La Danse Orientale

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La Danse Orientale
La Danse Orientale : raqs al sharqi
Plusieurs hypothèses pourraient expliquer l’origine de la Danse Orientale. Est-elle née chez les
Phéniciens (Liban actuel) ? Les Tziganes l’auraient-ils apportée de l’Inde ? A-t-elle été introduite en
Egypte, conquise en 1415 par les Turcs et sous occupation ottomane pendant quatre siècles ou ces
derniers l’auraient-ils apprise des Egyptiens ?
La danse orientale comprenant le baladi (danse populaire), le sharqi (l'orientale) est l'intégration
de styles folkloriques tels que le saidi. C'est un art ancestral, une danse à la gloire des femmes.
Danse étroitement liée aux rites de la fertilité, au culte de la Déesse Mère de sociétés matriarcales,
elle est sensuelle et jamais érotique, malgré quelques « gauloiseries » qui essaient de la réduire à
la simple expression « danse du ventre ». Il est vrai que les spectacles, offerts aux touristes en mal
d’exotisme, dans les nights clubs aussi bien du Proche Orient, qu’en Europe sont souvent
provocants voire vulgaire.
C’est dans les pays de l’est du Bassin Méditerranéen, acquis à l’Islam, qu’elle s’est le mieux
conservée et restée vivante a atteint le plus grand raffinement. Les femmes la dansent à toutes les
occasions, à toutes les fêtes (mariages, naissances) ou tout simplement pour le plaisir. Elle est
caractérisée par la rotation et les mouvements onduleux du bassin et des bras et de vigoureux
déhanchements.
Figures de base : Baladi, Sharqi, Saïdi, Vague, 8 infini, Shimmy, Kamel, Ondulations, Vibrations,…