Programme ASTOR PIAZZOLLA

Programme
ASTOR PIAZZOLLA : Adios Nonino, Libertango, Oblivion, Otono porteno, Primavera portena,
Invierno porteno, Verano porteno, Escualo, Milonga sin Palabras, Michelangelo 70, La muerte del
angel, Chiquilin de Bachin, regreso al amor, Tristeza de un doble A, nuestro tiempo, l’histoire du
tango, Chin Chin, le concerto pour quintette, soledad, extraits de l’opérita « Maria de Buenos Aires,
etc……
ASTOR PIAZZOLLA
Né à Mar del Plata, en Argentine, le 11 mars 1921, Astor Piazzolla, descendant d’immigrés italiens
chassés de leur patrie par la misère, se rend enfant encore aux États-Unis. Il accompagne ses
parents, venus tenter leur chance à New York. Nous sommes en 1925. Il dira lui-même, se
souvenant de sa jeunesse : « C’était le temps de la prohibition et de la mafia... je traînais plus
souvent dans les rues qu’à l’école… Mon univers musical se construisit peu à peu à cette époque
autour du jazz, de Duke Ellington à Cab Calloway, que j’allais écouter à la porte du Cotton Club,
n’ayant ni l’âge ni les moyens d’y entrer. Mon père, lui, passait religieusement sur le gramophone
les tangos nostalgiques de Carlos Gardel. Pour mon neuvième anniversaire, il me fit cadeau d’un
bandonéon et je pris des cours avec un professeur qui m’initia à la musique classique. »
En 1937, la famille Piazzolla s’en retourne à Mar del Plata, mais très rapidement Astor est attiré par
la capitale. À seize ans il s’installe donc à Buenos Aires, louant une petite chambre dans une
pension qu’il paie avec ses premiers cachets : il est engagé comme bandonéoniste dans la
formation d’Anibal Troïlo, lui-même excellent spécialiste de l’instrument.
Parallèlement il poursuit ses études musicales – piano et harmonie – auprès d’un jeune professeur,
Alberto Ginastera, qui deviendra un compositeur renommé. En 1946, il monte son premier
orchestre « tipica », avec un répertoire exclusif de tangos. Dès lors il commence à essayer d’être
Piazzolla : « Je jouais des arrangements personnels, introduisant le ternaire dans des carrures
jusque là immuables, osant harmonies et contrepoints audacieux. » Le succès n’est hélas pas au
rendez-vous et Piazzolla, contraint d’abandonner son orchestre, cherche sa voie, se remet à étudier
avec frénésie et, cette fois, monte un orchestre à cordes.
L’insuccès se poursuit, et avec lui le goût amer des désillusions. Mais Piazzolla ne se décourage pas
: sa rude jeunesse new-yorkaise lui a forgé un caractère opiniâtre, avec ce qu’il faut d’agressivité.
Dans les années 50, entreprenant un voyage en Europe pour travailler la direction avec Hermann
Scherchen, il rencontre Nadia Boulanger à Paris. C’est le tournant de sa vie, car il découvre, grâce
ce professeur de composition prestigieux, que sa voie n’est pas dans la musique « savante » mais
bien dans un tango enrichi de formes classiques, de l’apport du jazz et de ses propres intuitions.
De retour à Buenos Aires, il forme en 1955 son premier octette ; là, il déploie son savoir acquis
auprès de Ginastera et de Nadia Boulanger, le mêlant de phrasés empruntés au jazz et, surtout, il
fait swinguer le tango, nouveauté absolue !
Malgré un tollé général de la part des conservateurs du tango traditionnel, Piazzolla ne déviera plus
et jouera désormais la carte du tango moderne. Il fonde notamment un quintette, qui deviendra
très célèbre, au sein duquel il militera en faveur du tango nuevo. Cela lui vaudra une
reconnaissance internationale : concerts et enregistrements se succèdent et des années 60 jusqu’à
sa mort, survenue en juillet 1992, le succès ne se démentira plus.
Conservatoire Royal de Bruxelles et est actuellement professeur titulaire au Conservatoire Royal de
Mons.
En février 2001, suite à une tournée en Asie, les responsables mondiaux de Naxos à Hong-Kong
ont décidé de lui consacrer, au sein de leur catalogue, une collection particulière appelée " The
Flute Collection". Dans les années à venir, cette collection s'enrichira de 30 CDs consacrés au
flûtiste Marc Grauwels (10 CDs Naxos sont déjà disponibles sur le marché mondial).
Doué d’un naturel jovial et enthousiaste, Marc Grauwels n’hésite pas à multiplier les expériences
musicales les plus diverses et fait volontiers alterner Piazzolla avec Mozart,
Bach avec Ravi Shankar ... ce qui ne l’empêche pas de montrer autant de sérieux que
d’imagination dans l’élaboration de ses programmes. Son dernier enregistrement, en Première
Mondiale (toujours sous le label Naxos), consacré à des oeuvres inédites pour flûte et percussions oeuvres pour la majorité desquelles il est le dédicataire - en est un bon exemple.
C'est encore Marc Grauwels qui a participé à la réalisation de la bande sonore du film Amadeus de
Milos Forman, accompagné par Thomas Bloch et l'ensemble Les Brussels Virtuosi, dans le superbe
adagio pour harmonica de verre, flûte, hautbois, alto et cello KV 617.
C'est également lui qui a interprété les sonates de jeunesse, les quatuors et le concerto pour flûte
et harpe dans l'intégrale de l'oeuvre de Mozart présentée en un seul coffret
de 170 CDs. Ce coffret, Disque d'Or, fait actuellement un succès commercial sans précédent chez
Brillant Classics pour le 250ème anniversaire de la naissance de Mozart (déjà plus de 100.000
exemplaires vendus !)
Avec un minimum de 100 concerts par an dans le monde, plus de 45.000 pages qui lui sont
consacrées sur le Web et une discographie déjà riche de plus de 60 Cds comme soliste,
Marc Grauwels prouve qu'une bonne politique artistique peut aujourd'hui conduire un flûtiste
à un formidable succès public.
Dans sa carrière comme dans ses interprétations, Marc Grauwels reste fidèle
à sa personnalité ... ce qui n’est pas la moindre de ses qualités.
Dante & Monik DOMINGUEZ (danseurs)
Unis depuis maintenant une dizaine d’année, ce charmant couple , aux multiples facettes, ont
ensemble une formation multidisciplinaire comme le Tango Argentin, l’art du Cirque, la Danse
Contemporaine, la sculpture, l’art dramatique, l’art martial …
« Les jambes volent et s’envolent au rythme de leur fougue et de leur plaisir de vivre ».
Vivant entre Bruxelles et Buenos-Aires ils se forment chaque année dans le domaine de la danse
contemporaine et du tango avec de grand maître tel que : C.Gavito, J.Torres, O.Vega, F.Salas,
R.Reis… et dans différentes Académies comme :Estudio Godoy, Dni ,Susana Miller …
Ils travaillent sans cesse pour parfaire leurs formation et participent à de nombreux ateliers dirigés
entre autres par David Hernandez,Tedd Stoffer, Marielle Morales, Inaki Aspillaga, Dominique
Dusynski, Roxane Huilmand, ou encore Frey Faust.
Grâce à leur formation en danse contemporaine, tango, et portées acrobatiques, ils créent l’Acro Tango qui est à voir ou à essayer ! Toujours à la recherche de nouvelles symbiose artistique….
Danseurs, chorégraphes et professeurs, ils sont reconnus pour leur style et leur interpretation...
En tant que professeurs, ils essayent de faire sentir l’essence du Tango…
La base de leur enseignement est l’écoute de l’autre sur de la musique. Dans le tango, les pas sont
importants et nécessaires, mais les émotions, le dialogue, la créativité sont essentiels.
Ils ont participé à des festivals comme :
Festival de Tango en Grèce (Paros Island and Thessalonik)
Festival de danse latine (Belgique)
Festival de Tango de Thessalonikis (Greece)
Festival d’Avignon avec la Cie du Plat Pays !
Festival « la piste aux espoirs » de Tournai avec la Cie du Plat Pays ! ...
Il a créé de nombreuses œuvres contemporaines parmi lesquelles, en 1995, le concerto n°2 pour
piano et orchestre de Robert Janssens au Festival de Bruxelles.
Professeur de piano à l'Académie de musique instrumentale de Schaerbeek, Léonardo Anglani
enseigne dans le cadre de plusieurs stages internationaux et est membre de l'ensemble Nouvelles
Consonances.
Santo SCINTA (Percussions) :
C'est au Conservatoire Royal de musique de Bruxelles qu'il obtient successivement les premiers
prix de rythme et de batterie jazz. (classe d'Arnould Massart et Bruno Castellucci)
Batteur régulier de plusieurs ensembles et groupes dont : Zoé/Daphnée D/Soul & Soul Band
(Leader)/Vincent Delbusey/Deosan's cover band/Elle & Louis Project/Lisa Margo, Il se produit sur
les scènes Belges et internationales.
Santo Scinta a participé à la dernière tournée « Zanzibar » de Salvatore Adamo et a accompagné
Maurane notamment pour des émissions télévisées.
Discographie sélective : Soul&Soul Band/Christophe Henin/Renzo Gotto/Gaspésie/Jo Scinta play's
Louis Armstrong/jennifer Scavuzzo/Mousta Largo/Franco Tills/Lisa Margo/Stéphanie Blanchoud/
Daria De Martynoff, etc...
Santo Scinta est actuellement l'assistant d'Arnould Massart au Conservatoire de Bruxelles (section
jazz) et est professeur de batterie et de rythme à l'académie de musique de Baudour, Châtelet
ainsi qu'à L'INSAS et L'IAD.
Christophe DELPORTE (Accordéon, Accordina, Bandonéon)
C'est au Conservatoire Royal de Musique de Mons qu'il obtient successivement le diplôme de
"spécialisation" du solfège ainsi que les diplômes supérieurs d'accordéon et de musique de
chambre.
Lauréat de plusieurs concours (Jeunes Solistes (RTBF), Concours Eurovision des Jeunes Musiciens,
TIM (Rome), Il est également l'accordéoniste titulaire de l'ensemble musiques nouvelles.
Christophe Delporte accompagne sur scène, à travers toute la francophonie, des artistes de renom
tels qu'Annie CORDY ou Henri DES et vient également de participer à l'enregistrement du dernier
album de VAYA CON DIOS et de RENAUD.
Il forme également le duo HABANERA (Flûte Accordéon) avec Marc GRAUWELS.
Il est actuellement professeur d'accordéon aux Académies de musique de Fleurus, ainsi qu'à
l'Institut Supérieur de Musique et de Pédagogie de Namur (I.M.E.P)
Marc GRAUWELS (flûte)
Marc Grauwels est incontestablement aujourd’hui l’un des flûtistes belges le plus en vue. Il le doit,
bien sûr, à son talent, à son charisme, à sa personnalité dynamique et généreuse, mais également
à son sens inné de la communication.
Son éclectisme, comme soliste international, a amené une centaine de compositeurs du monde
entier à écrire spécialement pour lui. C’est ainsi que, entre autres, Ennio Morricone lui a dédié la
Cantate pour l’Europe, Astor Piazzolla, en 1985, la célèbre Histoire du Tango, plus récemment, le
compositeur grec Yannis Markopoulos, son nouveau concerto pour flûte qui a servi comme musique
inaugurale des Jeux Olympiques de 2004 à Athènes.
Avant d'avoir achevé ses études musicales dans son pays, Marc Grauwels obtient déjà, à 19 ans,
son premier poste en orchestre à l’Opéra des Flandres. Simultanement, il continue à étudier avec,
entre autres James Galway et Jean-Pierre Rampal. En 1976, on le retrouve piccolo solo au
Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles (Opéra National de Belgique), poste qu’il quitte en 1978
pour entrer comme première flûte solo à l’Orchestre Symphonique de la Radio-Télévision Belge. Il
y restera dix ans, non sans avoir été choisi au même poste, en 1986, lorsque fut constitué le
célèbre World Orchestra sous la direction de Carlo-Maria Giulini. Sa carrière de soliste s’est
ensuite développée à une vitesse impressionnante ce qui l’amène à quitter définitivement
l’orchestre en 1987. Parallèlement, Il a enseigné pendant quinze ans, comme chargé de cours, au
Ce n'est qu'au moment de sa mort que beaucoup d'argentins ont réalisé que le monde entier lui
rendait hommage.
Comme Astor Piazzolla, Astoria s’inscrit à la croisée des chemins, avec un souci extrême de qualité
musicale qui rapproche sa démarche de l’univers classique, jusque et y compris les questions
d’acoustique et d’enregistrement.
C’est avec fraîcheur et densité à la fois que sont revisités les standards du «tango nuevo» ; ceuxci, en parcourant une large gamme de sentiments, allant de la tendre malice à la douce nostalgie
en passant par la joie débordante, nous font voyager des faubourgs de Buenos Aires jusqu’aux
terres chaudes de la flore tropicale.
L’ensemble Astoria a la particularité d’interpréter exclusivement l’œuvre d’Astor Piazzolla adaptée
et transcrite par Christophe Delporte.
Les musiciens
Isabelle CHARDON (Violon Solo) :
Isabelle Chardon obtient le diplôme supérieur de violon avec grande distinction (classe de Monsieur
Jean Hervé) au Conservatoire Royal de musique de Bruxelles ainsi que le diplôme supérieur de
musique de chambre (classe de Monsieur Luc Dewez) au Conservatoire Royal de musique de Mons.
En 1991, elle est lauréate du concours "Mozart" organisé par l'association Artistique des jeunes
talents à Bruxelles.
En 1993 et 1994, elle est Conzertmeister du jeune orchestre de chambre de la Communauté
Française de Belgique (Directeur musical: Georges Octors).
Depuis 1994, Isabelle Chardon est violoniste soliste à l'orchestre National de Belgique
Eric CHARDON (Violoncelle) :
Issu d'une famille de musiciens, c'est aux Conservatoires Royaux de Musique de Bruxelles et de
Mons qu'Éric Chardon obtint Premiers Prix et Diplômes Supérieurs de Violoncelle et Musique de
Chambre avec la plus grande Distinction.
Actif comme soliste et chambriste (Notamment avec le quatuor "Ponticello", le Brussels String
Quartet de même qu'avec des artistes renommés tels que Philippe Koch, Luc Dewez et Marc
Grauwels), Eric Chardon s'est produit notamment au Festival de Lasne, au Festival de Musique de
Chambre de Baïa Mare, en Roumanie, en Israël, à Tel-Aviv, à Jaffa, à Bethléem, à Haïfa et à
Jérusalem. En soliste avec l'Orchestra Sinfonica Ibague en Colombie, Italie, France, Pologne,
Espagne et Russie.
Il collabore régulièrement au sein des principaux orchestres belges tels que l'Opéra Royal de
Wallonie, l'Orchestre National de Belgique, l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie ainsi qu'avec
l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg.
Eric Chardon enseigne actuellement la Musique de Chambre au Conservatoire Royal de Musique de
Mons.
Léonardo ANGLANI (Piano) :
Pianiste Italo-Belge, Léonardo Anglani étudie au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles où il
obtient les premiers prix de piano avec distinction, ainsi que le diplôme supérieur de musique de
chambre avec grande distinction.
Lauréat du concours du Crédit Communal de Belgique ainsi que de la Fondation Menuhin, il réalise
de nombreux enregistrements pour la radio et travaille régulièrement à l'Orchestre National de
Belgique.
Accompagnateur au Conservatoire Royal de Musique de Mons et partenaire recherché en musique
de chambre, il a enregistré de nombreux CDs.
L’ENSEMBLE ASTORIA
Composé de cinq artistes, tous diplômés de Conservatoires Royaux, lauréats de concours
internationaux, ou membres de grands orchestres, l'ensemble ASTORIA réussit à imposer son
identité grâce à l’énergie, à la rigueur, et à l’émotion qui émanent de leurs interprétations.
Dans le sillage d'Astor Piazzolla, Astoria s'inscrit à la croisée des chemins. Un souci constant de
qualité musicale et de maîtrise instrumentale rapproche sa démarche de l'univers classique, dont
sont issus ses musiciens ; mais tout en faisant surgir au premier plan la qualité d'écriture du maître
argentin, Astoria veille à préserver l'ensorcellement rythmique et mélodique des originaux.
En troquant le plafond bas du bar enfumé ou du studio d'enregistrement pour la salle de concert,
l'ensemble rejoint les aspirations du compositeur : Piazzolla aimait dans ses dernières années
laisser s'exhaler les sonorités uniques et inimitables de son ensemble dans des cadres adaptés.
Depuis sa création en 2004, l'ensemble Astoria participe à différentes émissions de télévision et
radio, enregistre trois albums (Fuga Libera) et un DVD.
Salué par la presse, il est également l’invité de grands festivals et se produit sur les scènes
nationales et Internationales.
L'ensemble Astoria collabore régulièrement avec le couple de danseurs "Eguimodanz" (Dante et
Monika Dominguez) ainsi qu'avec le Flûtiste Marc Grauwels qui est incontestablement, aujourd'hui,
l'un des flûtistes belges le plus en vue. Marc Grauwels est l'invité du troisième album de l'ensemble
intitulé "l'histoire du Tango".
Les standards du « tango nuevo » parcourent une large gamme de sentiments, allant de la tendre
malice à la douce nostalgie en passant par la joie débordante. L'ensemble ASTORIA vous fera
voyager des faubourgs de Buenos Aires jusqu'aux terres chaudes enfouies sous la flore tropicale.
Note d’intention artistique
Les traditionalistes sont nombreux dans le monde du tango et l'expression "tango nuevo" a encore
la faculté de les agacer prodigieusement, même si ce concept date déjà d'au moins un demi-siècle
(disons depuis Astor Piazzolla).
Astor Piazzolla a dû supporter presque toute sa vie les sarcasmes et les attaques de ces familles
réactionnaires.
Lorsque, le premier, il s'est mis à mêler la musique concertante classique et contemporaine avec
celle du tango populaire, à y ajouter les sons des guitares électriques, les rythmes du rock et les
harmonies du jazz, ils l'ont traité avec mépris, le qualifiant de "clown" ou de "musicien dégénéré"
qui n'avait absolument rien compris au tango.