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L'Organisation pour l'Unité Africaine/Bureau Interafricain Des Ressources
Animales
L'Organisation pour l'Unité Africaine/Bureau Interafricain des Ressources Animales (OUA/BIRA) est une
agence technique spécialisée de l'OUA mandatée par les Etats membres pour promouvoir le développement du
bétail en Afrique. Basé à Nairobi, Kenya, l'OUA/BIRA met en oeuvre des programmes importants de
développement du bétail comprenant le Programme Pan Africain pour le Contrôle de l'Epizootie (PACE) et
l'Agriculture dans les régions de l'Afrique contrôlées pour les mouches tsé-tsé - (Farming in Tsetse Controlled
Areas of Africa (FITCA)).
Les objectifs de l'OUA/BIRA sont de:
• Coordonner les activités de tous les Etats membres de l'OUA dans le domaine de la santé et de la production animale.
• Rassembler, collationner et disséminer les informations sur tous les aspects de la santé et de la production
animale.
• Mettre en œuvre, développer et réaliser des projets dans le domaine de la santé et de la production animale.
• Entrer en liaison avec les autorités compétentes des Etats membres, des groupes régionaux et des organisations intergouvernementales et internationales.
Pendant de nombreuses années, l'OUA/BIRA a été l'exemple africain de la réussite en attirant les fonds des
donateurs et procurant un soutien technique et politique aux états membres, et en particulier aux services
vétérinaires de l'Etat. A l'aube de ce nouveau millénaire, le bureau comprend que les questions relatives au
bétail sont devenues de plus en plus complexes à cause de facteurs puissants comme la globalisation, les
progrès technologiques rapides et les exigences de la part des acteurs économiques. Les acteurs économiques
de tous niveaux sont devenus plus bruyants, influents et impliqués dans la gestion, les priorités, le
financement et l'évaluation des interventions en matière de développement. L'OUA/BIRA fournit des réactions
efficaces en ayant une perspective claire par rapport à son orientation, ses politiques et ses stratégies.
Pour de plus amples informations contactez:
Le Directeur
OAU/IBAR
PO Box 30786
00100 Nairobi
Kenya
Tel: +254 2 334550/251517/226651
Fax: +254 2 332046/226565
La Serie de Notes d'Information de Politique Générale
Cette série de notes d'information de politique générale vise à procurer de courtes introductions faciles
à lire à certaines questions clés de politique ayant une incidence sur le secteur du bétail en Afrique. En
particulier, elles montrent comment le bétail peut contribuer aux objectifs de politique très répandus
suivants:
•
Sécurité alimentaire
•
Croissance économique
•
Equité
•
Promotion des exportations
•
Génération de revenus
•
Conservation des ressources
Chaque note d'information fournit une vue d'ensemble sur un sujet et oriente les lecteurs vers des
documents sources (beaucoup sont produits par l'OUA/BIRA) où l'on peut trouver de plus amples
détails et informations.
Vers des politiques
pro-pastorales en Afrique
Note
d'information
no. 8 de
politique
générale
•
•
•
•
•
Il y a plus de 25 millions de pastoraux et 240 millions
d'agro-pastoraux en Afrique sub-Saharienne.
Plus de la moitié des terres de l'Afrique subSaharienne sont arides et semi-arides qui peuvent
uniquement être exploitées par des systèmes de
pâturage pour le bétail.
Les pastoraux et les agro-pastoraux possèdent 50%
des bovines et des petits ruminants, et presque
100% des chameaux . Une grande partie du lait et de
la viande produite permet le maintien de marchés
stables et urbains.
Les systèmes pastoraux contiennent d'énormes
quantités de capital critique à la fois humaines (la
langue, les connaissances techniques locales, la
culture) et naturelles (des races uniques de bétail).
Le prix à payer lorsque l'on ignore et marginalise la
production pastorale est la famine, les conflits, les
troubles politiques et la détérioration de
l'environnement.
Une compréhension nouvelle des systèmes
pastoraux
Dans les écosystèmes des terres arides en Afrique, les
précipitations représentent le déterminant principal pour
la végétation. Le bétail mis au pâturage n'a qu'un léger
effet sur les ressources végétales et vice-versa. Dans
ces systèmes en déséquilibre, les terres exigent une
intervention rapide au niveau de la disponibilité des
ressources. Les systèmes pastoraux traditionnels sont
intrinsèquement flexibles et réagissent rapidement aux
changements de ressources en eau et de mise au
pâturage.
Les systèmes traditionnels de droit à la propriété sont
plus équitables et efficaces que ce que l'on imaginait.
Des droits multiples et interactionnels permettent la
flexibilité et (pourvu qu'il y ait des mécanismes de
négociation en cas de conflit et d'arbitrage) ne doivent
pas être dysfonctionnel.
L'implantation entraîne des conséquences
environnementales, sociales et politiques majeures. Il
faut la gérer de manière durable et aussi de façon à
octroyer une place centrale aux personnes.
Les systèmes pastoraux sont plus complexes que l'on
pensait. Il ne s'agit pas de réparations de fortune et
quand on travaille avec des pastoraux, une planification
à long terme, de la flexibilité et des approches
holistiques et multisectorielles sont essentielles.
Les sociétés pastorales ne sont pas homogènes et
l'engagement doit tenir compte des intérêts divergents
(et parfois conflictuels) des différents groupes. Le
développement sera plus solide s'il inclut une diversité
d'acteurs comprenant les dirigeants traditionnels, les
femmes, les associations pastorales, les ONG, les OBC
et le gouvernement.
Principes d'élaboration d'une politique avec
les pastoraux
Approche régionale
Les pastoraux vivent de l'autre côté des frontières, et les
politiques adoptées devraient refléter cette réalité. Un
exemple d'approche outres frontières est la Campagne
Pan africaine de la peste bovine, qui a éliminé la peste
bovine avec succès de la plus grande partie de
l'Afrique, partiellement en coordonnant les programmes
nationaux.
La subsidiarité
Là où les pastoraux et les décideurs ont été en
désaccord à propos de chaque question essentielle sur
le plan de la politique (déstockage, la taxation du bétail),
des perspectives ultérieures ont habituellement
démontré que les pastoraux avaient raison et que les
décideurs avaient tort. Beaucoup de gouvernements
pensent maintenant qu'il vaut mieux que les décisions
soient prises par les personnes les plus concernées - le
principe de subsidiarité.
La politique appropriée
Les politiques devraient chercher à consolider les
forces et les institutions pastorales plutôt que de les
remplacer. L'entrepreneuriat, les réseaux commerciaux, la
mobilité, la flexibilité, le courage, l'esprit d'indépendance
et l'individualisme sont quelques-unes des forces des
pastoraux qui ont été ignorées ou sabotées lors
d'interventions précédentes.
La marche à suivre
Alors qu'une mine d'informations existe pour étayer une
compréhension nouvelle des systèmes pastoraux de
production du bétail, les avis des scientifiques en
matière de bétail sont souvent biens arrêtés et
dépassés. En exposant les décideurs aux résultats des
études récentes sur le pastoralisme, on fait un pas vers
l'acceptation de systèmes de mobilité des troupeaux en
tant qu'un moyen rationnel et efficace d'exploitation des
ressources des terres arides. Afin d'engager les
communautés pastorales vers une réforme de leur
politique, les professionnels du bétail peuvent
également participer à une formation en recherche et
analyse de politique participative.
Références
De Leeuw et al (1995).
Une matrice de politique positive pour le pastoralisme Africain
Pourquoi les pastoraux ont de l'importance
Pourquoi les pastoraux ont de l'importance
•
•
•
•
•
Il y a plus de 25 millions de pastoraux et 240 millions
d'agro-pastoraux en Afrique sub-Saharienne.
Plus de la moitié des terres de l'Afrique subSaharienne sont arides et semi-arides qui peuvent
uniquement être exploitées par des systèmes de
pâturage pour le bétail.
Les pastoraux et les agro-pastoraux possèdent 50%
des bovines et des petits ruminants, et presque
100% des chameaux . Une grande partie du lait et de
la viande produite permet le maintien de marchés
stables et urbains.
Les systèmes pastoraux contiennent d'énormes
quantités de capital critique à la fois humaines (la
langue, les connaissances techniques locales, la
culture) et naturelles (des races uniques de bétail).
Le prix à payer lorsque l'on ignore et marginalise la
production pastorale est la famine, les conflits, les
troubles politiques et la détérioration de
l'environnement.
Une compréhension nouvelle des systèmes
pastoraux
Dans les écosystèmes des terres arides en Afrique, les
précipitations représentent le déterminant principal pour
la végétation. Le bétail mis au pâturage n'a qu'un léger
effet sur les ressources végétales et vice-versa. Dans
ces systèmes en déséquilibre, les terres exigent une
intervention rapide au niveau de la disponibilité des
ressources. Les systèmes pastoraux traditionnels sont
intrinsèquement flexibles et réagissent rapidement aux
changements de ressources en eau et de mise au
pâturage.
Les systèmes traditionnels de droit à la propriété sont
plus équitables et efficaces que ce que l'on imaginait.
Des droits multiples et interactionnels permettent la
flexibilité et (pourvu qu'il y ait des mécanismes de
négociation en cas de conflit et d'arbitrage) ne doivent
pas être dysfonctionnel.
L'implantation entraîne des conséquences
environnementales, sociales et politiques majeures. Il
faut la gérer de manière durable et aussi de façon à
octroyer une place centrale aux personnes.
Les systèmes pastoraux sont plus complexes que l'on
pensait. Il ne s'agit pas de réparations de fortune et
quand on travaille avec des pastoraux, une planification
à long terme, de la flexibilité et des approches
holistiques et multisectorielles sont essentielles.
Les sociétés pastorales ne sont pas homogènes et
l'engagement doit tenir compte des intérêts divergents
(et parfois conflictuels) des différents groupes. Le
développement sera plus solide s'il inclut une diversité
d'acteurs comprenant les dirigeants traditionnels, les
femmes, les associations pastorales, les ONG, les OBC
et le gouvernement.
Principes d'élaboration d'une politique avec
les pastoraux
Approche régionale
Les pastoraux vivent de l'autre côté des frontières, et les
politiques adoptées devraient refléter cette réalité. Un
exemple d'approche outres frontières est la Campagne
Pan africaine de la peste bovine, qui a éliminé la peste
bovine avec succès de la plus grande partie de
l'Afrique, partiellement en coordonnant les programmes
nationaux.
La subsidiarité
Là où les pastoraux et les décideurs ont été en
désaccord à propos de chaque question essentielle sur
le plan de la politique (déstockage, la taxation du bétail),
des perspectives ultérieures ont habituellement
démontré que les pastoraux avaient raison et que les
décideurs avaient tort. Beaucoup de gouvernements
pensent maintenant qu'il vaut mieux que les décisions
soient prises par les personnes les plus concernées - le
principe de subsidiarité.
La politique appropriée
Les politiques devraient chercher à consolider les
forces et les institutions pastorales plutôt que de les
remplacer. L'entrepreneuriat, les réseaux commerciaux, la
mobilité, la flexibilité, le courage, l'esprit d'indépendance
et l'individualisme sont quelques-unes des forces des
pastoraux qui ont été ignorées ou sabotées lors
d'interventions précédentes.
La marche à suivre
Alors qu'une mine d'informations existe pour étayer une
compréhension nouvelle des systèmes pastoraux de
production du bétail, les avis des scientifiques en
matière de bétail sont souvent biens arrêtés et
dépassés. En exposant les décideurs aux résultats des
études récentes sur le pastoralisme, on fait un pas vers
l'acceptation de systèmes de mobilité des troupeaux en
tant qu'un moyen rationnel et efficace d'exploitation des
ressources des terres arides. Afin d'engager les
communautés pastorales vers une réforme de leur
politique, les professionnels du bétail peuvent
également participer à une formation en recherche et
analyse de politique participative.
Références
De Leeuw et al (1995).
Une matrice de politique positive pour le pastoralisme Africain
L'Organisation pour l'Unité Africaine/Bureau Interafricain Des Ressources
Animales
L'Organisation pour l'Unité Africaine/Bureau Interafricain des Ressources Animales (OUA/BIRA) est une
agence technique spécialisée de l'OUA mandatée par les Etats membres pour promouvoir le développement du
bétail en Afrique. Basé à Nairobi, Kenya, l'OUA/BIRA met en oeuvre des programmes importants de
développement du bétail comprenant le Programme Pan Africain pour le Contrôle de l'Epizootie (PACE) et
l'Agriculture dans les régions de l'Afrique contrôlées pour les mouches tsé-tsé - (Farming in Tsetse Controlled
Areas of Africa (FITCA)).
Les objectifs de l'OUA/BIRA sont de:
• Coordonner les activités de tous les Etats membres de l'OUA dans le domaine de la santé et de la production animale.
• Rassembler, collationner et disséminer les informations sur tous les aspects de la santé et de la production
animale.
• Mettre en œuvre, développer et réaliser des projets dans le domaine de la santé et de la production animale.
• Entrer en liaison avec les autorités compétentes des Etats membres, des groupes régionaux et des organisations intergouvernementales et internationales.
Pendant de nombreuses années, l'OUA/BIRA a été l'exemple africain de la réussite en attirant les fonds des
donateurs et procurant un soutien technique et politique aux états membres, et en particulier aux services
vétérinaires de l'Etat. A l'aube de ce nouveau millénaire, le bureau comprend que les questions relatives au
bétail sont devenues de plus en plus complexes à cause de facteurs puissants comme la globalisation, les
progrès technologiques rapides et les exigences de la part des acteurs économiques. Les acteurs économiques
de tous niveaux sont devenus plus bruyants, influents et impliqués dans la gestion, les priorités, le
financement et l'évaluation des interventions en matière de développement. L'OUA/BIRA fournit des réactions
efficaces en ayant une perspective claire par rapport à son orientation, ses politiques et ses stratégies.
Pour de plus amples informations contactez:
Le Directeur
OAU/IBAR
PO Box 30786
00100 Nairobi
Kenya
Tel: +254 2 334550/251517/226651
Fax: +254 2 332046/226565
La Serie de Notes d'Information de Politique Générale
Cette série de notes d'information de politique générale vise à procurer de courtes introductions faciles
à lire à certaines questions clés de politique ayant une incidence sur le secteur du bétail en Afrique. En
particulier, elles montrent comment le bétail peut contribuer aux objectifs de politique très répandus
suivants:
•
Sécurité alimentaire
•
Croissance économique
•
Equité
•
Promotion des exportations
•
Génération de revenus
•
Conservation des ressources
Chaque note d'information fournit une vue d'ensemble sur un sujet et oriente les lecteurs vers des
documents sources (beaucoup sont produits par l'OUA/BIRA) où l'on peut trouver de plus amples
détails et informations.
Vers des politiques
pro-pastorales en Afrique
Note
d'information
no. 8 de
politique
générale

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