Communiqué de presse

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Communiqué de presse
Communiqué de presse
Rennes, le 26 novembre 2012
La technopole Rennes Atalante :
735 emplois nets créés en 2012 par les entreprises
Rennes Atalante vient de dresser le bilan de son enquête Emploi 2012 réalisée auprès des
entreprises de la technopole. Elle a interrogé 307 entreprises de technologie qui sont soit
implantées sur les sites labellisés Rennes Atalante, soit adhérentes de Rennes Atalante et
localisées hors sites.
Ces 307 entreprises employaient 19 137 personnes à fin octobre 2012.
Entre octobre 2011 et octobre 2012, les entreprises de Rennes Atalante ont créé 1 036 emplois. Pendant la même période, 301 emplois ont été supprimés. Les entreprises de Rennes Atalante ont ainsi
généré un solde positif de 735 emplois nouveaux en 2012 (761 en 2011), soit une croissance de
l’emploi de 4 % (4,44 % en 2011).
11 entreprises créées sur la période ont généré 23 emplois. 6 entreprises ont, quant à elle, cessé leur
activité, supprimant 17 emplois.
Les SSII (Société de services en ingénierie informatique) et les PME tirent la croissance de l’emploi avec
des taux de croissance supérieurs à la moyenne, respectivement de 6,8 % et 5,8 %.
Cette enquête de Rennes Atalante, réalisée chaque année sur la même période, est le reflet de l’évolution de l’emploi dans les entreprises de technologie situées en Ille-et-Vilaine, qui emploient majoritairement des ingénieurs et des cadres.
● La création d’emplois par secteur d’activité
Le secteur des technologies de l’information qui représente 76 % des emplois des entreprises interrogées a eu une croissance de 4 % (+ 560 emplois). Le secteur santé qui représente 4,8 % des emplois
des entreprises interrogées a eu une croissance de 3 % (+ 27 emplois). Le secteur agro/bio/environnement qui représente 5 % des emplois des entreprises interrogées a eu une croissance de 2 %
(+ 19 emplois).
● Evolution de l’emploi dans les entreprises
Entre octobre 2011 et octobre 2012 :
>> 47 % des entreprises interrogées ont un effectif en croissance (50 % en 2011),
>> 35 % ont un effectif stable (32 % en 2011),
>> 18 % ont un effectif en baisse (18 % en 2011).
● Sièges sociaux ou établissements
72 % des entreprises enquêtées ont leur siège social sur le département d’Ille-et-Vilaine. Leur effectif
moyen est de 30 salariés. Elles représentent 34 % des emplois.
28 % d’entre elles sont des établissements secondaires dont le siège est situé ailleurs en France. Leur
effectif moyen est de 148 salariés. Elles représentent 66 % des emplois.
Répartition des entreprises
de la technopole
Répartition des emplois
des entreprises de la technopole
28 %
34 %
66 %
72 %
Siège social
Etablissement
● Taille des entreprises
L’effectif moyen des entreprises enquêtées est de 64 salariés. 48 entreprises emploient plus de 100 personnes. 21 d’entre elles ont plus de 250 salariés dont 8 plus de 500.
12%
13 %
De 1 à 10
De 11 à 20
11 %
48 %
De 21 à 50
De 51 à 100
De 101 à 250
Plus de 251
9%
7%
Les employeurs les plus importants par la taille sont le groupe Orange, dont les filiales Orange Business
Services (ex. Transpac-Equant), Orange Labs et IT&Labs, mais aussi Technicolor, Capgemini, Oberthur
Technologies, Delta Dore. Arrivent après, plusieurs SSII de plus de 300 salariés : SII, Alten Ouest et Atos.
● Evolution du nombre d’emplois net créés par les entreprises de la technopole
de 2001 à 2012
Les PME dynamisent le marché de l'emploi de la technopole
On constate que le taux de croissance d'emplois est plus fort dans les PME enquêtées (34 % des emplois), avec + 5,8 %,
que dans les établissements d'entreprises dont les effectifs ont cru de 2,8 %.
Les PME semblent ainsi moins impactées par la crise. Elles ont généré un solde de 381 emplois nouveaux, soit 52 % du
nombre total d'emplois créés.
15 PME ont recruté plus de 10 personnes sur l'année. Les plus gros effectifs ont été embauchés par Delta Dore,
Créative Ingénierie, Broadpeak, BA Systèmes, Régionsjob, Digitaléo, Saltel Industries, Tocéa, Niji, Astellia, Biotrial ou encore Regards.
Le numérique, un secteur de poids pour la technopole, booste l’emploi
Les entreprises de la filière numérique représentent 76 % des emplois de la technopole. Elles ont contribué à hauteur de
76 % de la croissance d’emplois en 2011 en créant 560 emplois nouveaux.
Il faut noter une contribution forte de Capgemini Technology Services, Proservia et IT&Labs (Orange Business Services)
qui ont recruté plus de 50 ingénieurs. Dix autres SSII ont embauché plus de 10 salariés : Stéria, Matis Technologies, Créative Ingénierie, Alyotech Technologies, Apside, Akka Technologies, ASI Informatique, Ipsis, Niji et SII.
Les SSII témoignent d'une année 2012 très contrastée et atypique en termes de répartition de charge de travail sur
l'année. Elles ont globalement vécu un début d'année plus prospère que la fin d'année. Plusieurs grands donneurs
d'ordres des télécoms et de la télévision numérique ont revu à la baisse leur investissement dans de nouveaux projets,
en particulier du fait de l'arrivée de Free sur le marché de la téléphonie mobile.
Les SSII qui étaient fortement positionnées sur ces secteurs d'activité ont diversifié leur portefeuille de clients en allant
vers de grands comptes d'autres secteurs d'activité, comme la banque-assurance, ou vers de grandes PME de l'électronique. Elles se tournent pour certaines vers d'autres activités comme le green-IT, le cloud computing ou le "zéro mail".
La conjoncture économique instable a pour impact une moindre mobilité des ingénieurs. Les profils difficiles à trouver
ont 2 à 5 ans d'expérience dans le stockage sur les réseaux ou encore le linux embarqué. Les SSII doivent recourir à de
nouveaux modes de recrutement et utilisent de plus en plus les médias sociaux comme source d'information.
De nombreuses SSII confient avoir peu de visibilité sur 2013 et modèrent de ce fait leur programme de recrutements.
Claude Labit, président de Rennes Atalante
Ce bilan de l'emploi 2012, réalisé comme chaque année à la même période par Rennes Atalante, confirme
la tendance observée les années antérieures quant au maintien d’un solde positif net d’emplois lié à
une croissance économique tirée par l’innovation. Dans une conjoncture économique globale qui n’est
pas favorable, ce résultat revêt encore plus un caractère démonstratif sur l’importance de la conception de nouveaux services et usages intégrant des technologies innovantes, par l’irrigation au sein des
entreprises technopolitaines de compétences essentielles de recherche développement. Le secteur du
numérique et sa diffusion dans tous les secteurs de l’économie reste stratégique pour le territoire, il est
conforté par la mise en place de nouveaux outils structurants tel que l’IRT B-com. D’autres filières économiques, par le
renforcement des actions de réseautage d’acteurs que Rennes Atalante promeut, se doivent également de profiter de
cette dynamique technopolitaine.
Gwenaële Hamon, vice-présidente de Rennes Métropole déléguée au développement économique et
à l’emploi
L’IRT B-com est né ! A l’issue d’un long processus de labellisation, la convention avec l’ANR a été signée le
16 octobre dernier.
C’est un événement essentiel pour l’ensemble des acteurs mobilisés depuis de longs mois autour du pôle
Images & Réseaux :
- les entreprises (grands groupes autour d’Orange et GIE constitué de PME locales),
- les académiques (Télécom Bretagne, Inra, Supélec, Rennes I …)
- et bien sûr les collectivités territoriales largement engagées dans ce projet d’avenir.
B-com, par ses programmes en matière d’interconnexion, d’immersion, d’efficacité des réseaux et de santé numérique,
se positionne comme un acteur majeur de la révolution des usages des technologies numériques en matière d’éducation de loisirs et de santé…
Prévu dans les mois qui viennent sur les Champs Blancs, son installation aux côtés de fleurons mondiaux du numérique : Technicolor, Capgemini, Thomson Video Networks… viendra à coup sur renforcer l’identité de notre site technopolitain et potentiel collaboratif au service de l’innovation, de la croissance et du développement de notre territoire.
Contact presse : Corinne Bourdet - Tél. 02 99 12 73 75

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