Revue de Presse - Origine France Garantie

Transcription

Revue de Presse - Origine France Garantie
 Revue de Presse Octobre 2016 Label Origine France Garantie Made in France (blog) 30 septembre 2016 Lancement de notre T-­‐shirt Bio via Ulule.com Aujourd’hui, nous avons tous une prise de conscience de notre mode de consommation et c’est dans cet esprit-­‐là que nous avons décidé de proposer une boutique avec des vêtements 100% fabriqués en France, depuis le façonnage jusqu’au transport. En effet, nous proposons via cette campagne Ulule de nous aider à concevoir de A jusqu’à Z des t-­‐
shirt éco-­‐conçus. Alors que la plupart des t-­‐shirts que vous achetez dans vos enseignes préférées sont fabriquées dans les pays de Moyen-­‐Orient ou en Asie pour le plus grand nombre, nous restons persuadé que le savoir-­‐faire français est toujours aussi vivant et fécond. Une production 100% frenchy Il est possible de manger, de boire, de lire, d’acheter des produits de consommation quotidienne entièrement français alors pourquoi cela ne serait pas le cas avec des t-­‐shirts ? La France a d’immenses qualités et ses artisans du vêtement sont reconnus dans le monde entier pour leur souci du détail et pour la finesse du travail. Produire et fabriquer du textile 100% français, c’est un travail d’équipe et c’est là que votre rôle a toute son importance : relevez ce défi avec nous. Les précommandes permettront de commander les matières premières nécessaires auprès d’artisans locaux.Si, actuellement, seuls des modèles pour hommes sont disponibles sur notre site, le lancement de cette campagne Ulule est également l'occasion de découvrir nos premiers T-­‐shirts pour femme. 1 L’éco-­‐engagement En choisissant de nous aider dans ce projet, vous allez permettre de rendre la mode masculine et féminine encore plus belle avec des produits de grande qualité, tout en coton issu de l’agriculture biologique. Pour respecter l’environnement, nous réduisons le transport et les coûts de fabrication (baisse d’émission de CO2 dans l’atmosphère) en faisant travailler des artisans dans l’Hexagone. C’est aussi une excellente opportunité de contribuer au maintien de l’emploi dans notre pays. Que ce soit pour le choix des tissus, pour la confection, l’élaboration du T-­‐shirt Bio, l’impression d’une illustration originale et la livraison, tout se déroule en France. Faut-­‐il rappeler que les t-­‐shirts bénéficient de labels et de certifications de qualité à l’instar du label « Origine France Garantie », de l’Imprim’Vert pour l’impression des encres écologiques et de la certification GOTS (Global Organic Textile Standards) ? Convaincu ? N’hésitez plus à nous soutenir avec le projet « Le T-­‐shirt Bio et fabriqué en France » et rejoignez les premiers contributeurs ! C'est par ici... 2 L’Usine Nouvelle 3 octobre 2016 Unique fabricant de bottes en France, Aigle obtient le label Origine France Garantie Le fabricant de bottes français Aigle va recevoir le label Origine France Garantie. Le site d'Ingrandes-­‐
sur-­‐Vienne (Vienne) sera consacré le 5 octobre. Cette reconnaissance met en avant un savoir-­‐faire vieux de 160 ans. Les célèbres bottes en caoutchouc Aigle seront sous les projecteurs le 5 octobre. Les ateliers d'Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne (Vienne) recevront le label Origine France Garantie des mains d'Yves Jego, le créateur du label. Cette reconnaissance de marque valorisera 160 ans de savoir-­‐faire français reconnu aux quatre coins du monde. 695 employés en France Le made in France a toujours été la marque de fabrique de l'entreprise Aigle, crée en 1853 par l'Américain Hiram Hutchinson. Dès leur origine, les bottes Aigle rencontrent un vif succès. En 1967, l'entreprise quitte Montargis (Loiret), où est encore installé le centre de recherche d'Hutchinson, pour rejoindre l'ancienne base militaire américaine d'Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne. 3 Unique site de production de bottes en France, le domaine d'Aigle s'étend sur 29 hectares où sont répartis 70 000 m² de bâtiments. L'usine emploie 450 salariés sur ce site, dont 220 maîtres caoutchoutiers. Au total, Aigle emploie 695 employés en France et 1 300 dans le monde. Depuis 2003, Aigle appartient au groupe Suisse Maus, également propriétaire de Lacoste. La marque est présente dans 70 pays, compte 350 magasins, dont 260 en Asie. Le chiffre d'affaire de l'entreprise affiche une croissance de 8 % et atteint 180 millions d'euros. La moitié des bénéfices sont réalisés en Asie, 40 % en France et le reste en Europe. Un label pour marquer l'intérêt au Made in France A l'instar du jeans, les bottes en caoutchouc ne se démodent pas, elles ont su s'adapter aux tendances d'ici et d'ailleurs, mais pourquoi un label pour garantir ce que les acheteurs savent déjà ? "Notre histoire est liée à la France, précise Romain Guinier, PDG d'Aigle. Dans l'imaginaire des clients, nous sommes associés à la France, mais comme aujourd'hui le made in France veut dire tout et n'importe quoi, nous avons souhaité apporter une couche supplémentaire à notre intérêt pour la fabrication française." Unique label qui certifie l'origine française d'un produit, Origine France Garantie exige que plus de 50 % du prix de revient unitaire soit français et que le produit prenne ses caractéristiques essentielles en France. "Nos bottes sont fabriquées à la main, le processus est toujours artisanal et nous sommes les seuls fabricants de bottes à être restés dans notre pays", assure Romain Guinier. Excepté le 5 octobre, au sein des ateliers d'Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne, l'entreprise n'a pas prévu de communication sur le label. Mais dès le 8 octobre, Aigle lance une nouvelle campagne de pub audiovisuelle en France et à l'étranger. "Notre signature sera French but wild, elle définit parfaitement notre univers, souligne le PDG. Notre botte est française et elle a le chic de s'adapter à tous les terrains, c'est ce qui fait son charme et son succès." Dans les champs, à la chasse, à la pêche et en ville, la botte Aigle n'est pas prête d'arrêter sa course. Lydia De Abreu 4 Flash Info (web) 3 octobre 2016 CHAUSSURES: Aigle obtient le label Origine France Garantie Ecrit par Flash Infos sur 3 octobre 2016. Publié dans Information Economique Poitou Charentes La célèbre marque AIGLE (siège social à Boulougne-­‐Billancourt/ Hauts-­‐de-­‐Seine, 675 salariés en France) vient de recevoir le label Origine France Garantie grâce à son activité de fabrication de bottes assurée par son site d’Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne (Vienne). Unique site de production de bottes en France, le domaine d’Aigle s’étend sur 29 hectares où sont répartis 70 000 m² de bâtiments. L’usine emploie 450 salariés sur ce site, dont 220 maîtres caoutchoutiers. Ce site sera consacré le 5 octobre prochain par le label Origine France Garantie. www.aigle.com 5 Puissance 2D (web) 3 octobre 2016 Ebly : la success story se poursuit avec l’ouverture d’une nouvelle ligne de production à Châteaudun (Eure-­‐et-­‐Loir) Depuis la mi-­‐juillet, une nouvelle ligne de production est en service sur le site français dédié à la marque Ebly, à Châteaudun-­‐Marboué (Eure-­‐et-­‐Loir). Cette nouvelle ligne est consacrée à un mélange de quatre céréales. La diversité dans le produit en quelque sorte. Des élus viennent d'être invités à une visite sur place. Vingt ans après sa création, le succès est au rendez-­‐vous pour cette marque cogérée par le groupe Mars Food France et Axéréal, une union de coopératives agricoles de la région Centre-­‐Val de Loire. Ici, le blé continue de "payer" après valorisation agroalimentaire. Qualité et éducation Origine France Garantie. L’ensemble de la gamme de blé précuit Ebly et les gammes de farines Ebly Cœur de Blé et Ebly Cœur de Maman, en licence de marque, produites à base de blé 100 % français par Axiane Meunerie (filiale d’Axéréal), sont labellisée "Origine France Garantie" par Bureau Veritas Certification depuis janvier 2015. Les produits issus de l’usine de Marboué sont désormais exportés dans plus de 10 pays. Pour répondre à la forte demande, Ebly SAS n’a pas hésité à investir et à se transformer pour maintenir sa production en France et développer son site de production. (…) Article dans sa totalité : http://www.puissance2d.fr/Ebly-­‐la-­‐success-­‐story-­‐se-­‐poursuit-­‐avec-­‐l-­‐
ouverture-­‐d-­‐une-­‐nouvelle-­‐ligne-­‐de-­‐production-­‐a-­‐Chateaudun-­‐Eure-­‐et-­‐Loir 6 Le Figaro 4 octobre 2016 Les surprises du Mondial de l'automobile MONDIAL DE L'AUTOMOBILE -­‐ Quelques constructeurs ont attendu l'ouverture du salon parisien pour révéler leurs nouveaux modèles. Entre renouvellement de leurs best-­‐sellers et élargissement de leurs gammes, les constructeurs fuient l'immobilisme. Qu'ils soient dans la rue demain ou des déclarations d'intention, tous ces modèles sont de nature à nous rassurer sur les capacités de l'industrie automobile à se remettre en question. Une citadine «made in France» Une Nissan Micra chasse l'autre. La citadine insipide, produite en Inde, cède la place à un modèle nettement plus original, produit à Flins dans une usine Renault. La rupture est brutale, mais elle était nécessaire pour un modèle aspirant à revenir au cœur du marché. Basée sur la plateforme de la dernière Clio, la cinquième génération de Micra grandit de 17 centimètres, tout en demeurant sous la barre symbolique des 4 mètres. Le style s'affirme avec une proéminente calandre en V, des optiques avant en forme de boomerang et un pavillon flottant. Pour affiner la silhouette, les stylistes ont opté pour des poignées de portes arrière dissimulées dans les montants, une coquetterie partagée avec la cousine Clio. L'habitacle de la petite Nissan figure parmi les plus spacieux de la catégorie. Grâce à une large utilisation de plastiques moussés, la qualité perçue a progressé. Côté moteur, on note un retour pour le moins inattendu du diesel qui avait été abandonné par la précédente génération. Cette décision à contre-­‐courant a sans doute été prise avant que de sérieux doutes ne soient émis quant à l'efficacité 7 des systèmes de dépollution du diesel. Toujours est-­‐il que la Micra emprunte à la Clio deux blocs de 90 ch: le 3-­‐cylindres turbo essence 0.9 TCe et donc le 4-­‐cylindres turbodiesel 1.5 dCi. Un 3-­‐cylindres 1.0 de 73 ch suivra dans un deuxième temps. La première Nissan produite en France sera disponible en mars prochain. Son tarif n'est pas encore fixé, mais on peut deviner qu'il sera aussi compétitif que celui de ses principales rivales, notamment la Clio, mais aussi la Toyota Yaris, première japonaise à s'être vue décerner l'appellation «Origine France Garantie». (…) Article dans sa totalité : http://premium.lefigaro.fr/automobile/2016/10/04/30002-­‐
20161004ARTFIG00040-­‐les-­‐surprises-­‐du-­‐mondial-­‐de-­‐l-­‐automobile.php Sylvain Reisser et Thierry Etienne 8 Source à ID (web) 4 octobre 2016 De Buyer, le spécialiste français des accessoires de cuisine, pour professionnels et particuliers, renforce son positionnement sur le secteur de la découpe, en proposant la Mandoline Révolution, une amélioration significative de la Mandoline Ultra, disponible depuis 2 années. Ultra était la toute première Mandoline capable en deux mouvements de réaliser des découpes en forme de cubes ou Julienne pour fruits et légumes. S'adossant à la même technique, simple et intuitive, les équipes R&D de la société vosgienne De Buyer propose la Mandoline Révolution, dotée d'une double lame capable de trancher les tomates les plus tendres tout en offrant la possibilité, par simple inversion de la lame, de procéder à des coupes dentelées. D'une stabilité exemplaire grâce à son double piétement, elle dispose d'un poussoir protecteur pour un geste sûr et efficace. Les fruits ou légumes sont parfaitement maintenus grâce à un système d'encoches. Le poussoir est conçu en inox et le chariot d'entrainement, quant à lui, est en plastique. Fabriquée et assemblée manuellement au sein de sa manufacture, cette mandoline affiche fièrement le label Origine France Garantie. La micro-­‐ondulation de sa nouvelle lame permet de découper les fruits à peau molle comme les tomates, les oranges, les pêches... afin d'obtenir des tranches fines et régulières pour toutes vos préparations. Le plateau est, quant à lui, réglable en hauteur grâce à deux molettes. Le plateau de glisse dispose d'une surface alvéolée pour une mouvement net et propre. Réservée, autrefois, à l'expertise culinaire des chefs cuisiniers, cette mandoline Révolution est disponible au plus grand nombre au prix public indicatif de 174.90 €. Les 3 peignes Julienne de 2, 4 et 10 mm trouvent leur place dans un boitier de rangement venant s'enclencher sous la mandoline. Les piétements, quant à eux, se replient simplement pour optimiser son rangement. De nombreuses autres lames sont proposées en option. Demandez conseil à votre revendeur agréé De Buyer. Vous pourrez la découvrir dans les corners De Buyer implantés dans les grands magasins (La Fayette, BHV...) ou au sein de l'Atelier des Arts Culinaires au 111 de l'avenue Daumesnil dans le 12ème arrondissement de Paris. Vidéo de présentation : http://www.source-­‐a-­‐id.com/id/preparation/15280-­‐une-­‐mandoline-­‐100-­‐
made-­‐in-­‐france-­‐de-­‐buyer 9 Présences Grenoble (web) 4 octobre 2016 GMM déroule sa créativité 100 % France Le constructeur de remontées mécaniques s’est lancé un nouveau défi : produire “Origine France Garantie”. À l’image de ses téléskis à enrouleurs de dernière génération. “Nous nous efforçons de mettre au point des appareils différenciants, fiables et crédibles, adaptés aux contraintes actuelles de la montagne.” À la tête de Gimar Montaz Mautino depuis 2011, Gilles Kraan a choisi de se concentrer sur le marché français pour proposer des téléskis à enrouleurs magnétiques, à qualité d’usage supérieure : réglages simplifiés, souplesse d’utilisation, personnalisation des couleurs en fonction de la difficulté des pistes desservies… “Nous avons aussi intégré un maximum de pièces standard pour réduire les coûts de maintenance”, appuie le président de GMM. Autant de qualités qui doivent séduire les petites et moyennes stations, confrontées à la réduction du manteau neigeux et donc à des recettes moindres. Télésièges bicolores Ces équipements illustrent également la stratégie qualité insufflée par l’entreprise, à qui le bureau Veritas a décerné en début d’année le label Origine France Garantie : “Plus de 80 % du matériel provient même de la région”, confirme Gilles Kraan. Le label vaut aussi pour les télésièges bicolores que GMM a lancés, bleu-­‐rouge, gris-­‐vert, comme les tapis associés, pour des embarquements plus faciles. Jamais à court d’idées, le bureau d’études et d’innovation de l’entreprise a en outre développé une nouvelle gare aux dimensions compactes, adaptée aux ambitions paysagères des fronts de neige, et à coût optimisé. MI 7, c’est son nom, a déjà été vendue à Serre Chevalier et Tignes. R. Gonzalez A savoir ! Vice-­‐président du cluster Montagne, Gilles Kraan a engagé un mécénat avec le laboratoire de glaciologie de l’Université Grenoble Alpes. Infos clés : •
•
•
•
Conception, construction et installation de remontées mécaniques Saint-­‐Martin-­‐le-­‐Vinoux 30 personnes CA prévisionnel 2016 : 13 M€ 10 La Nouvelle République 5 octobre 2016 Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne : les bottes en caoutchouc Aigle certifiées "Origine France Garantie" Unique fabricant de bottes en caoutchouc en France, le célèbre groupe Aigle, basé à Ingrandes-­‐sur-­‐
Vienne près de Châtellerault, a reçu officiellement ce mercredi matin des mains de l’ancien secrétaire d’État UDI Yves Jégo le label "Origine France Garantie". Une façon de mettre en lumière 160 ans de savoir-­‐faire artisanal français. Reconnue au quatre coins du monde, la société Aigle commercialise un million de bottes en caoutchouc par an. Le site d’Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne en produit à lui seul 800.000. Un savoir faire artisanal aujourd’hui reconnu par le label "Origine France Garantie". Délivrée pour trois ans (renouvelables) par l’association Pro France, cette certification imaginée en 2010 par le député UDI Yves Jégo, ancien secrétaire d’état chargé de l’Outre Mer, garantit, comme son nom l’indique, l’origine française d’un produit. 11 Deux critères doivent être respectés : le produit prend ses caractéristiques essentielles en France ; et plus de 50% de son prix de revient est français (79 % pour le cas d’Aigle, d’après l’audit réalisé par un organisme certificateur indépendant). A ce jour, 1.600 gammes de produits détiennent le label "Origine France Garantie". Concrètement, Aigle va pouvoir affiché celui-­‐ci sur les étiquetages de toutes leurs bottes en caoutchouc produites à Ingrandes (et uniquement celles-­‐ci), mais aussi dans ses campagnes de communication, etc. Pour le P-­‐DG du groupe Aigle, Romain Guinier, "même si le groupe n’a pas attendu cette certification pour s’engager dans le Made in France, ce label constitue un petit plus. Il est plus exigeant que le Made in France, que certaines enseignes s’emploient malheureusement à galvauder. C’est aussi une marque de reconnaissance pour nos salariés, nos clients." Le patron se dit par ailleurs "convaincu" que le label "Origine France Garantie", dont le rayonnement reste à ce jour relativement modeste, "va devenir la norme dans quelques années". Le groupe Aigle emploie 1.300 personnes dans le monde, dont 695 en France et 440 sur le site d'Ingrandes. La production et la commercialisation de bottes en caoutchouc représentent 25 % des 160 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel (les vêtements 61 % et les chaussures 12 %). Anthony Floc'h 12 PmePmiMagazine (web) 5 octobre 2016 Les surprises du Mondial de l’automobile MONDIAL DE L’AUTOMOBILE – Quelques constructeurs ont attendu l’ouverture du salon parisien pour révéler leurs nouveaux modèles. Entre renouvellement de leurs best-­‐sellers et élargissement de leurs gammes, les constructeurs fuient l’immobilisme. Qu’ils soient dans la rue demain ou des déclarations d’intention, tous ces modèles sont de nature à nous rassurer sur les capacités de l’industrie automobile à se remettre en question. Une citadine «made in France» Une Nissan Micra chasse l’autre. La citadine insipide, produite en Inde, cède la place à un modèle nettement plus original, produit à Flins dans une usine Renault.La rupture est brutale, mais elle était nécessaire pour un modèle aspirant à revenir au cœur du marché. Basée sur la plateforme de la dernière Clio, la cinquième génération de Micra grandit de 17 centimètres, tout en demeurant sous la barre symbolique des 4 mètres. Le style s’affirme avec une proéminente calandre en V, des optiques avant en forme de boomerang et un pavillon flottant. Pour affiner la silhouette, les stylistes 13 ont opté pour des poignées de portes arrière dissimulées dans les montants, une coquetterie partagée avec la cousine Clio. L’habitacle de la petite Nissan figure parmi les plus spacieux de la catégorie. Grâce à une large utilisation de plastiques moussés, la qualité perçue a progressé. Côté moteur, on note un retour pour le moins inattendu du diesel qui avait été abandonné par la précédente génération. Cette décision à contre-­‐courant a sans doute été prise avant que de sérieux doutes ne soient émis quant à l’efficacité des systèmes de dépollution du diesel. Toujours est-­‐il que la Micra emprunte à la Clio deux blocs de 90 ch: le 3-­‐cylindres turbo essence 0.9 TCe et donc le 4-­‐cylindres turbodiesel 1.5 dCi. Un 3-­‐cylindres 1.0 de 73 ch suivra dans un deuxième temps. La première Nissan produite en France sera disponible en mars prochain. Son tarif n’est pas encore fixé, mais on peut deviner qu’il sera aussi compétitif que celui de ses principales rivales, notamment la Clio, mais aussi la Toyota Yaris, première japonaise à s’être vue décerner l’appellation «Origine France Garantie». 14 Fashion Network (web) 5 octobre 2016 Aigle labellisée Origine France Garantie Avec son usine d'Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne, à proximité de Châtellerault, Aigle produit en France quelque 800 000 paires de bottes par an. La marque, dont l'activité a débuté en 1853, est le dernier producteur de bottes en caoutchouc de France. Aigle a reçu le label Origine France Garantie -­‐ Twitter Aigle La marque annonce compter sur 1 285 collaborateurs dont 695 en France. Le site de son unité de production réunit plus de 400 personnes dont 250 « maîtres caoutchoutiers ». Des éléments et un savoir-­‐faire qui lui ont valu de recevoir, ce mercredi 5 octobre, le label Origine France Garantie. Yves Jégo, président-­‐fondateur de Pro France, a donc remis le label à Romain Guinier, le PDG d'Aigle. Le label Origine France Garantie signifie que, sur le produit, 50 % à 100 % de son prix de revient unitaire sont acquis en France et que toutes les étapes de transformation y sont effectuées. Pour Aigle, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 161 millions d'euros l'an passé, le volet botte pèse un quart de son activité. La marque revendique une présence dans 70 pays dans le monde. Olivier Guyot 15 La Nouvelle République (web) 6 octobre 2016 Les bottes Aigle garanties Origine France Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne. Ses bottes en caoutchouc sont reconnues dans le monde entier. Le groupe Aigle a reçu, hier, le label “ Origine France Garantie ”. La reconnaissance d’un savoir-­‐faire ancestral. Il se revendique fièrement comme « le dernier fabricant de bottes en caoutchouc en France ». Le groupe Aigle – 1.300 salariés dans le monde dont 695 en France et 440 à Ingrandes – a reçu hier matin des mains du député UDI Yves Jégo le label « Origine France Garantie ». Délivrée pour trois ans par l'association Pro France – que l'ancien secrétaire d'État préside – cette certification (1) garantit, comme son nom l'indique, l'origine française d'un produit. 1.600 produits estampillés " Origine France Garantie " En l'occurrence, ici, les 800.000 bottes en caoutchouc produites chaque année – toutes à la main – sur le site d'Ingrandes. Et uniquement celles-­‐ci. Autrement dit, Aigle ne peut pas exploiter le label (sur ses étiquetages, dans des campagnes de pub…) pour ses produits issus des autres usines du groupe basées en Europe et en Asie. A savoir les bottes à bas prix (200.000 par an) et toutes les gammes de vêtements, chaussures et accessoires (2). Dans l'Hexagone, 1.600 produits sont estampillés « Origine France Garantie ». En contrepartie, la marque doit verser une « petite » redevance (« entre 2.000 et 3.000 € » pour Aigle) et respecter deux critères : le produit doit prendre ses caractéristiques essentielles en France ; et plus de 50 % de son prix de revient doit être français (79 % pour le cas des bottes Aigle). « Nous n'avons pas attendu ce label pour s'engager dans le fabriqué en France, commente le P-­‐DG d'Aigle, Romain Guinier. Il n'empêche, c'est un petit plus pour nous. Je suis convaincu que ce label va devenir la norme d'ici quelques années. Parce qu'il est plus exigeant que le " Made in France ", que certaines enseignes s'emploient à galvauder. » « C'est aussi une marque de reconnaissance – pour nos salariés, nos clients – et d'engagement, qui traduit notre vision pérenne du " Made in France ", continue le dirigeant. Même si on fait partie des derniers Mohicans, même si c'est une croisade, même si c'est cher, on y croit beaucoup ! » A l'issue de la visite de l'usine ingrandaise, Yves Jégo s'est dit « admiratif » de ce savoir-­‐faire ancestral. A ceux qui critiqueraient le label Origine France Garantie (« trop confidentiel », « un parmi tant d'autres »…), il répond que celui-­‐ci n'a pas d'autre ambition que d'«garantir au consommateur l'origine d'un produit et d'aiguiser son patriotisme économique. Libre à lui, ensuite, d'arbitrer ! » (1) Validée par un organisme certificateur indépendant. (2) La production de bottes représente 25 % des 160 M € du chiffre d'affaires annuel du groupe Aigle. Des bottes vendues, dans le commerce, entre 29 et 250 € (entre 80 et 100 € en moyenne). Anthony Floc’h 16 Acuité (web) 6 octobre 2016 Sensee : la collection enfant débarque ! Annoncée en juin dernier par Marc Simoncini, Sensee met sur le marché sa première collection destinée aux enfants. L’ancien pure player a profité de ce début d’année scolaire 2016/2017 pour lancer sa gamme. Classiques, rondes, pilotes ou rectangulaires... elle se compose de 8 montures en acétate de cellulose hypoallergénique, pour la plupart déclinées en 3 coloris. "Fabriquée à la main dans le Jura", la collection est labellisée Origine France Garantie (OFG). Sensee cible les petites frimousses à partir de 6 ans. Si l’enseigne affiche toujours le même concept de montures françaises "à prix très doux", le tarif public de cette ligne est affiché à 69 euros, et à 99 euros avec des verres correcteurs incassables et traités anti-­‐rayure. La collection est d’ailleurs proposée en lunettes de vue mais aussi en lunettes de soleil ou lunettes de protection écran en verres plans pour une vente sans ordonnance. Toutefois sur Internet, impossible de passer commande. Le site indique que les montures sont seulement "disponibles en magasin". Et pour le lancement, la marque organisait le 21 septembre dernier un goûter pour petits et grands dans ses deux boutiques. A la clé : 10% de réduction pour l'achat d'une monture enfant. Rappelons que Sensee ne possède actuellement que deux points de vente, l’un à Paris et l’autre à Marseille, ouverts en novembre 2015. Son concept boutique, créé par l’agence parisienne Rev, a été recemment récompensé par la 3e édition du prix Paris Shop & Design dans les catégories "Bien-­‐être, santé, beauté" et "Digital Experience" ! 17 Source à ID (web) 6 octobre 2016 UNE PORTE BLINDÉE & CONNECTÉE SIGNÉE PICARD SERRURES Grâce à la miniaturisation et au développement de solutions connectées, PICARD SERRURES, fabricant français et spécialiste de la porte blindée, a développé la toute première porte blindée dotée d'une sécurité passive et active. Assurant non seulement la sécurité de votre habitat au travers d'un blindage robuste, d'une serrure mécanique multipoints certifiée A2P, cette nouvelle porte blindée Di@mant intègre des capteurs et un système de vidéosurveillance permettant de vous alerter en cas de tentative d'intrusion afin de sécuriser vos biens. Rappelons que la majorité des cambriolages sont le fruit d'une intrusion via la porte d'entrée, trop souvent sous dimensionnée face à la ruse et aux techniques simples de dégondage utilisées par les cambrioleurs. Grâce aux détecteurs de chocs intégrés dans le châssis de cette nouvelle porte blindée, une alerte instantanée vous est adressée sur votre portable afin de vous signaler toute tentative d'effraction. Couplé à une caméra de vidéosurveillance grand angle, elle vous permet de figer cette agression en prévenant vos voisins ou les services de police dont vous dépendez. Le système de vidéosurveillance intelligent est hébergé dans un centre ultra sécurisé. Cette toute nouvelle porte blindée, fruit d'années de recherche et développement, a été pensée pour s'installer de façon rapide et simple par des serruriers professionnels agréés PICARD SERRURES. Son fonctionnement requiert une connexion à Internet et une alimentation électrique. Elle peut être reliée à un centre de télésurveillance certifié en France. PICARDS SERRURES rend ainsi active la sécurité des biens et des personnes. Cette porte Di@mand est une réponse à une demande croissante d'un marché en quête de solutions alliant robustesse et qualité. Cette porte blindée est éligible au crédit d'impôt. Sur mesure, PICARD SERRURES vous propose une totale personnalisation de votre porte, avec une garantie décennale. Fabriquée et conçue en France, elle dispose du label Origine France Garantie. Hors pose et options, cette porte est disponible à partir de 4.500 € HT. 18 Neo Domo (web) 6 octobre 2016 ENO fête ses 100 ans de fabrication à Niort Société plus que centenaire, ENO vient de fêter ses cent ans de fabrication à NIORT. Connu depuis des années dans le nautisme, avec ses fours et ses foyers gaz sur cardan (ENO est le leader Mondial en ce domaine) ENO est presque aussi connu mondialement avec ses planchas qui ont depuis 2011 le label “Origine France garantie“, de plus la Société ENO est Entreprise du Patrimoine Vivant ; c’est dire le sérieux de la fabrication et de la Société. La qualité des plaques émaillées est telle, qu’elles sont garantie 10 ans !!!!! La gamme de planchas se compose de: modèles électriques , gamme ELEKTRA; 1 foyer radiant de 1 500 W, pour 4 à 6 personnes, ou 2 foyers radiant de 3 000 w pour 6 à 8 personnes, toutes deux se branchent sur une prise de courant domestique (16A) les plaques, d’une épaisseur de 7 mm, se nettoient très facilement entre chaque cuisson, et le nettoyage final se fait traditionnellement par déglaçage (eau ou vinaigre blanc) grattage à la spatule, et au final nettoyage avec une boule de paille d’inox + cleaner . Les châssis sont fait dans la tradition du nautisme, en inox marin. 19 RTL 6 octobre 2016 Mondial de l'Auto de Paris : la nouvelle Micra "made in France" produite à Flins La citadine, très vendue en France, sera pour la première fois sera fabriquée dans l'Hexagone, aux côtés de sa cousine la Clio. Bye bye l'Inde, où elle était fabriquée jusqu'à présent ! C'est désormais à l'usine de Flins qu'elle sera produite au rythme de 100.000 par an. C'est une bonne nouvelle pour le "made in France". Ces dernières années, la production automobile avait tendance à filer à l'étranger. D'ailleurs, il y a pas mal de similitudes avec la Clio, avec qui elle partage la même plateforme, comme sa taille. Pourquoi produite la Japonaise dans l'Hexagone ? D'abord en raison de son emplacement qui lui permet de desservir toute l’Europe. Le Vieux continent est terre bénie pour les citadines : un modèle sur trois vendue en Europe est une petite voiture. Cette nouvelle Micra grandit d'une vingtaine de centimètres. Mais elle reste toujours pratique à garer, puisqu'elle ne dépasse pas les 4 mètres de long. Elle affiche un look plus affirmé avec notamment une grosse calandre en forme de V. Astuce : les poignées de portes arrière sont dissimulées dans les montants. Côté moteur, il y a une surprise de taille : Nissan va à contre-­‐courant de la tendance générale en proposant un diesel, pourtant abandonné sur la précédente génération. La sortie de la première Micra "made in France" est prévue en mars prochain. Son tarif n'est pas encore connu, mais il va certainement s'aligner sur ses concurrentes Clio et Peugeot 208. Sans oublier une certaine Yaris, première Japonaise à s'être vue décerner l'appellation "Origine France Garantie". Reportage vidéo : http://www.rtl.fr/actu/conso/mondial-­‐de-­‐l-­‐auto-­‐de-­‐paris-­‐la-­‐nouvelle-­‐micra-­‐made-­‐
in-­‐france-­‐produite-­‐a-­‐flins-­‐7785154929 20 BFM Business 7 octobre 2016 Made in Paris de la société Aigle, marque française de bottes, chaussures et prêt-­‐à-­‐porter -­‐ 07/10 Ce vendredi 7 octobre 2016, Romain Guinier, intervient en sa qualité de PDG de la société Aigle. Les activités de la société ont débuté en 1853. L'entreprise est le dernier fabricant de bottes en caoutchouc de France. Dans son usine près de Châtellerault, fondée en 1967, Aigle produit 800 000 paires de bottes par an. La marque a reçu le label Origine France Garantie par Yves Jégo, président-­‐
fondateur de Pro France. Elle compte actuellement, 330 boutiques dans le monde dont 70 en France. Par ailleurs, la maison lance sa première campagne globale de marque avec "French but Wild". Notons que c'est aussi sa première incursion en télé et au cinéma. -­‐ Goûts de Luxe Paris, présenté par Karine Vergniol, sur BFM Business. Vidéo : http://www.planet.fr/videos-­‐argentbourse-­‐made-­‐in-­‐paris-­‐de-­‐la-­‐societe-­‐aigle-­‐marque-­‐
francaise-­‐de-­‐bottes-­‐chaussures-­‐et-­‐pret-­‐a-­‐porter-­‐0710.1199081.12216.html 21 Challenges 7 octobre 2016 Comment BETC fait d'Aigle un nouvel empereur de la marque France Pour le premier film de marque international d'Aigle, l'agence BETC vante, en anglais, l'esprit, le style et le goût du jeu français. Avec Offenbach pour entraîner tout le monde dans la danse. C’est une partie à trois qui finit au sommet. Un petit film comme un "galop infernal", du nom du morceau d’Offenbach en bande son qui évoque partout dans le monde le fameux french cancan, pour vanter une marque en pleine croissance en Asie. La nouvelle publicité Aigle de BETC met en scène une femme et deux hommes improvisant, à la fin d’un repas dans un petit jardin, une partie de badminton endiablée. Ils jouent de plages en forêts, de campagnes en montagnes, par tous temps. Sur les cimes enneigées, un aigle vient leur chiper le volant. Fin de partie? En Française efficace, la jeune femme a de la ressource et en sort un deuxième de sa poche. Plan large, les trois personnages continuent à jouer, surplombés par un aigle. "French but wild" s’inscrit à l’écran. Puis le logo d’Aigle et la mention "depuis 1853". Le nouveau slogan imaginé par l’agence du groupe Havas signe à la fois une nouvelle étape dans l’internationalisation de la marque de prêt-­‐à-­‐porter de vêtements de plein air et la revendication d’une francité désirable. (You’d better say "frenchness" if you want to feel like an hipster). "Français mais sauvage", donc, comme un "french paradox" passé de l’assiette au style. De la même façon que 22 les Français vivraient plutôt mieux que les autres avec une diète pourtant riche en graisse et en alcool, ils auraient cette capacité innée à mêler culture et nature, élégance et sport ou encore tradition et exploration… "French but wild", un jeu de mot vendeur? Une France compétitive Contre tout dénigrement à la "mode française" (à prononcer avec une pointe d’accent anglais), l’agence BETC croit fermement à l’avantage compétitif du "made of France". Elle puise dans son étude "France forward", sortie début 2014, la certitude que l’Hexagone est une source d’inspiration, donc un territoire d’aspiration, pour les plus jeunes dans le monde entier et en Asie, en particulier. Les "enthousiastes" (Chine, Inde, Mexique, France) font fortement confiance à l’ensemble des produits français (71%), souligne l’étude, et ont des réactions positives au sujet de la France dans tous les domaines. Ça tombe bien, l’Asie, pour Aigle, est en passe de devenir le premier marché de la marque. Avec 250 boutiques sur 340 dans le monde, la région est LA source de croissance du fabricant et l’origine de plus de la moitié des bénéfices. "Dans l’imaginaire de nos clients, le fait que nous soyons Français est très important, souligne Romain Guinier, le PDG d’Aigle. Nous sommes la plus lifestyle des marques d’outdoor et nous vendons des pièces avec plusieurs couches modulables qui coûtent jusqu’à 800 euros. Ce qui n’est pas le cas en Europe." Sur les étiquettes des vêtements figure maintenant, et en Français, une inscription: "maître caoutchoutier depuis 1853". Si la marque ne produit plus aucun vêtement en Europe, toutes ses bottes – son premier métier-­‐ sont en revanche fabriquées à Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne, au-­‐dessus de Châtellerault. "Cela nous permet de faire du story-­‐telling très apprécié de nos clients asiatique", poursuit le patron parlant couramment le marketing. Raconter une histoire avec un berceau français, un savoir-­‐faire français et une matière naturelle, le caoutchouc, voilà le meilleur des arguments de vente. D'autant que cette semaine, l’usine a reçu le label "Origine France Garantie". De quoi renforcer encore l’ancrage dans le territoire. BETC vend la french touch Après "France is in the air" relançant Air France, et depuis 2014, sur les routes du plaisir en jouant joyeusement sur les clichés, BETC disposait donc de tous les arguments pour lancer une seconde signature à la gloire de notre "art de vivre" ("a" fermé, "e" du de éludé pour accélérer le rythme… à l’américaine cette fois), mais, paradoxe encore, vanté en anglais… "C’est une marque d’ouverture, assurait Rémi Babinet, président de BETC. A rebours d’une certaine arrogance…" Ecueil à éviter pour vendre la France à l’étranger, le côté donneur de leçon est désormais moqué. Se plier à l’omnipotence de l’anglais prouverait une certaine flexibilité. "French but wild", donc. Il faut avouer que cela sonne bien et est en parfaite continuité avec les campagnes précédentes même si le "wild" a tardé à émerger. Il y eut d’abord "La réintroduction de l’homme dans la nature" en 2008, puis "At home in nature" (dans la nature comme à la maison) avec cette fois des animaux au service de l’homme puis, pour la collection héritage des 160 ans de la marque en 2013 un "Paris, Londres, Tokyo, Nature" qui urbanisait le monde non-­‐humain en glissant également un animal dans des photos de famille (période mode). Puis vint "It’s wild out there" (2014) qui met en scène une jungle urbaine fort policée et enfin "Wild but french" comme une synthèse de l’ensemble. La signature a réclamé nombre d’allers-­‐retours entre Aigle et BETC. La musique, en revanche, ce french cacan joyeux, avait été "le premier morceau que les créatifs ont proposé, raconte Marielle Durandet, vice-­‐présidente de BETC. Il dit bien l’humour, l’esprit de la marque même si on a essayé d’autres choses." Avec Offenbach et l’opéra-­‐bouffe, la griffe est immédiatement identifiée comme 23 française par les clients des pays étrangers. Un rappel de l’histoire française comme de Moulin Rouge, le film à succès avec Nicole Kidman, qui est l’image qu’ont du pays les clients à l’international. "Le mariage de la qualité et de l’élégance avec une pointe d’esprit est la meilleure des choses à exporter, poursuit Marielle Durandet. Et l’ensemble n’est pas classique." BETC fait donc d’une pierre deux coups: vendre la France et le savoir-­‐faire d’une marque française. Campagne massive et pour deux ans Ce samedi 8 octobre, début de la campagne internationale. Pas la peine de zapper, tous les espaces publicitaires des grandes chaînes ont été achetés. Un "roadblock" comme le dit le marketing, soit un barrage –certes peu routier, mais de flux-­‐ pour toute autre marque. Le meilleur moyen d’avoir 100% de part de voix et de marquer les esprits. Un film de 60 secondes sera diffusé au cinéma avec quatre films à succès anticipés (blockbusters), un spot de d’abord 45 secondes en télévision avant de passer à un format réduit et moins cher de 30 secondes. Tourné en janvier en Nouvelle-­‐Zélande, le film ne sort qu’aujourd’hui pour une question de rythme et de synchronisation: mieux valait, en France et en Europe, attendre l’automne et la saison des bottes et, en Asie, l’ouverture d’un maximum de boutiques en Corée du sud (25) et au Japon. "On a été impérialiste! assure Romain Guinier, que l’on soupçonne de faire ainsi un clin d’œil à Napoléon et à ses armoiries ailées. Certains pays voulaient avoir le film avant, mais on a dit non." Pas question de disperser l’attention. Pour une campagne victorieuse, il s’agit de frapper fort, en même temps et partout. Avec un budget communication multiplié par trois par rapport aux années précédentes, il s’agit de mettre tous les auspices de son côté. Soizic Briand Retrouvez l’article : http://www.challenges.fr/challenges-­‐soir/comment-­‐betc-­‐fait-­‐d-­‐aigle-­‐un-­‐nouvel-­‐
empereur-­‐de-­‐la-­‐marque-­‐france_431760 24 Agrodistribution (web) 11 octobre 2016 Le Grenier coopératif de l’Albigeois propulse sa gamme d’extrudés au sommet Le 7 octobre, dans le cadre du Sommet de l’élevage, le Grenier coopératif de l’Albigeois à Saint-­‐Juéry, dans le Tarn, a fêté sa reconnaissance de premier fabriquant français d’extrudés à obtenir le label « Origine France Garantie » et un « Sommet d’Or 2016 » décerné dans l’innovation en nutrition animale. Le Grenier coopératif de l’Albigeois, 20 000 tonnes de céréales récoltées, 3 000 tonnes d’extrudés vendus, 9 millions de chiffre d’affaires, a obtenu le label « Origine France Garantie », le 28 avril 2016. Une première reconnaissance pour un fabricant d’aliment pour ce label créé en 2010 et destiné comme son nom l’indique à faire connaître les entreprises qui fabriquent en France. 400 hectares de lin dans le Tarn « Née en 1934, la coopérative a relancé en 2008 la culture ancestrale du lin chez une trentaine de ses adhérents. Elle lance ensuite ses premières productions extrudées en 2011, comme le rappelle le directeur de la coopérative tarnaise, Daniel Maurel, dans le cadre du Sommet de l’Elevage, à 25 Cournon-­‐d’Auvergne (Puy-­‐de-­‐Dôme), le 7 octobre dernier. Notre site de Saint-­‐Juéry dans le Tarn est équipé de deux lignes d’extrusion de lin et de soja dont la capacité de production est de 8 000 à 10 000 tonnes de produits extrudés par an. » La production 2015-­‐2016 a porté sur 400 hectares de lin pour une récolte globale variant entre 600 à 800 tonnes. Le Grenier coopératif de l’Albigeois n’extrude que de la graine de lin produite en France. Celle-­‐ci a la particularité d’avoir moins de 2 % d’impuretés, contre 5 % pour la graine de lin canadienne. La coopérative garantit des semences certifiées exclusivement composées de lin oléagineux (et non textile), d’origine connue non OGM, tracé, contrôlé et labélisé. Chaque producteur respecte un itinéraire cultural défini par la coopérative. Les teneurs en Omega 3 sont élevées avec 55 à 60 % d’acides gras essentiels Omega 3 dans les graines. Une gamme complète, une demande croissante La quantité de lin conseillée est de 5 à 6 grammes par kilo de matière sèche ingérée, toutes espèces confondues. La coopérative propose des formulations à la carte où la gamme de produits extrudés Inéal rencontre une demande croissante des différents systèmes d’élevage (bovins laitiers, bovins allaitants, caprins, volailles et porcs) dans les bassins de production du sud de la France. « Nous répondons aux attentes d’un marché en lien avec des attentes sociétales qui évoluent », poursuit Daniel Maurel. Une innovation primée par un Sommet d’Or Le concours des Sommets d’Or est un concours de l’innovation ouvert à tous les exposants du Sommet de l’élevage, salon professionnel créé en 1992, présentant des matériels, des produits ou des services qui affichent des qualités d’innovation, de fabrication, de sécurité et d’ergonomie adaptées aux spécificités agricoles du Massif central. C’est dans le cadre de l’innovation en nutrition animale que le Sommet d’Or 2016 a été attribué à la coopérative albigeoise. Cette année, le jury a récompensé 12 innovations sur 55 dossiers déposés. Monique Roque Marmeys 26 Les Echos 12 octobre 2016 La Mère Poulard passe à l’offensive tous azimuts La marque, présente aussi bien dans la restauration que dans les biscuits, va se développer en Corée, en Chine et au Japon. Et veut accélérer en France. En septembre, le Mont-­‐Saint-­‐Michel a été investi par une équipe de tournage coréenne de quelque 120 personnes. Le monument va en effet être le lieu phare, avec Paris, d'un « TV Drama » dont le pays du matin calme a le secret. Une nouvelle saga faite par les producteurs exécutifs de la série télévisée « Descendants of the Sun », vue par des centaines de millions de téléspectateurs en Asie. Le couple de héros se rencontre au sein d'un groupe de touristes venus visiter la France. Et passe du temps dans l'établissement aux célèbres omelettes, La Mère Poulard. Rien d'étonnant. Le partenaire de la marque en Corée est l'un des coproducteurs de la série. Prévus pour une diffusion à partir de mars 2017 en Corée, mais aussi en Chine, au Japon et en Asie du Sud-­‐Est, les épisodes serviront de vitrine à l'Hexagone -­‐ à un moment où il a bien besoin d'attirer des visiteurs étrangers -­‐ mais aussi à la marque. Jouer la synergie « A l'étranger, La Mère Poulard représente l'art de vivre à la française et la tradition », estime Eric Vannier, le propriétaire du groupe qui compte aussi bien une série d'établissements au Mont-­‐Saint-­‐
Michel que des gammes de biscuits. La moitié du chiffre d'affaires est déjà réalisée à l'international. Et la maison fait une offensive en Asie, où sa date de fondation -­‐ 1888 -­‐ est signe de chance tant elle contient de fois le chiffre porte-­‐bonheur 8. 27 La Corée constitue l'un des pays phares de son développement. Avant la fin de l'année, la marque disposera à Séoul d'un nouveau « flagship » en centre-­‐ville, à la place d'un établissement en centre commercial. D'ici au printemps, deux restaurants supplémentaires ouvriront leurs portes. Et deux autres sont prévus. Au Japon, où elle est bien connue et a déjà trois lieux, l'objectif est d'en ouvrir trois de plus en 2017-­‐2018. Quant à la Chine, le premier restaurant doit s'implanter à Shanghai avant la diffusion du feuilleton, suivi de trois autres dans d'autres villes. « Ces établissements se situent sur un créneau simple et abordable. La carte contient un texte historique pour rappeler les origines », note Eric Vannier. L'entreprise, dont les produits sont distribués dans 70 pays, veut continuer à faire jouer les synergies entre le tourisme, l'alimentaire et la restauration. Elle vise aussi un développement en Amérique du Nord et dans les pays du Golfe. Accroître la visibilité en France L'un des autres enjeux est d'augmenter la visibilité de ses biscuits en France. La Mère Poulard dispose de boutiques en propre sur son lieu de production à Saint-­‐Etienne-­‐en-­‐Coglès, ainsi qu'à Rennes, Saint-­‐Malo, Dinan et Paris. Elle est aussi présente sur Air France et, depuis le début de l'année, dans les TGV. En grande distribution, elle est largement présente. Mais elle voudrait être mieux placée sur les linéaires et pouvoir y proposer une palette plus large de références. Pour donner davantage de clefs d'entrée aux consommateurs, le fabricant a revu cette année ses packagings. Il y mentionne désormais l'Origine France Garantie, l'intégralité des ingrédients utilisés étant hexagonaux. Elle y indique par des logos que les oeufs sont élevés en plein air -­‐ un élément sur lequel communiquent certains concurrents -­‐, que les produits sont pur beurre ou que le blé est issu de la culture raisonnée. « Il est important de faire savoir ce que l'on fait », souligne Eric Vannier. Côté tradition, la fameuse Mère Poulard est largement mise en avant sur les emballages. Côté modernité, un flashcode renvoie vers le site du groupe en de multiples langues. Etendre la marque En grande distribution, la marque se concentre aujourd'hui sur les biscuits. Mais l'entreprise est en phase de développement de 7 à 8 nouvelles familles de produits tirées des recettes de La Mère Poulard. Pour réfléchir à ces nouveautés, elle a entamé une collaboration avec deux meilleurs ouvriers de France, l'un pour le sucré et l'autre pour le salé. Les lancements sont prévus en 2017 et 2018. Encore tenus secrets, les champs d'action correspondront cependant à l'ADN de la maison. Clotilde Briard 28 L’Alsace Le Dauphiné 12 octobre 2016 Les leçons du dieselgate Une mission d’information parlementaire présidée par Delphine Batho préconise la suppression de la fiscalité avantageuse sur le diesel et le développement de l’électrique et des voitures autonomes. Après le scandale des moteurs truqués de Volkswagen, une mission d’information parlementaire a rendu un rapport sur le secteur automobile hier, le premier depuis dix ans. Delphine Batho, députée PS des Deux-­‐Sèvres, a présenté 120 propositions. Voici les principales préconisations de la députée socialiste. Diesel : la fin des avantages Le rapport préconise une norme européenne unique sur la pollution. Les constructeurs auraient cinq ans pour se plier à une nouvelle norme. Un organisme indépendant de contrôle aléatoire des taux de pollution des véhicules devra être créé en France. L’ex-­‐ministre de l’Écologie préconise la neutralité technologique et fiscale : suppression des avantages fiscaux au diesel d’ici cinq ans et soutien aux véhicules propres avec une hausse de la taxe carbone. Cette mesure, intégrée à la loi Finances 2017, fait consensus, selon Delphine Batho. Pourtant certains syndicats, notamment Force Ouvrière PSA, ont d’ores et déjà alerté sur la possible suppression de nombreux emplois qui en découlerait en Europe. Le gazole « redeviendra le carburant destiné aux professionnels qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, ainsi qu’un choix adapté à l’usage de certains automobilistes qui effectuent des kilométrages importants » , estime le rapport. 29 Développer la recherche Delphine Batho espère faire de la France « la patrie de la voiture électrique » (1 % des ventes aujourd’hui). Pour cela, elle préconise d’accélérer le développement de l’infrastructure électrique. Elle demande aussi le développement de la recherche et de l’industrie des batteries, au niveau européen. Le rapport demande d’avancer le volet écologique obligatoire du contrôle technique à 2018. Le filtre à particule (et l’absence de système de « défapage », qui neutralise le filtre) sera aussi contrôlé. « Il faut un électrochoc sur la voiture autonome et connectée » , insiste Delphine Batho, qui regrette que « l’État n’ait pas pris conscience de l’enjeu ». Le gouvernement doit anticiper et d’ores et déjà travailler sur les révolutions que la voiture intelligente provoquera. Le rapport indique que l’État doit financer davantage la recherche et développement, et rester actionnaire à long terme et de référence. Enfin, le label « Origine France Garantie » doit être davantage mis en avant. « La France doit retrouver la fierté de son industrie automobile, de ses ouvriers. Par exemple, je trouve anormal que Volkswagen soit le sponsor officiel de l’équipe de France de football… ». Valentine Autruffe 30 Info Eco (web) 13 octobre 2016 Les célèbres bottes en caoutchouc Aigle, issues des ateliers d’Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne, ont reçu le label Origine France Garantie des mains d’Yves Jego, une reconnaissance de marque pour valoriser 160 ans de savoir-­‐faire français connu aux quatre coins du monde. Le made in France a toujours été la marque de fabrique de l’entreprise Aigle crée en 1853 par l’Américain, Hiram Hutchinson qui venait d’acheter à Charles Goodyear son brevet de vulcanisation du latex. Dès leur origine, les bottes Aigle rencontrent un vif succès. En 1967, l’entreprise quitte Montargis pour rejoindre l’ancienne base militaire américaine à Ingrandes-­‐sur-­‐Vienne. Unique site en France de production de bottes, le domaine d’Aigle s’étend sur sur 29 ha où sont répartis 70 000 m2 de bâtiments. L’entreprise emploie 450 salariés sur le site dont 220 maîtres caoutchoutiers, parmi les 695 employés en France et 1 300 dans le monde. Depuis 2003, Aigle appartient au groupe Suisse Maus (propriétaire de Lacoste aussi), elle est présente dans 70 pays, compte 350 magasins dont 260 en Asie, cette année son chiffre d’affaires est en croissance de 8%, il devrait atteindre les 180 millions d’euros, 40 % sont réalisés en France, 50 % en Asie et le reste en Europe. 31 La Fabrique Hexagonale (web) 14 octobre 2016 France Terre Textile, un label qui garantit 75% de fabrication française Et un label de plus ! Avec France Terre Textile, l’Hexagone se dote en effet d’un nouveau certificat, qui garantit que les entreprises labellisées fabriquent au minimum en France à 75 %. Rien à voir par conséquent avec la simple mention made in France qui, d’après les professionnels, ne garantit rien du tout ou presque puisque qu’il suffirait de coudre un bouton sur une veste importée pour en faire un article fabriqué dans l’Hexagone. France Terre Textile est plus exigeant qu’Origine France Garantie en termes de pourcentage de production locale — 75% pour celui-­‐là, 50 % minimum pour celui-­‐ci. Autre différence : le petit nouveau agrée les fabricant alors que son « concurrent » se concentre sur les produits. Il semble cependant que dans un proche avenir des produits seront également labellisés France Terre Textile. Enfin, dispensé par une association indépendante et certifié par Bureau Veritas, le label généraliste OFG n’est l’émanation d’aucune organisation professionnelle. C’est au contraire le cas de France Terre Textile, qui généralise des labels locaux développés d’abord en Lorraine — Vosges Terre Textile —, à l’initiative du dirigeant de Garnier-­‐Thiébaut, puis décliné en Alsace, dans le Nord et en Auvergne-­‐Rhône-­‐Alpes. Au total, ce sont aujourd’hui soixante entreprises qui sont certifiées France Terre Textile et qui apprennent petit à petit à travailler ensemble, à s’allier et à partager des étapes de confection. Bref à devenir partenaires après avoir été concurrents depuis toujours. Qui apprennent aussi à faire front commun contre la concurrence internationale plutôt que d’avancer en ordre dispersé, voire de se réjouir lorsque l’éternel rival local est absorbé puis rayé de la carte par une entreprise étrangère. LFH 32 Voiture Info (web) 14 octobre 2016 Le Peugeot Traveller: du concept à la réalité Le Peugeot Traveller a fière allure sur le stand Peugeot du Mondial de l’Automobile 2016 ! Dévoilé lors du dernier salon de Genève il est aujourd’hui exposé à Paris en deux versions, Allure et Business VIP. Très bien accueilli par la presse, le véhicule confirme son succès auprès des visiteurs du salon. Nombreux sont ceux qui s’en donnent à coeur joie pour monter et descendre à tour de rôle dans le généreux habitacle du véhicule, qui, rappelons-­‐le, peut accueillir jusqu’à huit personnes. Pour l’occasion, Philippe Barriac, chef de projet, a répondu à nos questions et reprend les éléments de « rupture, confort et modularité » qui font le succès de ce combispace. Retrouvez son interview en vidéo ci-­‐dessous: Rappelons que le Peugeot Traveller a été labellisé Origine France Garantie, gage d’un assemblage final réalisé en France et dont plus de 50% de la valeur sont produits en France. 33 Auto Journal (web) 15 octobre 2016 Une gamme réduite et vieillissante, des ventes en baisse, un marché chinois déçevant... après l'euphorie du lancement, le soufflé retombe. La marque DS souffre. Evidemment, le sigle DS est connu bien au-­‐delà du cercle des passionnés d'automobile. La mythique Citroën lancée en 1955, qui a popularisé la suspension hydropneumatique et dont le style est ancré dans toutes les mémoires, n'a jamais trouvé de remplaçante à la hauteur. D'ailleurs, ce n'était pas la prétention de Citroën lorsque la marque aux chevrons a lancé la ligne DS, en 2010. Dans la confusion, les médias généralistes avaient annoncé le lancement d'une DS moderne, alors que la première DS des temps nouveaux était en fait une citadine. Et si le terme original n'avait pas d'autre sens que d'évoquer le mot “déesse”, la gamme DS lancée en 2010 était un acronyme : celui de Distinctive Series, soit “série distinctive”.Une récupération marketing opportuniste qui a d'autant moins de sens aujourd'hui puisque DS n'e st plus une gamme, mais une marque. Celle-­‐ci vise plus que jamais le premium et ambitionne de redonner au “luxe à la française” sa légitimité dans l'automobile. Une petite marque soutenue par un grand groupe L'avantage de la marque DS, c'est qu'elle n'a pas nécessité un gros investissement initial. Plate-­‐
formes, moteurs et équipements sont issus de la banque d 'organes PSA, et le réseau (commerce et après-­‐vente) est aujourd'hui encore majoritairement celui de Citroën. Seul le style diffère. Il a fallu attendre 2012 pour que DS bénéficie de son directeur du style (Thierry Métroz, qui supervisait auparavant le style Citroën) et mai 2014 pour qu'elle ait son propre patron, en l'occurrence Yves Bonnefont. Et patienter jusqu'au Mondial 2014 pour découvrir le premier vrai concept car de la lignée, baptisé Divine DS et chargé d'annoncer le futur style de cette marque premium française. Sans le support de PSA, la marque DS n'aurait probablement pas survécu. Ou, plus simplement, elle n'aurait jamais pu naître. Une identité qui reste à construire Le fait d'avoir été une simple gamme intégrée aux produits Citroën avant de devenir une marque, n'aide pas DS à se forger une identité. Mais la marque a développé des points de vente spécifiques (les DS Stores) ou des espaces dédiés dans les concessions Citroën (les DS Salons), et a conçu deux DS World, l'un à Shanghai et l'autre à Paris. Ces deux bâtiments permettent de mettre en valeur l'enseigne et son univers. Par ailleurs, DS est la seule marque hexagonale dont l 'intégralité de la gamme est assemblée en France, et bénéficie de ce fait du label Origine France Garantie : la DS 3 est produite à Poissy, la DS 4 à Mulhouse et la DS 5 à Sochaux. Enfin, chaque client d'une DS neuve accède au club DS Privilège, qui organise des événements et permet de bénéficier pendant un an d'un service de conciergerie. Des attentions d'ordinaire réservées aux clients de marques de luxe. 34 Source à ID (web) 15 octobre 2016 TERRE & FLAMME INDUCTION / APPOLIA Chez APPOLIA, marque leader française dans la transformation de la céramique pour créer des articles de cuisine, la recherche et le développement sont au coeur d'une stratégie d'innovation constante, avec, pour preuve, sa collection Terre & Flamme INDUCTION pensée pour la cuisson sur table à induction. Afin de renforcer le positionnement de cette innovation culinaire, APPOLIA propose deux nouveaux faitout au format pratique de 1,5 litres ou 3,1 litres, un plat à tajine de 3 litres. Conçus et fabriqués dans sa manufacture implantée en terres bretonnes, ces ustensiles offrent une cuisson lente et homogène assurant une parfaite conservation des qualités et des saveurs de vos aliments. Constituée de terre naturelle à base d'argile et matières réfractaires, cette gamme fonctionne parfaitement sur tous types de tables à induction mais peut également passer au four traditionnels, au four micro-­‐onde et peut même conserver vos aliments dans un congélateur, jusqu'à -­‐20°C. Outre des qualités exceptionnelles, les plats à Tajine ou les faitouts sont esthétiquement parfaits, avec une association gourmande de couleurs émaillées. De la préparation au service, les produits APPOLIA sont de véritables alliés pour une cuisine saine et service à table impeccable. 35 Notons que toute la gamme TERRE & FLAMME INDUCTION est proposée en version standard si vous n'avez pas encore adopté une table à induction chez-­‐vous. Le plat à Tajine et son couvercle affiche un prix public indicatif de 135 € TTC Le Faitout de 1,5 litres est proposé au prix public indicatif de 95 € TTC et dans sa version 3,1 litres, il affiche un prix public indicatif de 135 € TTC. Rappelons que la manufacture APPOLIA bénéficie du label EPV et que ces produits sont labellisés Origine France Garantie. 36 Presse Agence (web) 17 octobre 2016 MARSEILLE : Remise officielle du label Origine France Garantie à l’entreprise Accoplas le mercredi 19 octobre 2016 Créé par Yves Jégo et soutenu par le gouvernement, Origine France Garantie est le seul label permettant d’assurer la traçabilité des produits et de certifier l’origine française de ces derniers. Créée en 1962, l’entreprise Accoplas a développé un savoir-­‐faire dans les domaines de la fermeture, de la menuiserie et du meuble cuisines et bains. L’entreprise phocéenne conçoit, fabrique et pose ses produits dans les chantiers neufs et en rénovation, les logements collectifs, sociaux et copropriétés sur le territoire national. Accoplas recevra officiellement le label Origine France Garantie pour ses menuiseries en PVC (Mistral et Tramontane), ses persiennes en aluminium et PVC (Tout Alu et Persacco) et ses meubles sous évier et façades de baignoire (Coraline). Mercredi 19 octobre 2016 à 15h au 3, boulevard Louis Villecroze à Marseille Programme : 15h00 : Mot d’accueil et présentation du label 15h30 : Visite du site et du showroom 16h00 : Remise officielle du label Origine France Garantie par Yves Jégo et échanges 37 La Fabrique Hexagonale (web) 17 octobre 2016 Atlantic, la chaleur « made in France » Le froid fait une timide incursion, puis s’incline face aux rayons du soleil et à la douceur, qui s’installent à nouveau. A terme cependant, le premier va finir par s’imposer et il faudra attendre plusieurs mois avant que la seconde ne refasse son apparition, avec les premiers jours du printemps. Et déjà les radiateurs entrent en service, timidement, mais sûrement… Cela fait près d’un demi-­‐siècle que l’entreprise Atlantic conçoit et fabrique une large gamme et d’appareils dont l’unique finalité est d’assurer notre confort. Avec ses quarante-­‐cinq ans d’existence, ses 3 500 collaborateurs répartis sur dix sites industriels en France, ses 5 millions d’appareils fabriqués chaque année, ses 4% du chiffre d’affaires consacrés à la recherche et au développement, Atlantic occupe une place de premier plan sur le marché français. C’est même le leader en termes de chauffage électrique et de chauffe-­‐eau. L’entreprise possède également des usines à l’étranger, notamment en Egypte et en Ukraine. Mais il y a peu de chance — ou de risque — de voir des produits importés de ces pays chez les installateurs français. Les usines implantées hors de l’Hexagone ont en effet pour mission de fournir les marchés locaux, en l’occurrence le Moyen-­‐Orient pour la première et l’Europe de l’Est pour la seconde. Radiateurs électriques à convection, à inertie fluide, à inertie aluminium ou à rayonnement, sèche-­‐
serviettes à inertie fluide ou à rayonnement, à tubes ronds ou plats, de 300 à 2000 watts, chauffe-­‐
eau de toute taille et contenance, Atlantic fabrique produit tous les appareils électriques dont on peut avoir besoin avec les premiers frimas, voire tout au long de l’année pour ce qui est des chauffe-­‐
38 eau. Au total, plus de 90 % de ces appareils sont made in France. Des centaines de références disposent d’ailleurs du label Origine France Garantie. Ce qui n’est pas si courant en termes d’équipement de la maison. C’est même extrêmement rare. Impossible en revanche de trouver les appareils Atlantic dans les grands magasins spécialisés : Atlantic a en effet fait le choix de commercialiser ses productions uniquement via des installateurs, professionnels et agréés. LFH 39 Les Echos 18 octobre 2016 Nouvelle vague de suppressions de postes chez PSA Le constructeur souhaite supprimer plus de 2.000 emplois l’an prochain en France. La direction ne veut pas revivre la crise de 2013 et cherche les moyens d’investir sur de nouvelles compétences. Le traitement n'est manifestement pas encore administré à 100 %. Trois ans après la crise qui a failli mettre le groupe sur le flanc et malgré son retour aux profits, PSA continue de réduire ses effectifs en France. Le constructeur convalescent prévoit de rayer un peu plus de 2.000 postes de ses listes en 2017 -­‐ sans licenciements secs, mais avec différentes mesures de départs volontaires : 1.025 « mobilités externes sécurisées sur la base du volontariat » (trouver un autre employeur et revenir chez PSA si la greffe ne prend pas), 1.000 « congés senior » (trois ans de congés payés à 70 %), sans omettre 125 « congés longue durée » (deux années sabbatiques). Premiers visés, les sites de Poissy (Yvelines), dont les volumes annoncés sont faibles à horizon 2018, de Rennes (Ille-­‐et-­‐Vilaine), où les opérateurs sont toujours en sureffectif, voire de Sochaux (Doubs), où la question du passage à une ligne de fabrication est posée. Idem pour les trois sites nordistes (Douvrin, Hordain et Valenciennes), qui ont été regroupés et où les services administratifs doivent être revus à la baisse. Tous les chiffres ont été précisés lundi aux représentants des salariés, réunis en comité central d'entreprise extraordinaire. Clairement, cette nouvelle ponction n'est pas une surprise. En 2013, PSA avait supprimé 8.000 emplois (avec la fermeture d'Aulnay, entre autres). Depuis, le constructeur a supprimé plus de 2.000 postes par an. Fin juin, PSA employait 54.800 salariés en France, contre 61.900 fin 2013. Au total, près de 22.000 postes ont disparu du groupe depuis 2007, souffle la CFDT. « Inacceptable », pour la CGT, qui dénonce des « départs de moins en moins volontaires ». 40 Se positionner sur les domaines d'avenir Pour les autres syndicats, il s'agit toutefois d'une simple « concrétisation » de l'accord d'entreprise signé cet été, comme le dit la CFDT. Niveau suppression de postes, « on arrive sur la fin, on devrait atterrir gentiment ces prochaines années », espère Franck Don, à la CFTC. De son côté, la direction rappelle qu'il s'agit d'objectifs de mobilités volontaires, et que l'embauche de 1.000 CDI est toujours prévue d'ici à 2019 -­‐ sur les nouveaux métiers. « L'Hexagone pour nous, c'est 67 % de la masse salariale, 15 usines terminales, 16 modèles Origine France Garantie, et un million de voitures produites par an », souligne-­‐t-­‐on au siège, où l'on tâche depuis l'arrivée de Carlos Tavares aux commandes, fin 2013, de diminuer d'un tiers le coût salarial afin d'abaisser au maximum le « point mort » de l'entreprise. Le tout pour pouvoir encaisser une nouvelle crise sans risquer la faillite, et se positionner sur les domaines d'avenir cités dans le plan stratégique. « "Push to Pass", c'est d'abord l'agilité. Nous ne voulons pas rester statiques, mais déployer notre plan en bougeant un peu les lignes pour aller vraiment au plus près du client [...], dans les meilleures conditions de compétitivité », expliquait lundi Jean-­‐Baptiste de Chatillon, le directeur financier de PSA. Ainsi, PSA a transféré ces derniers trimestres plus de 500 emplois à Segula ou Capgemini. Et, en ce moment, quelque 5.000 intérimaires épaulent les salariés PSA sur les chaînes. Julien Dupont-­‐Calbo 41 Le Journal des Professionnels (web) 18 octobre 2016 La Crèche : Atilac double sa capacité de production La société Atilac de La Crèche est spécialiste de la tôlerie fine industrielle et de la chaudronnerie. Employant près de 100 salariés, elle intervient notamment dans la découpe laser, le poinçonnage robotisé, le pliage, la mécano-­‐soudure et la peinture industrielle de pièces mécaniques métalliques. Elle travaille principalement l’acier, mais également la tôle électro-­‐zinguée, l’aluminium et l’inox. Elle a présenté aux élus dont le Président du Conseil départemental Gilbert Favreau, son nouveau bâtiment de 3 800 m² sur le site du pôle Atlansèvre, qui lui permet de doubler ses capacités de production. De nouveaux bureaux sont également en cours de réalisation. L’entreprise a aussi dernièrement réorganisé son parc machine et investi dans une ligne de tôlerie entièrement automatisée. L’investissement atteint 6 M€. Atilac, qui appartient au groupe Lafourcade, produit aussi des planchas labellisées « Origine France Garantie ». En 2013-­‐2014, l’entreprise a valorisé ses poudres de peinture dans le cadre du Pacte « – 10 % de déchets ». 42 Les Echos 19 octobre 2016 Que reste-­‐t-­‐il du made in France ? ENQUETE -­‐ De cette « cause nationale » des débuts du quinquennat, il est resté l’emblème de la marinière, la French Tech et une politique de compétitivité qui n’a pas encore produit de résultats tangibles. Bilan en trois histoires. Etait-­‐ce un formidable coup de pub ou une tuile ? La première fois qu'il a vu l'image s'afficher sur son ordinateur, il y a quatre ans jour pour jour, le président d'Armor-­‐Lux, Jean-­‐Guy Le Floch, n'a pas su que penser. C'était le vendredi 19 octobre 2012 : l'une des marinières encore produites dans son usine de Quimper habillait un ministre, Arnaud Montebourg, en une du « Parisien Magazine » ! « Si on m'avait demandé si j'étais d'accord, je ne suis pas sûr que j'aurais dit oui », se souvient-­‐il. Pour porter ses couleurs, il aurait préféré Céline Dion -­‐ une artiste, c'est plus consensuel qu'un politique. Quatre ans plus tard, l'entrepreneur s'y est fait. La photo était suffisamment rare pour susciter un formidable écho et le ministre n'a pas nui à l'image d'Armor-­‐Lux, qui a vu ses ventes de marinières augmenter durablement de 10 % : « Le côté franc-­‐tireur de Montebourg correspond à l'esprit maison. » L'image a aussi et surtout marqué les esprits : « Avant, le fabriqué en France était perçu comme ringard. Il y a eu un effet Montebourg », explique Jean-­‐Guy Le Floch. De nombreuses PME se battent pour conserver leur production en France, elles ont même un Salon qui se réunit chaque année en novembre. Et pourtant, entre les fermetures d'usines et les rachats de fleurons industriels, la marinière est la seule image positive qui a marqué la rétine du grand public depuis 2012. A première vue, c'est un bien maigre bilan pour ce qui était présenté comme « une cause nationale » aux débuts du quinquennat. Qu'en est-­‐il vraiment ? L'exécutif a pris des initiatives et mis des moyens, mais, à l'image du mandat qui s'achève, il n'y a pas eu de stratégie d'ensemble ni de véritable suivi. Bilan du made in France en trois histoires. 43 Montebourg versus Macron Début 2015, installé au ministère de l'Economie depuis cinq mois, Emmanuel Macron confie aux « Echos » : « Le made in France est une notion un peu restrictive. Si c'est la France défensive qui craint la mondialisation, ce n'est pas celle que je porte, ce n'est pas mon truc. » A la rentrée 2016, alors qu'il sillonne la France pour sa campagne présidentielle, Arnaud Montebourg tranche : « Il n'y a plus de patriotisme économique » depuis son départ du gouvernement en août 2014. Son décret sur la préservation des industries stratégiques n'a « jamais été utilisé » et son successeur à Bercy n'a ni repris son discours colbertiste ni mis l'accent sur les relocalisations. Montebourg-­‐Macron, les deux anciens ministres de l'Economie, ne se sont jamais entendus sur le discours adéquat pour redresser la production industrielle. L'un vantait les PME et surveillait l'industrie lourde, l'autre courtisait les grands groupes et les startuppeurs. L'un tançait les patrons pour les responsabiliser, l'autre voulait les séduire pour les convaincre d'investir. Souveraineté versus attractivité. Dans l'idéal, les deux orientations auraient pu se conjuguer ; dans la réalité, elles se sont succédé à Bercy, privant des projets bien concrets de continuité. En France comme à l'international. « Montebourg faisait le travail de lobbying auprès des cercles internationaux, mais sa parole était très clivante. Macron a porté une parole plus positive, mais il n'a pas passé assez de temps à vendre la France à l'international », résume Marc Lhermitte, associé chez EY (ex-­‐Ernst & Young), et auteur du baromètre de l'attractivité de la France. Seul chantier mené avec continuité : le redressement de la compétitivité française à coups de crédits d'impôt et de baisses des charges. Seul résultat tangible pour l'instant : les marges des entreprises industrielles se sont bien restaurées, retrouvant leur niveau de 2001. Mais la valeur ajoutée industrielle stagne autour de 18 % depuis 2012. Avec de 100.000 à 120.000 emplois perdus dans l'industrie depuis quatre ans, la chute est moins lourde que sous le quinquennat Sarkozy (-­‐400.000), mais elle persiste. « On ne réindustrialise pas le pays, mais on ne désindustrialise plus. La situation est meilleure qu'il y a quatre ou cinq ans, mais ce n'est pas encore perceptible par les salariés et les consommateurs », analyse Mathieu Plane, économiste à l'OFCE. Toutes tendances confondues, les économistes estiment qu'une restauration des marges met plusieurs années avant d'augmenter substantiellement les investissements, beaucoup d'entreprises commençant par assainir leur situation financière. « Les efforts du pacte de responsabilité ne sont pas vains, mais ils demandent du temps pour se manifester. La France est passée par le même processus dans les années 1980 », souligne Dennis Ferrand, directeur général de COE-­‐Rexecode. Pour le gouvernement, cela revient à avoir rempli l'obligation de moyens (financiers) sans engranger de résultats. Le paradoxe français vu du terrain Dans l'usine Armor-­‐Lux de Quimper, presque tout est rayé bleu et blanc : les murs extérieurs et intérieurs, les sols et même les voitures de fonction. Les marinières (emblème de l'entreprise depuis vingt-­‐cinq ans) y sont tricotées par des machines puis coupées aux ciseaux par les ouvrières et cousues unité par unité. Mais cet habit ne résume pas l'activité de l'entreprise. Jean-­‐Guy Le Floch ne s'en est jamais caché : 60 % des produits Armor-­‐Lux sont fabriqués au Maroc, en Bulgarie, en Inde et en Chine. Davantage que du made in France pur sucre, son entreprise est emblématique de la PME française exposée à la concurrence internationale, qui doit jouer sur plusieurs tableaux pour maintenir ses trois usines, ses 80 métiers à tricoter et ses 630 salariés en France. 44 A côté des ventes aux particuliers, le chiffre d'affaires est sécurisé sur plusieurs années par les contrats de production de vêtements professionnels passés avec de grandes entreprises. Et, là, le paradoxe français joue à plein. Carrefour a commandé en 2014 des tabliers et vareuses 100 % made in France pour ses 13.000 employés des métiers de bouche. La même année, la SNCF a aussi choisi de payer un peu plus cher pour que 35 % du costume de ses contrôleurs sorte des usines de Quimper. Mais La Poste a d'abord regardé le prix pour équiper ses 110.000 agents. Résultat, Armor-­‐Lux achète un tissu technique allemand qu'il fait assembler en Chine pour produire la parka du postier dessinée en France. Lorsqu'il dresse son bilan à lui de l'action gouvernementale, Jean-­‐Guy Le Floch énonce un bon et un mauvais point. Le bon c'est le CICE et la baisse des charges -­‐ « dans une industrie de main-­‐d'oeuvre comme la nôtre, cela a un impact considérable ». Le mauvais, c'est l'état de la commande publique. « Nous, on aimerait bien que l'Etat ne se fournisse pas qu'au Bangladesh », ironise-­‐t-­‐il. Manière de souligner que le critère numéro un des appels d'offres publics restant le prix, la production française est souvent perdante. Au-­‐delà même de l'origine, les critères liés au développement durable ou à l'éthique sociale pèsent très peu. L'exemple illustre les limites du made in France. Limites politiques et financières d'abord : la sphère publique ne montre pas l'exemple pour cause de restriction budgétaire. Limites économiques ensuite : dans les secteurs les plus exposés comme le textile, la production française qui subsiste ne représente plus les gros volumes. Et la plupart du temps, les produits complexes sont un assemblage de pièces venant de plusieurs pays. Même le label indépendant Origine France Garantie (créé en 2010 sous l'impulsion d'Yves Jego) n'exige pas des entreprises qui le sollicitent de fabriquer 100 % français, mais que leur produit prenne « ses caractéristiques essentielles en France » et que celles-­‐ci constituent au moins 50 % de son prix de revient. Partant de ce constat, Charlotte Emlinger, économiste au Cepii (1), l'assure carrément : « Le made in France peut avoir un sens marketing mais pas économique. Vouloir tout produire sur le sol français n'a pas de sens. Le vrai débat est de savoir si produire en France est gage de qualité environnementale et sociale. » Le débat est récurrent entre les partisans d'une spécialisation du pays et les tenants de la préservation des savoir-­‐faire. Quoi qu'il en soit, la Commission européenne refuse toujours que ses Etats membres imposent un étiquetage de l'origine des produits, laissant libre cours à une floraison de labels plus ou moins sérieux. Le made in France est-­‐il donc condamné à devenir un disque rayé ressorti à chaque élection avant de se heurter toujours aux mêmes obstacles ? Le communicant Philippe Lentschener pensait avoir trouvé une solution... Une Offensive en ordre dispersé Cela aurait dû être le volet offensif du made in France. Une marque France qui aurait résumé les atouts du pays auprès des investisseurs étrangers et conduit les citoyens à prendre conscience de leur patrimoine économique. Ses promoteurs avaient en mémoire le « Great » de la Grande-­‐
Bretagne, décliné dans tous les domaines lors des JO de Londres de 2012. « On voulait recréer un récit collectif positif, donner aux Français dans leur diversité des raisons d'être fiers », raconte Boris Vallaud, à l'époque directeur de cabinet adjoint d'Arnaud Montebourg. Une mission, présidée par Philippe Lentschener, ex-­‐président de McCann et ami du ministre du Redressement productif, a rendu son rapport, assorti de 22 propositions, en juin 2013. Mais il est resté lettre morte, victime d'une précipitation initiale, de rivalités gouvernementales puis d'un manque de suivi. Quand, de l'avis des spécialistes, il faut de deux à trois ans pour concevoir un slogan et une charte graphique pour un pays, Arnaud Montebourg s'était donné quelques mois. Il voulait que tout soit 45 prêt pour le 17 février 2014, jour où François Hollande recevait à l'Elysée 34 dirigeants de groupes étrangers. L'agence Publicis a fourni des projets sans convaincre. Le ministre a poussé une autre idée, « France imagine », mais Jean-­‐Marc Ayrault s'y est opposé car il n'aimait ni le slogan ni le ministre. Et cinq jours avant la date fatidique, dans la nuit du 12 au 13 février, dans l'avion qui le ramenait de sa visite d'Etat aux Etats-­‐Unis, François Hollande a décidé de reporter la décision. Arnaud Montebourg a été limogé six mois plus tard. Et c'en fut fini de l'idée d'une « marque ombrelle » qui unifierait la communication des territoires et des entreprises françaises. Enfin... presque. Si, à Bercy, Emmanuel Macron n'a pas repris ce projet global, des bouts ont été mis en oeuvre. Par Laurent Fabius, qui, tout à sa diplomatie économique, a fusionné les organismes d'aide aux PME exportatrices françaises et aux investisseurs internationaux et lancé une campagne de communication, « Creative France » -­‐ seulement à l'étranger. Par Fleur Pellerin, qui a créé la French Tech, un label visant à coordonner et à donner de la visibilité aux start-­‐up françaises, dont le succès est avéré. Des initiatives positives mais en ordre dispersé. Marc Lhermitte, associé chez EY, positive : « Eclairer la marque France aujourd'hui, c'est aussi éclairer les défauts du pays sur la compétitivité et la complexité administrative. Il vaut mieux choisir des combats plus ciblés. » Philippe Lentschener, lui, ne lâche pas le morceau. Il vient de publier un livre (2) sur le sujet et confie : « C'est inéluctable mais, comme d'habitude en France, cela va prendre dix ans. Ce sera tard. » Elsa Freyssenet 46 BFM TV 20 octobre 2016 Qui sont nos lauréats 2016 ? Ils étaient 888 au départ, ils sont 7 aujourd’hui ! 7 heureux lauréats qui ont remporté chacun 100 000 euros d’espace publicitaire sur l’antenne de RMC. Ces trophées vont donc être des « boosters » pour eux. Bioviva : Entreprise artisanale 2016. Les jeux écolos et rigolos. Basée à Montpellier, Bioviva conçoit et fabrique, dans son atelier situé dans la Drôme, des jeux de société labellisés « Origine France Garantie » et éco-­‐conçus. Leurs jeux de plateau, de cartes ou de dextérité ont pour objectif de faire découvrir la nature et d’apprendre à la protéger ! Bioviva emploie 10 personnes et continue de recruter car son activité ne cesse de progresser. De gros contrats ont été signés avec des marques prestigieuses comme Disney ou encore Asmodée. L’entreprise peut ainsi pénétrer le marché américain. Qualifiée par le Jury d’artisan engagé, produisant en France et très tourné vers l’international, Bioviva a su se faire une place dans ce secteur d’activité où 70% des jeux et jouets sont fabriqués en Asie. Ils ont déjà produit plus de 400 000 jeux, un chiffre qui ne cesse de progresser. M.P. 47 Automobile Entreprise (web) 20 octobre 2016 Mission d’information sur l’offre automobile, le rapport est là La mission d’information sur l’offre automobile française dans une approche industrielle, énergétique et fiscale a adopté son rapport le 12 octobre 2016. Créée il y a un an (en octobre 2015) par la Conférence des présidents, la mission d’information sur l’offre automobile française dans une approche industrielle, énergétique et fiscale s’est attachée, dans un premier temps, à faire un état des lieux du marché automobile européen et des évolutions prévisibles ou souhaitables du parc. Au cours d’une trentaine de séries d’auditions, elle a rencontré une grande partie des acteurs du secteur : consommateurs, équipementiers, associations professionnelles européennes, directions générales de la Commission européenne, ministères, etc. Il en ressort à présent un rapport formulant 120 propositions dont la première consiste à formaliser, avant fin 2016, l’acte fondateur de l’alliance française écologie-­‐automobile, sous la forme d’engagements réciproques et volontaires. Il donne ainsi lieu à un protocole signé par les deux parties, l’État et la filière automobile, dont les grandes lignes sont reprises dans le tableau ci-­‐dessous : 48 49 LSA 24 octobre 2016 Découvrez en images le palmarès des prix "Etoiles du Jouet" décernés lors du salon Kidexpo 2016 A l'occasion du salon Kidexpo, les enfants, parents et journalistes étaient invités à voter pour les jeux et les jouets les plus innovants de cette fin d'année. L'éditeur de jeu Bioviva se distingue avec quatre prix, devant Hasbro, Lansay ou encore Spin Master. Les résultats en détail et en image. Un véritable plébiscite pour Bioviva : le jeu édité par la société française éponyme rafle quatre Etoiles du Jouet, un pour chaque public interrogé. Organisés par la Fédération française des industries jouet puériculture (FJP) et la Fédération des commerces spécialistes des jouets et produits de l'enfant (FCJPE), ces prix ont été décernés à l'occasion de la dixième édition du salon Kidexpo, qui ferme ses portes ce lundi 24 octobre. Ils récompensent les produits les plus innovants de ce Noël, élus par un 126 parents, 334 enfants et 92 journalistes, dans cinq catégories : préscolaire, high tech, loisirs créatifs, jouets pour enfants de plus de 4 ans et jeux de société. Les résultats en images. Bioviva le jeu remporte tous les suffrages Joli consensus pour ce jeu visant à faire découvrir les richesses de la planète en s'amusant et en la respectant. L'entreprise languedocienne, qui compte parmi les rares éditeurs de jeu à disposer du label Origine France Garantie, est primé dans la catégorie "jeu de société" aussi bien par les médias, les parents, les filles et les garçons. Carton plein ! Le jeu, accessible dès 8 ans, est proposé au prix conseillé de 29,99€. Article dans son intégralité : http://www.lsa-­‐conso.fr/decouvrez-­‐en-­‐images-­‐le-­‐palmares-­‐des-­‐prix-­‐
etoiles-­‐du-­‐jouet-­‐decernes-­‐lors-­‐du-­‐salon-­‐kidexpo-­‐2016,247629 Véronique Yvernault 50 Le Journal des Professionnels (web) 24 octobre 2016 Plein soleil pour Solisystème De l'ombre, mais pas trop pour le Secrétaire d'Etat Matthias Fekl, Alain Claeys et Alain Rousset. © Région Nouvelle-­‐Aquitaine L’entreprise Solisystème a construit son succès autour d’une innovation, la pergola dite bioclimatique. Occultable, elle permet de protéger à la fois du soleil, de la pluie et du vent. Installée depuis 2013 sur 11 000 m² à Avanton, la société a reçu le 21 octobre la visite groupée de Matthias Fekl, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur et conseiller régional de la Nouvelle-­‐Aquitaine, d’Alain Rousset, Président de Région, et d’Alain Claeys, député-­‐maire de Poitiers. Solisystème, qui a fait partie du voyage américain de l’Hermione en 2015, réalise en effet un quart de son activité à l’export. Aux origines du produit, qui représente un compromis entre store et véranda, se trouve une idée géniale de Jean-­‐Louis Castel, brevetée en 1998. Avec ses plaques coulissantes, la pergola bioclimatique régule le confort thermique et la luminosité. Plus récemment, un nouveau produit « Arlequin » est venu séduire les amateurs de design. La pergola se compose ici de plaques multicolores et l’utilisateur choisit de sa télécommande l’ouverture et l’aspect qu’il souhaite. Les panneaux se superposent et créent des motifs rectangulaires colorés. La société, qui emploie 35 personnes, dispose du label Origine France Garantie. Laurent Kaczmarek 51 Economie Hebdo (web) 25 octobre 2016 Optic 2000 : la performance coopérative par A + B Optic 2000 est le premier groupe français d’optique. Depuis sa création en 1962, l’enseigne est parvenue à entretenir une croissance durable et constante, tout en conservant sa structure d’origine : la coopérative. De quoi faire taire les mauvaises langues qui douteraient (encore !) de la pertinence de ce mode de gouvernance. Car force est de constater que le modèle coopératif est de plus en plus plébiscité grâce à sa robustesse et les valeurs qu’il défend. Les coopératives représentent aujourd’hui un acteur de poids dans le paysage économique français. Décryptage d’un parcours exemplaire. La force de la gouvernance démocratique En 1962, c’est sous la forme d’une coopérative qu’est créé le GADOL, groupement d’achat dans le secteur de l’optique, qui deviendra 7 ans plus tard Optic 2000. En quoi ce modèle est-­‐il différent des autres modes de gouvernance et pourquoi l’avoir choisi ? Une première réponse est à trouver dans la définition même de la coopérative qui stipule qu’« une coopérative est une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement » (1). Concrètement, la coopérative est basée sur le principe « 1 personne = 1 voix » -­‐ contrairement aux sociétés de capitaux, qui sont divisées en parts, acquises par des actionnaires. Chez Optic 2000, chaque opticien du réseau est donc associé-­‐coopérateur, et l’un d’eux, Didier Papaz, est élu président par le conseil d’administration lui-­‐même démocratiquement élu. Si Optic 2000 est resté une coopérative, c’est que cette forme de gestion, basée sur le dialogue et la concertation, permet de dépasser les logiques financières court-­‐termistes. « En tant qu’entreprise coopérative, nous ne sommes pas soumis aux contraintes fortes de rentabilité qu’imposent certains statuts juridiques aux entreprises cotées par exemple », explique Didier Papaz. D’autant que chaque associé a intérêt à travailler pour l’image et la durabilité du groupe, puisque chacun est aussi un chef d’entreprise indépendant. Ce dernier point n’est pas neutre d’ailleurs en termes de motivation et d’engagement… et donc de performance ! Durer grâce à une gestion saine La performance est également assurée grâce à une autre caractéristique des coopératives : leur gestion « en bon père de famille ». En effet, « les excédents de la coopérative sont prioritairement mis en réserve pour assurer son développement et celui de ses membres » (2). Les coopératives constituent ainsi des réserves impartageables, affectées durablement à l’entreprise. Comme l’explique Jean-­‐Paul Dumortier, président de la Banque Populaire Rives de Paris, ces réserves « assurent une grande solidité aux groupes coopératifs pour faire face aux aléas de la conjoncture et aux crises financières ». Preuve en est, Coop FR, dans son panorama sectoriel des entreprises coopératives publié en janvier dernier (3), nous apprend que les coopératives emploient 5,1% des salariés, un chiffre en hausse constante depuis 2008. 52 De même, elles affichent un chiffre d’affaires cumulé de 307 milliards d’euros, qui progresse régulièrement depuis 10 ans. Une belle performance en temps de crise ! Les résultats d’Optic 2000 au sein d’un marché où les ventes ont chuté de 1.7% en 2014 sont d’ailleurs éloquents : la même année, les magasins d’optique de l’enseigne ont affiché un chiffre d’affaires de 943 millions d’euros… en hausse de 1.33% par rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires 2015 s’élèverait lui à 840 millions selon les chiffres disponibles (4), mais ils ne concernent a priori que les magasins en France. Des acteurs en synergie La force des coopératives vient également (comme leur nom l’indique) de la coopération entre ses membres : transmission des savoirs, partage des outils, pouvoir de négociation... Jean-­‐Louis Bancel, président de Coop FR, souligne : « les structures de coopération entre pairs contribuent au renforcement de tous et de chacun des membres participants, le plus souvent dans l’intérêt global de l’ensemble de l’économie locale et nationale ». Geoffrey Pionica, opticien du réseau Optic 2000, confirme : « J’ai surtout choisi le modèle coopératif qui permet de rester maître de son magasin et de son entreprise tout en offrant ce qu’il y a de mieux aux clients en termes de rapport qualité / prix ». Le secret ? La puissance du réseau. En effet, Optic 2000, qui a obtenu le label Origine France Garantie, propose des lunettes fabriquées en France à des prix abordables. « Faire du Made in France, ce n’est pas forcément un surcoût supplémentaire. Nous sommes organisés et nous avons une puissance d’achat », explique Yves Guénin, le secrétaire général du groupe. Une démarche citoyenne et engagée qui incarne bien la singularité du modèle coopératif. Car les coopératives revendiquent haut et fort leurs valeurs. Le moteur de l’éthique C’est un autre fondement des coopératives : les valeurs sur lesquelles elles reposent, parmi lesquelles la solidarité, le service ou encore la proximité – qui font partie des 7 principes de la Déclaration sur l’identité coopérative (5). En soutenant la lunetterie française, mais également en dynamisant le tissu économique local (l’enseigne dispose d’un réseau de proximité composé de plus de 1200 points de vente répartis sur tout le territoire), Optic 2000, s’inscrit depuis sa création, dans le respect de ces valeurs. La solidarité n’est pas en reste : l’entreprise soutient activement l’AFM-­‐Téléthon, à laquelle elle reverse plus d’un million d’euros par an grâce aux recettes de l’opération « la deuxième paire à 1€ » ; elle mène aussi des actions de prévention (Tour Auto, réseau Basse Vision) ; ainsi que de nombreux projets humanitaires en France et en Afrique en lien avec son métier. « Notre « business model » est humainement sain : nous progressons en dehors de toute logique de financiarisation, car celle-­‐ci constituerait probablement à terme une atteinte à notre vocation première, à savoir faciliter l’accès aux soins », explique Yves Guénin. Cette éthique du métier, comme les exigences de qualité et de service qu’elle implique, a des conséquences tangibles sur les performances, et sur l’image de l’enseigne. Pragmatique, Didier Papaz observe : « performance économique et sens du service vont de pair. Les opticiens du réseau sont aussi des chefs d’entreprises, qui constatent au quotidien combien le sens de l’écoute et du service contribuent à nouer une relation durable avec les usagers ». Optic 2000 s’est d’ailleurs lancé dans une démarche qui formalise cet engagement qualité et ses valeurs sociales, avec la certification RSE AFAQ 26000, et la certification AFNOR « qualité en optique » de l’ensemble de ses magasins. 53 Let’s go France (web) 25 octobre 2016 Pascal Teurquetil, DG de Muller, fier du label « Origine France Garantie » Labellisé « Origine France Garantie », le groupe Muller est aujourd’hui un fleuron de l’industrie française. Pour Pascal Teurquetil, son DG, fabriquer en France est un acte différenciant et militant. Rencontre engagée. (1ère partie de l’entretien) Muller est un groupe industriel de renom qui conçoit et fabrique en France, des solutions et des matériels pour le chauffage domestique et collectif. Pourquoi êtes-­‐vous tant attaché à la production en France ? En quoi ce choix influe-­‐t-­‐il sur votre stratégie d'entreprise ? Notre choix de produire en France est militant et s’explique de plusieurs façons. La première explication, c’est la généalogie : nous sommes français depuis l’arrivée des Vikings. Teurquetil, c’est le chaudron de Thor ! Mon grand-­‐père artisan a été ruiné en France par la crise de 1929 ; mon père a su réagir à cette catastrophe qui a profondément marqué son enfance : il a créé une entreprise de rebobinage dans un petit atelier en région parisienne. A force d’insomnies, de travail et d’intelligence, il a développé et bâti ce qui est aujourd’hui le groupe Muller en s’appuyant sur le puissant programme d’électrification d’EDF. Ensuite, la seconde raison a trait au fait que notre développement a été intimement lié à celui du chauffage électrique en France. Comme vous le savez, après le programme hydro-­‐électrique, le programme nucléaire visait à assurer l’indépendance énergétique de notre pays, très mal loti en ressources fossiles. L’essor des usages électriques et l’importance du marché français plaidaient tout naturellement, et continuent de plaider, pour une forte implantation sur le territoire national d’acteurs tels que nous. La troisième raison tient à la communauté que nous avons créée, ici, en France, et que nous voulons préserver. Au fil des décennies, avec tous nos salariés, nous avons bâti un esprit de groupe où chacun sait que nous, dirigeants, ne cherchons pas le profit pour nous enrichir et nous distribuer des dividendes, mais souhaitons plutôt investir dans la recherche et les nouvelles technologies, afin de préparer demain. En protégeant mes salariés et en œuvrant pour qu’ils aient encore du travail demain, j’ai l’impression de protéger une part de moi-­‐même. Comme diraient mes ancêtres, nous sommes tous embarqués sur le même drakkar, ramons pour atteindre le walhalla ! « French touch » L’expression est largement répandue, mais que signifie-­‐elle pour vous ? La French Touch est pour moi une manière de fonctionner et de percevoir le monde, une certaine culture française qui imprègne nos mentalités. Cela tient à notre histoire si riche, au complexe mélange d’influences si contradictoires, à nos territoires si divers, à la douceur de notre climat, à la façon dont les autres peuples nous ont stéréotypés et dont nous nous imitons nous-­‐mêmes. 54 Cela se traduit par une certaine façon de se comporter et de travailler qui mêle rigueur et libre-­‐
arbitre, contestation et discipline, besoin de comprendre et adhésion consentie etc. Tout cela forme un ensemble de qualités dont le chef d’entreprise peut tirer le meilleur s’il sait les combiner et inspirer confiance à ses salariés. Produire en France, c’est bénéficier de ce contexte et intégrer l’ensemble de ces qualités originales dans son produit. Est-­‐ce pour cela que le groupe Muller se reconnaît dans le label Origine France Garantie ? Le Made in France fait l’objet de nombreux abus et détournements et n’apporte aucune réelle certitude quant à l’origine de la fabrication, car une finition mineure réalisée en France permet d’apposer le label « made in France » sur un produit fabriqué à l’étranger. Il était nécessaire clarifier cette situation, et c’est le mérite du label Origine France Garantie. Il apporte deux certitudes concernant la fabrication en France : premièrement, celle-­‐ci doit concerner au moins 50% du prix de revient du produit et ses caractéristiques essentielles sont d’origine française ; deuxièmement, un organisme indépendant contrôle et valide cette origine. C’est donc un label qu’il faudrait faire connaître car il apporte de vraies garanties aux consommateurs qui voudraient, par l’achat de produits français, soutenir l’industrie ou l’agriculture de notre pays. 55 Sud Ouest 27 octobre 2016 Eno, la plancha made in Niort qui cartonne Jeudi 27 octobre 2016 SUD OUEST
Sud Ouest Eco
TABLEAU DE BORD DE LA SEMAINE
EN HAUSSE
Hasnaâ Grands Crus
Mise en lumière par l’émission de
télévision « MasterChef », Hasnaâ
a créé sa marque de chocolats
d’exception. Elle dispose désormais
de deux magasins à Bordeaux et de
points de distribution à Paris. Elle a
obtenu le titre de Chocolatière de
l’année 2016, dans le cadre du
Salon du chocolat de Paris.
EN BAISSE
La LGV Bordeaux-Toulouse
Pas de délibération LGV lors de la dernière séance plénière au Conseil régional. Le projet Bordeaux-Toulouse et
Dax attendait 5,6 millions d’euros
pour mener les études et les acquisitions foncières. Mais l’opposition écologiste et le vote négatif du groupe
centriste à l’ensemble de la décision
modificative ont entraîné son retrait.
Parot entre en Bourse
et lève 6 millions d’euros
AUTOMOBILE Cette
entreprise familiale, qui
emploie 500 personnes
dans le Sud-Ouest, a
pour ambition d’intégrer
le top 10 du secteur
« Nous sommes le premier groupe
de distribution automobile français à être coté à la Bourse de Paris,
sur Alternext, depuis lundi. »
Alexandre Parot, le PDG du groupe
Parot, dont le siège social est à Bruges (Gironde), ne cache pas sa fierté. L’offre de souscription a permis
de lever 6 millions d’euros.
Aujourd’hui, la société comprend déjà 650 salariés et devrait afficher 390 millions d’euros de chiffre d’affaires en fin d’année. Elle dispose d’une trentaine de sites en
France et distribue essentiellement les véhicules des marques
Ford, Mazda, BMW et Mini. Le sec-
teur de l’automobile n’étant pas le
plus porteur en Bourse, la valorisation de son titre s’est faite au prix
plancher, avec une action à 7,02 € (la
variable maximale était de 9,48 €).
Croissance externe et digitale
Il n’empêche, pour la famille Parot, qui garde 82 % du capital de
l’entreprise, la Bourse est le moyen
de donner corps à ses ambitions.
À savoir intégrer le top 10 du secteur d’ici à 2020 et atteindre
600 millions d’euros de chiffre
d’affaires.
Pour y parvenir, sa stratégie est
de grandir par croissance externe
et de se positionner sur le Web
avec une offre innovante. Ainsi,
d’ici dix-huit mois, l’entreprise va
lancer une plate-forme digitale
consacrée aux véhicules d’occasion, ce qui conduira la société à
recruter dix personnes dans la métropole bordelaise en 2017.
Nicolas César
La plancha Eno : d
ÉMAILLAGE La PME des Deux-Sèvres est
un des leaders du marché français de la
plancha. Cette entreprise centenaire profite
aussi du boom du nautisme, secteur client de
ses produits de cuisson faits maison à Niort
JEAN-BERNARD GILLES
[email protected]
E
no vit plutôt discrètement
dans le quartier de la gare de
Niort (Deux-Sèvres). Mais pour
ses 100 ans, ce spécialiste de
l’émaillage a fait exception. En fait,
la PME, qui a fait du made in France
un véritable levier de développement, fait un peu la coquette car
elle est plus âgée encore. C’est en effet en 1909 qu’elle naît à Revin, dans
les Ardennes. Déjà, elle fabrique des
produits en fonte pour le chauffage
et la cuisson.
Mais à l’hiver 1915, elle doit quitter la région et s’installe à Niort, loin
de la zone de front. Créée par Albert
Haineaux, elle fut développée par
trois générations de la famille. Eno
est donc une entreprise du patrimoine centenaire dans la NouvelleAquitaine. Elles ne sont pas légion.
Jusqu’à la fin des années 1970, Eno est
devenue un professionnel du
chauffage au gaz, de ces appareils
qui ont peuplé les maisons et appartements de nos parents et
grands-parents. L’activité génère
alors les trois quarts du chiffre d’affaires. Eno se fait aussi progressivement une belle réputation chez les
industriels du nautisme avec ses
fours et ses plaques de cuisson. L’entreprise niortaise travaille aujourd’hui avec les ténors français
du secteur (Dufour, Bénéteau, Fountaine-Pajot…), mais passe sous pavillon suédois à la fin des années
1970, avant d’être reprise par Christian de Lapeyrière, un de ses dirigeants cadres.
Deux amis de collège
Lorsqu’ils reprennent l’entreprise
en 2003, Laurent Colas et Antoine
Thomas fourmillent de projets. Les
deux compères arrivent de la région Champagne-Ardenne. Ils se
connaissent depuis le collège et
voulaient reprendre une entreprise,
dans l’ouest de la France et plutôt
orientée vers le marché des loisirs,
qu’ils sentent porteur. Le premier
est un ingénieur Arts et Métiers. Le
second a un profil plus commercial
et connaît la grande distribution.
Quand ils rachètent Eno, avec l’aide
de Poitou-Charentes Expansion et
d’Océan Participation, un capitaldéveloppeur filiale du Crédit mutuel, c’est à peine s’ils ont vu que
l’entreprise, qui a
toutes les certifications gaz, réaEno maîtrise lise quelques
l’émail,
planchas,
en
la sécurité
sous-traitance.
des appareils Une activité réalisée pour le compà gaz, et ses
te de marques dédirigeants
ne manquent jà bien installées
dans le Sudpas d’idées
Ouest, comme
en matière
Marquier à Dax et
de design
Forges Adour à
Bayonne.
C’est vers le nautisme qu’ils ciblent d’abord leurs investissements
en rachetant en 2006, à Vancouver,
Force 10, une entreprise canadienne. Une belle prise sur le papier
mais dont ils doivent rapatrier l’activité à Niort dès 2007. La crise gagne déjà l’Amérique. Eno va souffrir
pendant quelques années car ses
appareils au gaz ne font plus recette
et ceux de cuisson pour le nautisme
sont victimes du retournement de
ce marché. L’entreprise va peiner
trois années durant.
La plancha depuis 2005
Le marché de la plancha avait pris
forme en France. De sous-traitante,
Eno était déjà devenue conceptrice
et productrice de sa propre marque. Elle maîtrise l’émail, la sécurité
des appareils à gaz, et ses dirigeants
ne manquent pas d’idées en matière de design. Ils démarrent leur
production de planchas en 2005,
La Rochelle, capitale de la France maritime
ASSISES DE L’ÉCONOMIE DE LA MER Les 8 et 9 novembre, toutes les filières maritimes, dont le nautisme, seront mises en avant
Les 8 et 9 novembre prochain, La Rochelle sera la capitale de la France
maritime. La 12e édition des Assises
de l’économie de la mer regroupera les professionnels de toutes les filières maritimes, mais aussi les fonctionnaires de la haute administration, et des politiques. À moins d’un
contretemps de dernière minute,
président de la Fédération des industries nautiques, soit en tant que
maire de La Rochelle.
« Le nautisme pas reconnu »
Le choix rochelais permet aussi à
Jean-Marie Biette, journaliste et secrétaire général du groupe « Ouest
France », de souligner l’exemplari-
qu’on ajoute les bateaux à moteur.
Et cela quasiment sans délocalisation et avec un actionnariat stable
des PME. Ce secteur a pris de plein
fouet la crise et il a su réagir de la
meilleure manière. Toutes les nouveautés viennent de France. De La
Rochelle, Jeanneau et Bénéteau plus
au nord, CNB à Bordeaux plus au
près de 9 % du volume d’affaires national de la filière.
Un département d’accueil
C’est aussi en Charente-Maritime
que le nautisme possède, avec le
Grand Pavois, l’une des trois expositions nautiques majeures de
France, un salon dont la particula-
56 SUD OUEST Jeudi 27 octobre 2016
u made in Niort
ÉCHOS ÉCO
L’impact économique
d’Airbnb dans la région
Nicolas Feraud
chez Fidal à La Rochelle
Toujours aussi réticente à communiquer son chiffre d’affaires réel,
Airbnb vient de publier une enquête
sur l’impact économique de l’activité
que la plate-forme génère dans la
Nouvelle-Aquitaine. Elle dispose de
36 000 logements disponibles, dont
6 000 dans l’agglomération bordelaise. Elle a accueilli 880 000 voyageurs depuis le début de l’année. Et
estime avoir généré 525 millions
d’euros de dépenses sur le territoire,
dont 88 millions de revenus pour les
hôtes, soit une moyenne annuelle
par logement de 2 300 euros.
Nicolas Feraud prend la direction du
bureau de La Rochelle de Fidal, premier cabinet d’avocats d’affaires de
France. Il dirigera une équipe de
20 personnes, dont 13 avocats.
Précédemment, il travaillait chez
Fidal à Nantes, Niort et La Rochesur-Yon.
Accord international entre
les Ports de Nantes et
Bordeaux à Shenzhen
Bordeaux Port Atlantique et Nantes
Saint-Nazaire Port ont signé à
Shenzhen (Chine) un accord de coopération et d’échanges avec le Port
de Shenzhen et onze autres ports
d’envergure internationale
(Hambourg, Rotterdam,
Barcelone…). Il s’agit d’approfondir
les échanges sur les évolutions technologiques et environnementales. Et
d’évoquer de nouveaux schémas de
coopération.
sur un créneau d’entrée haut de
gamme, « la seule façon de maintenir une production ici », assure Laurent Colas. Eno devient une des toutes premières Entreprises du patrimoine vivant en France. Et investit,
vaille que vaille, pour pousser plus
loin ses avantages concurrentiels
sur d’autres marques fabriquant à
bas coûts dans les pays européens
ou asiatiques. Son partenaire financier ne s’affole pas de quelques exercices déficitaires. Eno investit près
de 800 000 euros dans l’outil de
production, récemment dans une
unité d’émaillage entièrement ro-
botisée : une première mondiale.
L’Origine France Garantie est un solide argument de vente dans les jardineries, chez Darty et Leroy Merlin, pour des produits garantis
10 ans au prix de sortie de 300 à
900 euros, sans les caissons.
Eno s’est ouvert quelques marchés à l’export en Belgique, en Italie et en Allemagne. Et vit avec soulagement le rebond spectaculaire
du marché du nautisme, qui ne
présente toutefois plus qu’un tiers
de son activité, moitié moins que
les planchas. Son chiffre d’affaires,
12 millions d’euros en 2015, et ses
Laurent Colas et Antoine
Thomas, les deux dirigeants
associés au capital d’Eno.
PHOTO MÉLANIE CHAIGNEAU
marges ont repris des couleurs.
Avec son nouvel outil de production, l’entreprise est en capacité de
produire 25 000 planchas à l’année. Ses commerciaux s’emploient
à les vendre. Sa marque La Plancha
est aussi protégée aux États-Unis et
au Canada, nouvelles cibles d’Eno.
La PME emploie 100 salariés. Leurs
photos ornent les murs de l’usine
et ils en sont tous fiers.
Ixo entre au capital
du girondin JVgroup
Jean-Michel Ramirez, ancien acheteur d’Airbus et patron de JVgroup à
Artigues, s’adosse à Ixo Private
Equity en levant 4 millions d’euros.
Ils lui permettront de financer la
croissance de ce sous-traitant de
rang 1 et rang 2 dans l’aéronautique,
spécialisé dans l’usinage de pièces.
L’objectif du minigroupe créé en
Gironde (270 salariés) est d’atteindre
50 millions d’euros de chiffre d’affaires en cinq ans, le double
d’aujourd’hui.
Nicolas Feraud. PHOTO DR
Witjet étoffe
sa flotte à Mérignac
Witjet, compagnie française d’aviation d’affaires, développe son offre
depuis l’aéroport de Mérignac. Elle
prévoit de mettre trois avions, des
bimoteurs de quatre places, à disposition. Son forfait est fixé à
2 400 euros le vol. Witjet, créée en
2009, vient de racheter Blink, une
société britannique. Elle a réalisé
8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015.
Appel à projets de
l’Agence Adour-Garonne
L’Agence de l’eau Adour-Garonne
lance un appel à projets concernant
la biodiversité aquatique à l’attention des entreprises, associations et
collectivités. Il est doté de 3 millions
d’euros. Les candidatures sont recevables jusqu’au 10 janvier prochain :
www.eau-adour-garonne.fr
Le géant Airbus fait décoller le petit FMS
SAINT-GEOURS-DE-MAREMNE Pour la première fois, une entreprise
adaptée handicap signe un contrat de rang 1 dans le domaine informatique
Belle reconnaissance pour l’entreprise FaCylities Multi Services (FMS),
qui emploie 106 personnes dont
80 % en situation de handicap dans
la zone Atlantisud, à Saint-Geoursde-Maremne (Landes). Cette entreprise vient de signer un contrat de
rang 1 avec Airbus dans le domaine
informatique, lié à toute la chaîne
d’assemblage des A320 et A380. Le
premier contrat direct signé entre
l’avionneur et une entreprise adaptée.
La signature de ce contrat résulte
de longues années de travail et de
la force de persuasion de Cyril Gayssot, qui a créé cette entreprise en
2007 à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Elle
était alors spécialisée dans la logistique, pour les entreprises de surf
de la région notamment, dans la
bureautique et l’informatique. Ce
chef d’entreprise a toujours cru en
la possibilité de créer des emplois
durables pour les personnes en situation de handicap, en leur professionnalisation et leur gain d’autonomie par l’acquisition de compétences.
Un tournant historique
Grâce à sa réactivité, son « agilité »,
comme le souligne Cyril Gayssot,
FMS a conquis près de 170 clients
jusqu’à la signature de ce contrat
qui va marquer un tournant dans
l’entreprise : « Avant, on faisait appel aux entreprises adaptées pour le
nettoyage et les espaces verts. Aujourd’hui, on pense à nous aussi
dans le domaine de l’ingénierie
informatique. »
FMS a investi 800 000 euros l’an
dernier et réalise un chiffre d’affaires
de 2 millions. Le montant du contrat avec Airbus, lui, reste top secret.
« On n’est plus dans le charity business, ni dans le processus de défiscalisation pour les grosses entreprises », se réjouit le patron de FMS, qui
considère l’entreprise adaptée
comme l’un des plus passionnants
laboratoires d’innovation.
Christine Lamaison
L’équipe informatique entourée des dirigeants de FMS,
Fabrice Abadia et Cyrille Gayssot. PHOTO LOÏC DEQUIER
57 Entreprendre.fr (web) 27 octobre 2016 Chine : ENO fait machine arrière Comme beaucoup de chefs d’entreprise, Laurent Colas a cédé aux sirènes des sites de production chinois à bas coûts. Une décision pourtant réfléchie qui a abouti à un fiasco. « Pour fabriquer nos appareils de chauffage au gaz, nous devions produire moins cher car il s’agissait d’une activité minoritaire et à faible marge », se souvient le dirigeant de cette PME, également connue pour fabriquer des appareils de cuisson et planchas. Un bilan désastreux En 2007, l’entreprise de Niort délocalise donc la production du chauffage au gaz, conservant la fabrication de ces appareils de cuisson et planchas, à haute valeur qualitative, en France. Trois ans plus tard, la PME (13 M€) dresse un bilan désastreux de son expérience chinoise. « En Chine, il faut payer d’avance l’usine, alors que le délai d’approvisionnement est long, souvent 5 mois, tout comme le temps d’acheminement ». ENO se retrouve vite confrontée à des problèmes de trésorerie. En 2010, l’entreprise relocalise donc la production en France. Un fervent partisan du made in France « La production française permet d’avoir un service après-­‐vente efficace ». Une expérience qui fait de Laurent Colas un fervent défenseur du made in France. Il adhère ainsi au label Origine France Garantie, qui regroupe 300 entreprises. Grand bien lui en a pris puisque le label lui permet de vendre plus. « C’est un gage de qualité de plus en plus important pour les consommateurs ». Au moment de souffler les 100 bougies d’ENO, Laurent Colas n’en démord pas : « Je crois à la fabrication française, même s’il faut nous battre contre vent et marées, en raison de la complexité de la réglementation et des procédures » 58 BatiWeb (web) 27 octobre 2016 Formations, adhérents, actions menées : l’UFME fait le point À l’approche du salon Equip’Baie, qui réunira les professionnels de la fenêtre du 15 au 18 novembre prochain, l’Union des fabricants de menuiseries extérieures (UFME) a rappelé son engagement en faveur des experts du secteur lors d’une présentation qui s’est tenue ce jeudi. L’occasion pour le syndicat de revenir sur l’ensemble des initiatives menées depuis sa création en 2007. Le 15 novembre dernier, l’UFME (Union des fabricants de menuiseries extérieures) annonçait avoir rejoint le pôle fenêtre de la Fédération Française du bâtiment, donnant ainsi plus d’ampleur à ses ambitions. Et quelles ambitions ! En effet, depuis sa création en 2007, l’UFME a un double objectif. D’une part, « aider [les particuliers] dans le choix de la menuiserie adaptée à leurs besoins, à comprendre un devis, à choisir leur entreprise de pose, à appréhender le dispositif de crédits d’impôts et ses différentes révisions, etc. », et d’autre part, assister les professionnels de la menuiserie extérieure dans le pilotage de leurs entreprises et l'anticipation de « l’évolution du marché ». Un retour aux sources nécessaire Dans ce sens, de nombreuses actions ont été menées pour « soutenir les concepteurs, assembleurs et installateurs de menuiseries extérieures », comme l’explique l’UFME dans un communiqué. Parmi les sujets abordés ces derniers mois par le syndicat, il en est un dont l’échéance se rapproche à grands pas : le salon Equip’Baie. En effet, alors qu’elle en était absente depuis plusieurs années, l’UFME y fera son grand retour lors de la prochaine édition, proposant des conférences, des ateliers thématiques et des forums formations. Surtout, le syndicat a tenu à souligner la forte présence de fabricants français cette année, qui représenteront 70% des exposants (contre 50% en 2014). D’autant que la promotion du savoir-­‐faire national est l’une des grandes priorités de l’Union. 59 Les labels comme vecteurs de qualité L’UFME n’avait d’ailleurs pas hésité à solliciter l’association Pro France, à l’origine du label "Origine France Garantie", pour délimiter le périmètre de reconnaissance de cette certification. En effet, la concurrence internationale se faisant de plus en plus agressive, il était primordial pour les artisans français que leurs produits soient reconnus aussi bien pour leur qualité que pour leur fabrication ou leur assemblage "made in France". Le label "Origine France Garantie" n’est néanmoins pas le seul valorisé par l’UFME, qui a également proposé à Qualibat de faire évoluer sa qualification. « Il faut garder un bon niveau d’exigence, si on ne veut pas avoir de mauvaises surprises demain avec des chantiers contre-­‐performants. Il faut donc que le Qualibat monte d’un cran, d’autant que la profession qui a amené le plus de labellisés aujourd’hui, c’est la menuiserie », explique Patrick Bouvet, Président du syndicat. Maintenir la proximité Autre chantier majeur de l’UFME : la formation. L’Union a en effet lancé une plateforme réunissant une vingtaine de modules d'enseignement à l’attention des professionnels du secteur. En 6 mois seulement, près de 300 adhérents ont ainsi pu acquérir de nouvelles compétences, pour une centaine d’heures de formation dispensées. Au-­‐delà de cette initiative, le syndicat espère également sensibiliser les futures générations aux métiers de la fenêtre, ces « produits hautement technologiques » comme l’a rappelé Philippe Macquart, délégué général. En effet, l’UFME constate à regret que les professionnels ont de plus en plus de mal à recruter, d’où la nécessité de briser les a priori autour de la menuiserie extérieure. Malgré ces nombreux chantiers, l’Union n’en délaisse pas pour autant le contact avec ses adhérents, ayant initié un Tour de France des régions pour les rencontrer. Ainsi, après Angers, Nancy et Valence, l’UFME sera à Toulouse en janvier prochain pour une nouvelle journée régionale d’information. Fabien Carré 60 Ma Commune (web) 28 octobre 2016 La société Vitabri, choisie pour fabriquer les 350 stands du marché de Saint-­‐
Denis, près de Paris L'entreprise bisontine Vitabri, fraîchement labellisée "Origine France Garantie", a remporté l'appel à projets lancé par la mairie de Saint-­‐Denis, près de Paris, pour concevoir les tentes de son grand marché au centre-­‐ville. Vitabri doit fabriquer 350 structures pour les 170 commerçants. La livraison est prévue pour le 15 novembre 2016. "C'est une aventure qui commence", nous confie Alain Stehly, président de Vitabri, "ce n'est pas uniquement la vente d'un marché, mais la concrétisation des années de travail de recherche et de développement aussi bien sur les produits, mais aussi sur l'offre de service qui accompagne notre proposition de revalorisation des marchés par l'équipement en France, en Europe et au niveau international". "On a un rôle à jouer pour ce métier ancestral modernisé" Depuis près de 8 ans, Vitabri, devenu un mot dans le langage commun pour désigner des tentes pliantes, s'oriente vers la recherche et le développement de l'équipement des commerçants non sédentaires. "Il y a un véritable besoin, à notre sens, de faire évoluer les équipements pour redonner de l'attractivité et un outil de travail digne de ce nom aux commerçants qui se lèvent tous les jours", nous explique Alain Stehly, "on a un rôle à jouer pour ce métier ancestral modernisé". Aucune évolution n'avait été observée dans ce domaine depuis très longtemps, avec l'utilisation de barnums, des structures lourdes faites d'acier, de parasols de marché qui reste limités dans ses possibilités d'agencement et de personnalisation, etc. Depuis sa création Vitabri vend des stands à des commerçants et des entreprises indépendantes. Aujourd'hui et depuis quelques années, la société oriente son offre sur l'équipement des marchés dans leur totalité. "Nous l'avons déjà beaucoup fait pour des marchés de plusieurs villes en Angleterre et au Maroc. Ca commence à se mettre en place en France -­‐ comme à Montpellier par exemple -­‐, on commence à être connus pour avoir la capacité de réorganiser et d'équiper l'ensemble des marchés", indique le président de Vitabri, "C'est un positionnement qui est très particulier, nous sommes la seule entreprise en Europe à s'intéresser à l'amélioration des équipements". 7 000 m2 de toile imprimée pour le marché de Saint-­‐Denis Un système de carottage dans le sol est nécessaire à l'installation des structures afin de les rendre encore plus résistantes au vent. 1 400 douilles sont installées sur la place du marché de Saint-­‐Denis depuis 1 mois ½. La fabrication des structures a démarré dans les ateliers de Vitabri il y a également 1 mois ½. L'ensemble des stands Vitabri respectera la charte graphique de l'agence de communication de la commune de Saint-­‐Denis "pour créer une véritable marque, ce qui a nécessité l'impression de 7 000m2 de toile", nous précise M. Stehly. (Photos ci-­‐dessus) Le nouveau modèle créé par Vitabri et dupliqué pour Saint-­‐Denis est le T5 : un stand au toit plat. 61 Pour développer ce projet, Vitabri est suivi par BPI Excellence. Le marché de Saint-­‐Denis, une véritable institution en Ile-­‐de-­‐France Le marché de Saint-­‐Denis est l'un des plus grands d'Ile-­‐de-­‐France. Trois fois par semaine, des stands fleurissent sous les halles et leurs alentours ainsi que sur la place du marché au centre-­‐ville. En seulement trois jours, pas moins de 70 000 personnes y font leurs courses auprès des 170 commerçants installés. Une nouvelle imprimante numérique pour être plus rapide et encore plus qualitatif Pour imprimer les 7 000 m2 de toile pour le marché de Saint-­‐Denis, l'entreprise a investi plus de 250 000 euros dans une nouvelle imprimante numérique qui a l'avantage d'imprimer de l'encre blanche sur des toiles en couleur via un traitement UV. Elle est également plus rapide et est "ultra performante, on peut tout faire", précise le président de Vitabri. Seulement deux imprimantes de ce type existent en France. Avec ce nouvel outil, l'entreprise souhaite se repositionner dans la personnalisation des stands et exprimer davantage la créativité de l'entreprise et des clients sur les toiles. (Photos ci-­‐dessus) La suite pour Vitabri… Vitabri sera au salon de Dubaï la semaine prochaine pour se faire connaître, notamment sur l'offre des marchés. Alain Stehly nous informe que le groupe sera prochainement référencé à l'OTAN puisque Vitabri travaille avec l'armée pour l'armée du futur. Les distributeurs japonnais de Vitabri travaillent également développement de stands pour des marchés à Tokyo."On a eu le premier marché au Japon, ce qui peut être étonnant, car les marchés comme on connaît en Europe ne sont pas du tout le credo de ce pays". Vitabri en chiffres •
•
•
•
•
•
•
4 000 structures V3 fabriquées chaque année à Besançon 300 modèles de la gamme V2 fabriqués par an à Besançon 24 000 m2 de toile imprimée en 2015 33 à 34 000 m2 de toile imprimée en 2016 34 salariés Un chiffre d'affaires estimé à 6 millions d'euros fin 2016 Plusieurs embauches prévues en 2017 62 Romandie (web) 28 octobre 2016 Les lunetiers français à la peine, en dépit du "Made in France" MOREZ (awp/afp) -­‐ Malgré la vogue du "Made in France", l'industrie lunetière française reste durement affectée par la concurrence italienne et asiatique, et le marché de niche du haut de gamme vers laquelle elle s'oriente ne suffit pas à enrayer son déclin. "Depuis une vingtaine d'années et les délocalisations de la production, beaucoup d'entreprises ont disparu de la région", se désole Jérôme Colin, président du syndicat des fabricants lunetiers du Jura à Morez, capitale historique de la lunetterie française, avec une prédilection pour le métal, dont les origines remontent à la fin du 18e siècle. Aujourd'hui le secteur représente encore 2.500 salariés en France, dont environ 1.600 dans la vallée morézienne. A son âge d'or dans les années 1970, celle-­‐ci concentrait à elle seule 10.000 emplois dans la lunetterie, selon des chiffres du groupement des industriels et fabricants de l'optique (Gifo). La vallée risque à présent de perdre un énième fleuron, LOGO, menacé de liquidation après que le groupe de luxe LVMH lui a retiré ses contrats de licence pour ses marques TAG Heuer et Fred, dont l'entreprise dépendait. Le secteur dans son ensemble est pénalisé par ses coûts de main-­‐d'oeuvre, qui représentent "les deux-­‐tiers du prix d'une monture", selon M. Colin, par ailleurs directeur général du lunetier jurassien Oxibis. Entre une monture française et une monture importée, "il y a souvent un écart de prix de 30% à 50%", relève-­‐t-­‐il. "Le Made in France est demandé (par les consommateurs français), mais pas souvent acheté parce qu'il est trop cher", estime-­‐t-­‐il, tout en reconnaissant que cette indication est un atout pour l'export qui représente environ 50% du chiffre d'affaires du secteur, évalué par le Gifo à 500 millions d'euros en 2015. L'écart de prix peut même aller "de 50 à 100%" par rapport à la concurrence asiatique pour des lunettes labellisées "Origine France Garantie", précise à l'AFP Walter Van Hee, directeur des achats chez le distributeur Optic 2000. Plus strict, ce label exige notamment qu'au moins 50% du coût de revient (production et distribution) soit réalisé en France, où le produit doit prendre ses "caractéristiques essentielles". -­‐ Le "premium" pour survivre – Les industriels incriminent aussi le plafonnement depuis 2015 des remboursements des montures par les mutuelles à 150 euros, un tarif trop bas selon eux pour une fabrication française: "Ce plafonnement va finir d'achever la filière", s'alarme M. Colin. "Les gens acceptent de payer 5% ou 10% plus cher" pour des lunettes produites en France, "mais pas plus", confirme à l'AFP Eric Plat, PDG de la coopérative d'opticiens Atol. 63 Cependant l'écart de prix avec la Chine "se réduit et la notion de qualité en France est supérieure", estime Jean-­‐Michel Werling, consultant de l'Atelier Paget, petit lunetier qui s'est créé récemment à Morez sur les cendres du l'entreprise disparue Albin Paget, grâce à la décision du groupe Afflelou de lui confier la fabrication de lunettes "premium". La plupart des réseaux d'opticiens, parfois incités par des mutuelles et complémentaires santé, proposent aujourd'hui des montures françaises. Mais cela reste minoritaire dans leurs collections. "C'est une part très forte de leur communication (...) mais en termes de résultats, c'est moins important. Ce n'est pas inintéressant, mais il faut le ramener à sa juste proportion d'un point de vue industriel", estime Henri Grasset, patron de l'entreprise Lunettes Grasset Associés, installée à Oyonnax (Ain), l'autre bassin lunetier français, plus spécialisé dans les matières plastiques. "Tout le tissu a changé ici, les entreprises locales ne sont plus sur de grandes séries, mais davantage sur de la niche, le haut de gamme et l'accessoire de mode" explique M. Grasset. "Travailler plus sur la qualité et la différenciation que sur les volumes, ça a du sens", relève-­‐t-­‐il. "Mais il faut être capable de s'adapter aux cycles de la mode, avec des renouvellements de collections plusieurs fois par an". "Le luxe c'est important pour nous, mais ce n'est pas là-­‐dessus qu'on va faire des volumes", relativise Jean Calamand, patron du sous-­‐traitant Lucal à Oyonnax, qui travaille notamment pour de petits créateurs de lunettes haut de gamme. "Si tout le monde achetait plus français, dans les lunettes comme ailleurs, les prix baisseraient avec les économies d'échelle", plaide-­‐t-­‐il. etb-­‐as/fka/csg 64 Industrie Mag (web) 31 octobre 2016 RESILEX®, la 1ère roulette certifiée Origine France Garantie La nouvelle gamme de roulettes RESILEX® vient d’obtenir la labellisation ORIGINE FRANCE GARANTIE. Ce label récompense le travail de R&D de plusieurs années mené par Guitel... Un savoir-­‐faire éprouvé, une qualité de fabrication unique, bandage, injection, assemblage des composants, tout est réalisé en France. Une maîtrise du processus de fabrication permettant de répondre rapidement aux besoins des professionnels de la manutention et logistique. La nouvelle roulette spécifique pour la manutention Le type de sol, l’environnement, les conditions d’utilisation, la charge supportée… sont autant de critères auxquels sont confrontés les industriels et les collectivités. GUITEL revisite son best-­‐seller en proposant une gamme complète avec un design revu et surtout un nouveau bandage à la résilience améliorée, spécialement adaptée au domaine de la manutention. Les principales nouveautés de la roulette RESILEX® •
•
•
•
•
Un bandage en caoutchouc super élastique assure une résilience plus importante permettant à la roulette de récupérer sa forme d’origine après le déchargement et de s’adapter aux sols irréguliers, Le caoutchouc plus souple garantit moins de bruit et davantage de fluidité lors du passage d’obstacle, Un roulement à billes plus performant réduit les efforts de démarrage et offre une maniabilité aisée, Son pare fil protecteur évite l’enroulement des impuretés autour de l’axe, Une monture renforcée permet de supporter entre 200 et 400 kg de charge par roulette selon le diamètre. Des bénéfices pour l’utilisateur et la maintenance Une durée de vie allongée, des coûts de maintenance réduits, un produit garanti indéjantable pendant 5 ans. Disponible en diamètres 100, 125, 160 et 200, elle s’adapte aussi bien sur un flight case, un chariot de collectivité, un échafaudage… Les spécificités de la nouvelle roulette RESILEX® préservent l’usager contre les troubles musculo-­‐squelettiques (TMS). http://roulette-­‐resilex.fr/ 65