent de maîtriser les
doses de radioactivité reçues lors des
examens médicaux comme les scan­
ners.
Un scanner corps entier ou même
limité au tronc, expose le patient à une
dose de 20 millisiverts (mSv). Or, il est
admis que dans le domaine de la radio­
protection que le risque de développer
à terme un cancer augmente à partir de
100 mSv...
L'ail, merveille de la
nature
Si l'on place un morceau d'ail de
chaque côté de la bouche, entre les
mâchoires et les joues, au début ou au
cours d'un rhume, celui-ci disparaîtra
en quelques heures ou tout au moins
en une journée.
Source : Sources Vitales n° 79
Le sélénium et prévention
du cancer
Le sélénium (Se), métalloïde
proche du soufre, n'est pas synthétisé
par l'organisme ; il doit être apporté
entièrement par l'alimentation. Or la
teneur en sélénium des aliments
dépend de la richesse des sols en cet
élément trace. Les sols de France et
d'Europe en sont pauvres. Au moins
30 % des Français seraient déficitaires
en sélénium. Notre consommation quo­
tidienne en Se avoisine les 30 à 40 µg.
Or les apports nutritionnels conseillés
(ANC) sont de 50 µg/jour pour une
femme adulte, 60 pour un homme
adulte et 80 pour une personne âgée.
Sources alimentaires du sélénium :
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Adressez une enveloppe timbrée à
« Opération Gentil Coquelicot »
Jardinons nature
La ferme du Sens
270 rue des Fusillés
59650 Villeneuve d'Ascq
Source : Plantes et Santé n° 113
Arthrose
Recette des 4 épices qui soulagent
les douleurs d'arthrose. Contre l’ar­
throse, le rôle du gingembre et surtout
du curcuma, est double : ces épices
luttent contre les processus inflamma­
toires dans l’organisme (elles réduisent
donc les douleurs) et elles agissent
comme de puissants anti-oxydants.
Voici une recette :
2 volumes de curcuma
1 volume de poivre noir moulu
1 volume de gingembre moulu
1 volume de cannelle moulu
Il faut en prendre 1/4 de cuillère à
café par jour.
Les effets se font sentir après
2 mois de prise journalière. Cela
marche vraiment, testé par plein de
gens qui ont vraiment moins mal.
Page 13
Remèdes d'hier pour aujourd'hui
Clou de girofle, ça vaut le
clou
Les boutons floraux du giroflier, utili­
sés en cuisine, possèdent également
des propriétés thérapeutiques qui vont
bien au-delà de la dentisterie.
Le giroflier est un arbre tropical, ori­
ginaire de l'archipel des Moluques
(Indonésie). Il est aujourd'hui cultivé
aux Antilles, à Madagascar, en Asie, à
Zanzibar. Ses boutons floraux sont
récoltés une première fois en été, une
autre en hiver. Séchés au soleil, ils
prennent une teinte rouge-brun et la
forme... d'un clou.
Le clou de girofle était déjà vanté
au XVIe siècle par le chirurgien français
Ambroise Paré comme analgésique
dentaire. En cas de maux de dents, on
peut mâcher un clou trois ou quatre fois
par jour pour calmer la douleur. Il est
aussi possible d'en faire infuser deux
dans l'équivalent d'une tasse d'eau.
Une fois tiédi, le liquide est utilisé en
bain de bouche.
Dans Le Guide Marabout des
médecines douces (éd. Marabout), le
docteur Serge Rafal indique qu'une
goutte d'huile essentielle de girofle
posée sur un coton que l'on placera en
contact avec la zone douloureuse, est
encore plus efficace. Par ailleurs, le
clou du giroflier entre dans la composi­
tion des pansements dentaires, prévus
pour désinfecter la dent et éviter la dou­
leur avant de colmater une carie.
Au Moyen Âge, le clou de girofle
avait la réputation de faire chuter la
fièvre, d'aider la digestion, de lutter
contre les infections et de favoriser
l'érection.
Proposé aujourd'hui comme anti­
septique, il est utilisé comme désinfec­
tant du cordon ombilical et du matériel
chirurgical. Il est également recom­
mandé comme cicatrisant et antihista­
minique, ainsi que pour ses propriétés
digestives et vermifuges. Il s'utilise
alors sous forme de décoction avec du
thé ou d'autres plantes (voir recette ciaprès). Quels que soient les autres
ingrédients, 1 à 3 g de clous de girofle
Page 14
devront être maintenus en ébullition
quelques minutes afin de dégager leurs
principes actifs.
Recette gourmande : thé
indien aux épices
pour une tasse :
- une demi-cuillerée à café de thé de
Ceylan
- un ou deux clous de girofle
- un bâton de cannelle
- trois gousses de cardamome fen­
dues ou coupées en deux
- sucrer selon son goût
faire bouillir ensemble tous ces
ingrédients durant 5 minutes. Filtrer.
Ajouter au choix un nuage de lait, et
sucrer à sa convenance.
********************
Otites et sinusites
En cas d'otite, le docteur Serge
Rafal conseille d'ajouter au traitement
d'ensemble des gouttes d'huile essen­
tielle de girofle en usage local.
Le pharmacien préparera ce
mélange : 0,25 g d'huile essentielle de
girofle, 0,25 g d'huile essentielle de
lavande, 10 g de glycérine, quantité
suffisante pour un flacon de 30 cl
d'huile d'amande douce. On verse
5 gouttes de ce mélange dans l'oreille 2
ou 3 fois par jour.
En cas de sinusite, la solution pour
inhaler Aromasol ® contient de l'huile
essentielle de girofle, associée à celles
de cannelle, de lavande de menthe, de
romarin, de sapin et serpolet.
L'eugénol, le principe actif de ce
clou, fait l'objet de maintes attentions.
Cette molécule végétale de la famille
des phénols présente notamment des
propriétés antioxydantes et anti-inflam­
matoires. Enfin, le clou de girofle entre
dans la composition du khôl, conçu
comme onguent ophtalmique à l'ori­
gine, et dans celle du Baume du Tigre.
Source : Alternative Santé – hors-série n° 37
********************
Homéoplasmine,
l'indispensable
La pommade Homéoplasmine® est
un médicament à base de plantes et
d'acide borique efficace contre de nom­
breux petits problèmes de peau. Elle
trouvera légitimement sa place dans la
pharmacie familiale.
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Suite au regroupement des fabri­
cants de médicaments, l'Homéoplas­
mine® est devenu un produit Boiron en
1967, année de la création du labora­
toire. Contrairement à ce que sous-en­
tend son nom et celui de son fabricant,
sa formulation n' a rien d'homéopa­
thique, puisqu'elle ne contient aucun
composé sous forme diluée et dynami­
sée (indiqué par DH ou CH précédé
d'un chiffre). Il s'agit d'un remède
ancien, son premier enregistrement
date de 1944, époque où les médica­
ments étaient issus de formules créées
par les médecins et les pharmaciens.
Cette pommade est connue pour
apaiser les irritations de la peau et des
muqueuses, les gerçures, les brûlures
de faible étendue, les irritations du nez
au cours des rhinites. « J'ai une sale
manie qui consiste à m'arracher des
morceaux de peau autour des ongles,
témoigne Alice. Non seulement c'est
douloureux mais cela met du temps à
cicatriser. Si j'applique de l'Homéoplas­
mine® le soir avant de me coucher, l'ar­
rêt de la douleur est quasi immédiat et
le lendemain la reconstitution de la
peau est absolument incroyable! »
Un véritable antiseptique
L'homéoplasmine® contient essen­
tiellement, mélangés à de la vaseline,
des extraits de plantes : teinture de
benjoin, de bryone dioïque, de phyto­
laque et de souci (des jardins) ainsi
qu'un antiseptique, l'acide borique. La
présence de ce dernier, parfois respon­
sable d'irritations cutanées, ne permet
pas d'utiliser le produit de façon prolon­
gée ni répétée sur une peau lésée
(notamment brûlée), sur une trop
grande surface et en pansement occlu­
sif, en particulier chez l'enfant. Pour la
même raison, elle n'est pas conseillée
chez la femme enceinte directement
sur les seins en cas d'allaitement.
En tenant compte de ces précau­
tions, Homéoplasmine® deviendra un
auxiliaire indispensable pour cicatriser
les petites plaies et apaiser les irrita­
tions cutanées, y compris celles des
fesses des tout-petits en deçà de 30
mois. (en vente en pharmacie et en
parapharmacie)
Alternative Santé Hors-Série N° 37
Dossier : la phagothérapie
Mieux que les
antibiotiques
Si les antibiotiques ont été l'un
des plus grands succès de la
médecine du XXe siècle, aujour­
d'hui, le développement des résis­
tances bactériennes devient un
problème
majeur
de
santé
publique.
Certaines infections, notam­
ment les infections nosocomiales,
sont
devenues
difficilement
contrôlables. En 2010, la décou­
verte de bactéries résistantes à
presque tous les antibiotiques
(phénomène appelé « superbug »
par les Anglo-Saxons) a mis
encore récemment en émoi tout
autant le monde médical que le
grand public.
Que ces problèmes surgissent
dans un pays, et c'est rapidement
tout le globe qui est concerné. Une
meilleure utilisation des antibio­
tiques et le renforcement des
règles
d'hygiène
sont
des
mesures essentielles mais insuffi­
santes.
Force est de faire appel à
d'autres moyens.
Il y a près d'un siècle, la phagothé­
rapie permettait de guérir certaines
infections bactériennes. Après la
deuxième guerre mondiale, dans cer­
tains pays occidentaux, dont le nôtre,
cette thérapeutique d'emploi moins
commode (et non brevetable) fut pro­
gressivement abandonnée au profit de
l'antibiothérapie. On la redécouvre
aujourd'hui.
Les mangeurs de
bactéries
La phagothérapie est le traitement
des maladies infectieuses bactériennes
à l'aide de virus « tueurs » de bactéries
(appelés bactériophages ou plus sim­
plement phages).
Les bactériophages, littéralement
mangeurs de bactéries, sont des virus
particuliers car, s'ils ne se multiplient
comme tout virus que dans une cellule
vivante, ils ne reconnaissent que les
bactéries et sont indifférents aux cel­
lules humaines, animales ou végétales.
La majorité d'entre eux détruisent la
bactérie attaquée.
La destruction ou lyse de la bacté­
rie-hôte est l'étape ultime de la multipli­
cation de certains bactériophages.
Cette propriété, visible au laboratoire
par la formation de trous (plages
claires) dans les cultures, est le prin­
cipe de la phagothérapie.
« La guérison naturelle »
des maladies
bactériennes
variées, infections cutanées, urinaires,
ORL, etc.).
Les « phages » sont dans
la nature
Les phages sont des entités natu­
relles qui pullulent dans tous les envi­
ronnements. Ils sont très résistants et
peuvent rester inertes des mois, voire
des années, en suspension dans l'eau
ou dans le sol sous tous les climats.
Des échanges de matériel génétique
entre bactéries et phages contribuent à
l'évolution du monde vivant.
Si les bactéries sont les êtres
vivants les plus nombreux sur terre, les
phages, partout en étroit rapport avec
elles, sont environ dix fois plus nom­
breux. Avec les micro-algues, tous ces
micro-organismes, pathogènes ou non,
forment le socle de tous les écosys­
tèmes, et par conséquent de la vie ter­
restre.
Les caractéristiques des
phages.
Félix d'Hérelle (1873-1949)
Pendant la première guerre mon­
diale, un chercheur, Félix d'Hérelle, à
l'Institut Pasteur de Paris, observait des
plages claires dans les analyses des
déjections d'un malade atteint de dys­
enterie bacillaire, diarrhée provoquée
par la bactérie nommée Shigella dysen­
teriae. Au cours de l'épidémie, le cher­
cheur fit la remarque que l'évolution
favorable de la maladie avait été précé­
dée par l'apparition d'un « principe
lytique » dans les selles. En son
absence, la maladie était souvent mor­
telle.
Il fit cette hypothèse : un « principe
lytique » est un virus, antagoniste de la
bactérie pathogène. Il généralisa sa
théorie, difficilement acceptée car on
connaissait mal les virus à cette
époque, comme la « guérison natu­
relle » des maladies bactériennes.
Dès la fin de la guerre, de nom­
breuses applications furent étudiées, à
commencer par le traitement de la
furonculose. Pendant plus de deux
décennies, dans le monde entier, la
phagothérapie connut un grand succès.
Des firmes pharmaceutiques commer­
cialisèrent des préparations pour diffé­
rentes indications (diarrhées d'origines
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
À partir de leur découverte, l'étude
des bactériophages n'a cessé d'être
intensive, initialement dans une pers­
pective d'utilisation thérapeutique puis
secondairement en biologie moléculaire
comme « objets » et outils de labora­
toire.
Plusieurs milliers de phages ont été
décrits mais on estime que seulement
10 % ont été découverts. On connaît au
moins un (et souvent plusieurs) bacté­
riophage(s) pour chaque espèce bacté­
rienne. Leur étroite reconnaissance des
bactéries explique qu'un phage ne
s'attaque qu'à une seule espèce
bactérienne, voire qu'à quelques
souches. Ce spectre d'hôtes limité est
une notion importante en phagothéra­
pie qui s'oppose au large spectre de
beaucoup d'antibiotiques.
Autre notion importante : les bacté­
ries résistantes aux antibiotiques conti­
nuent à être tuées par les bactério­
phages :
les
résistances
sont
indépendantes.
La phagothérapie est
l'application de la
guérison naturelle des
maladies bactériennes
Selon son promoteur, Félix d'Hé­
relle, la phagothérapie est l'application
de la guérison naturelle des maladies
Page 15
Dossier : la phagothérapie
bactériennes, le « coup de pouce »
apporté à un organisme malade par
l'introduction du prédateur naturel de la
bactérie pathogène.
Durant plusieurs décennies, des
millions de malades ont été soignés
selon ce principe. Le traitement a été
appliqué avec succès dans de nom­
breuses infections, depuis les plus
bénignes (plaies infectées, otites) jus­
qu'aux plus graves (ostéites, septicé­
mies et même méningites). Toutes les
voies d'introduction (oralement, locale­
ment, par injection IM, IV) ont été utili­
sées selon les circonstances et les
besoins.
reconnues sans risque, a été autorisée
par les services sanitaires compétents
aux États-Unis (FDA). Cette prépara­
tion à usage industriel, dispersée à la
surface des aliments frais (fromage,
viande) susceptibles d'être contaminés,
tue la bactérie. D'autres préparations
(anti-salmonelle par exemple) sont en
préparation.
On sait que des infections nosoco­
miales post-chirurgicales ont principale­
ment pour origine les muqueuses
nasales et la peau des porteurs de sta­
phylocoques. Il a été imaginé l'applica­
tion locale (peau, cavités nasales) de
phages avant une intervention, et la
décontamination des locaux à risques
(hôpitaux).
La phagothérapie n'est
pas interdite en France
mais elle n'est pas pour
autant autorisée
Phage de staphylocoque doré
Avec un spectre d'hôtes étroit, le
principal impératif de la phagothérapie
est d'avoir obtenu au préalable un dia­
gnostic bactériologique soigneux. Cela
exclut les traitements d'urgence proba­
bilistes qui ont fait le succès des anti­
biotiques à large spectre.
Mais l'avantage de l'étroite spécifi­
cité des bactériophages pour leur cible
bactérienne réside dans le fait qu'ils se
multiplient localement au sein de l'in­
fection tant que la bactérie est présente
et qu'ils disparaissent quand elle est
éliminée. Ce point les oppose aux anti­
biotiques, responsables du déséquilibre
des flores.
En conséquence, le bactériophage
comparé à un antibiotique est un médi­
cament « intelligent » à l'origine de peu
d'effets secondaires, s'il en est.
La phagoprophylaxie
La suppression à titre préventif
d'une bactérie dans un milieu défini est
appelé prophylaxie. On conçoit l'utilisa­
tion des bactériophages à cette fin.
Voyons trois exemples de cette décon­
tamination biologique :
Dans les années 1930, l'élimination
à grande échelle d'une bactérie dans
son milieu naturel a été utilisée en Inde
pour combattre le choléra.
Récemment, la commercialisation
de suspensions de phages anti-listeria,
Page 16
Dans de nombreux pays, dont la
France, abandonnée au profit de l'anti­
biothérapie, la place de la phagothéra­
pie est singulière : non interdite, mais
pas pour autant autorisée. Certains
pays offrent officiellement la possibilité
d'y recourir : la Géorgie, ex-pays de
l'URSS et la Pologne, ancien pays du
bloc de l'Est, entrée dans l'Union euro­
péenne en 2004. Il existe bien des
règles sanitaires européennes, mais ce
pays se retranche derrière son savoirfaire et ses propres règlements pour
continuer à pratiquer la phagothérapie.
Signalons qu'en France, quelques
traitements « compassionnels », dans
des cas désespérés, ont été conduits
avec succès. Ces résultats n'ont pas
valeur de démonstration mais sont à
ajouter aux publications favorables de
plus en plus nombreuses qui envi­
sagent la phagothérapie comme une
alternative possible à l'antibiothérapie.
Actuellement, il est
pratiquement impossible
d'initier une
phagothérapie
Les motifs principaux sont de trois
ordres :
Réglementaires
Les textes qui encadrent la fabrica­
tion et l'autorisation d'utiliser des médi­
caments sont précis, complexes et
contraignants. Aucune place n'est
actuellement faite aux médicaments
bactériophages.
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Économiques
Les préparations sont inexistantes.
La recherche et l'industrie pharmaceu­
tiques ne s'intéressent pas à cette voie
thérapeutique, car il s'agit d'un principe
naturel, non brevetable sauf à le modi­
fier génétiquement ! Officiellement,
aucun centre compétent n'existe en
France.
Sociologiques
Ce moyen de traiter est inconnu des
jeunes médecins. Les plus anciens ont
connu l'âge d'or des antibiotiques, et
rares sont ceux qui ont pratiqué la pha­
gothérapie. Il n'est pas étonnant d'en­
tendre : « c'est dangereux... » Objecti­
vement, il s'agit d'idées préconçues,
venant parfois de certains spécialistes.
Il est urgent de créer un
centre d'études et de
recherche en
phagothérapie
Des prémisses laissent penser que
la situation n'est pas figée. Certaines
« start-up » développent des prépara­
tions dans une perspective commer­
ciale. Des malades, victimes d'infec­
tions, se tournent vers des solutions
étrangères. Il ne reste plus qu'à faire
tomber les obstacles évoqués précé­
demment.
Deux solutions peuvent être envisa­
gées pour fabriquer des bactério­
phages thérapeutiques :
« Sur mesure ». Il était possible, il y
a plus de vingt ans, d'obtenir à l'Institut
Pasteur, des ampoules d'une suspen­
sion de phages adaptée à une infection
particulière,
véritable
préparation
magistrale. Faute d'une demande suffi­
sante ce service a été interrompu. Le
temps ne serait-il pas venu de le
reprendre ?
« Spécialité ». À l'instar des médi­
caments, des produits prêts à l'emploi
seraient fournis par l'industrie pharma­
ceutique qui prendrait en charge leur
fabrication. Pour certains types d'infec­
tions, cela semble réaliste, pour
d'autres, il sera nécessaire de recourir
au « sur mesure ».
Conclusion
L'ère de l'antibiothérapie triom­
phante est révolue. Des malades
atteints par des bactéries intraitables
pourraient bénéficier de la phagothéra­
pie, réponse éprouvée et documentée
pour certains cas. Sa réintroduction
nécessite une réglementation adaptée
Dossier : la phagothérapie
pour encadrer des études expérimen­
tales, des indications et des protocoles
thérapeutiques.
Aujourd'hui, la somme des connais­
sances accumulées en biologie molé­
culaire autorise une approche nouvelle,
moderne. Mais pour y parvenir, il faut
abandonner certains préjugés
Géorgie : une tradition
locale
Un colloque mondial sur la phago­
thérapie s'est tenu à Tlibissi
(Géorgie). Et ce n'est pas un hasard...
Car dans les années 30, la méde­
cine européenne découvrait les antiinfectieux, dont la fameuse streptomy­
cine. Et lorsque la guerre se déclen­
cha, les méthodes thérapeutiques
étaient bien différentes selon les
camps : les Allemands, avec une
solide tradition de biochimie, possé­
daient toute une gamme d'anti-infec­
tieux, mais utilisaient volontiers des
techniques empiriques d'immunothé­
rapie (auto-vaccinations avec sang
autologue), les occidentaux étaient les
mieux lotis grâce à la puissance amé­
ricaine en arrière du front.
Quant aux Russes, ils avaient
suivi une voie originale en poussant
les recherches sur ces bactério­
phages, qu'on connaissait à peine,
mais qu'on savait utiliser avec succès.
Et les travaux réalisés en Géorgie,
la région d'origine de Staline, ont alors
servi de modèle pour tout le système
médical de l'armée rouge.
La guerre froide qui a suivi a
obligé l'URSS à vivre en autarcie
médicale, avec ses satellites, comme
la Pologne où l'on retrouve encore
actuellement les compétences et les
souches utiles pour relancer cette
option thérapeutique. L'Institut Eliava,
en Géorgie, travaille actuellement sur
des souches de phages capables de
lyser les MRSA, ces fameuses bacté­
ries nosocomiales qui font trembler
les infectiologues.
Steve Earl souffrait d'une
infection à staphylocoques. Ses
médecins américains ne voyaient
plus qu'une solution, l'amputa­
tion de la jambe. En désespoir de
cause, Steve s'envole pour la
Géorgie. Direction, le centre
médical de phagothérapie de Tbi­
lissi. Quelques semaines plus
tard, il en ressort guéri. Un
miracle ? Non, une thérapie fon­
dée sur le vieil adage militaire :
les ennemis de mes ennemis
sont mes amis.
Demain, ils détruiront
les tumeurs
Ce virus attaque les cellules cancé­
reuses de la prostate mais épargne les
cellules saines qui les entourent. Cette
arme de pointe, utilisée cette année par
des chercheurs canadiens, appartient à
la famille des virus oncolytiques ou
tueurs de tumeurs. L'idée d'utiliser les
virus pour combattre le cancer est née
en 1912, lorsqu'une version atténuée
du virus de la rage a permis de faire
régresser un cancer du col de l'utérus.
« Dans une cellule tumorale, les
mécanismes de défense sont altérés »,
explique le Pr Jean Rommelaere du
centre de recherche sur le cancer
d'Heidelberg (Allemagne). « Les virus
peuvent donc y pénétrer ou s'y multi­
plier plus facilement ». Pour son pro­
chain essai clinique, son équipe mise
sur les parvovirus, virus inoffensifs pour
les cellules saines mais qui pourraient,
en revanche, s'attaquer aux tumeurs
cérébrales appelées gliomes.
« Les virus ne
sont pas encore
un
médicament
approuvé par les
autorités, précise
Jean
Romme­
laere, mais de
nombreuses
études cliniques
sont en cours à
travers le monde
Jean Rommelaere pour tenter de soi­
gner des carci­
nomes, des mélanomes, etc. »
Ils pourraient devenir nos meilleurs
alliés. Les labos du monde entier
essaient d'en faire une arme pour lutter
contre les infections, les cancers, les
maladies génétiques...
Alain Dublanchet
Comme
pour
toute
thérapie
génique, le premier obstacle était d'in­
troduire un « gène-médicament » dans
le génome du patient, ce que font les
virus à la perfection. Incapables de se
reproduire seuls, ils pénètrent à l'inté­
rieur du noyau des cellules pour détour­
ner la machinerie cellulaire à leur avan­
tage.
Les chercheurs ont donc désactivé
le VIH en lui retirant les gènes qui le
rendent dangereux. Puis ils ont introduit
dans ce virus le gène-médicament.
Enfin, ils ont prélevé sur le patient des
cellules souches de moelle osseuse et
les ont exposées au virus modifié in
vitro. Une fois « corrigées » grâce au
VIH, les cellules ont été réinjectées au
patient, comme pour une greffe. À ce
jour, il n'y aurait aucun effet secondaire.
À suivre..
Ils transportent des gènes
médicaments
Utiliser le virus du sida comme che­
val de Troie pour introduire un gène
dans nos cellules, il fallait oser. C'est
grâce à cette idée folle qu'une équipe
de
l'hôpital
Saint-Vincent-de-Paul
(Paris) a stoppé, chez deux patients,
l'évolution de l'adrénoleucodystrophie,
maladie génétique touchant la sub­
stance blanche du système nerveux (la
myéline) et provoquant des lésions irré­
médiables du cerveau.
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
NDLR : merci au Dr Dublanchet
(voir son livre) pour ses travaux sur la
phagothérapie et dans la même veine,
lire Asticots et sangsues p. 30
Sources : Votre Santé n°137
Effervesciences n°73 et Ça m'intéresse n° 352
www.oval-film.com/phagenfr
Page 17
Chromothérapie
Définition
La Chromothérapie est utilisée de
façon ancestrale et empirique avec des
résultats surprenants sur diverses
pathologies.
On utilise des lampes avec diffé­
rents faisceaux lumineux sur les
régions malades. On associe deux cou­
leurs complémentaires à la fois par
exemple le rouge et le vert, l’orange et
le bleu, le jaune et le violet etc…
Pour stimuler les défenses immuni­
taires avant l’hiver il existe une
méthode de chromothérapie sur cer­
taines régions du corps. Par exemple,
épiphyse (précurseur de la mélatonine,
hormone du sommeil), sur le vaisseau
conception (point de l’énergie 17 VC)
région du foie, de la rate et des surré­
nales. Cette méthode faite une fois par
mois permet de lutter contre les mala­
dies infectieuses.
Notion de physique :
La couleur est transmise par des
photons lumineux qui voyagent sur une
sinusoïde (une onde).
Il existe pour chaque couleur de
l’arc-en-ciel, une longueur d’onde spé­
cifique (la longueur d’onde est de façon
imagée comme une vague, voir
schéma ci-dessous).
La fréquence est le nombre de
cycles par seconde (elle peut être
basse : un cycle par seconde, haute
des milliards de cycles par seconde).
A chaque longueur d’onde est asso­
ciée une fréquence particulière.
C’est cette longueur d’onde et cette
fréquence qui font la différence entre le
rouge, le vert, l’orange, le jaune, le
bleu, le violet.
Couleur
Longueur
d'onde
(nm)
Fréquence
(THz)
infrarouge
> 780
< 405
rouge
625 - 740
480 - 405
orange
590 - 625
510 - 480
jaune
565 - 590
530 - 510
vert
520 - 565
580 - 530
bleu
446 - 520
690 - 580
violet
380 -446
790 - 690
ultraviolet
< 380
> 790
Il faut savoir que la longueur d’onde
est inversement proportionnelle à la fré­
quence. Exemple : La couleur rouge
Page 18
qui a une grande longueur d’onde a
une basse fréquence. La couleur vio­
lette qui a une petite longueur d’onde à
une haute fréquence.
Le schéma du spectre
électromagnétique
Nous ne voyons pas les ondes
radios, télé, rayons X, rayons gamma
et rayons cosmiques, pourtant, ces
rayons sont bien présents autour de
notre œil.
L’œil humain ne perçoit qu’une
toute petite frange de longueur d’onde
sur des kilomètres existants. Ce que
l’œil humain voit est bien inférieur à un
millimètre de longueur d’onde.
En réalité mathématiquement, l’œil
ne perçoit qu’une valeur mathématique,
infiniment petite, équivalent à un milli­
mètre divisé par un million (soit un mil­
lionième de millimètre).
Le spectre lumineux des 7 couleurs
de l’arc-en-ciel, se situe entre 390 à
800 nanomètres (le nanomètre est un
millionième de millimètre ce qui se situe
réellement dans l’invisible). On s’aper­
çoit qu’il y a une infime différence de
mesure entre chaque couleur mais que
l’œil humain fait malgré tout la diffé­
rence. Exemple : le rouge se situe
approximativement vers les 700 nano­
mètres et le vert vers les 500 nano­
mètres.
Associée à cette longueur d’onde, il
y a une vibration nommée fréquence
c’est-à-dire un nombre de cycles pour
chaque seconde. Exemple : pour le
rouge dont la longueur d’onde en
moyenne est de 700 nanomètres, la
vibration par seconde est de mille mil­
liards, ce qu’on appelle un térahertz
transmis
en
mathématique
1012
(1 000 000 000 000 hertz par seconde)
ce qui est vertigineux.
Par exemple : la couleur de la télé­
vision ne fonctionne qu’avec le rouge,
le vert et le bleu et malgré ça le cer­
veau humain est capable de voir toutes
les couleurs réunies.
La vision de la couleur est sexuée,
on a de tout temps remarqué, que les
femmes voyaient mieux les couleurs
que les hommes car la vision des cou­
leurs est sur le chromosome X, la
femme en a deux (XX) et l’homme n’en
a qu’un (XY).
Le daltonisme ne différencie pas le
bleu du vert car il est dichromate
(2 couleurs). Il existe des achroma­
topes qui ne distinguent aucune cou­
leur et ne voient que du gris.
On a remarqué qu’une vision extra
rétinienne existe pour des personnes
hypersensibles ; par les doigts, elles
peuvent différencier en touchant une
couleur, le bleu du rouge.
Ce que perçoit l’œil animal
Le chat voit la vie en bleu vert.
Le chien voit la vie en gris (mais par
contre, a un odorat très développé pour
compenser).
L’abeille, elle, voit les ultra-violets.
Celui qui perçoit le mieux les cou­
leurs, c’est le papillon car il a 5 sortes
de cônes contrairement à 3 chez l’être
humain.
Science acupuncturale des
5 éléments et relation avec
les couleurs
Ce que perçoit l’œil humain
Au niveau de la rétine il existe des
cônes qui répondent à chaque couleur,
3 sortes de cônes existent ceux qui
répondent à la couleur rouge grande
longueur d’onde.
Ceux qui répondent à la couleur
verte longueur d’onde moyenne et ceux
qui répondent à la couleur bleue courte
longueur d’onde.
Nous avons 14 millions de cônes,
7 millions dans chaque œil.
Il suffit des 3 couleurs nommées cidessus soit le rouge, le vert et le bleu,
pour reproduire toutes les couleurs de
l’arc en ciel.
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
La médecine acupuncturale a plus
de 4 000 ans.
Les médecins de l’empereur de
chine avaient ordre de maintenir en
forme leur seigneur. Celui-ci ne devait
jamais tomber malade, si tel était le
cas, le médecin était décapité.
C’est pour cette raison, qu’il y eut
Chromothérapie
une véritable recherche sur l’art de la
longévité et de l’éternelle jeunesse.
Le plus grand livre symbolisant la
bible de l’acupuncture s’appelle le Nei­
jing Suwen. Il fut écrit sous le règne du
célèbre empereur jaune.
Comme sur le schéma ci-dessus,
chaque couleur est associée à un
organe.
On a remarqué que :
- la couleur verte allait au foie.
- la couleur rouge allait au cœur.
- la couleur jaune allait à la rate.
- la couleur blanche allait au poumon.
- la couleur noire allait au rein.
Par conséquent, ces 5 couleurs
sont le début de la loi des 5 éléments
acupuncturaux.
Si on complique un peu cette
connaissance, et que l’on se réfère au
cercle des 5 éléments on peut consta­
ter que le foie est relié à l’est, le cœur
au sud, le poumon à l’ouest et le rein
au nord.
C’est pour cette raison que l’empe­
reur changeait d’habitation en fonction
des saisons pour régénérer ses
organes dans la loi des 5 éléments.
Le foie est la mère du cœur.
Le cœur est la mère de la rate.
La rate est la mère du poumon.
Le poumon est la mère du rein.
Cette loi très importante, est utilisée
pour l’acupuncture.
Lorsque les organes se détraquent,
il peut y avoir une inversion du cycle
normal.
Tout cela pour expliquer la relation
importante qu’entretient chaque couleur
avec chaque organe du corps.
Actuellement les banquiers de Tai­
wan utilisent avant de s’installer, dans
leurs locaux, les connaissances d’un
maître fengshui.
La couleur que l’on choisit de porter
sur soi va avoir un impact sur le fonc­
tionnement de nos organes.
Si vous aimez porter du vert vous
êtes sans doute selon la loi des 5 élé­
ments, de type bois associé au foie .
Si vous aimez porter du rouge vous
êtes sans doute de type feu associé au
cœur.
Si vous aimez porter du jaune vous
êtes sans doute de type terre associé a
la rate.
Si vous aimez porter du blanc vous
êtes sans doute de type métal associé
au poumon.
Si vous aimez porter du noir ou bleu
foncé vous êtes sans doute de type
eau associé au rein.
On pourrait davantage développer
cet enseignement, mais celui-ci étant
très conséquent, il pourrait faire l’objet
d’une autre conférence.
Le fengshui dans la maison
Le fengshui dans la maison est tout
aussi important, selon la couleur que
vous allez choisir pour vos rideaux et
votre tapisserie cela va agir sur vos
organes.
organes de l’immunité.
Pour tonifier vos organes, en fonc­
tion de votre typologie, il suffira de vous
donner certains aliments spécifiques. Il
existe une liste d’aliments pour chaque
catégorie de personnes et ceci contri­
bue a l’amélioration de la santé.
Chromothérapie et
phytothérapie
La loi des signatures (Paracelse),
disait qu’à chaque couleur de plantes
était associé un organe, ce qui rejoint la
loi des 5 éléments.
Exemples :
Crataegus, l’aupébine de couleur
rose ou rose vif a une action régulatrice
sur le cœur.
Lors de bradycardie (ralentissement
des battements cardiaques) elle va
accélérer en compensation, le cœur.
Lors de tachycardie (augmentation
des battements cardiaques) elle va
diminuer les battements cardiaques.
Vinca minor, la petite pervenche
qui peut être de deux couleurs rose
fushia ou violette va avoir un impact
également sur le système sanguin. La
pharmacopée en a extrait la vincamine
qui était utilisée pour les suites d’acci­
dents vasculaires cérébraux.
Hypericum, le millepertuis de cou­
leur jaune va aller directement à la loge
rate. On sait que ressasser les idées
noires vient de cette loge en acupunc­
ture et donc prendre du millepertuis
aide à lutter contre la dépression.
Le marrube blanc de couleur
blanche agit sur la loge poumon et va
être utilisé contre les bronchites et les
problèmes pulmonaires.
Le fengshui sur soi
Le fengshui c’est l’art d’harmoniser
notre être en fonction des lois cos­
miques.
Les maîtres fengshui étaient très
réputés dans la Chine ancienne car ils
connaissaient les mystères du ciel et
de la terre.
Beaucoup de livres de fengshui ont
été détruits afin de préserver ces mys­
tères car selon les diress ils donnaient
beaucoup de puissance à ceux qui les
détenaient.
Le fengshui a le pouvoir de :
- harmoniser la santé.
- rendre riche.
- attirer les meilleures relations amou­
reuses ou amicales.
- dynamiser sa carrière.
C’est pour cela qu’il est déconseillé
de mettre du vert dans une salle à
manger et du rouge dans une chambre
à coucher mais ceci ferait encore un
autre sujet de conférence.
Chromothérapie et
alimentation
En fonction de la couleur des ali­
ments on peut traiter aussi un organe.
Ainsi, le vin rouge a actuellement la
bonne réputation de soigner le cœur
grâce à sa couleur.
Autre exemple : les pommes de
terre de chair jaune vont avoir un bon
impact sur la loge rate qui est un des
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Chromothérapie et pierres
précieuses
Les pierres précieuses, de par leurs
couleurs, vont avoir une influence sur
l’organisme.
Je travaille avec un laboratoire qui
utilise des pierres précieuses diluées
afin de réharmoniser le physique et le
psychisme de l’individu.
Par exemple :
La topaze de couleur jaune va agir
sur la loge rate pour redonner de l’opti­
misme et la joie de vivre. Elle apporte
également de la créativité.
L’améthyste de couleur violette
combat l’intoxication alcoolique et
réharmonise le psychisme.
Page 19
Chromothérapie
Le rubis de couleur rouge cœur de
pigeon équilibre le système cardiovas­
culaire, donne de la volonté pour se
battre (les gladiateurs romains portaient
un rubis sur leur plastron).
L’émeraude de couleur verte agit
sur la loge foie et de tout temps a été
donnée pour les problèmes de vision
(qui sont liés en acupuncture à un pro­
blème de foie).
Chromothérapie et
fréquence musicale
À chaque note correspond une fré­
quence par exemple le LA, vibre à
110 hertz par seconde au premier
octave,
au
deuxième
octave
220 hertz/sec et au troisième octave
440 hertz/sec.
C’est pour cette raison que cette
note a été choisie pour accorder tous
les instruments d’un orchestre car sa
fréquence est un compte rond. (En
comparaison le do octave 3 est de
262 hertz/sec, le ré, 294...).
On peut convertir une symphonie
musicale en couleurs puisque la cou­
leur est une fréquence.
Actuellement certains chercheurs
se sont amusés à convertir des fugues
de Bach en diagrammes de couleur.
Synthèse des couleurs
Encore un peu de théorie avant de
commencer la pratique.
Pour obtenir le blanc on utilise
3 faisceaux lumineux de couleur : le
rouge, le vert et le bleu.
C’est ainsi que la télévision fonc­
tionne. Si vous voulez vérifier avec une
loupe vous pouvez regarder la décom­
position de cette lumière blanche.
Par contre, pour les couleurs
matières (par exemple l’imprimante), on
utilise 3 couleurs pour obtenir le noir :
le jaune, le magenta (rose fushia) et le
cyan (bleu légèrement turquoise).
Ceci est difficile à comprendre mais
c'est la réalité physique.
Méthode thérapeutique
J’utilise la méthode de JeanJacques Quenet qui a soigné des mil­
liers de patients avec succès pour diffé­
rentes thérapeutiques.
D’un point de vue pratique, ce sont
des lampes avec des filtres colorés que
l’on met sur les zones malades.
Page 20
Ces couleurs sont associées deux
par deux, le rouge avec le vert, le
orange avec le bleu, le jaune avec le
violet et le blanc avec l’indigo.
Par exemple, comme on l'a vu pré­
cédemment, chaque couleur a sa
propre fréquence. Étant donné qu’elle
se situe dans les Tera hertz, (milliards
de fois par seconde), l’impact est
important.
Le rouge est utilisé après des chocs
traumatiques. Par exemple, quand on
tombe sur le coccyx, il y a une sidéra­
tion du corps qui engendre du froid
donc on met la couleur rouge pendant
3 minutes
et
la
couleur
verte
30 secondes pour stabiliser.
En cas de brûlures, il y a eu de très
bons résultats sans cicatrices à condi­
tion que la couleur soit mise immédiate­
ment. On utilise deux couleurs, l’orange
pendant
3 minutes
et
le
bleu
30 secondes.
En travaillant avec toutes ces asso­
ciations de couleur, on peut apporter au
corps de l’humidité (pour lutter contre
les rides), de la sécheresse (pour lutter
contre la cellulite).
On peut également enlever des
miasmes chaleur humide (abcès,
furoncle) en apportant de la sécheresse
et de la fraîcheur au corps.
Monsieur Quenet utilisait la chromo­
thérapie pour lutter contre la sciatique,
les coxartrhoses, l’insomnie, les
dépressions, la fatigue générale, les
traumatismes divers, le canal carpien,
ect …
Expériences et bienfaits
Exemples traités :
1er patient ayant une sciatique sur
le méridien vessie (à l’arrière de la
jambe) douloureuse depuis 6 mois, trai­
tée en une séance, avec l’association
de couleur verte et rouge et indigo et
blanc. J’ai demandé à ce patient de ne
pas prendre de bains pendant plusieurs
jours (car la couleur doit rester impré­
gnée dans les tissus et son action est
d’une semaine).
2e patiente, une danseuse profes­
sionnelle ayant depuis un an une scia­
tique sur le méridien vésicule biliaire
(sur le côté de la jambe et non pas à
l’arrière) traitée depuis un an par kinési­
thérapie avec récidive, sans succès.
Grâce à la chromothérapie, elle a été
traitée définitivement en 3 séances, en
modifiant à chaque fois le jeu des cou­
leurs.
3e patiente, un problème de blo­
cage d’épaule à cause d’un abcès den­
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
taire depuis 15 jours, les dents du
maxillaire supérieur correspondent au
méridien estomac et les dents du maxil­
laire inférieur correspondent au méri­
dien du gros intestin. Souvent, un blo­
cage de l’épaule peut venir d’un
problème du méridien gros intestin. Ici
la dent malade était en maxillaire infé­
rieur et bloquait ce méridien. Dès la
1ère séance, la personne a pu conduire
et au bout de 3 séances, nous sommes
venus à bout du blocage de l'épaule et
de l’abcès.
4e patient, suite de prothèse de
hanche douloureuse. Après trois
séances, les douleurs se sont estom­
pées et l’état psychique fut amélioré.
5e patiente, insomniaque. Une
dame qui ne dormait pas depuis plu­
sieurs années, a eu un résultat très
rapide en quelques séances.
6e patiente, problème de sein atro­
phié après un choc traumatique de l’en­
fance, a repris du volume après plu­
sieurs séances de chromothérapie.
7e patiente, fissure sur une cheville
après un choc. A guéri en moins d’une
semaine
sans
séquelles
après
quelques séances de chromothérapie.
J’utilise beaucoup une technique
qui stimule le foie, la rate et les surré­
nales pour remonter l’immunité et lutter
contre les infections hivernales.
Le futur de la
thérapeutique clinique
anglaise
En Angleterre, une clinique n’utilise
que les couleurs pour traiter toutes les
pathologies. Cette clinique reçoit un
millier de personnes par mois.
Ce sont des lasers de couleur dont
les coupelles sont en pierres pré­
cieuses entourées d’un champ magné­
tique CE QUI REJOINT les champs
magnétiques pulsés.
L’appareil
de
cette
clinique
anglaise, utilise donc des coupelles
vertes en émeraude, des coupelles
bleues en saphir, des coupelles vio­
lettes en améthyste, des coupelles
blanches en perle, et des coupelles
jaunes en diamant cornaline.
En conclusion, vous voyez que tous
ces champs de couleurs, sans que
vous y pensiez au quotidien, ont un
impact important sur votre santé.
Contact : Docteur MORNET
Naturopathe
Tel :02 40 71 06 47
Témoignage
Lyme : la maladie qui
imite toutes les autres
Témoignage de Catherine Declis,
infirmière d'expérience en réanimation
cardiaque, services hospitaliers variés
puis création d'un cabinet en libéral.
À son actif : 8 vaccinations Hépa­
tite B. En 2002, à 42 ans, elle a une
reconnaissance
« invalidité »
pour
fibromyalgie et fatigue chronique qui se
révèlent liées à une intoxication aux
métaux lourds, maladie de Lyme et
auto-immune.
Après une période d'errance théra­
peutique, confrontée à la surdité du
corps médical, elle s'exclut elle-même
du soin conventionnel pour s'éviter
l'hospitalisation en psychiatrie. Avec un
esprit chercheur, pendant 10 ans, elle
se bat, observe, explore en conscience
les attaques d'un métabolisme global
devenu fou. Elle partage ici son inter­
prétation inédite à propos de quelques
manifestations redoutables de cette
maladie.
Pour avoir été témoin durant
ma carrière de crises paroxys­
tiques de paludisme et syphilis, je
peux dire que la bactérie de Lyme
(borrélia,
garinii,
burgdorferi,
afzelli...) peut engendrer en phase
aiguë des états fortement simi­
laires.
bactérie borrelia burgdorferi
Ce seuil, parfois insupportable
de douleurs, dysfonctionnements
anarchiques, pertes de maîtrise de
soi... s'est amplifié suite à 10 jours
de « stimulateur de cellules
souches (1) » avec emballement
incontrôlable me propulsait dans
un état relevant de l'urgence psy­
chiatrique. Cet épisode extrême a
pu être un peu atténué par l'huile
essentielle de niaouli en externe et
décoction de laurier. Dans sa cari­
cature, il fut un cadeau de compré­
hension de mes crises aiguës pré­
cédentes.
Je me l'explique ainsi : la bac­
térie indésirable pourvue de son
système mitochondrial propre et
vivant selon ses cycles person­
nels est capable de prendre en
priorité sa subsistance. Et boostée
par des nutriments d'exception,
elle devient insidieusement chef
d'orchestre du métabolisme fonc­
tionnel tout entier, aux dépens de
l'organisme devenu sous-traitant.
Ensuite, elle recrache ses propres
déchets redoutablement toxiques
dans l'organisme.
A cet effet, l'argent colloïdal (2)
vient supplanter certains com­
plexes d'huiles essentielles grâce
à son très large spectre, son inno­
cuité et sa capacité à régénérer les
tissus. Dosage au cas par cas.
Pour moi, trois gouttes par jour
maximum.
bactérie borrelia
Cette intruse présente des
facultés de dissimulation (phase
dormante) et de transformation
(mise en coque : spirochètes) qui
lui permettent de s'incruster dans
l'organisme en priorité dans des
zones d'affinités où elle s'installe
de façon chronique (tissus ner­
veux, cerveau). En effet, elle fran­
chit la barrière encéphalique et
encore pire la membrane des cel­
lules souches qu'elle colonise pro­
gressivement. De plus, tout dés­
équilibre métabolique, états de
stress et substances adverses
favorisent le champ de sa disper­
sion et de sa dissimulation. L'or­
ganisme, lui, continue de s'épuiser
et de dégénérer de façon plus ou
moins linéaire.
Là, s'inscrit un constat très
dérangeant pour les idées reçues.
Toutes les substances de renfor­
cement du terrain et de l'immunité
(anti-oxydants, vitamines, miné­
raux, chélateurs de métaux lourds
ou régénérateurs de biofilm intes­
tinal...) permettent à la bactérie de
prospérer en priorité !
Cela explique qu'à défaut de
percevoir le fil conducteur dans
l'anarchie des symptômes et de
leur interprétation, on peut s'en­
foncer dans un état de plus en
plus invalidant, inexplicable et
durable. Ce fut mon cas pendant
10 ans.
De toutes ces observations, je
tire l'enseignement suivant : avant
tout s'intéresser à l'éradication de
Lyme.
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Récemment le complexe Cui­
vre-Or-Argent (sous forme vibra­
toire) vient le rejoindre en effica­
cité (avec la formule Oligosol de
ce complexe, il faudrait sans doute
6 mois à 1 an de prise).
Quelques attitudes d'esprit
m'ont aidée à rejoindre ma guéri­
son intérieure :
- écoute du corps (dans les accal­
mies) pour saisir les désordres
physiologiques et les détricoter
(visualisations)
- vigilance à utiliser nos propres
systèmes de réparation (les
miens, neutralisés par 8 vaccina­
tions, se sont révélés quasi inopé­
rants)
- lâcher prise dans l'écoute du
corps pour laisser émerger l'intui­
tion, notre Médecin Intérieur
- déprogrammation sur les plans
subtils de « l'information maladie
de Lyme »
Dans l'idéal avoir un interlocu­
teur qui sait écouter plutôt que
quelqu'un qui sait d'avance.
******************
Ce témoignage succinct au regard
du parcours évoqué se propose comme
amorce d'une réflexion.
******************
(1) Complexe de nutriments concentrés
de l'algue Klamath
(2) Cf Internet : argent colloïdal Franck Goldman
Page 21
Bon à savoir
Antirides
cuir chevelu et frictionnez-vous bien
30 minutes avant le shampoing.
Source : Alternative Santé n° 390
La menthe, alliée des
intestins
Les propriétés antioxydantes des
extraits de bourgeons de peuplier pour­
raient avoir des effets anti-vieillisse­
ment. On connaît les propriétés cicatri­
santes de la propolis qui provient des
bourgeons de peuplier. Des chercheurs
ont testé avec succès des extraits de
bourgeons de peuplier en laboratoire.
Nul doute qu'ils vont entrer dans la
composition des prochaines crèmes
antirides.
Source : Alternative Santé n° 390
Fractures osseuses :
visage ridé, os plus
fragiles
L'apparence de la peau, en particu­
lier la sévérité des rides, reflète la santé
osseuse, explique en substance une
récente étude américaine.
Les chercheurs ont évalué, chez
114 femmes ménopausées, les rides à
onze endroits du visage et du cou, ainsi
que la rigidité de la peau du front et des
joues, parallèlement à leur densité
osseuse. Il en ressort que la profondeur
des rides traduits une baisse de la den­
sité osseuse indépendamment de l'âge.
Cela s'explique par le fait qu'os et peau
partagent la même unité de construc­
tion de base, à savoir des protéines.
Il n'est donc pas surprenant qu'une
baisse quantitative et qualitative de ces
protéines affecte simultanément la qua­
lité osseuse et cutanée.
Source : Alternative Santé n° 390
Vinaigre d'ortie pour des
cheveux resplendissants
Hachez l'équivalent d'un petit sala­
dier de feuilles d'orties fraîches (les
plus jeunes possible) et faites-les
bouillir doucement dans 50 cl de
vinaigre de cidre pendant 20 minutes.
Laissez reposer une nuit et filtrez le
liquide.
Ajoutez-y
éventuellement
5 gouttes d'huile essentielle de citron.
Versez un peu de ce vinaigre sur le
Page 22
L'efficacité de la menthe dans les
troubles fonctionnels intestinaux (TFI)
vient d'être confirmée par des cher­
cheurs australiens : la menthe active
une chaîne de réactions anti-douleur au
niveau du côlon. Encore une preuve
scientifique d'une action connue depuis
longtemps en naturopathie.
Source : Alternative Santé n° 389
Et pourtant... selon le Journal of the
American Medical Association (JAMA),
la consommation quotidienne d'un œuf
n'a aucun impact sur le taux de lipides
sanguins. Il ne serait pas à l'origine de
maladies cardio-vasculaires.
De plus, une étude publiée dans
The Faceb Journal en 2008, démontre
que le manque de choline aurait un rôle
important dans l'étiologie du cancer du
sein... Et la choline est très présente
dans l'œuf.
******************
Idées reçues
Les idées reçues, parfois les plus
triviales, continuent à avoir la vie
longue pour celui qui ne sait pas être à
l'écoute. En voici deux exemples :
Vieillissement de la population et
dépenses...
L'augmentation de l'espérance
de vie et le vieillissement de la
population sont souvent présentés
comme causes principales de
l'augmentation des dépenses de
santé. Les chiffres semblent bien
contredire ce raisonnement un
peu simpliste.
En 1999, Peter Zweifel démontrait
déjà que la consommation de soins
était maximale dans les deux premières
années précédant la mort, quel que soit
l'âge du « malade ».
Le vieillissement démographique a,
au final, une importance limitée dans la
croissance des dépenses de soins (en
France 0,9 % au maximum du PIB
entre 2000 et 2010). Par contre, tou­
jours en France, 3 % des dépenses en
plus par an, sont directement liées à
l'évolution technologique.
Le vrai « problème » est moins le
vieillissement que sa représentation
sociale. Les vieux ont « hérité » de la
mort, alors que celle-ci a été également
répartie à tous les âges de la vie en
d'autres temps, en d'autres sociétés.
En résumé, ce n'est pas d'être âgé
qui coûte cher, mais d'être malade.
Mauvaise réputation de l'œuf
L'œuf est bien souvent victime
du délit de « sale gueule ». Il est
accusé d'être mauvais pour le foie,
de mal se digérer... et de « don­
ner » du cholestérol.
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Pour ce qui est des méfaits, cela
dépend principalement du mode de
cuisson. Évitez le beurre pour que « ça
ne reste pas sur l'estomac » !
******************
Un « nez électronique »
pour détecter quatre
cancers
Sera-t-il possible un jour de détecter
un cancer par la simple analyse de l'ha­
leine ?
C'est l'espoir d'une équipe de cher­
cheurs d'Haïfa (Israël). Chaque type de
cancer s'accompagnant de change­
ments dans les gènes et/ou protéines,
conduisant à l'émission de composés
organiques volatiles qui lui sont
propres, les scientifiques ont cherché à
savoir si des « nez électroniques »
(nanosensors) étaient capables de dis­
tinguer les haleines spécifiques à
quatre types de cancer : poumon, sein,
colorectal et prostate.
Ils ont, pour cela, recueilli l'haleine
de 177 volontaires âgés de 20 à
Bon à savoir
75 ans, répartis en 2 groupes, l'un com­
prenant des patients atteints de ces
quatre cancers et l'autre « sain ». Les
résultats ont montré que le nez électro­
nique était capable de différencier l'ha­
leine « saine » de l'haleine « cancé­
reuse », et il était en outre capable de
différencier l'haleine des patients selon
leur type de cancer.
Source : Enquêtes de santé n° 3
Gym douce. Taï Chi, bon
pour le cœur et le moral
Deux
études
américaines
confirment les bienfaits de la pratique
régulière du Taï Chi. Chez les insuffi­
sants cardiaques, deux séances d'une
heure par semaine équivalent à l'im­
plantation d'un stimulateur cardiaque.
En utilisation vétérinaire, en 2008,
la France a battu le record européen
pour la consommation des antibio­
tiques.
Nous buvons quotidiennement des
médicaments au robinet !
Sources Vitales n° 79
2 millions de fermes bio
C'est le nombre dans le monde de
fermes qui pratiquent une agriculture
bio, sans pesticides, sans OGM, sans
engrais chimiques. Malheureusement,
si l'on peut dire, la plupart d'entre elles
sont situées dans les pays en voie de
développement !
Pour répondre à une demande
croissante du public pour les produits
bio, les pays d'Europe sont en progrès,
par exemple : l'Autriche (+15%), l'Italie
(+10% ), l'Espagne et même la France.
Sources Vitales N°80
Pour l'avenir de
l'humanité
Chez les personnes âgées dépres­
sives, deux heures hebdomadaires
sont salutaires. Elles viendraient même
à bout de 65 % des dépressions au
bout de 10 semaines.
Source : Alternative Santé n° 389
L'eau du globe est
abandonnée à la pollution
aux médicaments et aux
nouveaux contaminants.
Alors que les rivières sont la princi­
pale source d'eau pour les animaux et
les êtres humains, environ 2 milliards
de tonnes d'eaux polluées sont déver­
sées chaque jour dans le monde et
5 milliards de personnes vivent à proxi­
mité d'un cours d'eau dégradé ou pol­
lué. La Méditerranée reçoit de façon
régulière environ 120 000 tonnes de
pétrole, 60 000 tonnes de détergents et
30 000 tonnes de métaux lourds.
Les médicaments sont des pol­
luants placés juste après les détergents
en taux de concentration... Les Fran­
çais consomment, à eux seuls, 2 000
tonnes de paracétamol, 1 000 tonnes
d'aspirine, 200 tonnes d'ibuprofène par
an et la consommation est en
constante augmentation en raison du
vieillissement de la population.
Au rythme de la consommation
actuelle, les réserves connues d'éner­
gie fossile sont faibles puisqu'elles sont
seulement de :
- 40 années pour le pétrole
- 63 années pour le gaz
- 218 années pour le charbon
- 71 années pour l'uranium.
Grâce à une prise de conscience
collective, des solutions ont été trou­
vées ou sont sur le point d'aboutir. Les
plus importantes concernent les
mesures d'économie d'énergie (dans
les immeubles et les transports) et les
décisions des gouvernements de trou­
ver des sources renouvelables d'appro­
visionnement énergétique : vent, soleil,
océan, eau... Il est temps de mettre en
œuvre tous ces projets pour garantir
l'avenir de l'humanité et celui de la pla­
nète.
Sources Vitales N°80
Infections nosocomiales :
le cuivre détruit les
germes vite fait bien fait
Les hôpitaux et autres établisse­
ments de soins vont-ils changer leurs
poignées de porte, de fenêtre et leurs
robinets par du matériel en cuivre ?
C'est probable car plus les matériaux
contiennent de cuivre, plus ils
acquièrent des propriétés naturellement
antibactériennes et plus ils détruisent
rapidement les germes les plus résis­
tants. Une propriété qui pourrait être
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
employée au service de la lutte contre
les infections nosocomiales. Sur une
surface en cuivre pur, les germes les
plus résistants (staphylocoques dorés
résistant à la méthicilline) sont détruits
en 1 heure 30, contre 4 heures 30 sur
une surface en laiton (alliage cuivre +
zinc). Ainsi, plus la teneur en cuivre est
élevée, plus les germes sont éliminés
rapidement.
En France, l’hôpital de Rambouillet
s'est lancé dans l'essai du cuivre et le
centre intergénérationnel multi-accueil
(Cigma) de Laval, en Mayenne a fait le
choix du cuivre : 260 mètres de mains
courantes et 200 paires de poignées de
porte en métal précieux en lieu et place
de l'inox ou du PVC traditionnels.
Source : différents médias, 2011
Parrainer une ruche pour
sauver les abeilles
L'apiculteur amateur Régis Lippi­
nois a imaginé l'opération « Un toit pour
les abeilles ». Aux entreprises qui le
souhaitent, il propose de parrainer une
ruche. En échange, elles reçoivent la
récolte de miel dans des pots à l'éti­
quette personnalisée.
Le concept plaît puisque « Un toit
pour les abeilles » a déjà séduit
80 entreprises et 1800 particuliers, à
qui une formule de parrainage est aussi
proposée. « Nous en sommes aujour­
d'hui à 300 ruches, confiées à des api­
culteurs en Charente-Maritime, Ven­
dée, dans la Drôme et dans les
Vosges. », déclare Flavie Briais, autre
membre de l'opération. La convention
stipule que l'apiculteur doit se convertir
au bio, s'il ne dispose pas encore de ce
label.
Site : http://untoitpourlesabeilles.fr
Tél. 05 17 26 10 25
La Croix – 02.09.2010
Le 7 décembre 2011, s'est tenue la
remise des « Trophées du business
vert ». http://www.entrepreneursdave­
nir.com/blog/post/-/id/311. « Un toit
pour les abeilles » a reçu le trophée
« coup de coeur des interautes ».
Page 23
Le microbiote
Le microbiote : ces
microbes qui nous
veulent du bien
ordre précis, certains types de bacté­
ries venant en premier, d'autres s'instal­
lant bien plus tard. Elle dépend aussi
de l'environnement, différent par
exemple, selon que l'enfant soit allaité
ou pas.
Aujourd'hui plus que jamais, la
recherche s'intéresse à la popula­
tion si particulière que repré­
sentent les bactéries contenues
dans notre tube digestif. Ses mys­
tères commencent à être décryp­
tés et son impact sur l'obésité, les
maladies auto-immunes ou encore
les troubles du comportement,
avéré.
On les regroupait si poétiquement
sous l'appellation de flore intestinale.
Aujourd'hui, sous la pression des scien­
tifiques américains, c'est désormais de
microbiote que l'on parle pour évoquer
ces bactéries qui colonisent nos orga­
nismes. Ce n'est pas une découverte,
cela fait des années qu'elles sont étu­
diées et que l'on sait à quel point elles
participent à notre bon équilibre.
Mais les connaissances s'étendent,
découvrant le rôle de ce microbiote
dans de nombreuses maladies, voire
même dans nos comportements psy­
chiques !
Ce microbiote qui nous
est propre...
Si le fœtus en est dépourvu, dès sa
naissance, le nouveau-né est exposé à
toutes les bactéries de son environne­
ment : celles des voies naturelles par
lesquelles il doit passer pour venir au
monde (s'il naît par césarienne, ou trop
prématuré, les choses seront diffé­
rentes), celles qui se trouvent sur les
mains des infirmières, etc.
Peu à peu, jusque vers l'âge de 2
ans, les bactéries avec lesquelles le
nourrisson est en contact et qui entrent
dans toutes les cavités de son orga­
nisme vont constituer son microbiote
personnel, sa carte d'identité bacté­
rienne en quelque sorte.
Cette colonisation se fait selon un
Page 24
bactéries qui s'y trouvent, à bactéroï­
dètes, à prévotelles ou à rumino­
coques...
Ces chercheurs ont ainsi, après
avoir étudié les microbiotes très simi­
laires d'une trentaine de Japonais, de
Français, d'Espagnols, de Danois et
d'Américains, constaté qu'il existait de
grandes similitudes entre les flores
intestinales des Français et des Japo­
nais par exemple, pourtant soumis à
des régimes alimentaires et des envi­
ronnements très différents.
Des maladies expliquées
Le microbiote devient progressive­
ment un monde à part entière et
même... 90 % de notre constitution. En
effet, des cellules qui nous composent,
seules 10 % peuvent être considérées
comme d'origine « humaine », les 90 %
restants sont des cellules « étran­
gères », des bactéries plus précisé­
ment, auxquelles nous offrons le gîte et
le couvert. En échange, « nos » bacté­
ries nous aident à digérer les aliments,
produisent des vitamines (K, B12, B8),
mais aussi combattent les infections
(70 % de notre système immunitaire
étant associé au tube digestif, le micro­
biote collabore grandement avec lui).
Certains chercheurs sont d'ailleurs
convaincus que les allergies des
enfants sont dues au fait qu'ils n'ont
pas été mis en contact avec les bonnes
bactéries.
Sans microbiote, nous ne pourrions
pas vivre. Impossible ne serait-ce que
d'assimiler les végétaux, si nous
n'avions pas dans le microbiote des
bactéries capables de casser la cellu­
lose, l'amidon et autres polysaccha­
rides qui les constituent. Alors que l'on
pourrait penser que cette flore micro­
bienne est propre à chacun, et qu'il en
existe donc autant que d'individus, une
chose étonnante vient d'être confirmée
par une équipe internationale de cher­
cheurs : le microbiote serait un peu
comme le groupe sanguin. Il n'y en
aurait en fait qu'un nombre très limité :
tout comme il n'existe que quatre types
de groupes sanguins, il n'y aurait que
trois types de microbiotes, caractérisés
du nom des populations majoritaires de
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
En étudiant le microbiote (ce qui est
possible par l'analyse des bactéries qui
sont contenues dans les selles), les
chercheurs ont confirmé que de nom­
breuses maladies étaient effectivement
liées à une dysbiose, autrement dit à
un déséquilibre des populations bacté­
riennes de la flore intestinale. Ainsi, des
maladies digestives comme la maladie
de Crohn, le syndrome du colon irri­
table, les troubles fonctionnels intesti­
naux ou les maladies inflammatoires de
l'intestin ont trouvé un nouvel éclairage.
Mais la dysbiose serait également
impliquée dans des pathologies plus
inattendues comme l'obésité. En
cause, un déséquilibre de répartition
entre deux grandes populations bacté­
riennes : les obèses ont ainsi plus de
firmicutes que de bactéroïdètes.
Autre implication possible du micro­
biote : les maladies auto-immunes
telles que le diabète de type I. Et même
certains troubles du comportement.
Certaines formes d'autisme semblent
pouvoir être grandement améliorées
par une correction de cet équilibre
intestinal.
Pré et probiotiques...
Toutes ces découvertes confortent
l'idée qu'en agissant sur la flore intesti­
nale, on agit aussi sur la santé. Depuis
longtemps, les autorités sanitaires
Le microbiote
reconnaissent d'ailleurs l'intérêt des
prébiotiques, des ingrédients alimen­
taires non digestibles qui stimulent la
multiplication et l'activité de certaines
« bonnes » bactéries intestinales, les
bifides (effet « bifidogène), tels que les
fructo-oligosaccharides (FOS) ou l'inu­
line, extraite de la chicorée, ainsi que
celui des probiotiques, des bactéries
d'origine naturelle, comme les lactoba­
cilles par exemple, que l'on trouve dans
la choucroute, les laits fermentés et
certains yaourts.
À noter enfin qu'il existe aussi des
synbiotiques, qui allient des souches
probiotiques à une matrice prébiotique
pour une action plus totale.
Les probiotiques :
des bactéries qui
nous veulent du bien
Les probiotiques sont des micro-or­
ganismes vivants (bactéries, levures)
qui, lorsqu'ils sont ingérés, exercent un
bénéfice pour la santé. Leur nom est
issu du grec »pro » : pour et « bios »
qui signifie la vie : ils sont donc favo­
rables de façon générale à la vie !
tels la choucroute, mais aussi les olives
et certains fruits. Il est possible de les
consommer sous la forme de sachets
ou de gélules. Dans ce cas, il est pri­
mordial de s'assurer de la qualité des
ferments, qui doivent appartenir à des
souches résistantes car ils sont sen­
sibles à la chaleur, à l'humidité, à l'oxy­
gène et au pH.
Il existe désormais des complé­
ments alimentaires innovants propo­
sant des ferments micro-encapsulés
qui, ainsi, arriveront intacts sur leur site
Vous avez dit dysbiose ?
La flore intestinale peut être
momentanément perturbée, on le sait
depuis longtemps, par la prise d'anti­
biotiques par exemple. Ou par le
lavage au PEG (polyéthylèneglycol)
précédant une coloscopie. Ou bien
encore par le lavement à l'eau lors
d'une hydrothérapie du côlon. Mais elle
finit toujours par se reconstituer, au
bout d'un temps plus ou moins long.
En cas de dysbiose avérée, la
recherche d'intolérances alimentaires,
suivie des corrections diététiques qui
s'imposent, est une première étape.
Elle peut être complétée par la pres­
cription de traitements naturels à base
d'huile essentielle de cannelle (qui
assainit la lumière intestinale), de cur­
cuma (qui apaise l'inflammation de la
muqueuse intestinale), de chlorophylle
magnésienne pure (qui cicatrise la
muqueuse altérée) et de divers nutri­
ments spécifiques (comme la L-gluta­
mine)... en attendant que l'on puisse
agir directement sur la flore intestinale,
ce qui pourra sans doute être possible
un jour, avec des bactéries soigneuse­
ment choisies.
Mais pour l'instant, les chercheurs
sont encore en phase d'exploration et
n'ambitionnent apparemment pas du
tout de jouer aux apprentis sorciers.
Les antibiotiques ne perturbent
pas seulement notre flore en y semant
la diarrhée : une expérience menée
chez les souris a montré que celles
qui prenaient des antibiotiques se
défendaient moins bien contre le virus
de la grippe que celles qui n'en pre­
naient pas. Comme si les antibio­
tiques « tuaient » aussi les bactéries
qui permettent notre immunité...
Source : Alternative Santé n° 389
Les probiotiques les plus connus
sont les bactéries lactiques aux noms
latins comme Lactobacillus acidophilus,
Bifidobacterium...
Pour un effet synergique dit symbo­
lique et davantage de bienfaits, il
convient de les associer à des prébio­
tiques, fibres d'origine végétale, non
digestibles par nos enzymes, qui
arrivent donc intactes dans l'intestin où
elles serviront de nourriture aux bonnes
bactéries et stimuleront leur croissance.
La flore intestinale est un vivier de
100 000 milliards de bactéries (10 fois
plus que le nombre de cellules dans
notre
organisme !)
réparties
en
500 espèces différentes et qui pèse
2 kg !
Elle contribue à l'immunité, neutra­
lise les substances toxiques, synthétise
des vitamines (B5, B8, B12, et K) favo­
rise la digestion et exerce un effet bar­
rière vis-à-vis des substances indési­
rables.
Les probiotiques se trouvent dans
les produits laitiers fermentés (yaourts,
kéfir...), les légumes lacto-fermentés
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
d'action, l'intestin, sans avoir subi les
attaques de l'acidité de l'estomac ou
des enzymes pancréatiques.
Quant aux prébiotiques, ils sont pré­
sents dans la gomme d'acacia, la chi­
corée, le poireau, le topinambour, la
banane, les pommes de terre...
Pourquoi consommer des
probiotiques ?
- Pour augmenter globalement ses
défenses naturelles : près de 80 % de
notre immunité siège dans l'intestin!
- Pour renforcer l'effet barrière natu­
rel de l'intestin.
- Pour améliorer la digestion (des
glucides en particulier) et réguler le
transit intestinal (qu'il soit lent ou au
contraire trop rapide).
- Pour prévenir les infections vagi­
nales et urinaires.
Les probiotiques peuvent être
consommés par tous (pour les enfants,
à partir de 6 ans). Leur prise devrait
idéalement être quotidienne car nous
en éliminons chaque jour via les selles.
Source : Super Diet
Page 25
Médecine énergétique
Remonter son niveau
vibratoire
L'être humain vibre à une fréquence
qui lui est propre et en principe harmo­
nisée avec celle de la Terre, On s'est
rendu compte que lorsque le niveau
vibratoire de l'organisme baisse, l'indi­
vidu est plus enclin à développer des
maladies. Voici ce que nous savons
aujourd'hui de ce phénomène.
appareil de Lakhovsky
Tout notre corps est formé d'éner­
gie. Chaque cellule est un mini-circuit
oscillant comme l'ont démontré les
admirables
travaux de
Georges
Lakhovsky il y a près d'un siècle.
Les membranes cellulaires pré­
sentent des charges négatives à l'inté­
rieur et positives à l'extérieur produites
par des différences de concentration de
minéraux (sodium et potassium) entre
les milieux intérieur et extérieur. Les
charges électriques constatées sont
très importantes: elles sont de l'ordre
de 106 volts par mètre (V/m). C'est
ensuite la moyenne des vibrations de
toutes les cellules du corps qui donne
le taux vibratoire d'un individu.
On considère que la zone de bonne
santé correspond à un taux vibratoire
moyen entre 7 000 et 9 000 unités
Bovis (UB) mesuré par radiesthésie,
Depuis plus de dix ans, on observe que
le taux moyen a tendance à augmenter.
Nous atteignons parfois le record de 9
500 UB, voire de 10 000 UB. Un état
qui porte pour certaines personnes à la
surexcitation, alors que pour d'autres
elle conduit à l'ouverture de l'esprit et
de la conscience sur d'autres dimen­
sions.
Malheureusement, la baisse de ces
fréquences vibratoires est beaucoup
plus fréquente. Les causes proviennent
d'un mode de vie déséquilibré comme
on le connaît trop bien dans notre
Page 26
société: stress, alimentation indus­
trielle, sédentarité, mauvaise respira­
tion, tabac, drogue... Mais entrent aussi
en ligne de compte, les pensées néga­
tives sur soi-même et sur les autres, les
perturbations géobiologiques des lieux
de vie, les champs électromagnétiques
artificiels, la présence d'entités, de
sangsues ou de trous dans les corps
énergétiques... Autant d'éléments qui
pompent ou qui font perdre les éner­
gies de l'organisme.
Ainsi, lorsque le taux vibratoire
passe en dessous de 6 000 UB, la per­
sonne arrive dans une zone propice à
la maladie. Chaque maladie corres­
pond à un niveau vibratoire qui lui est
propre, et plus celui-ci est bas, plus la
maladie est grave (voir encadré).
Le taux vibratoire des maladies
Lorsque le taux vibratoire de l'or­
ganisme se situe aux environs de
6 000 UB, nous nous trouvons dans la
zone de la fatigue et des infections.
L'organisme se met alors à vibrer à la
fréquence des microbes qui peuvent
ainsi être facilement « attrapés » par
la loi de la résonance (d'autres parlent
de la loi d'attraction). La baisse du
taux vibratoire correspond à certaines
maladies.
Exemples :
- la dépression : 5 700 UB
- les rhumatismes : 5 200 UB
- la sclérose en plaques : 4 500 UB
- le cancer : 2 500 UB
- le sida : 2 000 UB
Plus le taux vibratoire est bas et
plus la maladie est grave.
ce but on peut avoir recours à un
magnétiseur, ou verser un peu de jus
de citron bio dans une bouteille. On
peut l'agiter (en secouant la bouteille
d'eau ou en passant l'eau au mixeur).
On peut aussi placer une bouteille
d'eau en verre au soleil, ou y mettre
une pierre de shungite, ou encore la
poser auprès d'une coquille SaintJacques.
Respirer de l'air ionisé négative­
ment est excellent. Cet air est présent
naturellement au bord de la mer, en
haute montagne, auprès des cas­
cades... Dans les habitations, il est pos­
sible d'utiliser une lampe de sel.
Pratiquer une activité physique
est important. Il a été démontré, par
exemple, que l'exercice favorise la mul­
tiplication des mitochondries dans les
cellules. Or ces organites fabriquent
l'adénosine tri-phosphate (ATP), et
apportent l'énergie à l'ensemble du
corps.
Vivre dans une habitation - et un
lieu de travail - présentant un bon
niveau vibratoire, principalement aux
endroits où l'on stationne le plus long­
temps: lit, bureau, canapé, cuisine...
Les conseils d'un géobiologue peuvent
se révéler utiles lorsqu'on se sent fati­
gué chez soi. Il est aussi important de
prévoir de bonnes ouvertures aux habi­
tations afin de permettre l'entrée de la
lumière solaire.
Privilégier les pensées positives,
les pensées élevées d'amour, de par­
tage, de compassion est également un
moyen d'augmenter son niveau vibra­
toire.
Dr Luc Bodin, Principes de Santé n°37
Retrouver les bonnes
vibrations
En cas de maladie, une des pre­
mières choses à réaliser est de remon­
ter le niveau vibratoire de la personne
malade. Un thérapeute pourra bien sûr
commencer par donner de l'énergie.
Mais il faudra également que la per­
sonne œuvre par elle-même. Pour cela
elle doit s'employer à :
Privilégier la consommation d'ali­
ments biologiques, frais, de saison,
de pays, de préférence crus ou faible­
ment cuits car une alimentation biolo­
gique vibre aux alentours de 9 000 à
10 000 UB alors qu'une alimentation
industrielle se situe entre 6 000 et
7 000 UB. Donc l'une apporte de l'éner­
gie, tandis que l'autre en pompe pour
être digérée.
Boire de l'eau énergétisée. Dans
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Le Docteur Luc Bodin est diplômé
en cancérologie clinique et spécialisé
en médecines douces : homéopathie,
phytothérapie, diététique, micro-nutri­
tion, acupuncture... ainsi qu'en symbo­
lique des maladies, PNL, sophrologie...
et médecine énergétique.
Citoyenneté
« Si tu ne penses pas par toimême, le monde pensera pour
toi ».
J Bousquet
Les dix stratégies
de manipulation
de masse par
Noam Chomsky
gie, de la neurobiologie, et de la cyber­
nétique.
« Garder l’attention du public dis­
traite, loin des véritables problèmes
sociaux, captivée par des sujets sans
importance réelle. Garder le public
occupé, occupé, occupé, sans aucun
temps pour penser ; de retour à la
ferme avec les autres animaux ».
Créer des problèmes, puis
offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée
« problème-réaction-solution ». On crée
d’abord un problème, une « situation »
prévue pour susciter une certaine réac­
tion du public, afin que celui-ci soit luimême demandeur des mesures qu’on
souhaite lui faire accepter. Par
exemple : laisser se développer la vio­
lence urbaine, ou organiser des atten­
tats sanglants, afin que le public soit
demandeur de lois sécuritaires au détri­
ment de la liberté. Ou encore : créer
une crise économique pour faire accep­
ter comme un mal nécessaire le recul
des droits sociaux et le démantèlement
des services publics.
La stratégie de la
dégradation
Le linguiste nord-américain
Noam Chomsky, considéré comme
l'un des premiers penseurs de
notre temps, nous livre ici une
analyse en profondeur des pra­
tiques actuelles de gouvernance
dans les démocraties occiden­
tales. Les citations sont extraites
de « Armes silencieuses pour
guerres tranquilles ».
La stratégie de la
distraction
Élément primordial du contrôle
social, la stratégie de la diversion
consiste à détourner l’attention du
public des problèmes importants et des
mutations décidées par les élites poli­
tiques et économiques, grâce à un
déluge continuel de distractions et d’in­
formations insignifiantes. La stratégie
de la diversion est également indispen­
sable pour empêcher le public de s’in­
téresser aux connaissances essen­
tielles, dans les domaines de la
science, de l’économie, de la psycholo­
Pour faire accepter une mesure
inacceptable, il suffit de l’appliquer pro­
gressivement, en « dégradé », sur une
durée de 10 ans. C’est de cette façon
que des conditions socio-économiques
radicalement nouvelles (néolibéralisme)
ont été imposées durant les années
1980 à 1990. Chômage massif, préca­
rité, flexibilité, délocalisations, salaires
n’assurant plus un revenu décent,
autant de changements qui auraient
provoqué une révolution s’ils avaient
été appliqués brutalement.
La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter
une décision impopulaire est de la pré­
senter comme « douloureuse mais
nécessaire », en obtenant l’accord du
public dans le présent pour une appli­
cation dans le futur.
Il est toujours plus facile d’accepter
un sacrifice futur qu’un sacrifice immé­
diat. D’abord parce que l’effort n’est
pas à fournir tout de suite. Ensuite
parce que le public a toujours tendance
à espérer naïvement que « tout ira
mieux demain » et que le sacrifice
demandé pourra être évité. Enfin, cela
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
laisse du temps au public pour s’habi­
tuer à l’idée du changement et l’accep­
ter avec résignation lorsque le moment
sera venu.
S’adresser au public
comme à des enfants en
bas-âge
La plupart des publicités destinées
au grand-public utilisent un discours,
des arguments, des personnages, et un
ton particulièrement infantilisants, sou­
vent proche du débilitant, comme si le
spectateur était un enfant en bas-âge
ou un handicapé mental. Plus on cher­
chera à tromper le spectateur, plus on
adoptera un ton infantilisant.
Pourquoi ? « Si on s’adresse à une
personne comme si elle était âgée de
12 ans, alors, en raison de la suggesti­
bilité, elle aura, avec une certaine pro­
babilité, une réponse ou une réaction
aussi dénuée de sens critique que celle
d’une personne de 12 ans ».
Faire appel à l’émotionnel
plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une
technique classique pour court-circuiter
l’analyse rationnelle, et donc le sens
critique des individus. De plus, l’utilisa­
tion du registre émotionnel permet
d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient
pour y implanter des idées, des désirs,
des peurs, des pulsions, ou des com­
portements…
Maintenir le public dans
l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit
incapable de comprendre les technolo­
gies et les méthodes utilisées pour son
contrôle et son esclavage.
La qualité de l’éducation donnée
aux classes inférieures doit être la plus
pauvre, de telle sorte que le fossé de
l’ignorance qui isole les classes infé­
rieures des classes supérieures soit et
demeure incompréhensible par les
classes inférieures.
Encourager le public à se
complaire dans la
médiocrité
Encourager le public à trouver
« cool » le fait d’être bête, vulgaire, et
inculte…
Page 27
Citoyenneté
Remplacer la révolte par
la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul
responsable de son malheur, à cause
de l’insuffisance de son intelligence, de
ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi,
au lieu de se révolter contre le système
économique, l’individu s’auto-dévalue
et culpabilise, ce qui engendre un état
dépressif dont l’un des effets est l’inhi­
bition de l’action. Et sans action, pas de
révolution !…
Connaître les individus
mieux qu’ils ne se
connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années,
les progrès fulgurants de la science ont
creusé un fossé croissant entre les
connaissances du public et celles déte­
nues et utilisées par les élites diri­
geantes. Grâce à la biologie, la neuro­
biologie, et la psychologie appliquée,
sans compter les enquêtes de sur­
veillance d'écoute et de renseigne­
ment.. le « système » est parvenu à
une connaissance avancée de l’être
humain, à la fois physiquement et psy­
chologiquement. Le système en est
arrivé à mieux connaître l’individu
moyen que celui-ci ne se connaît luimême. Le système détient un plus
grand contrôle et un plus grand pouvoir
sur les individus que les individus euxmêmes.
Pressenza International Press Agency- Boston
-nov 2010
NDLR : très éclairant en ces temps
électoraux. A signaler, une initiative
citoyenne de Pierre RHABI à décou­
vrir : Tous candidats en 2012 - www.co­
libris-lemouvement.org/

Page 28
Droit des patients
51 % des Français n'ont jamais
entendu parler des « droits des
patients ». Les lois Kouchner et Léo­
netti donnent de larges droits aux
malades mais elle reste méconnue et
largement inappliquée par le corps
médical ! C'est donc aux patients ou à
leurs proches de s'appliquer à la faire
respecter.
Exigez d'être informé !
Vous pouvez accéder à l'ensemble
de votre dossier médical et demander
toutes les informations détenues par
des professionnels et établissements
de santé : ils doivent vous les commu­
niquer au plus tôt après un délai de 48
heures et au plus tard dans les huit
jours suivant la demande. A contrario,
vous avez également le droit d'être
tenu dans la plus stricte ignorance de
votre état... sauf si celui-ci expose vos
proches à des risques de transmission
de la maladie. Tout patient a droit au
respect, à la dignité et à l'information
sur son état de santé, les traitements
proposés, leur utilité, leur urgence, les
conséquences prévisibles en cas de
refus de ces traitements.
Faites respecter vos choix
Après vous avoir informé et avoir
« tout mis en œuvre » pour vous
convaincre d'accepter les soins qu'il
juge nécessaires, le médecin doit res­
pecter votre volonté : « aucun acte
médical ni aucun traitement ne peut
être pratiqué sans le consentement
libre et éclairé de la personne et ce
consentement peut être retiré à tout
moment ». Vous pouvez refuser non
seulement les thérapeutiques chi­
miques, mais toute intervention de
quelque nature qu'elle soit, y compris
l'alimentation et l'hydratation artifi­
cielles. L'acharnement thérapeutique
est clairement qualifié « d'obstination
déraisonnable» par la loi Léonetti du 22
avril 2005, qui recommande de sus­
pendre ou de ne pas entreprendre des
actes médicaux « inutiles, dispropor­
tionnés ou n'ayant d'autre effet que le
seul maintien artificiel de la vie».
Demandez des
traitements palliatifs
Pour soulager la souffrance, le
médecin peut utiliser des traitements
ayant pour effet secondaire d'abréger la
vie de son patient (produits morphi­
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
niques à hautes doses, notamment),
après l'avoir informé (lui ou son entou­
rage) des risques encourus. Aucun
médecin ne peut plus vous refuser ces
traitements de confort sous prétexte
que leur prescription vous ferait courir
un risque : ce n'est plus le cas !
Exprimez votre volonté à
l'avance
Vous pouvez rédiger vos « direc­
tives anticipées » : elles sont modi­
fiables et révocables à tout moment,
mais votre médecin est obligé d'en tenir
compte si vous vous trouvez incons­
cient et incapable d'exprimer votre
volonté. Vous devez les dater et signer;
si vous n'êtes pas en état, vous pouvez
faire appel à deux témoins attestant
que le document est l'expression de
votre volonté libre et éclairée. Ces
directives sont valables trois ans et
renouvelables par simple confirmation
signée (ou devant témoins). Attention,
le médecin n'est pas obligé de les
suivre s'il considère qu'elles sont
contraires à la loi ou à ses obligations
professionnelles : évitez les formules
toutes prêtes et trop générales, consi­
dérées comme contraire à l'intérêt du
patient, demandant par exemple de
«ne pas réanimer» ou « ne pas mettre
en place des appareils de survie artifi­
cielle ».
Faites-vous représenter
Toute personne majeure peut dési­
gner une personne de confiance char­
gée de la représenter pour le cas où
elle serait un jour hors d'état d'exprimer
sa volonté : cette personne (conjoint,
membre de la famille,..) devra impérati­
vement être consultée par le corps
médical avant toute intervention et
avant toute décision de limiter ou d'ar­
rêter les traitements actifs. Indiquez le
nom, l'adresse et le numéro de télé­
phone de votre personne de confiance
à votre médecin traitant, aux spécia­
listes, au personnel médical et paramé­
dical si vous êtes hospitalisé (mandat
disponible à Santé-Solidarité).
Partez si vous le
souhaitez
Personne ne peut vous obliger à
rester à l'hôpital : vous pouvez à tout
moment quitter l'établissement après
avoir été informé des risques éven­
tuels. On doit alors vous remettre la
copie des informations.
Brigitte Valotto, Alternative Santé n°386
Témoignages
Guy Corneau : ma
traversée du
cancer
Néosanté N°1 - interview de Carine Anselme
En avril 2007, Guy Corneau le
célèbre psychanalyste québecois Guy
Corneau apprend qu’il est atteint d’un
lymphome cancéreux de grade le plus
avancé. Un an plus tard, il s'entend dire
par le même oncologue : « Je ne sais
pas ce que vous avez fait, mais ça a
marché. »
Dans
son
livre :
« Revivre ! », il témoigne de sa traver­
sée et plaide pour une approche inté­
grative de la maladie.
Les éditions de l'Homme - 311 pages
Dans « Revivre » vous dénoncez le
trop-plein d’activités qui a contribué à
vous éloigner de vous-même et de vos
besoins profonds. Comment arrivezvous à rester proche de votre essen­
tiel ?
Guy Corneau : « C’est un effort
quotidien ! Après le temps d’arrêt
imposé par la maladie et la convales­
cence, la reprise demande une
grande vigilance. Nous vivons des
vies stressantes : garder notre état
d’âme exige de la discipline. Il faut
alors garder un détachement inté­
rieur pour relativiser la réalité quoti­
dienne.
Je pratique le Tai Chi Chuan, la
méditation, le Qi Gong. Je suis
ramené à un essentiel qui préserve
mes élans créateurs.
S’amuser, c’est ce qui rend la vie
pétillante ! Un cœur heureux éloigne
les médecins… »
« Revivre » est un véritable plai­
doyer pour une approche intégrative,
globale, de la maladie…
Guy
Corneau :
« Dans
cet
ouvrage, je témoigne de ce qui m’a
ramené à la santé sans chercher à
déterminer lequel des nombreux
outils que j’ai utilisés a été le plus
utile et le plus déterminant.
C’est l’éventail de ces approches
qui m’a aidé, leur synergie m’a tiré
d’affaire : l’association de la méde­
cine allopathique, celle des médica­
ments et traitements hospitaliers ;
de la médecine naturelle des herbes
et des plantes (phytothérapie, ali­
mentation, suppléments naturels…) ;
de la médecine énergétique qui agit
directement sur la vitalité de l’être
(visualisation, acupuncture, homéo­
pathie, méditation…) et de la psy­
chothérapie qui harmonise les émo­
tions. A chacun de composer sa
formule ».
Vous soulignez le rôle des
approches énergétiques pour dialoguer
avec vos états intérieurs et les chan­
ger...
Guy Corneau : « À la visualisation
d’images positives, au dialogue avec
les cellules, j’ajouterais les prome­
nades dans la nature, la contempla­
tion, la poésie…Là où la chimiothé­
rapie détruit, en abattant le système
immunitaire, la médecine énergé­
tique reconstruit : elle nous permet
de créer le nouveau style de vie dont
nous avons besoin pour retrouver la
santé ».
Cette approche intégrative est-elle
une voie d’avenir ?
Guy Corneau : « Dans la célèbre
clinique Mayo aux USA on a fait la
promotion d’une médecine intégra­
tive, avec évaluations et recherches
à l’appui. J’ai expérimenté ces
approches dont je parle dans mon
livre : imagerie mentale, acupunc­
ture, méditation, hypnose, massage,
musicothérapie, spiritualité, tai chi
chuan, yoga…. »
Votre livre pose un regard positif
sur la maladie, « séisme salutaire »
offrant une opportunité d’évoluer…
Guy Corneau : « Ce livre me per­
met de communiquer avec les per­
sonnes concernées de près ou de
loin par la maladie. Il s’agit d’inciter
les gens à ne pas se comporter en
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
victimes, quelle que soit la gravité
du diagnostic. Même si les traite­
ments sont indispensables, il ne faut
pas les subir passivement. C’est à
nous de nous « reprogrammer »
pour la santé. Dans cet ouvrage, je
dis que le cancer est une opportu­
nité de se retrouver, de se transfor­
mer, de se développer ».
Vous mettez en lumière le sens
psychologique de la maladie, qui repré­
sente l’effort de la nature pour nous
guérir ou la solution parfaite de survie
déclenchée par le cerveau… Diriezvous que la maladie a toujours un
sens ?
Guy Corneau : « Je le crois.
Contrairement à ce que l’on pourrait
penser, on meurt moins vite d’un
cancer que d’un stress qui s’est
transformé en détresse, ou d’une
sensation intenable à laquelle on ne
trouve pas de solution viable.
Mon impression est que les
« grandes » maladies aident à
démanteler les structures les plus
profondes et sont initiatrices de
grandes transformations ».
La maladie serait l’expression d’un
déni ou d’un refoulement ?
Guy Corneau : « Oui, les parties
reniées de l’être forcent
une
déstructuration pour une restructu­
ration de la personne. Elles
engagent un bouleversement de l’or­
ganisme psychique pour permettre
une réorganisation, si l’on est à
même d’entendre le message des
profondeurs.
La maladie vient en quelque sorte
vous aider à retrouver votre essen­
tiel, à guérir les blessures les plus
profondes. La compréhension du
sens de la maladie débloque la vie,
donc la vitalité. »
C’est une libération de l’être ?
Guy Corneau : « Comme dans un
cataclysme collectif qui attire la
compassion et favorise la naissance
d’une nouvelle fraternité humaine, le
séisme personnel de la maladie rend
possible une nouvelle unification
des forces de l’individu et une réor­
ganisation de sa vie, faisant éclater
le soi de survie. »
Le slogan qui assure la promotion
de « Revivre ! » dit : « N’attendez pas
d’être malade pour lire ce livre ! » il est
donc aussi porteur d’un message pré­
ventif ?
Page 29
Témoignages
Guy Corneau : « Absolument ! Il
n’est jamais trop tôt pour renouer
avec son authenticité profonde et
s’engager dans une manière respec­
tueuse de la vie. Que l’on soit
malade ou en bonne santé, il est
essentiel d’apprendre à lever le pied,
à se retrouver.
Le corps se génère dans la
détente. Un stress qui dure nous
ferme et nous met en mode « com­
bat », ne permettant pas aux cellules
de se régénérer et d’éliminer les
toxines .Nous avons besoin de
plages régulières de ressourcement,
tant pour notre santé que pour notre
équilibre intérieur »
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« Mes deux seins,
journal d'une
guérison »
Un film de Marie Mandy
La réalisatrice apprend qu'elle a un
cancer du sein. Sa vie bascule.
Cinéaste, elle entreprend alors de
suivre au plus près ce mal qui la ronge,
seule façon d'échapper au naufrage.
D'où vient ce cancer et jusqu'où ira-til ? Que peut le cinéma en pareille cir­
constance ?
Raconté à la première personne, ce
récit magnifique de sincérité tisse le
dialogue entre médecine classique et
médecines complémentaires. À la
recherche d'une guérison qui soit aussi
intérieure que physique, la réalisatrice
explore le sens de cette maladie qui
touche une femme sur neuf. Elle se
confronte à l'image des nouvelles Ama­
zones, ces femmes qui aujourd'hui ne
se font pas remplacer le sein. Faudra-til qu'elle aussi perde son sein ?
Une quête intime dont le scénario
est écrit par la vie. Un film boulever­
sant qui révèle une intimité de la mala­
die jamais osée.
Pour en savoir plus et commander
le documentaire :
www.mesdeuxseinslefilm.com
Notez que sur ce site, sont renseignés
les liens vers les différents thérapeutes
qui ont contribué à l'approche globale
choisie par Marie Mandy.
NB : Marie Mandy a également écrit
un livre sur le même thème : « Par les
yeux d'une amazone ».
Source : Néosanté n° 2
*******************************************************
Asticots et
sangsues : ces petits
animaux qui nous
veulent du bien
L'asticothérapie (les larves utilisées
proviennent de la mouche verte) et l'hi­
rudothérapie (utilisation de la sangsue)
furent pratiquées dès l'Antiquité.
L'asticothérapie disparut avec l'avè­
nement des antibiotiques. Quant aux
sangsues, après Pasteur et les notions
d'asepsie, elles furent considérées
comme vecteurs de germes. Résultat :
les antibiotiques utilisés à outrance ont
donné naissance à des bactéries multi­
résistantes, signant le retour de
Page 30
l'asticothérapie. Et rien n'égalant les
vertus inhérentes aux sangsues, l'hiru­
dothérapie a retrouvé ses lettres de
noblesse notamment en chirurgie plas­
tique et traumatologique, même si en
France on est un peu réticent à en par­
ler.
Un peu d'Histoire
Ambroise Paré décrivit, au XVIe
siècle, les effets bénéfiques des larves
sur les plaies, au cours de la bataille de
Saint-Quentin (1557) ; effets désinfec­
tants et cicatrisants, ainsi que la déter­
sion sélective qu'elles exerçaient, ne
« s'attaquant » pas aux tissus sains.
L'utilisation des sangsues remonte
à 3 500 av JC. Plaute, Cicéron, Horace,
Pline l'ancien en font également men­
tion dans leurs écrits (traitement des
phlébites et des hémorroïdes). À la
Renaissance, on lui préféra la saignée
jusqu'à son grand retour à la Révolu­
tion, en raison du manque de chirur­
giens disponibles. Au début du XIXe
siècle, la sangsue connut un succès
fulgurant . Mais, son utilisation inten­
sive finit par la faire disparaître des
marais.
La larvothérapie aujourd'hui
Le docteur Anne Dompmartin, der­
matologue au CHU de Caen, explique :
« Le traitement consiste en un panse­
ment qui contient des larves (30 pour
les petits, 80 pour les plus larges) vi-
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
vantes sur la plaie. Les larves ne sont
pas déposées directement sur la plaie :
elles peuvent en effet irriter ou faire mal
lorsqu'elles se déplacent.
Elles sont donc introduites dans un
petit sac dont la paroi permet l'excré­
tion et la réabsorption de leurs sécré­
tions. Ce pansement est appliqué sur la
plaie deux fois par semaine et est régu­
lièrement humidifié avec du sérum phy­
siologique. Après trois ou quatre jours,
les larves se sont développées à l'inté­
rieur du pansement en se nourrissant
des tissus nécrosés superficiels de la
plaie. Quand le pansement est enlevé,
elles meurent spontanément, leur cycle
étant interrompu... Ces pansements se
présentent comme des pansements
classiques, aussi les malades oublient
la présence des larves »
L'indication principale concerne les
plaies diabétiques, les ulcères artériels
ou veineux, les escarres (si elles ne
sont pas trop profondes).
Les larves sont bactéricides et
stimulent la cicatrisation.
La larvothérapie est peu pratiquée
en France. Elle ne concerne que les
hôpitaux, car ils disposent de toute la
logistique d'envoi (les larves viennent
de l'étranger et sont onéreuses), de
réception et d'application des larves
dans le cadre d'un traitement.
(suite et fin page 35)
Psycho pratique
Programme
d'entraînement au
bonheur en 12
points
1) Pratiquez la gratitude,
remerciez
3) … et à la patience
Un des exercices les plus connus
pour s'entraîner au zen et calmer l'es­
prit : remplir un verre de grains de riz
puis compter un à un chaque grain en
le déposant dans un deuxième verre.
Notez le résultat puis faites l'opéra­
tion en sens inverse pour vérifier.
« je » pour apprendre à mieux commu­
niquer vos ressentis.
Et pour en finir avec la culpabilité,
remplacez « je devrais » par « je pour­
rais ». Réfléchissez : pourquoi n'avezvous pas encore fait la chose en ques­
tion ? Le voulez-vous vraiment ? Vous
pourriez ainsi rayer de votre liste bon
nombre des « je devrais » qui vous
empoisonnent.
6) Renforcez vos points
forts
Listez vos dix principales caractéris­
tiques (qualités et défauts). Combien
de qualités dans votre liste ? On ne
peut bâtir sur du négatif. Plutôt que de
corriger vos défauts, renforcez vos
points forts...
Derrière chaque défaut se niche
une qualité ! Cherchez bien et rempla­
cez les défauts mentionnés par les
qualités correspondantes.
7) « Là où tu mets ton
temps, tu es »
Écrivez une lettre de remerciement
à quelqu'un et observez les bienfaits
qui en découlent. Variante :tenez un
journal des gratitudes en inscrivant
chaque jour au moins cinq choses qui
vous inspirent de la reconnaissance.
Savez-vous que les personnes qui
tiennent ce genre de journal ont un
niveau de bien-être physique et affectif
supérieur ?
2) Entraînez-vous à
l'optimisme...
Pour chaque situation, prêtez-vous
au jeu et imaginez ce que la vie vous
réserve comme surprises.
Vous arrivez sur une jolie plage...
couverte de galets et vous espériez
une plage de sable blanc ? Pensez
réflexologie et massage aux galets
chauds ! Il pleut ? L'occasion de tester
une fameuse recette ! Plus d'eau
chaude ? Découvrez les bienfaits de
l'eau froide, revitalisation matinale
garantie ! Ascenseur en panne ?
Savourez : savez-vous que 3 étages
par jour tous les ans c'est 2 à 3 kilos en
moins ?
4) Écoutez avant tout...
vos propres conseils !
Vous conseillez un ami, un collègue
sur sa gestion d'un conflit, son travail,
sa désorganisation, son manque de
liberté ? Et si vous preniez à votre
compte ces précieux conseils ? Et si
les conseils que vous prodiguez aux
autres, vous concernaient au premier
plan ?
5) Modelez votre parole...
La reformulation de nos propos
négatifs est un exercice simple,
gratuit... mais laborieux ! À la clé, des
relations plus saines et sereines.
Commencez par remplacer cha­
cune de vos phrases et expressions
négatives par des expressions posi­
tives : « Je n'aime pas me coucher
tard » devient par exemple « J'aime me
coucher tôt ». Supprimez aussi certains
mots poisons tels que « toujours »,
« encore » et « jamais » qui figent et
enferment.
Autre entraînement enrichissant :
remplacez les « tu » ou « on » par des
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Chaque jour durant une ou deux
semaines, faites les comptes minutieux
du temps passé dans les sphères de
votre vie : amis, travail, temps pour soi,
temps de famille, vie sociale, adminis­
tratif.
Ce peut être aussi plus détaillé (par
exemple 2 heures à regarder la télévi­
sion, 30 minutes à consulter des
mails...). Pour chaque activité attribuez
une note de plaisir et une note de sens
(de 1 à 5). À côté de l'activité, indiquez
si vous aimeriez y consacrer plus,
moins ou autant de temps (+, -, ++, –,
=).
Parallèlement, dressez la liste de ce
que vous aimez faire (sport, écouter de
la musique, voir des amis...) et indiquez
combien de temps vous y passez par
semaine.
Comparez les deux tableaux. Plus
c'est cohérent, plus vous êtes heureux !
Pour convertir le temps en moments de
sens et de plaisir, évaluez comment
simplifier ou supprimer ce qui ne vous
plaît pas.
8) Tenez un journal
Des chercheurs demandent à un
groupe d'étudiants d'écrire l'événement
le plus douloureux de leur vie durant
15 minutes, 4 jours de suite.
Page 31
Psycho pratique
passer des mails et du téléphone, ne
serait-ce que déjà une journée (puis
deux, trois...). À force d'être connecté,
vous courez le risque de n'être jamais
en contact avec vous-même !
12) Trois exercices pour
expérimenter la pleine
conscience
Juste après l'exercice, ils sont plus
tristes, avec une tension artérielle plus
basse. Mais... surprise ! À moyen
terme, leur état physique et mental
s'améliore !
Un autre groupe test n'a eu aucun
résultat avec le même exercice mais
qui portait sur un événement de leur
choix. Les étudiants pour qui cela a été
bénéfique sont donc ceux qui ont décrit
des faits douloureux. Les résultats
étaient encore plus probants quand des
émotions y étaient rattachées ou quand
ils ont utilisé des liens de causalité
(parce que, puisque...).
Dans le même esprit, écrivez une
lettre « thérapeutique » à quelqu'un
(sans censure et avec tout ce que vous
n'arrivez pas à dire ou que vous n'avez
pu dire si la personne est décédée), la
lire à haute voix puis la brûler...
9) L'enfer c'est les
autres...
Et si les autres étaient simplement
des révélateurs de ce que nous
sommes ?
Profitez aussi des rencontres.
Observez ce qui vous met hors de vous
chez les autres : qu'est-ce que cela
réveille ? Est-ce une partie de vousmême que vous ne voulez pas
admettre ? Ou de votre passé ? Consi­
dérez les conflits comme de simples
exercices pour progresser. Pris sous
cet angle, la vie se révèle un mer­
veilleux jeu de piste !
Mise en pratique : pensez à votre
conjoint (ou à un ex) et songez aux
trois principaux reproches que vous lui
faites. En quoi ces critiques peu­
vent-elles parler de vous ? Comment
projetons-nous sur l'extérieur ce que
nous refusons de voir en nous ? Ainsi
notre partenaire extérieur serait à
l'image de notre intérieur...
Page 32
10) Aménagez vos
vacances
Marre de votre patron bougon, des
conflits, envie d'authenticité et de
sens ? C'est décidé, vous faites le point
et remettez les pendules à l'heure. Pla­
nifiez vos vacances pour cela et pro­
grammez tout simplement de grandes
plages d'ennui, de repli sur soi, de soli­
tude... même en groupe ! Comment
vous retrouver si vous ne vous laissez
pas le temps et l'espace nécessaires ?
Pensez aussi au lieu le plus propice à
ces retrouvailles... Pour vous reconnec­
ter à vous-même, rien de tel qu'un juste
retour à la nature.
Ensuite, durant vos vacances,
créez des rites et prévenez votre entou­
rage : balade quotidienne solitaire,
après-midi sans les autres, grasse
matinée de lectures et méditation,
répartition des tâches... Vous voici
prêt !
11) Débranchez tout,
revenez à vous !
Profitez des vacances pour vous
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Toutes les 90 minutes à 2 heures,
arrêtez-vous au moins 30 secondes.
D'abord parce que c'est un besoin phy­
siologique et aussi parce que cela per­
met de revenir à vous. Rentrez complè­
tement en vous-même, au contact de
vos sens et de votre respiration.
Un jour par semaine, effectuez un
repas en silence, sans télévision, sans
lecture, sans conversation, en savou­
rant simplement votre repas, en restant
centré sur vos sens (texture, goût, cou­
leur...). Magique.
Trouvez la réponse en vous ! Médi­
tez en écoutant seulement votre respi­
ration (ou en récitant un mantra) durant
20 minutes puis posez une question.
Soyez à l'écoute de la réponse immé­
diate ou... dans les jours qui suivent.
Vos résolutions
Introduisez un ou deux rituels à la
fois, puis quand c'est une habitude,
vous pouvez en ajouter d'autres... Ce
peut être se coucher tôt un soir par
semaine, noter ses rêves du weekend, acheter un journal intime et
écrire ses pensées, pratiquer la médi­
tation, le yoga, réserver du temps à
ses amis, ses enfants, organiser des
sorties avec son conjoint, marcher
tous les jours 20 minutes, ranger un
meuble par semaine...
Alternative Santé n° 390
Rigolothérapie
Comment voulez-vous que nos
enfants nous écoutent ?
- Tarzan vit à moitié à poil...
- Cendrillon rentre à minuit...
- Pinocchio passe son temps à mentir...
- Aladin est le roi des voleurs...
- Batman conduit à 320km/h...
- la Belle au Bois dormant est une
grande flemmarde...
- Blanche Neige vit avec 7 mecs...
- le petit Chaperon rouge n'écoute pas
sa mère,
sans oublier Astérix qui se dope à la
potion magique fournie par un dealer
qui est le curé du village.....
La vieille dame !
Une dame âgée se fait arrêter par
la police.
« Y a-t-il un problème, Monsieur
l'agent ?
- Oui, madame. J'ai bien peur que vous
ne rouliez à une vitesse excessive.
- Ah, je vois.
- Est-ce que je peux voir votre permis
de conduire, s'il vous plaît ?
- Je vous le donnerais bien, mais je
n’en ai pas.
- Vous n'en avez pas ?
- Non. On me l'a retiré il y a 4 ans pour
conduite en état d'ivresse.
- Je vois… Est-ce que je peux voir la
carte grise du véhicule ?
- Je n'en ai pas non plus.
- Pourquoi ?
- J'ai volé cette voiture.
- Vous l'avez volée ?"
- Oui et j'ai tué le propriétaire."
- Vous avez fait quoi! ?
- Les parties du corps sont dans des
sachets en plastique dans la valise qui
se trouve dans le coffre, si vous voulez
les voir. »
L'agent regarde la femme et recule
lentement dans sa voiture pour appeler
du renfort. Quelques minutes après,
cinq voitures de police entourent la voi­
ture de la vieille dame.
Un officier s'approche lentement,
tenant un pistolet.
Il dit à la vieille dame :
« Madame, veuillez sortir lentement de
votre véhicule, les mains en l'air ! »
La vieille dame s'exécute. Elle
s'adresse à l'officier qui la tient en res­
pect :
« Y a-t-il un problème, Monsieur l'offi­
cier ?
- Mon collègue m'a dit que vous aviez
volé cette voiture et assassiné son pro­
priétaire.
- Assassiné le propriétaire ? Êtes-vous
sérieux ? »
- Oui, pourriez-vous, s'il vous plaît
ouvrir la valise dans le coffre de votre
voiture ? »
La vieille dame ouvre la valise qui
ne contient rien de plus qu'une plus
petite valise vide. L'officier de police
reprend :
« Est-ce votre voiture, madame ?
- Oui, voici la carte grise et l'attestation
d'assurance à mon nom ».
L'agent qui l'a arrêtée est tout à fait
surpris. L'officier le regarde courroucé,
puis se tourne à nouveau vers la vieille
dame :
« Mon collègue m'a dit aussi que vous
n'aviez pas de permis de conduire ».
La vieille dame fouille dans son sac
à main, en tire son permis et le montre
à l'officier. Celui-ci l'examine attentive­
ment, puis le lui rend, tout penaud.
« Merci madame. Je suis vraiment
confus. Mon collègue m'avait dit que
vous n'aviez pas de permis, que vous
aviez volé cette voiture et que vous
aviez assassiné le propriétaire !
- Je parie que ce menteur vous a aussi
dit que j'allais trop vite... »
Méfiez-vous des dames âgées !
Le romantisme des hommes !!!
Ce n’est pas de l'amour ça ? Elle lui
envoie le texto suivant :
« Mon amour , si tu es en train de
dormir, envoie-moi tes rêves.
Si tu es en train de rire, envoie- moi
tes sourires.
Si tu es en train de pleurer, envoiemoi tes larmes.
Je t'aime.»
Il lui fait la réponse suivante :
« Je suis aux toilettes. Je t'envoie
quoi ? »
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
******************
Vigilance en avion
Les passagers d'un vol sont assis à
leur place et attendent le décollage...
Bientôt, deux hommes entrent dans
l'avion, en uniforme de pilote. Ils
portent des lunettes noires. L'un d'eux
est accompagné d'un chien pour
aveugle et l'autre tâte son chemin à
l'aide d'une canne blanche. Ils
avancent dans l'allée, entrent dans la
cabine de pilotage et referment la
porte. Plusieurs passagers rient ner­
veusement et tous se regardent avec
une expression allant de la surprise à la
peur ou au scepticisme, certains
cherchent les caméras cachées.
Quelques instants plus tard, les
moteurs de l'avion s'allument et l'avion
prend de la vitesse sur la piste. Il va de
plus en plus vite et ne semble jamais
devoir
décoller.
Les
passagers
regardent par les hublots et réalisent
que l'avion se dirige tout droit vers le
lac qui se trouve en bout de piste.
L'avion roule maintenant très vite sur la
piste et plusieurs voyageurs réalisent
qu'ils ne décolleront jamais et qu'ils
vont tous plonger dans le lac. Les cris
des passagers apeurés remplissent
alors l'avion, mais à ce moment, l'avion
décolle tout doucement, sans pro­
blème.
Les passagers se remettent alors
de leurs émotions, rient, se sentant stu­
pides d'avoir été roulés par cette mau­
vaise plaisanterie. Quelques minutes
plus tard, l'incident est oublié.
Dans la cabine de pilotage, le pilote
tâte le tableau de bord, trouve le bou­
ton du pilote automatique et le met en
fonction. Il dit ensuite au copilote :
«Tu sais ce qui me fait peur ?
- Non, répond l'autre.
- Un de ces jours, ils vont crier trop tard
et on va tous mourir...»
Page 33
Rigolothérapie
Les Reines-Mages
Imagine que ce soient des « Reines
Mages » au lieu des Rois Mages…
- elles ne se seraient pas perdues
- elles seraient arrivées à l’heure
-elles auraient aidé à l’accouchement
- elles auraient nettoyé l’étable
- elles auraient apporté des cadeaux
« utiles » et aussi quelque chose à
manger
Mais ensuite, dès leur départ, sur le
chemin du retour…On aurait pu
entendre ceci :
« Tu as remarqué que les sandales
de Marie n’allaient pas avec sa
tunique !
- Il paraît que Joseph est sans emploi.
- L’âne n’avait pas bonne mine. Je crois
qu’il n’en a plus pour longtemps !
- Vierge ? Ne me faites pas rire !
- Le bébé est mignon, mais il ne res­
semble pas du tout à Joseph !
- Comment peuvent-ils habiter avec
tous ces animaux ?
- J’espère qu’ils me rendront le tupper­
ware où j’ai mis le gâteau.» …
disparu depuis que tu es venue dîner.
Bisous. David ».
Et le lendemain, David reçoit la
réponse de sa mère :
« Mon cher David, Je ne dis pas
que tu couches avec Julie et je ne dis
pas non plus que tu ne couches pas
avec Julie. Mais il n’en reste pas moins
vrai que si Julie dormait dans son lit,
elle aurait trouvé la louche depuis long­
temps. Bisous. Maman ».
******************
Peut-on faire plus court ?
Sujet de dissertation posé à des
élèves de terminale en philo :
« Abordez de la manière la plus
concise possible les trois domaines sui­
vants :
1- Religion
2- Sexualité
3- Mystère
Meilleure copie 20/20 : « Mon Dieu !
Je suis enceinte, mais de qui ? »
******************
******************
David a invité sa mère à dîner. Pen­
dant le repas, celle-ci ne peut s’empê­
cher de remarquer que Julie, la coloca­
taire de son fils est sacrément
mignonne. Pendant la soirée, alors
qu’elle observe la façon dont David et
Julie se comportent l’un envers l’autre,
elle se demande s’il n’y a pas entre eux
un peu plus que le simple partage d’un
loyer.
David, devinant les pensées de sa
mère lui dit: « Maman, je sais ce que tu
es en train de penser mais je t’assure
que Julie et moi nous ne faisons que
partager un appartement, c’est tout ! »
Environ une semaine plus tard,
Julie dit à David :
« Dis donc, depuis que ta mère est
venue dîner, je ne trouve plus la louche
en argent. Crois-tu possible qu’elle l’ait
prise ?
- Quand même ça m’étonnerait que
maman soit devenue pickpocket. Mais
bon, je vais lui écrire un mail pour en
avoir le cœur net ».
Il s’assied devant son ordinateur et
écrit :
« Ma chère maman, je ne dis pas
que tu as embarqué notre louche en
argent et je ne dis pas non plus que tu
n’as pas pris la louche, mais il n’en
reste pas moins vrai que cette louche a
Page 34
Une nouvelle maladie vient de voir le
jour .....L'Hellépathie
Si un café t'empêche de dormir
Si une bière t'envoie directement aux
toilettes
Si tout te paraît trop cher.
Si n'importe quelle bêtise te met en
rogne
Si un léger excès fait monter l'aiguille
de ta balance
Si tu arrives à l'âge des métaux (che­
veux d'argent, dents en or, pacemaker
en titane)
Si la viande te fait mal à l' estomac, si
le poivre t'irrite et l'ail te fait régurgiter
Si le sel fait monter ta tension
Si tu demandes au maître d'hôtel une
table loin de la musique et des gens
Si attacher tes lacets te fait mal au dos
Si la télé t'endort
Si tu dois te servir de plusieurs paires
de lunettes (de près, de loin, de soleil)
Si tu as des douleurs d'origine incon­
nue
Si tu as un ou plusieurs de ces symp­
tômes,
ATTENTION ! C'est sûr, tu souffres
d'Hellépathie !
Eh oui : Hellépathie ta jeunesse !
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
Bon médecin
Un médecin africain dit à son colla­
borateur Mamadou :
« Écoute, Mamadou ,demain, je vais à
la chasse, mais je ne veux pas fermer
la clinique, alors tu t'occuperas des
patients qui viendront.
- D'accord, docteur, répond Mamadou.
Le docteur va à la chasse et le len­
demain, il demande à son assistant :
- Alors, comment s'est passée ta jour­
née ?
Mamadou explique qu'il a eu trois
patients :
- Le premier avait une migraine et je lui
ai donné de l'aspirine.
- Très
bien,
Mamadou,
et
le
deuxième ?
- Le deuxième avait des brûlures d'es­
tomac, je lui ai donné du Maallox, Mon­
sieur.
- Bravo ! Bravo, tu es un vrai pro,
Mamadou. Et, le troisième ?
- Bien, j'étais assis et d'un coup sec la
porte s'est ouverte. Une femme est
entrée comme une furie. Elle s'est
déshabillée complètement, elle s'est
couchée sur la table d'examen et elle
m'a crié : « Aidez-moi ! Cela fait 5 ans
que je n'ai pas vu un homme ! »
Plutôt inquiet, le médecin demande :
« Et, qu'est-ce que tu as fait, Mama­
dou ?
- Je lui ai mis des gouttes dans les
yeux ».
******************
Père Noël
Il y a 4 grandes époques dans la vie
d'un homme :
- celle où il croit au Père Noël
- celle où il ne croit plus au Père Noël
- celle où il est le Père Noël
- celle où il ressemble de plus en plus
au Père Noël.
******************
Livres
Se soigner sans
s'empoisonner
Chistian Portal
Depuis quelque temps, les scan­
dales sanitaires et notamment pharma­
ceutiques sont sur la sellette.
Après son précédent livre, « Pour
une médecine écologique », et surtout
celui de Claire Séverac, « Complot
mondial contre la santé », on a
constaté que les problèmes récents
rencontrés avec les médicaments
n’étaient pas isolés, ni n'étaient le fait
d’accidents industriels.
Il apparaît clairement que la santé
est une niche économique pour
laquelle les risques de dérive sont per­
manents.
Le public a commencé à réagir en
se détournant de la consommation
médicamenteuse.
Les premières alertes font état
d’une baisse très sensible du chiffre
d’affaires de l’industrie pharmaceu­
tique. La crise de confiance du public
peut être passagère mais cet ouvrage
fait l’hypothèse d’une mise en péril du
système de soins. Celle-ci peut être
d’origine démographique, énergétique,
médicale et plus vraisemblablement
économique. Face à cette rupture, il
peut être intéressant de saisir l’opportu­
nité de reprendre sa santé en main.
Après un état des lieux, cet ouvrage
indique une réelle progressivité dans la
démarche de façon à ne pas s’exposer
à des peurs irrationnelles ni à prendre
de risques inconsidérés. Il propose
également de se constituer une phar­
macie familiale à partir de remèdes
naturels ou dont l’innocuité est totale.
Ce livre s’adresse à tous ceux qui
veulent s’affranchir d’une surconsom­
mation médicamenteuse qui semble
inéluctable tout en restant en bonne
santé.
Christian Portal, professeur d’édu­
cation physique, s'est porté vers l’éco­
logie, souhaitant mettre en place une
démarche d’autonomie dans tous les
domaines. Il a fondé en 2006 le col­
lectif ACECOMED (Agir pour une
médecine écologique). www.medecineecologique.info.
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Décodage biologique
des problèmes
digestifs
Christian Flèche
Éd. Le Souffle d'Or, 208 pages
Et si les constipations, les diar­
rhées, les coliques, étaient révélateurs
de conflits émotionnels enfouis ? Chris­
tian Flèche propose ici un guide pra­
tique des problèmes digestifs envisa­
gés sous l'angle du Décodage
Biologique.
Chaque symptôme correspond à un
ressenti, à une émotion bloquée. Il
décrit les organes et leurs fonctions, et
un panorama des liens entre les émo­
tions et les symptômes. Vous trouverez
la description des ressentis biolo­
giques, de nombreux exemples et des
pistes pour sortir des conflits émotion­
nels, que vous rencontrez. Découvrez
le sens caché de vos maux et retrouvez
le chemin de la santé !
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L'hirudothérapie
aujourd'hui (suite de la p. 30)
Le docteur Dominique Kaehler
Scheizer pratique l'hirudothérapie
en Suisse.
« L'hirudothérapie est très utilisée
en chirurgie réparatrice, notamment
dans le cadre de greffe de doigt ou
d'oreille. Elle marche aussi très bien
contre l'arthrose du genou, du pouce,
du coude ou de l'épaule. Elle est indi­
quée dans le traitement des furoncles,
des panaris, des hématomes, des ten­
dinites (notamment du talon d'Achille)
mais aussi du coude. En fait, elle peut
être appliquée à toute la traumatologie
de type foulure, suite opératoire de
fractures. Elle est efficace dans
d'autres domaines où on l'attend
moins : bourdonnement d'oreilles, glau­
come, parodontose, migraines, otites,
problèmes de foie et de vésicule
biliaire, règles douloureuses, hémor­
roïdes...
L'hirudothérapie est un combat
entre deux êtres vivants qui en sortent
tous deux vainqueurs : la sangsue
obtient son repas de sang et le patient
reçoit les effets bénéfiques de la salive
de la sangsue ; effets thérapeutiques
décongestionnants, anti-coagulants et
anti-inflammatoires ».
Objectif Santé n° 100 – Janvier 2012
L'hirudothérapie fait toujours partie
de la médecine traditionnelle en Rus­
sie, Turquie, Inde pour traiter les
varices, les tendinites, les arthroses,
les hématomes, les furoncles et même
les attaques cérébrales.
Sources : Enquêtes de santé N°3
Pratique :.
Association Hirudo
20, rue du Papier Timbré
35000 Rennes, (proche cité judiciaire)
Tél. 02 23 44 00 20 et 06 71 61 85 81
Site web : hirudo.blog4ever.com
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Documents pareils