Revue de presse du 26 septembre

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Revue de presse du 26 septembre
COMITÉ DES CONSTRUCTEURS FRANÇAIS
D'AUTOMOBILES
Analyse de Presse du lundi 26 septembre 2016
FRANCE
Gruau vise un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros à l’horizon 2019
Le Prix de l’Entrepreneur de l’Année organisé par EY et « L’Express », en partenariat avec Edmond de
Rothschild France et Verlingue, avec le soutien de bpifrance, « Les Echos » et Widoobiz, a été remis le
22 septembre à Patrick Gruau, président du groupe Gruau éponyme. Avec 50 000 véhicules utilitaires
sortant chaque année de ses usines, Gruau figure parmi les premiers carrossiers-constructeurs d’Europe.
Sous l’égide de l’actuel dirigeant, arrière-arrière-petit-fils du fondateur, le chiffre d’affaires a été
multiplié par quinze, par croissance organique et acquisitions. Depuis dix ans, il a doublé, à 210 millions
d’euros en 2015 sur un marché stagnant. Et Patrick Gruau vise 400 millions à l’horizon 2019.
Le groupe, fort de 1 350 salariés, base ses prévisions sur les contrats pluriannuels signés avec les
constructeurs (Renault, Groupe PSA, Mercedes, Volkswagen, Ford, etc.), mais aussi sur le véhicule
électrique. M. Gruau y a investi dès les années 2000, jugeant que l’utilitaire ouvrirait la voie à la
généralisation de l’électrique. Enfin, Gruau table sur l’international, dont la part devrait passer de 22 %
actuellement à plus de 40 % des ventes en 2019 par le biais d’acquisitions ou de partenariats comme
celui récemment scellé avec l’américain Knapheide.
Pour Patrick Gruau, la pérennité du groupe tient amplement à son essence familiale et à son ancrage
territorial, « gages, notamment, d’un bon dialogue social », estime-t-il. « La famille a toujours réinvesti
dans l’entreprise. Il n’y a jamais eu de dividendes », souligne le dirigeant. « Nous avons aussi réussi à
concentrer le capital, car il est indispensable d’avoir une vision partagée entre l’actionnariat et les
dirigeants opérationnels. » Déjà, une sixième génération émerge, mais Patrick Gruau, soixante ans,
entend bien mener le projet stratégique 2022 que l’entreprise est en train de définir. A cette échéance,
il vise « le Top 3 mondial » dans sa spécialité. (ECHOS 26/9/16)
Le Groupe PSA reprend l’offensive en présentant de nouveaux modèles au
Mondial
Dans un entretien accordé au FIGARO (26/6/16), le président du Groupe PSA Carlos Tavares indique que
le Mondial de l’Automobile de Paris va marquer le coup d’envoi de l’offensive produits annoncée, avec
les nouveaux Peugeot 3008, 5008 et Citroën C3. Le dirigeant explique qu’il faut gagner en maturité sur
les sujets environnementaux et ne pas désigner un ennemi différent – le CO2, les particules fines, les
oxydes d’azote – tous les cinq ans. « J’appelle de mes vœux une réelle concertation pour élaborer une
mesure globale, multicritère, de la qualité de l’air, comme on le fait pour l’eau des plages, et se fixer des
objectifs ambitieux à atteindre. Cela mettrait en compétition les constructeurs pour qu’ils innovent et
proposent les bonnes solutions aux clients », déclare-t-il.
M. Tavares souligne que le Groupe PSA propose actuellement cinq modèles électriques et qu’il
développe des hybrides rechargeables, mais que « le marché progresserait plus vite [s’il avait] des
interlocuteurs pour définir dans quelle direction aller en se projetant à l’horizon 2040 ». « Quelle place
l’objet de mobilité devra-t-il occuper ? En milieu urbain ou rural, la mobilité sera-t-elle individuelle ou
collective ? Quelle harmonie stylistique demanderons-nous demain aux objets de mobilité dans la ville ?
C’est cette réflexion de long terme qu’il faut avoir car il s’agit de la mobilité de nos concitoyens »,
s’interroge-t-il. « L’objet de mobilité sera-t-il individuel ou partagé, élitiste ou de masse ? Ce qui me
paraît certain, c’est d’une part que la sécurité et le confort resteront des impératifs et d’autre part que
le développement des véhicules autonomes, étape par étape, est inéluctable », ajoute-t-il.
Au premier semestre de 2016, le Groupe PSA est numéro quatre mondial en termes de rentabilité
opérationnelle de la division automobile, souligne M. Tavares, ajoutant que la question de la taille du
groupe ne le préoccupe donc pas aujourd’hui. « Mais nous restons ouverts aux opportunités et à toutes
les discussions qui seraient menées de bonne foi », ajoute-t-il toutefois.
Jack Azoulay a été coopté en tant que membre du conseil de surveillance
du Groupe PSA
Lors de sa réunion du 23 septembre, le conseil de surveillance du Groupe PSA, sur avis du comité des
nominations, des rémunérations et de la gouvernance, a pris acte de la démission de Bruno Bézard et a
décidé, sur proposition de l’Etat, de coopter Jack Azoulay en tant que membre du conseil de surveillance
et de le nommer vice-président du conseil de surveillance. La cooptation de M. Azoulay, actuellement
directeur de participations industrie au sein de l’Agence des participations de l’Etat, sera proposée à la
ratification de la prochaine assemblée générale des actionnaires. (COMMUNIQUE DE PRESSE GROUPE
PSA 23/9/16)
BMW France compte maintenir sa marge opérationnelle entre 8 % et 10 %
Le groupe BMW France, qui inclut Mini, aborde le Mondial de l’Automobile en position de
quasi-généraliste, occupant 4,2 % du marché français des voitures neuves depuis le début de 2016,
derrière le Groupe PSA, Renault et Volkswagen, mais devant Ford, Toyota et Fiat. Au rythme actuel, la
filiale devrait boucler son deuxième exercice consécutif sur une croissance à deux chiffres de ses
immatriculations, se réjouit son patron Serge Naudin, dans un entretien accordé à l’AFP (26/9/16). «
L’objectif n’est pas le classement [des ventes], l’objectif est que le réseau soit rentable », tempère-t-il
toutefois. « Il faut que le groupe maintienne sa marge entre 8 % et 10 % », ajoute-t-il. Des séries 3, 5 et
7 des années 1980-1990, « on est passés à une trentaine de modèles », souligne-t-il encore.
Une gamme ne fait pas tout et BMW compte sur des offres commerciales agressives, en particulier sur la
location de longue durée (LLD). Elle inclut l’entretien et une garantie sans apport initial, avec la
contrainte inhérente de ce genre de contrat, un kilométrage total à ne pas dépasser. « Quasiment une
BMW et Mini sur deux, 47 %, sont financées par notre filiale financière, 97 % de ces financements sont
des produits LLD ou LOA », une location avec option d’achat, indique M. Naudin. BMW se trouve ainsi
bien au-dessus de la moyenne du marché français, où 36 % des immatriculations de voitures neuves
résultent d’une LOA ou LLD, selon les derniers chiffres de la profession pour 2015. Une proportion qui a
doublé en quatre ans. (AFP 26/9/16)
La France met en oeuvre un projet de normes pour le véhicule autonome
Depuis 2011, la norme ISO 26262 garantit la fiabilité de fonctionnement des systèmes électriques et
électroniques embarqués. Elle a fait émerger « des solutions de sécurisation de l’électronique plus
efficaces comme, par exemple, les calculateurs à double cœur qui permettent de mieux détecter et
contrôler les défaillances éventuelles », souligne la PFA (Plateforme de la Filière Automobile), qui
participe activement à la définition des normes et standards au sein de la filière. Une révision de cette
norme est en cours, qui prévoit son élargissement aux véhicules industriels, aux cars et bus, ainsi
qu’aux deux-roues motorisés. Les points principaux de cette révision ont été publiés en septembre dans
le « Draft of International Standard » (DIS). Ce projet va être soumis à tous les pays membres de l’ISO,
qui pourront proposer des modifications avant la publication du « Final Draft ». Celui-ci sera soumis au
vote des pays membres, sans modification, pour une entrée en vigueur en 2018. « Cette future version
de la norme sera d’autant plus indispensable au développement des composants des véhicules
autonomes, en assurant le haut niveau de robustesse nécessaire et en prévenant les éventuelles
défaillances. Sous l’impulsion de la France, elle sera complétée d’un document, en cours de rédaction,
visant à s’assurer des bons comportements des fonctions complexes d’aide à la conduite, comme, par
exemple, le choix de la décision de conduite adaptée à la situation », indique la PFA. (AUTOACTU.COM
26/9/16)
L’équation économique de la filière du véhicule électrique doit encore être
trouvée
Les véhicules électriques ont récemment fait l’objet d’une journée-débats organisée par le pôle de
compétitivité Mov’eo et l’association Avere France. « Si les véhicules électriques sont une bonne chose
pour les collectivités territoriales au niveau de la lutte contre le réchauffement climatique, il convient
aussi de souligner, d’une part, que leur prix est encore élevé et, d’autre part, qu’il y a eu à ce jour
relativement peu de bornes de recharge pouvant être financées par l’Ademe qui ont été effectivement
installées », a souligné Jean-Luc Moullet, directeur du programme compétitivité et filières industrielles
au Commissariat général à l’investissement (CGI).
En d’autres termes, l’équation économique de la filière doit encore être trouvée. « Mais les choses
évoluent dans le bon sens. Le prix des batteries ne cesse de baisser », a poursuivi M. Moullet. Le nombre
de points de charge est en outre appelé à monter en puissance. « S’il y en a environ 14 000 à ce jour en
France, il y en aura sans doute 30 000 en 2018 et 100 000 en 2020 », a aussi rappelé Joseph Beretta,
président de l’Avere France.
Autre frein à l’achat de V.E. appelé à être levé, et ce même s’il s’agit surtout d’un frein psychologique
dans la mesure où les automobilistes français parcourent moins de 50 km par jour et sont déjà 40 % à
déclarer que ce type de véhicules répond à leurs besoins, l’autonomie : « Ce frein devrait être levé avec
une autonomie effective des véhicules électriques de 300 km », a estimé M. Beretta. Et les
constructeurs ne s’y sont pas trompés. « L’autonomie des véhicules électriques va rapidement être
doublée », a fait savoir Marc Soulas, directeur technique V.E. de Renault.
Nicolas Leclère, responsable du pôle innovation chaînes de traction électrifiées du Groupe PSA, a affirmé
de son côté que « les 300 km d’autonomie [deviendraient] rapidement une réalité pour tous les V.E. ».
Reste que de nouvelles problématiques vont apparaître avec cette hausse continue de l’autonomie. Les
constructeurs devront continuer à faire la chasse au poids et les infrastructures de recharge devront
délivrer suffisamment de puissance pour que tous ces véhicules puissent se recharger dans des délais
raisonnables.
Quelque 50 % des Renault Zoé sont vendues aujourd’hui à des clients vivant en milieu rural en France,
souligne le JOURNALAUTO.COM (23/9/16).
La RATP va tester des minibus sans chauffeur pendant deux ans
La RATP a réalisé le 24 septembre une première démonstration de navette autonome à Paris, prélude à
d’autres expérimentations de véhicules sans chauffeur prévues au cours des deux prochaines années,
dans la capitale, mais aussi sur d’autres sites en Ile-de-France.
Le premier essai grandeur nature s’est donc déroulé samedi après-midi sur les berges de Seine, où le
public était invité à découvrir la navette EZ10 du constructeur français Easymile. Ce véhicule électrique
sans chauffeur, qui peut transporter jusqu’à 12 passagers à 25 km/h, est déjà testé en circuit clos aux
Pays-Bas, au Japon, à Singapour ou encore en Californie, et fait même l’objet d’une expérimentation sur
route à Helsinki.
Le véhicule autonome a circulé de 13H00 à 20H00 sur un circuit de 130 mètres aménagé sur une partie
piétonne de la voie Georges Pompidou, au niveau du Pont Neuf. « Pour la RATP, il s’agit du coup d’envoi
d’une série d’expérimentations », a annoncé l’entreprise publique dans un communiqué.
Une deuxième démonstration est annoncée avant la fin de l’année à Paris, entre les gares de Lyon et
d’Austerlitz, et une troisième est envisagée début 2017 sur le site du Commissariat à l’énergie atomique
et aux énergies alternatives (CEA) à Saclay, dans l’Essonne. « Le véhicule autonome représente une
opportunité de nouveaux services, notamment dans les zones peu denses », a déclaré la présidente de
la RATP Elisabeth Borne, citée dans le communiqué.
Devançant la capitale, Lyon a déjà mis à l’essai début septembre son propre service de minibus sans
chauffeur. Deux navettes Arma de la société française Navya, pouvant transporter chacune jusqu’à 15
passagers, circulent ainsi sur un trajet de 1,3 kilomètre dans le nouveau quartier Confluence. Prévue
pour durer un an, cette expérimentation est menée conjointement avec le groupe Keolis (filiale de la
SNCF) et TCL, l’exploitant du réseau de transports en commun lyonnais. (AFP 24/9/16)
Les grands manufacturiers vont dégager une marge moyenne de 15 % en
2016
Doucement mais sûrement, le pneumatique s’impose comme l’activité la plus profitable du secteur
automobile. D’après une étude de Deutsche Bank publiée en début de mois, la marge opérationnelle des
six premiers manufacturiers mondiaux (Bridgestone, Michelin, Continental, Goodyear, Pirelli, et Hankook)
a atteint un record historique en 2015, à 14,3 %, et devrait approcher les 15 % cette année. Avant la
crise de 2008, le secteur au pic de sa forme ne dépassait pas les 9 % de marge. Les industriels du pneu
s’avèrent bien plus rentables que les meilleurs constructeurs - 10 % de marge pour les marques de haut
de gamme allemandes -, et que les grands équipementiers positionnés sur la voiture de demain (Valeo,
Bosch, etc.). « La progression du secteur devrait se poursuivre, avec des niveaux de croissance plus
mesurés » juge Gaetan Toulemonde, analyste chez Deutsche Bank.
La semaine dernière, Goodyear a annoncé qu’il visait 17 % de marge à horizon 2020. Impressionnant
quand on sait que le groupe américain ne dépassait pas les 6 % avant 2013. Certains, comme
Continental, sont déjà dans des sphères dignes du luxe (22 % au deuxième trimestre). Quant à Michelin,
les analystes s’attendent à ce qu’il dépasse les 15 % de marge d’ici à 2020.
S’il a toujours été un concentré d’innovation, le pneu accède aujourd’hui à un autre statut grâce à une
conjonction de facteurs favorables. Il surfe d’abord sur une demande dynamique, qui progresse de 3 %
par an. Dans certains pays matures, les automobilistes profitent du faible prix de l’essence pour rouler
davantage. Aux Etats-Unis, le nombre de miles cumulés bat chaque mois des records - 270 millions de
miles en juin -, ce qui favorise le remplacement de gommes. Quant aux pays émergents, ils donnent
naissance à un vrai marché du remplacement après des années où le neuf représentait l’essentiel des
ventes - comme en Chine. Enfin, autre manne très substantielle pour les manufacturiers : la flambée des
pneus de grande taille, bien plus profitables.
Côté coûts aussi, les leviers sont nombreux. Les manufacturiers peuvent s’appuyer sur un prix toujours
modéré des matières premières : sur le marché de Singapour, on traite le kilo de caoutchouc à 1,55
dollars, contre plus de 3 dollars avant 2011. Pas neutre, quand on sait que Michelin dépense plus de 2
milliards d’euros en achats de caoutchouc naturel et synthétique. Surtout, les fabricants ont taillé dans
leurs coûts fixes. Selon les calculs de Deutsche Bank, les industriels ont fermé, dans les pneus tourisme,
l’équivalent de 9 % de la production européenne (39 millions de pneus) au cours des cinq dernières
années, tout en investissant en Europe de l’Est. Même tendance dans les poids lourds, où les usines
tournent désormais à 93 % de leurs capacités en Europe. « L’industrie a une très forte discipline
financière », juge Gaëtan Toulemonde. (ECHOS 26/9/16)
La mode des grandes roues dope les profits de l’industrie des
pneumatiques
Au Mondial de l’Automobile de Paris, plusieurs nouveautés afficheront sans complexe des pneumatiques
de très grande taille, généralement réservée aux poids lourds. Ce sera le cas du Renault Scénic, doté de
roues de 20 pouces, contre 15 à 17 pour la précédente génération. De même pour le SUV de Maserati
Levante ou le concept de Citroën CXexperience (22 pouces). Sans compter des dizaines de SUV (Toyota
CH-R, Discover Land Rover, Audi Q5, etc.), dont les roues oscilleront entre 17 et 20 pouces, voire au-delà.
« Le mouvement est général, quelles que soient les silhouettes », indique Michael Foundoukidis,
analyste chez Natixis. Même les berlines et les petites voitures sont concernées, comme la nouvelle C3,
qui arbore des pneus de 17 pouces en option.
« D’un point de vue du design, le nombre d’or est atteint quand le passage de roue est à mi-hauteur du
véhicule », indique Thierry Chiche, patron de l’activité tourisme de Michelin. La grande taille va aussi de
pair avec la montée en puissance des véhicules métis et autres SUV, qui sont des véhicules plus lourds,
et qui doivent donc reposer sur des pneumatiques adaptés.
Cette tendance est une bonne nouvelle pour les manufacturiers. D’après Goodyear, le marché des
pneus de plus de 17 pouces devrait doubler entre 2015 et 2020, alors qu’il a déjà bondi de 126 % depuis
2010. Un rythme de progression bien supérieur au marché mondial, qui lui ne grimperait que de 3 % par
an d’ici à 2020. « Ce n’est pas un hasard si la quasi-totalité des nouvelles capacités de production sont
spécialisées sur ces gammes », indique M. Foundoukidis. Comme Michelin, qui a annoncé au printemps
une nouvelle usine de pneus de plus de 18 pouces au Mexique.
Surtout, ces pneumatiques sont bien plus rentables du fait d’un prix de vente plus élevé. Selon Deutsche
Bank, les pneus de 19 pouces sont vendus à 165 euros pièce en moyenne. L’organisme ajoute que la
marge unitaire sur un pneu de plus de 17 pouces est de 33 % en moyenne, soit plus du double d’un
pneu de 17 pouces. Une belle affaire, d’autant que le marché du remplacement - plus rentable que la
première monte - n’a pas encore véritablement démarré pour ces pneus. (ECHOS 26/9/16)
ALLEMAGNE
M. Herrmann remplace M. Mattes à la tête de Ford Allemagne
Gunnar Hermann a été nommé président de Ford Allemagne, en remplacement de Bernhard Mattes, qui
occupait ce poste depuis 14 ans. M. Mattes siégera à l’avenir au conseil de surveillance de Ford-Werke.
La nomination de M. Hermann sera effective le 1er janvier 2017. (AUTOMOBILWOCHE 23/9/16)
Le gouvernement allemand étend une mesure de défiscalisation pour les
V.E.
Le gouvernement allemand étend une mesure de défiscalisation pour les véhicules électriques. Le
Bundestag a en effet décidé d’exonérer les acheteurs de véhicules électriques de la taxe automobile
(annuelle) pour une période de 10 ans (contre 5 ans initialement).
Cette mesure sera valable pour les acheteurs de voitures électriques neuves ou d’occasion et s’ajoutera
à la prime à l’achat mise en place depuis le 1er juillet. Le gouvernement espère que cette exonération
permettra de d’accroître les ventes de véhicules électriques. (AUTOMOBILWOCHE 23/9/16)
Knorr-Bremse a augmenté sa participation dans Haldex
Knorr-Bremse a augmenté sa participation dans Haldex, en acquérant 3,56 % des actions de
l’équipementier suédois. L’Allemand dispose donc désormais d’une participation de 14,91 % dans
Haldex. A titre de comparaison, ZF dispose pour sa part de plus de 21 % des actions du Suédois. ZF et
Knorr-Bremse sont en concurrence pour reprendre Haldex. En relevant sa participation dans
l’équipementier suédois, Knorr-Bremse espère rendre son offre plus attractive pour les actionnaires.
(AUTOMOBILWOCHE 23/9/16)
Continental a prolongé les contrats de deux des membres de son directoire
Continental a prolongé de 5 ans les contrats de deux des membres de son directoire, à savoir Helmut
Matschi, en charge du thème des véhicules connectés, et Nikolai Setzer, responsable de la division
Pneumatiques de Continental. Ils resteront donc membres du directoire jusqu’en août 2022.
En revanche, Continental a annoncé que le contrat de Ralf Cramer, membre du directoire en charge des
activités en Chine, ne serait pas prolongé. Il expirera à la mi-août 2017. (AUTOMOBILWOCHE 23/9/16)
Le fonds TCI appelle Volkswagen à réduire le salaire de ses directeurs
Le fonds TCI, investisseur au sein de Volkswagen, appelle le groupe allemand à réduire le salaire de ses
directeurs et à leur verser des bonus uniquement sous forme d’actions.
Le gestionnaire du fonds, Chris Hohn, avait déjà exprimé son mécontentement en mai dernier, lorsque
les 12 membres du directoire de Volkswagen avaient touché un total de 63 millions d’euros au titre de
2015, alors que le groupe avait pour la première fois depuis plusieurs années subi une perte nette, suite
au scandale des moteurs truqués.
M. Hohn souhaiterait que le barème de salaire des directeurs de Volkswagen soit plus transparent et que
les bonus des directeurs soient supprimés si les bénéfices sont insuffisants. (AUTOMOTIVE NEWS
EUROPE 23/9/16)
Affaire VW : pas de preuve contre M. Stadler (Audi)
L’enquête interne visant à déterminer les origines du scandale des moteurs truqués du groupe
Volkswagen n’aurait trouvé aucune preuve impliquant le patron de la marque Audi, Rupert Stadler.
Celui-ci avait été interrogé par le cabinet Jones Day, qui mène cette enquête (cf. revue de presse du
21/9/16).
Selon des sources proches du dossier, rien pour l’instant ne suggérerait que M. Stadler pourrait être
suspendu par Audi. Aucun élément incriminant n’aurait été trouvé contre le dirigeant.
Ni Audi ni le groupe Volkswagen ne se sont exprimés à ce sujet. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE,
HANDELSBLATT 23/9/16)
Affaire VW : de nouvelles accusations contre M. Winterkorn ?
Dans le cadre du scandale des moteurs truqués, Martin Winterkorn, l’ancien président du groupe
Volkswagen, pourrait faire face à de nouvelles accusations.
En effet, selon des informations du journal allemand BILD AM SONNTAG, M. Winterkorn aurait été au
courant de l’utilisation d’un logiciel truqueur pour manipuler les niveaux d’émissions depuis juillet 2015
et aurait donc caché cette information durant deux mois (l’affaire ayant éclatée en septembre dernier).
Deux témoins (dans l’enquête menée aux Etats-Unis) auraient déclaré que M. Winterkorn aurait été au
courant des manipulations. Ni Volkswagen ni M. Winterkorn n’ont commenté cette information.
(AUTOMOBILWOCHE, HANDELSBLATT, SPIEGEL 25/9/16)
Daimler FS est la plus importante société de financement de véhicules
commerciaux dans le monde
Daimler Financial Services est la plus importante société de financement de véhicules commerciaux
(véhicules utilitaires, autobus et poids lourds) dans le monde.
A ce jour, la division financière de Daimler finance quelque 940 000 véhicules commerciaux des
marques Mercedes-Benz, Freightliner, Western Star, Fuso et BharatBenz.
« Cela représente une hausse de 8 % par rapport à la même période de 2015 et la moitié de ces
contrats de financement concernent l’Europe », a précisé Daimler Financial Services. Sur le seul marché
allemand, plus de 250 000 véhicules utilitaires ont été financés via Mercedes-Benz Bank.
La captive se fixe pour objectif de financer un million de véhicules, explique Klaus Entenmann, directeur
de Daimler Financial Services. (JOURNALAUTO.COM 23/9/16)
MAN Diesel & Turbo va supprimer environ un millier d’emplois en
Allemagne
MAN Diesel & Turbo (filiale de MAN) va supprimer environ 1 400 emplois dans le monde, dont près d’un
millier en Allemagne.
Dans le détail, environ 300 emplois seront supprimés dans l’usine de la filiale à Berlin, ainsi que 250
emplois à Hambourg, 250 postes à Oberhausen et environ 140 emplois à Augsburg.
Le nombre de postes qui seront supprimés n’est toutefois pas définitif, des négociations avec le comité
d’entreprise étant prévues. « Cette réduction des effectifs nécessaire doit être réalisée en prenant en
compte les aspects sociaux », a indiqué MAN Diesel & Turbo.
L’objectif est d’atteindre une réduction des coûts de 450 millions d’euros. (HANDELSBLATT 23/9/16)
HERE proposera son service de cartographie en temps réel à tous les
constructeurs
HERE prévoit à l’avenir de proposer son service de cartographie en temps réel à tous les constructeurs.
En premier lieu, ce service ne sera disponible que pour Audi, BMW et Daimler (les trois propriétaires de
HERE depuis décembre dernier) puis il sera étendu à tous les constructeurs.
Ce service de cartographie en temps réel sera lancé au premier semestre de 2017. Afin de pouvoir être
utilisé par divers constructeurs, il ne sera pas conçu spécifiquement pour les trois marques de haut de
gamme.
HERE mettra à disposition 4 services en temps réel, à savoir des informations sur l’état du trafic (afin de
détecter embouteillages et accidents), la signalisation de dangers localisés (accidents, conditions
météorologiques dangereuses), des informations liées aux panneaux de signalisation (limites de vitesse
temporaires ou non, début et fin de travaux, etc.) et la localisation de parkings (avec à long terme la
disponibilité d’emplacements de stationnement). (AUTOMOBILWOCHE 26/9/16)
CANADA
L’accord sur la nouvelle convention collective chez GM Canada a été ratifié
L’accord sur une nouvelle convention collective d’une durée de quatre ans, conclu la semaine dernière
entre le syndicat Unifor et la direction de GM Canada (voir la revue de presse du 20/9/16), a été ratifié
par 65 % des ouvriers syndiqués du constructeur.
Cet accord prévoit notamment 554 millions de dollars d’investissements (dont 400 millions dans l’usine
d’assemblage d’Oshawa) ; la conversion de 700 emplois temporaires en emplois permanents à temps
plein ; des augmentations salariales générales totalisant 4 % sur la durée du contrat et une somme
forfaitaire totalisant 12 000 dollars sur cette période, plus une prime à la signature de 6 000 dollars, a
indiqué Unifor.
L’accord chez General Motors ayant été ratifié, le syndicat Unifor va désormais poursuivre ses
négociations avec les trois constructeurs de Detroit avec FCA. Il a indiqué qu’il voulait parvenir à un
accord avec ce constructeur d’ici au 10 octobre. (AUTOMOTIVE NEWS 25/9/16, COMMUNIQUE UNIFOR)
CORÉE DU SUD
Les ouvriers de Hyundai ont entamé une grève totale
Les ouvriers syndiqués de Hyundai en Corée du Sud ont entamé aujourd’hui leur premier mouvement de
grève totale depuis douze ans, après avoir rejeté fin août un compromis sur une revalorisation des
salaires et cessé le travail à de nombreuses reprises depuis le début des négociations (voir les revues de
presse des 7 et 19/7 et du 30/8/16).
Hyundai et le syndicat représentant ses ouvriers ont tenu jusqu’ici 26 sessions de négociations cette
année en vue de conclure un accord salarial. La dernière rencontre a eu lieu le 23 septembre.
La grève doit se poursuivre toute cette semaine, sauf le jour où des discussions auront lieu avec la
direction. (YONHAP, KOREA HERALD 26/9/16)
Skoda veut entrer sur le marché sud-coréen
Skoda veut entrer sur le marché sud-coréen et prévoit « très probablement » de commencer à vendre
des modèles dans le pays dès 2017.
A l’occasion du lancement de son nouveau véhicule de loisir, le Kodiaq, Skoda veut à la fois étendre sa
gamme et son empreinte à l’international.
En outre, lancer Skoda en Corée du Sud permettrait au groupe Volkswagen de relancer ses ventes dans
ce pays, où l’image du groupe a été particulièrement ternie par le scandale des moteurs truqués. Etant
donné que la marque Skoda n’était pas vendue en Corée, elle ne subit pas ce problème d’image
(contrairement à Volkswagen et Audi).
Outre la Corée du Sud, Skoda pourrait ainsi commercialiser des véhicules aux Etats-Unis. (AUTOMOTIVE
NEWS EUROPE 26/9/16)
EUROPE
Enquêtes sur l’affaire VW : Volkswagen et Bosch veulent empêcher le
rapatriement de documents américains
Le groupe Volkswagen et l’équipementier Bosch veulent empêcher que des documents liés aux
enquêtes sur le scandale des moteurs truqués et provenant des Etats-Unis ne soient utilisés dans les
enquêtes menées en Europe.
Les deux entreprises ne souhaitent pas que les plaignants dans les procès européens puissent avoir
accès aux données et documents émanant des procédures américaines.
Les enquêteurs américains ont récolté l’équivalent de 20 millions de pages de données.
(AUTOMOBILWOCHE, HANDELSBLATT 24/9/16)
INDE
Maruti Suzuki a franchi le seuil des 1,5 million de véhicules exportés
Maruti Suzuki a franchi le seuil des 1,5 million de véhicules exportés depuis ses premières livraisons à
l’étranger en 1987-1988. La Hongrie a été son premier marché d’exportation ; aujourd’hui, le
constructeur livre ses véhicules à plus d’une centaine de pays, en Europe, en Amérique latine et en
Afrique.
Cette année, la Baleno, fabriquée exclusivement en Inde, est devenue le premier véhicule "indien"
exporté vers le Japon. En 2015-2016, les Alto, Swift, Celerio, Baleno et Ciaz ont été les modèles Maruti
Suzuki les plus exportés. Le Sri Lanka, le Chili, les Philippines, le Pérou et la Bolivie ont été les principaux
marchés destinataires. (ECONOMIC TIMES 23/9/16)
JAPON
Subaru rappelle 935 000 voitures dans le monde
Fuji Heavy Industries a annoncé qu’il rappelait 935 000 Subaru Legacy dans le monde pour réparer les
essuie-glaces défectueux.
Le rappel touche 76 pays, en particulier les Etats-Unis (592 000 unités) et le Japon (107 000 environ).
Les modèles concernés ont été produits entre 2009 et 2013. (OUEST FRANCE 23/9/16)
ROYAUME-UNI
Lamborghini dévoile sa nouvelle identité visuelle avec l’ouverture d’une
concession à Bristol
La nouvelle identité visuelle des points de vente Lamborghini vient d’être inaugurée avec l’ouverture de
la concession de Bristol, au Royaume-Uni.
Le groupe Rybrook, spécialiste des marques automobiles de luxe au Royaume-Uni, vient en effet
d’ajouter Lamborghini à son offre en ouvrant une nouvelle concession à Bristol. Cette nouvelle
concession Lamborghini est la 8éme à ouvrir au Royaume-Uni. Elle a la particularité d’être la première à
adopter la nouvelle identité visuelle de la marque qui sera déployée dans tous les autres points de vente
dans les années à venir.
Le showroom adopte ainsi de nouvelles formes et couleurs, des matériaux bruts et intègre un écran
mural et de petits écrans tactiles. Il prend aussi de l’ampleur en prévision de l’arrivée prochaine d’un
SUV qui doit doubler les volumes de vente de Lamborghini d’ici à 2018. (AUTOACTU.COM 26/9/16)
Baisse de la production de véhicules utilitaires au Royaume-Uni en août et
sur huit mois
La production de véhicules utilitaires au Royaume-Uni a diminué de 12,2 % en août, à 3 185 unités,
portant le volume pour les huit premiers mois de 2016 à 47 621 unités, en baisse de 3,2 %, a annoncé la
SMMT (association des constructeurs britanniques).
Le mois dernier, la production pour le marché local a reculé de 4 % et celle pour les marchés étrangers a
baissé de 21,9 %. Depuis le début de l’année, la production pour l’exportation a toutefois augmenté de
2,9 % et représenté 52,2 % de la production totale, précise la SMMT. (COMMUNIQUE SMMT)
Le plus grand point de vente de Kia en Europe a ouvert à Londres
Le groupe Norton Way, distributeur multimarque londonien détenu par le conglomérat japonais
Marubeni, a ouvert le plus grand point de vente de Kia en Europe. La méga-concession de 3 800 m2,
répartis sur quatre niveaux, est implantée le long de la route qui relie la capitale britannique à l’aéroport
d’Heathrow.
« Des projets similaires ont abouti récemment à Madrid et à Milan et sont en cours dans beaucoup
d’autres grandes villes européennes », souligne Michael Cole, directeur de l’exploitation de Kia Motors
Europe.
Kia a vendu 57 609 véhicules au Royaume-Uni sur les huit premiers mois de 2016 (+ 14,7 %).
(AUTOACTU.COM 26/9/16)
Une nouvelle édition du salon de Londres aura lieu en mai 2017
Une nouvelle édition du salon de l’automobile de Londres se tiendra en 2017, du 5 au 7 mai, à Battersea
Park, ont annoncé les organisateurs de l’événement.
MG a déjà fait savoir qu’il présenterait un nouveau petit tout-terrain de loisir au salon. (AUTOCAR
25/9/16)
SAIC a annoncé qu’il allait arrêter de produire des MG en Angleterre
Le groupe chinois SAIC a annoncé qu’il allait arrêter de produire des MG au Royaume-Uni et qu’il allait
délocaliser l’ensemble de la production vers la Chine.
Jusqu’à présent, SAIC produisait des MG3 dans son usine de Longbridge (centre de l’Angleterre), mais la
production du modèle va désormais être réalisée en Chine afin de simplifier les processus de production
et de centraliser la distribution des modèles.
Les MG3 produites à Longbridge étaient assemblées à partir de collections importées de Chine et étaient
déjà finies à 80 %. Les 40 salariés de l’usine britannique ne réalisaient donc que l’assemblage final
(moteur, transmission, suspensions avant et phares).
La délocalisation de cette production vers la Chine va engendrer la perte de 25 emplois.
SAIC avait acquis MG en 2007 et produisait à Longbridge des MG6 et MG3 depuis 2011. Le groupe
chinois avait déjà annoncé l’arrêt de la production de la MG6, après avoir décidé de ne pas renouveler le
modèle afin qu’il se conforme aux normes d’émissions Euro 6.
Toutefois, SAIC a indiqué qu’il continuerait à concevoir les voitures MG à Longbridge. En début d’année,
le constructeur chinois avait en effet déclaré qu’il prévoyait d’investir 1,2 million de libres sterling afin
d’installer un 5ème centre d’essais pour moteurs à Longbridge. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 23/9/16)
RUSSIE
Les SUV représentent plus de 40 % du marché en Russie
Avec quelque 42 600 unités écoulées (- 9,6 %), les SUV et crossovers ont représenté 40,7 % des ventes
de voitures en Russie au mois d’août. Cette part devrait être maintenue jusqu’à la fin de l’année,
estiment les analystes. (AUTOSTAT 23/9/16)
AvtoVAZ estime que le marché russe repassera au dessus de la barre des 2
millions d’unités d’ici 4 à 5 ans
AvtoVAZ estime que le marché automobile russe retrouvera un niveau de deux millions d’unités par an
d’ici quatre à cinq ans. Pour l’année prochaine, il s’attend à une stabilité par rapport à 2016, qui devrait,
selon PricewaterhouseCoopers, voir le marché russe tomber à 1,1 million d’unités, après des pics de plus
de 2,5 millions sur les années 2011-2013.
L’effondrement du marché automobile russe ces dernières années, avec des ventes qui ont plongé de
36 % en 2015 selon l’association professionnelle AEB, est la conséquence de la crise économique du
pays provoquée à la fois par la chute des cours du pétrole et par les sanctions occidentales dans le
dossier ukrainien.
"Nous pensons que le marché restera inchangé en 2017", a indiqué Nicolas Maure, directeur général
d’AvtoVAZ. "D’ici quatre à cinq années (..) nous voyons un marché qui pourrait repasser la barre des
deux millions d’unités, à la faveur d’une reprise économique généralisée".
AvtoVAZ détient quelque 20 % du marché russe, mais ses ventes à l’international ont été affectées par
le conflit en Ukraine et par une hausse des tarifs sur les voitures importées au Kazakhstan. AvtoVAZ a
vendu 269 096 véhicules en 2015, en recul de 31 % par rapport à 2014. Il prévoit de vendre quelque
260 000 voitures cette année.
Au début du mois, le constructeur, qui a subi une perte record l’année dernière, a présenté un plan de
recapitalisation à hauteur de 85 milliards de roubles (environ 1,1 milliard d’euros) pour faire face à ses
engagements financiers. (ECHOS, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 23/9/16)
Hyundai va lancer la Genesis G90 en Russie
Hyundai a annoncé qu’il introduirait la Genesis G90 sur le marché russe le mois prochain. La berline
luxueuse sera commercialisée à Moscou. (YONHAP 24/9/16)