télégraphe officiel.
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J E U D I 20 M A I IÎI* TÉLÉGRAPHE OFFICIEL. L'Empereur E X T E R ROYAUME DE I E U perte son quartier général porté le sien k à Me r se- bo M rg ; 1« général Maisnn était entra à H a l l e ; WESTPHALIE. Cas sel y le z 7 avait Weissenfels ; le vice-roi avait R le duc de Raguse a v a i t son quartrer-géneral àNaumbourg ; le avril. comte Bertrand était à Hohssen ; le duc de R e g g i » S. M. vient de rendre un décret dont voici les dis,}sit.ionsr avait son quartier-général à Jena. Considérant que les comtes Rodol phe et Joseph de j^estphalcn , anciens grands-chanoines dej cathédrales ,Hildelsheiv«ï» Paderborn et Halberstadt , sont passés l'ennemi; que le compte Joseph de "Weitphalen rôde ila tête d'une troupe de gens armés dans le départen t de l ' A l l e r et y pille les caisses publiques, vu nore décret du 5 février i 8 n , nous avons décrété et jîcrétans • mai le sems était meilleur» Les comtes Rodolphe et Joseph de "Westphale« sont ledanft traitres à la patrie. Dans le cas où ils seraient ris, ou qu'ils rentreraient dans le r o y a u m e , il sera irocédé contre eux conformément au décret du f février i t i 2 } relatif aux Westphaliens qui auront porté les rmes contre la "Westphalie. ça en disant : Français , rendez-vous! L e sergent l'aju- L a pension qui leur a été allouée en indemnité les prébendes dont ils étaient investis dans Jes ci-devant hapitres de Hildesheim» Paderborn et Halberstadt est jppprimée. L e trésor public sera indemnisé des-pertes qu'il au1 éprouvées par l'enlèvement des caisses ou eifets apartenant soit k l ' E t a t , loit à nos sujets, soit à Pariée française , effectué par les dits «omîes de "Westpha», par la saisie d'une valeur équivalente de revenus rovenant de la fortune que lenr famille possédé dans : royaume« Pour cet effet , le ministre montant desdits enlèvement usi r- dans le plm bref délai jncurrence du montant desdits trser au trésor public. des finanee? , après que aura été c o n s t a t é , fera lesdiU revenns jusqu'à enlévemens, qu'il fera — S. M. voulant récompenser la conduite de plueurs officiers et sous-cfficieri de gendarmerie qui , dans j circonstances actuelle», le, leur bravoure se sent distingués par leur et leur exactitude h remplir tous I l a beaucoup plu dans Trnis ponts avaient Weissenfels : commencés des ouvrages Quinze ponts jetés sur la prussiens. L e commandant » qui était un c o l o n e l , s'avansta et le jeta par terre roide mnrt. diers se pelotonnèrent, hussards s'en allèrent tuerent sept plus vite Les autres grenaPrussiens; général de division Roguct les commande. L ' E m p e r e u r a visité tous gré le mauvais les avant-postes : t e m s , S . M . jouit d'une mal- très-bonne santé» L e premier coup de sabre , qui a été donné à ce renouvellement de campagne, à W e i m a r , a coupé l ' o reille au fils du général Blucher , général-major. C ' e s t par un maréchal-des-logis du lo.e de hussards que ce coup de sabre a été donné. Les habitans de W * y m a r ont remarqué que le premier coup de sabre donné dans la campagne de 1806 à Saalfcld , et qui a tué le prin-. ce L o u i i de P r u s s e , a été donné aussi par un m a r é c h a k des-logis de çç même régiment. S. M. l'Imperatrice-Reine et Régente a rsçu les nouvelles suivantes de la situation des armées au z mai à neuf heures du matin ; L e i . e r m a i , l'Empereur monta k cheval heures du m a t i n , à avec le prineç de la Moscowa neuf et le, L a division Soudan* ie mit en mouqui commence sur les hau- t r e , et ayant quatre pieçes de canon. Derrière les car.rés se plaça la brigade ds cavaleri« du général Labois- Paris, le 7 mai. et Régente bataillons chacun ; chaque carré à cinq cent» toises l'un de l'au- F R A N Ç A I S . l'Impératrice-Rcine les L e s difHrcns partis de la vieille Garde se sont réunis h Weissenfels ; le vision se forma en quatre carrés de quatre S. M . et qu'ils n'étaient venus. teurs de "Wcissenfels et s'étend jusqu'à J'Elbe. Cette di- I N T É R I E U R . E M P I R E à ét* grenadiers du i j . e de ligne se t r o u v a n t vement vers la belle plaine snk et le lieutenant H a y n e . la S a a l e , entre Saalfeld et J e n a , furent entnurcs par 95 hussards généra] Souham, de la couronne, le capitaine sur de campagne avaient à Naumbourg» et trois .r$ devoirs, a daigné nommer , par décret d'hier, çheroyal été jetés Saale. iliers de l'ordre la journée du 3 0 ; le i . e r s i e r e , sous les ordres du comte de V a l m y a reçu les ûuvelles suivantes de la situation de 1 arméeà'ii ï . e r m a i v d'arriver. Les divisions Girard qui et Marchant venait venaient derriere en échelons et formés de U même maniere ^uc ja division Souham. L e maréchal Hue d ' I s t r i e t e n a i t la de la M o s c o w a , ces dispositions en présence faites, d'une nuée le prince de c a v a l e r i e ennemie qui c o u v r a i t la p l a i n e , se mit en mouvement sur le défilé P o s c r n a . On s'empara de différens villages „ sans c o u p ferir. L ' e n n e m i o c c u p a i t , sur les hauteurs du d é f i l é , «ne des plus belles positions qu'on puisse voir; i l a v a i t six pièces de c a n o n , et p r é s e n t a i t trois lignes «le c a v a l e r i e . a u pas de charge d e , v i v e P E m p e r e u r , long-temps prolongés sur toute la ligne. On »'empara de la h a u t e u r . L.es quat r e carrés H* la d i v i s i o n S o u h a m * Deux coup-d'œil ses q u a l i t é s c i v i l e s Sa de autres d i v i s i o n s renforcer l'ennemi a v e c nonnade d e v i n t v i v e ; de dépasserenj J e défilé. cavalerie vingt-pièces l'ennemi vinrent de canon. alors La ca- ploya p a r t o u t : la d i v i - sion S o u h a m ie dirigea sur L i i t z e n ; la d i v i s i o n G i r a r d prit la d i r e c t i o n de la route de P e g a u . voulant r e n f o r c e r les batteries de L'Empereur cette derniere s i o n , e n v o y a douze pieces de la garde sous de son aide-de-camp le général Drouot , la c a v a l e r i e , et son a t t a c h e m e n t I! est peu de pertes qui pussent ê t r e divi- les et ordres ce r e n f o r t par plus douleur. sensibles au ctt'ir de l ' E m p e r e u r ; l ' a r m é e et 1a F r a n c e entière parL e duc d'Istrie , depuis les premieres campagnes d'I- -diffe'rens g r a d e s , qu'il a v a i t commandé la avec le n . e c o r p s commandé par l'è duc d e T t r e t t t e , et le 5.e c o m m a n d é par le général L a u r i s t o n ; le corps du général L a u r i s t o n t e n a i t la gauche sur la garde L e s a n g - f r o i d , la bonne volonté et c'est le cas de dire qu'aux ames bitn la vertil S . M . a eu da;is la nuit du i . e r au 2 mai son quar- tier général à Liitzen , le V i e - r o i a v a i t son q-iartier- général k Markrandstedt ; le général La uKtoi lieu près de L i i t z e n , fit un la droite. canonnade qui Le -avait mouvement à d r o i t e , et l ' E m p e r e u r se -trouva presque au même .moment au-.vilL a d i v i s i o n M a r c h a n t , et s u c c c s s i v e m e n t l e s d i v i s i o n s Ricard passèrent le défilé; mais l'affaire L e gèniral Beitrand « tait Quinze mille h o m m e s de c a v a l e r i e ont -donc été chassés de ces belles plaines à-peu-près par -un :pareil inom- bre d ' i n f a n t e r i e . W i n t zingerode qui le général c o m m a n d a i t ces t r o i s d i v i s i o n s , était celle du général L a n s k o ï ; l ' e n n e m i n'a m o n t r é qu'une divi- sion d ' i n f a n t e r i e . D e v e n u dont plus prudent une à Stohsien; le Naumboarg. A D a n t z i c k la garnison a obtenu de .grands avantages et f a i t une sortie si .heureuse qu'elle a fait prisonnier san corps *ie 3000 Busses. L a garnison de ^ / î t t e m b e r g p a r a i t aussi «'être distin 1 beaucoup de mal U n e l e t t r e en chiffres qui a r r i v e en ce moment de la garnison de G l o g a u , est conçue en ces t e r m e s : „ T o u t v a bien ; les Russes ont place, ils a v e c beaucoup de p e r t e ; ont fait plusieurs tenta- été toujours 3 ou .4000 quent , t a n t ô t m o i n s , t a n t è t plus. repoussés h o m m e s nous bloLa tranchée a été ouverte pendant deux j o u r s ; le f e u de nos batteries ks était décidée quand elles entrerent en l i g n e . C'est quar- tier g é n é r a l à K a y a , et le duc de R s g u s e a v a i t le sien tives sur c e t t e Liitzen. était à K u b - r s d o r f ; l e prince de la M o s c o w a a v a i t son -à l'ennemi-. tenait nées, n ' a t t e n d pas le nombre des annces. T a r e n t e , oû é t a i t le V i c e - r o i , vive l ' i n t r é p i d i t é des jeunes soldats étonnent les vétérans et tou« les oflîciers : guée et a v o i r f a i t , dans une s o r t i e , la a toutes ses b a t a i l l e s . grande route de Mersebourg à L e i p s i c k ; celai du duc de V i c e - r o i a y a n t entendu de 1 Lmpereur suivi dans toutes ses campagnes et duc de R e g g i o en marche sur A u m ê m e moment , le V i c e - r o i débouchait de 'Mer- et que l'Empereur. t a g e r o n t - l a douleur qae S . M . a r e s s e n t i e . culbutés par la m i t r a i l l e . Brenier par «a mort sur le c h a m p d'honneur est la plus digne d'en- à Posema. lage de à v i e ; elle a é t é si r a p i l e q l'elle a dû ê t r e sans fit m e r v e i l l e . L e s rangs de la c a v a l e r i e e n n e m i e f u r e n t aebourg j militaire, t a l i e , c ' e s t - à - d i r e depuis î s i z ? ans , a v a i t toujours , dan s L e p r e m i e r carré passa le défilé et aux c r i s par son grande expérience de l'arm i r o i t ® a v e c toute la cavalerie de la g a r d e . A onze h e u r e s , mandable a u t a n t par le a forcé^ d'abandonner leur projet. . . G l o g a u , le i j a v r i l 1S13. - » S i g n é , le général LAPLACE.,, • • • • t un 1 n u • • •• combat de W c i s s e n f e l s , et étonné du bel ordre et du sang-froid S . M . I ' I m p e r a t ri ce-Reine de notre marche , l ' e n n e m i n'a osé aborder d'aucune p a r t nouvelles de S. M . l ' E m p e r e u r l'infanterie, bataille , à deux lieues en avant de Liitzen , le 2 mai, et -il a été écrasé par notre mitraille. et R e g e n t e et Roi , a reçu des du champ de N o t r e p e r t e se monte à 3 3 hommes tués et à 5 s bles- à dix heures du soir , sésjdont perte pourrait j e t a i t sur un lit de repos pour prendre quelques heures être portaidérée «comme -extrêmement l é g e r s , en com- un chef de b a t a i l l o n . p a r a i s o n d e - c e l l e de if «ennemi Cette qui a eu 3 c o l o n e l s , 30 au moment cù l'Empereur »e de s o m m e i l . L ' E m p e r e u r f a i t connaître à S. M . qu'il a rem- officiers fet -400 hommes itués ou blesse's , outre un grand porté la v i c t o i r e la plus compiette sur l ' a r m é e russe aiombre de c h e v a u x ; m a i s pal- une de ces f a t a l i t é s dont prussienne , l ' h i s t o i r e J e 1a guerre est p l e i n e , A l e x a n d r e et le roi de Prusie ; q u ' o n a canon q u i f u t tiré dans c e t t e j o u r n é e , *coupa îe poignet cent c i n q u a n t e m i l l e coupi que l e s troupes a u duc d ' I s t r i e , lui perça la p o i t r i n e , et s'y «ont couvertes de g l o i r e , et que malgré l'immense le premier coup ds le jeta ioide m o r t . I l s'îè'ait a v a n c e % 5 0 0 pas du c ô t é des tirailleurs j p o u r ' b i é n -reconniŽtre la .plaine« Ce maréchal qu'on ÇWttt à juste f i l é e «aotnmer ïbràve et j u s t e , é t a i t r e c o m - commandée i n f é r i o r i t é de c a v a l t r i e en personne de c a n o n ; par q u ' a v a i t l'armée TKmpereur tiré plus d« françuse, bonne v o l o n t é et le courage naturels a u x F r a n ç a i s ont suppléé à tout. ¥ *éj L ' e n n e m i était vivement A u c u n maréchal , poursuivi. aucune re d e v i n t t e r r i b l e . S. M. se porta elle-même personne c o m p o s a n t la maison de l ' E m p e r e u r n'a été t u é ni blessé. Je S. M. droite de et Régente "Weissenfels et de a i e n t que le prélude d'< ve'nemens de a reçu les Liitzen n'ét- la plus h a u t e i m - portante. L ' e m p e r e u r A l e x a n d r e et le roi de Prusse qui .étaient a r r i v é s à Dresde a v e c toutes leurs forces dans les derniers jours d ' a v r i l , apprenant *jue l ' a r m é e f r a n - çaise la T h u r i n g e , avait débouché de plan de lui l i v r e r bataille dans et se mirent en marche pour adoptèrent le les plaines de L i i t z e n , en occuper la position; mais ils furent prévenus par la rapidité des mouvemens de l'armée française ; ils persisterent cependant leurs p r o j e t s , et résolurent d ' a t t a q u e r déposter des positions qu'elle a v o i t dans l ' a r m é e pour ia prises. L a position de l'armce française au 2 mai , à neuf heures du matin , était la s u i v a n t e : L a gauche de l ' a r m é e s'appuyait était f b i m é e par le v i c e - r o i , au village de K«.ïa. la jeune et la vieille garde était Le duc de Raguse é t a i t à l'Elster; elle L'Empereur avec à Lù'ztn. au d< fi.ié rie P o s e r n a , et f o r m a i t la droite a v e c ses trois di visions. • JEnfîn lt g é néral B e r t r a n d , commandant Je 4.e c o r p s , marchait pour se rendre à es. d< filé. L ' e n n e m i débouchait et passait l ' E l s t e r aux ponts de Z w e n k a u , Pcgau et Z itz. S. M . ayant l'espérance de le prevenir dans son m o u v e ment , et pensant qu'il ne pourrait ordonna au g é n é r a l L a u r i s t o n , l'extremité de la g a u c h e , de se porter formait sur Leipsiclc , 'armée f r a n ç a i s e , pour la journée du 3 , dans une de celle où les ennemis 11 de porter avnsi de la Confusion et po- avaient compte la t r o u v e r et c,ù elle était e t ï f c t i v e m e n t le 2, du désordre dans leurs colonnes. canrnnade du c è î é poM S. M . ayant de L e i p s i c t , L'ennemi défendait le petit en a v a n t de L .psiclc ; moment où ces -deinteres s'y village entendu porta au positions une seraient gner le chemin de W e i s s e n f e l s . enlevées , son armée dans cetpasser sur mais à 10 h e u r e s , l'ennemi revers; l'armée e n n . m i e déboucha vers Ka- ïa sur plusieurs colonnes d'une noire p r o f o n d e u r ; i ' h « rison en était -obscurci. L ' e n n e m i présentait des forces 8-ii paraissaient i m m e n s e s : l ' E m p e r e u r fit sur-le-champ L e vice-roi reçut l'ordre iur .la gauche du prince de la M o s c o w a , de se porter mais fallait 3 heures pour .exécuter ce m o u v e m e n t . L e JLe g é n é r a l Compans, général de bataille du premier mérite , à la tête d e l a i . e r e division du duc de R a g u s e , l'arrêta tout court* L e s régimens de marine soutinrent plusieurs charges a v e c s a n g e f r o i d , et c o u v r i r e n t le champ J e b a t a i l l e de l ' é l i t e de la c a v a l e r i e ennemie. Mais les grands e f f o r t s d'inf a n t e r i e , d ' a r t i l l e r i e et de c a v a l e r i e , étaient sur le cent r e . Quatre des cinq divisions du prince de la M o s c o w a étaient déjà engagées. L e v i l l a g e de K-i*a f u t pris et r e pris plusieurs fois. C e village était .reste a u .pouvoir de l'ennemi : le c o m t e de L o b i u dirigea le .g« néral R i c a r d p o u r reprendre le v i l l a g e ; il f u t r e p r i s , L a bataille embrassait une ligne de deux lieuet c o i vertes de f e u , de fumée et de tourbillons e poussière. L e prince de la Mosi-owa , le général Sou ha m , le général G i r a r d , étaient p a r t o u t , faisaient face à t «ut, Blessé de plusieurs balles, le général G i r a r d voulut ter sur le c h a m p de bataille. Il d clara v o u l o i r en c o m m a n d a n t et dirigeant ses troupes, resroaarir puisque le moment é t a i t a r r i v é pour tous les F r a n ç a i s qui a v a i e n t du coeur , de vaincre oa .de p é r i r . C e p e n d a n t , on commençait .à a p p e r c e v o i r dans l e lointain 1a poussière et les premiers général B e r t r a n d . Au même feux moment le du corps vice-roi trait en ligne sur l a g a u c h e , et le duc de T a r e n t e du .so~ at- taquait la reserve de J ' e n n e m i , et abordait au v.ilJ a ge où l'ennemi a p p u y a i t sa droite. D a n s -ce m o m e n t , J V r n u m i redoubla ses ctfoits sur le x e n t r e ; le v i l l a g e de K a ï a f u t emporté de nouveau ; notre nesse à centre fléchit ; mais Ja vue de l ' E m . p e r e u r , cette quelques valeureuse jeu- se rallia en criant VJ* decide du gain ou de la perte des bataille» é t a i t a r r i v e ; à prendre de json et le que le la d r o i t e de 1 E l s t e r , les d i s p o s i t i o n s . L ' e n n e m i , qui paraissait c e r t a i n de la réussite e n t r e p r i s e , m a r c h a i t ponr déborder notre d r o i t e et g » , ve l'Empereur J S . M . j gea que le m o m . n t de crise qui te direction , la f a i r e p i v o t e r sur L e i p s i c J r , et trou- galop. de Listenau S . M . n'attendait pour mettre en m o u v e m e n t t o u t e Le couronner du plus brillant succès toutes ces dispositions. bataillons se débanderont i A 9 heure* du m a t i n , de R a g u s e , verait le plus f o r t e m e n t engagée. L a f o r t u n e se p l u t à attaquer que le 3 , dont le corps afin de déconcerter les projets de l'ennemi et de placer lition toute différente L é duc res de l'armée ennemie, au moment où l a J i g n e s t ayant sous ses ordres les 5.e et 1 1 . e corps. L e centre était commande par le prince de la Moscowa , de la M o s c o w a . général B e r t r a n d eut ordre de déboucher sur le» derriè- nouvelles suivantes de l'armée ; L e s combats du prince avec set trois d i v i s i o n s , occupait l ' e x t r ê m e d r o i t s . S mai, l'Impératrice-Eeine â la t i te de la garde d e r r i è r e le «entre de l'armée , soutenant la il lui prin- 5 de la M o * c . w a prit les a r m e « , et a v e c ses cinq di- r o n s soutint Je c o m b a t , qui -au bout d'une d e m U e t i - il n ' y a v a i t plus un moment donna au duc de T r é v i s e à perdre. L ' E m p e r e u r o r - de se porter avec seize ba- t a i l l o n s de la jeune garde au v i l l a g e de K , ï a , de d o n ner tête . b a i s s é e , de culbuter J ' e n n e m i , de reprendre le v i l l a g e , et de faire main bisse sur tout ce qui s ' y t r o u v a i t . A u même moment, S. M . ordonna a son aide-de-camp le g é n é r a l D r o u o t , officier d'artillerie de la plus grande-distinc t i o n , d e réun.r une batterie de io p.ec s, et d. la placer en a v a n t de la vieille g , r d e qui fut dispos e en échelons comme quatre r e d o u t e s , ponr soutenir le c e n t r e , toute notre cavalerie rangée en bataille derriere. L e s généraux Dulauloy , Drouot et Devaux partirent au galop avec leurs f o bouches à feu placées -en -un même .groupe. L e f e u devint épouvantable. L ' e n n e m i fléchit de tous côté«. C e •foc de T ré v i se emporta sans coup f é r i r la * l'ennemi, et a v a n t en battant Ja c h a r g e . « i J i e n e de l ' e n n e m i , Je continua village do à se porter en C a v a l e r i e , i n f a r tene , a r - tout se mit en r e t r a u e . L e général B o n n e t , commandant une du par • a g a u c h e sur K a ï a , pour appuyer les succès du centre. I l s o u t i n t plusieurs cfcarges de c a v a l e r i e dans lesquelles l ' s n n e m i éprouva de grandes pertes. C e p e n d a n t Je g é n é r a l comte Bertrand s ' a v a n ç a i t et e n t r a i t en ligne. C est e n v a i n que la c a v a l e r i e ennemie c a r a c o J a a u t o u r de ses q u a r n * ; sa marche n en tut pas r a l e n t i e . P o u r le rejoindre plus prom^ument de uirection prmee royal de Prusse a l'Empe- en p i v o t a n t sur K a ï a . T o u t e Ja droite fit un changement de f r o n t , la d r o i t e en a v a n t . L ' i n f a n t e r i e de la v i e i l l e g a r d e dont é t a i e n t seulement a r r i v é s , six a soutenu' par l ' a f f a i r e a v e c ce sang-froid qui Ja bataillons sa présence Caractérise. E l l e Je p o u r s u i v î - n"« pas tiré un coup de fusil. L a m o i t i é de l'armée n'a pas d o n n e , car Lauriston les quatre n'ont f a i t divisions, du corps du générai qu'occuper Leipsicfc ; les trois di- v i s i o n s du duc de R e g g i o étaient encore à deux journées du c h a m p de b a t a i l l e ; l e comts B e r t r a n d n'a donné qu' a v e c line de ses d i v i s i o n s , et si légèrement , qu'elle n'a troisième divi- sions n'ont pas donné. L a seconde division de la pas perdu 50 h o m m e s ; ses seconde et jeune garde , commandée par le général B a r r o i s é t a i t L ' e n n e m i ne fit plus que f u i r , nous été blessé, et que l e prince de M e c k l e n f x x u r g - S t r e l i t z a é t é taé. division duc de R a g u s e , reçut ordre de f a i , e un m o u v e m e n t r e u r o r d o n n a un c h a n g e m e n t L e prince de H e s s e - H o m b o u r g a été tué. L e s prisonnier« disent que le jeune encore à cinq j o u r n é e s ; il en est de même da Ja moitié de la mes une lieue et demie. N o u s a r r i v â m e s bientôt sur la vieille g a r d e , commandée par le général Decouz qui n'était h a u t e u r que l'empereur A l e x a n d r e , et le roi de Prusse encore q u ' à E r f u r t : «t plus de 1 0 0 bouches à feu n ' a v a i e n t pas rejoint et elles la f a m i l l e de Brandebourg y occupaient pendant la des b a t t e r i e s de réserve formant b a t a i l l e ; un officier prisonnier qui se t r o u v a i t l à , nous sont encore en m a r c h e depuis M a / e n es jusqu'à E r f u r t ; apprit eette circonstance. le corps du duc de B d l u n e é t a i t aussi à trois jours N o u s avons f a i t plusieurs milliers L e nombre n ' a pu en être plus de prisonniers» considérable, vu l'in- c h a m p de b a t a i l l e . Le corps de cavalerie S e b a s t i a n i , a v e c les trois divisions du du gén rai prince de 1 5 0 à >.00, 0 0 ® h o m m e s , commandée par les a v a i t m o n t r é de l ' é p a r g n e r . s o u v e r a i n s , a y a n t un grand Au commencement hionne infanterie de la C'est stutenue par bataille , l'Ensperear une tett/tille d'Egypte. Une l'artillerie doit savoir nombre de princes deux de la maison de Prusse à sa tête , a donc é t é d é f a i t e et mise en déroute par moins de la moitié de l'armée f r a n ç a i s e se suffire. d'Eck» mii!h étaient du c ô t é du Bas- E l b e . L ' a r m é e alliée , f o r t e f é r i o r i t é de a o t r e c a v a l e r i e , c l le désir que l ' E m p e r e u r avait dit aux troupes: du L e s ambulances et le ebarojr de b a t a i l l e offraient le spectacle le plus touchant : les jeunes s o l d a t s , à 1 a vue L e général G o u r v c , c h e f d ' é t a t - m a j o r du prince de de l ' E m p e r e u r , faisaient t r ê v e à leur douleur en criant l a M o s c o w a a été t u é , mort digne d'un si bon s o l d a t i vive N o t r e perte se- monte à 1 0 , 0 0 0 tués ou blessés. C e l l e de que je commande des armées françaises-, je n'ai vas encore va autant de bravoure et de dévove~ ment. l ' e n n e m i peut être évaluée de 2 5 à 3 0 , 0 0 0 hommes. L a garde r o y a l e de Prusse a été d e t r u i t e . Les gardes de l ' E m p e r e u r de Russie ont considérablement souffert: les dieux divisions de dix ngimens de cuirassiers russes « n t c t é écrasées. Il y a vingt ans, a dit l ' E m p e r e u r . L ' E u r o p e serait enfin t r a n q u i l l e si les s o u v e r a i o s e t les m i n i s t r e s qui d i r i g e n t leur cabinet pouvaient été présens sur ce c h a m p de b a t a i i l e . Us S . M . ne s a u r a i t trop faire l ' c j o g e de la bonne vol o n t é , du courage l'Empereur. et de l'intrépidité jeunes soldats ne considéraient pas le de l ' a r m i e . Nos danger. ont Ils dans c e t t e circonstance relevé teute l a noblesse du sang à l'espérance de f a i r e r é t r o g r a d e r l ' é t o i l e de la F r a n c e ; ils v e r r a i e n t que les conseillers qui v e u l s a t fera n a î t r e les belles a c t i o n s qui ©nt i l l u s t r é cette perte de leurs s o u v e r a i n s . les calculs de depar le le L e Meniteur de ce jour r e n f e r a e de nouveau de'-j tails sur la bataille du 2. On les v e r r a dans le prochain 1 N . o . L ' a r m é e poursuivoit ses succès. L e quartier gént ral cabinet S a i n t - J a m e s pendant tout un h i v e r , se t r o u v e n t i n s t a n t dénouées c o m m e mai. brillante s t r u c t i o n et de démembrement de l ' E m p i r e . L e s trames ténébreuses ourdie» le 10 con- j o u r n é e , q u i , c o m m e un coup de t o n n e r r e , a p u l v é r i sé les chimériques espérances et tous démembrer l ' E m p i r e français et humilier l ' E m p e r e u r , préparent la français. L ' é t a t - m a j o r - g é n é r a l , dans ta r e l a t i o n , avoir renonceraient noeud g o r d i e n d'Alexandre. L A Y B A C H , par de en un l'cpée de l ' E m p e r e u r é t o i t le 4. à B o r n a , d'où l ' E m p e r e u r d* Russie et le R o i de Prusse v e n o i e n t de se retirer. L'en* nemi se reportoit sur Dresde dans le plus grand dre e t par toutes les m u t e s . D E i ' i M P l U M l i U È PW © O V J V E R N E M E H ï . désof*