Téléchargez le dossier de presse - La Non

Transcription

Téléchargez le dossier de presse - La Non
LA NON-MAISON, micro centre d'art
organise
Une journée d'étude au FRAC PACA à Marseille sur
LE MARIN DE GIBRALTAR
de Marguerite Duras
le 4 septembre 2014
dans le cadre de l'Ecole du Regard
contact: Michèle Cohen
Directrice de
LA NON-MAISON
micro centre d'art
www.lanonmaison.fr
[email protected]
&
LA RESIDENCE [43.5]
www.residence43-5.com
[email protected]
tél : 07 61 67 32 86
http://lanonmaison-microcentredart.blogspot.fr
"A Tanger - Mghogha, même les cigognes ne traversent plus le détroit de Gibraltar et se sédentarisent sur
les relais d'antennes téléphoniques..." Ivan Boccara
[programme]
Michèle Cohen, directrice de LA NON-MAISON
organise
A l’occasion du centenaire de Marguerite Duras
le jeudi 4 septembre 2014 une journée d’étude sur
Le Marin de Gibraltar de Marguerite Duras
Lectures «réflexives» et lectures «créatives»
dans le cadre de
L'ECOLE DU REGARD
au
Fonds Régional d'Art Contemporain à Marseille
Coordinatrice Najet Limam-Tnani
(en résidence à LA NON-MAISON en septembre 2014)
Le Marin de Gibraltar fait partie avec Un Barrage contre le Pacifique de «ces romans des commencements»
de l’écriture et de la mémoire. Traversés par un flux d’images où le passé et le présent s’interpellent et
parfois se mêlent, ces œuvres où le lecteur est invité à «quêter la ressemblance» ont depuis L’Amant
suscité un regain d’intérêt et diverses lectures. Cependant, malgré sa richesse, sa complexité intertextuelle,
textuelle, générique, politique, géographique et historique, Le Marin est demeuré peu connu et peu exploré
par la critique durassienne. Au cours d’une journée d’étude rassemblant des universitaires et des plasticiens,
nous nous proposons de nous pencher sur ce texte durassien original par son contenu et sa forme, de le
considérer à partir de points de vue différents, et de concilier deux démarches, «réflexive» et «créative», que
Duras a toujours opposées.
Programme:
Matin: Lectures «réflexives» du Marin de Gibraltar
1ère séance: 9h -10 h: modératrice: Joëlle Pagès-Pindon
Catherine Gottesman (CRATIL
et Paris 8): «La création du monde vue par Anna dans Le Marin de
Gibraltar».
Joël July (Université Aix-Marseille): «L'impression du manque et de la satiété à travers le style dans Le
Marin de Gibraltar ».
André Not (Université Aix-Marseille): «L'autre introuvable dans Le Marin de Gibraltar »
Pause café
2ème séance : 10h 30-11h30: modérateur: Joël July
Najet Limam-Tnani
(Université de Tunis): «L’Empire français et Le Marin de Gibraltar: deux visions
opposées du colonialisme ».
Joëlle Pagès-Pindon (THALIM-Université Paris 3): «L’intratextualité ou les nœuds de l’imaginaire durassien
dans Le Marin de Gibraltar».
Jean Arrouye (Université Aix-Marseille): «L'Annonciation de Fra Angelico et Le Marin de Gibraltar».
Débat: 11h 30- 12h 30
Pause déjeuner
Après-midi: Lectures «créatives» du Marin de Gibraltar et table ronde sur «Duras et la peinture»
3ème séance: Lectures «créatives» 14h 30- 16h: modérateur: Jean Arrouye
Avec la participation des artistes, Françoise Nunez, Bernard Plossu, Catherine Poncin, Patrick Sainton,
Michael Serfaty et de Michèle Cohen commissaire de l'exposition des œuvres qu’ils ont créées à partir du
Marin: «Jo le rouge», organisée à LA NON- MAISON en 2013.
Pause café intervention de Catherine Poncin
4ème séance: 17h à 18h Table ronde «Duras et la peinture»: modératrice: Najet Limam-Tnani
Participants: Jean Arrouye, Joëlle Pagès-Pindon, Catherine Gottesmann, Joël July, Michèle Cohen,
Françoise Nunez, Bernard Plossu, Catherine Poncin, Patrick Sainton, Michael Serfaty.
[bibliographie de Najet Tnani]
Liste des publications
Ouvrages:
Roman et cinéma chez Marguerite Duras, éd. Alif, 1996.
Etudes et articles:
Etudes:
-«L’Erotisme sans corps ou la chair vive des voix dans les films de Marguerite Duras », Les Cahiers de
Tunisie, n°175, 1996.
-«Molière et Chaplin: le comique comme expression du tragique». Mélanges Guy Demerson. Université
de Tunis, 1997.
Articles et communications publiées :
- «Mise au point sur la spécificité du roman et celle du cinéma», Revue Tunisienne de Communication,
IPSI, n°11, janvier-juin 1987.
- « L’Amant ou le paradoxe autobiographique», Les Cahiers de Tunisie, 2ème semestre 1993.
- «La mendiante et la prostituée: la quête de la femme totale chez Marguerite Duras», publié dans Revue
tunisienne des Langues vivantes, Tunis, 1994.
- «Lecture, création et autocréation dans les oeuvres de Marguerite Duras». Colloque «Lecture et
création», 1996. Actes du colloque Lecture et création organisé par le GRIPOL. Publications de la
Faculté des Lettres - La Manouba, 1997.
- «La Lecture chez Marguerite Duras: lecture critique ou lecture poétique?». Séminaire GRIPOL
1996/1997, [In]La lecture des créateurs. Cahiers du GRIPOL, Finzi, Tunis, 1998.
-«Lecture, mise en scène et langage chez Marguerite Duras», Séminaire GRIPOL 1997/1998. [In] Lire
c’est faire parler le langage. Cahiers du GRIPOL n°2, Finzi, 1999.
- «L’Amant de Marguerite Duras: album de photos ou film virtuel? », communication présentée au colloque
organisé par L’ATEP en novembre 1999 sur «Arts et Transcréation». Publié [In] Triki (Rachida), Arts et
Transcréation, Wassiti, Sfax, 2000.
- «L’Intertexte comme lecture de l’autre et de soi», [In] Burgelin (Claude), de Gaulmyn (Pierre) et Arnaud
(Alain), Lire Duras. Écriture, théâtre, cinéma, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 2000.
- «Duras cinéfille: le cinéma comme quête de la mère», [In] Stella (Harvey) et Ince (Kate), Duras, femme
du siècle, Amsterdam- Atlanta, Rodopi, 2001.
- «Autobiographie et intertexte cinématographique chez Marguerite Duras», [In] Saemmer (Alexandra) et
Patrice (Stéphane), Lectures de Marguerite Duras, Lyon, PUL, 2005.
- «Le jeu spéculaire de l’autobiographie dans L’Amant de Marguerite Duras et Journal du voleur de Jean
Genet», [In] La Revue des Lettres modernes, M.Duras1, Les récits des différences sexuelles, Textes réunis
et présentés par Bernard Alazet et Mireille Calle-Gruber, Minard, 2005.
- « Résonances durassiennes dans le monde arabe», Cahiers de l’Herne, 2006.
A partir de 2007:
Ouvrages collectifs:
Najet Limam-Tnani (éd.) Marguerite Duras. Altérité et étrangeté ou la douleur de l’écriture et de la lecture ,
Les Presses Universitaires de Rennes, 2013
Najet Limam-Tnani, Ridha Bouguerra et Angels Santa (éd.), Femmes société et écriture de soi, éd. de la
Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis, sous presse : parution prévue pour Juillet 2013.
Articles, communications publiées :
- Articles et notices :
-« Marguerite Duras et Jean Genet : « La vérité des ténèbres », In Marguerite Duras 3. Paradoxes de
l’image, textes réunis et présentés par Sylvie Loignon, Lettres Modernes, Minard, 2009.
-« Guerre et création artistique dans Un Captif amoureux de Jean Genet », In Les Passions de Jean Genet :
esthétique, poétique et politique du désir sous la direction de Ralph Heyndels, Schena Editore/ Alain Baudry
et Cie, 2010.
-« L’autobiographie dans le cinéma de Marguerite Duras : une expérience des limites », In Marguerite Duras.
Le cinéma (dir. Jean Cleder), Etudes cinématographiques n°73, Lettres Modernes, Minard, 2013.
- Notices Fatma Ait-Mansour-Amrouche, Taos Amrouche, Nelly Amri, Jalila Baccar, Ferida Belghoul, Nina
Bouraoui, Jalila Hafsia, Maximilienne Heller, Fatima Mernissi, Ahlem
Mosteghanemi, Elissa Rhais,
Dictionnaire des femmes créatrices dirigé par Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber et Béatrice Didier, éd.
des Femmes, 2013.
- Contribution aux Écrits de Marguerite Duras. Bibliographie des oeuvres et de la critique, 1940-2006, sous
la direction de Robert Harvey, Bernard Alazet, Hélène Volat, Paris, IMEC, 2009. 530p]
Communications publiées ou sous presse :
- « Exhibition cinéma et besoin de visibilité dans Notre-Dame-des- fleurs de Jean Genet », In Jean Genet :
rituels de l’exhibition dirigé par Bernard Alazet et Marc Dambre, Dijon,
éd. universitaires de Dijon,
Coll. Ecritures, 2009.
-« Marguerite Duras : un destin déterminé par une affiche de propagande coloniale », In Mécanismes et
enjeux du discours publicitaire (édit. Mohamed Dahi), Casablanca, éd. Bougreg, 2010 rééd. en 2012.
- « L’autobiographie et le spectaculaire dans L’Amant et L’Amant de la Chine du Nord de Marguerite Duras,
In Autobiographie et Histoire d’Ibn Khaldoun à nos jours (Ed : Hedia Khaddar et Emma Beltaief), Actes du
colloque organisé en 2006 à Beit El Hikma, Cahiers du C.E.R.E.S , Série littérature, n° 11, 2010
-« la Nouvelle autobiographie et le jeu lectoral dans L’Amant de Marguerite Duras », In Les nouvelles
écritures du moi dans les littératures française et francophone , Noureddine Sabri et Sylvie Camet (éd.),
l’Harmattan, 2012.
-« Déracinement et étrangeté : le moi comme l’autre de l’autre », In Marguerite Duras. Altérité et étrangeté
ou la douleur de l’écriture et de la lecture (Najet Limam-Tnani dir.), Presses Universitaires de Rennes,
Rennes, 2013.
-« Marguerite Duras et l’histoire coloniale : de L’Empire français à Barrage contre le Pacifique », in Les
femmes face au défis de l’Histoire (Angels Santa dir. ), Peter Lang, 2013.
-« Marguerite Duras et les créatrices arabes » In Najet Limam-Tnani, Ridha Bouguerra et Angels Santa
(éd.), Femmes société et écriture de soi, éd. de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis,
sous presse : parution prévue pour février 2014
-IBID, « Le sens du dévoilement dans l’autobiographie féminine : une réflexion à partir des œuvres de
Marguerite Duras »
-« Double culture et autofiction chez Marguerite Duras et quelques auteures maghrébines », in Cultures &
Autofiction, Isabelle Grell et Arnaud Genon (éd.), sous presse éd PUL : parution prévue pour mars 2014.
A propos de
[ LA NON-MAISON ]
«Je veux rester ici.
Les incas, (…) possédaient un passage souterrain dans leur demeure qui leur permettait d’accéder un à jardin secret, un jardin qui
s’appelait en langue inca Nanankepichu ce qui veut dire la Non-Maison»
Anaïs Nin, Le feu
LA NON-MAISON
Historique
Michèle Cohen est diplômée d’une maîtrise de droit à l’Université d’Aix en Provence et d’histoire de l’art à
l’Université de Paris IV Sorbonne et d’un Dess de gestion des entreprises culturelles à l’Université de ParisDauphine. Elle a été enseignante, attachée culturelle, présidente d’associations et
commissaire
d’expositions pendant 20 ans. Elle décide d’ouvrir un lieu en septembre 2007, LA NON-MAISON, afin de
fidéliser ses liens avec les artistes en qui elle croit.
Créée en Mars 2000, LA NON-MAISON est la continuité des Domaines de l’Art 1989-1994 qui avaient pour
vocation d’organiser des manifestations culturelles dans des lieux autres que des galeries ou des musées.
(A noter en 1990, organisation de l’exposition historique « Chine demain pour hier » première exposition
d’art contemporain chinois en occident avec Yanpei Ming, Cai Guogang, Chen Zhen, Wenda Gu, Yong
Huong Ping) , puis de « l’ARFIAC » (1994-1999) qui était ouverte sur les échanges internationaux,
spécialement au Moyen-Orient , et sur les relations entre les arts visuels et écriture.
Ces trois structures ont
été créées et dirigées par Michèle Cohen.
Depuis le commencement, ces associations s’intéressent aux
moments de jaillissement de l’art, quelque soient les époques ou les pays, et au caractère universel et
intemporel de l’art.
Elles cherchent à construire un laboratoire de recherche interdisciplinaire et international,
un espace de réflexion sur l’art, qui se manifeste par une attitude.
Pendant six ans, LA NON-MAISON , sans lieu, poursuit son objet à travers sa directrice artistique.
En 2000,
au sein de l’IUP Administration des Institutions Culturelles en Arles, elle met en place une convention avec le
FRAC PACA et l’Université d’Aix-Marseille III, puis elle met en place et prend la responsabilité de « la galerie
itinérante », galerie pédagogique qui a pour mission d’établir une passerelle entre le milieu universitaire et le
milieu des professionnels de la culture.
De 2000 à 2002, à l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix en Provence,
dans le cadre du DESS management public, option culture, elle enseigne la notion de projets culturels.Son
cours est intitulé : « Y a t’il un intérêt à réaliser un projet ?», il questionne l’échec et les ratages dans l’art.
Elle organise des expositions au sein de l’Université. A ce moment Michèle Cohen fait le constat que LA
NON-MAISON a besoin d’un point d’ancrage: un lieu.
FAIRE VIVRE LES RELATIONS ENTRE PUBLIC , ŒUVRES, ARTISTES, COLLECTIONNEURS ET LIEUX
est le but poursuivi.
Le rapport entre public et privé sera au centre du développement de LA NONMAISON.
Pendant plusieurs années, l’association réunit des fonds pour créer et aménager le nouveau lieu,
22 rue Pavillon à Aix en Provence.
Nouvelles orientations :
Depuis juin 2012 LA NON-MAISON est devenue « micro centre d’art contemporain ». Elle est aussi le plus
petit centre d’art du monde !
Situé en plein centre historique d’ Aix en Provence, il se compose d’un espace d’exposition au rez-dechausée et en sous-sol, puis d’une résidence d’artistes internationaux au premier, deuxième étage et
mezzanine, LA RESIDENCE [43.5].
Expositions, ligne éditoriale, conférences, création de l’Ecole du Regard en 2013 sont les principales
orientations.
LA NON-MAISON collabore avec d’autres structures comme des Musées, des Frac , des maisons d’éditions
ou bibliothèques, des universités, mais aussi avec un réseau de curators indépendants, critiques d’art,
historiens d’art, artistes et poètes …

Documents pareils