LA JOIE DE LA TOUSSAINT NUMERO - Reposital

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LA JOIE DE LA TOUSSAINT NUMERO - Reposital
LA JOIE DE LA TOUSSAINT
NUMERO SPÉCIAL
OCTOBRE 30, 2012
Centro de Enseñanza de Idiomas
Département de Français
Dr. José Alejandro Salcedo Aquino
Director
Lic. Rubén Ortiz Frutis
Secretario de Extensión Universitaria y
Vinculación Institucional
Maestra Ma. Cristina Hernández Morales
Coordinadora del Centro de Enseñanza de Idiomas
Profra. Ma. Martha Gaguine Alvarez
Jefe del Departamento de Francés
Maestra Gabriela Muñoz Cuevas
Coordinadora de Proyecto
Lic. Adriana Cervantes Soto
Fotógrafa
Alonso Tavera Muñoz
Diseño de Portada
PRÉSENTATION
Adriana Cervantes Soto
Gabriela Muñoz Cuevas.
C’est le temps des morts, c’est le temps de fêter et d’honorer ceux qui nous ont accompagné
avant. Cette année, la mort a été inspirée: elle a pris dans ses mains, des personnages qui ont
marqué notre temps: Carlos Fuentes, Chavela Vargas, Neil Armstrong et la chanteuse Whitney
Houston, parmi d’autres.
Dans un pays comme le nôtre, marqué par la violence et la peur, réelaborer le bînome vie-mort
devient un exercice indispensable pour continuer à sourire. Il s’agit, en effet, d’un exercice
ludique et créatif qui vise à appliquer les connaissances et les compétences acquises par mes
élèves, tous, étudiants du Département de Français de cette faculté. Il y aussi une
collaboration de l’atelier d’écriture animé par Yolanda López Franco.
Dans ce numéro, on compte aussi avec la collaboration très spéciale des élèves qui ont fini
leurs études universitaires (et leurs cours de français) ici, à la FES Acatlán, et qui nous
présentent leurs articles au sujet de la Toussaint et la mort. Je vous rémercie énormément votre
générosité et surtout, que vous ayez accepté ce défi.
La plupart des photos qui accompagnent les articles appartiennent à Adriana Cervantes Soto,
poète, photographe et journaliste. Les photos de l’article sur Emma Goldman ont été prises par
Luis García Muratalla au Forest Home Cemetery en Illinois, il y a quelques jours, juste pour
accompagner l’article qui présente la biographie de cette femme extraordinaire. Ce travail m’a
été proposé par Martha Gaguine, directrice du Département de Français et le but est d’avoir un
magazine écrit et lu par nos étudiants. En effet, on a créé, appris et joué. C’est le temps de
partager ce travail avec vous et de vous inviter à profiter de cet espace généreux
d’apprentissage que c’est l’Universidad Nacional Autónoma de México, l’ UNAM.
OPINION
Adriana Cervantes Soto
Pourquoi célébrer la mort au Mexique ?
Claudia Lorena Garcia Loyola
Octavio Paz a affirmé dans « El laberinto de la Soledad » que les mexicains sont les seuls dans
le monde qui se moquent de la mort. Or, pourquoi est-ce qu’on pense que la mort est une
affaire de célébration et de rires?
D’une part, parce que les mexicains sont amicaux, chaleureux et cherchent toujours une raison
pour se réunir et célébrer. D’autre part, parce qu’on est aussi un peuple de rituels, et au moyen
des différentes célébrations, les gens se sentent libérés pendant un instant : celui des rituels et
des fêtes. Ainsi donc, Le Jour de Morts au Mexique c’est un jour coloré bien que ce soit
seulement un masque : Et oui, on déguise en couleurs la peur que la mort nous provoque. Au
Mexique on s’en moque, on préfère être heureux : rire en faisant semblant que ce n’est pas
important le fait de mourir. En effet, ce type de célébration a pour but de montrer qu’on est
braves au cas où il y aurait une situation dangereuse.
Une autre explication c’est que la plupart de la population mexicaine est catholique et par
conséquent, on croit qu’il y a une vie après la mort, et voilà pourquoi il y a des rituels positifs
pour célébrer la mort puisqu’on pense que la mort c’est la transition vers une nouvelle vie.
Donc, il n’existe pas une vraie raison pour se mettre à pleurer mais au contraire, il faut être
heureux parce que le cycle de vie-mort est complet.
Finalement, on fête aussi parce qu’on déteste la solitude et on a toujours besoin de quelqu’un à
côté de nous, ainsi donc, pendant le Jour de Morts on veut célébrer la vie et la mort avec ceux
qui vivent. Bref, on n’a qu’une seule vie donc, célébrons ici et maintenant!
ARTICLE
Adriana Cervantes Soto
Donner de la vie à la mort.
Nancy Karina Rojas Angeles
“Cuando el reloj marca la una, las calaveras salen de su tumba
Chumbalaca Chumbalaca Chumbalá” (Chanson Populaire Mexicaine)
Dans quelques jours, le calendrier va marquer encore une fois, le moment
exact où l'élégance de la Catrina sera présente. Des milliers de fleurs, de fruits et de couleurs
orneront son arrivée. Derrière elle, il y aura toutes les âmes pèlerines qui ont été prises avant
que nous, et qui viendront heureuses rendre visite à leurs familles
Au Mexique, la tradition de commémorer les morts au mois de Novembre, vient de la culture
aztèque. Selon les calculs de l’ancien calendrier, le 9ème et le 10ème mois, étaient destinés à
commémorer les âmes des enfants et des adultes, respectivement.
À l'arrivée des Espagnols et avec la religion catholique installée dans notre continent, la
célébration de la Toussaint (Todos los santos y día de muertos) a été réduite au premier et
deuxième jour de l’onzième mois de notre calendrier.
En Europe, l'origine de cette fête remonte à une tradition celtique appelé «La fête de Samhain",
qui, dans le calendrier celtique marque la fin de la récolte et le début d'une nouvelle année et le
début aussi de l'hiver, moment de l'obscurité et du froid: La célébration principale de cette
festivité était axée sur le monde des vivants pour entrer en contact avec le monde des morts.
On le faisait avec des masques et des costumes dans l'espoir de rencontrer le monde
souterrain et donc des terres à cultiver.
Aujourd’hui comme avant, en Amérique et en Europe, au Mexique et en France, on se souvient
de ceux qui nous ont précédé sur le chemin, et on le fait à travers de la couleur, de la musique,
de la prière et en famille.
Toutefois, si l'on compare comment on mène ces deux célébrations, c'est-à-dire, au Mexique et
en France, nous aurons des données très intéressantes: En effet, au Mexique, il existe la
tradition de commémorer les âmes des morts avec des offrandes accompagnées de prières et
de rites religieux, et pourtant, un pourcentage plus élevé de la population de notre pays, a
contribué à préserver ces traditions mais aussi à propulser la fête américaine d'Halloween.
Un sondage soulevée par Maître Research, une société mexicaine ayant 17 ans d'expérience,
a révélé que 9 sur 10 personnes considèrent les traditions du pays vivantes. D’autre part, parmi
les âgés de 20 ans, 8 sur 10 acceptent qu’ils ont demandé “une calaverita” au moins une fois
dans sa vie.
Maître Research a déclaré aussi: “Le Mexicain a un comportement très particulier quand il fait
face à la mort: il fait la fête et se souvient des êtres aimés avec des autels, des prières, et des
fêtes, mais depuis 50 ans le Halloween a imprégné la culture mexicaine et il est devenu un
cadre naturel qui éclipse les traditions”. Ainsi donc, les familles font de grands efforts pour
garder et transmettre aux jeunes générations le plaisir de célébrer l’arrivée des âmes dans la
terre et de leur offrir un festin comme elles méritent à cause du voyage qu’elles viennent de
faire. Cependant, le pouvoir de la publicité et les influences du pays voisin ont marqué
rapidement l'esprit des Mexicains, particulièrement celui des jeunes.
De petites sorcières, des fantômes, des vampires et des zombies circulent dans les rues en
demandant des bonbons et en essayant de faire peur à ceux qui croisent leur chemin. Les fêtes
d’adolescents et d’adultes se mêlent avec nos traditions.
En revanche, en France, (il y a 16 ans, et grâce au marketing américain) on a connu le
Halloween. Cependant, le pourcentage de français qui se déguisent et qui vont à des fêtes de
ce genre est réduit. Les adultes ont cherché à défendre les fêtes religieuses et familiales, et le
glamour de ces fêtes américaines ne les attirent pas. "Halloween n'est pas du tout français”, a
déclaré Odile Roussel, dont la boulangerie a une recette spéciale pour "All Saints gâteau" .
Dans les maisons et les entreprises du territoire franc, il y a des images de saints et des
offrandes aux défunts, avec des fleurs, des fruits et de la nourriture, qui font référence à la
tradition originale.
Le temps est proche, le temps où la Catrina danse et chante sous le rythme de la mort. Et
après, ce qui suit pour l’accompagner, c’est la chorale des âmes qui marchent dans cette terre.
Encore une fois, pour donner de la vie à la mort.
La fête des morts et la Toussaint en France.
Blanca Araceli Arroyo Cruz. Atelier d’Écriture
Au Mexique la fête des morts est une tradition.
Qu'est-ce que une tradition?
C'est un ensemble de patrons culturels d'une ou plusieurs générations, qui ont été
hérités par leurs ancêtres à travers les années. Pour cela les habitants d'une région ont
beaucoup d'estime pour cette célébration et il est précieux pour eux de l’organiser
chaque année.Tous les ans partout dans le territoire mexicain, les gens honorent leurs
amis et leurs parents décédés. Pour les honorer ils créent des autels qui portent les
plats et les boissons préférées du défunt pendant qu’il était en vie. Ils y posent aussi
des bougies, les photographies des défunts, des fleurs de «cempasúchil». Il y a aussi
des musiciens pour chanter à leurs morts leurs chansons préférées.
Cette tradition est si importante qu’à Xoxocotlan, dans l’Oaxaca, on a obtenu un record
Guiness pour l'autel le plus grand du monde. Une de leurs coutumes pendant la fête
des morts est qu'à minuit les gens se déguisent en mort et ils chantent et dansent par
les rues uniquement des chansons traditionnelles. Les gens vont dans les cimetières
pendant la journée, et la nuit ceux-ci sont ouverts et il y a beaucoup de monde.
En France la fête des morts est "la Toussaint".C'est une fête catholique et un jour férié
en France. Le mot "Toussaint" est une contraction de « tous les saints ». C'est une fête
comme toutes les fêtes des saints. Les familles se réunissent et vont normalement au
cimetière pour honorer les membres décédés de leurs familles et pour mettre des
chrysanthèmes sur leurs tombes.En France, c'est presque le seul moment de l'année
où l'on voit cette fleur, parce qu'elle est associée à la mort (on n’en offre jamais comme
cadeau). Lendemain est la fête des morts mais le 2 novembre n'est pas un jour férié, on
travaille. Les enfants et étudiants ont une semaine de vacances.
Pour les Mexicains la fête des morts est une tradition joyeuse où on crée des autels
pour honorer ses morts. Par contre pour la France, c'est un jour férié où l'on va au
cimetière pour rendre visite à ses morts et mettre des fleurs sur leurs tombes. On a une
façon de percevoir la mort spirituellement différente
ARCHITECTURE
Adriana Cervantes Soto
Le rapport fascinant entre la mort et l'architecture.
Juan Gabriel Vargas Manzanares.
L’architecture en tant que vestige de l’humanité est toujours présente pour rappeler des
événements, fêter les triomphes et honorer les morts. La première intention architecturale a
peut-être, été un mausolée en raison du besoin humain d'être présent malgré la mort
L’architecture funéraire, ainsi que l’architecture en général, a changé le long du temps pour des
raisons de salubrité, d'hygiène, de respect et de culte. Ainsi donc, le "lieu des morts" a changé
de la cour de la maison à l´église, et c’est comme ça qu’on a créé des lieux destinés à
l'enterrement de morts, autrement dit, les cimetières.
Or, l’architecture et la mort ont un rapport très proche,
fascinant et qui nous touche. Voici donc, quelques
exemples de ce type de chef-d’œuvre :
La tombe Brion-Vega à San Vito d'Altivole, à Treviso,
Italie. Elle a été construite en 1969 par l’architecte
Carlo Scarpa. C'est une tombe pleine de symboles et
de détails qui la rendent majestueuse
Le Cimetière de Woodland.
Dans les pays protestants on construit les « cimetières
paysage » dont la caractéristique la plus importante
c’est l’existence de grands espaces ouverts et
l’absence de symboles. En effet, le Cimetière de
Woodland, c’est un composé magnifique de
l’architecture et le paysage.
Il a été élevé par les architectes Gunnar Asplund et
Sigurd Lewerentz entre 1919 et 1940 à la forêt de
Stockholm, en Suède. Là, il y a la tombe de Greta
Garbo.
Par contre, dans l’Europe catholique les cimetières deviennent des maquettes à l’échelle des
villes réelles. Il est important de souligner que ces cimetières reflètent des problèmes urbains,
comme celui, par exemple de l’agglomération.
Or, d’autres cimetières ont été conçus comme des places touristiques, où on y va parfois, afin
de visiter des personnages célèbres qui gisent là-bas. À Paris, en effet, il y en a quatre: À l’Est
le cimetière Père Lachaise, au Sud celui de Montparnasse, au Nord le cimetière de Montmartre
et enfin, au Centre le cimetière de Passy. Tous,
avec des tombes célèbres.
Le cimetière Père Lachaise, appelé (en honneur
de François d'Aix de la Chaise ou le Père la
Chaise confesseur du roi Luis XIV), c’est le plus
connu dans la capitale française. Il a été conçu
par l'architecte néoclassique Alexandre Théodore
Brongniart en 1803 et il est dessiné avec de grandes allées et à côté il y a les tombes. On y
peut se promener en essayant de découvrir les tombes de plusieurs célébrités comme Oscar
Wilde dont la tombe est couverte de bises peints, ou
celle de Jim Morrison. C’est une belle expérience à
ne pas manquer. D’autre part, dans le cimetière de
Montparnasse il y a la tombe du dictateur mexicain
Porfirio Diaz,
et celle du grand chanteur
compositeur Serge Gainsbourg. On y trouve aussi la
dernière demeure de Carlos Fuentes et ses enfants
Carlos et Natasha, et tout près, le tombeau de Julio
Cortázar enterré avec sa femme Carol. Enfin, un
autre sépulcre très important, c’est celui de la romancière Marguerite Duras.
Tombe de Julio Cortázar
Tombe de Serge Gainsburg
Actuellement, il y a des cimetières d’une grande importance formelle et architecturale. Un des
meilleurs exemples c’est le cimetière d’Igualada,
très près de Barcelone, en Espagne : Ce cimetière
dessiné par l'architecte catalan Enric Miralles est
harmonique avec la nature. C’est un cimetière qui
brise la trace conventionnelle. ll a affirmé que :
« Un cimetière ce n’est pas une tombe. C’est plutôt
une relation avec le paysage et l’oubli ; des
marques en tant que des signes abstraits,
l’abstraction qui est dirigée à tracer avec des
pas le meilleur chemin. » Enric Miralles qui
gît là. Un autre exemple d’architecture
funéraire c’est celui du cimetière de Cap
Finisterre. Dans ce cimetière l’architecte
espagnol César Portela a eu pour but de
changer la notion fermée d’un cimetière pour celle d’une architecture entendue. Arriver à faire
que l’architecture soit une partie du paysage naturel en réduisant au minimum, son impact sur
l’entourage.
Au Mexique visiter des tombes intéressantes
comme celle de José Alfredo Jiménez à Dolores
Hidalgo, Guanajuato, c’est une expérience obligée.
Cette tombe a été dessinée par l'architecte
mexicain Javier Senosiain, gendre du compositeur.
Cette tombe montre deux symboles mexicains
connus dans la planète entière : le « sombrero de
charro » et le « jorongo »
Pour conclure, il faut remarquer que l'architecture a le pouvoir de transformer, d’améliorer, et
parfois d’embellir tout ce qui nous entoure, bien qu’il s’agisse de l’inévitable fait que nous
désirons oublier : la mort.
PSYCHOLOGIE
Adriana Cervantes Soto
Ritualisation de la mort dans la nouvelle dynamique sociale
mexicaine.
Angélica Paulina Ayala Rivadeneyra
La mort a une double nature, elle attire et effraie; on génère des rites pour la
commémorer et en même temps on l’évite. Les hommes sont des êtres sociaux et se
développent dans un contexte culturel qui interprète le monde en termes de temps et
d'espace. Dans ce flot incessant de temps, l'homme se rend compte que l'avenir
contient sa fin imminente, et c’est la douleur et l'angoisse provoquée par cette
approche qui entraîne les cultures à produire des modèles qui cherchent à atténuer
cette peur de la mort. En effet, dans la préhistoire, on préservait les morts “vivants” à
travers la peinture rouge à ses os. Unamuno a dit: échapper à la mort a été au cœur
des religions. Ainsi donc, la réalisation d'une série d'actes symboliques et de rituels au
moment où un être cher meurt, contribue au processus de deuil et à atténuer l'angoisse
de la fin imminente de notre existence.
Marta Allué explique que la ritualisation de la perte, est abordée par l'anthropologie
sociale et culturelle pour comprendre la mort comme un processus qui souffre une
personne (processus biologique) et la société (processus social). Voilà pourquoi la
société qui a vécu l’expérience de ce processus construit leur système de valeurs et de
croyances, c’est-à-dire, une interprétation culturelle du phénomène reflétée dans son
activité rituelle.
L'idée de la vie après la mort provoque une consolation chez les individus qui veulent
retrouver leurs proches dans une autre dimension En effet, toutes les sociétés font des
rites de commémoration, pour célébrer ou pour se séparer des personnes ou des
situations. Ritualiser c’est traduire les émotions en histoires et dans le rituel funéraire,
les symboles utilisés sont destinées à guider le défunt, et le préparer pour arriver à sa
destination finale. Le rituel vise à contrôler le hasard, autrement dit, à apaiser
l'angoisse que l’idée de la mort produit dans le corps et dans l’esprit, même si ce rituel
n’est pas explicite.
Maritza Charry Higuera, collaboratrice du blog: Des psychothérapies, affirme que les
tâches à accomplir par la famille une fois que l’être cher est décédé sont:
1. La reconnaissance et l'acceptation de la réalité de la perte de la part de la famille.
2. Dans la famille, l’expérience partagée de la douleur produite par la mort d'un être
cher doit exister.
3. La réorganisation du système familial sur la base du changement: la clarté des rôles
et des limites.
4. La restructuration et la réorientation des relations et des objectifs familiaux.
Il faut remarquer que l’étude des processus de changement des rituels qui ont lieu
dans la société contemporaine devient très intéressant parce que le rituel funéraire a
été modifié en raison de la logique économique et sociale actuelle : Les temps de deuil
ont été raccourcis pour des raisons de productivité dans le travail, et, ceux qui perdent
un être aimé sont obligés d'accélérer le rituel de deuil sans tenir en compte les
conséquences psychologiques de ne pas leur permettre d’ élaborer la perte au moyen
d’un rituel adéquat : la plupart des entreprises de notre pays, ne permettent pas les
personnes en deuil de se absenter pendant de longues périodes après la perte d'un
être cher, en les forçant à retourner au travail avant d'avoir assimilé la perte.
Au Mexique, la situation sociale et politique a entraîné des grands changements dans le
processus de deuil et des rites funéraires. Des familles ont été incapables de récupérer
les restes humains de leurs êtres chers disparus, et sans ces corps dont ils ont besoin
pour construire l’acceptation de leurs pertes, les familles font face à des duels
extrêmement difficiles et prolongés.
La pratique de la crémation est devenue populaire peut-être parce qu'elle répond aux
exigences de temps, d'espace et d’argent. Certes, la crémation c’ est un processus qui
a été pratiqué dans la préhistoire mais, actuellement, la crémation est une pratique
agressive qui bouleverse la perception de la perte, puisque celle-ci oblige la famille à
utiliser des mécanismes internes plus accélérés pour accepter la perte étant donné que
le corps physique de l’être aimé disparaît rapidement.
Après avoir terminé le processus de crémation, les cendres sont remises à la famille,
qui devrait les emmener au cimetière, à un mausolée, ou à la maison. Cette particularité
pourrait être risqué si la famille est encore dans un état de déni, et décide garder les
cendres parce que cela éviterait inconsciemment, mettre fin à la relation "terrestre" avec
l’être aimé.
Le défi est donc de mettre au point les mécanismes qui conduisent à une évolution du
processus de perte afin que réussir à construire un duel "sain". Pour le cas d’un corps
disparu, il faudrait des funérailles symboliques, avec les biens du défunt. S’il s’agit
d’une crémation il est conseillé d’éviter garder les cendres à la maison et suivre un
programme thérapeutique visant accepter la perte á travers des séances de groupe,
des rituels d'adieu et ainsi donc, remplacer ou changer les cérémonies que autrefois ont
été faites.
BIBLIOGRAPHIE :
Allué Marta (1998) La ritualización de la pérdida, Anuario de Psicología, vol. 29, no°4,
Facultad de Psicología Universidad de Barcelona. Documento recuperado en octubre
de 2012 disponible en:
http://www.raco.cat/index.php/anuariopsicologia/article/viewFile/61501/88348
Charry Higuera Maritza (2008), Proceso de aceptación de la pérdida y rituales en un
grupo familiar, DePsicoterapias.com, texto web recuperado en octubre de 2012,
disponible en: http://www.depsicoterapias.com/articulo.asp?IdArticulo=347
ILCE, El papel de la muerte en la vida psíquica, biblioteca digital ILCE, texto web
recuperado en octubre de 2012, disponible en:
http://bibliotecadigital.ilce.edu.mx/sites/ciencia/volumen1/ciencia2/52/html/sec_12.h
tml
UNE BIOGRAPHIE NÉCESSAIRE
Adriana Cervantes Soto
Ce corps est le mien. Cette idée aussi. Emma Goldman
María Fernanda García Vázquez
« L’épanouissement de la femme, sa liberté et son indépendance doivent venir d’elle-même (…) tout d’abord, en
s’affirmant comme être humain plutôt qu’objet de désirs sexuels. Deuxièmement, en refusant toute tentative et droit
d’autrui sur son corps et en se donnant le droit de refuser de mettre des enfants au monde à moins qu’elle en ait le
désir tout en refusant de servir à Dieu, au pays, à la société, à la famille à l’époux. Rendre sa vie plus simple, mais
aussi plus profonde et plus riche. » Emma Goldman (1869-1940)
Les États-Unis d'Amérique. C’est la fin du XIXème siècle. Cela fait plusieurs années
que le Mexique a cédé la moitié de son territoire. La guerre civile s'est terminée, le vent
du nord se mêle avec celui du sud. Le capitalisme prospère, les villes grandissent, des
usines ouvrent partout, les mines fleurissent, les gens ont d'avantage d'opportunités
d'avoir de meilleurs revenus et ils se déplacent dans les zones industrielles où il y a du
travail. Enfin, les gens de ce pays marchent ensemble vers l'identité nationale (même si
toutes et tous les habitants sont des immigrants). La démocratie c’est le plus beau
l’héritage du siècle des Lumières. Les gens connaissent déjà les résultats du progrès.
Avec ce progrès, les indiens de l’Amérique du Nord, ont été correctement envoyés dans
les réserves (d'où ils ne sortiraient jamais) et les noirs, reçoivent un salaire. Tout
semble se passer dans une ambiance tranquille.
À l’orient…la Russie des tsars. De grands palais et de grands espaces avec leur ombre
majestueuse. De la vodka et des balalaïkas et les Romanov avec un Alexandre II qui
décide un jour de «régler » quelques affaires. Et voilà, toute la Russie a des problèmes,
même cette Lituanie de 1869 où Emma Goldman naît dans une famille dont le père
arrange la vie de la fille en essayant de la marier avec un homme « comme il faut »
quand elle avait 15 ans. Emma refuse ce mariage forcé, menace de se suicider et
s’enfuit aux États-Unis. Emma, il faut le dire, possède un esprit rebelle mais réfléchi
qu’elle garde là où elle va, et pour toujours. La désobéissance et l'anarchisme sont la
base sur laquelle elle développe ses réflexions.
À son arrivée aux Etats-Unis, le destin la confronte à
une situation scandaleuse : l’affaire de Haymarket où 5
ouvriers qui faisaient la grève ont été condamnés à
mort après avoir répondu à l’agression d’un agent de
police. À cette époque-là elle avait 20 ans et elle a
commencé à participer dans le mouvement anarchiste
en tant que militante et intelectuelle.Il faut remarquer
qu’elle a été condamnée en prison pour avoir
manifesté son opinion publique contre le recrutement
des conscrits dans la Première Guerre Mondiale.
Mais c’est surtout la contribution d’Emma Goldman au
féminisme ce qui la rend une femme extraordinaire.
Certes, ce serait prématuré de dire qu’Emma Goldman était « féministe » à cette
époque-là : D’abord, parce que les femmes qui luttaient pour leur droit de vote se
faisaient appeler « des suffragettes » et Emma n'était pas l'une d'elles. À vrai dire, le
terme de « suffragette » apparaît avant celui de « féministe ». Emma a été l'une des
pionnières du féminisme : On pourrait dire que grâce à elle (parmi d’autres) beaucoup
de femmes (et précisément pas celles de son époque) se sont posées des questions
fondamentales : qui prend les décisions concernant leurs corps et les conséquences
de ces décisions ? Des décisions au sujet de la maternité, de la contraception et de
l’avortement. C’est grâce aux réponses d’Emma et d’autres femmes remarquables, que
ces idées sont devenues, plus tard, des lois bénéfiques pour les femmes.
Alix Shulman a écrit : «Quand elle s'est exprimé en public sur l'homosexualité et la
contraception, les autorités ne la tolérèrent plus. Emma, Margaret Sanger, et d'autres,
donnèrent des conférences sur la contraception pendant des années, mais traitèrent
toujours le sujet de manière générale. Tout changea quand elles tentèrent d'informer
sur les moyens de contraception. Cette fois c'était criminel. Le 28 mars 1915, dans une
conférence de soixante personnes au Popular Sunrise Club de New-York, Emma
expliqua comment utiliser un moyen de contraception.» et elle fût arrêtée
Je n’exagère pas si je vous dis qu’au début du XXème siècle, les femmes ne pouvaient
pas être propriétaires de la maison où elles habitaient, c’était à travers de leur mari
qu'elles avaient accès à de nombreux biens. Elles ne décidaient pas combien d'enfants
elles allaient accoucher, des enfants qui, plus tard, seraient envoyés à la guerre. Et
quand elles ont eu enfin, et grâce aux triomphes des suffragettes, accès aux postes de
travail à cause de la guerre, c’est Emma qui a signalé le problème de la double journée
de travail pour les femmes dans leurs maisons, et, dans leurs travaux. Actuellement, ce
problème posé il y a un siècle, continue à diminuer la qualité de vie des femmes.
Emma, a aussi critiqué la prostitution car elle la considérait une conséquence des
conditions sociales dans lesquelles les gens vivaient. Ces conditions sociales faisaient
des femmes des objets du «marché sexuel» du capitalisme
À partir de ce qu'elle a observé pendant la Première Guerre Mondiale, Emma Goldman
s’est prononcé pour la paix. Elle pensait que les femmes étaient éduquées afin de
penser que son idéal d'amour et d’épanouissement était la famille en tant que mères et
reproductrices de la race. Elle disait que cette
reproduction était bénéfique au capitalisme car les
garçons de ces femmes
partaient à la guerre
mouraient de manière inutile en servant à des intérêts
économiques.
Emma Goldman disait qu’il fallait mettre fin à l’idée
ridicule qu'être aimé, devenir fiancée ou mère, était
synonyme d'esclavage ou de subordination. Elle a
aussi affirmé qu’il faudrait terminer avec l’idée stupide
de la notion de dualisme de genre puisqu’être homme
ou femme c’est appartenir à deux mondes
antagoniques.
Cette
femme
incroyable a
poussé jusqu'à ses ultimes
conséquences l'usage de la parole pour diffuser ses
idées et elle a payé le prix dans le pays de la liberté,
puisqu’elle a été déclarée « l’ennemi public
numéro un » et par conséquent, elle a été
expulsée des Etats-Unis. Elle est morte à Toronto, le
14 mai 1940 mais, enterrée dans le cimetière de
Forest Home, à Chicago, près des victimes de
l’affaire de Haymarket.
Beatriz Garrido, Hilda. (2007). Revisitando a Emma Goldman. Notas sobre su contribución a la construcción de una
historia feminista del género. Revista del Centro de Estudios Históricos e Interdisciplinario Sobre las Mujeres
Facultad de Filosofía y Letras Universidad Nacional de Tucumán. Año 3 Nº3. Disponible desde:
http://www.filo.unt.edu.ar/rev/temas/t3/t3_web_art_garrido_revisitando_emma_goldman.pdf
Shulman, Alix en Goldman, Emma. (1970). Tráfico de mujeres y otros ensayos sobre feminismo. España.
Anagrama.
HISTOIRE DE PEUR
PEUR MORTELLE
Idée originale: Gerardo Espinoza. Rodrigo Berruecos, Thalía Rosario, Eric Mejía et Adriana
Escobar.
Tout a commencé en 1880 quand je suis allé á « Crythin Gifford » pour rendre visite à mon
meilleur ami, le Docteur Kipps et à sa famille.
Je suis arrivé à Crythin Gifford le vingt-cinq août. Je me rappelle
que c’était une nuit de pleine lune, avec du brouillard épais et
terrible qui ne me permettait de rien voir. Au loin, j’ai écouté une
voix mystérieuse qui répétait mon nom :
- Jacques, Jacques, Jacques….J’ai eu très peur mais, j’ai reconnu la silhouette de mon meilleur
ami; le Docteur Kipps.
- Salut Jacques ! – dit il – Comment ça va? On y va? - Bien sûr,
mon cher ami ! Ici, c’est effrayant et il fait très froid.
Il rit à cause de mon commentaire et ensuite, nous sommes
montés dans son carrosse pour aller chez lui.
Le chemin vers sa maison était très long et escarpé et nous avons dû traverser une partie de la
forêt pour arriver enfin chez lui. La maison était très grande, c’était une sorte de château vieux
et solitaire. Quand Kipps et moi, on est arrivés, un petit chien noir est
sorti; il aboyait comme un fou puisqu’ il ne me connaissait pas. À ce
moment-là, l’épouse de mon ami Kipps, une belle et jeune femme de
peau blanche et cheveux noirs, est sortie pour nous accueillir.
- Bonsoir monsieur Deblin. Vous avez fait un long voyage. Soyez le
bienvenu.
- Merci madame Kipps. Je suis très heureux de vous revoir.
À ce moment-là, j’ai écouté un bruit qui venait de la maison, une sorte
de cri désespéré qui
m’a fait frissonner.
- Vous avez entendu ça ? – Je leur ai demandé.
- Quoi ?– demanda Charlotte nerveusement.
- Je n’ai rien entendu – a intervenu mon ami, et il entra à la maison.
Après une longue conversation et un formidable dîner avec mes amis, j'ai décidé d'aller dans
la chambre pour me reposer : Le temps coulait doucement quand soudain, j’ai écouté des bruits
étranges qui m’empêchaient m’endormir. Alors, je suis allée à la cuisine pour boire de
l’eau, et tout à coup, un cri déchirant et troublant m’a fait renverser l’eau du verre.
J’étais inquiet et je suis monté dans ma chambre.
Juste quand j’allais me coucher, le Docteur Kipps frappa à la porte et entra dans la
chambre.
- Qu’est-ce qu’il t’arrive? – me demanda le docteur Kipps
- Tu n’as pas écouté le cri ?
- Le cri ? Quel cri ? Non, euh, non, pas du tout.
- C'est incroyable que tu n’aies rien entendu ! Il y a quelques minutes, j’étais dans la
cuisine, j’avais très soif et quelqu’un a crié. J’ai eu très peur ! Kipps n’a rien dit.
Plus tard, la lumière d’un nouveau jour enfin se dévoila. Pendant le petit déjeuner,
Charlotte, la femme de Kipss, m’a révélé qu’après minuit, elle aussi, elle avait écouté un
cri, et qu’elle voulait découvrir qui avait essayé de nous faire peur.
Dans l’après-midi, le Docteur Kipps dit à Charlotte qu’il sortirait pour examiner un
homme gravement blessé et qu’il ne rentrerait pas ce jour-là.
Quand la nuit est revenue, des loups ont commencé à hurler, et à l’intérieur de la
maison j’ai aperçu un fantôme traînant des chaînes aux escaliers tout près de ma
chambre. J’ai cherché Madame Kipps et elle était dans un sentier à l’entrée de la forêt,
alors, je l’ai suivi en l’appelant, mais elle ne me répondait pas. Malgré la peur, j’ai
continué à marcher derrière elle jusqu’au cœur de la fôret. Là, j’ai vu deux tombes, et
quand je m’en suis approché, j’ai lu qu’elles appartenaient au Docteur Kipps et à sa
femme, morts tous les deux, depuis six ans. Mon cœur battait tellement fort que je
croyais qu’on l’entendrait partout, j’ai failli m’évanouir, la peur me paralysait, et pourtant,
j’ai essayé de fuir, mais je suis tombé sur une tombe dont l’épitaphe disait :
« Ci-gît Jacques Deblin, poignardé par son meilleur ami, le Docteur Kipps, homme
jaloux, condamné à l’enfer pour toujours »
POÈME
Naranari
Fleur du désert
Cd. Juaréz, Chihuahua
Sable
vent
nudité sans souffle
crâne tué dans l'œuf
Flétri
émergeant de la poussière
et du cactus.
Corps
piégé dans la tombe
gardien de leurs cris
silence
la douleur du coup:
victime
arrachée de la vie
et plantée dans le désert.
Les gens pleurent sur toi :
mère,
sœur,
amie,
femme...chimère.
“LES CALAVERITAS”
Irma Méndez Acuña.
Les « calaveritas » c’est une tradition
mexicaine, du folklore urbain caractéristique
de la Toussaint appelée « La Fête du Jour
des Morts »
Les « calaveritas », ce sont de petits vers
populaires (octo et décasyllabes), moqueurs
et satiriques. Bref, une sorte d’épitaphe que
tout le monde lit.
« Les calaveritas » c’est aussi, l’occasion
d’exprimer ce qu’on pense de quelqu’un(e),
ou bien, d’un régime politique ainsi que d’un
lieu de travail : Des activités, des métiers,
un charge politique ,des traits physiques ou
de caractère du personnage évoqué, sont
abordés par l’auteur de la « calaverita »
avec de l’humour et peu importe le status
quo du « mort » de la « calavera » puisque
le personnage qu’on évoque doit toujours,
être présenté comme s’il était déjà mort.
Pour faire une « calaverita » il faut être
imaginatif, accepter le défi de communiquer
en utilisant des vers et être courageux. Les
faire en français, c’est fou, mais faisable.
Voici quelques exemples :
Whitney Houston
(1963-2012)
La mort était ennuyée
Et à Whitney Houston est allée chercher
À une fête elle l’a invitée
“de toi,Whitney, je vais m’occuper
I will always love you chante!
Et pour l’éternité célèbre je te ferai”
Whitney répondit: plaque-moi
Je t’en remercierai.
Et sans crainte
à la fête éternelle
Ells sont allées.
Ambar Flores et Berenice López Moya
Carlos Fuentes
(1928-2012)
Il a connu les étoiles.
Le Panama a vu sa naissance,
le chemin du Mexique infernal
et des livres éternels,
il imprima dans sa conscience.
Des livres et des morts il avait:
Carlos et Natasha l’attendaient
à Montparnasse
“La Llorona” ses enfants chantaient
avec la carcasse.
La mort lisait “Aura”
mais elle ne comprenait rien
“L’amour de la femme sauve?”
elle se demanda.
Elle chercha l’écrivain
pour une explication,
“Le livre plus ancien
Fût mon inspiration”
Fuentes affirma
La mort s’énerva
Et elle prit, pour toujours,
son coeur mexicain
Rosario Carrizosa, Jorge Padilla et
Mario Allberto Valdés
Chavela Vargas
(1919-2012)
La mort était en train de boire
en écoutant des chansons rancheras
en se demandant quelle chanteuse voir
soudain Chavela apparût
sa tequila dans la main,
et la mort a été convaincue
que ce serait son temps.
Avec un sombrero et un poncho
Chavela chantait
et “La Llorona” l’a fait pleurer
en lui offrant une bouteille d’éternité
elles se dirent: “À ta santé”.
Francisco Campos Moreno.
Neil Armstrong
1930-2012
La mort était dans les nuages
en pensant à l’immortalité
Soudain, elle voulut partir en voyage
Afin de profiter de l’éternité.
Elle se demanda: Où je peux aller?
-Je connais déjà la terre
Qui, à la lune, pourrait me transporter?
Je dois chercher “un volontaire”
À Columbus la mort arriva
et Neil Amstrong elle a trouvé
Elle lui dit: “Avec plaisir on y va!
Oui, à la lune avec toi j’irai”
Neil lui dit: “Non, à la lune j’y arrivai.
Mais à Mercure, je voudrais aller
“Bien dit elle, “On y va:
à plus jamais!”
Adriana González et José Luis Luna
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cœur, aura l’occasion
de partager avec moi,
des belles
promenades
romantiques sur mon balai «Flying Carrera GT», ainsi que de
profiter de ma cabane, d’utiliser mon chaudron-jacuzzi et surtout,
de s’occuper de mes corbeaux.
NOS COLABORATEURS :
J'ai 24 ans dans le monde. J'aime la recherche sociale, la musique,
les concerts, la littérature. Je viens de faire la soutenance de thèse
au sujet de l’interaction communicative des jeunes mexicains à
Twitter. Mon souci: Que les chiens des rues aient un foyer. Mon
rêve: connaître la France, bien sûr.
Je parle anglais et français. Je viens de réussir le niveau B2 du
DELF
Je suis née au Mexique le 15 Janvier 1989, j’ai fait des études
professionnelles en Communication. Depuis quelques mois, je suis
journaliste à El Financiero.
Je parle anglais, italien et français, j’aime la danse, la musique et
écrire
Je suis né le 7 juin 1976 à Mexico. J’ai fait des études en
Architecture à la FES Acatlán
J’ai étudié à Strasbourg à l’ENSAS (École Nationale Supérieur
d’Architecture. J’ai étudié français, anglais et italien à la FES
Acatlán et j’ai réussi le DELF B2. J’ai travaillé à la Dirección
General de Obras y Conservación de l’UNAM, voilà pourquoi
j’ai participé au projet de la nouvelle cafétéria de la FES.
Paulina A. Rivadeneyra est née au Mexique le 2
Octobre 1989, elle a fait des études
professionnelles en Communication et
actuellement elle fait des études en
Psychologie à l’UNAM. Elle aime la musique, la
littérature et le gâteau au chocolat. Elle parle
anglais, français, italien et portugais.
Je suis née le 28 de décembre de 1988 en la Ciudad de México. J’ai fait des études
en Communication à la Facultad de Estudios
Superiores Acatlán, UNAM.
Diplomé au
"VIII
Diplomado Relaciones de Género" du
Programa
Universitario de Estudios de Género (PUEG) de l’
UNAM y du cours "Los desafíos del feminismo en
América Latina del siglo XXI" du Centro de
Investigaciones Interdisciplinarias en Ciencias y
Humanidades (CEIICH) de l’ UNAM. Actuellement je
travaille en faisant des évaluations dans le Département d’Evaluación y Estudios à
l’Instituto de Acceso a la Información Pública y Protección de Datos Personales del
Distrito Federal.
Ancienne
étudiante
du
CEI,
journaliste,poète,
photographe, membre du Seminario Permanente de
Didáctica y Escritura Lúdico-creativa. Depuis l’an 2000,
j’écris aussi pour “Cineadictos”, une publication de la
Coordinación
de
Difusión
Cultural
de
la
FES
Acatlán.Actuellement Je suis responsable de la section de
Medios del Cultural du Centro Cultural Acatlán.
Je m'appelle Blanca Araceli Arroyo Cruz, je suis née à Tuxtla
Gutierrez, Chiapas, Je suis mariée depuis 25 ans, j'ai 3 enfants.
J'ai fait mes études à l'École Normale de Colima, Col. J'ai fait
deux ans de français à Paris. Maintenant je suis au 7ème
semestre de français et je participe aussi à l'Atelier d’écriture
du Centre d'Enseignement des Langues à l'UNAM, campus
Acatlán

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