Les titres-restaurant
Transcription
Les titres-restaurant
Fiche pratique n° 23 Les titres-restaurant Septembre 2010 CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 1/11 Sommaire Définition 3 Caractéristiques 4 Valeur des titres-restaurant attribués par l’employeur 5 Principales restrictions d’utilisation 5 Procédure administrative à suivre par les établissements pour accepter les titres-restaurant 6 Restaurateurs 6 Commerçants assimilés aux restaurateurs 7 Cas particulier d’une activité nouvelle de restauration 8 Auto-entrepreneurs 8 Associations 9 Envoi des dossiers 9 Règlement ou remboursement des titres-restaurant 10 CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 2/11 Procédure d’affiliation 10 Envoi ou dépôt des titres 10 Envoi postal Dépôt dans un centre de collecte 10 11 Formalisme à respecter 11 Tarifs des prestations 11 Sociétés émettrices de titres-restaurant 12 Quelques chiffres 13 Contact CCI Alençon 13 Définition Les titres-restaurant sont définis comme des « titres spéciaux de paiement remis par les employeurs à leur personnel salarié pour lui permettre d’acquitter en tout ou en partie le prix d’un repas consommé au restaurant » (article L3262-1 du Code du Travail). Il s’agit d’une aide publique au déjeuner bénéficiant d’un régime fiscal et social favorable, tant pour les entreprises que pour les salariés, et permettant d’offrir une alternative à la restauration collective d’entreprise. Pour les commerçants, c’est l’opportunité de développer leur chiffre d’affaires en acceptant ces titres dans la mesure où ils rentrent dans le champ d’application (restaurateurs ou établissements agréés), et moyennant rétrocession d’une commission auprès des établissements émetteurs. Caractéristiques Ce sont des « titres spéciaux de paiement » : comme les autres moyens de paiement, ils ont une fonction de règlement de transactions. Mais, en aucun cas, ils ne sont assimilables aux instruments monétaires existants, et les restaurateurs et commerçants n’ont aucune obligation de les accepter. Ils ne peuvent donner lieu à aucun rendu de monnaie sur leur valeur faciale, les titres devant être utilisés pour la totalité de leur valeur en règlement des prestations qu’ils permettent d’acquitter. Leurs prescripteurs sont les employeurs, qui peuvent de cette manière se libérer de l’obligation légale qui pèse sur les entreprises en matière de restauration salariale, tout en bénéficiant d’avantages d’ordres fiscal et social. Leurs bénéficiaires sont les salariés appartenant au « personnel » d’un « employeur ». Le titre est nominatif. Leur financement est assuré conjointement par l’employeur et par le salarié qui en est bénéficiaire : ce co-financement est encadré réglementairement, la participation de l’employeur étant comprise entre 50 % (minimum) et 60 % (maximum). Ils n’ont qu’une affectation possible : paiement d’un repas ou achat de prestations alimentaires. Leur validité est limitée à une année civile. Au-delà de la date de validité, les titres ne peuvent plus être utilisés par leurs possesseurs, ces derniers n’ayant plus que la possibilité de remettre les titres non utilisés à leur employeur en vue de leur échange. CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 3/11 Valeur des titres-restaurant attribués par l’employeur L’employeur détermine librement le montant de la valeur libératoire des titresrestaurant qu’il octroie à son personnel : aucune disposition de la réglementation en vigueur n’impose de valeur minimale ou maximale des titres. Toutefois, la valeur des titres-restaurant attribuée au personnel de l’entreprise est, de fait, influencée indirectement par les limites légales imposées à la contribution financière des employeurs, et notamment par le plafond d’exonération des cotisations sociales (soit 5,21 € au 1er janvier 2010). Ainsi, dans la pratique, peu d’entreprises consentent, à leur personnel, des titresrestaurant d’une valeur supérieure à 10,42 €. Pour information, la valeur moyenne des titres-restaurant émis en 2008 s’est établie aux alentours de 6,95 €. Principales restrictions d’utilisation CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 4/11 Les titres-restaurant ne peuvent être utilisés en dehors de leur période de validité. Seul le salarié auquel les titres ont été attribués peut en faire usage : les titresrestaurant sont en effet nominatifs, le nom du salarié devant être mentionné au recto des titres remis. Le salarié ne peut utiliser les titres-restaurant en sa possession que pour régler la consommation d’un repas ou un achat de préparations alimentaires assurant au salarié une alimentation variée. Ainsi, utiliser des titres-restaurant pour régler du fromage ou uniquement des desserts n’est pas permis. Depuis le Décret n°2010-220 du 3 mars 2010, il peut cependant utiliser le titre-restaurant en paiement de fruits et légumes chez un détaillant. La consommation du repas ou l’achat de préparations alimentaires doit être effectué au cours d’une journée de travail du salarié. Le salarié ne peut régler le repas consommé ou l’achat de préparations alimentaires qu’avec un seul titre-restaurant. Toutefois, une tolérance d’utilisation de deux titres-restaurant au plus est admise, à condition que le commerçant ne soit pas contraint de rendre la monnaie. Les titres-restaurant ne sont utilisables que les jours travaillés de la semaine, à l’exclusion des dimanches et jours fériés. Toutefois, les salariés qui travaillent les dimanches et jours fériés, et exclusivement ceux-ci, peuvent utiliser leurs titres ces jours-là, à la condition que leur employeur y ait fait inscrire une mention spéciale élargissant la validité des titres remis à ce personnel. Les salariés ne peuvent utiliser les titres-restaurant que dans une zone géographique limitée : le département du lieu de leur travail et les départements limitrophes. Les salariés appelés à se déplacer pour raison de travail à l’extérieur de ces départements et uniquement ces salariés, peuvent néanmoins utiliser les titres attribués par leur employeur si ce dernier y a apposé une mention spéciale validant une utilisation en dehors des limites départementales. Procédure administrative à suivre par les établissements pour accepter les titres-restaurant La législation en vigueur, classe les professionnels en deux catégories distinctes : les « restaurateurs » pratiquant une forme de restauration traditionnelle ou rapide, et les « commerçants non-restaurateurs », mais pouvant être assimilés aux restaurateurs, parce qu’ils proposent dans le cadre de leur activité des prestations alimentaires. Ces commerçants non restaurateurs peuvent être des bars, des commerces de détail, des auto-entrepreneurs ou des associations. Restaurateurs Les restaurateurs (codes NAF 56.10A, 56.10B), hôtels avec restaurant (code NAF 55.10Z), établissements de restauration rapide (code NAF 56.10C) bénéficient de la possibilité d’accepter les titres-restaurants « de droit », c’est à dire sans agrément préalable. Toutefois, la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR) doit vérifier que l’activité du professionnel est bien celle d’un restaurateur ou d’un hôtelierrestaurateur. Le commerçant doit donc produire, à titre de moyen de preuve : l’avis de situation ou le certificat d’inscription définitif au Répertoire SIRENE, de l’établissement objet de la demande, portant attribution du code APE (ou NAF) : document établi depuis moins de 3 mois, (ce document peut être demandé aux services de l’INSEE de votre région ou téléchargé à partir du site http://avis-situation-sirene.insee.fr/avisitu/jsp/avis.jsp ). Attention : tout document portant attribution d’un code APE (code NAF) « 0000 Z = en instance de chiffrement » ou « 70.10Z = activité des sièges sociaux » ne sera pas retenu. un extrait K-Bis complet et définitif du Registre du Commerce, document établi depuis moins d’ 1 mois mentionnant l’établissement concerné par la demande et l’activité de restauration qui y est exercée. Ce document peut être commandé au Greffe du Tribunal de Commerce dont dépend l’établissement objet de la demande, ou à partir du site www.infogreffe.fr en choisissant de cocher la case "courrier" pour obtenir un extrait K-Bis certifié par le Greffier (seul document à valeur légale). Attention : tout extrait KBIS non certifié ne mentionnant pas l’activité de restauration exercée et l’établissement concerné par la demande sera rejeté. le document « cachet.pdf » complété et comportant le cachet commercial que l’on peut télécharger : www.cntr.fr/pdf/cachet.pdf. CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 5/11 Commerçants assimilés aux restaurateurs La possibilité d’accepter les titres-restaurant a été ouverte à de nombreux commerces aux activités « alimentaires » (charcuteries, traiteurs, boulangeries, commerces de distribution alimentaire, etc.), et depuis mars 2010, aux détaillants en fruits et légumes, dans la mesure où les conditions d’activité de ces commerces respectent certaines obligations posées par la réglementation. La liste des produits éligibles fait l’objet d’une révision annuelle par enseigne de la grande et moyenne distribution selon les objectifs de la charte signée entre la CNTR et la distribution en février 2009 et applicable au 1er mars 2010. Pour pouvoir accepter les titres-restaurant, les commerçants qui ne pratiquent pas une forme traditionnelle de restauration (tous ceux dont l’activité principale n’est pas répertoriée par les services de l’INSEE sous les codes de restauration traditionnelle, hôtellerie-restauration ou restauration rapide) doivent remplir les deux conditions ciaprès : proposer à la vente au détail, à titre habituel et au moins 6 mois par an, des préparations alimentaires immédiatement consommables permettant une alimentation variée. Les personnes, entreprises ou organismes, qui assurent uniquement les prestations de portage ou de livraison de repas ne peuvent bénéficier de l’agrément. préalablement à toute acceptation de titres-restaurant, avoir obtenu un agrément administratif. Cet agrément résulte d’une décision prise par la Commission nationale des titres-restaurant. Cette instance se prononce sur la demande formulée par le commerçant qui souhaite être autorisé à accepter les titres dans le cadre de son activité, après instruction de cette dernière par les services du Secrétariat Général de la Commission. Cette décision doit : être prise par la Commission nationale des titres-restaurant, compétente pour accorder ou refuser au commerçant le statut d’assimilation à un restaurateur. intervenir dans le mois qui suit la date de réception du dossier complet de la demande formulée par le commerçant : l’absence de décision ministérielle dans ce délai vaut acceptation de la demande, et autorisation donnée au commerçant d’accepter les titres. Pièces à fournir : CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 6/11 avis de situation sur le répertoire SIRENE (voir rubrique « restaurateurs », ci -dessus) ; extrait K-Bis ou copie de l’extrait d’inscription au répertoire des métiers avec mention de l’activité de restauration (voir rubrique « restaurateurs », cidessus) ; une déclaration sur l’honneur téléchargeable, comportant obligatoirement le cachet commercial, suivant les cas : - déclaration 1 : www.cntr.fr/pdf/DECLARATION1.pdf, pour les boucheries, charcuteries, traiteurs, boulangeries, pâtisseries, bars brasseries, ventes de pizzas ; - déclaration 2 : www.cntr.fr/pdf/DECLARATION2.pdf, pour les grandes surfaces, supérettes et commerces alimentaires avec enseigne adhérente FCD ou GALEC ou ITM ; - déclaration 3 : www.cntr.fr/pdf/DECLARATION3.pdf pour les grandes surfaces, supérettes et commerces alimentaires avec enseigne non adhérente ou sans enseigne ; - déclaration 4 : www.cntr.fr/pdf/DECLARATION4.pdf pour un autre commerce. Cas particulier d’une activité nouvelle de restauration Un commerçant qui envisage une activité nouvelle de restauration et souhaite un agrément pour accepter les titres-restaurant, doit demander une modification de son K-bis avant de déclencher la procédure décrite ci-dessus, sous peine de voir sa demande d’agrément rejetée. Par exemple, un bar peut décider de proposer une activité de restauration rapide, alors que l’activité « restauration » n’est pas mentionnée sur son K-Bis. Il doit, dans ce cas, procéder à une déclaration d’extension d’activité de restauration sur son K-Bis. Le commerçant peut procéder à une modification en se rendant au CFE dont il dépend. Pour les ressortissants de la CCI d’Alençon, ils peuvent prendre rendez-vous au CFE de la Chambre de commerce et d’industrie d’Alençon (Tél. : 02 33 82 82 82). Cette formalité est facturée 102,16 € (au 01/07/2010). Pour les entreprises individuelles, le document à remplir, dite « liasse P2 » est téléchargeable sur le site de la CCI Alençon www.alencon.cci.fr, dans le Catalogue des produits et services. Pour les sociétés, suivre la procédure ci-dessus et cliquer sur « modification » en face de « société commerciale ». Le formulaire à télécharger est « liasse M2 ». Le CFE transmet ensuite la modification au greffe du tribunal de commerce qui procède à l’enregistrement du K-Bis modifié (prévoir un délai variable pour la procédure). Le commerçant peut ensuite demander un extrait K-Bis comportant l’activité restauration lui permettant de demander l’agrément « titresrestaurant ». Attention : l’activité de restauration doit être permise par le bail commercial (bail « tous commerces »), ou autorisée par le propriétaire. Compte tenu des nuisances possibles, certains baux excluent en effet l’activité de restauration. Auto-entrepreneurs Pour les auto-entrepreneurs, les mêmes documents sont requis pour la demande d’agrément, mais l’extrait K-Bis est remplacé par le récépissé de déclaration de début d’activité, document délivré par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) ou la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) à laquelle le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) est rattaché. Il convient de joindre également la déclaration sur l’honneur numéro 4 (www.cntr.fr/pdf/DECLARATION4.pdf) CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 7/11 Associations Pour les associations, les mêmes documents sont requis pour la demande d’agrément, mais l’extrait K-Bis est remplacé par une copie des statuts mentionnant l’activité de restauration. Il convient également de joindre la déclaration sur l’honneur numéro 5 (www.cntr.fr/pdf/DECLARATION5.pdf), dûment complétée, et d’apposer le cachet commercial de l’établissement qui doit obligatoirement comporter les mentions d’identification de l’établissement concerné, et non celles du siège de l’association. Envoi des dossiers Dans la pratique, les dossiers doivent être adressés, en recommandé avec accusé de réception, auprès du Secrétariat Général de la Commission qui peut, le cas échéant, demander des pièces complémentaires si le dossier n’est pas complet ou si les éléments constitutifs ne lui permettent pas d’apprécier si les conditions réglementaires d’obtention de l’autorisation sont remplies. Ces pièces complémentaires doivent être envoyées dans le délai imparti ; à défaut, l’agrément est refusé. Commission nationale des titres restaurant 32 rue Brison 42335 ROANNE Cédex Tél : 04 77 23 69 30 Fax : 04 77 68 12 32 Dans le cas d’une demande d’agrément, la décision peut faire l’objet : d’un avis favorable : la CNTR adresse au requérant une autorisation provisoire valable un an à compter de sa date de réception par le demandeur. A l’issue de cette échéance, les bénéficiaires sont tenus d’adresser à nouveau au secrétariat de la CNTR, sous trente jours, les pièces constitutives de leur dossier mises à jour à la date d’expiration du délai de douze mois. S’il est constaté par la CNTR que l’activité concernée est toujours effective et que les conditions réglementaires sont toujours remplies dans l’établissement en cause, l’autorisation provisoire deviendra définitive ; sinon, elle sera retirée. d’un avis défavorable : la décision de refus d’assimilation à restaurateur peut être contestée par le demandeur dans les conditions du droit commun applicable en matière de contentieux administratif : dans les deux mois suivant la notification de la décision qui lui est défavorable, le demandeur peut ainsi former un recours gracieux auprès de l’autorité ministérielle pour lui demander de reconsidérer cette décision, ou introduire un recours en annulation de la décision devant un tribunal administratif Attention : Il convient d’attendre l’agrément avant d’accepter les titres-restaurants des clients, sous peine de ne pouvoir être remboursé. CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 8/11 Règlement ou remboursement des Titres-restaurant Les titres-restaurant acceptés par les restaurateurs et les commerçants assimilés sont remboursés par la Centrale de Règlement des Titres (CRT), sous réserve de disposer de l’agrément de la Commission nationale des titres restaurant (CNTR) et de respecter le formalisme. Procédure d’affiliation Lors de la demande d’agrément, si celle-ci est acceptée, parallèlement une demande d’affiliation auprès de la CRT. la CNTR envoie Après enregistrement du dossier, la CRT adresse au nouvel affilié un code, accompagné des éléments suivants : bordereaux de remise personnalisés avec une notice d’utilisation, vitrophanies des 4 émetteurs à coller sur la devanture de l’établissement, proposition de contrat pour adresser les remises de titres dans les enveloppes Collissimo Suivi Retour. A noter : des frais d’inscription à la CRT sont applicables, ceux-ci étant de 65 euros H.T (tarif au 1er janvier 2010). Envoi ou dépôt des titres Attention : il convient d’avoir obtenu son code client CRT avant d’adresser les remises de titres. Envoi postal Les titres peuvent être envoyés par voie postale, accompagnés de leur bordereau de remise, à la Centrale de Règlement des Titres : Adresse postale CRT - 93731 BOBIGNY Cedex 09, Adresse physique : 155 avenue Galliéni 93731 BOBIGNY CEDEX 9 Tél. : 0892 680 655 (0.34€/min) Fax : 01 48 97 70 70 E-mail : [email protected] Site internet : www.crt.asso.fr Il est possible de sécuriser l’envoi des titres en utilisant des enveloppes « Colissimo – retour » pré-affranchies, à hauteur du contrat souscrit (formules de 500 à 7 500 euros garantis pour un coût d’envoi de 6,60 à 18 euros H.T). Ces enveloppes sont disponibles auprès de la CRT qui pourvoit à leur distribution et en prélève le paiement sur le remboursement des titres. CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 9/11 Dépôt dans un centre de collecte On peut également déposer les titres dans un centre de collecte. Pour le département de l’Orne, les coordonnées du centre sont les suivantes : PROMOCASH ZI Nord 69 Rue Lazare Carnot 61250 DAMIGNY Tél. : 02 33 29 04 51 Ouvert de 07 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00 les lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, et de 08 h 00 à 12 h 00 le samedi. Tous les centres de collecte sont indiqués sur le site de la CRT www.crt.asso.fr. Formalisme à respecter L’envoi ou le dépôt des titres doit impérativement être accompagné du bordereau de remise CRT personnalisé et rempli. Il faut reporter lisiblement la quantité de titres de la remise et son montant global, et indiquer la date d'envoi de la remise. Il convient de compléter le talon du bordereau : reporter les 9 derniers chiffres en bas à droite d'un titre-restaurant pris au hasard pour chacun des émetteurs, pour une meilleure traçabilité ; conserver le talon détachable, qui vous sera demandé pour toute correspondance relative à une remise ; ranger les titres dans le même sens ; apposer le cachet commercial sur le devant du Titre, rendu obligatoire par la loi, en évitant la ligne blanche. L'encre du cachet doit être noire. Il doit présenter l'enseigne, le statut juridique, l'adresse, le n° de Siret et le n° de téléphone ; découper le coin supérieur gauche de chaque titre afin de les invalider par sécurité. ; lier les titres avec un élastique en croix (pas d'agrafes, de trombones et/ou d'adhésifs). Tarifs des prestations Hormis le délai maximum de remboursement des titres imposé par la réglementation qui est de 21 jours, les quatre sociétés émettrices de titresrestaurant opérant sur le marché national déterminent librement, et sous leur responsabilité propre, les modalités de remboursement des titres qu’elles ont émis, notamment les conditions tarifaires appliquées à cette opération. Il existe plusieurs taux de prestations (ou commissions) qui varient suivant les sociétés émettrices, le montant de la remise et le délai de paiement à 7 ou 21 jours. Les différents taux applicables au 1er janvier 2010 sont téléchargeables sur le site de la CRT à l’adresse : www.crt.asso.fr/fileadmin/user_upload/pdf/09100093_Tarif_TR.pdf. CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 10/11 Sociétés émettrices de Titres-restaurant Il existe à ce jour, quatre sociétés émettrices qui disposent de leur propre marque et logo déposés : Accor - Marque éditée : Ticket Restaurant Accor Services France 72 rue Gabriel Péri 92127 MONTROUGE CEDEX Tél. : 01 57 63 63 00 - www.accorservice.fr Groupe Chèque déjeuner - Marque éditée : Chèque déjeuner 1 allée des Pierres Mayettes 92 234 GENNEVILLIERS Tél. : 01 41 35 05 05 - www.groupechequedejeuner.com Sodexo – Marque éditée : Chèque-Restaurant Tour Atlantique 1 place de la pyramide 92 911 PARIS LA DEFENSE CEDEX Tél. : 01 41 25 26 27 - fr.sodexo.com Natixis – Marque éditée : Chèque de table 4 rue de la tuilerie 31 130 BALMA Tél. : 05 61 61 10 00 Quelques chiffres En 2008, 654 millions de titres ont été émis, avec une valeur faciale moyenne de 6,95 euros, soit un marché de 4,65 milliards d’euros. 160 000 établissements affiliés les acceptent. En 2006, parmi le total des activités agréées, autres que les restaurateurs, les bouchers charcutiers représentaient 34 % et les boulangers 21 %. Avec 2 063 activités agréées, la Basse-Normandie en représentait 2,90 %. Contact CCI Alençon Chambre de commerce et d’industrie d’Alençon Joël Delaunay Tél. : 02 33 82 82 75 E-mail : [email protected] CCI d’Alençon Septembre 2010 Page 11/11