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DERNIÈRE MINUTE #35 AVRIL 2006 • BASE DE DONNÉES • XML • LES FILMS DU MOIS • L’EMPATHIE • LES RÉSULTATS DU SONDAGE : L’EFREIEN • L’EFREI INCOMPRISE ? • SOLDATS DE FORTUNE • PHOTOSHOP • BEN HARPER • • • L’Efrei championne de France au concours Euromanager, grâce à son équipe Efrei-KMPG. Plus d’infos page 8. NUMÉRO 35 RENAME ÉDITO Ce numéro a été compliqué à boucler. Plusieurs articles ont fait débat, preuve — s’il en fallait — de la maturité de votre journal. Sans entrer dans les détails (après tout, vous n’avez qu’à entrer dans l’équipe !), la dernière page pose la question des goûts de chacun et des préjugés que l’on peut avoir. J’espè- « …Le temps est bientôt venu de passer le relais… » re que vous la lirez comme telle. par Victor Blavignac, président de ReName. Des choix, il y en a encore beaucoup à faire pour ReName et cela va bientôt être le rôle d’une nouvelle équipe. J’ai la chance de présider cette association devenue, au fil des années, un acteur majeur de la vie de l’école. Le temps est bientôt venu de passer le relais pour renouveler les objectifs tout en gardant la renÂme du journal. Un pari à relever, page 31. L’ÉQUIPE Bureau Kelbonpseudo — Président alias V. Blavignac [blavigna] Nadou — Trésorière alias N. Médénouvo [medenouv] @m@zone — Secrétaire alias C. Taty Menzène[tatymenz] Responsables Charles — Resp. Communication alias C. Baudelot [baudelot] Ricky — Resp. Web alias É. Calderini [calderin] Nikö — Resp. Impression alias N. Landier [landier] Lionel — Resp. gje alias L. Bolnet Titi — Resp. fh alias M. Soler < RN [bolnet] [soler] Maquette Kelbonpseudo Ont participé à ce numéro @m@zone, Lionel Bolnet, Boub’s (Boubacar Diallo), Benjamin Chambon, Julien Chable, Dup (Damien Dupont), Kelbonpseudo, Kykos (Sébastien Leclerc), Hip (Vincent François), JazeePha (Romain Garandel), Navyel (Michel Thiers), Ninie (Eugénie Pelegrin). Couverture Nagu (Thomas Mannechez) Corrections @m@zone, Zabeille (Isabelle Chevalier) (Faire suivre le login entre crochets de « @efrei.fr » pour nous contacter.) SOMMAIRE NUMÉRO 35 l‘efrei’ches nouvelles • Ça s’est passé en mars.....................................3 • L’Efreien...........................................................4-5 • L’Efrei incomprise... À tort ?..........................6 vie des assos • EAH......................................................................7 • Efrei Challenge, Pop Corn.........................8-9 • Créer une entreprise................................10-11 vision du monde • L’Empathie médiatique............................12-13 informatique • Sécuriser ses requêtes MySQL.............14-15 • XML XXL...................................................16-17 • Industrialisation du logiciel..................18-20 • Le Photoshop utile.........................................21 • Conférence Microsoft................................. 22 les pages cinéma • Les films du mois......................................23-25 sélection musique • Soldats de Fortune..................................26-28 • Ben Harper...................................................... 28 • Comme d’habitude....................................... 29 Clôture • Télex, Dernière page............................... 30-32 L‘EFREI’CHES NOUVELLES 29/03 3/03 Conférence Microsoft Pendant plus d’une heure et demie, Dick Lantim a captivé un grand amphi plein autour des technologies MS de demain. Last Night with Paradize Au River’s King, une dernière soirée avec le BDE sur une péniche éclairée par le scintillement de la Tour Eiffel. Rien que ça. Ça s’est passé à L’EFREI en mars 17/03 Gala Efrei 2006 La soirée de l’année durant laquelle « l’admin » et les élèves se sont réunis autour de ce qu’ils partagent avec envie et ambition : leur école. PHOTOS D’EPS Toutes les photos, toutes les vidéos sur http://assos.efrei.fr/eps/ RN > L‘EFREI’CHES NOUVELLES l’Efreien résultats du sondage par lionel bolnet C Un fixe et un portable 47,6 % her lecteur, cette année, tu n’as pas eu à attendre la fin de l’année scolaire pour répondre à un sondage made in ReName visant à décerner le titre de meilleur prof de l’année [pour ça, patientez jusqu’en mai, ndlr]. En effet, le 30 Mars dernier, toi ainsi que 190 autres Efreiens, avez répondu à un sondage de 23 questions dont l’objectif était top secret ! On te l’annonce maintenant, il s’agissait de découvrir le profil et les habitudes de l’Efreien moyen. Ça vaut ce que ça vaut, mais après dépouillement de 200 bulletins, voici ce qu’on a découvert… Vos réponses Célibataires filles mecs 30,4 % 56,5 % Rarement en boîte 51,3 % < RN Répartition des systèmes d’exploitation • Windows : 79,6 % • Unix : 12,6 % • Mac : 4,2 % « Ça pue, c’est pas libre », mais Windows reste votre système d’exploitation favori. Voir aussi, en page 2, la fréquentation record de la conférence Microsoft du 29 Mars dernier. Baladeur MP3 des Efreiens • iPod : 24,1 % • Creative : 9,9 % • Autre : 44,5 % • Aucun : 20,9 % 4 Efreiens sur 5 possèdent un baladeur MP3, c’est un réel phénomène de mode. Temps libre passé chez soi • DVD, DivX et séries tv : 49,2 % • Codage : 5,2 % [seulement] Il y a finalement très peu de geeks ou codeurs-fou dans notre école. Vous êtes 1 sur 2 à passer votre temps libre devant un film ou une série. Ça nous donne l’idée de sortir bientôt un article sur « Les séries TV américaines du moment ». Permis de conduire ? • Oui : 69,1 % • Non : 29,3 % • Oui mais suspendu : 1.0 % Célibat • Filles célibataires : 30,4 % • Mecs célibataires : 56,5 % Différence énorme que je ne sais pas trop comment expliquer : non seulement il n’y a pas beaucoup de filles (à peu près 13% dans l’école) mais en plus elles sont rarement libres. Abonnement Internet • Free : 56,0 % • Wanadoo : 17,3 % • Efreien sans Internet : 3,1 % Pour plus d’un étudiant de l’Efrei sur deux, « bénie soit la Freebox » et seule une petite poignée d’élèves ne peuvent surfer sur Internet qu’en salle info. Aller en boîte • Rarement : 51,3 % • Régulièrement : 38,2 % • Très souvent : 10,5 % Ici, « Rarement » signifie « presque jamais ». En effet, ce sont toujours les mêmes que l’on retrouve dans les soirées BDE ou les PODs. Film culte (parmi les 3 propositions) • La Cité de la Peur : 60,2 % • Monty Python & the Holy Grail : 24,6 % • Brice de Nice : 11,0 % Cette question mène à de grosses hésitations entre l’humour anglais et l’humour français mais généralement, Brice de Nice a quand même consterné 90 % d’entre nous. Star Wars mania • J’adore : 50,8 % • J’aime pas : 46,1 % • Jamais vu : 2,1 % [hé oui ça existe]. Goûts musicaux • Led Zeppelin : 26,2 % • David Guetta : 23,6 % • Beethoven : 20,9 % • Pharrell Williams : 13,1 % • Je n’aime pas la musique : 6,8 % [étonnant]. Ordinateur • Un fixe et un portable : 47,6 % • Un fixe seulement : 29,8 % • Un portable seulement : 20,9 % • Aucun : 1.0 % L’Efreien est suréquipé par rapport à la population française, on ne trouve que 1 % d’étudiant sans ordinateur alors que la plupart cumulent un fixe et un portable. Note du Gala • 4 étoiles : 7,3 % • 3 étoiles : 23,0 % • 2 étoiles : 18,8 % • 1 étoile : 6,3 % • N’y va pas : 44,5 % Plus de la moitié de l’école se rend au Gala chaque année et considère en général cette soirée comme étant bien voire très bien. Genre de lecture • Littérature : 41,4 % • Mangas : 23,6 % • BD : 22,5 % • Comics : 3,1 % Répondre à cette question a donné des sueurs froides à 10% de tes camarades. La pratique du ski • Jamais : 50,3 % • Cette année : 27,2 %• Parfois : 15,2 % • Avec le BDE : 6,8 % Un étudiant sur deux seulement va au ski mais rares sont ceux qui choisissent de partir avec le BDE. Shopping (de fringues) • Régulièrement : 42,9 % • Très souvent : 40,3 % • Rarement : 16,8 % L‘EFREI’CHES NOUVELLES Dans les moments de déprime • Écouter de la musique : 53,9 % • Se saouler : 13,1 % • Attendre que ça passe : 7,9 % • Manger de la glace au chocolat : 7,9 % Petit florilège des 16,2 % qui proposent autre chose : appeler mon meilleur ami, trouver quelqu’un pour se consoler, appeler sa copine, écouter du blues, se vider la tête, rentrer en province, rentrer chez moi, aller voir des potes, dormir, jouer du piano, regarder un film, appeler sa chérie, bai**r, faire un truc vraiment illicite, tuer des bébés phoques, répondre à des sondages, dépenser de la thune, attendre que ça passe,… Constitution européenne • Voté Oui : 59,7 % • Voté Non : 11,5 % • S’en foutait : 17,3 % • Ne pouvait pas voter : 9,4 % Manifestement, si seuls les Efreiens avaient voté au référendum, la Constitution européenne serait déjà adoptée depuis longtemps. Bouffe rapide • Sandwich : 42,4 % • Grec : 27,7 % • McDo : 22,5 % • Chinois : 5,2 % Les choix culinaires des Efreiens sont dictés par les restaurants disponibles dans les rues avoisinant l’école. Croisements… L’objectif de ce sondage était également de répondre à quelques questions existentielles, afin de confirmer ou infirmer de célèbres clichés. Est-ce que le geek s’habille mal ? 58,3 % des utilisateurs d’Unix affirment n’acheter des vêtements qu’une fois par an, voire pas du tout. On les retrouve probablement plus souvent à Montgallet. (Par comparaison, avec les utilisateurs de Windows, ce chiffre tombe à 10,5 %.) Est-ce que les plus jeunes promos snobent le Gala EFREI ? Avec 69,7 % de la promo 2010 n’y allant pas, on peut dire que les « p’tits nouveaux » snobent un peu le Gala or- ganisé par l’école. Pour les autres promos, l’absentéisme avoisine plus les 35 à 42 %. Est-ce que les célibataires vont plus en boîte que les autres ? De manière générale, les Efreiens ne sont pas de gros « clubbeurs ». Ils vont rarement en boîte. Mais on peut nuancer cette question entre les célibataires et ceux qui ne le sont pas. Les célibataires qui vont en boite régulièrement voire très souvent sont 57,8 % alors que les « maqués » à qui on pose la même question ne sont que 38,2 %. De plus, 16,7 % des célibataires estiment aller en boite plus d’une fois par mois alors que cette fréquence ne se retrouve que chez 3,4 % des « maqués ». Est-ce que les L1 ont moins d’ordinateurs que les autres promos ? Dans toutes les promos confondues, les Efreiens possèdent souvent les deux formats d’ordinateurs : un portable et fixe. On retrouve ce principe à hauteur de 51,9 % pour la promo 2007, • 48,4 % pour la promo 2008, • 51,2 % pour la promo 2009. • Par contre pour la promo 2010 c’est seulement 37,5 %. Dans les limites de notre sondage, la seule promo où l’on trouve des étudiants n’ayant pas du tout d’ordinateur c’est la promo 2010 (6,25% de non- équipés). Est-ce que les Efreiens venant d’un autre établissement sont plus sportifs que les autres ? On a séparé les étudiants ayant fait tout leur cursus à l’Efrei et ceux qui sont arrivés en L2, L3 ou M1 (Les « primes »). Et il s’avère que la pratique régulière du sport caractérise 38,3 % des « primes » contre seulement 31,5 % des Efreiens pure souche (entrés en L1). Il est également étonnant de constater que les Efreiens entrés en L1 sont 29,2 % à ne jamais pratiquer de sport alors que pour les « primes » c’est seulement le cas de 18,3 % d’entre eux. Y’a-t-il un rapport entre célibat et permis de conduire ? Apparemment oui vu les chiffres suivants : • Célibataires avec permis : 64,4 % • Non-célibataires avec permis : 75,3 % Quand même : 11 points de différence alors qu’on pourrait penser que les deux faits n’ont aucun rapport. rn Oui à la Constitution européenne 59,7 % Modalités de l’enquête : sondage réalisé durant la journée du 30 mars 2006. Nombre de bulletins : 191. Dépouillement complet disponible sur http://assos.efrei.fr/rename/sondage_ avril_06.html Sexe — gars : 88 % ; filles : 12 %. Promo — 2010 : 17.3 % ; 2009 : 22.5 % ; 2008 : 32.5 % ; 2007 : 27.2 % ; 2006 : 0.5 % mais on peut comprendre Origines — Était ou est en l1 à l’Efrei : 68.1 % ; Est arrivé après la l1 : 31.4 % l’efreien Alors qui est-il cet Efreien moyen ? La réponse te permettra de savoir quel est ton coefficient d’efreiyanisme, c’est-à-dire à quel point tu ressembles à tes chers camarades. Roulements de tambour… L’Efreien moyen est un célibataire, qui a son permis de conduire et qui achète des nouveaux vêtements régulièrement. Il occupe ses loisirs à regarder des DVD, Divx et autres séries télé ou à lire de la grande littérature (mouais). La pratique du sport, pour lui, est juste occasionnelle. Et aller en boîte lui arrive très rarement. En revanche, il va au Gala de l’Efrei. Contre toute attente, son baladeur MP3 n’est ni un iPod, ni un Creative, par contre son fournisseur d’accès est presque toujours Free. En vrai geek, il possède un ordinateur fixe et un ordinateur portable sur lesquels est installé Windows XP. Il est un grand fan de Star Wars mais son film culte est La Cité de la Peur. L’Efreien moyen est un spécimen très propre car la première chose qu’il fait le matin c’est prendre une douche (en tout cas c’est ce qu’il dit). Le midi, entre deux cours, il délaisse totalement la bouffe chinoise au profit des sandwiches parisiens. Il fait partie de ceux qui disaient oui au référendum sur la Constitution européenne. Enfin, lorsqu’il déprime tout seul dans son coin, l’Efreien moyen opte souvent pour un moment de détente avec de la bonne musique. Si c’est toi l’Efreien-type et que tu peux le prouver, gagne un cadeau ! RN > L‘EFREI’CHES NOUVELLES L’Efrei INCOMPRISE… À TORT ? entre l’entreprise et les terminales, l’efrei est prise entre deux feux. Les efreiens sont au milieu… par Navyel S amedi 4 février. Journée Portes Ouvertes à l’Efrei. Dans la pénombre d’un couloir, on entend : « Viens ici c’est cool, on paye son diplôme… ». Sur Internet, le même jour, un élève écrit : « Si tu veux glander, viens à l’EFREI ». Stop. Cette publicité mensongère faite aux étudiants de terminale épouvante et ébranle l’image de l’école. Pourtant, le constat est réel et le manque de fierté et de confiance en notre diplôme semble faire défaut à beaucoup. Dès lors, on peut s’interroger sur la véracité de ces propos ainsi que sur leurs véritables fondements. En observant la situation d’un peu plus près, une grande majorité d’Efreiens concèdent qu’ils « bossent » ou qu’ils ont « des périodes de bourre ». Tous admettent que certains projets les ont entraînés dans de longues nuits blanches et tous reconnaissent certains mérites aux enseignements actuels. Alors comment expliquer cette inquiétude générale à laquelle l’école est confrontée ? < RN Les Efreiens inquiets face à la politique de l’école. Depuis 2003, l’Efrei a mis en place le concept « TIM », substituant « l’électronique et l’informatique » au profit des « Technologies de l’Information et du Management », modifiant du même coup le sous-titre de l’école, le système d’études (LMD) et un peu plus tard le logo. Cette politique de changements, perceptible par tous est irréprochable tant elle présente de vertus et tant les arguments qui l’accompagnent sont convaincants. À l’heure où toute l’Europe se règle au système LMD et où le management a une importance ascendante dans les entreprises, ces décisions administratives ont stimulé une évolution fructueuse. Mais malgré cela, des dysfonctionnements internes perturbent les Efreiens. Chaque année, effectivement, le recrutement s’avère être un problème majeur en particulier en l1. Les effectifs des promotions sont de plus en plus faibles et suscitent de nombreuses questions : l’école perd-elle de son attrait ? Est-ce dangereux pour sa réputation ? Comment seront reconnus ces ingénieurs dans le monde de l’entreprise une fois leur diplôme en poche ? L’image du côté entreprise est bonne si l’on en croit les classements. En revanche, pour la communication à destination des jeunes, les hautes sphères de l’Efrei semblent réagir dans l’urgence. Ainsi, elles tentent de soigner les apparences sans pour autant s’attaquer au fond du problème : un site web refait (et réussi), de nouveaux slogans qui se succèdent et se bousculent aux salons étudiants, des gadgets distribués aux lycéens postulants, souvent maladroitement… De ce fait, tout le monde a remarqué que les doubles-décimètres portant le sigle de l’Efrei ne font pas 20 centimètres ! Cependant, le problème est plus profond qu’il n’y paraît. La valeur d’une école d’ingénieurs relève, entre autres choses, de deux critères : son succès auprès des élèves de terminale (ou autre) et l’image qu’elle offre parmi les entreprises. Or si tous les recruteurs savent parfaitement ce que sont les « Technologies de l’Information », ces termes paraissent plus mystérieux à un lycéen qui veut faire de l’informatique. L’école se trouve alors dans une situation paradoxale et délicate : elle doit s’adapter aux normes du monde du travail et garder un discours compréhensible par des récents bacheliers. Pour cela, il appartient autant à l’administration qu’aux étudiants de faire l’effort de démarches spécifiques. L’EFREI reste très bien cotée… Tout d’abord, il semble important que chacun prenne conscience de la réelle valeur de l’Efrei. Rappelons pour cela qu’au dernier classement des écoles d’ingénieurs « post-bac », paru en 2005 dans Le Point, l’école avait obtenu une excellente 9ème place et surtout elle occupait le 3ème rang des écoles désignées « spécialistes » par les rédacteurs du dossier. Afin de valoriser son image, étudiants et responsables doivent, en outre, prendre la mesure du problème, se consulter régulièrement et défendre d’une même voix les qualités de l’école. Les prochaines décisions seront sans doute déterminantes quant à l’avenir de l’Efrei et il est indispensable que chacun ait son mot à dire. Mais cela exige un investissement personnel des Efreiens, que ce soit par la vie associative ou par la propagation d’une image sincère et positive de l’Efrei… rn LA VIE DES EAH ASSOS DEUX SEMAINES AU BÉNIN Imaginez une montagne. Nous étions cinq. La route était raide, longue et sinueuse. Voilà plusieurs mois déjà que nous marchions, la fatigue nous gagnait. Nous manquions d’expérience pour ce type d’aventure et c’est avec humilité que nous sollicitions l’aide des gens que nous rencontrions, mais ils ne semblaient pas nous entendre, ou préféraient peut-être que l’on se débrouille seuls ; car c’était cela le problème : pour gravir cette montagne, nous étions seuls et démunis face à l’immensité du travail. Mais nous persévérions, nous trouvions de bons outils et c’est avec bonheur que nous aperçûmes, au bout de dix mois, le panneau indiquant l’aéroport de Roissy ; l’avion décollait… Arrivés au Bénin, la chaleur et l’humidité nous saisissaient, nous qui n’avions jamais connu cela. C’était notre premier séjour en Afrique subsaharienne et c’était avec une joie mêlée d’angoisse que nous utilisions les moyens de transport. Pendant le séjour, nous prenons quatre fois par jour des « zems » (motos-taxis): à chaque voyage, il fallait prier pour ne pas mourir au prochain tournant… Nous avons aussi beaucoup pris la voiture et là, peu importait que le nombre de personnes à bord excède le nombre de places : une fois, je me suis installé tout naturellement à l’avant et ai laissé le reste de l’équipe à l’arrière. Je croyais naïvement avoir trouvé la bonne place. Mais c’était sans compter Ibrahim (notre cher guide béninois), qui s’était installé à ma droite. J’ai donc passé deux heures sur le frein à main avec le chauffeur à ma gauche qui me mettait le coude dans les côtes à chaque fois qu’il changeait de vitesse… 100 comptes Wedus furent rapidement créés. Un premier message sous forme de déclaration d’amour passa entre deux enfants. Ils étaient fascinés par la technologie qu’on leur avait apportée. Koudous (le responsable informatique) nous fit part de ses impressions : « Nous avons la facilité maintenant d’échanger avec tous les établissements du monde entier. Egalement, cela nous permet de donner une éducation saine à nos élèves. » Mais… Le serveur Wedus s’arrêta de fonctionner le troisième jour... Les coupures de courant sont habituelles au Bénin (du moins pendant notre séjour)… Et c’est à ce moment que la télévision nationale arriva pour un reportage, que des discours eurent lieu… La pression augmenta. Dépités, nous réinstallâmes tout. Pendant ce temps, la connexion Internet fut établie grâce à une tranchée de cinquante mètres que nous avions creusée. On réussit à contacter Eric (responsable Wedus, membre de notre association et œuvrant déjà au Burkina Faso) qui trouva la solution à notre problème : un script à modifier dans le répertoire du serveur Linux /dev/ppp. Victoire, tout marcha ! Le premier CEG à peine terminé, nous partions déjà vers notre deuxième cible, Abomey. Le 1er février 2006, nous arrivâmes au premier Centre d’Education Générale (CEG) de Cotonou, « Le Plateau ». En une après-midi, les vingt cinq ordinateurs furent installés et mis en réseau. Le matin suivant, nous avions une cinquantaine d’élèves devant nous (le collège en compte en tout plus de 1 000). Ce matin-là, ce fut Tarik qui prit la parole car un problème aux yeux m’obligeait à les garder fermés : c’était le début des formations. Entre les deux semaines nous nous reposions sur les plages paradisiaques de Grand Popo, repère du vaudou. Nous découvrîmes le goût subtil des noix de coco... Manuel eut l’occasion de rencontrer Dah Dogitin, un désensorceleur. C’est l’homme le plus riche du Bénin. Assis sur son fauteuil en cuir, toute l’Afrique vient le consulter. Il fait “sniffer” une poudre orange à une femme venue le voir et parle avec un cobra dans la main, disant que si le serpent le mord c’est ce dernier qui mourra. Deuxième semaine. Au programme, deux collèges. Nous étions désormais plus expérimentés. L’installation des ordinateurs prit donc moins de temps. Nous rencontrâmes Peter, analyste programmeur envoyé par un Ministère au CEG2 dans lequel nous nous trouvions. Les deux collèges communiquaient déjà via le forum de Wedus. Le nombre d’élèves formés atteint les deux cents. Nous faisons jusqu’au bout des formations par groupes de trente. À notre départ, une grande cérémonie fut très bien préparée par Christophe, le directeur du CEG2. La télé devait arriver... Chacun fit son discours. On nous offrit des cadeaux, le tout autour d’un spectacle de musique et de danse. Puis nous partîmes pour le CEG1. L’aventure touchait à sa fin, nous nous reposions avant de rentrer. Pendant un repas, nous avions un débat intéressant avec le responsable de la francophonie au Bénin. Il a étudié en France en classe préparatoire avant l’indépendance du Bénin. Il nous racontait que ceux qui ont connu la colonisation trouvaient qu’elle avait apporté beaucoup au pays. Avant de repartir, Ibrahim nous laissa ce dernier message : « Je vous souhaite beaucoup d’humilité et de continuer dans la voie de la solidarité. » Nous étions redescendus. Non sans nostalgie, je me réveille aujourd’hui et telle une réminiscence, je me souviens de cette expérience d’un autre monde. Car en effet lorsque nous étions au Bénin, nous vivions en dehors du temps et de nos habitudes. Le retour à la réalité est difficile… Guillaume de Beaurepaire RN > LA VIE DES ASSOS DERNIÈRE MINUTE — FINALE NATIONALE EFREI CHALLENGE L’équipe Efrei-KMPG est championne de France ; l’équipe Efrei-SFR est 4ème. UNE ANNÉE AU TOPP! Euromanager Euromanager est le concours de simulation de gestion d’entreprise le plus réputé. Il a regroupé cette année plus de 200 équipes d’étudiants de divers horizons (maths, info, commerce…) mais également de cadres. Trois équipes de l’Efrei étaient engagées à l’édition 2006 du tournoi ; le moins que l’on puisse dire ce qu’elles nous on fait honneur ! Nos trois équipes ont passé les phases éliminatoires pour se retrouver avec les 64 meilleures équipes en demi-finales. Deux d’entre elles (Efrei KPMG et Efrei SFR) viennent de se qualifier pour la finale, qui regroupe les huit meilleures équipes, et qui aura lieu jeudi 6 avril. Un gros m**** à nos deux équipes qui défendront nos couleurs, à la Sorbonne, face à l’EDHEC Lille, Centrale Lyon, HEC, Mines de Nantes et Supaéro ! • Efrei KPMG — Jonathan Guéniot, Cédric Sanouillet, Thierry Chevrier, Erwan Balin, François Rabaey (P 2006). • Efrei SFR — Julien Schrapp, Thomas Bailly, Alexandre Hiet, Nicolas Bebawi, Baptiste Moussus (p 2007). • Efrei Hobsons — Cédric Barale, Denis Briant, Nicolas Druet, Olivier Lamy, Jonathan Sidi Mohamed (p 2007). Winstrat Winstrat est un autre concours de simulation de gestion d’entreprise sponsorisé par Alten, regroupant cette année environ 50 équipes. Deux équipes étaient engagées cette année et l’une d’entre elle s’est qualifiée pour < RN la finale nationale qui a eu lieu à Lille fin Mars, terminant 9ème du classement général. • Equipe Efrei Challenge finaliste — Damien Paul, Florent Grangenois, Alexis Martin, Régis Hubervic. À toi de jouer ! — Tu es en L3, tu te sens l’âme d’un manager ? Viens toi aussi prouver tes talents à la France entière et aux nombreux sponsors de ces deux tournois (Winstrat et Euromanager) ! Création du club des entrepreneurs Cette année, le club des entrepreneurs est né ! Comment gagner de l’argent avec un site internet ? Comment légaliser le site, en faire une entreprise ? Comment démarrer son entreprise ? Comment trouver un financement à son projet ? Comment protéger un produit multimédia (logiciel, site web...) et son entreprise ? Toutes les questions que tu te posais sur l’entreprenariat ont trouvé réponses grâce aux trois conférences organisés par le club. Création du club d’investissement EfreiInvest’, club d’investissement boursier a également vu le jour ! Le nombre de participants et de personne intéressé a dépassé toutes les attentes… Deux groupes d’investissement sont déjà opérationnels et des conférences sur le thème du monde de la bourse vont bientôt commencer ! Première conférence le 4 avril – mais à l’heure vous lirez ces lignes, RN ne sortant jamais à l’heure, l’événement sera déjà passé ! D’autre part le club a déjà équipe efrei – sfr T1 Valeur de l’action des entreprises du pool T2 T3 T4 T5 T6 1,2 € 1,0 € 0,8 € équipe efrei – kpmg T1 Valeur de l’action des entreprises du pool T2 T3 T4 T5 T6 1,2 € 1,0 € 0,8 € remporté une HSBC Litteracy Grant pour ses projets dans le cadre du concours SIFE. Participation au tournoi SIFE Pour ceux qui n’auraient pas lu le RN 34 (honte à vous !), SIFE (Students in Free Entreprise) est une sorte de coupe de monde des projets associatifs réunissant environ 1 800 institutions (dont une vingtaine française) du supérieur dans 48 pays. Le point commun des projets éligibles pour ce concours est la mise à disposition de nos connaissances afin d’améliorer le quotidien des autres. Pour la première fois, l’Efrei est engagée dans ce tournoi… et compte, grâce à la richesse de la vie associative de l’école, taper très fort dès sa première participation. Ce n’est pas moins de neufs projets, regroupant, les associations et clubs EAH, FAP, Microsoft, Linux, Invest, Club des entrepreneurs et Piste que nous présentons. La richesse de la vie associative de l’école est énorme ! Et nous allons tenter le démontrer durant la finale nationale (ou nous sommes d’ores et déjà qualifiés !) qui se déroulera au Sénat le 1 et 2 juin. Nous aurons 24 minutes d’une soutenance en anglais pour convaincre le jury composé de cadres et dirigeants d’entreprises (notamment KPMG, HSBC et l’Oréal). Objectif minimal : le podium ! EC est plus que jamais l’assos des challenges… et jusque là, réussis ! Pour les relever : [email protected] LA VIE DES POPCORN ASSOS JUST WHEN I THOUGHT I WAS OUT THEY PULL ME BACK IN ! Alors que je me dorais la pilule sur une plage de Chamonix, tous frais payés par Pop Corn, bien évidemment, pour bons et loyaux services rendu à sa majesté, je reçus un coup de fil sur mon portable dernier cri customizé bob le bricoleur (authentique), c’était mon président. Mon président : Allo ! Il fait chaud à Chamonix plage ? Moi : Ben, maintenant que tu en parles, je me demandais justement, il fait un peu frais et le Carrefour me rappelle étrangement celui de Villejuif –Les-Bains… Mon président : Jamais content quoi. Bon, j’ai reçu un mail de ReName, ils nous recrutent pour combler les pages blanches du prochain numéro, et crois-moi, il y en a pas mal, alors on peut dire un peu n’importe quoi, fais-toi plaisir ! Me voilà donc de retour dans mes papiers, les ampoules de mes doigts étant à peine en voie de guérison, il me faut pondre un article sur Pop Corn, mon assos, ma participation à la vie efreienne, ma vie à l’Efrei en fait. Et je suis en panne d’inspiration en plus ! C’est pourtant pas la matière qui manque pour parler de nous, des films toutes les semaines depuis janvier, des salles combles, des publics en délire, un site web complètement mis à jour avec des photos de nous tous nus et des renseignements sur les films (http://assos.efrei.fr/popcorn), des open pop corn, open soda, open public, open films, un piratage d’affichage, et non, que ceux qui regrettent encore de n’avoir pas osé assister à la projection de Clara Morgane à l’hôpital par peur d’être reconnus se rassurent, elle n’a pas eu lieu. À ce propos, je suis sûr que vous bouillonnez d’idées géniales pour Pop Corn, alors n’hésitez pas à nous en faire part (popcorn@ efrei.fr), on vous écoutera et c’est toujours une meilleure surprise que d’arriver à l’Efrei et de découvrir des photos de Clara Morgane à côté de notre logo. Bien évidemment, on a essuyé quelques revers … Les diffusions de classiques du cinéma, The Third Man, His Girl Friday, n’ont pas été plébiscitées par le public, du coup on a dû annuler notre programme, vous ne voulez pas être éduqués, tant pis pour vous. Ça ne nous empêche pas de ne projeter que du bon, Trainspotting et The Silence Of The Lambs récemment, et bien sûr, les fidèles étaient de nouveau au rendez-vous ! On les remercie, les fidèles, parce que c’est grâce à eux que l’on peut continuer les séances semaines après semaines, ou plutôt, succès après succès. Quelques projets en vrac ? Un Pod à l’occasion, un partenariat avec « La nuit du film court » (ESIEA) pour l’an prochain, et bien sûr des tonnes de pop corn pour accompagner les films diffusés, auxquels on vous attend nombreux ! Je retourne à mon transat, fier et heureux d’avoir participé à l’effort de ReName. Ah, au fait ! Ceux qui sont au courant vont me dire que je me répète mais je pense qu’il est important de le préciser à nouveau : les projections et le pop-corn sont gratuits ! C’était un cri du cœur. NOMINATIONS Nomenclature : président (p), viceprésident (v-p), trésorier (t), secrétaire (s). Résultats des élections Helleaven 255 voix Sunshine 188 voix Foonalconda 60 voix Blancs/Nuls 73 voix 44,3 % 32,6 % 10,4 % 12,7 % BDE Helleaven Matthieu Couque (l3) Vincent Truchot (l3) Sylvain Collado (l3) Maxime Deffains (l3) Mickaeël Cabreiro (l3) Yann Larribeau (l3) Ludovic Pougnet (l2) p v-p v-p t t s s SepEfrei Aurélie Garci (l3) Thibaut Franchini (l3) Nicolas Lepagnez (l3) Vincent Lamoly (l3) Thibaut Mahieu (l3) p v-p v-p t s Millésime Victor Thevenot (L3) Romain Bohdanowicz (L3) Antoine Leperlier(L3) Olivier Michaud (L3) Laurent Boure (L3) p v-p t t adj. s EPS Thomas Mannechez (L3) Fabien Mifsud (L3) Patrick Finken (L3) Mariel Lissan (L3) p v-p t s ReName Peut-être toi (p. 31) Peut-être toi (p. 31) Peut-être toi (p. 31) p t s M. Carabinieri (Arthur Resse) RN > LA VIE DES NUMÉRO 35 RENAME ASSOS créer une entreprise compte rendu de la conférence organisée par le club des entrepreneurs par charly, @drien et boob’s L ci-contre Une conférence, un pot… Après tout, il y a beaucoup de pots en entreprise ; autant apprendre dès maintenant… 10 < RN a deuxième conférence organisée par l’association des entrepreneurs et animée par M. Chrétien de Lylle, conseiller financier du Cabinet Baur, a une fois de plus tenu ses promesses. Trois intervenants nous ont éclairés sur le thème « Comment créer une entreprise ? Où trouver des financements ? » : un membre d’Initiative Sud Val-de-Marne, association qui propose des prêts d’honneur à taux 0 % aux créateurs d’entreprises ; un « business angel » ou ange financier, qui se propose d’investir dans votre projet, argent, temps, expérience et contacts; ainsi qu’un ancien de l’Efrei en ce moment affairé à monter sa… quatrième entreprise ! Cette rencontre a permis de mettre en perspective la création d’entreprises. En effet, l’aspect juridique et légal d’une entreprise sont une chose mais il ne faut pas oublier que créer une entreprise, c’est avant tout s’affirmer dans la vie. Créer une entreprise, c’est une aventure humaine, c’est comme « mettre un enfant au monde ». Cela a ses avantages et ses inconvénients mais retenons qu’une équipe soudée, composée de profils qui se complètent est une base indispensable à tout projet professionnel. Toute personne n’est pas apte à créer une entreprise, c’est pour cela que si l’on ne se sent pas prêt, il est préférable de s’abstenir. Toutefois il est tout à fait possible et même courant de voir des salariés créer leur entreprise après 50 ans. « Have you ever wanted to be somebody ? » Ces paroles tirées d’un film de Clint Eastwood ne sont pas anodines, car à quoi servons-nous ? Les réponses à cette question peuvent être diverses mais au bout du compte, nous savons que nous ne faisons que passer. Alors justement, pourquoi ne pas essayer d’influencer le monde, d’y laisser notre trace ? Créer une entreprise est un moyen d’y parvenir. À présent trêve de poésie et de rêverie, revenez sur Terre juste le temps de dévorer le compte rendu de cette soirée pleine de bons conseils ! M. Deblaine a été le premier à se jeter à l’eau en nous présentant son association. Celle-ci à pour but de financer les jeunes entrepreneurs, en leur accordant un prêt d’honneur à taux 0 % d’un montant allant de 4 000 € à 22 000 € (projet à potentiel modéré). Ce prêt est accordé après obtention d’un prêt du même montant auprès d’une banque. Le principal avantage de ce taux est qu’il est à 0 % et qu’aucune garantie supplémentaire n’est demandée. La durée de remboursement s’échelonne sur 5 ans avec une possibilité de différer de 3 à 6 mois. Sachez que vous pouvez en bénéficier quelque soit votre secteur d’activité (commerce, services aux entreprises, industrie, artisanat…). Mais avant de prétendre à ce financement, le jeune entrepreneur que vous êtes doit remplir certains critères (présents sur leur plaquette) dont : • le siège social doit être implanté sur Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Fresnes, Gentilly, L’Haÿ-les-Roses le Kremlin-Bicêtre, Rungis, Thiais ou Villejuif ; • vous devez être en situation de création ou de reprise d’entreprise ou diriger une entreprise de moins de 3 ans d’existence. • Le montant du prêt d’honneur est fonction de l’apport en fonds propres de l’entrepreneur et de ses éventuels associés ; • il n’excèdera pas le montant des différents prêts bancaires sollicités. • Votre demande est étudiée et validée par un comité d’agrément composé de techniciens, banquiers, experts comptables, avocats et chefs d’entreprise ; • le comité s’attache notamment à apprécier votre capacité à vous inscrire dans une logique de pérennité d’activité et de création d’emplois. Il paraît que certains repèrent les heures des conférences et viennent deux heures après, pour le buffet. LA VIE DES ASSOS C’est ensuite M. Zumino, représentant du groupe Paris Busines Angels, qui a repris le flambeau. Ce grand groupe est composé de dirigeants d’entreprises, entrepreneurs ou spécialistes de l’ingénierie financière, dont la vocation est d’apporter un financement et un accompagnement. Ainsi, Paris Business Angels s’engage auprès des entrepreneurs à valider avec eux leur stratégie de développement et à les accompagner pendant toute la durée de l’investissement en leur faisant bénéficier de l’expérience et de l’expertise de ses membres. Voici les critères de sélection pour ceux qui souhaitent plus de détails : • être implanté ou s’engager à s’implanter dans la Région Ile de France ; • la qualité de l’équipe de direction, compétente et expérimentée et sa volonté de capitaliser sur l’expérience des business angels ; • avoir un projet de développement crédible et innovant qui corresponde à la mission de Paris Business Angels ; • posséder un avantage concurrentiel significatif et différenciant ; • réaliser ou prévoir de réaliser un CA supérieur à 1,5 M€ et une rentabilité à court terme ; • souhaiter être accompagné par les membres de Paris Business Angels pendant toute la durée de l’investissement ; • avoir un besoin de financement compris entre 50 000 et 500 000 € ; • proposer une sortie des investisseurs à moyen terme. Il a également mentionné le fait d’envoyer une synthèse de direction de 2 à 4 pages et de remplir une fiche projet à télécharger sur http://www. parisbusinessangels.com/1_entrepreneurs_fr_page4_n.html . Suite à quoi ils nous passent un coup de fil afin de tester notre crédibilité : • par la constitution de l’équipe qui se doit d’être hétérogène : pas que des ingénieurs en informatique : des commerciaux, des managers, des techniciens (un peu comme les personnages des jeux de rôles : guerrier, sorcier, armurier etc.) ; • des preuves de concept, c’est-à-dire des clients potentiels prêts à tester etc. ; • des preuves de la rentabilité du business. Lors d’un entretien en face à face, ils testeront également la cohésion de l’équipe, sa capacité à réagir à des contradictions, à défendre et vendre son projet, etc. Si au moins trois business angels sont séduits par l’équipe, vous avez de grandes chances d’être financés, sinon ce sera l’échec. Mais pas un échec total. En effet, ils vous donneront les raisons de votre recalage et si par exemple c’est parce que le business plan a été mal rédigé vous aurez une chance de vous rattraper en vous améliorant. Conseils plus informels : il faut se montrer comme quelqu’un qui attire la sympathie et la confiance et non comme un commercial trop convaincant qui « serait capable de vous faire vendre votre jambe » pour reprendre son expression ! Enfin, le très attendu (roulement de tambours) et non sans raison, M. Lemarchand. Eh oui cet Efreien d’une trentaine d’années en est à sa quatrième entreprise, mais ne brûlons pas les étapes et présentons le parcours atypique de celui-ci : à l’Efrei il a été président de l’association Effor, puis membre de la junior entreprise SepEfrei et a créé l’association Live. Vous remarquerez donc qu’il était très présent dans la vie associative. Il a ensuite parlé de sa première boîte Naxios, qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui à cause de mésententes entre les membres de l’équipe. SL Formation et Conseil (http://www.slformation.com) a été la deuxième à voir le jour, mais malheureusement il n’a pas voulu divulguer le nom des deux autres. Cela n’empêche pas le fait que par la suite, son discours a été riche en conseils tant sur le plan du travail que sur le plan humain. Commençons par le début. Il nous a tout d’abord rappelé qu’un business plan bien construit était indispensable. Ce business plan comporte la liste des personnes engagées dans la création d’entreprise. L’équipe se doit d’être soudée et les membres doivent se compléter. La bonne entente dans le groupe est bien entendu primordiale. Il n’est pas facile d’obtenir un financement, c’est pourquoi la technique du charme et de la « séduction » a été citée. Mais ne nous égarons pas, les détails techniques doivent être solides à la base. Les risques doivent être estimés et les différents cas de figure prévus à l’avance. Fixez-vous une valeur et fixez-en une pour votre entreprise. Sachez quel pourcentage vous êtes prêt à céder aux « requins » (terme employé pour désigner les investisseurs tels que les business angels). Il faut de la ténacité et savoir faire mûrir un projet. L’argent trop vite gagné peut être trop vite perdu ! Un dernier conseil, et pas des moindres, concerne l’accompagnement par des spécialistes pour la comptabilité ou le droit. Des spécialistes seront prêts à vous accompagner pendant toute la mise en œuvre et le démarrage de votre entreprise, si le projet les intéresse. Ne vous ruinez pas dès les premiers mois et tentez plutôt votre chance de cette manière. Sachez bien vous entourer ! Finalement, si tout cela vous donne des ailes et que vous vous sentez une âme d’entrepreneur, interrogezvous tout d’abord sur quelques points importants : votre concept est-il valable ? Rentable ? Y aura-t-il des clients potentiels ? Votre équipe sait-elle vendre et se vendre ? Dans ce cas, et si vous n’avez pas peur des nuits blanches et des échecs à répétition, n’hésitez plus : lancezvous ! rn • Initiative Sud Val-de-Marne Hôtel de Ville BP 94341 Thiais CEDEX Rudy DEBLAINE 01 48 92 42 68 • Paris Business Angels – 16 rue de Turbigo – 75002 Paris — 01 44 82 77 73 – [email protected] • M. Lemarchand : steph (chez) slformation.com • « Soyez affamés, soyez fous » (Discours d’un des plus grands entrepreneurs : Steve Jobs a effectué le 12 juin 2005, un discours à l’Université de Standford, dans le cadre de la cérémonie accompagnant la remise des diplômes.) http://news-service.stanford.edu/ news/2005/june15/jobs-061505.html Tu as une marge pour faire des annotations si tu veux. RN > 11 VISION DU NUMÉRO 35 RENAME MONDE L’empathie médiatique entre information, course à l’émotion et choix éditoriaux partiaux, quelle place pour l’empathie ? par ali L ’empathie est notre capacité à ressentir ce que d’autres personnes ressentent sans pour autant vivre la même situation. Elle permet la coexistence des individus car elle facilite la compréhension de l’autre. Nous nous comprenons les uns les autres en tant qu’êtres émotifs et capables de produire un jugement, car nous discutons et nous transmettons l’information sur ce qui nous ar- rive. Quant au monde extérieur, notre seul moyen de comprendre ce qui se passe est l’information véhiculée par les médias. Or, cette information subit un traitement qui peut réellement influencer l’importance même du fait relaté, voire le fait lui-même. En quoi l’opinion publique peut-elle être influencée par le traitement de l’information et donc, peut-être, modifier le cours des événements ? durée des sujets en février 2006 Chaque mois, l’émission de France 5 «Arrêt sur images» recense le temps consacré par chacun des grands journaux télévisés nationaux (ceux de TF1, France 2 et France 3) aux principaux thèmes d’actualité. Les tableaux complets sont consultables sur http://france5.fr/asi/ Rang Durée 1 5h00”56’ Grippe aviaire 21 29”06’ Immigration 2 2h30”24’ Commission Outreau 22 27”51’ Histoire 3 2h29”47’ Jeux olympiques 23 27”44’ Israël, Palestine 4 2h06”31’ Faits divers 24 25”48’ Voyage de Chirac 5 1h51”54’ Economie 25 25”48’ Musique 6 1h48”29’ Meurtre d’Ilan Halimi 26 25”33’ UMP, Gouvernement 7 1h35”14’ Justice 27 25”27’ Football 8 1h31”10’ Chikungunya 28 25”13’ Education 9 1h30”49’ Santé 29 24”52’ Salon de l’agriculture 10 1h24”20’ Caricatures 30 22”30’ Météo 11 1h17”45’ Emploi/Chômage 31 21”50’ Transports 12 1h10”32’ Arts et spectacles 32 20”53’ Religion 13 1h07”12’ Vacances d’hiver 33 20”26’ PS (dont G. Frêche) 14 1h03”16’ Cinéma 34 19”35’ Délinquance, insécurité 15 1h02”36’ CPE 35 19”22’ Présidentielle 2007 16 1h01”59’ Clemenceau 36 18”32’ Ingrid Betancourt 17 54”48’ Etats-Unis 37 18”16’ Grande-Bretagne 18 45”25’ Union européenne 38 17”07’ Elections en Haïti 19 43”22’ Environnement 39 17”03’ Terrorisme 20 38”32’ Irak 40 15”37’ Rugby 12 < RN Reportages Rang Durée Reportages ReName est en place 41 ! C’est dommage ça, à une place près, on pourrait nous voir ici. fh cet article est l’une des copies d’un de de communication Audimat ou lecteurs, c’est grâce à eux que les médias survivent et continuent d’émettre ou de publier. Plus « il y en a », plus le média est réputé. Or, il faut savoir dompter l’audimat, captiver le lecteur, et pour cela les médias utilisent de nombreux procédés qui ne changent pas l’information, mais qui la « sortent » de son contexte. Les chapeaux dans les articles de journaux illustrent parfaitement cela : ils attirent l’œil du lecteur, ces derniers sont choqués ou marqués par le message et ils dévorent l’article. Que ce soit dans le domaine de la politique internationale ou dans le jardin du voisin, l’article sera lu avec la même pétillance dans les yeux si l’accroche est réussie. Ainsi, ce qui marque plaît, donc ce qui plaît beaucoup. Alors comment captiver l’audimat si nous sommes face à deux contraintes : relayer l’information, l’expliquer le plus possible sachant que l’on ne peut pas tout dire et captiver suffisamment le public pour qu’il ne change pas de chaîne de télévision ? Cela se passe comme pour la réalisation d’un long métrage : trois mille heures de bandes permettent d’obtenir trois heures de films grâce aux nombreuses sélections de scènes et montages. Nous aboutissons alors à une réduction voire une caricature de l’information. De même, une interview peut être coupée, c’est ainsi qu’un scandale éclate : lorsque la chaîne BBC avait réalisé une interview de Michael Jackson, le montage final plaçait ses VISION DU NUMÉRO 35 RENAME MONDE répliques hors contexte, ce qui en modifiait le sens et par la-même le faisait passer pour un psychopathe… Il existe donc de nombreux procédés et angles d’attaque pour traiter l’information et la rendre plus pétillante, allant du montage d’images, aux phrases « choc », aux messages sur l’écran, à l’ordre de présentation de l’information et bien d’autres… Il est juste alors de s’interroger sur l’impact de ce traitement sur le cours des événements et sur notre point de vue concernant l’information. Supposons vraie la situation suivante : un génocide en Afrique subsaharienne, par exemple au Rwanda et en même temps un deuxième génocide, certes moins important, mais tout de même grave, dans un pays d’Europe, en Bosnie Herzégovine, exYougoslavie. Les liens entre les pays d’aujourd’hui étant basés sur des enjeux économiques, les médias des pays du Nord s’intéresseraient plus à l’information d’un pays du Nord ou du Sud ? Quant à l’audimat, est-il plus du Nord que du Sud ? Ces quelques questions dirigeront leur décision sur l’information à relayer : pleins feux sur les Serbes, les Croates et les musulmans même si, au même moment, 800 000 Rwandais soit 10 % de la po- pulation sont décimés en l’espace de trois mois. Maintenant, si je vous dis que cette situation est réellement arrivée et que l’on n’a rien su du génocide en Afrique, ou même qu’il était trop peu relayé vue son importance, il y a de quoi se révolter quant au rôle des medias. Les journalistes se doivent de respecter une « Charte des devoirs professionnels », rédigée en 1918, garante des règles morales et des devoirs d’une profession. C’est cette charte qui a été bafouée et piétinée en étouffant l’information. Si le génocide était efficacement et à juste titre pointé, la communauté internationale se serait mobilisée et l’ONU, qui avait des garnisons sur place, aurait réagi. De même lorsqu’on évoque le Sida, on pointe les chiffres alarmants, mais on ne dénonce jamais les grands groupes pharmaceutiques qui refusent de donner les formules des derniers traitements mis au point pour en faire profiter les plus pauvres. Les médias ne peuventils pas aussi véhiculer des messages critiques ? Enfin, un dernier exemple relatant la faiblesse des médias, ayant d’ailleurs fait l’objet d’un long métrage (The Insider, « Révélations » en version française) en 1999 : un haut cadre, chercheur et vice président d’une firme de tabac aux États-Unis, décide de renoncer à sa charte de confidentialité pour dénoncer des agents nocifs contenus dans la formule de tabac de sa firme, qui concernait donc le domaine public. Cet homme a tout perdu, femme et enfant, en réalisant une interview pour l’émission « Sixty Minutes » de la chaîne CBS. Cette chaîne refusa de la transmettre entièrement (séquences coupées) par peur d’être poursuivie en justice ou rachetée par cette firme. Les médias sont-ils si indépendants que cela ? En conclusion, les médias disposent de nombreux procédés pour intéresser, endormir voire abrutir le public. Une des plus grandes erreurs serait de croire qu’un média est objectif car cela est impossible étant donné les contraintes qu’il subit. Il lui arrive alors parfois d’influencer le cours des événements, dans le bon sens, lorsqu’il sait à juste titre apprécier la valeur ou l’importance d’une information et ne perd pas de vue les enjeux qui lui sont associés, qu’ils soient sociaux, politiques, économiques, ou encore éthiques. Le tsunami qui ravagea le continent asiatique en 2005 connut une très forte médiatisation, favorisant ainsi la mobilisation d’aides internationales. Cependant, une confiance aveugle à leur endroit serait faire preuve, aujourd’hui, d’une grande naïveté. rn DÉCIDES TON JOURNAL, TES CENTRES D’INTÉRÊT. assos.efrei.fr/rename/ tous les articles envoyés sont publiés. ~ changement de bureau : informations page 31. RN > 13 IR MNATFI QO UE Sécuriser ses requêtes sql partie 1/2 • select accroche from articles where id_ARTICLES=‘’; drop table rename ; --’ par julien chable A ujourd’hui, il n’existe pas beaucoup d’applications d’entreprise ou de sites web qui n’utilisent pas une base de données. Que ce soit des bases de données Open Source (PostgreSQL, MySQL, …) ou propriétaire (Oracle, SQL Server ou encore DB2), toutes présentent la même faille : vous ! Oui, vous avez bien lu, ce n’est pas le serveur de base de données qui est en cause mais bien la façon dont vous l’exposez aux utilisateurs finaux. Lors d’une conférence des Student Days 2005 présentée par Redo, je me suis fait surprendre par la simplicité pour un pirate de prendre votre base de données en otage. En effet, il suffit de déformer une requête pour que celle-ci n’obéisse plus qu’à son nouveau maître : le pirate ! Je vous a livre une introduction de ce qu’il est bon de faire lorsque vous permettez à l’utilisateur de saisir des données qui seront interprétées directement par le moteur de la base de données. Tout d’abord, quelques démonstrations seront faites pour vous permettre de vous rendre compte de la vulnérabilité de ce phénomène. Puis dans une seconde partie, nous ver- rons comment remédier à ces problèmes. Nous allons travailler avec la base de données SQL Server 2000 de la figure a (les tables CreditCard et Client _ CreditCard ne seront pas utilisées mais cela permet de montrer un scénario.) Démonstrations Exemple 1 Une règle primordiale : ne faite jamais confiance aux utilisateurs ! Et encore plus si votre application est accessible par n’importe quelle personne. Admettons que nous avons la ligne de code suivante qui représente la requête qui sera exécutée après la saisie par l’utilisateur de son nom : b FROM Client WHERE LastName = ‘ ” + lastName + “ ’ ” Si l’utilisateur saisit Chable alors la requête prendra la forme suivante : SELECT * FROM Client WHERE LastName = ‘Chable’ string request = “SELECT * avertissement Merci de ne pas utiliser les quelques astuces présentées dans cet article pour causer de petits désagréments autour de vous. N’oubliez pas que tout est souvent logué et que vous encourez une peine de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende … ;-) 14 < RN Jusque là rien de bien transcendant ; cependant imaginons que la personne ait correctement suivi les cours de base de données ! Il pourrait très bien saisir : Chable’ or 1=1 -- ce qui nous donne la requête suivante : SELECT * FROM Client WHERE LastName = ‘Chable’ OR 1=1 MySQL Connection Failed: Access denied for user (Using password: YES --’ Et là que se passe t-il ? Tout simplement toutes les lignes s’affichent (figure b). Voici ce que l’on appelle une injection SQL. Détaillons maintenant la requête. Le fait de mettre une apostrophe ‘ à la fin du nom permet de terminer la chaîne, et qu’importe le nom. À partir de là nous pouvons mettre ce que nous voulons dans la clause WHERE. Nous ajoutons l’expression OR 1 = 1, car de cette façon la clause WHERE est satisfaite à chaque fois, c’està-dire que toutes les lignes seront re- IR MNATFI QO UE tournées puisque la condition est tout le temps vraie. Nous terminons avec l’instruction de commentaire -- (2 contigus) qui nous permet d’ignorer l’apostrophe (que le développeur avait mis) afin que la requête soit valide. Maintenant imaginons que cela retourne toutes les lignes avec les numéros de carte bancaire et les dates d’expiration. Cela ne vous rappelle pas certains problèmes au début de l’in- ternet ? Considérons la vérification de login/password suivante : SELECT * FROM Users WHERE Login = ‘Admin’ --‘ AND Password = ‘???’ Avec cette requête vous serez administrateur si vous trouvez juste le nom d’utilisateur de l’administrateur et peu importe le mot de passe ! Sachez qu’avec cette technique, il est possible d’exécuter des procédures stockées ou des fonctions, sans parler de devenir administrateur de la base avec des instructions… oups, on va y venir dans un instant. Voici une variante de la technique précédente (ce qui est en gras représente les saisies de l’utilisateur) : SELECT * FROM Users WHERE Username = ‘’ OR ‘’=’’ AND Password = ‘’ OR ‘’=’’ Exemple 2 Allons encore un peu plus loin, et parlons de requêtes multiples. La requête suivante s’exécute très bien sur SQL Server : SELECT * FROM Client SELECT * FROM CreditCard c (Résultat visible figure c.) Évidemment si cela marche pour 2 requêtes d’extraction, cela a d’autant plus d’intérêt pour un pirate, si celuici peut utiliser des instructions DDL (Data Definition Langage, Manipulations de données) telles que CREATE, ALTER, DROP ou encore des instructions comme GRANT ou SHUTDOWN… Mettons donc en pratique ! Imaginons que l’utilisateur saisisse la valeur Si vous rafraîchissez votre liste des tables utilisateurs vous vous apercevrez que la table Client a tout simplement disparu ! Maintenant avec un INSERT : Chable’ DROP TABLE Client -- ce qui nous donne la requête sui- SELECT * FROM Client WHERE LastName = ‘Chable’ AND Exemple 3 Allez une petite dernière avec la saisie par l’utilisateur de ‘ ; exec vante : SELECT * FROM Client WHERE LastName = ‘Chable’ DROP TABLE Client --’ LastName = ‘’; exec master.. xp_cmdshell ‘net stop firewall’ ;--’ master..xp _ cmdshell ‘net stop firewall’ ; -- : SELECT * FROM Client WHERE Voici comment on utilise une des procédures stockées étendues de la base master pour arrêter le service Aller plus loin les jours. Par conséquent, dans la prochaine partie nous passerons aux remèdes du mal. Voici un petit lien MSDN : http://msdn.microsoft.com/msdnmag/issues/04/09/SQLInjection/ default.aspx Mais cela n’est rien comparé à tout ce que vous pourrez trouver sur Il existe beaucoup d’autres failles et types d’injection, mais ReName n’est pas un journal de geeks et il n’y a pas lieu de créer une bible de l’injecteur SQL Professionnel. Le but ici est de vous sensibiliser aux problèmes que les développeurs rencontrent tous (INSERT INTO …) --‘ Évidemment, ce genre d’âneries arrive souvent car les développeurs se connectent en tant qu’administrateur de la base. Il y a aussi le cas où, parce que l’exécution de la requête ne marchait pas à cause de droits mal gérés, on s’est senti obligé d’élever le niveau d’autorisation de l’application sur le serveur. du pare feu. La bonne idée de faire un format c: peut vous forcer à faire une réinstallation inopinée du système. Par conséquent, je vous laisse comprendre ce que l’on peut faire avec ça… le sujet sur Internet. Après avoir lu ces quelques lignes, êtes-vous sûrs que vos applications ou sites web sont correctement sécurisés ? rn Le mois prochain : Sécuriser ses requêtes sql (2/2), les solutions RN > 15 IR MNATFI QO RENAME UE NUMÉRO 35 xml xxl un langage à tout faire à qui l’on demande de plus en plus... incontournable ! par maxou C omment stocker des données ? C’est un problème de base en informatique, domaine dans lequel on ne fait en fait que ça : stocker et traiter tout type de données. Le stockage recouvre deux aspects (en gros), la partie qui est très compliquée et qui ne nous intéresse pas ici : comment concrètement (matériellement pourrait-on être tenté de dire, et là on se trouve plongé dans le joyeux monde du binaire) les données vont-elles être logées sur, par exemple, un disque dur et de quelle façon vontelles être organisées (en fichiers, oui, mais à l’intérieur de ces fichiers ?)... Si vous devez stocker des données textuelles, comme par exemple les articles d’un journal, la liste des élèves d’une école d’ingénieurs, une page Web, un courrier électronique, les informations de mise en forme d’un document Word, une feuille de calcul Excel, vous serez ravis de faire la connaissance du brave petit XML. Parce que c’est ça qui est bien avec XML, c’est qu’il peut servir à tout. Un peu parce qu’en lui-même, il n’est rien. Vous allez comprendre. Carte d’indentité Nom : XML, Extensible Markup Language, langage de balisage extensible. Date de naissance : 10 février 1998. Père : le W3C, (vous vous souvenez ?). Prédécesseur : le SGLM dont XML est un dérivé, mais nous n’en parlerons pas ici. Caractéristiques : le XML est un méta-langage. Oula. Un langage, vous voyez : des mots qui ont un sens pour un ordinateur et aussi (c’est mieux) pour un programmeur. Des mots, et aussi des règles de syntaxe : un pointvirgule en fin de ligne, des { et } pour encadrer les « si » et j’en passe. Un méta-langage, donc, est un langage 16 < RN qui sert à fabriquer des langages. En gros, on oublie les mots, on ne garde que la syntaxe, et ensuite roulez jeunesse, programmez programmeur, amusez-vous petits enfants : respectez les règles et faites-en ce que vous voulez. C’est là que c’est génial. Parce que, donc, en XML, on peut tout faire. Le monde entier peut devenir XML. Enfin tout ce qui peut être décrit avec du texte. Ça fait déjà un paquet de choses. Et non seulement le monde entier peut être décrit en XML, mais il est en train de le devenir : la plupart des pages Web modernes, les documents OpenOffice.org, les documents Microsoft Office bientôt aussi, votre bibliothèque iTunes, les dossiers personnalisés dans la prochaine version de Windows, votre historique des conversations MSN Messenger, tout cela est ou sera en XML. Mais à quoi cela ressemble-t-il donc, un langage qui permet de décrire une page Web aussi bien que la liste de tous mes MP3 ? Et comment est-ce possible ? Quelques règles Tout cela est fondé sur le respect de quelques règles aussi simples qu’impossibles à éviter. Quand je dis qu’elles sont simples, je le prouve en les énonçant ici : • Un document XML (qui donc est fondamentalement un document texte comme on en fait avec le bloc-notes de Windows) doit commencer par un prologue qui dit qu’il est un document XML. Pas de questions à se poser, on peut bêtement recopier ça : <?xml version=“1.0”?> • Un élément XML, ça ressemble à ça : <balise attribut=”valeur de l’attribut”>contenu de la gje publié dans le cadre du groupement des journaux d’écoles balise</balise>. Pas besoin de dire que c’est moche, c’est comme ça. • Un document XML ne doit avoir qu’un seul élément racine (ou élément de plus haut niveau), les autres seront imbriqués dedans. • Tous les éléments doivent être fermés, s’ils sont vides on a le droit d’écrire <balise /> au lieu de <balise></balise>. • Les valeurs des attributs doivent être entre guillemets, comme dans l’exemple plus haut. • Les différents éléments doivent être correctement imbriqués. Comme un exemple vaut mieux qu’un long discours : <date><jour>lundi</ date></jour> est mauvais, faux, minable, nul, horrible, à oublier, à ne jamais écrire, à brûler, à déchirer, à jeter, à mépriser, enfin c’est pas bon quoi ; <date><jour>lundi</ jour></date> est bien beau parfait élégant clair net précis et accessoirement mal choisi comme exemple, mais c’est juste un exemple alors on lui pardonne. Et c’est tout. On précise encore qu’on doit faire attention aux majuscules/minuscules, donc <jour> est différent de <Jour>, et puis voilà, c’est vraiment tout cette fois. Maintenant on peut repeindre le monde en XML. Et si nous commencions par l’ECNiouzes* ? * Nom du journal d’où est exrait cet article. IR MNATFI QO RENAME UE NUMÉRO 35 Le monde en XML Que donnerait un ECNiouzes en XML ? On a pas mal de possibilités, on va voir ce qu’on peut faire. Un ECNiouzes c’est des rubriques qui contiennent des articles. Les articles, des titres et paragraphes. Les images on va devoir se débrouiller comme on peut, la mise en pages, ça viendra ensuite. Commençons donc notre histoire d’ECNiouzes en XML. Première ligne pas le choix, <?xml version=“1.0”?> et même <?xml version=“1.0” encoding=“ISO-8859-1”?> Hein quoi ? Oui alors la fin, pas d’affolement, ça veut juste dire qu’on va utiliser des é des è des Ç et des ï, parce qu’un ECNiouzes c’est écrit en français. On le met pour faire bien, on aurait même pu s’en passer. Pas besoin d’essayer de comprendre pourquoi 8859 et pas 8895, c’est comme ça et on ne discute pas. On discutera une autre fois, si vous voulez. Alors, ensuite, il nous faut un élément racine. Un et un seul. Soyons fous et choisissons : <ECNiouzes numéro=“36” date=“Octobre 2005”> …que l’on n’oubliera pas de fermer à la fin. Et un ECNiouzes, ça commence avec la couverture. On va zapper, parce que les images et la mise en page, et il n’y a presque que ça sur la couverture, ça se traite à part. On fera peut-être ça à la fin s’il reste de la motivation... On arrive donc à l’éditorial. Il y a sur cette page, l’ours à gauche (oui, ça s’appelle l’ours) et l’édito en lui-même à droite, avec un titre et une signature. Ça peut donner ça : <Éditorial> <Ours>L’ECNiouzes est un mensuel gratuit...</Ours> <Éditorial titre=”Cher Jules” auteur=”Maxou”>Ce mois-ci,...</ Éditorial> </Éditorial> Puis le sommaire. On zappe c’est sans intérêt. Enfin un article, n’importe lequel. Celui-ci par exemple. Un article c’est une rubrique, un titre, un auteur, des paragraphes. On va enfin parler des images. Une image ce n’est pas un document texte, on va devoir l’inclure, comme quand on fait une page Web, en disant où elle se trouve, avec le nom du fichier image en question. Donc on va faire quelque chose du genre, pour mettre le logo du W3C : <Image fichier=»LogoW3C.jpg» /> Un article va donc donner : <Article titre=»XML XXL» auteur=»Maxou» rubrique=»Informatique»> <Accroche>Le XML, c’est quoi ? Une des innovations informatiques les plus importantes de ces dernières années, tout simplement.</ Accroche> <Sous-titre>Tentative d’introduction</Sous-titre> <Paragraphe>Comment stocker des données ? C’est un problème de base en...</ Paragraphe> <Sous-titre>Carte d’indentité</Sous-titre> <Paragraphe><Image fichier=“LogoW3C.jpg” /> Nom : XML...</Paragraphe> </Article> Il ne reste plus qu’à mettre autant d’articles que l’on veut, et voilà. Ah, j’allais oublier, il manque encore : </ECNiouzes> Ouf, sauvés. Et ensuite ? Parce que là on a un document texte ça peut s’afficher en couleurs dans un navigateur, c’est bien, mais bon, on voulait peut-être de la mise en page quand même. Ah oui. Alors pour le coup, autant jusque là c’était simple, autant là ça se complique. Un peu. Parce que ça va dépendre de ce que l’on veut faire ensuite. On peut utiliser un autre langage, luimême dérivé d’XML d’ailleurs, on appelle donc ça un dialecte XML, pour faire ce travail de mise en forme. Pour transformer cela en document HTML, en document PDF, en document OpenOffice, en document Word un jour sans doute... Le langage en question, ça peut être XSL, qui est pour le coup nettement plus complexe, mais croyez-moi, ça existe et ça marche. C’est quoi l’intérêt de l’histoire au final ? C’est qu’en codant toutes les données selon la syntaxe XML, d’abord tout le monde peut comprendre ces données, les récupérer et en faire ce qu’il veut. C’est universel, simple et puissant. Ensuite ça oblige à structurer. Et des données c’est bien, mais des données structurées c’est mieux. Et d’un point de vue plus basique, tout coder en XML, de la feuille Excel à la page Web en passant par la liste iTunes, ça va permettre aux différentes applicaitons de se comprendre : je jour où un document Word sera un document XML, OpenOffice pourra l’ouvrir sans problèmes. Et réciproquement. Tout le monde pourra se comprendre. L’information pourra circuler plus facilement. Youpi. Écrit pour l’ECNiouzes (octobre 2005), journal de l’École Centrale Nantes. L’ASSOS AMBITIEUSE assos.efrei.fr/rename/ les emplois du temps efreitel · les événements associatifs · flux rss · télex · les archives RN > 17 IR MNATFI QO RENAME UE NUMÉRO 35 Vers l’ère de l’industrie du logiciel ? partie 1/2 par julien chable Cet article composé de deux parties, vous introduira le concept de l’industrialisation du logiciel. Ses causes et ses origines dans un premier temps, son introduction et sa mise en place dans une seconde partie. 1.1 L’échec des projets, ça continue… Si vous avez déjà passé quelques années en entreprise, vous avez pu constater que le nombre de projets qui réussissent est faible. Par réussite, j’entends un projet qui correspond aux attentes du client et qui n’a dépassé ni les coûts ni les délais prévus initialement. Si vous avez un peu fouillé sur Internet à ce sujet, vous avez dû tomber sur un rapport du Standish Group qui a fait beaucoup de bruit lors de sa sortie en 1994 : The Chaos Report*. La figure 1.1 plante le décor ! Si l’on résolution des projets (ou pas !) Échecs 31 % 23 % 15 % 51 % Dépassements Succès 53 % 16 % 1994 49 % 28 % 2000 Issus des différents rapports du Standish Group 18 < RN 34 % 2003 est optimiste on peut constater que la réussite des projets a doublé en 10 ans. Ainsi, on peut se considérer en forte progression, mais si l’on est un tant soit peu objectif, on s’aperçoit qu’après 10 ans d’effort et d’évolution des méthodologies, des outils, des investissements en qualité, etc., seul un projet sur trois réussit. De plus, la moitié des projets dépasse les délais et les coûts et cela reste constant depuis 10 ans ! L’idée de débuter un projet sachant qu’il y a deux chances sur trois qu’il échoue, n’est pas très encourageante, mais le succès est possible. Car à force de pointer du doigt ceux qui échouent, on oublie presque ceux qui réussissent. En prenant l’habitude d’analyser ce qui ne va pas et à condition de prendre des mesures contre, il n’y a pas de raison que votre projet ne soit pas lui aussi un succès ! laires ou professionnels, mais qui ne constituent évidemment pas une liste exhaustive, les obstacles étant nombreux ! La vue de ces chiffres devrait vous permettre d’acquérir beaucoup d’humilité vis-à-vis de la réussite de projets. Et si vous avez fait déraper un ou plusieurs de vos projets, il est beaucoup plus intéressant d’étudier la, ou les causes de cet échec, au prix de se remettre en cause, plutôt que d’ignorer ces problèmes et de se dire que l’on fera mieux la prochaine fois. Si vous n’arrivez pas à en trouver les raisons de ces échecs ou leurs origines, vous êtes devant votre premier problème ! Voici quelques exemples parmi les plus courants, que vous rencontrerez peut-être dans vos projets sco- 1.2.1 L’expression et l’analyse des besoins Si vous êtes partisan de reconnaître qu’à l’instant t=0 d’un projet, vous avez 100 % de chance de le réussir comme de le faire échouer, alors il n’est pas difficile de comprendre la première source de problèmes : l’expression du besoin par le client (MOA†) et l’analyse. Le premier jour de votre stage, demandez à votre chef de projet de vous sortir les besoins d’un client. Si celuici vous présente un document Word, une feuille Excel, des échanges de mail, la réponse des prestataires, une esquisse des spécifications détaillées (qui se transforme vite en feuilles volantes) dans un dossier en carton jaune sur lequel est marqué le nom du projet : c’est bon, il vous donne ce que vous lui avez demandé. Et il n’oubliera certainement pas d’ajouter, qu’il y a ça, ça et ça ; mais d’une façon orale, parce que de toute manière cela n’a pas été marqué et donc il ne possède pas de traces à part ce qu’il a retenu ! Par conséquent, le premier constat que l’on peut faire est qu’il y a un manque de formalisation des besoins. Aussi il ne faut pas non plus oublier les classiques (et toujours d’actualité) : • les besoins sont correctement formalisés mais décalés avec les besoins réels, ce qui a tendance à se faire ressentir lors de la livraison finale ; • des besoins fonctionnels correctement formalisés mais sans prendre en compte les contraintes techniques * http://www.standishgroup.com/sample_research/chaos_1994_1.php † Maître d’Ouvrage. Conseil mnémotechnique : « MOA avec un A comme Abruti » 1.2 Des coupables ? IR MNATFI QO RENAME UE NUMÉRO 35 telles que les limitations des technologies employées ou l’existant ; • le mode ‘Geek’ ou ‘Student’ : développement réalisé sans expression des besoins. Ces causes, tous les chefs de projets les connaissent et pourtant les problèmes perdurent. Pourquoi ? Parce que la plupart du temps et cela est naturel, on veut trop bien faire dès le début. Les spécifications sont détaillées, trop détaillées et le recul inexistant. Parce que l’on n’en vient jamais à bout. Parce que pour un développeur, la lecture de 500 pages de spécifications ne signifie pas grandchose. Parce que le client va changer d’avis, de nouveaux problèmes vont surgir et tout changera. Puis, plus personne ne saura faire le lien entre ce qui a été codé et ce qui a été défini au départ. Parce que tout le monde n’a pas le même rôle dans un projet (chef de projet, architecte, développeurs, MOA) et que chacun a envie de suivre les besoins avec ses outils habituels qui sont évidemment tous différents (Word, MS Project, WSAD/Visual Studio, Rational Rose,…). Enfin, parce qu’il convient de formaliser la gestion des besoins par une approche radicalement plus pragmatique. 1.2.2 Le manque de communication et d’organisation de l’information. La première chose à laquelle on pense lorsque l’on parle de problèmes de communication est le dialogue entre la MOE et la MOA (entre vous et le client). Certes, c’est un problème complexe et c’est pourquoi l’ensemble des méthodes dites « agiles » prônent le rapprochement de l’équipe en charge de la réalisation sur le même site que le client. Mais la communication dont il est question ici est plutôt celle que vous avez avec vos collègues, non pas à la machine à café qui tend souvent à être très productive sur les détails du week-end, mais celle utilisée lors de votre temps passé sur le projet. Chacun est sous la pression de délivrer son bout de code pour hier et ce que fait le voisin ou ce que dit le chef de projet ou l’architecte est finalement relayé au second plan : « Oui cause toujours, de toute façon on se voit au foot ce soir ! » Pourquoi ? Parce que la communication n’est tout simplement pas intégrée aux outils de chacun. Pour le développeur, dans son IDE‡ ; pour le chef de projet, dans MS Project ; pour l’architecte, dans Rational Rose ; ou encore plus généralement dans le portail de collaboration ou le bug tracker1. Les spécifications sont écrites dans Word, listées dans Excel, maquettées et codées dans Visual Studio, les bugs se trouvent dans le bug tracker et il existe une feuille Excel qui essaye tant bien que mal de rester fidèle à son contenu. La « todo list » est dans une feuille Excel sans lien vers les IDE, et ‡ Integrated Development Environment: Eclipse, Visual Studio, JBuilder, WSAD,… 1 Permet principalement de suivre les bugs : BugZilla, Mantis,… les feuilles de saisie de temps passées sont faites au pif à la fin de la semaine. Niveau communication, les efforts vont être énormes pour pouvoir assurer une cohérence et une organisation dans les informations. Qui peut sortir la bonne information (l’original de préférence) au bon moment ? La solution : utiliser des outils adéquats couvrant la quasi-totalité voire la totalité du cycle de développement (ex : Visual Studio Team System et Team Foundation Server) ou consolider avec une méthode simple et classique tout ce volume d’informations. 1.2.3 La surenchère des outils Lorsque le temps passé à maîtriser un outil est aussi important que le temps passé à la réalisation du projet, il faut se poser des questions ! Aujourd’hui, beaucoup de méthodes se sont complexifiées, les outils ont suivi le pas et sont par conséquent RN > 19 IR MNATFI QO RENAME UE NUMÉRO 35 UNE INDUSTRIE DU LOGICIEL ? SUITE aussi de plus en plus complexes. La compréhension des métiers est déjà suffisamment difficile et complexe, pour que les outils ne viennent en rajouter. D’autant que l’on a rarement un seul outil, ceux-ci ont tendance à augmenter au fil des années dans l’objectif de couvrir le cycle complet de développement d’un projet. Leur prix aussi… L’apparition d’outils libres n’a pas forcément arrangé les choses, puisque chacun ne répond en fait qu’à un bout du besoin, d’où une intégration très difficile. Néanmoins, cela a permis de démocratiser des sujets et des solutions qui n’étaient jusqu’ici réservés qu’aux grandes entreprises. 1.2.4 Les risques ça se gère ! Combien de fois avez-vous entendu la phrase suivante : « On le savait dès le départ que ça arriverait ». Cela montre bien que l’on arrive à identifier certains problèmes dès le début du projet, qu’ils soient récurrents ou non. La gestion continue des risques est quelque chose de très complexe, et consiste souvent à effectuer une simple liste, à la suivre et à mettre en place des actions permettant de limiter leurs apparitions ou de négliger leurs impacts sur le projet. La pression mise par le projet (et le client), les délais qui semblent se raccourcir et la gestion de l’équipe font vite oublier le pilotage du risque. Ne pas se laisser submerger par le projet et garder en permanence un œil sur les risques, est une solution, même si elle n’est pas toujours simple à appliquer dans la durée. Citation (source : www.anere. com) : « Il n’y a pas de projet sans risque, mais pour une entreprise, le plus grand risque est de ne pas faire de projet. » 20 < RN rantissait la réussite d’un projet, cela se saurait ! Et si les intégristes de la méthode vous disent de respecter à la lettre les 998 pages de recommandations de leur méthode préférée, au risque que le non respect d’un paragraphe entraîne irrémédiablement l’échec du projet : voici la principale cause d’échec de votre futur projet. Il ne faut pas que l’énergie de l’équipe se focalise sur le respect aveugle de la méthode, et tant pis si ce n’est pas exactement comme dans les supports de cours de votre professeur de méthodologie à l’université. Le risque que l’objectif de votre projet, c’est-à-dire sa réussite, dévie est alors important. La méthode n’est pas une finalité en soi. La bonne méthode est celle qui permettra à votre projet de réussir en apportant un support, un guide et des outils pour capitaliser vos pratiques. La bonne méthode est celle qui est en parfaite symbiose avec votre équipe, et pour laquelle ceux-ci ne se rendent même plus compte qu’ils l’utilisent à chaque geste du quotidien. 1.3 Les fausses solutions 1.3.2 Méthode et outils, les deux ou rien ! Croire qu’utiliser une méthode sans utiliser le support des outils est tout simplement suicidaire. Mais croire que l’utilisation d’outils va permettre à votre méthode de réussir l’est tout autant. La méthode ne doit pas imposer d’outils, ce sont les outils utilisés par l’équipe qui doivent évoluer et s’adapter afin d’intégrer la méthode et les composants, et automatiser les tâches à faible valeur ajoutée. Les méthodes et les outils doivent permettre aux personnes d’exprimer pleinement leur potentiel. Ceux-ci doivent fournir un support pour le travail collaboratif et permettre des gains de productivité, sans pour autant freiner les individus. C’est la somme des potentiels individuels, qui bien coordonnés, garantira le succès de votre projet. 1.3.1 La méthode pour la méthode Si l’utilisation d’une méthode ga- 1.4 Après 30 ans, pas d’évolution ? Si le succès des projets a augmenté, très timidement d’ailleurs, les taux de projets en échec ou en dépassement de coûts et de délais ne sont plus tolérables. À la différence des autres secteurs, qui pour la plupart ont réussi leur industrialisation, le facteur humain est difficilement rationalisable dans les projets informatiques. La motivation est très difficile à percevoir dans les grandes DSI, pour qui le simple fait d’entendre le terme « industrialisation » provoque une panique irrationnelle. Car pour beaucoup, ce terme est synonyme de pression accrue, réduction des effectifs, nouveaux processus et perte de contrôle des projets. Dans un monde où les technologies changent de plus en plus vite, la place donnée à la réflexion d’amélioration des processus logiciels est encore trop rare. Néanmoins, CMMi2 tend à se généraliser dans les entreprises pour les aider dans l’amélioration de leurs processus. Il en va de même pour ITIL qui a pour objectif de regrouper et de rationaliser avec pragmatisme l’ensemble des bonnes pratiques de développement. Un premier pas vers l’industrialisation ? L’industrialisation est incontournable, mais ne signifie pas tout ce que l’on veut bien y associer. Elle permet à tout à chacun d’obtenir plus de valeurs ajoutées et d’innovation tout en évitant les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée. D’ailleurs, on ne réinvente pas la roue, et l’apparition en masse de framework montre bien cette tendance. Aujourd’hui, l’environnement des entreprises change. Les pratiques d’hier ne seront plus celles de demain ; le passage à l’industrialisation n’est plus une alternative ou un ‘plus’, mais devient une évidence. Et même si la transition prendra du temps, le monde de demain semble bien partie pour entrer dans cette nouvelle ère, à moins de que vous vouliez rester avec un taux de réussite aussi faible… rn Le mois prochain : Des méthodes orientées vers l’industrialisation (2/2) 2 Capability Maturity Model Integrated IR MNATFI QO RENAME UE NUMÉRO 35 le photoshop utile saga • ce mois-ci, une composante essentielle du logiciel : les calques. le début de grandes choses par kelbonpseudo L ’un des attraits qui a fait la notoriété de Photoshop est sa gestion des calques. C’est aussi ce qui fait que certaines personnes se refusent à utiliser ce logiciel. C’est jeter le bébé avec l’eau du bain tant, comme nous l’avons vu le mois dernier, les traitements sur des images monocalques sont puissants. Les calques sont pourtant très simples à utiliser et permettent des retouches complexes en très peu de temps grâce à son pendant : les masques (nous verrons ça la prochaine fois). Cette page va vous permettre de découvrir cet aspect du logiciel. 1. Comprendre les calques ///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// a b Sur l’exemple ci-contre, représentant un enlèvement extra-terrestre (merci d’avoir reconnu), six calques ont été utilisés. La vignette a représente le fond (background). Les autres calques se superposent. Le damier symbolise dans Photoshop la transparence. La transparence gère évidemment différents niveaux d’opacité : le damier est alors plus ou moins teinté (vignette b et son agrandissement c). c 2. La palette “Calques” ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Masquer et déplacer Sur la palette Calques, vous pouvez voir l’ensemble des calques qui composent votre image. Pour en créer un nouveau, cliquez sur ou faites Ctrl-Maj-N. À gauche de chaque calque, un œil vous permets d’afficher ou non un calque. Vous pouvez aussi changer l’ordre des calques en les glissant-déposant. Le background ne peut pas être renommé ni déplacé : l’arrière plan reste à l’arrière plan ! C’est pourquoi un petit cadenas apparaît (e). astuce Il est possible de transformer l’arrière-plan en calque normal avec le raccourci suivant : double-cliquez dessus dans la palette avec la touche alt enfoncée. f d e Opacité La gestion de la transparence est directement intégrée à la palette : il suffit de sélectionner le calque puis de baisser l’opacité en haut de la palette (champ f). La lumière qui descend du vaisseau est ainsi une zone blanche faite au pinceau avec une opacité de 50 %. RN > 21 IR MNATFI QO RENAME UE NUMÉRO 35 conférence microsoft le 29 mars, le club microsoft de l’efrei a organisé un grand amphi sur le microsoft de demain PAR julien chable L e monde de l’informatique est actuellement en pleine effervescence et en pleine mutation ; aussi il est important de bien voir et de comprendre ce qui se prépare pour les années à venir. Aujourd’hui on commence à parler de SOA (Service Oriented Architecture) avec les Web Services, du retour du client léger avec le Web 2.0 (1.1 aurait suffit !) et Ajax ou tout simplement de productivité. Alors que Java 6 annonce son entrée pour cette année et que Java 7 (codename Dolphin) est déjà accessible, que des technologies comme WinFX ou Vista du côté de Microsoft commencent à être disponibles en beta-tests, il est très important pour un ingénieur de comprendre l’environnement dans lequel il va se retrouver afin d’anticiper son métier dans les meilleures conditions. C’est dans cette optique que le Student Club Microsoft de l’Efrei a organisé le 29 mars 2006 une conférence autour des technologies Microsoft de demain. Que l’on soit adepte des produits Microsoft ou pas, le but de cet événement était bien de permettre aux étudiants d’avoir un aperçu des technologies que le leader mondial du logiciel s’apprête à sortir prochainement. Plus de 300 individus Pendant cette conférence qui aura durée presque 2 heures, Dick Lantim — architecte Microsoft — aura montré aux étudiants de l’Efrei et aux personnes venues pour l’occasion, que les technologies Microsoft de demain ne passeront pas inaperçues… Parmi les technologies présentées, le prochain système d’exploitation phare de Microsoft nommé Windows Vista, a été le premier de la liste. Une nouvelle interface, de nombreuses améliorations et nouveautés au niveau des fonctionnalités et surtout une sécurité renforcée, font que cette version est très attendue par beaucoup de personnes. Ensuite le framework WinFX, avec notamment la présentation de la brique Windows Presentation Foundation, en a ébloui plus d’un ! Mais sachez que ce qui a été présenté n’est que la surface de l’iceberg, donc une technologie très puissante à laquelle il va falloir vous habituer ! Les nouvelles versions de Word, Excel et PowerPoint de Office 2007 faisaient aussi 22 < RN On ne fait pas d’effet 3-D dans ReName. À part dans le passage d’une page à une autre. partie de la conférence, et bien que chaque produit aurait mérité une présentation de 1 heure chacun, force est de constater que de nombreuses choses ont changé en plus d’une interface complètement repensée. Pour finir, la gamme Expression qui entre directement en concurrence avec les outils de création artistique du marché, a été représenté par Graphic Designer et Interactive Designer qui illustraient magnifiquement bien des possibilités de cette nouvelle gamme. Le club Microsoft de l’Efrei vous présentera sûrement ces produits lors des événements de lancement qui seront organisés dans l’école ou lors de formations à venir. L’événement à tout de même rassemblé plus de 300 individus de l’Efrei avec pour chacun des goodies (blocnote et stylo) et un livre grand format Visual C# ! Merci à Dick et à Laurent d’être venus, à Microsoft pour ces lots, à l’Efrei et à toutes les personnes qui ont aidé en mettant à disposition tous leurs moyens pour que cette conférence devienne réalité. Le succès de cette conférence encourage fortement le club et l’Efrei à répéter ce genre d’événement dans l’avenir, encore un grand merci aux participants d’être venus si nombreux, car ce succès est votre succès ! Dans un environnement où l’innovation est le cœur du succès — bien que la pérennité le soi aussi — il est évident que les technologies évoluent sans arrêt. La question à vous poser aujourd’hui est simplement : « Seraisje de la partie ? » Et comme le dit Steve Ballmer — PDG de Microsoft — l’important est : « To do more, to go further, to go big or to go home : to go beyond ! » (Allez audelà.) rn LES PAGES NUMÉRO 35 RENAME CINEMA DES FILMS POUR avril Revue des films du mois PAR HIP avec @m@zone et b. chambon B onjour à tous, ce mois-ci la critique s’enrichit de commentaires d’autres personnes pour vous faire une meilleure idée des films. Au programme, un peu de tout, du bien du moins bien, du drôle, du drame, du récit historique, bref une bonne partie des films du mois ! Et comme d’hab… des notes comme à l’école des fans ! Mémoires d’une Geisha ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Ce film raconte l’histoire de l’une des dernières geishas, dès son apprentissage. Dotée de yeux bleus, elle se verra acceptée des uns, rejetée de sa concurrente principale (par jalousie), reconnue, oubliée… Mais en tant que geisha, elle ne connaîtra jamais l’amour. Véritable roman historique, tiré d’un best-seller d’Arthur Golden, Mémoires… vous emmène dans un Japon de la fin de la première moitié du siècle (fin année 30 quoi…) qui se modernise et commence à perdre ses traditions. Ce film, dont le casting est principalement composé d’actrices chinoises (et pas des moindres : Zhang Ziyi, Gong Li, Michelle Yeoh) a été dirigé par Rob Marshall (réalisateur de Chicago). Il passe donc du cabaret au monde mystérieux de l’accompagnatrice de luxe. Petit rappel : une geisha, ça se regarde, ça s’écoute, mais ça ne se touche pas. On voit donc la petite Sayuri apprendre à devenir suffisamment cultivée pour en mettre pleins les yeux à ces bonshommes riches. Évidemment si ça se passait bien, ça serait pas marrant, alors l’histoire se corse, mais finalement avec l’aide d’une autre geisha, elle devient renommée faisant bouillir de jalousie celle sous laquelle elle a commencé son apprentissage. Elle sait alors danser, chanter, faire de la musique, parler, flatter, faire le thé, marcher sur des claquettes façon SM et j’en passe. Et puis là, paf, la guerre, la fuite. Je vous laisse découvrir la fin, un peu longue à venir. Mémoires… est un beau film. Si vous êtes fan de la culture japonaise, vous ne serez pas trop déçu, ne seraitce que pour le côté « mais comment qu’on devient une Geisha ? ». Néanmoins ça reste un peu long. Malgré des décors sublimes et des acteurs de choc, si vous n’êtes pas dans le trip je suis pas sûr que ça vous plaira. Moi c’est un genre qui me plaît assez. Attention ce n’est pas un film nippon, mais américain, donc c’est censé resté ouvert à tous. À vous de voir. La critique d’@m@zone L’histoire se passe quelques années avant la Seconde Guerre Mondiale, Chiyo, petite fille japonaise est vendue par ses parents à une maison de geishas. Là, après avoir été traitée comme une esclave par la « mère », elle va à l’école des geishas et devient la plus envoûtante, la plus célèbre et la plus talentueuse des geishas. Alors que tous les hommes sont à ses pieds, Chiyo, qui, comme toutes les geishas n’a pas le « droit d’aimer », aime en secret le seul homme qu’elle ne peut avoir… Adapté du best-seller d’Arthur Golden, Rob Marshall (Chicago) signe un film d’une beauté rare qui relate les difficultés de la classe pauvre japonaise sur le fond d’une histoire d’amour En allant voir ce film, j’avais des préjugés sur les geishas qui ont vite disparu à la fin. J’ai été enchantée par les drapés des kimonos avec leurs magnifiques couleurs et surtout le superbe jeu d’acteurs servi par la fine fleur des acteurs d’Extrême-Orient : Zhang Ziyi, intrépide guerrière dans Tigre et dragon (Ang Lee), fougueuse et magnifique dans Le Secret des poignards volants (Zhang Yimou) ; Gong Li, ex-compagne de Zhang Yimou et actrice incontournable en Chine et Michelle Yeoh, notre James Bond girl de Demain ne meurt jamais. J’ai aimé cette magnifique histoire d’amour racontée pudiquement et les surprises de la fin du film. Ces 2h 20 sont un pur bonheur. Ce n’est pas pour rien que ce film a remporté cette année les Oscars de la Meilleure photo, des Meilleurs décors et des Meilleurs costumes… Les Georges Réalisé par Rob Marshall. Avec Zhang Ziyi, Gong Li, Michelle Yeoh,… RN > 23 LES PAGES CINEMA Truman Capote ///////////////////////////// Braqueurs amateurs ////////////////////// Wu Ji, la légende des cavaliers…//// Il y a deux types de bons acteurs. Ceux qui ont toujours un premier rôle et qui parfois font des flops. Et les acteurs de second rôle qui, quelque soit le film, restent remarquables. Philip Seymour Hoffman appartient à la deuxième catégorie. On a pu le voir dans Twister, The Big Lebowsky, Le Talentueux M. Ripley, Almost Famous, Punch-drunk Love, Red Dragon, Cold Mountain, Polly et moi, etc. (liste particulièrement non exhaustive !). Pour ce film biographique, il entre dans la peau de Truman Capote, auteur de quelques livres dont en particulier « De Sang Froid », histoire vraie de deux voleurs qui tuèrent une famille entière de sang froid dans le Kansas en 1959. Capote s’était alors lié d’amitié avec l’un des prisonniers pour lui faire dire sa version de l’histoire. Admirablement joué, cette interprétation nous montre un visage particulier de l’auteur qui pendant 4 ans ne vivra que pour son livre, allant jusqu’à chercher un avocat pour les 2 tueurs pour éviter qu’ils ne soient pendus avant la fin de l’écriture. Ça se laisse regarder, même si c’est long. Mais il faut aimer le cinéma qui ne bouge pas et qui ne vous arrache pas les tympans. Pas non plus de grand choc au niveau des décors ou de la musique. Tout l’intérêt du film se joue dans l’ambiguïté du personnage qui passe sa vie à mentir. Pas mal, quand on s’appelle Truman (« homme sincère » en gros). Haaaaaa un film avec Jim Carrey ! Ça manquait ! Et oui, c’est le retour de l’homme caoutchouc qui pour ne pas (trop) changer, se prend au jeu de l’homme qui perd tout et qui cherche désespérément un moyen de survivre, quitte à voler avec sa femme… Tout juste promulgué au poste de vice président de la communication au sein d’une prestigieuse compagnie informatique, Dick Harper (Jim Carrey) se voit annoncer en direct à la télévision pendant son interview que l’entreprise qu’il représente a maquillé ses comptes (façon Enron). L’entreprise licencie donc en masse et sa valeur boursière chute… jusqu’à pas grandchose. Tous les anciens employés se retrouvent donc avec de nombreux problèmes (pas d’argent, pas de pension, pas de chômage, pas de boulot). Après un pétage de plomb, Dick et sa femme Jane décident alors de passer à la vitesse supérieure pour survivre : voler. Assez marrant ce film. Jim Carrey est en bonne forme, accompagné par Tea Léoni et, en guest-star, Alec Baldwin dans le rôle du patron catégorie enflure de première. A noter, c’est un remake de Touche pas à mon gazon par Ted Kotcheff en 1977. Détail amusant aussi, les remerciements à la fin du film : Enron, Arthur Andersen, Worldcom, qui ont tous fait faillite suite à des scandales financiers… Une petite fille affamé tombe sur une déesse qui lui donne un choix : être adoré par les hommes les plus puissants et avoir leurs richesses, mais sans jamais connaître le vrai amour, ou… pas. Comme d’habitude, il y a un petit astérisque sur le contrat : elle peut effectivement connaître l’amour, mais seulement si « le temps inverse son cours et si la rivière coule vers sa source et que l’homme mort ressuscite.» (Donc zob). Elle devient princesse, se fait kidnapper en permanence, est poursuivie par deux hommes puissants et ennemis et se fait aider par un ancien esclave qui court le marathon façon Carl Lewis… L’image est très belle comme dans la série de films de ce genre : Tigre et dragon, Hero, Le Manoir des dagues volantes… l’histoire par contre… à la fin du film on a vraiment l’impression qu’il nous manque la moitié de l’histoire et qu’on a vraiment pas compris comment on est arrivé là… soit parce que le film a été coupé au montage (trop long ?) soit parce qu’on ne possède pas le bagage culturel nécessaire à sa compréhension (help ?). Niveau combat, c’est moins impressionnant que les films suscités, ce n’est pas vraiment le thème du film qui tourne plus sur les relations amoureuses impossibles… Ça reste donc beau à voir, mais ça s’adresse au fan du genre film heroic-fantasy chinois. Réalisé par Bennett Miller. Avec Philip Seymour Hoffman, Catherine Keener, Clifton Collins Jr. 24 < RN Réalisé par Dean Parisot. Avec Jim Carrey, Téa Leoni, Angie Harmon Réalisé par Chen Kaige. Avec Hiroyuki Sanada, Cecilia Cheung, Jang Dong-kun LES PAGES CINEMA Renaissance //////////////////////////////////// Du jour au lendemain //////////////////// Essaye-moi ///////////////////////////////////// Ce film, soyons honnêtes, Le héros du film a une Premier essai de PEF, a surgi de son cocon alors que vie de merde. De sa machine un des auteurs les plus innous n’en avions pas du tout à café au chien du voisin, spirés des Robins des Bois. entendu parler. Du coup, ce en passant par le patron odieux et aux Proche de la sensibilité de joli papillon a réussi un excellent coup clients merdiques, à sa femme qui l’a Maurice Barthélémy, plus loufoque de communication ! Il faut dire que quitté, rien ne tourne rond, et François et cartoon, on attendait la patte de la bande annonce nous dévoilait déjà Berthier s’en accommode finalement, PEF au tournant, surtout pour voir toute sa beauté, son inspiration a prio- râler lui va si bien. Pourtant, un jour, à quel degré il allait pouvoir intégrer ri sortant des sentiers battus. Le résul- tous ces petits trucs qui déconnaient son univers si particulier à un film tat est vraiment très bon. La techni- vont se mettre à tourner rond, de fa- qui se veut émotionnel. Pari gagné que d’animation est très originale, se çon inattendue, et inexpliquée, ce qui haut la main, jamais lourd, plutôt rapprochant du procédé utilisé sur Sin va mettre Berthier dans un état pas tendre. Essaye-moi fait dans la denCity, en plus cartoon que film, avec un possible (!). Poelvoorde se fait discret. telle pour ce qui est du ryhtme, sans style bien à elle. Ces petits français- Il a tellement tourné de films moyens aucun temps mort. Pour l’humour, à là ont beaucoup de talents. Ils nous récemment qu’on aimerait bien le re- mille lieues de la lourdeur assumée font également part de la stupéfiante voir à l’œuvre dans un bon métrage. de Rrrrrr !, c’est à chercher entre le vision d’un Paris futuriste, bien loin Ce n’est pas encore le cas ici, du jour Tex Avery et le Pouf le cascadeur, de la nostalgie seventies des Besson au lendemain s’avère être un peu mou version light et bien écrite. Le film et Jeunet. On ne peut qu’apprécier du genou, sous-utilisant notre Benoît est au final une véritable comédie cette anticipation plutôt crédible, on préféré pendant une bonne moitié de (très) romantique, loufoque comme redécouvre avec joie nos coins pari- film. Pourtant, se révélant over-furieux, il faut, qui ne se prend pas la tête, siens préférés avec quelques centaines le personnage va lui permettre de s’ex- émeut et fait marrer. Barthélémy, d’années de plus. Si les personnages primer un peu plus. La morale du film, Martin-Laval, on tient là peut-être sont plutôt réussis et très charisma- elle est un peu douteuse je trouve – le les créatifs les plus couillus du PCF, tiques, l’histoire, elle, ne surprendra bonheur serait-il entièrement rando- peut-être capable d’apporter plus à aucun amateur de Philip K. Dick, et misé ou se provoque-t-il ? Je ne préfère la comédie romantique que des géreste très classique, donc. Pourtant, pas penser, à propos d’un sans domicile nérations entières d’Hugh Grant en les événements s’enchaînent plutôt fixe par exemple, qu’on n’aurait a priori guimauve. (B.C.) correctement, et comme la plupart que ce qu’on mérite. (B.C.) des plans sont réussis, que beaucoup de scèUnderworld Evolution/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// nes scotchent littéralement la rétine, au final Youhou ! Le retour de la sculpturale et genY’a de l’action, du sekse (avec des genoux, si si j’vous on apprécie cette simtille (hem) vampire tueuse de méchants (vam- jure sont ultra doués !), encore de l’action, un tout petit peu plicité presque naïve, pire, ou loups garous, ou autre…) et amoureuse de scénario et encore un peu d’action… oui, donc en gros, et on se laisse porter d’un loup-garou un peu vampire aussi… un bon film un poil bourrin, où les différents protagopar les images, qui L’histoire se passe immédiatement après nistes ont une légère tendance à se régénérer rapidement. valent vraiment leur Underworld dans lequel Sélène (Kate Beckinsale) bute Niveau scénario, ça laisse un poil à désirer… le premier pesant de cacahuètes. à peu près tout le monde. Aidée de Michael, son pote/ épisode était déjà plus correct. Et ce malgré l’apparition Donc du tout bon. amant/amoureux/fiancé/voire plus si affinité, un peu hu- de personnages marrants comme les premiers vampires (Benjamin Chambon) main, un peu vampire et un peu lycan (loup garou) elle va et lycans, encore plus bourrins que les autres. tenter de déjouer les coups tordus de différents vampires Evolution est le deuxième épisode, mais pas le derniqui l’ont un peu sur les nerfs que leur chef soit mort même er… on devrait normalement voir un troisième volet. Ensi c’était une enflure et un magouilleur de première (pfiou) core plus bourrin ? (Non parce qu’à la fin du film, ça devipour survivre dans ce monde de brute. ent fun.) Renaissance, un film fait pour ReName et son impression en noir et blanc RN > 25 LES PAGES NUMÉRO 35 SÉLECTION RENAME CINEMA MUSIQUE 1 2 3 1. SOLDATS DE FORTUNE // 2. BEN HARPER // 3. COMME D’HABITUDE Soldats de Fortune, Akhenaton Le 4e album d’Akhenaton est sorti, RENAME en parle, comme c’est étonnant ! par Benjamin chambon Q uand le leader d’Iam sort un album, ce n’est ni plus moins un leader d’opinion qui sort son ouvrage périodique, comme certains sortiraient un livre. C’est aussi un recueil massif de textes de références, dont l’écrin est une photographie instantanée des humeurs musicales de l’artiste. Ces albums sont, de toute façon, très influencés par son humeur, ce qu’il ressent et ce qu’il vit. Aujourd’hui, Chill est quarantenaire (ou presque), il est père de deux enfants, mari épanoui, ami fidèle, chef d’entreprise et mécène. Quand on entend des discours de ses proches à son sujet, on se dit que l’on ne se trompe pas sur l’homme, derrière ses airs de mec calme et prudent se cache un monstre de joie de vivre et de générosité. Akhenaton est véritablement un pharaon : tout ce qui gravite autour de lui est constructif, positif, il réinvestit ce qu’il gagne, il grandit avec son entourage. Personne ne s’y trompe plus et c’est un bonheur pour chaque journaliste de le recevoir. Que sera son prochain album, son premier disque indépendant (produit par sa propre structure 361 Records), entièrement instrumentalisé de sa patte ? Ce sera un bout de lui, encore une fois, son bout de lui du moment. Ses précédents albums étaient tous très différents et avaient la particularité de vieillir très très bien. Sol Invictus révèle à chaque écoute son lot d’émotions et de surprise : c’est aujourd’hui un grand classique qui fait l’unanimité alors que son accueil à l’époque fut plus mitigé. Attendons-donc à être surpris, peut-être déçu, mais attendons-nous surtout à passer quelques années de notre vie à être accompagné par un nouveau disque dense et complexe. ci-contre Akhénaton, dans sa thématique militaire de l’album. 26 < RN Le visuel de l’album a de quoi déconcerter. Pour la première fois Akhenaton y apparaît, pour la première fois nous avons le droit à une couverture très « premier degré », semblant nous inviter dans un monde guerrier, ambiance Viet-Nâm. Pour ma part, je la trouve relativement laide. Par contre, le reste du packaging est impeccable, le digipack se révèle être un bel objet, le livret est très sympa, le cd2 contient le paroles complètes en pdf, ainsi que deux clips. L’ambiance guerrière fait bien partie des thèmes de l’album, elle est particulièrement présente sur 3 titres, mais aussi dans les champs lexicaux généraux de l’ouvrage. L’idée générale, en plus de donner une certaine homogénéité à l’album (qui en avait besoin), est d’appuyer encore un peu plus sur la métaphore jungle/banlieue. Parlons d’abord de ce qui fâche. Akhenaton a intégralement composé l’album et c’est sans doute la cause d’un manque de profondeur de la plupart des sons, toute proportion gardée. Tout sonne à peu près synthétique, le son est très électro, suivant logiquement la tendance prise par l’artiste depuis quelques temps. Cependant, plus de la moitié des productions restent très bonnes, mais force et de constater que c’est la qualité de ces musiques qui influent la valeur finale du morceau, tant les textes sont bons, dans leur globalité. Hal de Chiens de paille produisant le meilleur morceau de l’album, on peut se demander si Chill n’aurait pas pu donner un peu de boulot aux maîtres djs qu’il côtoie au quotidien (Kheops, Imothep, Hal, Sya Style, Cut Killer, Dj Ralph…) Les chroniques de la vie des banlieues, Akhenaton l’aborde à de multiples occasions. Le niveau de ces titres est particulièrement moyen. Si certains featurings sont logiquement réussis (Sako de Chiens de Paille sur « Déjà les barbelés »), d’autres sont moins élégants, comme la Psy 4 de la rime, pas dans le ton sur « Vue de la cage », qui laisse Chill également particulièrement peu inspiré. Le discours m’a un peu blasé. Un peu formaté, Akhenaton tire quelquefois son épingle du jeu (J’m’en tapais, j’étais un poète, pour moi, j’arpentais l’monde/Pour eux ? J’avais attrapé la grosse tête/J’ai plus appris sur l’homme de la haine que de l’amour/Et mon stylo pleure l’encre afin NUMÉRO 35 SÉLECTION RENAME MUSIQUE d’éponger ma dette) mais reste curieusement standard dans sa démarche. Montons crescendo et abordons les titres plus guerriers. Alamo, Troie, ces deux morceaux ont le mérite d’avoir un punch phénoménal, des textes épiques, ravageurs. Leur instru, pourtant, n’assume qu’à 80% cette ambition. Le récit, parfois, se fait moins furieux, pour permettre à Sentenza le soldat de laisser Akhenaton le poète s’exprimer, sur des thèmes plus personnels (Mes gosses j’veux les tirer d’cette merde, mais qu’ils aient les frissons/ Quand ils écoutent leur père rapper sur « Rien à Perdre »/Puis ma fille me dessine bien maigre, chérie c’est la fragilité/De qui ignore la facilité/Les plus beaux poèmes s’lisent à bas mots, en voici un d’papa). C’est ici une richesse cachée de ces titres qui est bienvenue et permet de redécouvrir à chaque écoute des titres soignés et plus riches qu’il n’en paraît de prime abord. Le track « Entre la pierre et la plume », estampillé Iam, est impeccable, voire surpuissant. L’alternance Akh/Shurik’n est parfaite, les flows sont affûtés, les Mcs prennent clairement leurs pieds, ça se ressent en force, d’autant que les textes sont de très haute volée (J’ai ramassé leur arme, mes frères en étaient ravis/Ma plume a dansé au son austère de mes nerfs à vif/ A partir d’la c’est brasse coulée dans les rapides/Et fiesta d’malade à chaque centimètre qu’on grappille). Les « délires », ça a toujours été une tradition dans un album d’Iam, nous en trouvons logiquement quelquesuns ici. D’abord, saluons « L’école de Samba », plutôt intéressant, sur lequel Shurik’n découvre la samba brésilienne, le raggamuffin et le chant lyrique, rien que ça. Le titre n’est pas transcendant mais reste bon. Ajoutons juste que parmi les 2 autres titres de ce thème, « Comode » tire plus ou moins son épingle du jeu en étant bien mené et amusant, à défaut d’être aussi bon que « J’ai pas de face » ou « Attentat ». Nous arrivons maintenant à évoquer le cœur de l’album, ce pourquoi on achète Akhenaton plutôt qu’un autre. J’en viens donc aux ballades, aux morceaux de pures réflexions personnelles. Et là c’est le bonheur. « Canzone di Malavita » a tout d’un titre culte : sur une mélodie magnifique, Chill déroule, avec une émotion très touchante (J’saurais apprendre, que ceux qu’on chérit d’un coeur tendre/Ne sont pas éternels, un jour, la mort passe pour les prendre/Demanderais pardon, à tous ceux et celles qu’ j’ai lésés/Reprendrais les cours et tous ces projets qu’ j’ai laissés/ Un d’ces jours où j’étais las des leurres/J’emplirais les heures où tous ces rêves furent avortés/dans les pleurs/Prend ma main dans la tienne et égrène les jours/Bois c’temps qui s’envole et ravine mes joues/Ecoute moi chanter nos heures les hauts et les bas). « Mots Blessés » est du même tonneau, avec un son signé Hal, un must have sur lequel Chill frissonne avec nous (Si pour finir j’devais choisir ma mort, ce serait en sommeil/Fauché en plein rêve avant de revoir le soleil,/Si seulement elle pouvait arriver tard j’finirais mes livres/Buvant sur tes lèvres, tellement d’nuits, que j’en serais/ivre). « Quand ils rentraient chez eux », est vraiment excellent aussi, tout calme, il tire le meilleur parti du duo Akhenaton/Toko. Enfin, j’aurai adoré que « Sur les murs de ma chambre » soit plus travaillé au niveau du son, voire du refrain, entonné par le très prometteur Saïd. One Luv, lui, est presque anecdotique. Enfin, « La fin de leur monde » arrive. 10 minutes de stupéfaction, le petit frère de « Demain, c’est loin » nous livre un constat de la même trempe sur le monde d’aujourd’hui et c’est peu dire ! Le duo livre un propos sans concession où les constats rivalisent de justesse et d’acidité. Morceaux choisis : Rien n’a changé depuis « Où je vis » Juif, catholique, musulman, noir ou blanc Fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit Comme ces orages dont l’eau se mêle à nos larmes Et leur choc sur le sol aride dont l’uranium a volé l’âme […] L’amour manque d’air, dans leur monde, nous on suffoque Tout c’qu’on supporte, ça pressurise et c’est les psys qui vont exorciser Que quelqu’un me dise si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée Qu’un jour, les abrutis s’instruisent […] Chaque jour, la grande ville resserre l’étreinte et tu peux voir les noms des notres évaporés écrit sur des trains. ma vie, un mic, une mixtape, loin des ambitions de ce qui sera élu président en 2007 j’adore ce moment où il dévoile le minois tracklisting et notes 1. Soldats de Fortune ´´´´ 2. Alamo ´´´ 3. Troie ´´´ 4. Vue de la cage (ft. Psy4) ´´ 5. Canzone di Malavita ´´´´´ 6. Live dans la discothèque ´ 7. L’école de Samba ´´ 8. Déjà les barbelés (ft. Sako) ´´´ 9. Cosca Crew Party (IAM) ´ 10. Mots Blessés ´´´´´ 11. Entre la Pierre et la plume (IAM) ´´´´´ 12. Dans la cité (ft. Moïse & Veust) ´´´ 13. One luv ´´ 14. Bien Paraître (IAM ft. Sako) ´´´´ 15. Comode le dégueulasse (ft. Faf Larage & Veust) ´´´ 16. Quand ils rentraient chez eux remix (ft. Toko) ´´´´ 17. Du mauvais côté des rails ´´´ 18. Sur les murs de ma chambre (ft. Saïd) ´´´ 19. La fin de leur monde (IAM) ´´´´´ 20. Bronx River ´´´ 21. Do it, do it, do it (ft. Sako) ´´´ 22. Crèverie haut de gamme (ft. Freeman) ´´ L’album 13/20 “Live dans la discothèque” : c’est pas un titre qui fait peur ça ? RN > 27 LES PAGES NUMÉRO 35 SÉLECTION RENAME CINEMA MUSIQUE SOLDATS DE FORTUNE SUITE de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois. Alors au final, oui, le résultat est mitigé. Les sons ne sont à mon goût pas à la hauteur, hormis quelques perles bien trouvées. L’album reste en outre peu homogène, comparé aux précédents. Les textes jouissent d’une grande qualité géné- 1 2 3 rale, mais Akhenaton ne prend ici une dimension monstrueuse que sur les textes très personnels, se transformant en machine à rime dès qu’il s’agit de parler de choses déjà bien ressassées. Pourtant, de très bonnes surprises parsèment l’album dont les prestations de Shurik’n et de Sako. Au final, la bonne dizaine de titres canons sur les 23 qui parsèment la galette sont des raisons suffisantes pour acheter l’album sans sourciller. Pour cette première autoproduction, Akhenaton relève le défi plutôt facilement, Soldats de Fortune manquant tout de même d’un poil du fascinant mysticisme dont étaient emprunt ses grands frères. Toute proportion gardée (nous parlons d’Akhenaton), SdF est un grand disque de rap français, indépendant, vendu au tout petit prix de 12 €. À découvrir, donc. rn both sides of ben harper deux cédés et deux atmosphères : c’est bien mais ça ne supporte pas la comparaison de ses premiers albums PAR DUP N ous sommes un dimanche soir de mars, il est 20 h 30, je rentre dans le train direction Villejuif écouteurs sur les oreilles. Au programme le nouvel album de Ben Harper : Both sides of the gun. Trois ans après Diamonds on the inside un peu trop commercial et un album commun avec les Blind boys of Alabama tourné vers le gospel, Ben Harper revient avec un double album beaucoup plus personnel et contrasté. Deux albums, deux styles Le premier disque regroupe un ensemble de 9 ballades pop/rock. Sensible, ce disque se distingue des précédents avec une composition instrumentale classique : en effet, Ben discographie Welcome to the cruel world Fight for your Mind The will to live Burn to shine Live from Mars (2 cédés) Diamonds on the inside There will be a light (avec les « Blind boys of Alabama ») 2006 Both sides of the gun (2 cédés, édition collector avec un cédé de remix) 1994 1995 1997 1999 2001 2003 2004 28 < RN Harper a fait appel à un quatuor de musique de chambre (premier violon, second violon, violon alto, violoncelle) qui rend ses chansons mélodieuses et douces. Sa voix se pose tout simplement au dessus des longs phrasés du quatuor. À l’exception de quelques chansons bien ficelées (« Morning Yearning »), on peut trouver ce disque trop mielleux (« Reason to Mourn »). Le deuxième disque se compose de 9 titres dont le single « Better Way ». Beaucoup plus rythmé, Ben joue avec les styles “funk/jazz/style seventies”. Ce disque enchantera les fans des titres comme « Homeless child » (Album : The will to live) et « Bring the funk » (Album : Diamonds on the inside). Mention spéciale pour l’excellent titre « The way you found me » où l’on retrouve les influences jazz de Ben Harper au travers du duo contrebasse/piano et de la présence de chœurs féminins. Ce double album reste engagé sur le monde actuel (« Better way ») et la politique (« Both sides of the gun », les deux cotés de l’arme). On y retrouve également « Black rain » écrit quelques heures après le passage de l’ouragan Katrina dans le sud des Etats-Unis. Le verdict Un cédé de ballades plutôt (et Mickey, ok je sors) mitigé et un cédé funk/seventies bon, voire très bon pour les amateurs du genre. Ce dernier album reste tout de même un peu en dessous des premiers opus : en définitive, il m’est difficile de juger un album produit, composé, interprété par un artiste de ce talent (surtout quand on voit des mer*** formatées passer à la télévision qui ne sont que des interprètes sans talent avec une belle gueule. C’est fait, c’est dit, point à la ligne.) rn Ben Harper sera à l’Olympia fin juin 2006 (voir www.olympiahall.com) DVD « Pleasure+Pain » : retrace sa vie et ses influences musicales Site officiel : www.benharper.net NUMÉRO 35 SÉLECTION RENAME MUSIQUE comme d’habitude 1 2 si claude franÇois était efreien, voilà ce que Ça donnerait… 3 par ninie Je me lève et je balance le réveil Je ne me réveille pas comme d’habitude J’appuie sur la touche on comme d’habitude J’ai peur que tu n’aies pas sauvegardé Ma main caresse tes touches Presque malgré moi comme d’habitude Mais toi tu reboot Comme d’habitude Alors je m’habille très vite Je sors de la chambre comme d’habitude Tout seul je bois mon café Je suis en retard comme d’habitude Sans bruit je quitte mon studio Tout est gris dehors comme d’habitude Je te mets dans mon sac, je prends le métro Comme d’habitude Comme d’habitude, toute la journée Comme d’habitude, je vais traîner sur le pc, Comme d’habitude je vais pourrir toutes les sessions Comme d’habitude je vais même pas en amphi Comme d’habitude, enfin je mange un grec Comme d’habitude je retournerais en tp Comme d’habitude Et puis le jour s’en ira Je partirai de l’Efrei comme d’habitude Toi, tu seras éteint Pas encore chargé comme d’habitude Tout seul j’irai faire mes projets Dans ce grand lit froid comme d’habitude Mon binôme me laissera tomber tout faire, comme d’habitude Comme d’habitude Comme d’habitude, même la nuit Je vais jouer à Counter strike Comme d’habitude je vais perdre Comme d’habitude j’y passerai la nuit Comme d’habitude je suis crevé Comme d’habitude Comme d’habitude tu mettras en veille Comme d’habitude on se couchera Comme d’habitude on s’embrassera Comme d’habitude Comme d’habitude on fera semblant de travailler Comme d’habitude on retournera à l’Efrei Comme d’habitude on ira au Pod… MINITEL INTERNET TES PARENTS ONT FAIT LA TRANSITION. EFREITEL RENAME À TOI. assos.efrei.fr/rename/ les emplois du temps efreitel · les événements associatifs · flux rss · télex · les archives Notez que les emplois du temps proposés sur le site de ReName sont ceux d’Efreitel. RN > 29 TÉLEX TÉLEX télex depuis Envoyez vos r/rena me/ assos.efrei.f 001 Des serpents se seraient glissés dans les urnes d’élection du BDE... 002 Nouveau, le Telex interactif ! Regardez dehors : il pleut. 003 Un L3 aurait invité sans succès une «jeune étudiante» de FAP Efrei au dernier POD 016 R.B. d’I-Week aurait enfin trouver la solution à la problématique «Boire ou conduire il faut choisir». Hebergez un étudiant I-Week, mettez vous une tête, et laissez lui le volant ! Pas con ! 017 L’hymne officiel de la P2010 serait : «Tu es foutuuuuuu»... 018 Il parait que P.F pense que Linux ca rock et Windows ca Sux!! 019 Un professeur d’IA se serait fait prendre à pomper un sujet de tp ... 020 Un certain L1 (T.L.) lirait «Femme Actuelle» dans la salle d’attente de sa gynéco ! 004 Une élève aimerait prendre un verre avec le prez de linux 021 La prez de l’assos Y.M.? pousserait de grand cris sauvages dans la maison des assos... 005 Une dresseuse d’anaconda s’entraînerait dans les salles linux... 022 Les alias favorisent les rumeurs ! Merci à ceux qui les font naitre... 006 Il paraît que N.M. de ReName a smacké la loutre devant son copain lors d’une soirée... 023 Il parait que près de Nice, l’huile normale = huile d’olive... 007 Il parait qu’une élève de L3 serait un peu trop timide... 024 Il parait que R.V., élève en L2 qui n’a ni Internet ni de téléphone, souhaiterait disposer du système Wedus... 008 Il parait que paradize va se representer.... 025 TT, membre du Club-Rezo, aurait chopé la soeur de TC, membre d’EFREI Int. 009 Il paraît qu’un élève de L2 (groupe C) a pété un plomb en mangeant des dragibus 026 Il paraitrait que les L1 perdent leurs affaires à la cafet avec les pods ou ne se souviennent plus qu’ils ont un manteau ou un sac au cours de la soirée 010 Quelques efreiens passeraient leur stage à envoyer des mails inutiles sur un alias louche 011 Un Anaconda serait sur le point de faire un stage en Python... 012 Un certain Beber aurait taper sa galette sur le quai du metro après le gala. C’est une honte ! 027 Il paraitrait qu’une certaine L1 ait pris du poids mais au niveau de la voix seulement, d’après un professeur de TD ! 028 Entendu au réz@L : Un certain M. aurait des testicules de souris 029 Les suédoises, c’est bien, mangez-en. 013 Martine, Jean et Alain ne seraient même pas venus au gala... c’est une honte !!! 030 Il paraîtrait qu’une Efreienne mangerait des yaourts à Londres. 014 Il semblerait que notre jardinier préféré n’ai pas pris que du jus de tomate au gala. 031 Il paraitrait qu’un certain président de ReName aurait tenté d’officialiser sa liaison virtuelle avec une certaine M, en mass-spamant l’ensemble des associations de l’école. M aurait déclaré être très touché par cette initiative, mais rien n’est moins sûr. 015 il paraitrait qu’un pro-windows blond à bonnet en L2 s’est transformé en cendrillon d’un jour et a nettoyé tout le local d’efrei linux, serpillère comprise! 30 < RN Allez ! Balance tes amis en ligne ! Alllez ! Madame, Monsieur, balancez vos collègues en ligne ! (version spéciale admin’) NUMÉRO 35 RENAME 032 De toute façon c’est Quentin le loupgarou. 033 Il parait que Caro c’est un pd ! 045 Gros Loulou aurais explosé, lors de son voyage au sky avec des Efreiens, le fils de Flavie Flamant et de Castaldi ... le pauvre il apprend toujours à skier. 034 Il parait qu’un élève de L2 amènerait sa copine au formation ASP.NET (geek...)... 046 Il paraîtrait que l’équipe de Football à joué dans une marre de boue... 035 Plusieurs élèves de terminales aurait eu des 0 en géométrie en utilisant la règle de l’efrei, en effet, il manque 4 millimètre sur 20 cm... 047 J.S. (de l’admin) aurait la main verte : les pots de fleurs lui serviraient de cendrier au gala. 036 L’excès d’abus de biens sociaux dans les assos efreiennes est susceptible de solliciter un contrôle de la part des impôts, méfiez-vous ! 037 Des élèves se feraient insulter de «Troll» par un certain P.F. ... preuve que certains de lisent pas les éditions spéciales de ReName ! 038 M. Topp trouverait les télex pas drôles. 039 Il paraît qu’un élève de L2 aurait vomi toute la nuit après avoir entendu Kyo au dernier Festilive 040 Monsieur L. distriburait des emplois du temps divergeant aux professeurs et aux éléves dans le but de rendre notre semaines plus riche en surprise... 041 Il parait que des élèves font un concours du plus grand nombre de Télex publié dans Rename... 042 Il paraitrait qu’un L1 dépense plus de 10 euros dans les POD. 043 L’encylopédie ReName, elle décalotte le prépuce (traduction littérale : elle déchire :) 044 Un M1 sortant avec une L1 renouerait contact avec son ex-colloc ! 048 Un L1 mettrait toujours le même pull troué sous les aisselles aux POD. 049 Highlander des L1 risque de se faire couper la tête s’il continue de parler des notes 050 Une L1 se serait vue casser son lit puis son frigo par un M1 chez elle. Les circonstances des délits ont au moins été élucidées pour le premier cas. 051 Les TP d’élec seraient délocalisés au Cameroun. 052 Il parait que les Télex sont une arme tellement puissante qu’on parlerait de les interdire dans un nouvelle Convention de Genève... 053 Deux L1 sur MSN : TojuJ : mais vous serez mes copines ou je me déguise aussi en meuf ? — TrojuJ : merde — Troll : Gné ? XD — TrojuJ : putin merde —TojuJ : gouré de fenetre — TojuJ : ata j’explik — Troll : Mouahahahaha 054 un acteur de l1 s’est retrouvé maquillé en cour le lendemain d’une représentation de théatre. 055 Il parait que les élèves de la promo 2009 n’ont qu’un dieu : ECTS... PASSATION RENAME LE 4 POUVOIR CHANGE DE MAIN e [email protected] envoyez votre candidature motivée — mail vous décrivant, vos objectifs pour l’association, le(s) poste(s) convoité(s) — avant le 25 avril 2006. lobbying et dessous de table autorisés. peu efficaces, mais autorisés. NUMÉRO 35 RENAME J ’ai envie de dire : les articles de Rap affluent dans ce mer- composer ! veilleux journal… Mais, heu, nos pauvres cerveaux se seraient On va encore penser que je suis médisante, mais je continue fais lobotomiser par ce genre musical des plus « étranges « ? mon analyse. Ou alors une dictature renamienne imposerait une propagande Donc si je comprends bien le Rap, c’est une façon de chanter des plus envahissantes ! (Peut-être due a l’implantation de l’Efrei en parlant à moitié avec la langue et aussi un langage de signe dans un quartier très mignon ou ra- assez particulier accompagné d’une dio classique doit avoir une popula- musique toutefois presque normale. rité assez élevé en soi.) J’ai essayé à maintes reprises de dé- Procédons à une analyse du Rap : genre musical ? Apparemment d’après des experts en survêtement… Non réellement j’essaye de m’y intéresser et d’y voir une analyse des plus objectives mais étant donné que je viens d’une planète restée bloquée en liaison avec la Terre depuis les années 70 , la tâche me semble compromise mais pas impossible ! D ’abord le look : baggy des plus charmant, je me demande si c’est pour cacher leur quelconque couche ou alors parce que leur croissance n’est pas finie (intellectuellement aussi, espérons-le) ou pour ••••••••• la ••••••••• DERNIÈRE PAGE le rap vu par un inculte arrivant sur Terre et par la même occasion sur skyrock finir un effet de style montrant leur par Ninie chiffrer ce langage des mains et des gestes mais leurs doigts tournés vers la terre tout en étant remués me laissent perplexe. Le Rap c’est un aussi moyen de communiquer, « hé ouech donne moi le sel, steplé, cimer » avec une cadence appropriée ainsi que des tchucthu poum poum derrière, clamé au Crous est tout de suite plus compréhensible qu’un basique « tu peux me prendre du sel Eric ? » .De plus il est hautement recommandé en société et peut faire la différence lors d’un entretien notamment. Ces rappeurs m’ont surpris, ils savent aussi parler d’amour, hé oui ! Je suis devenue fan de Kmaro à la puissance, parce que nous pauvres minute même ou j’ai eu le plaisir de incultes n’avons pas encore trouver l’entendre en soirée ! « Donne moi à quoi cela peut il bien servir ! ton cœur, baby «, on peut dire que Les chaînes en or sont obliga- c’est un mec qui sait parler aux fem- toires, évidemment parce qu’on est mes ! « Je veux une femme like you », moyennement viril paraît-il quand pour peu il faudrait être bilingue on pèse 50 kg et qu’on mesure 1 m 65, pour le comprendre ! même si on a des dents en or ! (Aussi croquignolettes qu’elle soient.) Heureusement que les rappeurs sont compris par les rappeurs, et les Le manteau de fourrure of course fans, c’est au fond le principal et la utile, sur le plateau pour enregistrer seule chose qui est demandée ! Sans le clip, il ne fait que 35 dégrés, après diversité, il serait impossible de dire ils risquent d’attraper une angine et j’aime ou j’aime pas, alors bon, vive pour les vocalises c’est mauvais ! La la liberté, et avec un pincement au voix monte souvent dans les aigues, je vous jure ! C’est Diam’s qui le dit « laisse moi kiffer la vibe avec mon mec !!! » on m’a dit aussi que le froid l’empêche de réfléchir et après elle ne peut plus 32 < RN J’aime pas le rock moi : Dick Rivers est vraiment trop naze. cœur, grrr rho grr rho vive le rap… Pour du vrai rap, pas celui qui dit « tu es ma number one baby, je te suis jusqu’au bout [sic] », lire page 26.