Toujours pas de refuge pour Kent County Animal Rescue

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Toujours pas de refuge pour Kent County Animal Rescue
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Actualités
acadienouvelle / mardi 26 juin 2012
L’Acadie en action
L’apport des femmes
à l’économie :
pour une meilleure
utilisation de la
main-d’œuvre
Au cours des dernières
décennies, le changement le
plus profond qui s’est opéré
sur le marché du travail est
sans contredit la hausse du
niveau de scolarité des
femmes et leur plus grande
participation au marché du
travail. De plus en plus, les
femmes occupent des postes
clés dans nos entreprises
tandis que d’autres se lancent
en affaires avec grand succès.
Elles contribuent largement
aux succès et au
développement de notre
économie.
En 2010, un pourcentage
plus élevé de femmes
(71,4 %) que d'hommes
(64,5 %) âgés de 25 à 44 ans
avaient terminé des études
postsecondaires.
Source : Statistique Canada
Si les possibilités sont sans
limites pour les femmes en
affaires, il existe
malheureusement toujours
un fossé considérable entre
les avantages économiques
offertes aux hommes et celles
accessibles aux femmes, alors
même que la plupart des
discriminations relatives aux
formations ont disparu et que
ce sont les femmes qui sont
les plus formées. Encore de
nos jours, les perspectives de
rémunération, l’accès aux
responsabilités au sein des
grandes entreprises comme
chez les PME, et les
possibilités de diriger des
entreprises ne se sont pas
significativement améliorés
pour les femmes.
Les femmes détiennent 40 %
des postes en gestion, et ne
siègent qu’à 14 % des
conseils. Elles occupent
seulement 17,7 % des postes
de haute direction.
Source : Catalyst
La société amène les femmes
et les filles à penser que
certains emplois sont hors de
leur portée. Pourtant,
différentes recherches
menées en Europe et aux
États-Unis ont mis en
évidence que les entreprises
Lori-Ann Cyr, présidente
ayant les meilleures
performances sont celles
ayant un fort taux
d’encadrement féminin. Il
est clair qu’il faille trouver les
bonnes stratégies qui
donneront l’audace aux
femmes de rêver à des
perspectives d’emploi dans
un plus large éventail de
professions puisqu’elles
représentent un bassin de
main-d’œuvre potentiel.
Comme province, le CÉNB
croit que nous ne devons pas,
surtout dans un contexte où
les entreprises ont besoin de
main-d’œuvre qualifiée,
mettre de côté une ressource
humaine qui permettra une
augmentation significative de
la richesse. Et en affaires,
nous sommes d’avis que
l’égalité homme et femme
doit être vue comme un
moyen efficace d’assurer la
croissance économique de
l’ensemble de la province.
Le fait de recommander,
d’encourager ou de faciliter
l’intégration des femmes tant
dans les postes clés que
partout sur le marché du
travail, ce n’est pas « une
affaire de femmes ». C’est
une question d’assurer la
productivité, la performance
et le développement
économique de l’ensemble de
la province en utilisant
judicieusement tous les
talents et la main-d’œuvre
disponibles.
Nicole Thébeau cherche à ouvrir un refuge pour les animaux abandonnés, à Aldouane. - Archives
Toujours pas de refuge pour
Kent County Animal Rescue
ALDOUANE - Plus de trois mois
après que le maire sortant de Dieppe,
Jean LeBlanc, a généreusement fait
un don de 3000 $ à titre personnel,
l’organisme Kent County Animal
Rescue n’a toujours pas son refuge.
Le bâtiment «idéal» constitué de
deux maisons mobiles, qui faisaient
partie de la défunte école d’Acadieville, n’a toujours pas bougé.
Le projet a été mis en veilleuse en
raison d’un manque de fonds.
«Nous ne savons pas si nous
pourrons déménager le tout. Ça
coûte de 5000 $ à 10 000 $ pour le
faire et nous n’avons pas cet argent», a raconté la présidente de
Kent County Animal Rescue
(KCAR), Nicole Thébeau.
La présidente de KCAR a bel et
bien reçu le chèque de Jean LeBlanc,
mais elle n’a toujours pas effectué la
transaction qui lui permettra
d’acheter le bâtiment au coût de
3000 $.
Avant de procéder, elle attend de
savoir si un entrepreneur viendra à
la rescousse de son organisme.
Le bâtiment, qui est sur le terrain
de l’église de la paroisse ImmaculéeConception d’Acadieville, devra
quitter les lieux avant «la fin de
l’été». Sinon, il sera démoli.
Les maisons mobiles doivent être
déménagées dans la localité d’Aldouane, tout près de Richibucto.
C’est un trajet d’environ 40 kilomètres.
«C’est central comme endroit. Il
y a des gens de Moncton, de Dieppe
et de Caraquet qui viennent adopter
des animaux. L’édifice ne peut pas
rester sur le terrain et, de toute façon, Acadieville est un peu loin», a
indiqué la présidente.
En ce moment, Nicole Thébeau
héberge 28 chats et 12 chiens sur sa
propriété.
«Nous allons être obligés de ralentir nos efforts. Je suis fatiguée.
Nous refusons des animaux tous les
jours. Nous avons pourtant assez de
bénévoles pour le fonctionnement
d’un refuge, mais ils ne vont pas
tous venir à la maison faire du bénévolat. Ça reste une maison privée»,
a commenté la présidente.
L’épouse de Jean LeBlanc, Carole,
souhaite également dénicher un entrepreneur qui pourra faire le boulot pour «un bon prix».
«Nicole a vraiment besoin d’un
endroit pour mettre des animaux.
Nous avons demandé à plusieurs
entrepreneurs, mais ils sont très occupés en été. Ça serait peut-être plus
facile de trouver un terrain avec un
édifice dessus», a signalé Mme
LeBlanc.
Peu importe ce qui se produit
avec les maisons mobiles qui ont pignon sur rue à Acadieville, la famille LeBlanc ne retirera pas son
don. Carole et Jean LeBlanc ont offert leur appui à KCAR après avoir
lu un texte dans l’Acadie Nouvelle
en avril. ■
Lori-Ann Cyr, présidente du
Conseil économique du
Nouveau-Brunswick inc.
(CÉNB)
177043b-1
Cet espace est offert gratuitement au Forum de concertation des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick
Cet édifice pourrait être transformé en refuge pour animaux, mais à condition de réunir les fonds
nécessaires à son achat et à son transport d’Acadieville à Aldouane. - Gracieuseté