Tête de turc en tête d`affiche

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Tête de turc en tête d`affiche
Lundi 25 octobre 2010 - n°
3
Tête de turc en tête d’affiche
Dans le cadre d’un hommage à la comédienne et réalisatrice israélienne
Ronit Elkabetz, Pascal Elbé vient présenter son premier film Tête de turc.
Une œuvre qui a rapproché les deux cinéastes-comédiens.
« Au départ du film Tête de turc, il y a un fait divers, se souvient le comédien
et réalisateur français Pascal Elbé. En 2006, à Marseille, Mama Galledou,
passagère d’un bus, est brûlée vive par des jeunes qui n’ont pas la moindre
conscience des conséquences de leurs actes. C’est un guet-apens prémédité qui ne peut pas avoir été improvisé. Ce qui m’a le plus choqué, c’est qu’un
an plus tard, les jeunes ne se sont pas exprimés pendant le procès et n’ont
jamais demandé pardon, de peur d’être rejetés par la bande. Comme si leur
peine de prison n’avait servi à rien. Et comme si notre pacte social avait éclaté en mille morceaux. Cette histoire m’a accaparé, mais je ne me voyais pas
expliquer à quelqu’un pendant deux mois pourquoi je
m’y intéressais. Du coup, j’ai
décidé de le mettre moimême en scène. » Alors, Pascal Elbé se documente,
consulte des policiers et des
urgentistes, écrit le scénario,
choisit Roschdy Zem, Samir
Makhlouf et Simon Abkarian.
« Pour la mère, poursuit-il, je
voulais quelqu’un qui me rappelle les grandes actrices italiennes du néo-réalisme et
qui puisse incarner la dignité
et la fierté. J’ai très vite
pensé à Ronit Elkabetz. Dans
Prendre femme ou Mariage
tardif, elle prend des coups
terribles et continue à se
tenir debout. C’est exactement ce que je voulais pour
son personnage. Je lui ai simplement demandé de garder
une certaine douceur dans la
■ Tête de turc
tessiture de sa voix. »
Et le tournage commence. Pour une histoire qui croise un adolescent de quatorze ans, un médecin urgentiste, un flic en quête de vengeance, une mère
qui se bat pour les siens, un homme anéanti par la mort de sa femme…
Alors que le médecin passe plusieurs jours entre la vie et la mort, les événements s'enchaînent et tous seront entraînés par l'onde de choc.
Dans ce film, Ronit Elkabetz, qui arrivera demain soir au Cinemed, joue le
rôle d’une femme d’origine turque. Rien d’étonnant pour elle. « Pascal n’a
pas choisi ses comédiens en fonction de leurs origines : il a choisi des âmes
en observant le visage de ses acteurs. Il était dans l’essentiel. En Israël, on
est encore trop frileux sur ces questions-là, et il est difficile de confier le rôle
d’un sépharade à un ashkénaze… »
Pascal Elbé et Ronit Elkabetz partagent plusieurs points communs. Ils sont
tous deux proches de la mer ;
Pascal Elbé ayant à Montpellier des attaches familiales
fortes. Autre point commun :
celui d’être à la fois comédiens et réalisateurs. « Il est
évident qu’un dialogue direct
s’instaure entre les artistes
qui sont à la fois devant et
derrière la caméra, décrit
Ronit Elkabetz. Pascal était
constamment à l’écoute des
acteurs. Comme il est luimême comédien, on n’a pas
eu besoin de répéter certaines choses… Avec lui, les
échanges étaient généreux et
très simples. »
Aujourd’hui, à 21 h 30, à Berlioz, Tête de turc en présence de Pascal Elbé.
C’est à un petit miracle que les spectateurs vont assister ce soir. La Campagne de Cicéron s’est égaré pendant vingt ans. Pourtant, le film de Jacques
Davila était resté dans les mémoires de tous ceux qui l’avaient vu à sa sortie en 1989. Et il est toujours emblématique d’une certaine idée française
du cinéma. Le scénario très littéraire de ce marivaudage amoureux est un
modèle du genre. Les dialogues à la limite des aphorismes sont servis par
le jeu de Tonie Marshall (la réalisatrice de Vénus Beauté), Judith Magre,
■ La Campagne de Cicéron
Fix me :
l’avant-première du jour
Raed, sorte de cousin palestinien de Woody Allen,
décide de se faire soigner et se rend au service de
Santé mentale du Croissant Rouge de Ramallah.
L’occasion de filmer sa thérapie derrière un miroir
sans tain. Mais attention aux apparences ! « Je
n’aurais pas supporté que Fix Me soit déprimant,
prévient le réalisateur palestinien Raed Andoni. Plus
une situation est tragique, plus en rire devient une
manière de rester digne. » Parle t-on de la Palestine
ou de lui ? Des deux… A découvrir ce soir, à 20 h, en
présence du réalisateur Raed Andoni, au Diagonal,
dans le cadre de Cinemed hors les murs. ■
■
Fix me
Les réalisateurs présents
Aujourd’hui, à 18 h, à Einstein, Gilles Coton
présentera son documentaire Ici finit l’Italie qui
concourt le prix Ulysse. Le réalisateur serbe Srdjan
Koljevic présentera lui son long métrage The
Woman with the Broken Nose, à 20 h, à Pasteur. Le
film sera suivi d’un question-réponse dans la salle. ■
Elisez votre court préféré
Cicéron ressuscité
Tourné dans les Corbières il y a vingt ans avec la fine fleur du cinéma français, La Campagne de Cicéron de Jacques Davila est resté longtemps disparu. Grâce au travail de restauration de la cinémathèque de Toulouse, le
film est présenté ce soir au festival.
le point
du jour
Tous les courts métrages de la sélection officielle 25 en compétition et 15 en panorama - concourent
pour le Prix du public Midi Libre-Kodak-Titra Film.
Jaques Bonnaffé et Michel Gautier. Cette comédie douce-amère se déroule
un été dans les décors somptueux des Corbières. Et c’est à ce titre qu’il est
programmé dans la section des Grands films en région.
Ce film, pourtant célébré par Paul Vecchiali et Eric Rohmer et qui préfigure
un certain cinéma des années 90, a bien failli disparaître. Comment cela
aurait-il pu arriver à un film aussi récent ? A cause d’un no man’s land juridique. Et s’il revient dans la lumière, c’est grâce au travail d’enquête et de
restauration de la Cinémathèque de Toulouse qui a récupéré les droits du
film après la faillite des deux sociétés de production et le décès prématuré
du réalisateur Jacques Davila. Pour la Cinémathèque de Toulouse, La Campagne de Cicéron présentait tous les critères pour engager une restauration :
le film a marqué l’histoire du cinéma français et Jacques Davila était l’un de
ses espoirs. La Campagne de Cicéron est son dernier film et l’un des plus
réussis.
Ayant la volonté de montrer ce film sur lequel souffle un grand vent de liberté, la Cinémathèque de Toulouse a d’abord recherché les copies existantes
en France, mais le dépôt légal et obligatoire des copies n’existait pas encore. Pas de trace non plus dans les cinémathèques européennes. Il a fallu
alors reconstituer toute la chaîne des droits afin d’avoir accès au matériel
(un internégatif à partir duquel se fabriquent toutes les copies d’exploitation). Et le film a ainsi été sauvé.
Eric Rohmer a dit de ce film : « La campagne de Cicéron est un de ces films
qui nous apprend à voir et nous donne envie de dire comme Rimbaud :
" Maintenant, je sais saluer la beauté " ».
Ce soir, à 19 h, à Berlioz, projection unique en copie restaurée de La Campagne de Cicéron de Jacques Davila en présence de la comédienne Judith
Magre et de Natacha Laurent, directrice de la Cinémathèque de Toulouse.
Vous êtes spectateur, donc doublement mis à
contribution. Munissez-vous d’un stylo et attribuez
une note sur 10 pour chaque film. Après la séance,
déposez le bulletin dans les urnes à la sortie de la
salle (une urne située à la sortie niveau 0 et deux à
la sortie niveau 1). Aujourd’hui, à 20 h 15, à Einstein,
pour le programme n°2 du panorama sera présente
Tal Granit, la co-réalisatrice de Tuer une abeille et la
réalisatrice de Ma poubelle géante, Uda Benyamina. ■
Le JT de l’ESJ
Tous les soirs, avant la séance de 21 h 30, à Berlioz,
les spectateurs peuvent découvrir le journal télévisé
du Cinemed, préparé par douze journalistes télé en
contrat pro. Ils sont encadrés par un monteur et un
JRI. Le challenge quotidien de ces journalistes est
de réaliser dix minutes quotidiennes. Le journal télé
est visible le lendemain sur tous les petits écrans du
Festival. ■
Changement de programme
Le premier passage du programme des courts
métrages n°4 aura lieu mardi 26 octobre à 18 h, à
Pasteur. Le programme n°4 des courts métrages de
la section Filmer en région est programmé mercredi
27 octobre à 10 h, à Einstein. L’ouverture du Mois du
film documentaire a lieu le jeudi 28 octobre à 16 h,
à Einstein. À signaler également l’hommage à
Philippe Jaulmes - Atelier Panrama numérique qui
se déroulera le jeudi 28 octobre, à 16 h, à Antigone
II, 2e niveau. ■
Premier film en français
pour Carmen Maura
Louis, enfant roi, de Roger Planchon, fut le
premier tournage de ce côté-ci des Pyrénées
pour la marraine du Cinemed 2010.
Souvenirs.
Le tournage. « J’adore être la reine. Je me
rappelle quand je suis habillée en belle robe,
que je me retourne et que je vois plein de
soldats derrière moi… J’adorais ça. Il y a aussi
cette scène dans une arène. Il y avait plein de
monde en costume qui obéissait à mes
gestes. C’était quelque chose... Par contre, la
scène où je suis en grande robe, en amazone
sur un cheval, en tenant les rênes, avec plein
de figurants, c’était horrible. J’ai eu peur, je
n’étais pas à l’aise du tout. Finalement la
scène a été coupée au montage… »
Le travail. « Mes relations avec Roger
Planchon étaient très bonnes. Il y avait
beaucoup de travail. C’est un tournage qui a
duré longtemps. Plusieurs mois avant, il m’a
fait travailler, lire des livres sur l’époque,
répéter chez moi avec beaucoup de
comédiens. Puis, j’ai très bien vécu ce rôle
d’Anne d’Autriche, même si c’était particulier
pour moi. A titre personnel, cela a été très
important. C’était mon premier film en
français. Même si je parlais déjà français, c’est
très difficile de faire un film dans une langue
étrangère. »
Les films d’époque. « En Espagne, on fait
moins de films d’époque qu’en France, parce
que ça coûte cher. Pourtant, j’aimerais bien
qu’on m’en propose d’autres. Mais on ne me
propose que des films contemporains.»
Aujourd’hui, à 11 h, à Berlioz. (2e séance,
vendredi 29 octobre, à 16 h, à Berlioz.)
■ Louis, enfant roi
Toute l’actualité
du 32e Cinémed
est dans
Midi Libre
Entre vérité mise en scène et mensonge
Les « docu-menteur » sont à l’honneur pour la sixième Journée du scénario, organisée avec Le Studio
du scénario. Cinq ans après sa première venue,
William Karel revient au Cinemed et aborde la
question de la limite entre documentaire et fiction.
« Tout documentaire ne serait-il qu’une fiction ?,
s’interroge Hubert Corbin, du Cinemed. Le mensonge est-il derrière toute mise en scène ? Un documentaire n’est-il pas tout simplement une manipulation du réalisateur, même si la démarche est faite
de bonne foi ? »
Fil rouge de la journée : William Karel, réalisateur
entre autre des documentaires Histoire d'une droite
extrême (1998), Alger 40-45, La ville de tous les
complots (1998), Le Monde selon Bush (2004).
Il a aussi co-écrit trois scénarios et réalisé plusieurs
films de fictions.
Comment lui est venue l’idée de réaliser un documentaire mensonger ? « Après avoir réalisé Hollywood (projeté aujourd’hui, NDLR), un film entièrement bâti sur le mensonge, avec l'Unité documentaires d'Arte France, nous nous sommes dit : " Pourquoi ne pas faire pour une fois un docu-menteur ",
selon le mot d'Agnès Varda ? Pour jouer avec le côté
trop sérieux d'Arte, mais aussi pour le plaisir. Partant du principe qu'il ne faut pas croire tout ce
qu'on nous raconte, que l'on peut faire mentir
les témoins, truquer les archives, détourner n'importe quel sujet, nous avons cherché un sujet à la
fois universel et historique. »
Opération Lune, véritable cas d’école, constitue-t-il
un faux documentaire ou une vraie fiction ? Tout
commence par une anecdote célèbre : pour tourner
les images somptueuses de Barry Lyndon, la NASA
ments, vrais témoins abusés par omission, mais
aussi faux témoignages. Pourquoi ? « Pour faire la
brillante démonstration que les médias peuvent aisément donner corps à n'importe quelle élucubration. »
Aujourd’hui, atelier et débat, à 10 h, à l’espace
Joffre 1 (session ouverte au public, entrée libre).
Projection de Opération Lune et Hollywood, aujourd’hui, à 14 h, à Pasteur.
■ Opération lune
Lundi 25 octobre 2010
berlioz
11 h 00
Louis, enfant roi
de Roger Planchon
(France, 1993), 2 h 40 - VOFR
14 h 00
Amerrika
de Cherien Dabis
(États-Unis/Canada/Koweït, 2009),
1 h 32 - VOSTF
16 h 00
Ay Carmela
de Carlos Saura
(Espagne, 1990), 1 h 40 - VOSTF
19 h 00
La Campagne de Cicéron
www.midilibre.com
prête à Stanley Kubrick un objectif de caméra unique
au monde. Pourquoi la NASA aurait-elle accepté de
confier ce matériel si précieux au cinéaste ? Quel
marché aurait été conclu entre les deux parties ?
Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong marche sur la
lune. Deux milliards de téléspectateurs regardent le
petit écran. Ces images, devenues historiques,
étaient-elles authentiques ? William Karel accumule
documents d'archives, extraits de films, faux docu-
de Jacques Davila
(France, 1989), 1 h 47 - VOFR
21 h 30
Tête de Turc
de Pascal Elbé
(France, 2009), 1 h 27 - VOFR
pasteur
10 h 00
Prendre femme
de Ronit et Shlomi Elkabetz
(Israël, 2004), 1 h 37 - VOSTF
12 h 00
Courts métrages Compétition n° 2
Guerre
de Paolo Sassanelli
(Italie, 2009),15 mn - VOSTF
Oxygène
de Adina Pintilie
(Roumanie, 2010), 30 mn - VOSTF
Têtes de poulet
de Bassam Jarbawi
(Palestine/États-Unis, 2009),
15 mn - VOSTF
14 h 00
de Ali El-Darsa
(Canada, 2009), 8 mn - VOSTF
de William Karel
(France, 2002), 52 mn - VOFR
de Guli Silberstein
(Israël/France/Royaume-Uni, 2010),
5 mn - VOSD
Opération Lune
Hollywood
de William Karel
(France, 2000), 43 mn - VOFR
16 h 00
La Mosquée
de F. Filiz Isik Bulut
(Turquie, 2010), 10 mn - VOSD
de Agustí Vila
(Espagne, 2010), 1 h 35 - VOSTF
20 h 00
The Woman with a Broken Nose
de Srdjan Koljevic
(Allemagne/Serbie, 2010),
1 h 30 - VOSTF
22 h 00
Sac
de Tayfun Pirselimoglu
(Turquie/Grèce, 2010),
2 h 11 - VOSTF + VOSTA
einstein
10 h 00
Vavien
de Durul Taylan, Yagmur Taylan
(Turquie, 2009), 1 h 40 - VOSTA
12 h 00
Deyrouth
de Chloé Mazlo
(France, 2010),
17 mn - VOFR
Ma poubelle géante
de Uda Benyamina
(France, 2009), 25 mn - VOSTF
22 h 00
Suspicious Minds
de Carlos Martín Ferrera
(Espagne, 2009), 1 h 24 - VOSST
L'Exil
rabelais
16 h 00
de Fernando Colomo
(Espagne, 1977), 1 h 32 - VOSTF
Lieux saints
12 h 00
Basilicata Coast to Coast
Filmer en région Programme n° 1
Documentaire
10 h 00
Tigres de papier
de Jean-Marie Teno
(France, 2009), 1 h 10 - VOSTF
de Rocco Papaleo
(Italie, 2010), 1 h 45 - VOSTF
18 h 00
14 h 00
Touche pas à la femme blanche
Documentaires Compétition n° 6
(Italie)
Ici finit l'Italie
de Gilles Coton
(Belgique, 2010), 1 h 20 - VOFR
de Marco Ferreri
(Italie/France, 1974), 1 h 48 - VOFR
16 h 00
Jaffa
Courts métrages Panorama n° 2
de Keren Yedaya
(France/Israël/Allemagne, 2009),
1 h 45 - VOSTF
de Michaela Mueller
(Croatie/Suisse, 2009), 8 mn - VOSD
18 h 00
Terminus des anges
20 h 15
Miramare
360º
Calle de la Pietà
de Maja Djokic
(Espagne, 2009), 9 mn - VOSD
de Narjiss Nejjar, Hicham Lasri,
Mohamed Mouftakir
(Maroc, 2009), 1 h 26 - VOSTF
La Ville des signes
de Guido Lombardi
(Italie, 2010), 17 mn - VOSTF
21 h 00
Volver
Documentaires Compétition n° 5
(Italie - Espagne)
de Mario Brenta, Karine de Villers
(Italie/Belgique, 2010), 59 mn - VOSTF
Expérimental n° 2 Politique
en filigrane 6 films
Coqueluche
Mamanlesturcs !
18 h 00
La Mosquitera
Eva s'en va
de Alvaro Alonso Gómez
(Espagne, 2009), 9 mn - VOSTF
Voyage 110
de Khaled Jarrar
(Palestine, 2009), 12 mn - VOSTA
de Carlo Michele Schirinzi
(Italie, 2010), 17 mn - VOSD
de Samuel Alarcón
(Espagne, 2009), 1 h 02 - VOSTF
de Aya Somech
(Israël, 2010), 15 mn - VOSTF
Being Shot
de Daoud Aoulad-Syad
(Maroc/France, 2010), 1 h 25 - VOSTF
Condamnations…
de Walid Mattar
(Tunisie/France, 2010),
15 mn - VOSTF
Time of Breadth
La journée du scénario
avec William Karel
14 h 15
Retour sur le passé
de Liliana Resnick
(Croatie/États-Unis, 2010),
12 mn - VOSD
Voyage Vomero
Stanka rentre à la maison
de Maya Vitkova
(Bulgarie, 2009), 15 mn - VOSTF
Tuer une abeille
de Tal Granit, Sharon Maymon
(Israël, 2009), 7 mn - VOSTF
Le Voile
de Ömer Çaçan
(Turquie, 2009), 7 mn - VOSTF
de Pedro Almodóvar
(Espagne, 2005), 2 h 10 - VOSTF
diagonal
20 h 00
Fix Me
de Raed Andoni
(France/Palestine/Suisse, 2010),
1 h 38 - VOSTF
VOFR = version originale en français ; VF = version doublée en français ; VOSTF = version originale sous-titrée français ; VOSTA = version originale sous-titrée anglais (traduction simultanée) ;
VOSST = version originale sans sous-titres (traduction simultanée) ; VOSD = version originale sans dialogues
Flash Festival - Quotidien d’information édité par le Festival International du Cinéma Méditerranéen de Montpellier. Tél. 04 99 13 73 73 - Distribué exclusivement sur les lieux du festival.
Direction : Jean-François Bourgeot - Rédaction : Géraldine Laporte et Sébastien Nègre - Fabrication : Imprimerie du Midi, 34438 Saint-Jean-de-Védas cedex

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