INSIA Bases de données ORACLE
Transcription
INSIA Bases de données ORACLE
INSIA Bases de données ORACLE – Installation SQL*Plus SQL-Developer http://st-curriculum.oracle.com/tutorial/DBXETutorial/index.htm http://st-curriculum.oracle.com/ http://www.oracle.com/ Bertrand LIAUDET SOMMAIRE SOMMAIRE ORACLE Historique, marché et concurrent Historique Marché et concurrent Sites de référence ORACLE XE (express edition) Documentation Environnements graphiques : SQL developper Installation de Oracle 10g express édition Téléchargement Installation sous XP Bilan de l’installation Désinstallation Organisation du serveur ORACLE Le listener ORACLE : TNSLSNR.exe Le serveur ORACLE : oracle.exe La calculette SQL : sqlplus Mise à jour du PATH windows Démarrer SQLPLUS Utilisation de SQLPLUS Les versions graphiques de SQLPLUS SQL Developer SQL*Plus graphique INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 1/27 - Bertrand LIAUDET 1 5 5 5 5 6 6 6 6 6 6 6 7 8 9 9 9 10 10 10 10 10 10 10 SQL*Plus worksheet IQSL*Plus Console 10g express edition LES OBJETS D’UNE BASE ORACLE Structure des fichiers de la BD Les objets de la BD Table 12 Table temporaire Table organisée en index Table partitionnée Cluster Index 12 Vue 12 Vue d’objets Vue matérialisée Séquence Procédure et fonction Package Trigger Synonyme Lien de base de données 10 10 10 11 11 12 12 12 12 12 12 13 13 13 13 13 13 13 DICTIONNAIRE Dictionnaire et dictionnaire des données Présentation La vue « dictionnary » ou le synonyme « dict » Dictionnaire des données Premiers usages du dictionnaire des données Les vues du dictionnaires des données Les 3 catalogues Les différents objets Accès aux statistiques Les utilisateurs et leurs privilèges 14 14 14 14 16 16 17 17 17 17 17 CREATION D’UN UTILISATEUR Interface SQLPLUS Afficher tous les utilisateurs Création d’un utilisateur Attribution de droits à l'utilisateur Interface console 10g Express Edition : http://localhost:8080/apex Chemin Afficher tous les utilisateurs 19 19 19 19 19 20 20 20 INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 2/27 - Bertrand LIAUDET Créer un utilisateur Interface Console 10g express edition 20 20 SQL*PLUS Calculette SQL ORACLE : sqlplus Documentation Principales commandes sqlplus Connexion Sous SE Sous SQL Afficher le nom de l’utilisateur connecté login.sql Gestion des accents Sous windows Sous linux Variables d’environnement Lister toutes les variables Principales variables d’environnement sqlplus Afficher une variable Modifie une variable Formats d’affichage linesize et pagesize Taille des colonnes Divers Exécuter un script Commentaires Exécuter une commande du système d’exploitation Gestion des transactions Gestion de fichier Gestion de l’affichage des résultats d’un script 21 21 21 21 21 21 21 22 22 22 22 22 23 23 23 23 23 23 23 23 24 24 24 24 24 24 24 SQL DEVELOPER Présentation Fonctionnalités Téléchargement Documentation Tutoriel Installation et utilisation. Sqldeveloper.exe Etat du LISTENER Plateforme JAVA Principaux usages Connexion d’un utilisateur 25 25 25 25 25 25 25 25 25 26 26 26 INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 3/27 - Bertrand LIAUDET Naviguer parmi les objets d’un utilisateur Editeur contextuel SQL et PL-SQL 26 26 TP D’INSTALLATION Installation Console 10g express edition : création d’utilisateur 27 27 27 Première édition : avril 2009 Deuxième édition : mai 2010 INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 4/27 - Bertrand LIAUDET ORACLE Oracle (Petit Robert électronique – 2.1) : 1) Volonté de Dieu annoncée par les prophètes et les apôtres. 2) Réponse qu'une divinité donnait à ceux qui la consultaient en certains lieux sacrés. 3) Décision, opinion exprimée avec autorité et qui jouit d'un grand crédit. 4) Personne qui parle avec autorité ou compétence. Historique, marché et concurrent Historique 1979 : Oracle 2. Première version commercial. Premier SGBD basé sur le SQL de CODD. 1983 : Oracle 3. Réécrit en C. 1984 : Oracle 4. Gestion des transactions. 1992 : Oracle 7. Contraintes référentielles. Procédures stockées. Triggers. 1997 : Oracle 8. Objet-relationnel. 1998 : Oracle 8i. i pour internet. 2004 : Oracle 10g. g pour grid computing : calcul distribué et gestion de cluster. 2005 : Oracle 10g express édition. Version gratuite de Oracle 10g mais bridée en nombre de processeurs, d’enregistrements (4G0) et de mémoire (1G0). L’objectif est d’entrer sur le marché des PME sensibles aux coût et aux promesses de l’Open Source. Marché et concurrent 45% du marché pour Oracle en 2006. 21 % pour IBM avec DB2 (DB2 express–C, version gratuite). 18% pour Microsoft avec SQL Server (SQL Server 2008 express, version gratuite). Total : 84 % du marché pour 3 produits. La concurrence entre ces produits s’effectuent aussi autour de l’informatique décisionnelle (datawharehouse et datamart, ETL, analyse et datamining, reporting). En 2008, SQL Server accroissait ses parts de marché. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 5/27 - Bertrand LIAUDET Sites de référence ORACLE XE (express edition) http://www.oracle.com/technology/products/database/xe/index.html Documentation http://st-curriculum.oracle.com/tutorial/DBXETutorial/index.htm file:///C:/oraclexe/app/oracle/doc/getting_started.htm Environnements graphiques : SQL developper http://www.oracle.com/technology/products/database/sql_developer/index.html Environnement à installer qui offre un navigateur dans les objets de la BD, un éditeur SQL et PL-SQL, un débogueur PL-SQL, des modèles de code. Installation de Oracle 10g express édition Téléchargement A partir de http://www.oracle.com : download / database / etc. On peut arriver à : Oracle Database 10g Express Edition http://www.oracle.com/technology/products/database/xe/index.html Pour une installation Windows : http://www.oracle.com/technology/software/products/database/xe/htdocs/102xewinsoft.html OracleXEUniv.exe (216 933 372 bytes) Installation sous XP Utilisateur et mot de passe Rien à paramétrer à part le mot de passe de la BD. Ce mot de passe sera utilisé pour les comptes SYS et SYSTEM. La fenêtre précise : l’utilisateur SYSTEM permettra de se connecter à la BD après l’installation. Lancer la page d’accueil de la base de données Cette option amène sur la « console 10g express edition », c’est-à-dire une version graphique et en ligne (http://localhost:8080/apex) de la calculette SQL. On peut se connecter en tant qu’utilisateur SYSTEM avec le mot de passe fourni à l’installation. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 6/27 - Bertrand LIAUDET Bilan de l’installation Menu démarrer Le menu démarre offre 5 types de ressources : Accès à la calculette sql • Exécuter la ligne de commande SQL Démarrage et arrêt du serveur • Démarrer la base de données • Arrêter la base de données Sauvegarde et restauration • Sauvegarder la base de données • Restaurer la base de données Console 10g express edition • Environnement en ligne, utilisable après l’installation Oracle DBXE permettant d’utiliser et d’administrer le SGBD. Ramène à : http://localhost:8080/apex Aide • Accéder à la page d'accueil de la base de données • Obtenir de l'aide : forum, documentation en ligne. Répertoires des exécutables • C:\oraclexe\app\oracle\product\10.2.0\server\BIN Le serveur : oracle.exe Le « listener » : TNSLSNR.exe Le client calculette : sqlplus.exe Répertoire des données • C:\oraclexe\oradata\XE Les fichiers de données oracle sont des « .DBF ». Ils ne sont interprétables que par ORACLE. Ils correspondent à des « tablespaces ». Processus en cours • Le listener : TNSLSNR.exe • Le serveur : oracle.exe Programmes installés • Oracle Database 10g Express Edition INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 7/27 - Bertrand LIAUDET • Oracle Dataprovider for .NET help : http://morpheus.developpez.com/oracledotnet/#LI Msconfig / service Sous Windows, on trouve dans : exécuter / msconfig / sevice : • OracleServiceXE • OracleMTSRecoveryService • OracleXEClrAgent • OracleXETNSListener La présence du Listener est importante pour le bon fonctionnement de la base. Désinstallation Attention, après une désinstallation non finalisée, la réinstallation est impossible ! Pour une désinstallation finalisée, suivre les étapes suivantes : 1. Arrêter le serveur et tous les services ORACLE. 2. Désinstaller à partir du panneau de configuration. 3. Supprimer tout le répertoire d’installation (C:\oraclexe par défaut) 4. Supprimer tous les répertoires liés à ORACLE dans C:\Documents and settings\utilisateur\local settings\temp 5. Supprimer tous les répertoires liés à ORACLE dans C:\Documents and settings\All Users\Menu Démarrer\Programmes 6. Si vous avez un logiciel de nettoyage des registres, nettoyer les registres. 7. Dans la base de registre (Démarrer/Exécuter regedit) : rechercher toutes les occurrences de « oracle » (F3). Supprimer les noms de répertoires qui n’existent plus. Supprimer les répertoires faisant référence à oracle xe. 8. Redémarrer. 9. Si vous avez un logiciel de nettoyage des registres, nettoyer les registres. Tant qu’il reste des registres à nettoyer. Redémarrer et recommencer. 10. Réinstaller. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 8/27 - Bertrand LIAUDET Organisation du serveur ORACLE Le serveur ORACLE est composé de deux processus : • le serveur proprement dit : oracle.exe • le « listener » : TNSLSNR.exe. Le listener ORACLE : TNSLSNR.exe Présentation du Listener Le listener est un processus d’écoute qui reçoit les demandes de connexion distantes et les acheminent au serveur. Si la connexion est faite sur la machine du serveur, le listener est inutile : il peut donc être stoppé. Une fois l’installation terminée, le listener a été démarré : TNSLSNR.exe. Gestionnaire du Listener • LSNRCTL.exe permet d’entrer dans le gestionnaire du listener. • Help : liste les commandes disponibles. Pour connaître l’état du listener • Dans le gestionnaire du listener : status. Pour arrêter le listener • Dans le gestionnaire du listener : stop ou stop nomAlias(cf status). Pour démarrer le listener • Dans le gestionnaire du listener : start ou start listener Le serveur ORACLE : oracle.exe Une fois l’installation terminée, le serveur a été démarrée : oracle.exe. Pour arrêter le serveur • Raccourci « Arrêter la base de donnée ». L’arrêt du serveur n’arrête pas le listener. Pour démarrer le serveur • Raccourci « Démarrer la base de donnée ». Redémarrer la base de données redémarre le listener si nécessaire. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 9/27 - Bertrand LIAUDET La calculette SQL : sqlplus Une fois l’installation terminée, le programme sqlplus.exe se trouve dans le répertoire des exécutables. C’est la calculette SQL. Mise à jour du PATH windows Le PATH est mis à jour par l’installation. Rappel : Menu démarrer -> Clique droit sur le poste de travail -> Propriété -> Onglet Avancé -> Bouton variable d'environnement Démarrer SQLPLUS • A partir d’une fenêtre SE : sqlplus. Le path a du être mis à jour pendant l’installation. • Raccourcis d’installation : « Exécuter la ligne de commande SQL ». On rentre dans le SQL sans être connecté : c’est l’équivalent d’un : sqlplus / nolog Utilisation de SQLPLUS Cf. chapitre sur SQL*PLUS Les versions graphiques de SQLPLUS SQL Developer Interface graphique pour gérer en plus les procédures stockées et les triggers. SQL*Plus graphique Version « bloc-notes » du SQLPLUS de base. Pour les versions 9i et 10g. SQL*Plus worksheet Version « éditeur de développement » du SQLPLUS de base. Pour la version 9i. IQSL*Plus Interface graphique accessible sur internet. Pour les versions 9i et 10g. Console 10g express edition http://localhost:8080/apex Environnement en ligne, utilisable après l’installation Oracle DBXE permettant d’utiliser et d’administrer le SGBD. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 10/27 - Bertrand LIAUDET LES OBJETS D’UNE BASE ORACLE Structure des fichiers de la BD STRUCTURE LOGIQUE STRUCTURE PHYSIQUE BASES DE DONNEES 1 1 * SCHEMAS * * * * TABLESPACES FICHIERS 1 1 1 1 * TABLES, INDEX, CLUST ERS, * 1 * * BLOCS ORACLE * BLOCS OS 1 Niveau logique Les objets de la BD (tables, indexs, etc.) appartiennent à un schéma et à un tablespace. Un schéma correspond à un utilisateur (owner). Schémas et tablespaces appartiennent à une BD. Un schéma peut être réparti dans plusieurs tablespaces. Un tablespace peut contenir plusieurs schémas. Niveau physique Un fichier correspond à un tablespace, mais un tablespace peut être réparti sur plusieurs fichiers. Notion de bloc Un bloc oracle est une structure logique de données qui contient des enregistrements d’une table. La taille d’un bloc oracle est un multiple du bloc physique manipulé par l’OS. Le bloc oracle permet de faciliter les échanges entre les fichiers, la mémoire et les processus. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 11/27 - Bertrand LIAUDET Les objets de la BD Table Ce sont les tables classiques du modèle relationnel. Chaque ligne de la table a un identifiant pour Oracle : son OID (Object ID) Oracle permet de créer ses propres types pour les attributs. Table temporaire A la différence d’une table classique, les données (les tuples) n’y sont conservés que le temps d’une session ou d’une transaction. Table organisée en index Table triée directement selon la clé primaire. Table partitionnée Table découpée en plusieurs sous-ensembles (les partitions) enregistrés dans des « tablespaces » (lieu logique de stockage des tables) différents. On peut manipuler ensuite toute la table ou chaque partition séparément. Cluster Un cluster est un regroupement de tables stockées physiquement ensemble pour optimiser les performances en limitant les opérations de lectures-écritures. Les clés de liaison (clé étrangère et clé primaire) sont appelées : clés de cluster. Index Un index permet un accès rapide aux tuples. Il existe des index de table, des index de cluster et des index bitmap (utile pour beaucoup de tuples avec peu de valeurs). Vue Une vue est une table virtuelle construite avec un select. Les vues servent à assurer la sécurité des données au niveau des lignes et des colonnes. Vue d’objets Ces vues sont utilisées dans le modèle relationnel-objet. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 12/27 - Bertrand LIAUDET Vue matérialisée Une vue matérialisée sert à répliquer ou distribuer les données. Elles permettent de fournier des copies locales de données distantes ou à dupliquer les données (pour garder un état, par exemple). Une vue matérialisé peut être en lecture seule ou en lecture et écriture. Séquence Une séquence permet de gérer un auto-incrément. Procédure et fonction Blocs d’instructions PL-SQL stocké dans la base. Package Regroupement logique de procédures et de fonctions Trigger Procédure déclenchée automatiquement en fonction d’instruction DML prédéfinie. Synonyme Un synonyme sert de pointeur vers une table, une vue, une procédure, une fonction, un package ou une séquence. Un synonyme peut pointer vers un objet d’une base distante auquel cas il requiert l’utilisation d’un lien de base de données. Lien de base de données Un lien de base de données permet d’accéder aux données d’une base de donnée distante. Ainsi, les objets d’une base peuvent se référer à des objets d’une autre base. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 13/27 - Bertrand LIAUDET DICTIONNAIRE Dictionnaire et dictionnaire des données Présentation Le dictionnaire Le dictionnaire est un ensemble de tables, de vues et de synonymes contenant toutes les informations concernant tous les objets de la base, que ce soit du point de vue de l’utilisateur ou de l’administrateur, que ce soit d’un point de vue logique ou d’un point de vue physique. Le dictionnaire est mis à jour automatiquement à chaque modification de la BD. Le propriétaire du dictionnaire est l’utilisateur SYS. Le dictionnaire des données Le dictionnaire des données est une partie du dictionnaire. Le dictionnaire des données contient les données des bases de données pour les utilisateurs. La vue « dictionnary » ou le synonyme « dict » Description du dictionnaire C’est une table avec deux attributs : « table_name » et « comments » Il contient environ 1800 tuples. SQL> select count(*) from dict ; COUNT(*) ---------1821 Chaque tuple du dictionnaire concerne une table, une vue ou un synonyme. Les attributs de chaque table sont accessibles à partir de la vue : « dict_columns ». Les 4 types d’objets du dictionnaire Le dictionnaire contient : • Environ 1000 objets du dictionnaire des données tous préfixés par DBA (env. 500), ALL (env. 250) ou USER (env. 250) • Environ 400 vues des performances toutes préfixées par « V_$ », accessibles par des synonymes tous préfixées par « V$ ». • Environ 350 Les vues des performances des bases en cluster, toutes préfixées par « GV$ » • Environ 30 objets relevant en général du dictionnaire des données. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 14/27 - Bertrand LIAUDET La vue de toutes les performances est dans « v$fixed_table ». Exemple de requête column table_name format a30 column comments format a80 select table_name, comments from dict where substr(table_name, 1, 2)!='V$' and substr(table_name, 1, 3)!='GV$' and substr(table_name, 1, 4)!='ALL_' and substr(table_name, 1, 4)!='DBA_' and substr(table_name, 1, 5)!='USER_'; INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 15/27 - Bertrand LIAUDET Dictionnaire des données Premiers usages du dictionnaire des données Lister toutes les tables SQL> select * from cat; SQL> select * from user_catalog; SQL> select * from all_catalog; SQL> desc user_tables ; SQL> select table_name from user_tables ; // lister les tables Description des attributs d’une table SQL> desc nomTable // description d’une table Tous les utilisateurs desc all_users ; select * from all_users Utilisateur courant desc user_users ; select username from user_users Utilisateur courant desc user_objects; select object_name, object_type from user_objects; Principales vues du dictionnaire des données all_catalog -- tables, sequence, synonyme, vue, environ 4000 all_objects -- 19 types d’objets, environ 5000 all_views -- les vues, environ 1000 cat -- équivalent à user_catalog user_catalog -- les tables et les séquences user_objects -- tous les objets user_tables -- les tables user_constraints -- les contraintes user_indexes -- les index etc. La vue des vues : all_views Les tables du dictionnaires des attributs sont des vues. En général, les vues sont préfixées soit par « all » soit par « user ». La vue qui contient toutes les vues : « all_views » Desc all_views select count(*) from all_views ; -- pour chercher les vues qui concernent les sequences : Select view_name from all_views where view_name like « %SEQ% » ; INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 16/27 - Bertrand LIAUDET -- pour chercher les vues qui concernent les privilèges : Select view_name from all_views wher view_name like « %PRIV% » ; Etc. Les vues du dictionnaires des données Ce sont les vues du dictionnaire préfixées par « DBA_ », « ALL_ » ou « USER_ ». • Les vues « DBA_ » contiennent des informations sur tous les objets de tous les schémas. • Les vues « ALL_ » contiennent des informations sur les objets accessibles par le groupe PUBLIC et par l’utilisateur courrant. Les vues « ALL » sont les vues accessibles à tous. • Les vues « USER_ » contiennent les informations sur les objets accessibles par l’utilisateur courant. Les 3 catalogues Le catalogue est la vue contenant tous les objets accessibles. Il y a 3 catalogues : « DBA_Catalog », « ALL_Catalog » et « USER_Catalog » « CAT » est un synonyme de la vue « USER_catalog ». Les différents objets On peut ensuite accéder aux OBJECTS, TABLES, TAB_COLUMNS, VIEWS, SYNONYMS, SEQUENCES, CONSTRAINTS, CONS_COLUMNS, INDEXES, IND_COLUMNS, CLUSTERS, CLU_COLUMNS. Exemple Select object_name, object_type, created, last_ddl_time From DBA_OBJECTS Where owner like ‘Toto’ Accès aux statistiques Les tables DBA_TABLES et DBA_TAB_COLUMNS permettent d’accéder aux informations d’identification (owner, table_name, column_name, etc.), d’espace de stockage (tablespace_name, cluster_name) pour les tables et de définition pour les colonnes (data_type, data_length, nullable, etc.). Elles permettent aussi d’accéder à des informations de statistiques qui interviendront dans le calcul d’optimisation : num_rows, blocks, cache, num_distinct, num_null, etc.) Les utilisateurs et leurs privilèges Vues des utilisateurs La vue « USERS » permet de lister les utilisateurs et leurs caractéristiques Select * from all_users ; INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 17/27 - Bertrand LIAUDET Vues des roles Les vues « ROLES » et « ROLE_PRIVS » permettent de lister les rôles des utilisateurs. Pour un utilisateur ayant le rôle DBA, SQL> select * from dba_roles order by role; Permet de lister les rôles de l’utilisateur. Ca donne le même résultat que : SQL> select * from user_role_privs order by granted_role; Et SQL> select * from dba_role_privs order by granted_role; permet de lister tous les rôles de tous les utilisateurs. Pour un utilisateur ayant simplement les rôles « CONNECT » et « RESSOURCE » seul la vue « USER_ROLE_PRIVS » est accessible : SQL> select * from user_role_privs order by granted_role; USERNAME -------------------BERTRAND2 BERTRAND2 GRANTED_ROLE -----------------------------CONNECT RESOURCE ADM --NO NO DEF --YES YES OS_ --NO NO Autres droits Les vues « SYS_PRIVS », « TAB_PRIVS » et « COL_PRIVS » permettent de détailler les droits. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 18/27 - Bertrand LIAUDET CREATION D’UN UTILISATEUR Interface SQLPLUS Afficher tous les utilisateurs Select * from all_users ; On trouve : SYSTEM, SYS, ANONYMOUS et d’autres utilisateurs créé lors de l’installation (variables selon les versions installées). On peut regarder les rôle et droits de chaque utilisateur. On ne peut se connecter que sous SYSTEM. Création d’un utilisateur CREATE USER bertrand IDENTIFIED BY "bertrand"; A ce stade, l’utilisateur n’a aucuns droits : pas même celui de se connecter. Toutefois, il apparaît dans la liste des utilisateurs. Attribution de droits à l'utilisateur GRANT CONNECT, RESSOURCE TO Bertrand2 ; • CONNECT est un rôle prédéfini. Il permet de se connecter au serveur puis d’accéder à des objets (tables, etc.) appartenant à d’autres utilisateurs à condition que les droits nécessaires aient été accordés. Les applications utilisatrices d’une base ont besoin du rôle CONNECT et de droit spécifiques sur les tables. • RESOURCE est un rôle prédéfini qui permet de créer et utiliser tous les objets ORACLE : tables, vues, index, procédures, triggers, etc. Les développeurs d’applications ont besoin du rôle RESOURCE. • DBA donne tous les privilèges. L’administrateur de la base a besoin du rôle DBA. INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 19/27 - Bertrand LIAUDET Interface console 10g Express Edition : http://localhost:8080/apex Chemin Page d’accueil > Administration > Gérer les utilisateurs. Afficher tous les utilisateurs On trouve : SYSTEM, SYS, ANONYMOUS et d’autres utilisateurs créé lors de l’installation (variables selon les versions installées). On peut regarder les rôle et droits de chaque utilisateur. On ne peut se connecter que sous SYSTEM. Créer un utilisateur On peut créer un utilisateur. Par défaut, il aura les rôles CONNECT et RESOURCE. • CONNECT est un rôle prédéfini qui permet la création de tables et donc leur modification, suppression, consultation. • RESOURCE est un rôle prédéfini qui permet de faire du PL-SQL : création de triggers et de procédures stockées. • DBA donne tous les privilèges. Interface Console 10g express edition On peut créer un utilisateur par l’interface console 10g EE Administration / Gérer les utilisateurs / Créer INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 20/27 - Bertrand LIAUDET SQL*PLUS Calculette SQL ORACLE : sqlplus Documentation C :> sqlplus /? SQL > help index // toutes les commandes SQL > help nomCommande // doc de la commande Principales commandes sqlplus • connect, disconnect : pour connecter un utilisateur • start, @ : pour exécuter un fichier. • show, set : pour voir et affecter des variables d’environnement • host : pour exécuter une commande SE • spool : pour stocker les résultats d’une requête dans un fichier. • desc (describe) • rem (remark), --, /* */ • save, get: pour enregistrer le tampon dans un fichier, pour lire un fichier dans le tampon Connexion Sous SE C:> C:> C:> C:> C:> C:> sqlplus sqlplus sqlplus sqlplus sqlplus sqlplus /nolog -- pas d’affichage des commentaires nomUser nomUser/password @nomFic -- le fichier doit commencer par 1 connexion /nolog @nomFic Sous SQL SQL> SQL> SQL> SQL> SQL> SQL> connect connect / as sysdba – connexion comme sysdba connect nomUser connect nomUser/password disconnect // disconnect et exit valident exit // la transaction : commit INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 21/27 - Bertrand LIAUDET Afficher le nom de l’utilisateur connecté SQL> show user SQL> select user from dual; //dual est une pseudo-table login.sql Le fichier login.sql s’exécute automatiquement au démarrage de slqplus. Le fichier doit se trouver dans le répertoire de lancement de sqlplus. Ce fichier va permettre de paramétrer l’environnement de travail : pagesize, linesize, etc. Gestion des accents Sous windows Ouvrir une fenêtre de commandes windows. Aller dans le répertoire voulu. Dans ce répertoire, passer la commande : C:/monRepertoire> set NLS_LANG=FRENCH_FRANCE.WE8PC850 Dans ce répertoire, lancer SQLPLUS : les accents sont pris en compte. C:/monRepertoire> sqlplus Sous linux SQL> alter session set nls_language=French; SQL> alter session set nls_territory=France; INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 22/27 - Bertrand LIAUDET Variables d’environnement Lister toutes les variables SQL> show all // Lister toutes les variables Principales variables d’environnement sqlplus • user • linesize, pagesize, column • echo, termout, feedback, heading, trimspool • autocommit Afficher une variable SQL> show nomVariable // Affiche la valeur de la var. SQL> show user SQL> select user from dual; //dual est une pseudo-table Modifie une variable SQL> set linesize 80 Formats d’affichage linesize et pagesize linesize et pagesize sont des variable d’environnement SQLPLUS : Consultation SQL> show linesize SQL> show pagesize Modification SQL> set linesize 100 SQL> set pagesize 200 // Taille d’une ligne de résultats // Taille d’une page de résultats Ces commandes peuvent être placées dans le fichier login.sql Taille des colonnes SQL> column mgr format 999 // nombre sur 3 chiffres SQL> column job format a4 // chaine sur 4 caractères SQL> column job trunc // job tronqué à la taille max INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 23/27 - Bertrand LIAUDET Divers Exécuter un script SQL> @nomFichier //exécute le fichier, .sql par défaut SQL> start nomFichier //équivalent à @ PAUSE : pour arrêter l’exécution d’un script Commentaires REM -/* */ ligne de commentaire ligne de commentaire texte de commentaire Exécuter une commande du système d’exploitation SQL> host pwd //exécute un pwd SQL> host ls –l //exécute un ls Gestion des transactions SQL> show autocommit // OFF par défaut SQL> autocommit {ON | OFF | IMMEDIATE} //ON IMMEDIATE Gestion de fichier SQL> save nomFich [create, replace, append] //enregistre le buffer dans un fichier SQL> get fichier // met le contenu du ficher dans un buffer Gestion de l’affichage des résultats d’un script SQL> spool fic.txt SQL> spool off SQL> set echo on // Copie l'affichage à l'ecran // dans 'fic.lst' // Stoppe la copie dans 'fic.lst' // affiche la commande en cours SQL> set feedback on // affiche le nb lignes résultat SQL> set heading on // affiche l’entête des colonnes SQL> set trimspool on // supprime les blancs de fin de ligne SQL> set termout OFF // supprime tout affichage INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 24/27 - Bertrand LIAUDET SQL DEVELOPER Présentation Fonctionnalités ORACLE SQL Developer est un logiciel qui permet de : Naviguer dans les objets de la base Editer et exécuter du code SQL et PL-SSL Deboguer du code PL-SQL Téléchargement http://www.oracle.com/technology/products/database/sql_developer/index.html Documentation http://download.oracle.com/docs/cd/E12151_01/index.htm Tutoriel http://st-curriculum.oracle.com/tutorial/SQLDeveloper/index.htm Installation et utilisation. Le package téléchargé fournit le logiciel prêt à l’emploi. Pour pouvoir utiliser SQL Developer, il faut : • Avoir un processus LISTENER qui tourne. • Avoir une plateforme JAVA qui tourne. Sqldeveloper.exe Dans le répertoire « sqldeveloper », on trouve l’application « sqldevelopper.exe » prête à l’emploi. Il faut commencer par exécuter : sqlcli.bat Etat du LISTENER Se reporter au chapitre précédent sur le LISTENER INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 25/27 - Bertrand LIAUDET Plateforme JAVA On peut lancer le programme : « JDK / JRE / BIN / java.exe » qu’on trouve dans le répertoire de « sqldeveloper.exe ». Il suffit parfois aussi de lancer : « sqlcli.bat » qu’on trouve directement dans le répertoire de « sqldeveloper.exe ». Principaux usages Connexion d’un utilisateur La connexion correspond à un utilisateur. Connexion / bouton droit / new Il faut rentrer un nom de connexion (au choix), un nom d’utilisateur avec mot de passe, save password, connect. Une fois cette connexion créée, il suffira d’ouvrir le bloc de connexion pour la faire apparaître. Naviguer parmi les objets d’un utilisateur Dans un premier temps, on s’intéresse aux tables et aux vues. Dans public_synonymous, on trouve les tables synonymes auxquelles on a accès (le dictionnaire des données). Pour chacune de ces tables, on peut récupérer le code de création et donc la table d’origine. Exemple : select * from all_users. Editeur contextuel SQL et PL-SQL Sur l’utilisateur : bouton droit / open SQL work sheet L’éditeur de requêtes est contextuel : il propose les attributs, les tables, les fonctions, les motsclés possibles au fur et à mesure de l’écriture des requêtes SQL et des instructions PL-SQL. On peut enregistrer le code avec fichier/enregistrer, ou l’icône d’enregistrement du menu principal. On peut ouvrir un code existant avec fichier/ouvrir, ou l’icône d’ouverture du menu principal. On peut exécuter le script : flèche verte, ou une partie du script en sélectionnant le code à tester, puis bouton droit / Run INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 26/27 - Bertrand LIAUDET TP D’INSTALLATION Installation 1. Installez ORACLE. 2. Trouver le répertoire des données. A quoi correspondent les fichiers « .DBF » ? 3. Trouver et consulter le répertoire des exécutables. Quel est le nom des programmes correspondant à : la calculette sql, le serveur, le listener. 4. Vérifiez la présence du serveur et du listener dans la liste des processus. 5. Vérifier l’état du listener en utilisant l’outil LSNRCTL.exe 6. Arrêter le serveur (proprement !). 7. Vérifier l’état du listener en utilisant l’outil LSNRCTL.exe 8. Vérifiez l’absence ou la présence du serveur et du listener dans la liste des processus. 9. Arrêter le listener en utilisant l’outil LSNRCTL.exe. 10. Vérifiez l’absence du listener dans la liste des processus. 11. Relancer le serveur. 12. Vérifiez la présence du serveur et du listener dans la liste des processus. Console 10g express edition : création d’utilisateur 13. Créer un utilisateur à votre nom en passant par la Console 10g express edition (sur internet) avec les rôles CONNECT et RESOURCE. 14. Afficher la liste de tous les utilisateurs. 15. Regarder le détail de quelques utilisateurs (vous, SYSTEM, SYS, etc.). INSIA - BASES DE DONNÉES – ORACLE - 01 - page 27/27 - Bertrand LIAUDET