notre brochure

Transcription

notre brochure
Trésors du Pérou
P E R U V I A N TREASURES
“Dans mon excitation,
j’oubliai ma fatigue et me
roulai vers le sous-bois
humide avant de m’arrêter,
le coeur
battant...D’immenses blocs
de pierre semblaient jointifs
mais sans mortier: la plus
belle construction des Incas“
Il y a des phrases comme celle-ci qui restent ancrées dans la mémoire des hommes...Et puis, comment ne
pas se pâmer devant une telle merveille? Comment rester stoïque face à la vision soudaine de ce mythe
devenu réalité ? Le résultat de ces rencontres est souvent une phrase qui survivra à celui qui l’a exprimé.
Et les richesses du Pérou sont à l’origine d’une liste de phrases célèbres aussi nombreuses que les
découvertes effectuées tout au long de son histoire, tel le “Ari Quepay” (oui, restez) lancé par l’inca Mayta
Capac à son armée, extasié face à la vallée d’Arequipa (d’où son nom) ou “c’est le Pérou” des conquistadores
ou encore “c’est comme un papier chiffonné” de Raimondi, se référant à l’abrupte géographie d’Apurimac.
Les auteurs de ces phrases rejoignent donc une constellation d’explorateurs dont font partie à jamais
Middendorf, de la Condamine, Squier, Wiener, Markham, Von Tschudi, Tello et bien sûr, Bingham.
En dépit de l’humilité que la nature prodigieuse du Pérou inspire aux hommes et aux femmes qui le
parcourent, ces auteurs ont fait preuve d’une lucidité propre aux génies et nous ont légué des récits de
voyages exceptionnels qui ont accompagné mes rêves d’enfance et ensuite mes propres périples à la
recherche de l’inconnu, du lointain, de l’inatteignable. Ils ont voué leurs vies à explorer et à décrire ce
qu’ils ont vu et m’ont poussé à essayer d’apprendre et à connaître la sagesse des peuples qui ont vécu avant
moi dans ces contrées souvent inhospitalières pour les occidentaux.
La musique, création du génie humain inspirée par Dieu, est souvent la seule compagnie de ces rêves
itinérants. Comment oublier les accords des tambours qui retentissaient dans mes oreilles d’enfant lors de
mes voyages à Cabana? ou la voix stridente de La Princesita de Yungay qui annonçait l’aube sur les plaines
de Conococha, transformée en gazouillis de chardonnerets face aux géants enneigés de la Cordillère
Blanche? ou le chant mélodieux de Wara Wara qui résonnait au rythme de mon coeur à la vue de la vallée
du Mantaro? Je me rends toutefois à l’évidence qu’aucune mélodie ne remplace celle produite par le vent
qui balaie la puna et berce l’ichu, celle des vagues écumeuses de l’océan Pacifique heurtant les rochers ou
celle des loriots virevoltant à la lumière de l’aurore amazonienne.
Mais pourquoi parler dans un guide du voyageur de littérature, de science et de musique? Tout simplement
parce que pour moi, la culture ne peut pas (ou plutôt, ne doit pas) être dissociée du vrai sens du voyage.
“Celui qui ne voyage pas ne connaît pas la valeur des hommes” disait Ibn Battûta, le “Marco Polo” de l’Islam.
Car voyager nous ouvre au monde en même temps que le monde s’ouvre à nous.
J’aimerais qu’en lisant ces lignes, vous ressentiez l’amour que dégage mon coeur lorsque je parle de mon
pays. Un amour inculqué par mes parents, alimenté par les récits des explorateurs et scellé dans mon âme
par l’extase que me procure la vision de ses paysages, voyage après voyage.
J’aimerais que comme moi, vous frémissez d’émotion en découvrant depuis le ciel les accidents
géographiques de ce “papier chiffonné “ qu’est mon pays; à rêver comme moi sur les serpents d’or qui
sillonnent la forêt, sur les esprits qui hantent les steppes ou à retrouver les confins du désert; à arrêter la
musique humaine et la remplacer par le silence effroyable et serein à la fois des haut-plateaux, rompu
uniquement par le battement d’ailes des condors ou par la course furtive des vigognes; à ne pas craindre
les plus hauts cols, sachant qu’un grand sourire et des coeurs ouverts vous attendent à l’autre versant de
la montagne....ni le ciel se couvrant de velours noir et de paillettes sur les rives de l’Amazone, car un clair
de lune déclanchera à l’unisson toute la magie d’une nature bénie, admirée depuis la nuit des temps par mes
ancêtres et par ceux qui ont eu la chance de l’admirer.
Chers voyageurs, Chères voyageuses : Bienvenus au Pérou - Welcome to Peru
Hiram Bingham face au Machu Picchu
le 24 juillet 1911
Luis Felipe López Vásquez
Géographie
Héritier de cultures millénaires et d’une riche tradition coloniale, le Pérou est une enclave magique qui
possède une des plus grandes zones de biodiversité de la planète où l’on distingue trois grands types de
milieux: la côte, la montagne et la forêt amazonienne.
La côte est une bande désertique entrecoupée de vallées très étroites au sud, courtes au centre, larges et
profondes au nord. La cordillère des Andes, dominée par le sommet du Huascarán (6768 m) est un
entrelacement de vallées profondes isolées les unes des autres par des versants escarpés et des steppes
situées au-dessus de 4000 mètres d’altitude. La forêt amazonienne, traversée par le géant Amazone, se
divise en deux zones bien distinctes: la selva haute ou rupa-rupa , située au-dessus des 700 m. avec un
climat sub-tropical très humide et la selva basse ou omagua (au dessous de 700 m.) où les températures
dépassent souvent les 35°C
Geography
Heir to ancient cultures and a rich colonial tradition, Perú is a magical spot which involves one of the richest
biodiversities of Earth. It is divided into three regions: the coastline, the Highlands and the Jungle.
The coastline is formed by a long snaking desert hemmed in between the Andes to the east and the cold Humboldt
sea current that runs along the coast, that make this area so arid. The dry coastal terrain is occasionally split by
valleys covered by a thick layer of cloud and drizzle in the winter. The Highlands is a mountainous area dominated by
the Andes, where Mount Huascaran soars to 6,768 meters. The steep slopes of the Andes means temperatures
gradually drop in the highest region, known as the puna, the highland plain. The vast Peruvian jungle, which
surrounds the wide and winding Amazon River, is divided into two differentiated areas: the cloud forest (above 700
meters above sea level) and the lowland jungle with sunshine and high temperatures often topping 35°C.
Les peuples du Pérou
Peruvian People
Notre plus grand trésor: notre peuple
Le Pérou est un pays «tous sangs mêlés». Dès le début de son histoire, le Pérou a été le lieu de
rencontre de différentes races et cultures. Il y a environ cinq cents ans les Espagnols se sont ajoutés à
la population native. Fruit de cette rencontre, enrichie ensuite avec les migrations de noirs, asiatiques
et européens, surgit l’homme péruvien, qui représente une nation dont la richesse ethnique constitue
une de ses caractéristiques principales
La coexistence d’une multitude de langues aborigènes fait aussi partie de la richesse culturelle du
Pérou. Bien que l’espagnol soit la langue d’usage commune parmi les 27.200.000 habitants, 16,2%
parlent la langue quechua, un héritage important du passé inca. Dans de nombreuses régions du pays
cette langue est employée avec des variantes locales. En outre, il y a d’autres langues et dialectes tel
que le aymara (Puno) ainsi que diverses langues amazoniennes qui se divisent en une variété
surprenante de familles. Actuellement, il y a environ quinze troncs linguistiques donnant lieu à
quarante-trois langues différentes.
Our biggest treasure: our people
Peru is a nation of mixed ethnic origins. Throughout its history, Peru has been the meeting ground for different
nations and cultures. The indigenous population was joined five hundred years ago by the Spaniards. As a result of
this encounter, and later enriched by the migration of African blacks, Asians and Europeans, Peruvian man emerged
as the representative of a nation whose rich ethnic mix is one of its leading characteristics.
As part of its rich cultural tradition, Peru features many different languages. Although Spanish is commonly spoken
by the 27.000.000 inhabitants, Quechua is a major legacy of the Inca empire, and is still spoken by 16.2% of the
population, with regional dialects in many parts of Peru.
In addition, other languages are spoken such as Aymara (in Puno) and a startling variety of dialects in the Amazon
jungle, which are divided up into fifhteen linguistic families and forty-three different languages.
Patrimoine
de l’humanité
Mandkind Heritage
Informations
Importantes
SUPERFICIE: Avec 1.285.215 km2, le Pérou est le troisième pays le plus étendu d’Amérique du Sud.
POPULATION: 27.200.000 habitants ( Population urbaine : 72,3%, population rurale : 27,7%)
LANGUES: Espagnol : 80,3%, Quechua: 16,2%, autres langues : 3,0%, langues étrangères: 0,2%
MONNAIE ET FORMES DE PAIEMENT: La monnaie ofhicielle est le Nuevo Sol (S/.), divisé en 100 centimes. Il y a des monnaies
de 5, 10, 20 et 50 centimes et de 1, 2 et 5 Nuevos Soles en circulation ainsi que des billets de 10, 20, 50, 100 et 200 Nuevos Soles.
Le dollar nord-américain est cependant accepté dans la plupart des locaux commerciaux, restaurants et stations-service au taux
de change du jour.
La grande majorité des établissements accepte les cartes de crédit les plus connues: Visa, Master Card, Diners et American
Express. L’utilisation de travellers checks est limitée.
GOUVERNEMENT: Le Pérou est une république démocratique. Le Président et les membres du Congrès sont élus tous les cinq
ans par suffrage universel. Alan Garcia Pérez (2006-2011) est l’actuel Président du Pérou.
RELIGION CATHOLIQUE: 89,03%. Autres religions: 10.97
VISAS DE TOURISME: Le visa n’est pas nécessaire pour la plupart des citoyens d’Amérique et d’Europe Occidentale. Veuillez
nous consulter pour obtenir de plus amples informations.
ENERGIE ÉLECTRIQUE: 220 volts. La plupart des hôtels de quatre et cinq étoiles offrent également des prises de 110 volts.
Vaccins: Si vous envisagez de vous rendre en Amazonie il est recommandé de vous faire vacciner contre la Fièvre Jaune 10 jours
avant vore départ.
SÉCURITÉ ET ASSISTANCE
N Prenez les précautions normales contre les voleurs à la tire (pickpockets).
N Prenez sur vous une copie de vos documents d’identihication. Gardez les originaux et vos objets de valeur dans la consigne
de sécurité de votre hébergement.
N Portez vos objets de valeur discrètement; ne portez pas sur vous de grandes sommes d’argent. Surveillez vos valises.
N Ne changez pas de monnaie étrangère dans la rue, faites-le à la banque.
N Il est recommandable d’utiliser des entreprises de taxi ofhicielles (on les commande par téléphone) ou les voitures qui ont
l’autorisation municipale (à Lima, elles sont jaunes et ont un signal lumineux sur le toit).
Le Pérou possède un service d’information et d’assistance au touriste dénommé iperú (Tél. 01 - 574 8000), auquel vous pourrez
vous adresser pour obtenir des informations ofhicielles sur le Pérou.
iperú, information et assistance au touriste, peut aussi vous fournir :des informations touristiques sur les attractions
touristiques, les itinéraires et les villes
SANTÉ
N Ne buvez que de l’eau en bouteille ou préalablement bouillie.
N Soyez prudent avec les légumes crus et les fruits.
N Evitez de manger dans des kiosques offrant de la nourriture dans la rue.
N Le mal d`altitude (soroche) peut être évité en vous reposant le premier jour de votre séjour à la Sierra et en consommant
des plats légers. Boire une tisane: le “Mate de coca” est recommandé.
N Si vous allez dans la Sierra ou dans la Selva prenez soin d’emporter un produit insectifuge et un imperméable.
POURBOIRES: Leur montant est variable et dépendra de votre satisfaction quant au service obtenu.
ACHATS: En général, les magasins, centres commerciaux et marchés artisanaux sont ouverts tous les jours (fériés inclus) de
09:00 jusqu’ à 20:00 hs.
Dans des endroits tels que marchés, vendeurs sur la plage ou marchands à la sauvette, il est normal de discuter du prix d’un
article quelconque. C’est le “regateo”, c’est-à-dire le marchandage.
ESPÈCES PROTÉGÉES DE FAUNE ET DE FLORE SYLVESTRES: les lois péruviennes interdisent et punissent l’extraction, le
transport, la commercialisation et l’exportation de toute espèce de hlore ou de faune sylvestre, vive ou morte, si l’on ne possède
pas l’autorisation de l’INRENA. La prohibition s’étend à tout objet confectionné avec leurs parties (couronnes ou colliers faits
de plumes de guacamayo, ailes de papillons, instruments musicaux, peaux de chat sauvage ( tigrillo).
Antiquités & patrimoine: Il est interdit aussi de sortir des objets du patrimoine du pays sans autorisation expresse des autorités
péruviennes compétentes.
SURFACE AREA: With an area of 1,285,215 square km, Peru is the third-largest country in South America
POPULATION: 27.000.000 inhabitants. (Urban: 72,3 %. Rural: 27,7 %
LANGUAGE: Oficcial languages: Spanish: 80,3%, Quechua: 16,2%, other languages: 5,02%
CURRENCY: The official currency in Peru is the Nuevo Sol (S/.), which is divided into 100 centimes. The currency includes coins for 5, 10, 20 and
50 centimes and 1, 2 and 5 sol coins. There are bills in the denomination of 10, 20, 50, 100 and 200 Nuevos Soles. US Dollars are accepted in most
commercial establishments, restaurants and service stations, at the current exchange rate.
Most of the establishments accept the most popular credit cards, such as Visa, Master Card and American Express. Traveller’s Checks are used with
some limitations.Inquire at the establishment as to whether or not they are accepted
GOVERNMENT: Peru is a democratic republic. The president and members of Congress are elected every five years by universal suffrage. The
current constitutional president of Peru is Alan Garcia Pérez (2006-2011).
RELIGION: Roman Catholic: 89,03%. Other religions: 10.97%
VISA: Not required for citizens of most countries in Western Europe. Contact us if you need further information.
ELECTRIC POWER: 220 volts. Most four and five-star hotels provide 110-volt electric current
VACCINATIONS: If you plan on travelling to the Jungle, the administration of a yellow fever vaccine 10 days in advance is recommended.
SECURITY AND ASSISTANCE
Take normal precautions against pickpockets
N Carry a copy of identification documents. Keep originals and your valuables in the safety deposit box and make sure to list down what you deposit
and verify the responsibility assumed by the establishment.
N Carry valuables discreetly. Do not carry large amounts of cash. Keep an eye on your bags and luggage.
N Do not carry suitcases, bags or sac packs on your back.
N Do not exchange money out in the street.
N Do not walk around late at night through areas with poor lighting or without a companion
Peru has a Tourist Information and Assistance Service known as i peru (Tel. 01 - 574 8000), where you can obtain objective and impartial tourist
information. iperú provide tourist information on attractions, routes and cities.
HEALTH MATTERS
N Only drink bottled or previously boiled water.
N Be careful with raw vegetables and fruits.
N Avoid eating from street vendors.
N Rest on the first day of your arrival to the Highlands, and consume light meals to prevent altitude illness (soroche). -Drinking “coca tea” is
recommended.
N If you travel to the Highlands or to the Jungle, make sure to carry insect repellent and a raincoat.
TIPPING: The amount of the tip in Peru varies with the degree of satisfaction you have with the service provided.
SHOPPING: In general, shops, shopping malls and handicraft markets are open everyday (even on holidays) between 9 a.m. and 8 p.m. In markets
and in places such as those where there are beach vendors and street vendors, it is acceptable to bargain
PROTECTED WILDLIFE AND WILD FLORA SPECIES: Peruvian laws prohibit and sanction the extraction, transport, sale and export of
all types of wildlife and wild flora, dead or alive, without the authorization of INRENA. The prohibition extends to any object made with their parts
(crowns or necklaces made of Macaw (guacamayo) feathers, butterfly wings, musical instruments,ocelot skin (also called “tigrillo” , a small feline
resembling a tiger), etc.
ANTIQUES & PATRIMONY: Peruvian law prohibits the export of antiques and artefacts from pre-colonial civilizations. Reputable dealers sell
reproductions and should provide documentation permitting export..
Useful
Informations
La philosophie
de l’auteur The author’s philosophy
Ce guide de voyage naît de ma fascination du Pérou et de ma passion pour la recherche et la
découverte de lieux authentiques de ce magnihique pays, qui m’a tout donné. Je suis emerveillé par sa
richesse historique, naturelle et culturelle dont il reste beaucoup à découvrir.
L’écotourisme et le tourisme responsable sont à la base de ma philosophie. L’intérêt croissant des
voya-geurs pour l’environnement et les voyages orientés à la découverte de la nature, couplé avec la
croissante insatisfaction envers le tourisme de masse, a montré à l’industrie du tourisme qu’il y a une
place pour l’écotourisme. La compréhension et l’acceptation des principes de conservation de la
nature et de durabilité par une portion grandissante de la population a donc participé à l’évolution du
terme ‘écotourisme’.
La mission des professionnels du tourisme devrait donc consister à contribuer à l’amélioration des
standards de vie du Pérou en favorisant le développement d’un tourisme durable basé sur des
échanges interculturels, le respect de l’individu, sa culture et sa nature, en offrant de l’information, et
en rendant possible la réservation des meilleurs hôtels, circuits, transports, et tous les services pour
un séjour agréable dans notre pays.
This traveller’s guide was born from my fascination of Peru and with a passion for investigating and knowing places of the inner
parts of our country. This wonderful country never ceases to amaze me with its rich historical, natural and cultural resources, many
hidden and others to discover.
Ecotourism and responsible tourism are our main concerns. The growing interest of people for environment and trips oriented
towards fresh air, in addition to the growing dissatisfaction towards mass tourism, highlighted to the tourism industry a need for
ecotourism. Besides, the understanding and the agreement with the principles of nature preservation and durability for a growing
portion of the population took part in the evolution of the term “ecotourism”.
So, the mission of the travel professionals should consist of contributing to the improvement of the standard of life of the country
and the world favouring the development of a sustainable tourism based on a nice intercultural exchange, respect of the individual,
its culture and nature, through a tourist and cultural portal that facilitates the organization of the tourist’s trip, offering information,
and making possible the reservation of the best hotels, tours, transport, and all services for a pleasant stay in our country.
Les Trésors
Préhispaniques
Prehispanic Treasures
While Peru inevitably evokes images of Machu Picchu and the Inca Empire, the country is also riddled with archaeological sites
which are a legacy of even more ancient times, when great civilizations bequeathed a legacy of their art, customs and rituals, their
wisdom and skills. The Inca empire was a recent arrival during the process of cultural development in the Andes during the preHispanic era, and the history of the Incas barely accounts for a century within the 20,000 years of human occupation of Peruvian
territory.
Bien que le mot Pérou évoque de façon inévitable l’image de Machu Picchu et de l’Empire Inca, il est
actuellement possible d’admirer un immense patrimoine archéologique hérité de civilisations plus
anciennes qui présentent le témoignage de leur développement ainsi que de leur art, leurs mœurs et
leurs cérémonies rituelles. La civilisation Inca est apparue tard dans le processus de développement
culturel des Andes et son histoire occupe tout juste un siècle contre les 20.000 ans de présence de
l’homme dans le territoire péruvien.
Machu
Picchu
Le Machu Picchu, classée depuis 1983 au patrimoine culturel de l’humanité par l’Unesco, a été reconnue récemment
comme l’une des sept merveilles du monde. Les ruines de la citadelle construite au XVème siècle, constituent l’attraction
touristique la plus importante du Pérou et le plus fameux site archéologique des Amériques. En plus du site
archéologique, le sanctuaire protège une faune et un hlore exubérantes: les orchidées existent en 30 genres et plus de
90 espèces différentes. En ce qui concerne la faune, vous rencontrerez des oiseaux tels que le condor , le coq des
rochers et différentes espèces de colibris; des mammifères tels que le puma, l’ours à lunettes et certaines espèces de
singes et ophidiens.
Enchâssée sur une cime vertigineuse à 2400 mètres d’altitude et disparue de la mémoire des hommes pendant quatre
siècles, la “ cité perdue des Incas “ fut redécouverte le 21 juillet 1911 par l’explorateur américain Hiram Bingham, parti à
la recherche de l’ultime capitale des Incas, Vilcabamba.
On peut dire que le Machu Picchu demeure encore un lieu énigmatique, en dépit des travaux, des recherches et des
documents inédits publiés après la mort du découvreur. Qu’en est-il donc du Machu Picchu ? Pourquoi ce
nid d’aigles, volontairement édihié à l’abri de la cupidité humaine, se dresse-il si haut entre ciel et terre ?
Pourquoi ses bâtisseurs voulurent-ils lui assurer une quasi inviolabilité ? Fut-il un gynécée réservé aux “ vierges du soleil
“ ? Un temple dédié au Dieu-Soleil ? Une forteresse destinée à barrer la route de Cuzco aux tribus sauvages d’Amazonie ?
Autant de questions qui demeurent sans réponse, continuant à attiser, par delà les siècles, la curiosité des scientihiques
et des voyageurs.
Machu Picchu signihie “vieille montagne” en langue quechua. Derrière la citadelle s’érige le sommet emblématique du
Huayna Picchu, la “montagne jeune”, auquel on accède par un chemin de pierre en pente.
Il y a deux manières d’arriver au Machu Picchu : par la voie ferrée au départ de Cusco (3 heures) ou à pied suivant le
fameux Chemin de l’Inca, par des itinéraires de 2 à 5 jours. L’afhluence de marcheurs, véritable aubaine hinancière pour la
région, inquiète les défenseurs de la nature et des sites historiques. Le Chemin de l’Inca au Machu Picchu est d’ores et
déjà limité à 500 marcheurs par jour, avec obligation de passer par une agence de voyages. C’est le prix à payer pour
préserver le patrimoine culturel. Quoi qu’il en soit, nous vous conseillons d’y passer au moins une nuit et de vous lever à
l’aube, pour apprécier la splendeur de ce sanctuaire avec les premiers rayons de soleil se levant sur la citadelle.
Machu Picchu stands 2,430 m above sea-level, in the middle of a tropical mountain forest, in an extraordinarily beautiful setting. It was
probably the most amazing urban creation of the Inca Empire at its height; its giant walls, terraces and ramps seem as if they have
been cut naturally in the continuous rock escarpments. It was built by the Incas in the fifteenth century.
The natural natural setting is forested, tropical and rainy. It is found in the middle of steeply sloped mountains and is flanked by the
profound canyon that the Urubamba River forms as it passes through this part of the Vilcanota basin. The Urubamba is the same river
where the Sacred Valley of the Incas begins, skilfully transformed with irrigation systems, the channelling of the river-bed and the
engineering of terraces for agriculture and habitation. In this part, however, a canyon has formed that is so deep and the sides are so
steep they only allow for the construction of agricultural terraces. In the middle of this landscape is built Machu Picchu.
The citadel was introduced to the scientific world by Hiram Bingham, who was led to the site by the folk that lived in the area. He
reached it on July 24th, 1911. Bingham, an American Anthropologist from Yale University, was the one that began the Archaeological
studies of the area, and it was him who gave the city the title of the “Lost City of the Incas”.
Since 1983 it has been declared Historical Sanctuary as well as World Heritage Site by UNESCO because of its archaeological
importance as well as its unique flora such as the orchids that you may find aplenty.
Le Chemin
Principal des
Incas ou
QhapaqÑan
The Main Inca Road or Qhapaq Ñan
Le Qhapaq Ñan, ou Chemin Principal des Incas, constituait
l’axe principal du projet politique et économique de l’empire.
Le chemin principal, d’une longueur estimée à 6000 km,
reliait un réseau composé de routes et d’infrastructures
construites pendant plus de 2000 ans par les cultures andines
qui ont précédé les Incas.
Ce réseau de routes, long de plus de 23 000 km, connectait les
différents centres de production aux centres administratifs et
cérémoniels.
Le réseau des chemins incas permit l’expansion et
l’organisation de l’Empire. Avant eux, les cultures Wari ou
Chimú avaient su associer divers groupes ethniques à un
niveau régional. Les Incas étendirent ce réseau au niveau du
continent. Ces chemins sont l’expression palpable de l’esprit
organisateur et de planihication de la force de travail
disponible. Ils fonctionnaient comme des instruments
fondamentaux pour l’unihication de l’Empire et de ses
territoires.
Actuellement, la grande route inca, renaît de l’oubli et nous
offre la possibilité de réaliser des trekkings uniques, dont le
Chemin Inca au Machu Picchu. Ceci grâce à la ténacité
d’historiens et d’explorateurs qui récupèrent, petit à petit, le
plus important système routier de l’Amérique
précolombienne que les Péruviens se doivent de sauver à tout
prix.
Qhapaq Ñan otherwise know as the Main Inca Road, was the
backbone of the Inca Empire’s political and economic power. The
whole network of roads over 23,000 km in length connected
various production, administrative and ceremonial centres
constructed over more than 2,000 years of pre-Inca Andean
culture
The main axis of the route, also known as the Royal Road, runs
along the peaks of the Andes which is at its most discernable
between Quito and Mendoza. In addition to this backbone over
the highest peaks, other roads also run in a north-south direction
along the Pacific coast. The Inca Empire organized its network on
a continent-wide scale; its roads are an invaluable expression of
the organizing and planning spirit of the available labour force
and constituted a key instrument in unifying the Empire
physically and organizationally.
By far the most popular of the Inca trails for trekking is the
Capaq Ñan trail, which leads from the village of Ollantaytambo
to Machu Picchu, the so-called “Lost City of the Incas”.
La civilisation Nasca se développa entre 200 av. J.-C. et 700
après J .C. dans le désert côtier au sud de Lima.
Les Nascas vivaient de l’agriculture intensive. Ils avaient
fortement développé l’irrigation pour pallier au manque
d’eau en construisant des puits reliés par des aqueducs
souterrains, qui sont encore utilisés de nos jours. Ils
élaboraient aussi une hine céramique polychromée.
Les lignes et higures dessinées dans le désert couvrent une
superhicie d’environ 450 Km² et représentent une des
grandes énigmes de l’archéologie. Certains de ces géoglyphes
représentent des animaux et des plantes et d’autres des
higures géométriques gigantesques.
Les dessins, connus depuis 1926, ne furent réellement
redécouverts qu’en 1939 par Paul Kosak alors qu’il survolait
la région.
Recouverts par la poussière, ils ont ensuite resurgi grâce au
travail de la mathématicienne allemande, Maria Reiche, qui
leur consacra toute sa vie à partir de 1945.
Comment réaliser ces immenses dessins, qui ne sont
observables que du ciel, et dans quel but ? L’hypothèse la plus
plausible reste celle qui lie les dessins à la position des
étoiles, ce qui ferait des dessins une sorte de calendrier. La
réalisation et surtout la longue conservation de ces tracés
furent rendues possible grâce à deux particularités de la
région. La première se base dans la composition du sol. Il est
constitué d’une hine couche de pierres sombre sous laquelle
se trouve un sol plus clair. Il sufhit donc d’écarter cette hine
couche sombre, pour faire apparaître un dessin. Néanmoins,
ce genre de réalisation n’aurait eu qu’un temps de vie des plus
limités dans le temps si la région ne possédait pas des
caractéristiques météorologiques uniques. En effet, cette
région ne reçoit pas plus d’une demi heure de pluie par an
Pour observer cette énigme de l’histoire le must reste le
survol en avion, depuis Lima, Ica et Nazca.
Les Lignes
de Nasca
The Nasca Lines
The Nasca civilization flourished from about 200 BC to 700 AD in the coastal desert some 400 km
south of Lima. The Nasca practised an intensive form of agriculture. Because of the severe lack of
water in the region, they became proficient engineers, dug wells several meters deep and
underground aqueducts to supply water to their fields. Some of these can still be seen today. They
were also master potters, and they shaped bowls, cups, vases and double-necked ceremonial
vessels. The lines and figures cover an area in the desert of about 450km2 and are one of
archaeology’s mysteries because of their size, their number, their continuity and their nature. Some
of the figures represent animals, others plants and others still are geometric shapes several
kilometres in length.
People have known about the lines since 1926 but they were then rediscovered a dozen years later
by someone flying over them in a small plane. The figures were covered in dust but were patiently
restored thanks to the work of the German mathematician, Maria Reiche, who from 1945 dedicated
her entire life to the lines traced on the desert floor, dividing her time between their protection as
well as to research.
La ville de Chachapoyas (2335 m), située dans les Andes nord orientales, fut le centre d’une région où se
développa une civilisation préhispanique fort mal connue. L’aire de la culture Chachapoyas s’étendait sur
la rive droite du Haut Marañon. Elle occupait une région couverte de forêts d’altitude, aux reliefs
tourmentés et aux vallées encaissées, séparées par des déhilés réputés infranchissables.
Les Incas hinirent par pénétrer dans la province au début du 15e siècle mais ils eurent le plus grand mal à
venir à bout des Chachapoyas, qui furent hinalement soumis.
Les Chachapoyas édihièrent l’une des plus formidables forteresses du Pérou précolombien, dont les
ruines grandioses subsistent encore: celles de Kuélap. Perchée sur une abrupte montagne à 3072 mètres
d’altitude, la forteresse, aux proportions colossales est constituée de terre-pleins entourés d’un
gigantesque rempart de pierre qui atteint parfois la hauteur de 15 mètres. Les murailles principales
représentent plus de 100 000 blocs de granit rose taillés. La forteresse est célèbre pour son système
d’entrée: il s’agit d’un étroit couloir de 35 m de long, surplombé de bastions et de tourelles qui monte
vers la plateforme supérieure tout en se rétrécissant, de sorte que d’éventuels assaillants n’auraient pu y
passer qu’en hile indienne, exposés à une grêle de pierres et de hlèches lancées des parapets. S’ils
franchissaient ce premier obstacle, un piège mortel avait été ménagé par les architectes de Kuelap : la
seconde porte donne accès à une rampe qui semble conduire à la plateforme supérieure, mais qui
s’achève en fait...sur un précipice.
Ils construisirent aussi des sépultures très originales, présentant des momies recouvertes d’argile
placées dans des niches, soit naturelles, soit creusées dans de hautes falaises. Ces curieux monuments
funéraires furent signalés pour la première fois par le suisse A. Bandelier, en 1893. Les sites les plus
connus en sont Karajia et Lamud.
Chavin de
Huantar
Chavin de Huantar
Ce site archéologique, classé au Patrimoine de l’Unesco depuis 1995, a
donné son nom à la culture dont les origines datent du XVème siècle av.
JC. L’architecture de cet ensemble de terrasses et de places entourées
de constructions en pierres appareillées ainsi que son ornementation,
en grande partie zoomorphique, donnent un aspect saisissant à cet
ancien lieu de culte, l’un des sites précolombiens le plus anciennement
connu.
Le sanctuaire de Chavin était déjà en ruine à l’époque des Incas, isolé dans une région devenue inaccessible. Le
chroniqueur Vasquez de Espinoza se rendra sur les lieux en 1616. Il écrira alors : “Tout près du village de
Chavin, se trouve un grand bâtiment en pierre taillée, d’une hauteur remarquable. C’était l’un des plus célèbres
sanctuaires païens - comme le sont pour nous Rome et Jérusalem - où les Indiens venaient offrir leurs
sacrihices, car l’esprit du lieu disait l’oracle, et c’est pourquoi ils venaient des quatre coins du royaume...”
Alexandre de Humboldt, Antonio Raimondi et Ernst W. Middendorf s’intéresseront à ces ruines au XIXème
siècle. L’archéologue Julio C. Tello étudiera le site dès 1919. Il y verra “l’origine de la civilisation andine” et
écrira “qu’aucune autre des civilisations préhispaniques des Andes ne présente des caractéristiques aussi
marquées que la civilisation de Chavin...”. Son inhluence s’étendra partout au Pérou.
Le site se trouve dans le département d’Ancash, à l’est de la cordillère Blanche, sur la rive gauche du Rio Mosna,
entouré de paysages d’une beauté remarquable.
Chavín de Huántar is located east of Peru’s Cordillera Blanca mountain, 250 km to the north of Lima at an elevation of 3150 meters above
sea level. Chavín has long been a site of Peruvian public interest and archaeological inquiry. It is uniquely situated on a route accessing
the extensive Marañon River drainage into which most large rivers of the central Andes flow.
Chavín, well known for having controlled and increased trade in the region, is one of the oldest major cultures in Peru, thriving between
1500 and 400 BC. One of the more unique elements to Chavín was that its people did not conquer by warfare -they simply influenced the
artistic and cultural development of northern Peru, promoting a broad interaction sphere.
As one of the earliest and best-known pre-Columbian sites, Chavín’s architecture embodies a complex of terraces and plazas surrounded
by major platforms of dressed stone. Extensive carved stone decoration portraying exotic human-animal hybrid figures give a striking
appearance to this former place of worship. Archaeologists refer to this cultural expansion as the “Chavín Horizon”. In 1995, UNESCO
designated Chavín a World Heritage site.
La
forteresse
de Kuélap
The Kuelap fortress
The town of Chachapoyas is the capital of the department of Amazonas and used to be the centre of
a region that encompassed a pre-Hispanic civilization whose history and importance is only now
being recognized. The area of influence of the Chachapoyas civilization extended from the Eastern
bank of the Upper Marañon River which formed a natural boundary with their neighbours the
Cajamarcas, and covered the entire Uctubamba river basin, a tributary of the Marañon. At over
2’300 m, it is a densely forested, mountainous region, of valleys separated by insurmountable
passes. In days gone by these were the Chachapoyas’ main defenses against enemies. They built
some of the most impressive pre-Columbian fortresses in Peru, especially that of Kuelap.
Perched high on a mountain top at over 3000 m above sea level, this colossal structure is formed of
several huge embankments surrounded by a huge stone rampart which reaches 15 m high in some
places. The fortress was built of rose-colored granite mortared together with yellow clay. The
Chachapoyas had a very original funerary tradition as well. Their mummies were covered in clay and
then placed in niches, either natural or man-made, high in the cliffs above the valleys. The best
known are those of Karajia and Lamud
Les pyramides du Soleil et
de la Lune & Chan Chan
The pyramides of the Sun and the Moon & Chan Chan
Les peuples de la côte nord du Pérou, qui se sont hixés autour des oasis hluviales, développèrent les systèmes d’irrigation
ahin de gagner sur le désert des terres de cultures. Les guerriers Mochica (200 ans av. JC - 600 ans après JC) étendent leur
pouvoir sur plusieurs vallées où ils bâtissent des cités en briques d’adobe. Dans la vallée de Moche, les deux pyramides
(Huacas) du Soleil et de la Lune nécessitèrent une imposante main d’oeuvre contrôlée et organisée par une puissante
élite dirigeante. Celle du Soleil, est la plus grande pyramide du Pérou. Ce monument colossal, fut construit en adobes sur
une base de 228 m de long sur 136 m de large, avec cinq terrasses superposées. On estime que près de deux cent mille
travailleurs y entassèrent à peu près cent trente million de briquettes. En face, la pyramide de la Lune est constituée de
six terrasses superposées; elle fut aussi élevée en adobes recouverts d’un enduit argileux peint et a révélé de
magnihiques reliefs polychromes.
Le royaume chimu, dont Chan-Chan fut la capitale, connut son apogée au XVème siècle, peu avant de succomber à la
puissance inca. La citadelle se trouve au bord de la mer, à quelques kilomètres de la ville de Trujillo. D’une superhicie
d’environ 20 Km², elle fut bâtie entièrement en adobe, entre 850 et 1470 après JC, (et fut une capitale impériale jusqu’à
ce que le royaume Chimú soit conquise par l’Empire Inca au XVème siècle). La ville, divisée en 9 citadelles dont la mieux
conservée s’appelle Tschudi en honneur de Jakob Von Tschudi, diplomate et explorateur suisse du XIX siècle, comptait
environ 30 000 habitants. Cette vaste citadelle fut inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1986
The peoples of Peru’s northern coast settled along river oases and developed irrigation systems that allowed them to
cultivate land in the desert. In the North, the Mochica warriors (200 BC - 600 AD) extended their authority over several
valleys. They built cities of adobe brick that were both ceremonial and administrative centres. In the Moche river valley, two
pyramids especially - of the Sun and of the Moon - required an impressive amount of labour organized by a powerful elite.
The Sun pyramid is the largest known in Peru. This monument was built of adobe on a rectangular base 228m long and
136m wide, of 5 diminishing platforms. It is estimated that up to 200’000 persons worked to stack an estimated 130 million
adobe bricks in order to finish the pyramid. The Moon pyramid, just in front, was built of 6 separate terraces one on top of
the other on a base of 80m by 60m. It is currently being restored, and several magnificent polychrome relieves have been
uncovered depicting the god Aia-Paec.
Chan Chan was the capital of the Chimú kingdom and reached its highest point in the 15th century, just before they were
subsumed into the Inca Empire. The city was laid out by the sea, four kilometres from the city of Trujillo. It spreads over an
area of some 20 km² and was built entirely of adobe bricks between 850 and 1470 AD. Some 30’000 people are estimated
to have lived there. It was divided into 9 citadels, each of which was independent of the other. This vast site was listed as a
world heritage site by Unesco in 1986
Caral, la plus
ancienne
civilisation
d’Amérique
Caral, the oldest civilization in America
Until recently Chavín de Huántar was considered as the cultural center of older data in the country. No longer it is thus. Like urban centre,
Caral also change the order of antiquity of the cities in the world. Early in 2001, a site located on the Pacific coast of Peru which had been
known for over a hundred years made headlines all over the world. The site of Caral and the cluster of eighteen similarly dated sites
located in the Supe Valley included in what is now called the Caral-Supe Civilization are important because together they represent the
earliest known urban settlement in the Americas, nearly 4600 years before the present.
Caral is a 200 acre site located on a dry terrace, fourteen miles inland from the coastline. It has a central public area with six large platform
mounds arranged around a huge plaza. The largest of the mounds is 60 feet high. All of these mounds were built within one or two building
periods, which suggests a high level of planning, generally associated with state level societies. The public architecture has stairs, rooms,
and courtyards; and three sunken plazas suggest society-wide religion. Of the 18 other sites near Caral, ten are more than 60 acres in size;
all of them have similar public architecture. Crops included squash, beans, and cotton, grown in the dry desert climate with the assistance
of an intricate irrigation system.
Excavations at Caral have been undertaken by the Peruvian archaeologist Ruth Shady. The investigations of Caral and the other Supe Valley
sites promise to teach us how people choose to become urban dwellers.
Entre 4000 et 4600 : l’âge de la plus vieille ville américaine a été dévoilé par des roseaux cachés dans
d’imposantes pyramides. Caral, la ville sacrée, a été considérée comme la plus ancienne d’Amérique
(beaucoup plus ancienne que la culture Chavín). Six pyramides témoignent de cette culture antérieure aux
Incas. Pour déterminer l’âge de ces hautes structures de pierre, l’archéologue Ruth Shady et ses collègues
ont daté au radiocarbone... des roseaux. Les ouvriers qui ont bâti les pyramides, en effet, transportaient les
roches de la rivière au chantier dans des sacs de roseaux. Mais, plutôt que de vider leur sac, ils le jetaient
avec son contenu dans la pyramide. De bons indices de l’époque, laissés intacts par le temps sec du Pérou.
L’ensemble du site, couvre une superhicie de 65 000 mètres carrés. Les pyramides, entourées par plusieurs
maisons, sont elles-mêmes placées autour d’une grande place publique. Munies d’un escalier, ces pyramides
ne sont pas pointues comme celles d’Egypte : elles se terminent par un étage plat où se trouvent quelques
pièces et un foyer. Ces grandes structures de pierre dont la plus imposante s’élève à 18 mètres, secouent
une idée courante : que les civilisations sont d’abord apparues sur les côtes. Caral fut découverte en 1905
dans la vallée de la rivière Supe (à 182 Km au nord de Lima) et reste peu explorée parce qu’elle ne recelait
ni poteries ni or, mais a sûrement bien des choses à dévoiler. Pour les découvrir, il ne reste plus qu’à
déblayer le reste du sable et des gravats qui la recouvrent encore.
D’imposantes cimes enneigées et des collines couvertes d’une végétation abondante dominent le paysage à plus de
2800 mètres d’altitude, sous un ciel intensément bleu. Dans cette région andine située entre les sommets enneigés
de l’Ausangate et les eaux tumultueuses du Rio Apurimac, se dresse la légendaire citadelle de Choquequirao. Son
nom en traduit toutes les promesses: le “Berceau de l’Or”. Bingham la visita dès 1909, peu avant la découverte de
Machu Picchu.
D’une imperturbable beauté, elle a résisté au passage des siècles, au milieu d’une végétation sauvage, qui couvre
près de 80% de sa surface.
Le point de départ des excursions est la ville de Cusco.
D’après la légende, Choquequirao aurait été l’endroit où les derniers Incas, échappés de Cusco, se refugièrent et
résistèrent pendant quarante ans à l’invasion espagnole.
On l’identihia longtemps à la fameuse “capitale perdue” des Incas, jusqu’à ce que Bingham ne démontre l’absurdité
de cette théorie. Selon les rumeurs, Choquequirao était si vaste qu’il avait pu contenir quinze mille habitants!
On y trouve des temples, des palais, des “bains”, un grand sanctuaire et des prisons. L’existence de cette cité était
d’ailleurs connue dès le XVIIIème siècle, mais la première exploration scientihique revint à de Sartiges, en 1834,
suivi de Léonce Angrand, Samañez y Ocampo en 1853, puis de Bingham et de l’archéologue Max Uhle.
Bien que d’origine inca, Choquequirao montre de nombreuses différences de style avec d’autres villes incas. Situé
dans le même corridor de cités secrètes que Curamba et Sondor, il est fort probable que Manco II utilisa
Choquequirao comme camp de base des expéditions punitives qu’il mena ardemment contre les Espagnols.
Choquequirao,
le berceau d’or
Choquequirao, the cradle of gold
Imposing snow-covered peaks and hills covered with abundant vegetation overlook the valley, situated at over 2’800m altitude, under a sky
of intense blue. This is the kingdom of the condor. You will find in this region of the Andes the legendary Inca citadel of Choquequirao.
Translated, its name means Cradle of Gold. Bingham visited it first in 1909 before his discovery of Machu Picchu. Beautiful in its serenity,
this citadel has survived the centuries among the vegetation which still covers about 80% of its surface.
Choquequirao is situated south-east of Lima, between the snowy peaks of the Ausangate and the tumultuous waters of the River Apurimac.
The best way to get there is from Cusco. According to legend, this city was where the last Incas escaped from Cusco, found refuge and
resisted for 40 years after the Spanish invasion. After the defeat of Manco II in Cusco, the survivors are said to have departed for
Choquequirao. Choquequirao was considered for a long time as the “lost capital of the Incas” until Bingham showed the absurdity of this
theory. According to the rumors, Choquequirao was big enough to hold 15’000 inhabitants; there were said to be temples, palaces, a huge
sanctuary and even prisons. The city’s existence was known from the 18th century, but the first scientific explorations were by the
Frenchman de Sartiges in 1834, followed by the French vice-consul L. Angrand, later explorations by Samañez y Ocampo, then Bingham and
finally by Max Uhle.
Les Trésors Coloniaux
Colonial Treasures
Le Pérou colonial est le lieu de rencontre de deux visions du monde, deux conceptions du temps et du
sacré, suivi du Pérou des batailles pour son indépendance et une République construite à feu et à sang.
Et les quatre siècles de fusion de l’imaginaire préhispanique avec les styles artistiques de l’Occident
nous ont laissé l’héritage de superbes oeuvres d’art qui synthétisent la spiritualité et la créativité des
Péruviens.
Peru is the point where two visions of the world, time and all things sacred came together, the Peru of the wars of independence
and a republic built amidst bullets and bloodsheds. More that four hundred years have gone by, four centuries bringing together the
pre-Hispanic legends with the Western raison d’être. That era has left superb master pieces which are a synthesis of the spirituality
and creativity of Peruvians.
Lima est probablement le meilleur exemple d’architecture monumentale, civile et religieuse, délicate et
puissante, tout à la fois. Les Espagnols y ont trouvé un climat propice qui permettait de copier les styles
typiques du sud de l’Espagne : maisons à deux étages, aux grands portails richement décorés, fenêtres en fer
forgé, murs en pisé et riches balcons taillés en bois précieux. Des XVIème et XVIIème siècles proviennent le
couvent de San Francisco, la Maison de Pilatos, le couvent des Descalzos, le Puente de Piedra (le pont en
pierre), l’église de San Pedro et la Cathédrale. Le XVIIIème siècle voit naître le plus beau palais de la ville, le
Palais des Marquis de Torre Tagle, ainsi que les églises de La Merced et San Agustin, le fort du Real Felipe, les
arènes d’Acho et la Quinta de Presa.
Après l’indépendance, ce sont les modèles architecturaux provenant d’Italie et de France qui s’imposent. Le
style espagnol disparaît, ainsi que les balcons qui passent de 4’000 en 1860 à moins de 200 actuellement.
Après la guerre du Pacihique, commence la lente reconstruction du pays et sont édihiés de magnihiques
bâtiments, tels que la Poste Centrale, le Théatre Segura, la Gare de Desamparados, l’hôtel Bolivar et le Palais
de l’Archevêque.
Lima est aujourd’hui une ville de plus de 8 millions d’habitants qui regarde vers l’avenir comme dans ses
quartiers résidentiels de San Isidro et Mirahlores et nombre de ses habitants se battent avec ardeur pour
préserver les bijoux du passé.
Santa Rosa de Lima est le nom par lequel est entrée dans l’éternité une
Liménienne du XVIIe siècle.
Son culte s’est propagé à toutes les colonies de l’époque, raison pour
laquelle elle fut proclamée Patronne des Amériques et des Philippines.
Son sanctuaire, situé dans le centre de Lima, est un lieu permanent de
pèlerinage où les hidèles se rendent dans l’espoir d’être touchés par un
miracle.
“Lima figurait jadis parmi ces ravissantes cités espagnoles qui faisaient l’envie
de bien des gens. De splendides constructions coloniales bordaient ses rues,
offrant à la vue une harmonieuse pers-pective que le regard embrassait sans
s’accrocher nulle part, sauf en certains endroits où se dressaient des édifices
encore plus magnifiques avec pignon sur deux rues...”
Lima, la
ville des
Rois
Lima, the city of the Kings
Lima is probably the best example of colonial monumental architecture, religious and secular,
delicate and powerful at the same time. The Spaniards discovered that the climate there was
appropriate for them to copy the styles typical of southern Spain: two-story houses with richly
decorated wooden entrances, windows covered by wrought iron gratings and elaborately carved
balconies of precious woods. The convents of San Francisco and the Descalzos, the Casa de
Pilatos, the Bridge of Stone, St. Peter’s church and the Cathedral, all date from the 16th and 17th
centuries. The 18th century sees the construction of the city’s most beautiful palazzo, the Palacio
de Torre Tagle, as well as the churches of la Merced and San Agustin, the Fortress of Real
Felipe, the arena of Acho and La Quinta de Presa.
After independence, French and Italian architectural designs predominated and the Spanish style
disappeared, as well as those impressive balconies. In 1860, there were 4000 of them; there are
fewer than 200 today.
After the Pacific War, the country is slowly rebuilt. Such beautiful buildings as the central Post
Office, the main Municipal Theatre, the Desamparados railway station, the Bolivar Hotel and the
Archbishop’s Palace, all date from this period.
Lima today is a city of more than 8 million people looking toward the future, centred on the new
residential districts of Miraflores and San Isidro where numerous civic associations fight to
maintain the architectural treasures of the past.
Classée récemment au Patrimoine Culturel de l’Humanité, Arequipa, connue aussi comme la Ville Blanche, est
l’une des plus séduisantes villes du Pérou. Ses maisons en pierre volcanique d’un blanc étincelant sous des
cieux ensoleillés presque toute l’année, lui ont valu ce surnom Le centre historique d’Arequipa est un
exemple exceptionnel d’une ville coloniale aux inhluences indigènes et espagnoles, conditionnée par son
emplacement naturel spectaculaire.
Entourée par trois volcans de plus de 5000 m: le Misti, le Chachani et le Picchu Picchu, le bourg d’Arequipa fut
reconnu comme ville en 1541.
Elle offre plusieurs monuments dignes d’admiration, tels que le couvent de Santa Catalina et les Casas
(demeures) de Tristan del Pozo, de la Moneda et du Moral ainsi que les églises et les monastères de La
Compañia, Santa Teresa, San Francisco et Santo Domingo, entre autres. La Place d’Armes est la plus belle du
pays, avec ses colonnades symétriques et la cathédrale, considérée comme l’exemple le plus important du
néo-classique métis du 19ème siècle.
Mais de loin le couvent de Santa Catalina est le monument le plus étonnant et le plus intéressant de la ville. Il
est ouvert au public depuis 1970, après avoir abrité pendant 4 siècles une communauté de Carmélites. Fondé
en 1580, il occupe une superhicie de plus de 20.000m² et abritait pas moins de 500 religieuses. Le couvent est
une ville dans la ville, en y pénétrant on se retrouve en plein 16éme siècle : patios, cloîtres, maisons,
bâtiments monastiques et ruelles.
Les habitants d’Arequipa sont très hiers de leur gastronomie, réputée l’une des meilleures du Pérou. Parmi les
plats les plus emblématiques on trouve les “camarones”, écrevisses de rivière, préparés de diverses manières.
Arequipa,
la ville
blanche
Arequipa, the white city
Arequipa was named as a World heritage site by UNESCO in 2000 and is one of Peru’s most
seductive cities. The sparkling white volcanic stone (sillar) of its buildings is the reason it is also
known as the White City. The historical center of Arequipa represents “an integration of
European and native building techniques and characteristics, expressed in the admirable work of
colonial masters and Creole and Indian masons”. This combination of influences is illustrated by
the city’s robust walls, archways and vaults, courtyards and open spaces, and the intricate
Baroque decoration of its facades. The historical centre is an outstanding example of a colonial
settlement, challenged by the indigenous influences and the process of conquest as well as the
spectacular nature of its setting.” The city is surrounded by 3 snow-caped volcanoes: Misti,
Chachani and Picchu Picchu.
The city has several buildings worthy of consideration. The most important are: the church and
cloisters of La Compañia, San Francisco and the Santa Catalina convent, by far, the most
interesting and startling among them. It has been open to the public since 1970 after having
housed a community of Carmelite nuns for 4 centuries. It was founded in 1580, and the nuns
came from rich Spanish families from all over the region. The convent occupies 20’000 m² and
used to be home to 500 nuns. Santa Catalina is a city within the city. It is like going back to the
16th century: patios, cloisters, homes and monastic buildings separated by streets.
Cusco, située dans le sud est du pays, dans une vallée à 3400 mètres d’altitude, était la capitale de l’un des plus importants
empires préhispaniques: le Tahuantinsuyu. En langue quechua, qosqo signihie “nombril du monde“. Ceci du fait qu’il était
le centre d’un vaste réseau de chemins qui unissaient une grande partie l’Amérique du Sud: du sud de la Colombie au nord
de l’Argentine.
Après une série de guerres et de conquêtes, le vaste empire inca atteint en peu de temps son apogée; Cusco, capitale et
ville sainte de l’empire, est reconstruite. L’organisation sociale, très hiérarchisée, s’inscrit dans le tracé d’une ville idéale.
Puis, les conquistadores prennent Cusco en 1536. Le séisme de 1650 est suivi d’une reconstruction générale. La plupart
des monuments actuels de Cuzco remontent à cette période.
Malgré le relief, la capitale inca s’organise selon un tracé octogonal. Le plan en damier et la place centrale, suivent les
principes urbanistiques de la Renaissance européenne. C’est ainsi qu’au XVIème siècle, la Place d’Armes se superpose à la
place inca et que, avec les autres places urbaines, le tracé des rues est préservé par les nouveaux planihicateurs. Sous les
Incas, Cusco avait été une cité aux places bordées de façades de pierre massive. Avec le tracé des rues, les espagnols ont
préservé les murailles qui servaient de base aux édihices incas, et les rues étroites et dallées se présentent, entre les
murailles surmontées d’immeubles coloniaux, comme des couloirs de pierre. Parmi les monuments les plus importants de
la ville, on doit citer le Koricancha (le temple du Soleil), la rue Hatunrumiyoc avec sa pierre aux 12 angles, la Cathédrale,
les églises de La Compagnie et La Merced et le Couvent de Santo Domingo, construit sur le temple de Koricancha, entre
autres. Classée depuis 1983 au Patrimoine Culturel de l’Humanité, la ville de Cusco est la principale destination
touristique du Pérou et l’une des plus importantes de l’Amérique.
Cusco, le
nombril
du monde
Cusco, the navel of the world
The Kuelap fortress
Choquequirao
, le berceau
d’or
Cusco was called by the Incas “home of the Gods “ and is located in the south-eastern Andes in a valley at 3’400m altitude. It was the
capital of one of prehispanic America’s most important empires: Tahuantinsuyu. In the Quechua language qosqo means “navel of the
world“, and refers to the fact that Cusco is at the center of a vast network of roads that connect most of South America - from
Southern Colombia to Northern Argentina.
Early in the 15th century, the vast Inca Empire achieves its highpoint after a series of wars and conquests. The city’s physical plan
reflects a complex and hierarchical society that wishes to idealize its living space. In 1536, the Conquistadores seize the city and after
years of civil wars it is incorporated into the vice-royalty of Peru with Lima as its capital.
Cusco’s most important monuments are the Koricancha (the temple of the sun), Haturumiyoc street with a twelve-angled stone set in
an Inca wall, the Cathedral on the main square, the churches of La Compañia and La Merced, and the Convent of Santo Domingo, built
on the site of the temple of Korincancha.
Cusco has been a UNESCO World Heritage site since 1983. It is Peru’s most important tourist destination as well as one of the most
important in Latin America.
Ayacucho,
la cité des
églises
Ayacucho, the city of churches
Ayacucho, capitale du département du même nom, est une bourgade de 100
000 habitants, perchée à 2 752 mètres d’altitude dans la cordillère des Andes
occidentales. Se promener dans cette ville, dont le nom ofhiciel est San Juan de
la Frontera de Huamanga (Ayacucho pour les incas) fondée par Franscico
Pizarro le 29 janvier 1539, c’est comme une rencontre avec la foi dans tous les
coins de rue. La ville compte 33 églises, 33 comme l’âge du Christ. Huamanga
est un des lieux religieux parmi les plus importants de l’Amérique et c’est aussi
un exemple impérissable de la foi qui a caractérisé les peuples du Pérou.
Chacun de ses temples -dont le plus ancien date de 1540- est dépositaire d’une relique ou d’un chef d’œuvre. Il sufhit de
se rendre à la Place d’Armes pour admirer la majestueuse architecture baroque de la cathédrale, dont la partie centrale
fut construite en pierre rose et les tours en pierre grise. Construite en 1612, elle est considérée comme l’une des plus
belles du Pérou, en raison de la délicatesse de ses espaces intérieurs, décorés dans le style churrigueresque. D’autres
églises, telles que Santo Domingo (1548) ou San Francisco de Paula (1713) rendent compte de l’évolution du style et du
goût des bâtisseurs: des arcs romantiques et byzantins à Santo Domingo, des façades gréco-romaines avec des images en
haut-relief à San Francisco d’Asís, des intérieurs baroques à la Compagnie de Jesús ... chacune des églises de Huamanga a
sa propre personnalité. En outre, les églises de Huamanga sont dépositaires de beaux chefs-d’œuvre de l’art d’Ayacucho:
des retables ravissants, des chaises taillés en bois, des autels profusément décorés et des centaines de toiles de
différentes écoles de peinture qui se sont développées à Ayacucho. C’est une invitation à travers les chemins historiques
de la religiosité péruvienne.
Ayacucho (2 752 m), located in the western Andes, it is home to about 100’000 people. The town of San Juan de La Frontera de
Huamanga was founded by Francisco Pizarro in 1539 and is also known as Ayacucho (“place of the dead” to the Incas).
The town has 33 churches, the earliest of which dates from 1540, which makes it one of the foremost religious centers in the Americas.
Each one of these churches is a repository of the skills and artistic sensibility that have made Ayacucho famous for its styles and artistic
movements.
The cathedral, built in 1612, dominates one side of the central square, and is considered one of the most beautiful churches in Peru for
its delicate use of space and its baroque style. The Santo Domingo temple, built in 1548 and the San Francisco de Paula church, built in
1713, show the evolution of style and taste of its builders. The Santo Domingo temple has Roman and Byzantine arches. The San
Francisco de Assisi church has Greco-Roman facades with raised images. The temple of “La Compania de Jesús” has beautiful baroque
interiors.”
A Trujillo, le printemps est éternel. Le soleil n’arrête pas de briller et
empli de lumière les recoins les plus cachés de la capitale du
département de La Libertad réjouissant l’âme d’un peuple affable et
cordial, qui vit orgueilleux de ses citadelles construites en brique
d’argile par les Chimú et les Mochica; de ses imposantes bâtisses,
héritage de l’époque coloniale, de la marinera (danse nationale) un
tourbillon de sensualité et d’élégance et du Cheval de Paso péruvien
Située sur la cote Nord du Pérou, Trujillo fut fondée en 1534 par Diego
de Almagro, qui en s’arrêtant dans la vallée du hleuve Moche, pendant
sa marche sur Pachacamac, trouva le lieu approprié pour fonder une
ville importante. Il la baptisa du même nom que la ville espagnole qui
avait vu naître le conquistador Francisco Pizarro.
Depuis sa fondation, la ville a montré un rapide développe-ment dû à la
fertilité de la vallée et à l’effort entrepris par ses habitants, qui
édihièrent de nobles maisons, où les artistiques grilles de fer forgé se
distinguent donnant un air d’élegance à l’architecture trujillienne.
Trujillo, la
ville du
printemps
éternel
Trujillo, the city of eternal spring
Trujillo regorge de maisons coloniales, connues sous le nom de solares: des grandes demeures avec une cour centrale,
entourée de salons très ornés. Parmi ces maisons on peut citer la Casa Ganoza Chopitea, la plus représentative de la
ville, avec sa porte polychromée de style baroque et sa façade rococo.
Il faut aussi citer la Casa Mayorazgo, aussi ancienne que la ville, qui conserve l’une des collections de pièces de
monnaie des plus intéressantes du pays; la Casa de los Marqueses Herrera y Valle Hermoso, située sur la Place
d’Armes; la Casa de Don Luis Fernando Ganoza; la Casa de los Condes de Aranda et la Casa du Mariscal Orbegoso,
entre autres.
A proximité se trouve le charmant village de pêcheurs de Huanchaco, où l’on peut toujours apprécier les bateaux
construits en roseaux: les caballitos de totora.
Trujillo is a friendly colonial city, which is at the same time one of the main economic and cultural centers of northern Peru. What is more,
it is the capital of the “marinera” dance and Peruvian El Paso horse breeding. It was the center of the Chimú culture (1100-1400 AD),
whose Chan Chan citadel is the largest pre-Hispanic mud-brick construction in the Americas. Trujillo was founded in 1534 as one of the
main cities in the vice-regency. The old quarter features many fine colonial buildings such as the Cathedral, the El Carmen monastery,
churches and mansions like the Casa Ganoza, which symbolize the beauty and architectural harmony of the city.
Beaches near Trujillo are ideal for visitors, not just because of the superb local seafood or the cool sea breeze, but also for the
opportunities to be had for adventure sports and contact with tradition. Huanchaco is a picturesque fishing cove where one can find the
ancient craft that appeared on Mochica pottery and on friezes at Chan Chan: the “caballitos de totora”, rafts woven from the totora reed
in an art that has been handed down over generations.
Les Trésors
Géographiques
Geographical Treasures
Le Pérou est une enclave magique qui possède l’une des plus grandes biodiversités de la planète. Bien que divisé traditionnellement
en trois régions: Côte, Sierra y Selva, la réalité est beaucoup plus riche et complexe. Au Pérou, la nature semble acquérir des
caractéristiques particulières qui font de ses déserts, massifs, plateaux, forêts et vallées, des endroits uniques dans leur genre.
Heir to ancient cultures and a rich colonial tradition, Perú is a magical spot which involves one of the
richest biodiversities of Earth. The country is divided into three regions. Although this simple division
is a fair portrait of Peru’s geography, the reality is much richer and far more complex: in Peru, nature
appears to have taken on particular characteristics which have turned its mountains, plains, jungles
and valleys into unique places.
L’Amazone, découvert par hasard par Francisco de Orellana, fut descendue pour la première fois par celui-ci en 1541-42.
Gonzalo Pizarro, qui recherchait de la cannelle dans le piémont andin de l’Equateur, avait envoyé le capitaine en
reconnaissance pour qu’il y ramène des vivres. Emporté par le courant du Napo, Orellana ne put revenir sur ses pas et il
continua jusqu’à l’Atlantique. En l’honneur de son découvreur, on le nomma d’abord le hleuve d’Orellana, bien que celui-ci
ait tenu à ce qu’il s’appelle hleuve des Amazones parce qu’il disait y avoir combattu des femmes guerrières lui rappelant
celles de la mythologie grecque. Aujourd’hui encore, l’Amazone porte successivement plusieurs noms. À la conhluence de
l’Ucayali et du Marañon il devient l’Amazone jusqu’à la frontière avec le Brésil où il prend le nom de Solimões, avant de
redevenir l’Amazone à sa rencontre avec le Rio Negro.
La source de ce géant se trouve dans les hauteurs d’Arequipa, au sud du Pérou, à plus de 5000 m. La solitude des hauts
plateaux, la sévérité des paysages et la monotonie des pâturages, ne laissent pas présager que le petit ruisseau parcourra
plus de 6000 kilomètres, jusqu’à son embouchure au Brésil et qu’il deviendra source de vie tout au long de sa course vers
l’Atlantique. Iquitos, situé sur ses rives, est le port le plus important et la plus grande ville de l’Amazonie péruvienne. C’est
à la hin du XIXe siècle qu’Iquitos a connu son apogée avec l’exploitation du caoutchouc. De cette époque datent des édihices
luxueux tels que l’Hôtel Palace, de style Art Nouveau, et la Maison de fer, conçue par l’architecte français Gustave Eiffel.
L’Amazone est le hleuve le plus puissant du monde par son débit (209 000 m3 à son embouchure, soit 700 fois celui de la
Seine) et par l’étendue de son bassin (6.100.000 km2, soit 11 fois la France). Ce bassin s’étend sur 7 pays : le Brésil, le
Pérou, l’Equateur, la Bolivie, la Colombie, la Guyana et le Venezuela. L’Amazone reçoit des eaux de plus d’un millier
d’afhluents. A son embouchure il déverse le cinquième de toutes les eaux douces du monde et autant d’eau en une journée
que la Tamise en une année.
Le hleuve
Amazone
The Amazon River
The entire length of the Amazon was explored for the first time in 1541-42 by Francisco de Orellana. This was actually an accident.
Gonzalo Pizarro, who was searching for cinnamon in the foothills of the Andes in what is now Ecuador, sent Orellana to fetch supplies.
He was caught up by the current of the river Napo and, unable to retrace his steps, continued on to the Atlantic.
In his honour, the river was named the Orellana, even though he himself insisted it be called the river of the Amazons, because he
claimed to have seen and fought women warriors like the ones described in Greek mythology.
The Amazon starts its journey in Arequipa, in southern Peru, at over 5000m altitude. The solitude of these high vistas, the stark
monotony and unforgiving nature of the countryside at the birthplace of the Amazon do not presage that this little rivulet will wind its
way over 6000 km on its way to the ocean. Iquitos is the main port city on the Amazon River and the largest city in the Peruvian jungle.
Luxurious buildings like the art noveau Palace Hotel and the Iron House, designed by the famous French architect Gustave Eiffel, were
constructed there during the rubber era.
The Amazon is the world’s mightiest river: it alone pours into the ocean some 20% of all the water the world’s rivers disgorge into the
sea. In one day it pours into the Atlantic Ocean what the Thames takes a year to do. It drains 40% of South America’s landmass, about
eleven times the area of France.
Lac Titicaca. Un lac qui évoque la magie et un magnétisme propre aux merveilles de la nature. Il mérite bien toute
l’attention que lui porte les nombreux touristes qui le visitent, de par sa superhicie bien sûr, 8300 Km², soit quinze
fois le Lac Léman, mais aussi par son imposant panorama. Divisé entre le Pérou et la Bolivie à 3636 m., il est le plus
haut lac navigable du monde avec une profondeur maximale de 280m.
Perché sur l’altiplano, le lac Titicaca, fait curieusement penser à la Méditerranée, et ses îles ressemblent aux îles
grecques. Les vaches et les alpagas qui se désaltèrent sur le rivage nous rappellent qu’il s’agit d’un lac, et l’horizon
bordé de la majestueuse Cordillère Royale, que nous sommes à près de 4000m de haut. Il compte une quarantaine
d’îles, dont quelques unes habitées, telles que Taquile, Amantani, Anapia et Suasi du côté péruvien et Del Sol et De la
Lune du côté bolivien. Les autochtones, issus du mélange de trois ethnies: Quechuas, Aymaras et Uros (cette dernière
actuellement éteinte), ont perpétué la fabrication des fameuses îles hlottantes en superposant les roseaux (totoras),
ajoutant régulièrement de nouvelles couches.
D’après la légende, le couple formée par Manco Capac et Mama Ocllo, enfants du soleil, seraient sortis du lac
accompagnés de trois autres couples constitués par leurs frères et sœurs, et partirent vers le Nord.
Après avoir traversé l’Altiplano ils arrivent dans la vallée verdoyante où se trouve actuellement la ville de Cusco. Là, le
bâton d’or de Manco Capac s’enfonce dans le sol, désignant ainsi la hin du voyage.
Le lac
Titicaca
Lake Titicaca
Lake Titicaca. A lake whose name evokes magic, mystery and the pull of one of the wonders of nature. This is a lake that deserves the
attention of the many tourists that visit, not only because of its size - 8300km2 or 15 times the size of Lake Leman - but also because of
its imposing panorama. At 3800 m above sea level, bordered by Peru and Bolivia, Lake Titicaca is the highest navigable lake in the
world, 280m deep at its deepest. Perched high on the altiplano, curiously enough Lake Titicaca reminds you of the Mediterranean Sea,
and its islands remind you of the Greek islands. But the herds of cows and alpacas on its shores and the majestic Cordillera Real on the
horizon, reminds you that you are at 4000 m. above seal level.
There are 41 islands in all, only some of which are inhabited: Taquile, Amanti, Anapia and Suasi on the Peruvian side, and Del Sol and
De la Luna on the Bolivian side. The people who live there are a mix of three enthnies: Quechua, Aymara and Uros (actually
dissapeared). Some of them live on the famous floating islands built of totoras, papyrus-like mats.
According to legend, Manco Capac and his wife and sister, Mama Ocllo were sent by their father the sun to bring light to the people on
earth who were still blind. Starting at Lake Titicaca, they took with them a golden rod. They were to found the new empire in the place
where the rod sank after having been thrown to the ground. Arriving to a green valley, the rod sank into the earth when the children of
the sun cast it down. In that place, Cusco was founded.
Situé dans les Andes du sud, le canyon du Colca est, avec ses 3000 mètres, l’un des plus profond au monde. Ce qui
fascine en particulier et qui en fait un lieu unique, en dehors de ses paysages spectaculaires, sont les milliers de
terrasses ou andenes, harmonieusement sculptées sur les hlancs des montagnes par les Collaguas, une civilisation
de 1000 ans plus ancienne que celle des Incas, ainsi que les villages blancs construits par les Espagnols.
Mais le must de la région est l’endroit connu comme “ la croix du condor “. Ces oiseaux gigantesques, émergent de
la paroi rocheuse du canyon, profond de 1 200 m à cet endroit.
Au gré des courants thermiques, ces charognards qui font jusqu’à 3,3 m d’envergure, planent à quelques mètres audessus des voyageurs émerveillés. Un moment magique.
Certes, pour avoir le privilège d’admirer cette merveille de la nature, il faudra d’abord parcourir quatre heures de
route depuis Arequipa par une voie qui culmine à 4 800 mètres, en traversant les hauts plateaux andins situés
derrière les volcans. Sur la route on apercevra des hordes de vigognes, une bête gracieuse cousin du lama et qui
fournit la toison la plus chère du monde.
Dans une région encore plus inaccessible du département d’Arequipa la rivière Cotahuasi s`étend comme un
serpent d’argent. Un serpent puissant capable de perforer montagnes et ravins avec une persistance inhinie pour se
frayer un passage entre les murailles profondes et les vallées fertiles du canyon de Cotahuasi, encore plus profond
que le canyon du Colca
Le
canyon
du Colca
The Colca canyon
Located in the southern Andes of Arequipa, the 3000 m deep Colca canyon is one of the most majestic in the world. What is particularly
impressive and what makes this such a unique place on Earth, are the thousands of terraces or andenes, harmoniously sculpted in the
mountainside by the Collaguas Indians a thousand years before the arrival of the Incas, as well as the little white villages built by the
Spaniards.
But the must of a trip is the place known as the Cross of the Condor. These birds are the kings of the 165 odd species of birds that live in the
valley, and cling to the rocky, 1’200 m high walls of the canyon. At the mercy of the thermal currents, these carrion eaters have a wingspan of
over 3m, and glide just meters above the heads of the amazed visitors. A truly magical moment…
But in order to reach this marvellous place, the traveller must first drive 4 hours from Arequipa over a road that reaches almost 4’800 meters
altitude, over the high Andes plateaux, behind the volcanoes that circle the White City, where you may sometimes come across herds of wild
vicuña, a graceful cameloid related to the lamas.
Even farther into the department of Arequipa, the river winds its way through the country like a silver serpent, a powerful serpent capable of
piercing mountains and slicing through ravines, infinitely persistent and tirelessly courageous, the river makes its way through the
monumental ravines of the Cotahuasi Canyon.
Les Trésors des
Traditions
The Treasures of Traditions
Au Pérou, près de 3000 fêtes populaires sont célébrées chaque année. La plupart d’entre elles s’organisent autour d’un saint patron
et s’inscrivent dans un calendrier chrétien instauré à l’époque de la Vice-royauté, mais soigneusement adapté aux croyances
magico-religieuses d’une région particulière. A ces fêtes religieuses s’ajoutent d’autres célébrations nettement païennes, comme
celles qui sont liées aux mythes ancestraux, créées au cours des siècles précédents ou ces dernières décennies.
Peru celebrates some 3,000 festivals a year. Most of them are held in homage to a patron saint and are
part of the Christian calendar adopted in colonial times , although they have blended with the magical
beliefs of ancient forms of worship. These religious festivals occur alongside paga celebrations dating
back to ancestral myths as well as dozens of festivals created over the following centuries
Le cheval espagnol croisé avec l’arabe et élevé dans la côte désertique du Pérou, a formé sa démarche et sa taille,
donnant naissance au singulier Caballo de Paso (cheval de pas) péruvien. Pendant 300 ans le sang de cette nouvelle
race s’est purihié petit à petit jusqu’à développer les caractéristiques qui en ont fait l’un des plus beaux exemplaires
du monde. De leur côté les éleveurs, les cavaliers et les artisans ont su au cours des ans épurer l’art de l’amble mouvements synchronisés des pattes antérieures et postérieures de façon parallèle - qui est également à l’origine
des pas particuliers et de la grâce de la marinera.
Le cheval a existé depuis fort longtemps au Pérou. L’Equus amerhippus avait la taille d’un poney, un cou large et de
petites pattes. Il serait apparu au Pérou il y a environ 2,5 millions d’années et il aurait disparu il y a environ 10.000
ans, probablement en raison d’une chasse intensive de la part de l’homme préhistorique. Des squelettes datant d’il
y a 300.000 ans ont été retrouvés à Aguada de Lomas, à Aréquipa. Le cheval réapparaîtra en Amérique du Sud
après une disparition de plus de 9.000 ans avec les conquistadores espagnols qui les ont importés d’Europe et
d’Afrique Nord dès 1492 avec Cristophe Colomb dans les Caraïbes et ensuite au Pérou dès le début de la conquête
de Francisco Pizarro.
Le superbe harnachement fait partie de l’ensemble du Caballo de Paso, ainsi que le costume du chalan (chemise,
pantalon et poncho blancs, chapeau de paille et mouchoir noué autour du cou)
Cette tradition, qui s’est exportée dans diverses parties du monde, se perpétue par les différents concours qui se
déroulent tout au long du pays, le plus important étant le Concours National du Caballo de Paso qui a lieu chaque
année sur le terrain d’exhibition de Mamacona, au sud de Lima
Le cheval
“de paso”
Péruvien
La musique débute et ils s’observent l’un et l’autre dans les yeux, par la distance qui mesure le déhi assumé. Elle,
toujours sûre d’elle, toujours provocatrice, soulève son mouchoir et l’ondule avec grâce souriant à son bien aimé. Il
la salue avec son chapeau dans la main et il lui annonce, avec fermeté, qu’il n’accepte pas le refus...
Le jeu commence et les joueurs sont déjà impatients. Ils s’approchent et se saluant dans de courtes rencontres. La
brève séparation ne fait qu’attiser le feu de leur désir. Puis, tous les deux recherchent à nouveau le contact, plus
intime cette fois-ci ahin de mieux apprécier la douceur qu’apporte leur proximité. L’éloignement est donc
éphémère, et la musique annonce encore une fois le moment de l’approche. Le sourire aux lèvres et les mouchoirs
levés, on joue gracieusement avec les doigts comme une colombe qui vole à la rencontre de son bien- aimé...
C’est la Marinera, la danse nationale du Pérou. Danse de séduction qui est exécutée en couple en agitant un
mouchoir blanc de la main droite, mouvement qui sert à marquer la cadence de cette chorégraphie complexe.
La coquine marinera du nord se danse avec le chapeau à larges bords et le poncho, pour l’homme, et la robe de
mochera (de Moche, Trujillo), pour la femme.
De façon générale, le costume, qui consiste en une jupe ajustée à la ceinture par de magnihiques volants pour les
femmes et d’un pantalon noir, d’une chemise blanche et d’un chapeau de paille pour les hommes, est beau et
élégant.
Actuellement, le Club Libertad de Trujillo organise le mois de janvier le concours auquel participent des couples de
tout le pays. Pendant la Fête de la Marinera, Trujillo se transforme et il n’est pas étrange de voir aux coins des rues
des dizaines de danseurs spontanés.
La
Marinera
The Marinera
The Peruvian “de paso” horse
The horse has existed in Peru for a very long time. In pre-historical times, the Americas had the mesohippus, a tiny precursor only 55 cm. high.
The horse appeared in what is today Peru about 2.5 million years ago, and is thought to have disappeared about 10’000 years ago due to
intensive over-hunting by man. Eqqus amerhippus skeletons dated to 300’000 years ago were found at Aguada de Lomas, Arequipa.
The horse was not to reappear until 9000 years later, brought to America by the Spanish conquistadors. Almost 400 years of careful breeding
on Peru’s desert coast has resulted in one of the most spectacular and beautiful breeds - the Peruvian Caballo de Paso - known world-wide for
its unique and elegant step. It has been the breeders, the “chalanes” (riders) and the artisans who over the centuries finessed the horse’s
step: fore leg and back leg on each side move together, rather than the crossed walk of other horses. The horse’s superb tack as well as the
chalan’s costume - white shirt, poncho and trousers, straw hat and kerchief tied around his neck - add to the magic associate with the Caballo
de paso.
This dance is performed in several styles, depending on its place of origin: marinera
limeña (from Lima); marinera norteña (from the north coast); marinera serrana (from the
highlands), etc.
The dance is energetic with elegant movements and a highly complex choreography of
coordinated and synchronized sequences, The couple keeps time with a white
handkerchief clutched in one hand, which is also part of the courting ritual, even though
the couple never comes into physical contact.
The male dancer wears a poncho and a hat, while his lady wears a beautiful typical
dress.
Instruments used to perform the marinera limeña include the guitar and cajon, a box
shaped drum while a full-blown marching band accompanies the marinera norteña. Every
year, the Club Libertad of Trujillo organizes the National Marinera Contest, the most
elegant dance in Peru.
Qoylloriti est un mot quechua qui veut dire étoile de neige ou neige resplendissante. Les habitants de la région connaissent
aussi le glacier comme Tayta Qoylloriti, donc, Seigneur de la Neige Resplendissante. Il s’agit d’un pèlerinage pratiqué depuis
des temps immémoriaux par les habitants de cette région inhospitalière, sur les hauteurs de Cusco.
La fête, qui coïncide avec la Fête-Dieu, est le plus grand rassemblement de peuples indigènes des Amériques qui se rendent
en pèlerinage à la chapelle du Seigneur de Qoylloriti, située aux pieds du mont Sinakara, à 4600 mètres d’altitude. Des
délégations provenant de divers départements du pays et de la Bolivie se rendent chaque année à cet endroit mythique ahin
de prier pour l’avenir de leurs peuples. C’est la plus extraordinaire manifestation du syncrétisme de croyances païennes et
chrétiennes qui règne encore dans toute l’Amérique, car les montagnes ont pour les Indiens une signihication religieuse
très importante:
ce sont les Apus ou gardiens auxquelles ils consacrent des sacrihices ahin d’obtenir de meilleures récoltes. A Qoylloriti, on
dit que la higure du Christ est apparue miraculeusement sur la paroi d’une grotte, et les Indiens viennent honorer, leurs
montagnes et ce nouveau dieu venu avec les Espagnols. Chaque village envoie donc une délégation composée de danseurs
aux vêtements colorés et de Pavluchas, qui représentent des alpagas et qui sont les intermédiaires entre les dieux et les
hommes.
Les Pavluchas partent vers le glacier du Sinakara avant l’aube et rentrent avec de grands blocs de glace sur leur dos, dont
l’eau sert à purihier l’Humanité. Les Q’eros de Paucartambo arrivent, lorsque le reste de la troupe a terminé leur pèlerinage.
La fête se termine avec des danses et des chants, mais continue dans les rues de, Cusco, dans le cadre de l’impressionnante
Fête-Dieu.
Qoillority means star of snow or shining snow in quechua. The glacier is also known by
the quechua name of Tayta Qoillority , or Lord of the Shining Snows. Since time
immemorial the people of the region have made a pilgrimage to this mountain in the
high Andes of Cusco. To this day it is the most important meeting of indigenous
peoples in Latin America, who gather at the chapel of the Lord of Qoyrlloriti, at the
base of the snow-covered Mount Sinakara, 4600m above sea level. The peoples of
Cusco, Puno, Arequipa and even Bolivia send delegations each year to this mythical
place to pray for the future of their peoples.
Mountains hold a special place in the Indian system of beliefs. They are apus or
guardians to whom one makes sacrifices in order to ensure good harvests, for
example. At Coylloriti it is said that the figure of Christ appeared miraculously on the
wall of a cave, and the Indians come to pay tribute to their mountains as they have for
centuries, and to the new god brought by the Spaniards.
The festival is held each year at the same time of the Feast of God. It is one of the
most singular examples of the syncretism between the indigenous beliefs and
Christianity in the Peruvian Andes, indeed of Latin America. Officially, the festival ends
with dances and songs but continues long into the night in the streets of Cusco.
Le
Seigneur
des
Miracles
The Lord of the Miracles
Le
Seigneur
du
Qoylloriti
The Lord of Qoylloriti
Cette image réunit la plus grande paroisse d’Amérique du Sud. Elle remonte à l’époque coloniale, quand elle fut
peinte par un esclave noir sur les murs d’une propriété en ruine. Malgré les séismes et plusieurs tentatives de
l’effacer, la miraculeuse image est restée intacte. Des dizaines de milliers de hidèles vêtus d’habits mauves chantent
et prient en accompagnant l’image dans la procession. La date est propice pour goûter au turón de Doña Pepa et les
bons picarones (beignets de pommes de terre douce à l’anis).
En l’honneur du Christ Moreno débute aussi, sur la Plaza de Acho, la feria taurine avec les plus prestigieux toreros
venus d’Espagne et d’autres pays d’Amérique Latine.
This image gathers around it the largest number of devotees in South America. It dates
back to colonial times, when a black slave painted it on the walls of a run-down
property. In spite of earthquakes and attempts at erasing it, the miraculous image has
remained intact. Thousands of believers dressed in purple habits sing and pray to
accompany the image in procession. It is a date to enjoy “turrón de Doña Pepa” (a
nougat) and delicious “picarones” (ring-shaped fritters). To honour the Black Christ, bull
fighting at Plaza de Acho, gathers the most prestigious bullfighters of Spain and the
Americas.
Ayacucho, la ville qui vit naître le groupe terroriste Sentier lumineux et fut le théâtre, il y a près de 20 ans, de ses premières
actions criminelles, célèbre, la paix retrouvée, la semaine sainte, où s’allient ferveur chrétienne et tradition indigène. La
plus grande fête de Huamanga, est restée discrète pendant plusieurs années jusqu’à l’arrestation du chef du groupuscule,
Abimaël Guzmán, en 1992.
Berceau de la culture Wari puissant empire pré inca, Ayacucho afhiche son héritage métis à travers un bel artisanat et un
riche folklore, dont la plus extraordinaire expression est cette fête pleine de religiosité et de mysticisme, car c’est dans cette
belle capitale de département, que l’une des plus intenses adaptations de la passion, la mort et la résurrection du Christ est
représentée.
La semaine commence par l’entrée de Jésus dans la ville, monté sur un âne. Le mercredi, les images de la Vierge Marie et de
Saint-Jean parcourent les rues sur des tapis de hleurs, en de ferventes processions, jusqu’au moment de la rencontre avec
l’anda (sorte de plate-forme portée à bras d’hommes) du Seigneur, qu’ils “ saluent “ sur la Plaza de Armas.Dans la nuit du
Vendredi Saint les lumières de la ville s’éteignent pour laisser passer le Seigneur du Saint-Sépulcre ou Christ du Calvaire.
L’image sort du monastère de Santa Clara pour parcourir la ville sur un lit de roses blanches, suivie de la Vierge
Douloureuse et des hiles d’hommes et de femmes en strict deuil, portant des cierges allumés. La magnihicence des andas
pyramidales remplies de bougies blanches allumées offre un spectacle saisissant. Ensuite se déroule ensuite la vigilia
(veillée) avec prières et chants, jusqu’au sermon des Trois heures du samedi. Après deux jours de deuil, le Dimanche de
Résurrection devient une fête, le Christ ressuscité apparaît sur son anda qui le transporte à travers la ville.
La Semaine
Sainte
d’Ayacucho
Ayacucho’s Holy Week
Although Ayacucho (2752 m) is the unhappy birthplace of the terrorist group Shining Path and was the scene of the beginning of its criminal
activities almost 20 years ago, now that peace has been restored, Holy Week is once again celebrated with the religious fervour of the past.
Today, Ayacucho (once the center of the powerful Wari civilization) celebrates its mixed roots with beautiful crafts and a vibrant folkloric
tradition, the most extraordinary expression of which is without doubt this religious and mystic festival. The Andean populations express
themselves most fervently during Holy Week. And it is this beautiful colonial city that one of the most intense representations of the
passion, death and resurrection of Christ is celebrated.
The week begins with the entry of Jesus riding on a donkey. On Wednesday, images of the Virgin Mary and the Apostle John are carried
about town on their carpets of flowers in reverent processions. They then meet the anda (a sort of platform borne on the shoulders of the
men) of the Lord Christ and salute it in the Plaza de Armas. The spectacle of the pyramid-shaped “andas” covered in lit white candles is
arresting. Then the people celebrate the “vigilia” with prayers and song until the sermon at 3 o’clock on Saturday. After two days of pain
and mourning, the Resurrection is celebrated on Sunday with the image of the Christ carried about the town amid general festivity.
Les Trésors
Gastronomiques
Gastronomic Treasures
Si la cuisine péruvienne est, pour la plupart des Européens, considérée comme une parfaite inconnue, vous serez fort étonné
d’apprendre qu’elle bénéficie du prestige d’être une des meilleures cuisines de l’Amérique Latine. La diversité écologique et
climatique du Pérou permet une offre de produits qui font le rêve des meilleurs chefs. En effet, ce ne sont pas les recettes mais les
produits qui font la richesse culinaire d’un peuple, des produits qui créent les saveurs et les parfums des plats péruviens
Peru boasts one of the hinest cuisines in Latin America. Recipes such as cebiche, pachamanca and
chupe de camarones are just a few of the mouth-watering dishes served up in Peru. Peru’s ecological a
diversity has given rise to a major supply of fresh produce, which any chef would be ecstatic about.
The rich Peruvian hishing grounds, the ancient agricultural techniques of the Andes and the rivers and
cloud forest of the Amazon produce an endless variety of native ingredients which come together to
create the peerless hlavour and aroma of Peru’s cooking
Seuls les habitants des Andes connaissaient la pomme de terre, appelée papa en quechua. Les Péruviens la cultivaient 6000
ans avant JC. La première description connue date de 1533 et on doit à Pedro de Cieza de León.
Introduite en Espagne en 1534, elle est cultivée par des moines de Séville en 1573 également sous le nom de papa. En deux
siècles, elle va conquérir l’Europe: d’abord l’Espagne, puis l’Italie, l’Allemagne et hinalement la France vers 1540.
Suite aux ravages causées par la guerre de Trente Ans, elle s’implante en Europe comme nourriture de base à partir de
1618. Cependant elle reste longtemps boudée en France, et réservée à l’alimentation des animaux, Ce n’est qu’au 18ème
siècle, grâce à la ténacité et l’ingéniosité d’Antoine- Augustin Parmentier, pharmacien aux Armées, que ses qualités sont
enhin reconnues. L’Amérique du Nord s’est bâtie sur la pomme de terre. Ce sont les Anglais qui embarquèrent ce tubercule
pour un trajet de retour vers le continent américain en même temps que les premiers colons en 1719.
Le Centre International de la Pomme de Terre (CIP), au Pérou, garde la plus grande banque génétique de pommes de terre
au monde. Dans celui-ci sont stockés plus de 1500 échantillons d’environ cent espèces sylvestres collectées dans huit pays
d’Amérique Latine et 3800 pommes de terre traditionnellement cultivées dans les Andes.
La pomme
de terre
The potato
Potato (Solanum tuberosum) originated in the highlands of South America, where it has been consumed for more than 8000 years. Spanish
explorers brought the plant to Europe in the late 16th century as a botanical curiosity. It would take three decades for the potato to spread to
the rest of Europe. Even so the potato was cultivated primarily as a curiosity by amateur botanists. Resistance was due to ingrained eating
habits, the tuber’s reputation as a food for the underprivileged and perhaps most importantly its relationship to poisonous plants. By the
19th century it had spread throughout the continent, providing cheap and abundant food for the workers of the Industrial Revolution. While
in Ireland the potato gained acceptance from the bottom up, in France the potato was imposed upon society by an intellectual,
Antoine Augustine Parmentier (pharmacist, chemist and employee of Louis XV) Parmentier discovered the benefits of the potato while held
prisoner by the Prussians during the Seven Years War. He was so enamoured by the potato that he determined that it should become a
staple of the French diet. Soon the potato would gain wide acceptance across Europe and eventually make its way back over the Atlantic to
North America. As time passed, it would become one of the major food stuffs of the world and today, it is the fourth most important food
crop in the world,
The International Potato Center (CIP) maintains the world’s largest bank of potato germ-plasma, including some 1500 samples of about 100
wild species collected in eight Latin American countries and 3800 traditional Andean cultivated potatoes.
Si les habitants des vallées situées au sud de Lima se sentent hiers de
quelque chose, c’est bien de la qualité de leurs vins et de leur Pisco,
réputés depuis les temps de la colonie. A l’époque, le transport des
tonneaux se faisait à partir du port de Pisco, situé à 230 km au sud de
Lima. Les marins qui le buvaient l’appelèrent: eau-de-vie de Pisco.
Le Pisco est un eau-de-vie obtenue exclusivement par la distillation de jus
de raisin frais récemment fermenté, en utilisant les méthodes qui
maintiennent le principe traditionnel de qualité établie dans les zones de
production reconnue. Peu de temps après que l’Organisation mondiale de
la propriété intellectuelle (OMPI) déclare que le Pisco est un alcool de
raisin provenant “uniquement du sud du Pérou”, les Péruviens continuent
de gagner des points dans la lutte symbolique qui les opposent depuis des
décennies aux Chiliens, quant à l’origine du célèbre alcool. La production
de cette boisson augmente dès lors en quantité et en qualité.
Le Pisco Sour, est un cocktail préparé à partir de cette eau-de-vie
commercialisée partout.
Ingrédients : 3 mesures de Pisco - 1 1/2 mesure de jus de citron vert - 2 c.
à soupe de sirop de canne ou de sucre a - beaucoup de glaçons pilés - 1
blanc d’oeuf - Cannelle en poudre - Amargo d’Angostura
Préparation : Verser tous les ingrédients sauf le blanc d’œuf dans un mixer;
agiter jusqu’à ce que le glaçon soit complètement broyé. Ajoutez ensuite le
blanc d’oeuf et continuer à agiter jusqu’à ce que se forme une mousse;
Verser le cocktail dans un verre et déguster. Pour la décoration hinale: une
pointe de cannelle et un trait d’Angostura. A consommer avec modération !
Le Pisco
The Pisco
If the people who live in valleys to the south of Lima are proud of anything it is surely the quality of their wines and their pisco. Since the
colony, the area is known for its eau-de-vie. In those days, in order to transport the barrels of the beverage to Lima, they were shipped
through the port of Pisco, 230 km south of Lima. The sailors who drank it began to call it “eau-de-vie from Pisco”.
Recently the World Intellectual Property Organization declared that pisco was a grape alcohol that originates “exclusively from southern
Peru”, thus strengthening Peruvians’ symbolic decades-long clash with their Chilean neighbours over the right to use the name pisco. Both
quality and quantity of this celebrate drink are on the increase.
Try the famous pisco sour cocktail yourself, using pisco which can now be found in most major European supermarkets.
Ingredients: 3 measures of Pisco - 1 ½ measures of lime juice - 2 table spoons of sugar or sugar syrup - Crushed ice - 1 egg white - Ground
cinnamon - Bitters (optional). Add all the ingredients except the egg white, cinnamon, and bitters in an electric mixer, mix well. Then add the
egg white and mix until you have a white foam. Serve in small cocktail glasses with a sprinkle of cinnamon and a drop of bitters.
Drink in moderation.
Ayant presque 3000 Km de côte sur le Pacihique et un réseau de cours d’eau qui en ont tout autant, les Péruviens sont de grands
consommateurs de poisson, et pour cause : la diversité incroyable de poissons (700) et de fruits de mer (400): du loup de mer
au bonito (thon), en passant par les langoustines et les oursins.
Des écrevisses d’un goût exquis peuplent les hleuves, et dans les lacs de la sierra les truites abondent. Dans les hleuves de la forêt
on relève le paiche, un poisson géant.
Un ingrédient indispensable dans la cuisine péruvienne est sans doute le piment fort (ají) qui prête son parfum et son goût
exquis au célèbre ceviche.
Le ceviche (ou cebiche) est un poisson cru fraîchement pêché, mariné dans du jus de citron avec des oignons émincés. Le
résultat est absolument délicieux.
Devenu le plat national, on peut trouver des “cebicherias” partout dans le pays. Le ceviche aux 5 ingrédients est le plus
représentatif des cebiches. Par ailleurs, la nouvelle façon de le préparer -grâce à la bonne inhluence de la cuisine japonaise- lui
donne une grande fraîcheur en limitant le temps de la marinade au citron.
LA RECETTE (pour 1 personne).Ingrédients: 200 gr de poisson très frais, à la chair blanche et ferme, coupé en dés de 1,5 cm - le
jus de 3 citrons - ají limo (variété de piment fort) coupé en petits dés - oignon rouge lavé et coupé en julienne - sel et poivre à
discrétion - camote (pomme de terre douce) et morceaux de maïs cuit.
Marinez le poisson pendant 3 minutes dans le jus de citron. Ajoutez le piment fort et assaisonnez avec sel et poivre. Servez en y
ajoutant l’oignon, le camote et le maïs.
Le
Lucuma
The Lucuma
D’’un parfum agréable, au goût délicat et délicieux et d’une couleur
magnihique, le lúcuma (pouteria lucuma) est un fruit originaire du Pérou,
reconnu par ses propriétés alimentaires, avec une grande concentration
de hibre, de carotène et de fer. C’est peut être pour ces raisons qu’elle fut
l’un des mets préférés des populations qui habitaient le pays aux époques
préhispaniques.
Chroniqueurs et archéologues certihient que le lúcuma a été consommé au
Pérou depuis des temps immémoriaux. La preuve la plus claire est sa
représentation dans la céramique et les tissus de presque toutes les
cultures préincas et Inca, ce qui démontre son importance dans le régime
diététique de ces peuples.
Le lúcuma est encore utilisé par les peuples andins comme plante
médicinale pour guérir, par exemple, des irritations de la peau. Son jus est
utilisé par les peuples amazoniens pour combattre le diabète et ses
feuilles pour colorer les tissus.
L’habitat principal de cet arbre se situe dans les vallées inter andins,
protégées du givre, mais il s’est bien adapté dans la région côtière. La
culture de l’arbre du lúcumo se répand grâce à sa bonne adaptation à
divers climats. Actuellement il est cultivé principalement dans les
départements d’Ayacucho, Ancash, Lima, La Libertad et Huancavelica.
Dans les Andes on peut le trouver jusqu’à une altitude maximale de 2500
mètres.
Le fruit se mange frais mais on l’utilise surtout pour la fabrication de
glaces, déserts, cocktails et plats de la cuisine novo-andine. Plus que sa
signihication historique et ses vertus alimentaires - faits déterminants
pour le promouvoir comme fruit national - il est nécessaire de faire
connaître le lúcuma à l’extérieur du pays, ahin d’accroître son exploitation
et son exportation à court terme.
Lúcuma (pouteria lucuma) has an agreeable smell, a delicate and delicious taste and a magnificent colour. It is native to Peru, known for its
nutritive properties; it is rich in fibre, carotene and iron. It is perhaps for these reasons that it was one of the favourite foods of the preHispanic peoples. Chroniclers and archaeologists confirm that Lúcuma has been consumed since time immemorial. The proof of this is that it
is one of the most popular motifs in the ceramics and weavings of the pre-Inca and Inca peoples.
Lucuma is still employed by the people in the Andes as a medicinal plant to heal skin irritations, for example. In the Amazon basin, its juice is
used to fight diabetes. The plant’s leaves are used as a dye for their weavings.
The tree’s principal habitat are the valley of the Andes, where they are protected from frost. But they have adapted well to the coast, and in
Peru its cultivation is being extended because of this adaptability to different climates. It grows mostly in the departments of Ayacucho, of
Ancash, Lima, La Libertad, and Huancavelica. It will grow up to an altitude of 2500 m.
The fruit is eaten from the tree, but is principally employed in the production of ice cream, desserts, cocktails and the dishes of the “nouvelle
Andean cuisine”. The fruit is still relatively unknown abroad, but its many qualities and increasing exploitation within Peru is beginning to
make an impact there too.
Peru boasts one of the finest cuisines in Latin America. The quality and variety of dishes in Peru are due to several reasons. First,
Peru’s ecological and climactic diversity has given rise to a major supply of fresh produce, which any chef would be ecstatic about.
The rich Peruvian fishing grounds abound in fish and shellfish species, the heart of the succulent coastal gastronomy.
Ceviche, also spelled Cebiche, is considered by most to be the national dish of Peru. It is traditionally made with raw fish which is
marinated in lemon or other citrus juice together with salt, chillies, onions and garlic. The acid in the lemon juice together with the
salt, stops the growth of micro-organisms in the fish and at the same time softens the
fibres as they permeate the flesh. It is traditionally served with slices of cold sweet
potatoes with sweet corn kernels. The five-ingredient ceviche is the most typical
representative of Peru’s ceviches.
THE RECIPE (for one portion). Ingredients:- 200 gm of fresh fish, with firm, white meat cut
into chunks measuring 1.5 cm each side - The juice of three lemons - Ají limo chili pepper
cut into very small chunks - Sliced purple onion, washed - Salt and pepper to taste - Boiled
sweet potato and shucked corn kernels.
Marinate the fish in lemon juice for around three minutes. Add ají depending on how spicy
the dish is to be. Season with salt and pepper. Serve immediately and garnish with onion,
sweet potato and corn
Le
Ceviche
Ceviche
Les Trésors
Muséographiques
Gastronomic Treasures
Au Pérou on trouve plusieurs musées très intéressants dont la plupart se trouvent à Lima, comme le musée d’Anthropologie,
d’Archéologie et d’Histoire qui, est sans conteste, l’un des musées les plus intéressants de toute l’Amérique, les Musée Larco
Herrera, le Musée de la Nation, le Musée d’Art, le Pedro de Osma et le Musée de l’Or. A Cusco se trouve le Musée d’Art
Précolombien et à Lambayeque, le fabuleux Musée des Tombes Royales, parmi tant d’autres éparpillés dans tout le pays.
Peru has important museums that guard, investigate and exhibit gold, ceramic and textile
masterpieces form the most magnihicent collection of ancient Peruvian art in the world. Most of them
are located in Lima, such as the Gold of Peru Museum; the National Museum of Archaeology and
Anthropology; the Rafael Larco Herrera Archaeological Museum and the Pedro de Osma Collection of
Colonial Art. In Cusco you will hind the Pre-Columbian Art Museum and in Lambayeque the
magnihicent Museum Royal Tombs of Sipan.
La belle grande bâtisse qui loge le MAP (Musée d’Art Précolombien) a d’abord été une “cancha” ou terrain Inca
vers 1450 de notre ère. Par la suite elle devint la Maison du conquérant Alonso Díaz à partir de 1580, puis celle
du Comte de la Cabrera en 1850. Une fois restaurée, elle devient le Musée d’Art Précolombien en juin 2003.
Cet extraordinaire monument historique de la ville de Cusco, héberge dorénavant, un musée unique et original
destiné à mettre en valeur l’art des cultures de l’ancien Pérou. Celui-ci est un espace intime, de délectation où le
spectateur se rapproche de la richesse plastique des grands artistes de l’ancien Pérou.
Les 450 œuvres d’art présentées couvrent une chronologie allant de1250 av. JC jusqu’à 1532 ap. JC et furent
sélectionnées parmi 45.000 objets faisant parties des dépôts du Musée Archéologiques Larco de Lima.
La sélection faite par le peintre Fernando de Szyszlo et l’Historienne de l’Art Cecilia Bákula ainsi que les textes en
espagnol, en anglais et en français nous guident dans le contexte artistique de l’ancien art péruvien. Le
spectaculaire travail de muséographie et d’éclairage des onze salles d’exhibition du musée, font ressortir la
beauté de la peinture et de la sculpture de la préhistoire péruvienne.
The building where is located the MAP (Pre-Columbian Art Museum) was an Inca ceremonial court around 1450 A.D. In 1580 became
into the Mansion of the conqueror Alonso Díaz and in 1850 of the Earl of Cabrera. It has been restored to become the Pre-Columbian
Art Museum since June 2003.
This extraordinary Cusco historic monument holds the only museum in Perú dedicated to rebound the arts of ancient Peruvian cultures.
The collection features 450 master pieces date from 1250 B.C to.1532 A.D. They were selected among 45,000 objects located at the
storages of the Larco Museum in Lima, by curators Fernando of Szyszlo, famous painter, and Cecilia Bákula, prestigious Art Historian.
The exhibition uses texts in Spanish, English and French to emphasize the artistic context of the collection displayed in 11 showrooms
inside the museum. Its galleries were designed to meet the highest standards of modern museography enabling the visitors to admire
Pre-Columbian art in its best expression.
Le Musée Larco
Herrera (Lima)
The Larco Herrera Museum (Lima)
Cette image réunit la plus grande paroisse d’Amérique du Sud. Elle remonte à l’époque coloniale, quand elle fut
peinte par un esclave noir sur les murs d’une propriété en ruine. Malgré les séismes et plusieurs tentatives de
l’effacer, la miraculeuse image est restée intacte. Des dizaines de milliers de hidèles vêtus d’habits mauves chantent
et prient en accompagnant l’image dans la procession. La date est propice pour goûter au turón de Doña Pepa et les
bons picarones (beignets de pommes de terre douce à l’anis).
En l’honneur du Christ Moreno débute aussi, sur la Plaza de Acho, la feria taurine avec les plus prestigieux toreros
venus d’Espagne et d’autres pays d’Amérique Latine.
This image gathers around it the largest number of devotees in South America. It dates
back to colonial times, when a black slave painted it on the walls of a run-down
property. In spite of earthquakes and attempts at erasing it, the miraculous image has
remained intact. Thousands of believers dressed in purple habits sing and pray to
accompany the image in procession. It is a date to enjoy “turrón de Doña Pepa” (a
nougat) and delicious “picarones” (ring-shaped fritters). To honour the Black Christ, bull
fighting at Plaza de Acho, gathers the most prestigious bullfighters of Spain and the
Americas.
Le Musée d’Art
Précolombien
(Cusco)
Pre-columbian Art Museum (Cusco)
Au IVème siècle après JC. les Mochicas ont enseveli le plus important de ses Seigneurs. Ils ont
couvert ses yeux et son nez avec des ornements en or et ses pieds portaient des souliers en
argent. Des femmes, des enfants et des lamas, ainsi que ses meilleurs guerriers ont été
sacrihiés à cette occasion pour l’accompagner pendant son dernier voyage.
Après plus de 1.700 années, ce même «Seigneur» a fait un saut prodigieux jusqu’à nos jours.
Mais il ne l’a pas fait tout seul, bien entendu. Une équipe d’archéologues péruviens dirigée par
le docteur Walter Alva découvre dans le département de Lambayeque -au nord de la côte
péruvienne- les vestiges de celui qui a été surnommé le «Seigneur de Sipán». C’était l’année
1987 et, depuis lors, cette trouvaille monumentale a été considérée comme l’une des plus
importantes de ces derniers temps. La structure découverte dans la localité de Sipán
comprend trois pyramides dans lesquelles repose le seigneur accompagné par un cortège de
sujets.
Cependant, au delà de cette découverte spectaculaire et de la beauté des riches ornements, les
Tombes Royales du Seigneur de Sipán ont permis aux archéologues la reconstruction d’un
chapitre méconnu de cette culture impressionnante qui a dominé pendant plusieurs siècles
une grande partie de la zone nord du Pérou : les Mochicas.
A l’heure actuelle, après avoir été exhibé dans de nombreux pays à travers le monde, les
vestiges du Seigneur de Sipán sont revenus à leur lieu d’origine (Lambayeque, près de
Chiclayo) où un musée de site et un centre culturel exceptionnels ont été construits pourvus de
la plus haute technologie ahin de garantir sa conservation.
Le Musée des Tombes
Royales de Sipan
(Lambayeque)
The Museum Royal Tombs of Sipan (Lambayeque)
In the fourth century AD, the Moche people buried one of their greatest warlords. His nose and
ears covered with gold relics and his feet clad in silver. To accompany him, his subjects sacrificed
women, children and llamas, while the finest warriors of the era accompanied their overlord on
his voyage to the Afterlife. More than 1,700 years later, the warlord made his triumphant
reappearance. Not that he did it by himself: in 1987, a team of archaeologists led by Walter Alva
found the skeleton of the Lord of Sipán 29 km from the city of Chiclayo in the department of
Lambayeque, on Peru’s north coast. It was hailed as one of the most important archaeological
finds of the century. The structure found in Sipán is made up of three pyramids, one of which
contained the warrior-priest accompanied by the bodies of his followers. But more than just the
spectacular nature of the discovery and the sterling quality of the relics, the Royal Tombs of the
Lord of Sipán have enabled historians and archaeologists to piece together much of the lost
history of an impressive civilization which dominated most of northern Peru for centuries: the
Moche.
After spending years on exhibit in the Americas, Europe and Asia, the treasures of the Lord of
Sipán are now on display at the Museum “Tumbas Reales de Sipán” in the town of Lambayeque.
This will ensure the ancient noble will continue to unravel his mysteries for future generations.
Les Trésors
Artistiques
Artistic Treasures
Le Pérou possède une longue tradition artisanale et un savoir-faire hérité de prestigieuses civilisations. Que ce soit dans le domaine
textile, l’orfèvrerie ou la poterie, le Pérou produit des objets de qualité confectionnés par des artisans passionnés.
D’autre part, la rencontre du monde andin avec le monde occidental a permis le développement de plus de 1.300 genres musicaux.
La musique est un élément très présent dans la vie sociale, festive et religieuse dans tous les peuples du Pérou
Peru boasts one of the largest varieties of arts on Earth. The diversity, colour and creativity of Peru’s
folk art has made it a fundamental activity not just for Peru’s cultural identity, but also as a way of life
for thousands of families and even entire communities. The artistic
development that took place during the vice-regal period would not have been possible without the
existence of a powerful pre-Hispanic cultural tradition. On the other hand, the encounter between the
Andes and the western World has given rise in Peru to 1,300 musical genres.
Grâce aux récentes découvertes archéologiques d’instruments musicaux, on sait maintenant que la musique
péruvienne remonte au moins à 10.000 ans.
De cette longue tradition proviennent les quenas (hlûtes), zampoñas (hlûtes de Pan), pututos (trompettes faites avec
des coquillages marins) ainsi qu’une grande quantité d’instruments à vent fabriqués avec de matériaux tels que le
roseau, l’argile, l’os, les cornes et les métaux précieux. Par cette même tradition proviennent aussi divers instruments
à percussion.
Le contact avec l’Occident a permis d’incorporer une grande quantité d’instruments qui ont été adaptés avec
beaucoup de créativité aux rythmes et aux tonalités de chaque région. Les exemples les plus évidents sont les
nombreuses transformations subies par la harpe, le violon et la guitare dans les différentes régions de la sierra
péruvienne.
Pour sa part, les chanteurs, musiciens et compositeurs Péruviens de tout genre, de la diva Ima Sumac au tenor Juan
Diego Florez en passant par l’inoubliable Chabuca Granda, font la hierté du pays.
La
musique
et la danse
Music and danses
Thanks to the recent archaeological discoveries of musical instruments, experts now know that in Peru, music has been played at least
as far back as 10,000 years ago.
Ancient Peruvians created quenas, zampoñas, pututos (trumpets made from sea conch) and a wide variety of other wind instruments
crafted from a range of materials such as cane, mud, bone, horns and precious metals, as well as various percussion instruments.
Contact with the Occident has brought over a large number of instruments, which have been creatively adapted to the rhythmic and
tonal needs of each region of the country. The clearest evidence is the many transformations that the harp, violin and guitar have
undergone in the Peruvian highlands.
The encounter between the Andes and the Western World has given rise in Peru to 1,300 musical genres. But two of them have
crossed the country’s borders and have become symbols of Peru’s identity: the huayno and marinera.
Today, Peru continues to assimilate new instruments such as synthesizers, electric guitars, drums and harmonicas. Local musicians are
also creating new genres like chicha or Peruvian cumbia, which is enabling Peru’s music to open up to new influences to expand both at
home and abroad, beyond native folk music. This capacity for musical fusion and innovation is a lively expression of the integrating
force and dynamic character of Peru’s culture.
Singers, composers and musicians such as diva Ima Sumac, tenor Juan Diego Florez and the unforgettable Chabuca Granda are the
pride of Peruvian people.
Les premiers antécédents historiques de la littérature au Pérou, proviennent du XVIe siècle, lorsque Garcilaso de
la Vega, le hils d’un conquistador espagnol et d’une princesse inca, écrit ses Commentaires Royales (1609), une
vibrante chronique historique sur l’empire Inca. Plusieurs décennies après la chute de l’empire Inca, Guamán
Poma de Ayala (originaire de Huamanga) écrit au roi Felipe III d’Espagne. Son but était de dénoncer les abus
commis par l’administration coloniale contre les indigènes.
Au XIXème siècle, les plus inhluents écrivains furent Manuel González Prada et Ricardo Palma, auteur d’une
collection dédiée aux coutumes de l’époque, d’incalculable valeur historique.
Au XXème siècle abondèrent des excellentes écrivains et poètes, tels que Ventura García Calderón et José Carlos
Mariátegui, un essayiste politique d’orientation marxiste. Parmi les poètes on peut citer José Santos Chocano,
César Vallejo et José María Eguren. Ciro Alegría, avec son roman “Vaste est le Monde” (1941), écrit l’un des plus
élaborés romans sur la situation des indigènes en Amérique Latine, particulièrement au Pérou, ainsi que le hit
José María Arguedas, dans ses romans “Yawar Fiesta” et “Les Fleuves Profonds”.
Mario Vargas Llosa, membre de l’Académie Royale de la Langue Espagnole depuis 1994, se nourrit de la même
vitalité pour être l’un de plus célèbres écrivains contemporains latino américains.
La
Littérature
La
Céramique
Literature
Pottery
Peruvian literature began during the 16th century when Garcilaso de la Vega, son of a Spanish conqueror and an Inca princess,
wrote his Royal Commentaries of the Incas, 1869), a vivid historical chronicle about the Inca culture and empire.
Several decades after the fall of the Inca Empire, a native Andean from Huamanga wrote to king Philip III of Spain. Felipe Guaman
Poma de Ayala’s aim was to seek the reform of Spanish colonial governance in order to save the Andean peoples from the
destructive forces of colonial exploitation, disease, and miscegenation. Finding his most persuasive medium to be the visual image,
he composed 398 full-page drawings which are an integral part of his 1200-page “Nueva Crónica y Buen Gobierno”.
The foremost writers of the 19th century were Manuel González Prada, who wrote social criticism, and Ricardo Palma, who
composed a collection of historical and legendary tales about Peru’s past.
In the 20th century there has been an abundance of poets and prose writers. Among them are Ventura García Calderón, José Carlos
Mariátegui (a Marxist political essayist) and the poets José Santos Chocano, César Vallejo, and José María Eguren.
Ciro Alegría, in his famous Broad and Alien is the World (1941), has produced one of the finest novels treating the plight of the
indigenous peoples in Latin America. José María Arguedas is probably the best interpreter of the indigenous world.
Mario Vargas Llosa is actually Peru’s best-known novelist, the author of such works as the ‘War of the End of the World’ and ‘Aunt
Julia and the Scriptwriter’. He was the first twentieth-century Latin American to be elected to the Spanish Royal Academy (1994)
La céramique est une des activités les plus répandues au Pérou. D’anciennes techniques préhispaniques employées par
les cultures Vicús, Recuay et Pashash comme la colombine et la “peinture en négatif” -obtenue par la réduction
d’oxygène pendant la cuisson- sont des techniques qui sont toujours employées par les artisans de Chulucanas, à Piura,
et par les communautés Arabelas au nord de la forêt amazonienne. Une autre technique utilisée à Simbilá, dans le
même département, ainsi qu’à Mollepampa (Cajamarca) c’est le paleteo qui consiste à modeler la céramique à coups de
palette. La céramique utilitaire et décorative de Chulucanas -en particulier celle du district La Encantada- où plus de
250 artisans sont recensés- est une des plus appréciées par ses hines nuances de la couleur noire ainsi que par la
brunissure de ces pièces et par la représentation de scènes traditionnelles (vendeuses de chicha, musiciens et
danseurs) et d’animaux.
La céramique a un circuit de commercialisation très répandu dans les marchés du Cusco et Juliaca (Puno) et Arequipa.
ll existe également un réseau de centres artisanaux à Lima.
Pottery is one of the most widespread art forms to be found in Peru. Ancient pre-Hispanic techniques used by the Vicús, Recuay
and Pashash cultures, as well as styles known as Colombian and negative painting (by limiting the flow of oxygen in the
furnace) are used today in the community of Chulucanas (located in Piura) and in the northern jungle by natives of the Arabelas
community. Another technique used in Simbilá, Piura, as well as in Mollepampa, Cajamarca, is that of “paleteo”, where the
potter shapes the clay with his hands and by beating it with a spatula. Utilitarian and decorative pottery produced in
Chulucanas -particularly in the district of La Encantada, where 250 artisans have been registered- is one of the finest to be
found in Peru. It has gained its fame from the fine motifs crafted by potters in the use of the black color and the glazing of their
urns, as well as the portrayal of typical local characters (chicha vendors, musicians and dancers) and animals that spring from
the hand-worked clay.
Pottery is heavily traded in the markets of Cuzco, Juliaca (located close to Puno), Arequipa and a network of arts and crafts
centers and fairs held in Lima.
La confection de pièces tissées symbolise l’héritage d’une longue tradition préhispanique qui se développa dans tout le
pays. Parmi les plus remarquables réalisations il faut signaler les mantos de Paracas et les tissages Wari et Inca. Les
tissus les plus anciens (4 000 ans) ont été trouvés à la Huaca Prieta - Chicama, dans la côte nord. Les matières le plus
souvent utilisées - encore de nos jours - sont le coton, marron et blanc et les hibres de vigogne, d’alpaca et de lama.
D’autres matières comme les cheveux humains et les poils de chauve-souris étaient éventuellement employés, ainsi que
les hils d’or et d’argent. L’usage de teintures naturelles se combinant avec l’aniline et d’autres teintures industrielles se
maintient encore de nos jours.
Le métier à tisser vertical et celui à pédales sont tou-jours utilisés pour confectionner la plupart des couvertures et des
tissus. Les départements où cette activité est la plus répandue sont ceux d’Ayacucho, Puno, Cusco, Junín et Lima.
A Cusco et dans sa région, on peut trouver une grande
variété de chullos (bonnets à oreilles), petits sacs à coca en laine, couvertures aux dessins géométriques, ceintures et
chumpis au mètre, comme ceux qui se vendent sur le marché de Sicuani ou sur le marché dominical de Písac. Ayacucho
est un autre centre de production textile où s’est popularisé au cours des dernières décennies l’élaboration de tapis de
trame et de chaîne ornés de motifs abstraits.
L’Argenterie
Silversmithy
Les
Textiles
Textiles
Les centres les plus importants du travail de l’argent sont les départements de Junín, Huancavelica, Ayacucho et
Cusco. Les artisans qui ont maintenu la tradition coloniale produisent une riche variété de formes et de motifs :
bijoux en forme d’animaux de basse-cour, de paons royaux, de chevaux ou d’étoiles, ainsi que des objets à usage
religieux et domestique.
Une autre catégorie d’objets fabriqués en argent fondu comprend les pinches (piques) de style colonial
cusquénien, les tupus, sortes de longues épingles servant à hixer les llicllas (châles portés par les Indiennes des
Andes), les colliers travaillés avec de l’onyx noir et du bambou, les colliers d’argent et d’obsidienne, les
pendantifs avec des opales de différentes couleurs ou en argent brûlé de style colonial, ainsi que la marqueterie
sur bois pour les cadres et les miroirs.
The most important centers of silver fabrication are to be found in the departments of Junín,
Huancavelica, Ayacucho and Cuzco. Silversmiths, who have kept alive the colonial tradition, develop
a wide variety of shapes and motifs, crafting jewellery in the shape of barnyard animals, peacocks,
horses and stars, as well as articles for religious and domestic use. Other important pieces in
silverwork include wrought silver pinches in colonial Cuzco style, tupus, or brooches to pin together
the llicllas, silver alloy necklaces worked in black onyx and bamboo, silver necklaces inlaid with
obsidian, earrings fitted with opals of several colours, and burnished silver in colonial style, as well
as framed in wood for paintings and mirrors.
Modern Peruvian weavers are heirs to a long-running pre-Hispanic tradition that was developed across the
length and breadth of Peru. Outstanding work includes the Paracas funeral shrouds and Wari and Inca
weavings. The oldest textiles ever found were uncovered at the pre-Colombian temple of Huaca Prieta in the
Chicama Valley, and are believed to date back 4 000 years. Preferred materials -which are still used todayinclude brown and white cotton; vicuña, alpaca and llama wool. Other materials occasionally include human
hair and bat fibers, and more commonly, gold and silver thread. In addition, natural dyes are still used today,
combined with aniline and other industrial dyes, while the vertical loom and pedal loom are still the most
commonly used tool for weaving blankets and yards of cloth. Key weaving departments include Ayacucho,
Puno, Cuzco, Junín and Lima.
Cuzco decorative work often features the tika, representing the potato flower, and the sojta, a geometric
design symbolizing the sowing season. Cuzco weavers produce a wide variety of chullos (woollen caps with
earflaps), woollen coca leaf pouches, blankets featuring geometric patterns, cummerbunds and chumpis
weaved by the meter, like the ones sold at the Sicuani market, or in the Sunday market at Písac.
Ayacucho is another major textile center, as it is a region where over the past few decades artisans have
gained a following for their tapestries of weft and warp with abstract motifs.
Les premiers indices de la peinture au Pérou remontent à 10,000 ans et on les trouve dans des abris rocheux à Sumbay,
Cuchimachay et Toquepala, entre autres, où des magiciens et des chasseurs avaient gravé des dessins hautement
symboliques, où animaux, plantes et êtres humains côtoient des personnages mythologiques. Divers peuples pré incas
comme les Nasca et les Mochicas nous révèlent ensuite ses us et coutumes dans les magnihiques céramiques polychromées
revêtues d’un réalisme saisissant. Les Mochicas nous ont laissé en outre, des superbes frises colorées dans la huaca de La
Luna et El Brujo. Les Incas, plasticiens innés, reprennent ces techniques pour reproduire des scènes de la vie quotidienne,
pas seulement dans la céramique, mais aussi dans le bois et les tissus.
Avec l’arrivée des Espagnols, le génie artistique des autochtones combine de manière magistrale les techniques
occidentales avec une imagination puissante et une maîtrise de la couleur qui atteint son paroxysme avec l’Ecole de
Peinture de Cusco. C’est l’un des plus extraordinaire exemple de syncrétisme que l’on connaisse à travers ces fresques et
ces tableaux d’une vitalité extraordinaire où la cosmogonie andine et le christianisme fusionnent.
La peinture a eu durant les siècles qui suivent la colonie, de remarquables exposants tels que Pancho Fierro,
Hernandez Morrillo, Sabogal, Baca Flor, De La Torre, Humareda, Codesido, Gutierrez, Nuñez Ureta et plus récemment
Tsuchiya, De Szyzslo, Chavez, Revilla et tant d’autres qui occuperaient des pages entières dans cette brochure.
La Peinture
Painting
Cave paintings dated from 10,000 years ago can be found in Toquepala, Cuchimachay and Sumbay. The meaning and purpose of cave
paintings are complicated and varied. They record mythological stories, sorcery and fertility or death rituals.
Another type of pre-Columbian painting was the decoration of pottery. Mochica and Nazca ceramics provide many of the finest examples of
design and technique. Mochica effigy pots of architectural structures indicate that the exteriors of buildings were often boldly painted with
symbolic motifs.
The Incas in Cusco used for their pottery numerous motifs (birds, waves, felines, geometric patterns) creating decorative plates, ceremonial
“keros” (sacred vases) and ornamental pots in unusual shapes and forms in both glossy and matte tones.
During Spanish colonization from the 16th to the 18th centuries, Flemish and Italian as well as Spanish versions of the Madonna, the Saints,
and the Crucifixion arrived in the New World. These were used to illustrate with clear and didactic images the preaching of religious
sermons. The Cuzco School’s works were painted by the indigenous people of Peru who had been taught by such Spanish masters as Loyola.
Native painters gradually moved away from the purely European style and created paintings of unique extraordinary beauty and great
originality by mixing the religious with the naive and with Andean imagery.
Between the XIXth and the XXth century raised in Peru a generation of plastic artists that is distinguished by it’s great versatility in the
aesthetic field. The major of them searched new incentives, experiences and emigrated preferably to Europe charmed by the wish to study
or improve their knowledge. Among the most representative post-colonial artists we have Pancho Fierro, Hernandez Morrillo, Sabogal, Baca
Flor, De La Torre, Humareda, Codesido, Gutierrez, Nuñez Ureta and more recently Tsuchiya, De Szyzslo, Chavez, Revilla and many others that
in a short term will enlarge the honor legion of the Peruvian painting.
Les Trésors de la
Flore et de la Faune
Treasures of Faune and Flora
Le territoire péruvien recèle des milliers d’espèces qui étonnent les scientifiques du monde entier. En particulier, des espèces
natives qui nous émerveillent à cause de leurs caractéristiques uniques, leur beauté, leur rareté et surtout leur adaptation aux
différents climats des régions du Pérou
Peru’s territory has also long kept hidden thousands of species that continue to amaze
scientists from all over the world. The most startling are the native species, due to their
unique characteristics and beauty, and above all the way they have managed to adapt to
Peru’s difhicult climate and geography.
Le Pérou possède une extraordinaire diversité ornithologique et de nouvelles espèces sont découvertes chaque
année dans ses forêts de brouillard et sa forêt amazonienne, dans ses cordillères inaccessibles et dans ses forêts
sèches et ses vallées inter andins. Jusqu’à présent, 1730 espèces (près du 20% du total mondial) ont été
enregistrées sur son territoire, dont plus de 300 sont endémiques. Le Pérou possède en outre le record mondial
d’espèces par localité (650 aux environs de l’auberge Explorer’s Inn à Tambopata) et le record d’espèces vues en
une seule journée (361 au Manu). Pour tous les observateurs d’oiseaux, le Pérou est donc un véritable paradis
peuplé d’espèces restreintes à des habitats uniques et fragiles, ainsi que des variétés disparues dans d’autres pays
et qui abondent dans des coins inexplorés.
Avec un peu de chance on peut apercevoir des Pavas Aliblancas, l’une des 57 espèces d’oiseaux endémiques qui
habitent les forêts sèches du Pérou, et qui est considérée en danger critique sur la liste rouge des espèces
menacées. L’histoire de cet oiseau commence quand en 1977, on redécouvre cette espèce que l’on pensait éteinte
depuis près de cent ans. On met alors en place un programme de reproduction en captivité et après de nombreux
efforts, on réintroduit l’espèce dans son habitat naturel dans la réserve de Chaparri. Autres oiseaux remarquables
sont les coqs des rochers (oiseau national du pays) qui nidihient dans la dense végétation amazonienne et le
majestueux condor, le charognard le plus grand du monde, pouvant mesurer plus de trois mètres d’envergure. On a
aperçu des condors survolant les plus hauts sommets de la cordillère, à 6000 mètres d’altitude. Il peut parcourir
d’immenses territoires à la recherche d’animaux morts pour se nourrir, allant jusqu’à la mer ou les forêts sèches de
la côte.
Le Pérou intègre, selon le World Resources Institute, le selectif groupe des huit pays à très grande diversité naturelle au
monde. Le pays possède près de 10% des espèces de mammifères et de reptiles de la planète. Malheureusement, beaucoup
de ces espèces sont en danger d’extinction, du fait de la destruction de leur habitat ou du cruel trahic d’animaux sauvages.
Pendant très longtemps le territoire péruvien a recelé des milliers d’espèces qui étonnent actuellement les scientihiques du
monde entier. En particulier, des espèces natives qui nous émerveillent à cause de leurs caractéristiques uniques: leur
beauté, leur rareté et surtout leur adaptation aux différentes régions du Pérou.
Parmi les mammifères, trois sont emblématiques de la lutte pour la protection de la nature dans le pays: le jaguar, qui
habite les forêts des trois Amériques, la loutre géante de rivière, qui peuple les lacs et rivières de la plaine amazonienne et
le spectaculaire ours à lunettes, le seul plantigrade d’Amérique du Sud et qui s’adapte autant aux forêts sèches, telle la
réserve de Chaparri, à Lambayeque, qu’aux forêts tropicales de montagnes, comme celles qui couvrent le Sanctuaire
Historique du Machu Picchu.
Les
Oiseaux
Les
Mammifères
Birds
Mammals
There are undoubtedly few countries in the world where bird lovers (ornithologists and birdwatchers) can be as
delighted as in Peru: here they have the opportunity to watch more than 300 endemic species and many very rare
species, besides 60 migratory species. Peru offers the opportunity to discover new species in remote zones hardly
explored or unexplored at all. In 1973 only 1,542 bird species were known in the country: today this figure raises up
to 1,730 species. This is a considerable increase for 30 years and several of them have been described as new
ones.
On the other hand, Peru offers renown places for bird-watching, from the Pacific shores and dry forests, where we
can find species as the Humboldt penguin or the White-winged Guan, or the could forest where with a little luck
you can see a cock of the rocks (Peru’s national bird) to the high Andes where lives the majestic and powerful
Andean condor, the world’s heaviest flying bird of prey, averaging 12 kg in weight. It has a wingspan of 3 meters.
Consider by the World Resources Institute as forming part of the select
group of eight “mega diverse” countries, it is estimate that in Peru there
are nearly 10% of the species of mammals and reptiles of the planet.
Unfortunately, many of these species are endangered due mainly to the
destruction of their habitant and the cruel traffic of wildlife.
Peru’s territory has also long kept hidden thousands of species that
continue to amaze scientists from all over the world. The most startling are
the native species, due to their unique characteristics and beauty, and
above all, the way they have managed to adapt to Peru’s difficult climate
and geography. Many endangered animals, such as the jaguar, the giant
river otter or the spectacled bear, find refuge within the national parks and
reserve’s borders.
La famille des camélidés se divise en deux grands groupes: les “grands camélidés” qui sont conhinés dans la
ceinture désertique et semi-aride d’Afrique et d’Asie et les “petits camélidés” (lama, alpaga, vigogne et guanaco)
qui occupent le territoire d’Amérique Andine. Au Pliocène, lorsqu’un pont se créa entre les deux Amériques, une
population de ces animaux emprunta l’isthme de Panama, tandis qu’une autre passait en Asie par celui de
Béring.
Le lama et l’alpaga, en tant que bêtes domestiques, ont une distribution inégale qui ne permet pas de leur
attribuer un habitat optimum. On les rencontre dans les Andes péruviennes, boliviennes et équatoriennes et à
moindre degré, sur les hauts plateaux chiliens et argentins, dans des zones situées entre les 2300 et les 4200
mètres d’altitude.
L’alpaga est plus commun à une altitude supérieure, entre 4200 et 4800 mètres. On compte aujourd’hui 3
millions d’alpagas et 4 millions de lamas.
Le guanaco, non domestiqué et plus lourd, on le trouve aujourd’hui surtout en altitude, jusqu’à 4000 mètres. Il
peuplait jadis une bonne partie des plaines et des steppes du centre et de l’ouest de l’Amérique du Sud.
La vigogne est légère, parfaitement adaptée à la vie en très haute altitude et à la raréfaction de l’oxygène. Elle a
besoin d’une nourriture particulière, car elle est l’unique ongulé vivant qui ait, comme les rongeurs, des incisives
inférieures à croissance continue. La vigogne se tient donc en dessous des neiges éternelles (entre 4800 et 5500
mètres d’altitude). Avec une hibre de 10 à 20 microns de diamètre, la laine de vigogne est la plus hine au monde.
Le Pérou possède une énorme variété de climats et d’écosystèmes, en raison de sa situation privilégiée et de la présence
de la Cordillère des Andes. Cela a conditionné l’adaptation de la vie sylvestre à une série d’écosystèmes par le biais du
développement de stratégies de survie. Les plantes représentent sans aucun doute le meilleur exemple de cet effort
d’adaptation exceptionnel. Elle sont devenues les pièces-clés de la survie du reste des créatures qui peuplent le monde
naturel.
Les espèces de la hlore péruvienne étonnent par leurs diversités, par leurs minuscules ou leurs gigantesques
proportions, par leurs couleurs, leurs parfums, par les formes qu’elles acquièrent pendant leur croissance, enhin, parce
que la grande majorité de ces espèces sont uniques au monde.
Situées au milieu de l’apparente solitude du désert côtier et appuyé sur des collines de sable et de roche, les lomas
reverdissent pendant l’hiver grâce à l’humidité provenant de la mer. C’est ici que pousse la délicate Amancae, jadis
abondante et actuellement menacée d’extinction.
Dans les Andes, malgré le climat souvent hostile, on est surpris par les coloris et la forme des hleurs: de la minuscule
hleur de la yareta à celle de l’énorme Puya Raimonde qui mesure 10 m de haut et qui meurt après avoir hleuri à 100 ans.
Pour sa part, les orchidées constituent de loin le plus grand groupe de plantes à hleurs de la planète. Au Pérou, la famille
des Orchidacées est estimée à 3000 espèces environ, dont la plupart poussent dans les forêts tropicales du versant
oriental des Andes où elles forment des véritables jardins grâce aux 5000 mm de pluie par an qu’elles reçoivent.
Les Camélides
Sud-Américains
La Flore
South American Camelids
Flora
A typical inhabitant of the Andes, The South American camelid has for the past 6000 years served as a
source of food, clothing and as a beast of burden for Peruvians. Moreover, the animal is a quintessential
part of the personality of the highlands and has wielded a major influence on the serene and contemplative
idiosyncrasy of its farmers.
The lama, the strongest and appreciated as a pack animal, stands around 1.90 meters tall and comes in a
variety of up to 50 colours. The alpaca, whose fibber is popular in the textile
industry, stands 1.50 meters tall. Its meat is also being promoted in the foodstuffs processing industry.
The vicuña is smaller (barely 1.30 meters tall) and runs wild; it features extremely fin fur which is such
demand that poachers have driven it to the verge of extinction. Today, the animal is protected by the
Peruvian State.
Finally, the guanaco is the wildest of the Andean camelids, standing around 1.80 meters tall. Its
populations are also widely spread in Argentine and Chile.
Thanks to the fascinating biodiversity of the Amazon rainforest, of the highest tropical mountain range in the world and
the richest sea in the planet, the vast Peruvian territory is one of the favourite destinations for nature watching.
The flower of Amancae is an endemic herbaceous plant of the coastal hills of Peru. Appearing only in cold and cloudy
seasons, it is not widely cultivated and is considered endangered. Its beauty has inspired many song writers.
High in the Andes, the Puya Raimondi is a rare species of wild flora that produces the largest inflorescence in the world,
and is a valuable biological resource. It belongs to the Bromeliad family, grows only on sunny hillsides and on welldrained soil. Despite living for over 100 years, it only flowers once, to die gradually thereafter. Its flowering is a real
spectacle, because its inflorescence can reach 10 meters in height.
The beauty of the 3000 species of Peruvian orchids, with their strange sizes (from 2 mm to 70 cm) , aromas and colours,
attracts the interest of thousands of fans and botanists. The greatest diversity is found in the cloud forest.
Les Trésors préservés
de la Nature
Protected Natural Treasures
Le Pérou, dans son désir de préserver des espèces représentatives de sa faune et de sa flore, ainsi que ses riches écosystèmes, a
développé des structures visant à la conservation de cette diversité biologique. Le gouvernement a crée dans ce but, 59 zones
naturelles ou unités de conservation, qui occupent environ 13% du territoire national.
Peru, in a bid to conserve its natural surroundings, hlora and fauna, has designed a series
of mechanisms aimed at conserving the country’s biological diversity that features a total
of 59 natural areas or conservation units, covering approximately 13% of the country’s
territory.
Lorsque le général Don José de San Martin débarqua dans la baie de Paracas avec l’armée qui allait libérer le pays du
joug espagnol, il est resté abasourdi par la beauté des plumes blanches et rouges de dizaines de parihuanas
(hlamants) qui survolaient avec élégance les eaux turquoises de ce paradis marin. De cette vision magique naquirent
les couleurs du drapeau national, ajoutant à celà un nouveau chapitre historique à ce recoin désertique habité jadis
par le peuple Paracas.
Située en plein désert côtier du département d’Ica et avec une superhicie de 335 000 hectares, Paracas est la seule
réserve naturelle protégeant un territoire marin en même temps que la côte.
Cette zone singulière bénéhicie d’une des mers les plus riches du monde en raison des courants marins qui font
remonter à la surface de grandes quantités de plancton, aliment vital pour de nombreuses espèces de poissons.
Paracas est le milieu naturel des oiseaux guaniers et des grandes colonies de lions de mer. C’est aussi un lieu de visite
annuelle des oiseaux migratoires et le dernier refuge de plusieurs espèces en voie d’extinction, comme la loutre
marine, le pingouin de Humboldt et les parihuanas. En outre, ce lieu fut le berceau de la culture Paracas, importante
civilisation précolombienne dont l’héritage - sous forme de spectaculaires tissus et de céramique- nous surprennent
encore aujourd’hui.
This national reserve has special historical significance for Peruvians since it was here where Don José de San Martin disembark with
the liberation forces, began the campaign for independence to end the Spanish viceroyalty. On the beaches of the Paracas Bay, it is
frequent to find Andean parihuanas (flamingos), of beautiful red and white plumage, which inspired San Martin for the Peruvian flag.
Wedged in the middle of the coastal desert in the department of Ica, covering an area of 335 000 hectares, Paracas is the only national
reserve that protects part of the Peruvian sea which is chilled by the cold Humboldt Current. This unique area is home to some of the
world’s richest fishing grounds, which has been made possible by marine up swells bring to the surface vast masses of plankton, a vital
food supply for hundreds of fish species.
Paracas is also home to guano-producing bird species and large colonies of sea lions, and is a heaven for dozens of visiting migratory
bird’s species and endangered species such as the marine otter, the Humboldt penguin and pink flamingos. The area also saw the rise
of the Paracas culture, a major pre-Columbian civilisation that left a legacy of superb textiles whose quality continues to astound
visitors.
Réserve
Nationale
de Paracas
Paracas National Reserve
Chaparri est une réserve écologique pour la conservation de la faune péruvienne dont le projet, conçu par le
photographe péruvien Heinz Plenge, est né il y a quatre ans avec la coopération de la communauté de Santa Catalina
(où se situe la réserve). Depuis lors, les acteurs du projet sont parvenus à surmonter les barrières idéologiques et les
procédures bureaucratiques évitant ainsi la destruction des forêts sèches de Chaparrí. Le résultat de cet effort
commun a eu pour conséquence la création de cette réserve unique, devenant le premier secteur protégé de caractère
privé au Pérou et premier domaine dans le monde consacré à la conservation par une communauté de fermiers. La
réserve se trouve à Chongoyape, à 70 km de la ville de Chiclayo.
Dans la réserve de Chaparri, quatre espèces sont principalement surveillées et étudiées :
-L’Ours à lunettes, le seul plantigrade d’Amérique du sud, est sans doute l’espèce emblématique du projet Chaparri,
-La Pava Aliblanca: C’est une des 57 espèces d’oiseaux endémiques qui habitent les forêts sèches du Pérou, et qui est
considérée en danger critique sur la liste rouge des espèces menacées.
-Les Camélidés: A Chaparri, un intérêt particulier est porté sur le Guanaco (Lama guanicoe), qui est le seul de son
espèce qui se trouve en danger d’extinction au Pérou.
-Les Condors: La forêt sèche équatoriale du nord du Pérou est le seul écosystème dans lequel le Condor des Andes
(Vultur gryphus) est présent de même que le Vautour Pape (Sarcoramphus papa).
This is a private reserve created thanks to effort of the community of Santa Catalina and the famous Peruvian photographer Heinz
Plenge. Here there is a very interesting spectacled bear conservation program that aims to protect the existing wild population of this
magnificent animal and involved the population in conservation.
Mount Chaparri-which stretches from the foothills of the lofty Andean Cordillera into lowland desert plains like the sharp claw of a
mountain-size dinosaur-is a key part of this endangered spectacled bear’s range. The coastal desert gives way to a unique habitat of
deciduous dry forest before rising into mountainous cloud forest further inland. No rain falls for at least nine months of the year, but
cool mist wafts in over the lowlands from the distant sea. It is in these cloud forests along the steep Andes from Venezuela to Brazil
that the bear lives. Chaparri is also home to a large number of endemic bird species such as the white-winged guans, which had
disappeared for a century until a few were rediscovered 30 years ago, will be also reintroduced into the wild. The Andean Condor and
the Guanaco (a wild Andean camelid) can also be seen in this reserve.
Réserve
Ecologique
de Chaparri
Chaparri Ecological Reserve
Le Parc
National
Huascaran
Huascaran National Park
Situé dans la Cordillère Blanche, la chaîne montagneuse tropicale la plus élevée du monde, le mont Huascaran est
avec ses 6 768 m. le sommet le plus haut du pays. Les ravins profonds aux nombreux torrents, ses montagnes
enneigées, ses sites archéologiques, ses lacs glaciaires et ses richesses en hlore et faune, en font un ensemble d’une
beauté spectaculaire qui attirent chaque année de nombreux alpinistes et excursionnistes du monde entier.
Pour protéger cet écosystème unique, le Parc National Huascaran fut établi en 1975. Il a été reconnu par l’UNESCO
comme Patrimoine Naturel de l’Humanité en 1985 et comme noyau de la Réserve de Biosphère en 1977. Ses 340 000
hectares d’extension englobent toute la Cordillère Blanche, localisée dans le département d’Ancash, à environ 400 Km
au nord de Lima.
Le parc présente sept différents écosystèmes où l’on trouve une grande variété de plantes propres à la région, telle
que l’extraordinaire Puya Raimondi, broméliacée qui a la plus grande inhlorescence au monde, des forêts de queñual
(polylepis) et de nombreuses graminées. Ici vivent aussi plusieurs espèces d’animaux qui n’ont pas encore été
sufhisamment étudiés, dont 112 espèces d’oiseaux qui vont du gigantesque condor au minuscule colibri.
Plus de dix espèces de mammifères ont été également recensés dont le chat andin, l’ours à lunettes, le puma, le cerf
taruca et la vigogne.
L’objectif principal du parc est celui de protéger la nature en encourageant la recherche scientihique et l’exploitation
rationnel des ressources. Il s’agit également d’essayer de contribuer à l’amélioration du niveau de vie des locaux, en
faisant participer leurs communautés au développement de l’écotourisme.
Located in the Cordillera Blanca, the highest tropical mountain chain in the world, Mount Huascarán is the country’s highest peak at
6788m. Deep gorges, raging torrents, icy lakes and a variety of vegetation come together to create a spot of singular beauty. The
Huascarán National Park has been recognized by UNESCO in one form or another since 1977. It covers 340’000 ha in the department of
Ancash, about 400km northeast of Lima. The park is composed of 7 different ecosystems.
One of the most extraordinary examples of the plant life there is Puya Raimondi, a plant related to the pineapple , that flowers once in
a century and grows up to 4 m tall. There are also forests of queñual (polylepis), trees that may grow at altitudes of over 4500 m, and
many types of grasses. Many species of animals have not been properly investigated, but the region counts 112 known species of birds
and more than 10 species of mammal including cats, raccoon, deer and vicuña.
The main purpose of the Park is to protect the flora and the fauna, the magnificent vistas, as well as the archaeological sites for future
generations. One of the aims is to improve the life of the people who live there by involving them in the development of ecotourism in
their communities. From April to November, the dry climate is perfect for mountain climbing and hiking.
NATIONAL RESERVE OF PACAYA - SAMIRIA: located in the department of Loreto, Pacaya - Samiria covers an area of 2.080.000
hectares, and is the largest national reserve in the country. Considered the jewel of Peru’s northern Amazon jungle, it is home to an
abundant wildlife, particularly the myriad fish species, the main source of protein in the region. The countless lakes swamps and rivers
are a refuge for 130 types of mammals, 330 bird species and as-yet unknown number of reptiles.
MANU NATIONAL PARK; Located in the tropical rainforest of the departments of Cusco and Madre de Dios, the Manu National Park is
one of Peru’s most important natural reserves, both for the number of species that it harbours as well as the diversity of eco-systems to
be found there. It was established as a national park in 1973 across a surface of 1.716.295 hectares and declared a Mankind Heritage
Site by UNESCO in 1987. The reserve covers the entire watershed of the Manu River, running across an extraordinary range of
altitudes: from 4300 meters above sea level in the high Andean plain down to 200 meters in the Amazon Basin.
NATIONAL RESERVES OF TAMBOPATA-CANDAMO & BAHUAJA-SONENE: There are three very important conservation areas in Madre
de Dios: the Manu Biosphere Reserve, the Tambopata-Candamo Reserve, with intact populations of several endangered species (such
as the giant river otter and the harpy eagle), and the Bahuaja-Sonene National Park, home to some 450 different species of birds.
Les Réserves et Parcs
Nationaux de la forêt
Amazonienne
Reserves and National Parks of the Amazon rainforest
RESERVE NATIONALE DE PACAYA-SAMIRIA: Située dans le département de Loreto et avec une superhicie de
2.080.000 hectares, c’est la plus grande réserve naturelle du pays. Considérée comme le bijou de l’Amazonie du Nord
du Pérou, elle protége une faune sauvage variée et abondante. Ses innombrables lacs, marais et plaines inondées sont
le refuge de 130 espèces de mammifères, 330 espèces d’oiseaux et d’un nombre encore inconnu de reptiles et
d’amphibiens.
PARC NATIONAL DU MANU: Partagé entre les départements de Cusco et de Madre de Dios, Manu (1.726.295 has)
constitue l’un des plus importants trésors naturels du Pérou, en raison du nombre d’espèces qui s’y trouvent, ainsi
que la grande diversité d’écosystèmes qu’il protège. En 1973 il fut reconnu comme parc national et déclaré
Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1987. Le parc comprend le bassin du hleuve Manu, une extraordinaire zone
qui va des hauts-plateaux situés à 4300 msnm jusqu’aux plaines amazonienne, situées à 200 mètres d’altitude.
RESERVES NATIONALES TAMBOPATA-CANDAMO & BAHUAJA-SONENE: Dans le département de Madre de Dios (dont
la capitale est Puerto Maldonado) se trouvent trois zones de conservation d’une grande importance: la réserve de la
biosphère du Manu, la zone réservée de Tambopata-Candamo (avec des forêts intactes où vivent des espèces
menacées d’extinction, telles que la loutre géante ou l’aigle harpie) et le parc national Bahuaja-Sonene, qui abrite 450
espèces d’oiseaux, entre autres)
Crédits photographiques: Luis Felipe López, ©Heinz Plenge, ©Mylene d’Auriol, ©Walter Wust, ©Renzo Ucelli,
©Promperu, ©A.F. Martin Chambi, Country Club Lima Hotel, Orient Express, Casa Andina, Inkaterra, Senderos UK,
Refugios del Perú, Museo Larco.
Traduction à l’anglais: Peter Gaechter et Luis F. López. Aquarelles: César A. López Guido. Conseiller en dessin: Norma
Ramirez.
Photographic credits: Luis Felipe López,©Heinz Plenge, ©Mylene d’Auriol, ©Walter Wust, ©Renzo Ucelli, ©Promperu, © Inkanatura,
©A.F.Martín Chambi. Country Club Lima Hotel, Orient Express, Casa Andina, Inkaterra, Senderos UK, Refugios del Perú, Museo Larco.
Design advisor: Norma Ramirez, Translation to english: Peter Gaechter and Luis F. López. Watercolours: César A. López G
w w w. l a ro utedesandes.ch

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