Application du principe de Hamilton en mécanique des fluid
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Application du principe de Hamilton en mécanique des fluid
L’application du principe de Hamilton en mécanique des fluides Implementation of the Hamilton’s principle in fluid mechanics Jean de Climont associates Ltd Montreal, Paris, Staufenberg, May 2008 1 Introduction Plusieurs sites Internet exposent le problème de la rotation des cyclones de manière enfin conforme à la réalité. L’accélération de Coriolis, dont le caractère mystérieux a le don de plaire, selon le célèbre jugement d’Erasme, ne joue, au mieux, qu’un rôle marginal dans la rotation des cyclones, et ce d’autant plus qu’à proximité de l’équateur son effet est nul. La rotation des écoulements de condensation n’est pas le résultat du hasard ou d’une quelconque « loi de la Nature ». C’est un problème d’énergie minimale comme dans la théorie de l’élasticité, ou, si l’on préfère les visions plus mathématiques de la physique, une conséquence directe du principe de Hamilton. 2 Cas des fluides parfaits et visqueux (3 dimensions). 2.1 Applications du principe de Hamilton NOTA : Dans ces équations, v est la vitesse du fluide en un point donné, p la pression, g la gravité, ρ la masse volumique. Dans la suite µ est la viscosité. 2.1.1 Continuité div v = 0 (1) 2.1.2 Equation d’Euler (fluide parfait) : (v ∇) v = - 1 grad p + g (2) r 2.1.3 Bernoulli (le long d’un filet fluide) 1 v2 + g z + p = Cte 2 r 2.1.4 Conservation de l’énergie (Equation de Lagrange) 2 L’équation est identique à l’équation de Bernoulli, mais elle est valable dans toute la masse du fluide. 2.1.5 Application au puits-tourbillon. De (1) on tire : vr = - k r2 et de (2) : 1 ∂ p = 2 k2+ vθ2 ρ ∂r r5 (3) r 1 ∂ p = k ( ∂vθ + vθ ) ρ r∂θ r2 ∂r (4) r Si l’écoulement spatial des puits est à symétrie sphérique, il n’en va pas de même de l’écoulement tourbillon qui est axial. L’axe permet de définir le plan principal ou équatorial de l’ensemble des deux écoulements. Le théorème de Poincaré entraîne la formation d’un tourbillon concentré dans la zone principale ou équatoriale ainsi définie puis de l’équation de Bernoulli : 1 ∂ p = 1 ∂vθ2 + 2 k2 ρ ∂r 2 ∂r (5) r5 Les équations (3) et (4) donnent : vθ = - k’ r 3 L’écoulement puits-tourbillon est irrotationnel. Mais le laplacien étant nul, les équations en fluides visqueux sont exactement identiques. Ce genre d’écoulement dérive d’un potentiel. f(z) = A Log(z) + i B Log (z) où a et b sont des constantes. On prendra B = - b² pour définir un sens de rotation et A = - a² pour définir le sens d’écoulement du puits par opposition à la source. Le Hamiltonien doit être un extremum. Le principe de Hamilton s’écrit : t2 ∂H = 0 avec ∂c H= ∫ dt Σmv² t 1 dans l’expression de l’action, c représente le paramètre d’une famille de solutions possibles. Dans le cas du puits tourbillon, c’est le rapport des constantes des deux écoulements. La généralité de la démonstration n’est pas affectée en choisissant pour intervalle de temps celui qui correspond à une seule rotation des particules fluides dans le tourbillon, donc la variation de θ de 0 à 2 π. On obtient : H=2π a4+b4 b² Le hamiltonien est représenté par la courbe ci-après. On remarque que la solution puits intégral, sans tourbilon, est théoriquement possible, mais hautement instable. Les équations des écoulements puits tourbillon étant exactement identiques pour les fluides parfaits et les fluides réels, il apparaît que la théorie n’est nullement conforme à la réalité puisque, d’une part, l’écoulement puits pur peut se maintenir en eau très calme et que, d’autre part, le rapport entre les constantes du puits et du tourbillon n’est pas de un. Ces deux faits viennent confirmer qualitativement l’extension de la conception même des écoulements de Gennes, posant la mise en rotation de la couche pariétale des huiles lourdes dans les canalisations de faible diamètre, à tous les écoulements 4 laminaires, extension objet de la note des ingénieurs associés de 1994. L’application de cette conception était d’ailleurs basée sur les écoulements puits tourbillons. L’extension ne pourrait être justifiée mathématiquement ici que par l’application du principe de Hamilton à cette conception des écoulements laminaires. C’est ce que les ingénieurs associés n’ont pas réussi à ce jour. HAMILT ONIEN DE L'ECOULEMENT PUIT S-T OURBILLON H = a2/b2+b2 10 9 8 7 6 5a 4 3 2 1 0 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 coefficient de rotation b/a La pression s’annule pour la distance rc telle que : p0 = r ( k’ - k ) r2c r4c Dans un domaine très proche de la mécanique des fluides sur le plan purement mathématique, l’élasticité, l’habitude est plutôt d’appliquer le principe de l’énergie minimum, conséquence du Principe de Hamilton, mais beaucoup plus intuitif. On obtient, bien évidemment le même résultat. 2.2 Applications du principe de l’énergie minimum 5 Entre l’instant - ∞ relatif à l’écoulement à l’infini et l’instant tc où la pression s’annule, la variation d’énergie cinétique, représentant le travail des forces résultant de la pression, est représentée pour une particule fluide dm par : δ Ec = 1 δm ( vr2 + vθ2 ) 2 δ Ec dt = 1 δm ( k2 +k’2 ) dt r4c r2c 2 Sur un cercle de rayon r : dt = rc dθ k’ δ Ec t = δm 2 π 1 rc ( k2 +k’2 ) rc2 k’ k est le paramètre du débit, et sa valeur ne peut donc être une condition de l’énergie minimum. Il doit y avoir au moins une solution pour chaque valeur de k. La dérivation doit donc être faite par rapport à k’ : ∂(δ Ec t ) = ∂k’ δm 2 π 1 rc ( k’2 - k2 ) k’2 rc2 Le minimum est obtenu pour k’ = + k . Rc 6 3 CAS DES FLUIDES A MOMENTS CINETIQUES Les équations de la mécanique des fluides ont été établies sur la base de plusieurs hypothèses fondamentales. Il a été principalement supposé que les molécules, ou atomes, n’ont pas de moment cinétique. Ce n’est pas le cas le plus général. Il convient d’abord de modifier les lois des chocs élastiques, en ajoutant la transmission des moments cinétiques. Cette transmission ne peut se faire que dans le cadre de la théorie de l’élasticité. Les déformations élastiques doivent comporter une dissymétrie induite par les moments cinétiques des corps lors du choc. La surface de rencontre est gauche au lieu d’être plane. C’est la condition de la transmission d’un moment cinétique transversal : le gauchiment contribue, avec l’aplatissement, à empêcher le glissement. La restitution de l’énergie de déformation suit le processus inverse. Les particules d’un fluide, douées d’un moment cinétique, ont, dès lors, six degrés de liberté. Dans le cadre de la théorie cinétique des gaz, les particules ne rentrent pas dans le concept utilisé dans la mécanique des fluides, mais s’applique aux atomes ou molécules du fluides. Le principe d’équipartition de l’énergie permet une modification radicale des équations fondamentales de la mécanique des fluides, qui conduit principalement à une solution puits-tourbillon à vitesse tangentielle en 1/SQRT(R), au lieu de la forme bien connue en 1/R. Si, malheureusement, l’écoulement n’est plus irrotationnel, il peut trouver des applications intéressantes. Le caractère rotationnel n’est justement pas sans remarquables conséquences comme on le verra dans le dernier paragraphe. Chaque particule du fluide est donc supposé avoir 6 degrés de liberté 3.1 Continuité div v = 0 (1) qui donne comme dans les fluides parfaits sans moments cinétiques : 7 vr = - k r2 Cette relation est la loi des flux fluides. Elle exprime qu’en l’absence de condensations et d’évaporations internes autres qu’au centre du puits, le flux massique se conserve. Tant que le fluide peut-être considéré comme incompressible, le flux volumique se conserve également. 3.2 Théorème du moment cinétique. Le théorème du moment cinétique pour un élément de volume dv = rdθ ds avec ds = dr dz, s’écrit : − d ( IΩ) d (Σiω ) ∂p r∂θ × ds × r − Mt ( Forces de frottement ) = + r∂θ dt dt I étant le moment d’inertie de l’élément de volume par rapport à l’axe perpendiculaire au plan de l’écoulement passant par l’origine des coordonnées cylindriques, Ω la vitesse angulaire locale de l’écoulement plan. i est le moment d’inertie des composants du fluide par rapport à l’axe perpendiculaire au plan de l’écoulement passant par leur centre de gravité et ω la vitesse de rotation des composants de l’élément de volume autour de cet axe, le produit de ces deux quantités étant sommés dans l’élément de volume. Le moment cinétique principal peut se mettre sous une forme plus habituelle : d ( ρdvr 2 d ( IΩ) = dt avec : dθ r = Vθ dt dθ ) dt dt 8 On peut donc écrire : ∂p d ( ρdvrVθ ) d (Σiω ) r∂θ × ds × r − Mt ( Fft ) = + r∂θ dt dt dV d (Σiω ) ∂p dr − r∂θ × ds × r − Mt ( Fft ) = ρdv Vθ + r θ + r∂θ dt dt dt dV d (Σiω ) ∂p − r∂θ × ds × r − Mt ( Fft ) = ρdvVrVθ + r θ + r∂θ dt dt 1 ∂p Mt ( Fft ) VrVθ ∂V ∂V 1 d ( Σ iω ) − − = + Vr θ + Vθ θ + ρ r∂θ ρrdv r ∂r r∂θ ρrdv dt − Les frottements seront négligés dans la suite. Dans le cas du puits-tourbillon cette dernière équation devient : VrVθ ∂V 1 d (Σiω ) + Vr θ + r ∂r ρrdv dt 0= 3.3 Principe d’équipartition. L’équipartition de l’énergie dans l’éther a pour conséquence que la moyenne des moments cinétiques des gravitons n’est pas nulle. Dans les fluides à 6 degrés de liberté, l’énergie cinétique de rotation qui apparaît en raison de la rotation du fluide doit être compensée par un apport d’énergie qui ne peut provenir que des particules elles-mêmes. En l’absence de toute force extérieure, l’équipartition de l’énergie se ramène à l’égalité des variations instantanées des moments cinétiques : rρdv ∂Vθ dr d (Σiω ) = ∂r dt dt soit : Vr ∂Vθ 1 d (Σiω ) = ∂r ρrdv dt L’équation du § 2.2 devient : 0= VrVθ ∂V + 2Vr θ r ∂r 9 et donc : Vθ = - k’ toujours avec Vr = - k √r r2 La pression s’annule pour la distance rc telle que : p0 = ρ ( k’ - k ) rc rc4 Il faut noter que si l’écoulement puits lui-même est toujours irrotationnel, l’écoulement tangentiel, le tourbillon, ne l’est pas. Les frottements devraient donc être pris en compte dans les équations. La solution exposée n’est donc valable que pour les vitesses tangentielles suffisamment faibles par rapport à la vitesse quadratique moyenne d’agitation des composants du fluide, c’est-à-dire par rapport à la célérité des ondes dans le fluide. Les fluides à moments cinétiques sont composés de particules dotées d’un moment cinétique brownien dont l’énergie de rotation correspondante est égale à l’énergie cinétique d’agitation. Dans ces fluides, la notion de température est exclue, et, puisque les frottements doivent être considérés comme négligeables aux vitesses extrêmement faibles envisagées, les échanges d’énergie que nécessitent les déplacements forcés se produisent par pompage ou apport d’énergie cinétique de rotation à l’énergie cinétique de rotation brownienne. 3.4 Application du principe de l’énergie minimum Entre l’instant - ∞ relatif à l’écoulement à l’infini et l’instant t, la variation d’énergie cinétique, représentant le travail des forces résultant de la pression, est représentée pour une particule fluide dm par : δ Ec = δm ( Vr2 + Vθ2 ) 10 δ Ec dt = δm ( k2 + k’2 ) dt avec dt = rc √ rc dθ r’4c r’c δ Ec t = k’ δm 2 π √ r’c ( k2 + k’2 ) r’3c k’ k est le paramètre du débit, et sa valeur ne peut donc être une condition de l’énergie minimum. Il doit y avoir au moins une solution pour chaque valeur de k. La dérivation doit donc être faite par rapport à k’ : ∂(δ Ec t ) = ∂k’ δm π √r’c ( 2 k’2 - k2 ) k’2 r’3c Le minimum est obtenu pour k k’ = _______ r’c √r’c Il n’existe donc qu’un seul écoulement puits-tourbillon conforme au principe de l’énergie minimale, mais il faut noter que cet écoulement dépend de rc , et donc de la manière dont s’établit le débit du puits, représenté par k. En particulier, l’écoulement puits seul est exclu n’étant pas stable. 3.5 Transfert d’énergie Il faut noter qu’une particule fluide située à une distance r du puits, dans un fluide parfait, est animée de deux mouvements de rotation opposés : le premier dû à la rotation d’ensemble dans le tourbillon, le second dû à la variation de la vitesse tangentielle du tourbillon entre les extrémités de la particule fluide la plus proche et la plus éloignée du puits. 11 Or, dans le puits-tourbillon en fluide parfait, les vitesses angulaires de ces deux rotations sont égales et opposées : ω1 = Vθ = r k’ ω’1 = 1∂Vθ dr /dr r2 2 ∂r 2 = - k’ r2 Il n’y a donc aucune rotation des particules du fluide. Toutefois, il en résulte une rotation différentielle de particules du fluide qui ne correspond pas au modèle classique puisque le Laplacien est nul et qu’en conséquence il n’y a pas de frottements au sens classique. Cet écoulement est dit irrotationnel. Par contre, il existe des frottements qualifiés de cinétiques, car provenant de rotations relatives qui permettent d’ailleurs d’expliquer l’anomalie liée au soulèvement de la surface libre près de la bonde par rapport à la surface théorique obtenue en ne considérant pas les frottements cinétiques, donc dans ce cas, en l’absence de tout frottement. On peut noter au passage, que l’approche cinétique des frottements dans les fluides permet également d’expliquer le comportement des fluides dans leur écoulement autour d’un cylindre et, beaucoup plus fondamentalement, le comportement de l’hélium superfluide dans un cylindre en rotation sans faire appel, en aucune manière, à des considérations probabilistes, entièrement étrangères à la mécanique des fluides, et de résoudre les paradoxes du bi-fluide de Landau. Ce qui résulte, aussi bien, du concept de mise en rotation pariétale des écoulements de Gennes, étendu à tous les écoulements laminaires. Par contre, dans l’écoulement puits-tourbillon en fluide à moments cinétiques, la vitesse angulaire de la rotation d’ensemble est l’opposé du double de celle de la rotation due à la variation de vitesse tangentielle : ω2 = Vθ r = k’ ω’2 = 1∂Vθ dr /dr r√r 2 ∂r 2 =-1 k’ 2 r √r Il y a donc bien transfert d’énergie. Il en a été tenu compte dans les équations. Dans le cas des fluides à moments cinétiques, on peut avoir l’ordre de grandeur de l’énergie pompée dans l’énergie cinétique de rotation brownienne du fluide, 12 en intégrant l’énergie cinétique de rotation de l’écart entre les deux vitesses de rotation ci-dessus depuis l’infini jusqu’à la distance R du puits : R R ∫ Σ ½ i ω22 /4 = ∫ ½ (2 π r dr dz λ) i (1/4) k’2/r3 ∞ = (π/4) λ dz i k’2/R ∞ λ étant le nombre de particules du fluide par unité de volume, i le moment d’inertie de ces particules et dz la hauteur de la zone considérée 4 Conclusion L’approche des ingénieurs associés pour les fluides réels, par opposition aux fluides parfaits, ne serait pleinement validée que par la détermination du hamiltonien des écoulements à frottements cinétiques c’est-à-dire par rotations différentielles des particules du fluide selon le concept des écoulements de Gennes et non par déplacements différentiels selon le modèle actuel emprunté à la mécanique des solides. Quant aux fluides à moments cinétiques internes, c’est un tout autre problème qui n’a été ajouté à la présente note que pour être formalisé. 13 1 Introduction Condensation or well flows rotation are not occurring as a result of some “law of Nature” or by chance. It is a direct consequence of Hamilton’s principle. It can be considered as well as an implementation of the minimum energy as used within Elasticity theory. 2 Perfect and viscous fluids (3D). 2.1 Hamilton’s principle implementation Note : within the following equations, v is the speed of the fluid at a given point, p the pressure, g gravity, ρ volume mass. µ is the fluid viscosity. 2.1.1 Continuity div v = 0 (1) 2.1.2 Euler’s equation (perfect fluid): (v ∇) v = - 1 grad p + g (2) r 2.1.3 Bernoulli (along a fluid thread) 2 1 v + g z + p = Cte 2 r 2.1.4 Energy Conservation (Lagrange’s Equation) This equation is the same as Bernoulli, but it is valid within the whole fluid. 2.1.5 Implementation to the whirl well flow. From (1) it comes: vr = - k 2 r 14 and from (2): 2 2 1 ∂ p = 2 k + vθ 5 ρ ∂r r (3) r 1 ∂ p = k ( ∂vθ + vθ ) ρ r∂θ 2 r ∂r (4) r The 3D well flows have a spherical symmetry although the whirl flows are axial. The axis defines the main or equatorial plane of the combined flow. The Poincare’s theorem entails the whirl to concentrate in the main plan of the combined flow. Bernoulli’s equation gives: 2 2 1 ∂ p = 1 ∂vθ + 2 k ρ ∂r 2 ∂r (5) 5 r Equations (3) et (4) give: vθ = - k’ r The whirl-well flow is irrotationnal. As the Laplacian is null, viscous fluids are the same as for perfect fluids. The flow is deriving from a potential. f(z) = A Log(z) + i B Log (z) where A and B are constants. It may be assumed that B = - b² in order to define the rotation direction and A = - a² for the condensation flow. The Hamiltonian shall be an extremum. Hamilton’s principle writes: 15 WHIRL-WELL FLOWS HAMILTONIAN H = a2/b2+b2 10 9 8 7 6 5a 4 3 2 1 0 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 rotation coefficient b/a t2 ∂H = 0 avec ∂c H= ∫ dt Σmv² t 1 Within the “action”, c is the parameter of the possible flows family. For Whirl-well combine flows, it is the ratio of the constants. The demonstration remains fully general when assuming the time interval to be limited to one turn i.e. for θ increasing from 0 to 2 π. Then it comes: 4 4 H = 2 π a +b b² The Hamiltonian variation is given by the curve hereafter. It appears that the sole well flow is highly unstable. Viscous and perfect flows are identical in that case. Thus the theoretical approach is not complying with reality, for a pure well may occur within initially motionless water. Moreover, the theoretical ratio is not complying with observation. This is qualitatively confirming the extension of de Gennes’ flows involving a rotation of the parietal layer of heavy oil flows within small pipes to all laminar flows as proposed by the associated engineers report dated 1994. This can be confirmed fully only by implementing the Hamilton’s principle to the associated engineers’ approach of kinetic angular friction within laminar flows. The associated engineers failed to obtain such a proof up to now. 16 The pressure is null for the value of rc giving: p0 = r ( k’ - k ) 2 4 rc rc Instead of implementing the Hamilton’s principle, the intuitive principle of minimum energy, well known in Elasticity theory, may be used as well. 2.2 Minimum energy principle implementation Between t = - ∞ at an infinite distance and t = tc where the pressure is null, the kinetic energy variation is equal to the work of pressure forces for a fluid particle dm: δ Ec 2 2 = 1 δm ( vr + vθ ) 2 2 2 δ Ec dt = 1 δm ( k +k’ ) dt 4 2 2 rc rc Along a circle with r radius: dt = rc dθ k’ δ Ec t = 2 δm 2 π 1 rc 2 (k +k’ ) 2 k’ rc k is the flow parameter and cannot be a condition of the minimum energy. There shall be only one very single value for each value of K. The derivation shall be perform on k’: ∂(δ Ec t ) = ∂k’ 2 δm 2 π 1 rc ( k’ 2 - k ) 2 2 k’ rc The minimum is obtained forr k’ = + k . Rc 17 3 FLUIDS WITH ANGULAR MOMENTUM OF PARTICLES Fluids mechanics equations have been issued with some fundamental hypotheses. Mainly, it is assumed that the atoms or molecules of the fluid don’t own any angular momentum. The general case shall include such an angular momentum although this is definitely not the case neither for perfect fluids nor for viscous fluids nor for superfluids. The first point is to change the elastic impact laws. The angular momentum shall be added. The angular momentum exchange is only possible within the elasticity theory. Elastic buckles are not symmetrical. This is a result of the angular momentum. The impact zone is then buckled. The buckling combine with the flattening is preventing the fluid particles to slip on one another. Then the fluid particles have six degrees of freedom. The equipartition principle applies. The fluid mechanics equations are dramatically changes accordingly. The tangential speed law is 1/SQRT(R), instead of 1/R. Unfortunately the flow is no more irrotationnal. This is involving in fact some interesting consequences as underlined within the last paragraph. 3.1 Continuity div v = 0 (1) the relation gives the same result as for perfect fluids: vr = - k 2 r This is, of course, the fluxes law. 3.2 Angular momentum theorem The angular momentum theorem writes for a fluid volume element dv = rdθ ds with ds = dr dz: 18 − d ( IΩ) d (Σiω ) ∂p r∂θ × ds × r − Mt ( friction forces) = + r∂θ dt dt I is the inertia angular momentum of the fluid volume element related to the axis perpendicular to the flow and including the cylindrical co-ordinates origin; Ω is local angular speed of the plane flow; i is the inertia angular momentum of the fluid particles related to the axis perpendicular to the flow plane and including the gravity centre of the particles and ω the revolution speed of the fluid particles around this axis. The product of those two quantities is summed up within the fluid volume element. The main angular momentum may writes: d ( IΩ) = dt with : r d ( ρdvr 2 dθ ) dt dt dθ = Vθ dt So that it may be written now: ∂p d ( ρdvrVθ ) d (Σiω ) r∂θ × ds × r − Mt ( Fft ) = + r∂θ dt dt dV d (Σiω ) ∂p dr − r∂θ × ds × r − Mt ( Fft ) = ρdv Vθ + r θ + r∂θ dt dt dt ∂p dV d (Σiω ) − r∂θ × ds × r − Mt ( Fft ) = ρdvVrVθ + r θ + r∂θ dt dt 1 ∂p Mt ( Fft ) VrVθ ∂V ∂V 1 d ( Σ iω ) − − = + Vr θ + Vθ θ + ρ r∂θ ρrdv r ∂r r∂θ ρrdv dt − Friction are nor taken into account hereafter. In this case, the whirl well flow equation hereunder becomes: 0= VrVθ ∂V 1 d (Σiω ) + Vr θ + r ∂r ρrdv dt 3.3 Equipartition principle. 19 As a consequence of energy equipartition within the fluid, the average value of angular momentum of the fluid particles is not null. Within fluids with 6 degrees of freedom, the kinetic angular energy involved by the fluid rotation shall be balanced by an energy contribution. The only possible contributors are the particles own angular momentum. The energy equipartition is equivalent to the equality: rρdv ∂Vθ dr d (Σiω ) = ∂r dt dt then: Vr ∂Vθ 1 d (Σiω ) = ∂r ρrdv dt 3.2 paragraph equation becomes : 0= VrVθ ∂V + 2Vr θ r ∂r then: Vθ = - k’ together with Vr = - k √r r2 The pressure is null for rc complying with : p0 = ρ ( k’ - k ) rc 4 rc Although the well flow remains irrotationnal, the tangential flow, i.e. the whirl is not irrotational. Friction should be taken into account. The solution hereunder is only valid for very slow flows. The fluid speed shall remain very small compared to the quadratic mean Brownian speed. 3.4 Minimum energy principle implementation Between t = - ∞ and t, the kinetic energy variation is equal to the pressure force work for a fluid particle dm: 20 δ Ec 2 δm ( Vr = 2 + Vθ ) 2 2 δ Ec dt = δm ( k + k’ ) dt 4 r’ c δ Ec t = with dt = rc √ rc dθ k’ r’c δm 2 π √ r’c ( k2 + k’2 ) 3 k’ r’ c k is the flow parameter; its value cannot be a condition of the minimum energy. It shall exist at least one solution for each value of k. Derivation shall be performed on k’: ∂(δ Ec t ) = δm π √r’c 2 ( 2 k’ 2 - k ) 2 ∂k’ 3 k’ r’ c The minimum is obtained for k k’ = _______ r’c √r’c There is only one whirl-well flow complying with the minimum energy principle. This flow is depending upon rc, thus on how the well flow is established. 3.5 Energy transfert Within perfect fluid, a fluid particle located at the distance r from the centre of the well has to opposite motions: the first one is linked to the overall rotation of the fluid within the whirl, the second one is a result of the tangential speed variation within the whirl. In perfect fluid, these two angular speed are equal. ω1 = Vθ r = k’ 2 r ω’1 = 1∂Vθ dr /dr 2 ∂r 21 2 = - k’ 2 r So that fluid particles have no rotation at all. This is why the flow is irrotational. The discrepancy between the theoretical surface curve and the experimental curve shows that the conventional friction approach is not correct as it is not complying with experiment. This was the reason for proposing a new approach taking into account the angular motion of fluid particles. The very same approach deriving from the de Genness flows of heavy oil in small pipes, allows not only to explain the anomaly of laminar flows around cylinder but also the behaviour of superfluid within rotating bucket without any reference to any kind of probabilistic approach fully contradictory with fluid mechanics theory and to explain the paradoxes resulting from the Landau’s bi-fluid. This would results as well directly from the de Gennes’ flows approach. This rationale is only applicable when there are no angular momentum within the fluid. In the case there are such angular momentum, the angular speed of the overall flow is the double of the rotation involved by the tangential speed rotation within whirl-well flows, and I the opposite direction: ω2 = Vθ = r k’ ω’2 = 1∂Vθ dr /dr r√r 2 ∂r 2 =-1 k’ 2 r √r So that there is an energy transfer needed. This is taken into account within the equations. The energy pumped out from the Brownian angular speed energy my be calculated: R R 2 3 2 ∫ Σ ½ i ω2 /4 = ∫ ½ (2 π r dr dz λ) i (1/4) k’ /r ∞ 2 = (π/4) λ dz i k’ /R ∞ λ is the number of fluid particles in the volume element, i the inertia momentum of those particles and dz the height of the zone involved. 22 4 Conclusion Full validation of the associated engineers approach, extending the de Gennes’ flows, involving fluid friction within laminar flows based upon differential angular motion friction instead of longitudinal differential motion as for solids, requires the calculation of the related Hamiltonian. Implementation of Hamilton’s principle to fluids with internal angular momentum has been added to this paper for information only. 23