Introduction, Intérêts d`Internet, Description technique

MODULE D313
Initiation au commerce
électronique
CHAPITRE 1
Introduction à Internet
SOMMAIRE
0 Accueil
1 Histoire
2 Aspects techniques
3 Utilisations d'Internet
4 Connexion à Internet
5 Applications
6 Le commerce électronique
7 Testez vos connaissances
Introduction, Intérêts d'Internet,
Description technique
0 - Accueil
Internet signifie Interconnect Network, c'est à dire interconnexion de réseaux.
En fait, il y 2 façons de considérer Internet :
●
●
sous l ‛angle technique Internet est un réseau de réseaux dontl ‛interconnexion
est réalisée avec un standard universel TCP/IP
sous l ‛angle « social » Internet correspond à une communauté de
« communiquants », les internautes, à l ‛échelle de la planète le Net, la Toile
Introduction, Intérêts d'Internet,
Description technique
1 - Petite histoire d'Internet
1960
guerre froide entre les USA et l ‛URSS ; menaces de destruction des
systèmes d ‛information (très centralisés) ; recherche aux USA d ‛une
parade à la destruction des réseaux de communication ;
lancement du projet ARPANET (ARPA = Advanced Research Projects
Agency) bâtir un réseau fiable (la destruction d ‛un noeud du réseau
ne doit pas entraîner la destruction du réseau)
1969
installation du premier noeud d ‛Arpanet à l ‛UCLA (Université de
Californie à Los Angeles)
1971
invention de l ‛e-mail (courrier électronique)
1974
premiers satellites de télécommunication liaisons intercontinentales
1981
guerre moins froide entre les USA et l ‛URSS ; l ‛Arpanet devient civil
utilisation intense par les universités américaines
Lancement du fameux "PC" d'IBM tentative de "normalisation" du
marché de la microinformatique.
1990
Arpanet devient Internet et arrive en Europe
1993
Naissance du Web
Tim Berners Lee, chercheur au
CERN, a Genève, a inventé le
WWW pour travailler avec ses
collègues
1995
Le multimédia sur Internet texte , image , son , vidéo, et des
applications temps réel téléphonie, radio, télévision
1998
Nouvelles infrastructures réseau Internet2
2000
Médiamétrie France :
●
●
●
5,37 millions d ‛internautes
63,6% des internautes sont des hommes
42,4% des français « surfent » à domicile
IDC Research Europe :
●
●
1/4 des habitants sont des utilisateurs réguliers d ‛Internet
dont 25% surfent plus d ‛une demi-heure par jour.
60% des Suédois sont connectés, 16 % des Français
Benchmark Group :
●
●
700 000 internautes ont acheté en 1999 pour 1,3 milliards de
francs (400 millions en 1998)
Premier secteur marchand le tourisme
Introduction, Intérêts d'Internet, Description technique
2 - Aspects techniques
L ‛information circule sous des formes très diverses
●
●
●
●
●
texte,
son (parole, musique)
image (fixe, animée)
vidéo
données binaires
avec des moyens et méthodes très variées
●
●
●
●
●
●
livre
téléphone
radio
photographie
télévision
ordinateur
d'où la nécessité d ‛une simplification : numériser les informations pour
●
●
●
les traiter,
les stocker,
les transporter.
La numérisation est aussi entrée dans les moeurs : les ventes d'appareils photo numériques ne cessent de
croître :
1996
14000 appareils vendus
1997
40000 appareils vendus
1998
87500 appareils vendus
1999
178700 appareils vendus
L'intérêt de la numérisation est évident :
Les performances d'Internet reposent à la fois
sur les performances de l'informatique et les
performances des réseaux
- performances de l'informatique
elles sont liées aux progrès technologiques de
l'électronique. Si on désire comparer les avancées
technologiques de l'électronique et des processus
industriels, comme par exemple l'industrie des
transports, on aboutirait aux constations
suivantes si les transports avaient suivi l'essor de
l'électronique un parcours New-York - Los
Angeles durerait 30 secondes et coûterait 0,5 $
(soit 3 FF).
- performances des réseaux
progrès sur les débits les réseaux 155 Mbits/s
arrivent (ATM).
Une grandeur importante est le débit qui représente la cadence avec laquelle on envoie les O et les 1
(symboles binaires appelés bits) sur la ligne de transmission :
débit = nombre de bits émis par seconde
Exemples
●
●
●
●
●
●
le téléphone (Minitel) 1200 bits/s
RNIS canaux à 64 Kbits/s
liaisons MIC 2 Mbits/s
Ethernet 10 Mbits/s
FDDI 100 Mbits/s
ATM 155 à 620 Mbits/s
Nécessité des hauts débits
Avec un débit de 1200 bits/s, 1 minute de
vidéo demande environ pour son
transport,..... 4 jours !
Avec un débit de 64 Kbits/s,.......1,77 heure
Avec un débit de 10 Mbits/s,........40
secondes
Avec un débit de 155 Mbits/s,........2,5 s
Topologie d'Internet :
Un code de la route le protocole TCP/
IP
L ‛information circule sous forme de
paquets IP « indépendants »
Le routage s ‛effectue grâce au système d ‛adressage IP
une adresse IP se compose d ‛un champ qui désigne un réseau et d ‛un champ qui désigne une machine sur ce
réseau
La longueur totale d ‛une adresse est de 32 bits (dans la version actuelle IPv4) ce qui fait
approximativement 232 machines en théorie sur Internet soit un peu plus de 4 milliards de machines.
Cela pourrait être insuffisant dans les années futures (on peut penser que les machines à laver, les
téléphones, les télévisions, les fours à micro-ondes,... auront eux aussi une adresse IP) et c ‛est pourquoi,
une nouvelle version de IP (IPv6) introduit des adresses à 128 bits c'est-à-dire la possibilité de connecter
340 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 machines !
Ce qui correspond à ...............600 000 000 000 000 000 000 000 machines par m2
Introduction, Intérêts d'Internet,
Description technique
3 - Utilisations d'Internet
Les usages au niveau
mondial
Source fin 1998,
Computer Industry
Almanac ; The World
FactBook 1998
La situation en France
Source schéma de
services collectifs,
Nouvelles technologies
d ‛information et de
communication Picardie,
juillet 1999
Rang
Nb
% de la
d'utilisateurs
population
réguliers
Pays
par M$
de PIB
1
USA
76,5
28,3
9,5
2
Japon
9,75
7,7
3,2
3
Royaume Uni
8,1
13,7
6,5
4
Allemagne
7,14
8,7
4,1
5
Canada
6,49
21,1
9,9
6
Australie
4,36
23,4
11,1
7
France
2,79
4,7
2,1
8
Suède
2,58
29
14,7
9
Italie
2,14
3,8
1,7
10
Taiwan
2,12
9,7
6,9
11
Corée du
Sud
2,04
4,4
3,2
12
Espagne
1,98
5,1
3,1
13
Hollande
1,96
12,5
5,7
14
Chine
1,58
0,1
0,4
15
Finlande
1,57
30,5
15,4
Région
Yahoo France
Nb sites
Yahoo US
Rang
Nb sites
Rang
Alsace
1093
10
308
5
Aquitaine
1664
4
406
4
Auvergne
465
19
46
17
Basse
Normandie
544
16
45
18
Bourgogne
671
14
107
10
Bretagne
1315
9
126
9
Centre
831
12
91
12
Champagne
Ardennes
524
17
85
13
Corse
185
22
14
22
Franche-Comté
383
20
41
19
HauteNormandie
570
15
49
16
Ile-de-France
8902
1
1861
1
LanguedocRoussillion
1354
8
184
8
Limousin
354
21
35
20
Loraine
796
13
62
15
Midi-Pyrénés
1482
5
221
6
Nord-pas-decalais
1362
7
92
11
Pays-de-loire
1395
6
207
7
Picardie
489
18
29
21
Poitou Charente
943
11
67
14
Provence-Alpes
3171
3
814
2
3782
2
567
3
Rhône-Alpes
Introduction, Intérêts d'Internet,
Description technique
4 - Connexion à Internet
Il y a plusieurs façons de se connecter à Internet. Nous évoquons ici quelques unes de
ces solutions.
1ère solution
par le téléphone (RTC) avec utilisation d'un modem ; les plus récents assurent un débit
de 56 Kbits/s (V90 )
●
●
avantages : simple et peu couteux
inconvénient : débit limité
2ème solution
Prendre un abonnement RNIS les lignes téléphoniques numériques spéciales offrent 2
canaux à 64 Kbits/s
●
●
avantages : confort et qualité
inconvénient : le coût
3ème solution
ADSL est une technologie permettant un haut débit sur la ligne téléphonique d ‛un
abonné ; débits 256 Kbits/s (montant) et 1 Mbits/s (descendant)
●
●
avantages : débit rapide, bon rapport Q/P, pas de modification notable de
l'installation de l'abonné
inconvénients : nouveauté, pas disponible partout actuellement
4ème solution
LS liaison spécialisée numérique haut débit (64 Kbits/s à 2 Mbits/s) louée
forfaitairement (Transfix) ; il suffit donc de louer une LS vers un fournisseur d'accès
Internet.
●
●
avantage : haut débit
inconvénient : coût (location, installation et mise en service)
5ème solution
Satellite en réception seulement avec antenne parabolique ; débits jusqu ‛à 2 Mbits/
sL'antenne parabolique permet de recevoir à haut débit des informations provenant
des serveurs.
●
●
avantage : le débit
inconvénients : le coût, nécessité d ‛une connexion plus classique pour la voie
montante
Introduction, Intérêts d'Internet, Description technique
5 - Applications
On trouve évidemment sur Internet toutes les applications classiques des réseaux :
le transport de données
le transfert de fichiers (FTP)
le partage de ressources
le partage de fichiers
l'accès à des serveurs d ‛archivage
●
●
●
●
●
mais surtout :
la messagerie électronique ou e-mail
et le fameux World Wide Web ou WWW
●
●
Acheminement de messages
Message texte avec fichiers attachés
Correspondance entre personnes possédant une
adresse Internet du [email protected]
Le protocole SMTP gère les envois d'un
émetteur vers une boite aux lettres situées sur
un serveur de messagerie.
Le protocole POP gère les levées de courrier
inspection de la boîte aux lettres et
rapatriement du courier sur la machine du
destinataire.
World Wide Web la toile d ‛araignée
mondiale
Principe : transport de documents composites
obéissant à des règles de présentation
(HTML)
●
●
sur le poste client logiciel navigateur
sur le serveur logiciel serveur HTTP
Le navigateur est le logiciel indispensable (browser, brouteur, fureteur, explorateur, butineur...)
pour visualiser les documents Web.
Introduction, Intérêts d'Internet,
Description technique
6 - Le commerce électronique
Quelques définitions
Le commerce électronique (en anglais e-business) est un ensemble de processus pour vendre et
acheter via Internet. On peut aussi englober sous ce terme, les échanges commerciaux
utilisant des médias plus traditionnels ou plus anciens le Minitel ou encore le Télé-achat. On se
restreindra néanmoins ici au commerce sur Internet. Celui-ci comprend diverses facettes,
notamment
●
●
●
●
●
la présentation de produits et plus généralement la galerie marchande
la consultation de catalogues de produits et de prix
la possibilité d'acheter en ligne
le service après-vente et le suivi de clientèle
les transactions financières
On distingue, du point de vue relationnel trois catégories :
●
●
●
●
●
BtoB (Business-to-Business) est relatif aux relations d'affaires entre entreprises ou
entre une entreprise fournisseur et une entreprise cliente connue
BtoC (Business-to-Consumer) est relatif aux relations commerciales entre une
entreprise et ses clients, a priori non connus, donc le grand public.
BtoA (Business-to-Administration) est relatif aux transmissions de documents entre
une entreprise et une administration.
CtoC (Consumer-to-Consumer) est relatif aux échanges commerciaux entre particuliers,
dont un vend et l‛autre achète.
BtoE (Business-to- Employees) est relatif aux applications et services informatiques
mis par les entreprises à disposition de leur personnel, généralement par Intranet,
notamment par le biais des portails d‛entreprises.
La situation actuelle
Le commerce électronique est une activité
récente, liée au développement d'Internet, de
l‛EDI et des services associés. On prévoit qu'il
bouleverse les méthodes de transactions
commerciales. Il devient la norme des échanges
dans certains domaines de l‛industrie comme
l‛automobile ou l‛aéronautique.
Ainsi, on prévoit que vers 2008, 25% des
dépenses des consommateurs et 70% des
activités commerciales entre entreprises
s'effectueront via Internet au niveau des pays
développés.
Le commerce électronique mondial est estimé à
180 Mds de francs en 1998 soit 27,5 millions
d‛euros, à 2500 Mds de francs en 2002 soit 381
millions d‛euros ; c'est donc dire l'importance de
cette nouvelle forme d'activité commerciale. En
France, les ménages équipés d‛un ordinateur
représentent 45% de la population et 31 % des
français ont accès à l‛Internet, soit un nombre
d‛internautes estimé à 24 millions.
Pour toute information statistique, ne pas hésiter
à consulter :
www.men.minefi.gouv.fr
www.acsel.asso.fr
www.ecogesam_ac-aix-marseille.fr/revue/n5/ecom/
« C'est ce qu'a annoncé l'association pour le commerce et les
services en ligne (ACSEL). Cette association regroupe plus de
200 membres, dont Yahoo! France, e-Bay France, La Poste,
Boursorama, France Telecom, Kelkoo et Voyages-SNCF. Ils
réalisent 50 à 60% de l' "e-commerce" français.
Le commerce sur internet français a enregistré lors du
troisième trimestre un chiffre d'affaire de 644 millions d'euros
(en hausse de près de 70%) Pour l'ensemble de 2004 la
croissance du commerce en ligne devrait dépasser 60%, alors
que fin 2003 l'ACSEL tablait prudemment sur une
augmentation de 40%. Le chiffre d'affaire devrait atteindre 10
milliards d'euros.
Selon l'institut Médiamétrie, le nombre d'acheteurs en ligne en
1998 2002 2004
100
320 700
Utilisateurs
millions millions millions
du Net
26722,9
CA pour le
400
Mds$
BtoB
Mds$
66CA pour le
6 Mds$
100
BtoC
Mds$
33328,9
500
Total CA
Mds$
Mds$
2004 : 117,4 milliards de dollars pour les
USA
Source : Comscore networks
2004 : 10 milliards d‛euros pour la
France
Source : Médiamétrie
France a atteint 10,2 millions au 3e trimestre, avec une
augmentation de 31%, nettement plus forte que la croissance
du nombre d'internautes (+12%).
Fin septembre, 46% des internautes français avaient déjà
réalisé un achat, contre 40% l'année dernière. Le succès du
haut débit, près de 5 millions d'abonnés, est probablement la
"clé de l'achat". Internet s'est démocratisé et toutes les
tranches d'âge achètent désormais sur la toile. »
Hervé MANGEOL
Comme on peut le voir, les Etats-Unis ont une avance importante. Ils sont suivis par l'Europe
de l'Ouest.
Les résultats et prédictions pour l'Europe figurent ci-dessous :
On gagne à être connu :
Une des fonctionnalités du commerce électronique et non des moindres est de présenter sur
Internet les activités et les produits d'une entreprise. Ceci est généralement réalisé par un
site Web référencé. On reviendra plus loin sur cette notion de référence. Le site Web de
promotion et/ou de vente peut être spécifique à une entreprise, commun à plusieurs
entreprises par thématique produit ou non. Dans le cas d'un site commun à plusieurs sociétés,
on parle de galerie marchande dont on peut donner deux exemples Globe On Line (http//www.
globeonline.fr ) et ShopNow Network (http//www.shopnow.com) ou encore de site portail qui
ne donne qu'un minimum de renseignements sur les produits d'une entreprise et redirige plutôt
vers le site propre de l'entreprise.La mise en oeuvre d'un site Web promotionnel ou marchand
fait intervenir divers prestataires que l'on peut classer en trois catégories
●
●
●
les providers ou fournisseurs d'accès Internet ; ces sociétés de services, moyennant un
forfait mensuel ou annuel permettent l'accès de vos ordinateurs à Internet.
les hébergeurs sont des sociétés de service qui, comme leur nom l'indique, hébergent
les sites Web des entreprises marchandes. Ils assurent bien entendu la maintenance
technique des sites.
les studios de création sont les constructeurs des sites Web ; ils en définissent
l'architecture, le plan de navigation et la réalisation des pages ainsi que les animations
et les interactivités nécessaires à la navigation, la consultation, la commande et le
paiement.
Il n'est pas rare de trouver des sociétés de service exerçant les trois métiers. Tel est le cas
par exemple de Grolier Interactive (http//www.club-internet.fr). .La création d'un site
marchand par l'intermédiaire d'un prestataire de service nécessite en premier lieu
l'établissement d'un cahier des charges précisant
●
●
●
●
●
les objectifs du site qui peuvent être à géométrie variable simple présentation de
l'entreprise, présentation d'une sélection de produits ou services, présentation
détaillée des produits et des services (généralement sous forme d'un catalogue
accessible par saisie de plusieurs critères de recherche), possibilités de commande,
possibilités de paiement, ...
les caractéristiques de présentation, généralement englobées dans l'expression "look
and feel". style de documents, charte graphique, caractères attractifs et
fidélisateurs, ...les outils de développement à utiliser. Ces outils sont surtout
spécifiques à la dynamique des pages et à leur interactivité ; ils dépendant ou imposent
un type de serveur Web, car la présence de programmes interactifs est fortement liée
à un type de serveur (par exemple Windows NT avec IIS ou Linux avec Apache) scripts
CGI, ASP, ODBC, Oleisapi, .....
la durée de la conception et de la réalisation et le planning de réalisation et de recettes
les conditions de maintenance et de mise à jour
les estimations de coûts (devis)
Les relations avec les prestataires peuvent donner lieu à la fourniture d'une architecture du
site et même d'une maquette proposant toutes les fonctionnalités requises avec un minimum
de contenu.
Le site Web une fois créé et mis en service, il reste
à le faire connaître, c'est à dire à le référencer.
Deux services de référencement existent à l'heure
actuelle, les moteurs de recherche et les annuaires.
Les moteurs de recherche explorent continuellement
le Web et référencent automatiquement tous les
services qu'ils rencontrent.
Les principaux moteurs de recherche sont donnés cicontre :
Google
http://www.google.fr
Alta Vista
http://www.altavista.
digital.com
Lycos
http://www.lycos.com
Web Crawler
http:/www.
webcrawler.com
Excite
http://www.excite.
com
Infoseek
http://www.infoseek.
com
Les moteurs de recherche analysent les premières pages des sites qu'ils trouvent et comptent
les occurrences des divers mots qu'ils rencontrent dans cette analyse.
Le nombre d'occurrences servira à l'indexation des sites ce qui montre l'intérêt à bien
concevoir la première page d'un site.
Il est également possible de placer des mots clés dans la page HTML de manière invisible au
lecteur.
Ces mots clés se mettent dans l'en-tête de la page dans une balise spéciale "méta-tag" :
<META Name="description" Content="AAA">
<META Name="keywords" Content="BBB">
où AAA est une description bien pensée du site et BBB une liste de mots clés.
Les annuaires, de nature très classique, consistent à
répertorier les sites qui leur sont proposés et à les
indexer suivant divers critères de recherche. Les
principaux annuaires sont :
Yahoo
http://www.yahoo.com
Yellow Pages
http://www.
yellowpages.com
Nomade
http://www.nomade.fr
Lokace
http://www.lokace.
iplus.fr
Wanadoo
http://www.wanadoo.fr
Que l'on construise son propre site marchand ou que l'on fasse appel à une société spécialisée,
on peut utiliser des "serveurs marchands" qui sont des logiciels spécialisés dans le commerce
électronique. Ces logiciels proposent un certain nombre de fonctionnalités, notamment
●
●
●
le "front office" qui est constitué de la partie visible du site Web magasin ou vitrine
électronique, saisie de la commande par produit ou par caddie (regroupement de
plusieurs produits dans une seule commande)
le "back office" qui concerne la gestion de bout en bout de la commande et notamment
les modalités de paiement électronique qui seront examinées plus loin
la fonction marketing étude de la clientèle et évaluation de l'activité marchande.
Citons quelques uns de ces produits logiciels Internet Commerce Server (Oracle), Commerce
Server (Microsoft), Net.Commerce (IBM), SoftCard (Mercantec), Merchant System
(Netscape), Online (Intershop), One Server (Connect), One-to-One (Broadvison), OM-Transact
(Open Market),....
Systèmes de paiement électronique
Le paiement électronique est fortement contraint par les questions de sécurité que
l'utilisation d'Internet implique. La méthode actuelle universelle de paiement "à distance" est
l'utilisation de la carte bancaire
●
●
●
l'acheteur (payeur) communique au vendeur (payé) son nom, son numéro de carte et sa
date d'expiration
le vendeur communique ces informations à sa banque (à l'aide d'un boitier TPE) qui
crédite le compte du vendeur de la somme correspondante.
la banque du vendeur sera remboursée ultérieurement par la banque de l'acheteur si
l'acheteur ne s'y oppose pas entre temps.
Le procédé paraît simple. Effectivement, il pose 5 difficultés
●
●
●
●
●
l'acheteur doit faire confiance au vendeur qui pourrait compter une dépense supérieure
à la dépense réelle. Signalons toutefois que l'acheteur a 90 jours pour manifester son
désaccord et annuler l'achat.
les informations relatives à la carte bancaire sont transmises en clair et il y a donc le
risque d'interception par un pirate.
le vendeur doit contracter un contrat VPC (vente par correspondance) auprès de sa
banque ce qui permet le point 2 du processus. La banque perçoit une commission allant
de 0,7 à 1,5% du montant de la transaction.
la garantie du paiement n'est pas assurée ; on peut toutefois livrer que lorsque
l'acheteur sera débité.
les paiements de petites sommes (inférieures à 10 €) ne sont pas possibles car les
banques ne les acceptent pas pour les paiements par carte bancaire.
Examinons comment on peut améliorer le système décrit plus haut.
Cryptage
Les navigateurs actuels comme Netscape Communicator ou Internet Explorer sont dotés d'un
logiciel de cryptage/décryptage appelé SSL (Secure Socket Layer). Bien entendu, côté
vendeur, il faut interpréter les caractéristiques bancaires codées ce qui est effectué par les
"serveurs marchands". On peut aussi utiliser des logiciels spécifiques de cryptage qui sont
complémentaires au navigateur et qu'il faut évidemment charger sur son ordinateur (Kleline,
Cybercash,...).
On peut aussi utiliser des dispositifs hardware comme des lecteurs de carte associés à
l'ordinateur. C'est certainement la meilleure solution car elle permet d'authentifier
l'acheteur qui peut entrer son code secret le lecteur local opère la vérification.
Malheureusement, ces périphériques sont à acheter car ils ne sont pas encore composants
standards de l'ordinateur.
Passage par un tiers spécialisé
Le processus de paiement implique l'intervention d'un prestataire spécialisé dans la monétique.
L'acheteur opère comme dans le cas standard choix d'un produit, saisie d'informations non
confidentielles (nom, adresse,...), communication cryptée (SSL) des informations bancaires. Au
niveau du vendeur, le site marchand est équipé d'un logiciel qui renvoie de manière
transparente les informations bancaires cryptées vers le serveur de paiement du prestataire
spécialisé qui vérifie ces informations, la validité de la carte, la solvabilité de l'acheteur,
l'acceptation de la banque du vendeur et retourne, s'il n'y a pas de problème, une confirmation
au site marchand. Celui-ci peut alors procéder à la livraison. Ce service de prestataire libère le
vendeur des contraintes de vérification il y a externalisation du point 2 du processus standard.
En France, deux sociétés offrent leurs service de "serveur de paiement" Sligos (système
SIPS) et SG2 (système Payline). Bien entendu, ces prestataires se font rémunérer pour leurs
services par la vente du logiciel à installer sur le site marchand et par une commission sur
chaque transaction
Le porte monnaie électronique
Ce dispositif est prévu pour des achat d‛un montant maximal de 30 € (micro-achats). Le
principe est de stocker une somme d'argent dans un serveur bancaire (virtual wallet) ou dans
une carte à puce (e purse). A chaque transaction, le montant est diminué du montant de la
transaction.
Plusieurs systèmes sont concurrents Mondex, Digicash, Kleline, Cybercash,...
Normalisation
Comme on peut le voir, il existe de nombreux systèmes qui, évidemment, ne sont pas tous
compatibles. Il devient donc important d'imposer une normalisation à tous ces systèmes. C'est
ce que proposent SET (Secure Electronic Transaction), e-Comm ou C-Set.
SET est le fruit de la collaboration de nombreuses sociétés MasterCard, Netscape, Visa,
Microsoft, IBM, ... et porte sur les cartes bancaires et la sécurisation des paiements. Les
objectifs de SET sont
●
●
●
assurer l'authentification des détenteurs de cartes, des commerçants, des banques
assurer la confidentialité des données de paiement
préserver l'intégrité des données du paiement.
Ces objectifs sont concrétisés par trois logiciels
●
●
●
Portefeuille du porteur de carte (wallet), activé par le navigateur du poste acheteur
Serveur de paiement commerçant, activé par le serveur Web du vendeur
Serveur de paiement pour la banque acquéreur, activé pour les échanges entre le
vendeur et la banque du vendeur et situé sur le serveur de la banque.
La procédure SET consiste, pour l'acheteur, à se faire reconnaître comme un "bon payeur" par
une "autorité certifiante" ou "tiers de confiance" qui leui délivre un certificat. Ce certificat
est transmis, en cas d'achat, au vendeur qui peut, à son tour, se mettre en rapport avec
l'autorité certifiante pour vérifier le certificat et assurer le paiement.
C-SET, d'origine purement française et soutenu par les banques françaises et la Poste est
compatible, par un système de traducteurs, avec SET. Il implique l'utilisation d'un lecteur de
carte à puce chez l'acheteur. e-Comm, développé par plsuieurs banques françaises également,
est un ensemble de spécifications pour combiner la carte à puce et SET. Enfin, Cyber-Comm
est la conjonction de C-SET et de e-Comm.
Introduction, Intérêts d'Internet, Description
technique
7 - Testez vos connaissances
1) Le sigle BtoC désigne
●
le Branchement vers la Communication
la relation commerciale entre l'entreprise et le client
●
●
la deuxième phase d'un processus
la relation commerciale entre entreprises partenaires
●
●
la passage d'un Bateau à un Cargo
2) La norme EDIFACT correspond
●
aux éditeurs d'ouvrages
à l'échange de données informatisées
●
au codage de caractères d'imprimerie
●
●
●
aux travaux publics et au batiment
à un protocole de réseau
3) En 2002, le commerce électronique est estimé à environ
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100 millions de francs
1 milliard de francs
10 milliards de francs
2 500 milliards de francs
10 000 milliards de francs
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4) On estime que le nombre d'utilisateurs d'Internet en 2002 sera de
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0,5 million
2 millions
320 millions
1 milliard
15 milliards
5) En 2002, l'estimation du chiffre d'affaire pour le commerce électronique BtoC est
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1-5 Ms$
2-10 Mds $
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66-100 Mds$
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200-400 Mds$
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500-900 Mds$
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6) Quel est le pays d'Europe en tête pour le CA en commerce électronique en 1999 ?
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France
Allemagne
Grande-Bretagne
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Luxembourg
Monaco
7) Dans le classement des pays d'Europe pour l'activité "commerce électronique", quel est le pays
qui se place au second rang en 1999 ?
Grande-Bretagne
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France
Allemagne
Portugal
Italie
8) Dans le classement des pays d'Europe pour l'activité "commerce électronique", quel est le pays
qui se place au troisième rang ?
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Belgique
France
Allemagne
Grande-Bretagne
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Espagne
9) L'une des sociétés suivantes offre un service "galerie marchande". Laquelle ?
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Microsoft
Vademecum
GlobeOnLine
IBM
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Compaq
10) Un fournisseur d'accès Internet est usuellement appelé
hébergeur
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provider
opérateur
connecteur
relieur
11) Dans la liste suivante se trouve un moteur de recherche. Lequel ?
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Alma Ata
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Alfa Romeo
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Alta Vista
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Alta Pata
Alfa Beta
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12) Dans la liste suivante se trouve un annuaire web. Lequel ?
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Cocorico
Dynamo
Yahoo
Youpi
Youkaidi
13) Dans une page Web, les mots clés à destination des moteurs de recherche, se placent dans
une balise
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META
HR
HTML
HEAD
TITLE
14) Un serveur marchand possède les fonctionnalités de front office, back office et
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dessin
marketing
traitement de texte
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comptabilité
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jeux vidéo
15) L'un des produits suivants n'est pas un serveur marchand. Lequel ?
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One-to-One
PowerBuilder
Merchant System
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Net.Commerce
Internet Commerce Server
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16) Un dispositif de cryptage des informations bancaires est incorporé aux navigateurs actuels.
Quel est-il ?
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SVP
SSL
VPC
TPE
LSI
17) SSL signifie
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Sans Se Lasser
Secure Socket Layer
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Systeme Simple et Libre
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Social Security Layer
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Start Stop Line
18) Pour les micro-achats, on peut utiliser
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des cartes à puce
de la petite monnaie électronique
un porte-monnaie électronique
des petits chèques
des micro-films
19) Dans la liste suivante figurent des tentatives de normalisation des paiements électroniques,
sauf une. Laquelle ?
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X25
SET
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e-Comm
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C-SET
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Cyber-Comm
20) Dans la liste suivante figurent des systèmes permettant d'effectuer à distance des microachats, sauf un. Lequel ?
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Spontex
Mondex
Digicash
Cybercash
Kleline