Journal of International Mobility Moving for education, training and

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Journal of International Mobility Moving for education, training and
Journal of International Mobility
Moving for education, training and research
Appel à contributions n°4
Mobilités et compétences : validation et reconnaissance
Soumission des propositions avant le 04 mars 2016
Contact : [email protected]
Agence Erasmus+ France / Education Formation
24-25, quai des Chartrons
33080 Bordeaux cedex
Tél. : 05 56 00 94 00 – [email protected]
Argumentaire
L’agence Erasmus + France / Education et Formation est l’agence nationale en charge du programme européen
Erasmus+ pour l’éducation et la formation.
Sa revue scientifique transdisciplinaire, Journal of International Mobility, réunit les contributions relatives à toutes
les dimensions de la mobilité internationale des personnes dans le cadre de l’éducation et de la formation en
Europe et dans le monde. Elle a notamment pour objectif d’aider à mieux comprendre les conditions et l’impact
de la mobilité afin d’alimenter la réflexion des chercheurs et des décideurs politiques qui ont vocation à la
soutenir.
L’agence lance à présent un appel à contributions pour le quatrième numéro, autour de la thématique suivante :
Mobilités et compétences : validation et reconnaissance
La multiplication des mobilités internationales ayant pour objectif l’acquisition de compétences suppose des
dispositifs de validation et de reconnaissance de ces compétences acquises à l’étranger.
Afin de faciliter la mobilité d’études, de formation, ou de travail, et d’en accroître la qualité, la mise en place de
cadres nationaux et supranationaux sont nécessaires. En Europe, dans le domaine de l’enseignement supérieur, la
convention de Lisbonne sur la reconnaissance des qualifications (1997) puis le Processus de Bologne (1999), et
dans le domaine de l’enseignement et de la formation professionnels, le Processus de Copenhague (2002), ont
initié la création d’un espace commun de la formation et de l’éducation. Aux décisions stratégiques, les actions
concrètes en termes d’outils suivirent : mise en place du système en trois cycles Licence-Master-Doctorat (LMD)
dans l’enseignement supérieur et déploiement des crédits ECTS (European Credit Transfer and Accumulation
System), création du Cadre Européen des Certifications (CEC) en 2008 afin de faciliter au niveau européen la
lecture et la comparabilité des formations en référence à cette base commune, création du portefeuille de
compétences Europass, création du système ECVET (European Credit System for Vocational Education and
Training). Le réseau des ENIC NARIC permet de faciliter la lecture des parcours à l’étranger en renseignant
notamment sur la procédure de reconnaissance des diplômes et en établissant des attestations de
reconnaissance. L’assurance qualité, quant à elle, est garantie via des cadres européens de référence (ESG1,
EQAVET2) et un réseau d’agences nationales de garantie de la qualité.
L’enseignement supérieur a été le premier des secteurs à mettre en place cet espace commun de la formation.
Au-delà de l’Europe, c’est même un espace international de la coopération qui tend à se former grâce à
l’alignement des cadres nationaux de certification entre eux (entre l’Irlande et la Nouvelle-Zélande par exemple)
ou avec le CEC (en 2014, des discussions entre l’Europe, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Hong Kong ont
débuté), ou encore grâce à la mise en œuvre de cadres régionaux de certifications comme dans la zone Asie Pacifique (ASEAN3).4
Le programme Erasmus a dès ses débuts prévu cette exigence de reconnaissance des périodes de formation avec
la mise en œuvre d’outils facilitant le transfert des acquis d’apprentissage. Le système des ECTS voyait ainsi le jour
en 1987, évoluant et gagnant en notoriété par la suite grâce au processus de Bologne. Le schéma d’études en
trois cycles facilita par la suite les mobilités en permettant aux établissements d’enseignement supérieur d’établir
des cursus comparables. Sur le terrain, ces aménagements ont demandé aux pédagogues de repenser les
formations offertes en unités d’apprentissage. Les mobilités, elles-mêmes pensées en objectifs de formation,
reposent ainsi sur la déclinaison des parcours en acquis d’apprentissage. Pour valider, reconnaitre une période de
European Standard and Guidelines for Quality Assurance
Quality Assurance in Vocational Education and Training
3 Association des Nations de l’Asie du Sud-ESt
4 CEDEFOP. Cadres de certifications : influence croissante, obstacles persistants. Note d’information, Novembre 2014,
N°1
1
2
mobilité, les référentiels doivent pouvoir se comparer afin que les compétences acquises dans un système
éducatif étranger puissent être reconnues au retour de l’apprenant.
Le numéro 4 de la revue Journal of International Mobility s’intéressera plus particulièrement à la reconnaissance
et la validation des compétences acquises dans le cadre de mobilités, dans tous les secteurs de l’éducation et de
la formation, que ces compétences soient acquises dans un cadre formel, informel, ou non-formel. Sont
notamment attendues des contributions qui s’attacheront aux thématiques énoncées ci-après.
1- Permettre la reconnaissance et la validation des compétences acquises en mobilité grâce à des cadres
de coopération
La validation et la reconnaissance des compétences acquises dans le cadre des mobilités impliquent, comme vu
plus haut, la mise en place de cadres et d’outils supranationaux nécessaires à la lecture et donc à la comparaison
des parcours de formation existant dans un pays étranger. Les différents secteurs de l’éducation et de la
formation tout au long de la vie possèdent chacun leurs spécificités. Les avancées en termes de cadres
stratégiques ou d’outils de la validation et de la reconnaissance restent donc variables et peu perméables. Dans le
secteur de la formation professionnelle, en Europe, la validation et la reconnaissance des compétences acquises
en mobilité se structurent peu à peu grâce à la construction de l’ECVET (système européen de crédit
d’apprentissages pour l’enseignement et la formation professionnels) et d’expérimentations venues du terrain.
Un rapport d’évaluation sur la période 2009-2013 montrait toutefois que le système avait peu progressé dans
certains pays qui n’avaient pas jugé de son utilité. La mise en place du système reste donc très variable5.
Nous le voyons donc, certains secteurs bénéficient de cadres et d’outils mis en œuvre à des niveaux
supranationaux, certains se voient exportés bien au-delà de l’Europe (Processus de Bologne), d’autres se
concrétisent de façon variable sur le terrain, et enfin dans certains secteurs , notamment dans le cadre des
apprentissages non formels ou informels, la validation et la reconnaissance des compétences acquises dans le
cadre des mobilités reposent sur des accords entre établissements organisateurs de la mobilité. De l’élaboration
des systèmes au vécu des acteurs, quels processus de coopération cette exigence de validation et de
reconnaissance des périodes de mobilité suppose-t-elle ? Quels acteurs sont et doivent être impliqués (autorités
nationales, certificateurs, enseignants, experts…) ? Quelles sont les expérimentations et expériences vécues par
les différents secteurs de l’éducation, de la formation, de la jeunesse en Europe et à travers le monde quant à la
reconnaissance et à la validation des compétences acquises dans le cadre des mobilités ?
2- L’évaluation et la validation des compétences, les outils mis en œuvre
L’évaluation des compétences acquises dans le cadre des mobilités suppose avant tout une identification de ces
compétences. L’identification des compétences techniques (hard skills) et leur évaluation repose sur des accords
et outils d’évaluation prévus notamment dans les contrats pédagogiques préparés en amont des mobilités.
Toutefois, un intérêt croissant pour les compétences dites transversales est observé dans les milieux
professionnels. L’identification de ces compétences, précisément mobilisées lors de périodes de mobilité, puis
leur validation, restent davantage problématiques pour les encadrants de la mobilité.
La validation repose sur des processus d’évaluation variables d’un pays à un autre, et d’un secteur à l’autre. Une
utilisation d’outils et de processus standardisés devraient permettre de les partager et de les harmoniser. Cela
suppose toutefois une mise à disposition de ces outils auprès des praticiens : contrats pédagogiques, référentiels
de compétences, outils d’évaluation des apprentissages formels, non-formels, informels, outils de la transparence
communs afin de documenter les compétences acquises…
Commission européenne. Evaluation externe de la mise en œuvre de la recommandation du Parlement européen et du
Conseil du 18 juin 2009 sur la création d’un système européen de crédits d’apprentissage pour l’enseignement et la
formation professionnels (ECVET). Luxembourg: Publications Office of the European Union, 2014. Disponible sur :
http://ec.europa.eu/dgs/education_culture/more_info/evaluations/docs/education/ecvet14_en.pdf (consulté le
20.11.2015)
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Sur le terrain, ce sont donc les enseignants, formateurs, tuteurs, qui ont à leur charge l’identification, l’évaluation
et la validation des compétences acquises lors d’une période de mobilité, en coopération avec leurs homologues
étrangers. Ces encadrants disposent-ils eux-mêmes des outils et connaissances nécessaires à l’élaboration de ce
processus ? Comment les acquis d’apprentissage sont-ils identifiés puis validés par l’institution d’origine de
l’apprenant ? Peut-on certifier l’expérience de mobilité ?
L’exigence d’accompagnement est forte : d’une part le travail d’accompagnement des bénéficiaires, par les
encadrants, après leurs périodes de mobilité à l’étranger se révèle indispensable pour l’identification et la
formalisation de ces acquis, d’autre part, ces mêmes encadrants peuvent ne pas avoir à disposition les moyens
d’évaluer ou de valider les acquis de la mobilité, notamment dans les secteurs de l’éducation non formelle ou
informelle. Comment dès lors déployer un accompagnement efficace qui prenne en compte les besoins de chacun
et de chaque secteur, permettant par la suite une lisibilité globale des compétences acquises au-delà de ses
frontières institutionnelles, sectorielles, nationales ?
3- La reconnaissance par les tiers
L’enjeu de la reconnaissance est aujourd’hui particulièrement celui de l’emploi, du développement de carrière,
dans son pays ou à l’étranger. Elle dépend de la confiance dans les résultats d’apprentissage acquis dans un pays
étranger6 et suppose une utilisation et une approche intégrée des outils et dispositifs dans une perspective
internationale.
Comment s’assurer que les qualifications acquises à l’étranger soient considérées et reconnues ? Quelles sont les
positions des employeurs à cet égard ? Quelles évolutions peut-on souhaiter des outils existants ?
De même, la validation des compétences acquises dans un cadre non-formel et informel étant devenue une
préoccupation majeure, comment après les avoir identifiées, évaluées, les verbaliser auprès du monde du
travail ?
Les contributions attendues s’articuleront autour de ces axes et s’appuieront sur des mobilités réalisées dans le
cadre de projets d’éducation et de formation où étudiants, apprentis, lycéens, stagiaires, personnels enseignants
et non enseignants, chercheurs sont impliqués.
Sont invités à soumettre des contributions les scientifiques, professeurs et experts qui se sont emparés de ces
objets de recherche.
Les articles attendus pourront être :
- Des travaux de recherche réalisés ou en cours, en présentant les méthodes appliquées tout comme les
outils qu’il a été nécessaire de développer pour les travaux menés
- La présentation de dispositifs et d’expérimentations susceptibles d’être transposés
- Des articles de fond sur les questions posées
Bohlinger Sandra. Competences as the core element of the European Qualifications Framework. European journal of
vocational training, 2007-2008, vol.42/43, n°2007/3-2008/1, pp 96-112
6
Modalités de soumission
Calendrier
Merci d’adresser vos contributions (article complet) par courrier électronique (document Word)
à [email protected] avant le 04 mars 2016.
Chaque article sera examiné par deux membres du comité de lecture et un retour sera communiqué à tous les
auteurs. Quatre réponses sont possibles suite à l’évaluation : article accepté, article accepté avec demande de
modifications mineures, demande de modifications majeures, article rejeté. Le comité de lecture est souverain et
ses décisions sont sans appel.
Langues de rédaction acceptées : français, anglais, allemand, espagnol.
Date limite pour la soumission des articles : 04 mars 2016
Retour aux auteurs : 13 mai 2016
Publication : octobre 2016
Format des contributions
Police : Times New Roman 12
Les propositions devront comporter :
- le nom et le prénom de l’auteur / des auteurs (seules les premières lettres du nom et prénom seront en
majuscule),
- un titre explicite centré,
- un résumé et sa traduction en anglais le cas échéant (3000 signes espaces compris environ)
- 3 à 5 mots-clés,
- une courte biographie de l’auteur,
- une bibliographie de l’auteur
- les références bibliographiques de l’article
Le nombre maximum de signes (33 000) comprend les notes, les espaces ainsi que le résumé, les mots-clés, et la
bibliographie de l’article.
Références bibliographiques et numériques :
Elles sont indiquées en fin d’article, l’ordre alphabétique est de mise.
Les notes
Elles apparaissent en bas de page à l’aide d’un renvoi en note de bas de page. Elles doivent être dactylographiées
en police de caractère Times New Roman 10.
Les citations
Les citations (auteur ou extrait d’entretien) doivent être insérées dans le texte entre des guillemets.
Formatage
Le style italique sera utilisé pour marquer des expressions ou mots étrangers.
Documents iconographiques
Il est possible de joindre des documents iconographiques aux articles. Les images doivent être au format JPEG.
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