Flash à la loupe
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Flash à la loupe
Chapitre 1 Flash à la loupe Ce chapitre traite principalement de toutes les qualités de Flash et vous fait ainsi découvrir, ou revoir, tout ce que ce logiciel permet en termes de dessin, de création et d’animation. 8 Les bases de Flash Flash, qu’est-ce exactement ? Non, Flash n’est pas compliqué ! Comment ça marche... Le passé glorieux de Flash Pourquoi Flash est le numéro 1 ? L’avenir radieux de Flash Bitmap, vectoriel, le fil rouge Pourquoi un plug-in Flash ? L’intérêt du streaming En route pour la résolution idéale Flash protège vos droits d’auteur Le format Flash ? Les nouveautés de la version 4 Les nouveautés de la version 5 Quelques exemples pour le plaisir Les œufs de Pâques Dashboard, le petit nouveau A l’aide ! Prendre une leçon de dessin Une multitude de couleurs Avec le son, c’est bon ! Clip, clap... on tourne ! L’interactivité La bonne configuration Se procurer Flash 5 Le bon navigateur Installation optimale de Flash 9 9 10 12 12 13 14 15 16 17 17 18 19 20 22 24 24 25 26 27 27 28 30 31 32 32 32 Flash à la loupe Flash, qu’est-ce exactement ? Devenu peu à peu le format dominant du Web, le format Flash a été le premier qui permettait de créer des fichiers vectoriels pour les pages Web. De ce fait, ce logiciel permet de créer des fichiers bien plus légers que les fichiers bitmaps ce qui est un point non négligeable pour la publication sur le Web tant il est vrai que l’internaute est un zappeur invétéré et que l’essentiel pour lui est la rapidité de chargement des pages qu’il visite. Mais, ce n’est pas tout... En effet, Flash n’est pas uniquement un outil destiné à réduire les temps de chargement, loin de là. Il permet surtout de créer des animations, d’assurer une interactivité efficace, d’auditionner des sons, de présenter de manière très esthétique des images fixes... Bref, Flash est un petit bijou qui devient de plus en plus incontournable grâce à son puissant langage de scripts, ses temps de chargement très courts et ses animations très stylisées. Sans exagération aucune, nous pouvons affirmer que les plus beaux sites actuellement publiés sur le Web ont été créés avec Flash. Note Flash n’est pas uniquement destiné à créer des animations pour le Web. Vous pouvez aussi réaliser des jeux, des présentations ou encore des CD-ROM. Attention, pour distribuer des CD-ROM créés avec Flash, vous devez obtenir une licence Flash Player (lecteur de format Flash). Non, Flash n’est pas compliqué ! La légende veut que ce logiciel soit très complexe et donc difficile à apprendre. C’est inexact. S’il est vrai que certaines de ses fonctions avancées nécessitent quelques notions de programmation, l’ensemble de ses fonctions est facile à acquérir et ne nécessite pas que vous soyez un webmaster confirmé ou un dessinateur haut de gamme. Ce que l’on peut dire de Flash, en résumé, est qu’il est simple mais puissant. Armez-vous d’un peu de patience, détendezvous et vous serez rapidement à même de créer des animations exceptionnelles. Vous découvrirez tout au long de cet ouvrage qu’il n’est pas nécessaire de sortir de Saint-Cyr pour savoir l’utiliser ! Il est important que vous compreniez rapidement la philosophie de Flash : vous êtes le metteur en scène d’un "dessin animé". Tous les outils 9 10 Les bases de Flash de réalisation (crayon, pinceau, gomme, carton à dessins, clipart, scène, time line, déclenchement, arrêt...) sont mis à votre disposition en un seul et unique endroit. La création doit respecter un certain nombre d’étapes qu’il est important de suivre. Si vous choisissez d’ignorer ce déroulement progressif, vous serez rapidement dépassé, voire submergé, vous maudirez Macromedia et irez grossir la cohorte des frustrés. En effet, Flash est bel et bien basé sur le principe du dessin animé qui consiste à dessiner un objet, un personnage, à reproduire ce même objet dans une position, un état différent sur plusieurs autres "planches" puis à faire défiler ces différentes planches afin de créer un flux continu de mouvement. Il est indispensable que vous ayez une idée très précise de l’animation que vous souhaitez réaliser, ce en quoi Flash ne pourra malheureusement pas vous aider. Ensuite, vous n’avez qu’à suivre la logique. Note Vous découvrirez au chapitre suivant l’ensemble des outils de Flash ainsi que leur utilisation et leur intérêt. Comment ça marche... Maintenant que vous avez pris connaissance de la philosophie de Flash, il est impératif que vous compreniez le fonctionnement des animations et les principes de base de la création d’animation. La création d’une animation repose sur trois éléments fondamentaux : le mouvement, la durée et l’interactivité. Prenons un exemple précis d’animation : un ballon qui rebondit et qui est stoppé par un clic sur un bouton. Pour que le ballon bouge, il faut du mouvement, pour qu’il parte d’un bord de la page et atteigne l’autre bord, il faut indiquer une durée. Enfin, pour que le visiteur puisse stopper le ballon, il faut lui proposer un bouton sur lequel cliquer, ce qui crée une activité entre l’animation et le visiteur : l’interactivité. Une fois que vous aurez parfaitement intégré ces trois notions, la création d’animations avec Flash vous semblera d’une simplicité enfantine. Flash à la loupe Voyons un peu maintenant quels sont les outils fondamentaux. Le premier est la scène. Celle-ci contient l’ensemble des objets de l’animation, organisés en calques, ainsi que les options d’animation (guide, action...). Par défaut, une animation Flash contient une scène. Vous pouvez fort bien en ajouter, les renommer... Le deuxième est le calque. Si vous connaissez déjà Photoshop, vous connaissez les calques. Dans le cas contraire, voici une explication succincte : afin de permettre d’animer indépendamment les différents objets de la scène, ceux-ci doivent être créés dans des calques différents. Ainsi, vous pouvez animer l’un des calques, mais pas les autres. Si vous insérez vos objets dans un seul calque, vous pouvez animer chaque symbole, mais pas créer de déplacement. Time line Calque Scène Figure 1.1 Les éléments fondamentaux de Flash. Note Les scènes, les calques et l’échelle de temps apparaissent dans la palette Scénario. Pour l’afficher, cliquez sur Afficher, Scénario. Le troisième élément est le scénario. Il regroupe l’échelle de temps, les calques... Le scénario permet de définir le nombre de séquences des objets dans l’animation, d’insérer des actions pour un ou plusieurs objets, de définir les interpolations de mouvement et de forme, de créer des 11 12 Les bases de Flash étiquettes pour référencer les images, des commentaires... En bref, c’est dans le scénario que vous créez le script de votre animation. Le passé glorieux de Flash Si vous êtes comme nous, vous aimez savoir qui a créé et développé un logiciel lorsque vous commencez à l’utiliser. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de vous parler du passé de Flash, de ses balbutiements et de son incroyable explosion. Flash ? Le logiciel qui monte, monte, monte... Auparavant appelé Future Splash Animator, il fut racheté par Macromedia au début de l’année 1997. Rebaptisé Flash, il s’est rapidement imposé comme le meilleur des logiciels en ce qui concerne la création d’animations vectorielles, ce qui avait pour but, et avantage, de permettre une interactivité sans précédent sur le Web et ce, dans des conditions optimales et avec une rapidité de téléchargement encore jamais vue. Note Macromedia est aussi l’heureux propriétaire, entre autres, de Dreamweaver, Freehand, Director et Fireworks. Le nom Flash est issu du terme anglais Flashing qui, le saviez-vous, désigne toute scène, hors norme, accompagnée d’une bonne dose d’humour (un monsieur courant tout nu sur un terrain de foot est un flashing). Pourquoi Flash est le numéro 1 ? Afin que vous mesuriez dès maintenant l’intérêt et le pourquoi du comment, Flash est LE logiciel de référence en matière d’animation sur le Web. Nous avons recensé quelques-uns de ses avantages qui, comme vous le verrez, ne sont pas des moindres. Flash s’est rapidement imposé sur le marché, car il est simple d’utilisation tout en répondant rationnellement aux contraintes du Web. Les animations Flash sont aussi belles que possible, tout en restant très légères. De ce fait, vous épargnez à vos visiteurs le piaffement d’impatience devant une page immobile et qui n’en finit plus de se charger. Flash à la loupe Les principaux avantages de Flash : • des animations compactes et légères ; • des dessins aisément modifiables ; • une compatibilité optimale avec Fireworks, Freehand Streaming, CorelDraw... • une résolution optimale et automatique (voir rubrique En route pour la résolution idéale) ; • une protection absolue de vos créations (voir rubrique Flash n’est pas un délateur) ; • des fichiers réduits en taille et en poids grâce au vectoriel ; • une mise en page respectée ; • des polices exportables ; • des sons très simples à intégrer ; • le chargement en flux continu (streaming). L’avenir radieux de Flash Toujours entre les mains expertes de Macromedia, Flash en est aujourd’hui à sa version 5.0. et continue de s’imposer comme LA référence en matière de création d’animations pour le Web. Les sites proposant une animation Flash en tant que module de navigation animé sont de plus en plus nombreux. De plus, Flash est capable de toutes les créations, que ce soit des dessins animés, des jeux..., et ce, en privilégiant l’esthétique et la facilité voire le délire créatif. Flash demeure l’outil permettant l’avènement d’un Web animé, interactif et véritablement multimédia. Adobe, quelque peu jaloux du succès de Macromedia a, au cours de l’été 2000, mis sur le marché européen le logiciel LiveMotion qui se targue d’être le grand rival de Flash. Au bout de quelques mois de "mise en service" de ce logiciel, fort nous est de constater qu’il est bien loin d’avoir supplanté Flash et que ce dernier a encore de beaux jours, voire de belles années devant lui. La version 5 qui vient de sortir est un modèle du genre et fourmille de trucs et astuces pour créer rapidement et facilement des animations tout à fait exceptionnelles. La force de Flash continue d’être sa capacité à répondre aux besoins de tous : de l’internaute 13 14 Les bases de Flash désireux de publier une page perso hors du commun aux webdesigner confirmés, en passant par les infographistes déchaînés et imaginatifs, tout le monde y trouve son compte. Bitmap, vectoriel, le fil rouge Tous les ordinateurs affichent les graphiques soit au format vectoriel, soit au format bitmap. Pour bien maîtriser ces formats, il est très important de comprendre les propriétés qui les différencient. En effet, Flash permet de créer et d’animer des graphiques vectoriels, mais aussi d’importer des graphiques bitmaps créés dans des applications comme Illustrator, Fireworks... La description des différents formats : • Graphiques vectoriels. Une image vectorielle est définie de façon mathématique par un ensemble de points. Ceux-ci sont reliés par des lignes. Chaque élément graphique d’une image vectorielle est appelé objet (ligne, rectangle, texte...) et, à ce titre, est indépendant. Ainsi, chaque objet peut être paramétré, déplacé, modifié, etc. Vous pouvez modifier les propriétés des lignes et des courbes qui le décrivent. Vous pouvez aussi déplacer, redimensionner et modifier la couleur d’un graphique vectoriel sans modifier la qualité de son aspect. Les images vectorielles consomment peu de mémoire et sont donc rapides à ouvrir, travailler et imprimer. • Graphiques bitmaps. Une image bitmap est composée de points individuels, appelés pixels. Ceux-ci sont organisés et coloriés de manière à former un motif. Si vous agrandissez une image bitmap, vous voyez apparaître des petits carrés, ce sont les pixels. Chaque pixel ayant sa propre couleur, vous pouvez créer différents effets en modifiant celle-ci ou encore en l’ombrant, en l’intensifiant... Une image bitmap étant composée d’un ensemble organisé de pixels, vous ne pouvez manipuler séparément ces différents éléments. Les images bitmaps, s’il est exact qu’elles offrent une plus grande subtilité que les images vectorielles, sont fortes consommatrices de mémoire et donc moins rapides à travailler, imprimer... Flash à la loupe Note La raison pour laquelle le vectoriel est moins volumineux est que, contrairement au format bitmap qui nécessite que l’intégralité des pixels d’un dessin soit sauvegardée, dans le vectoriel, seule une partie des pixels est prise en compte. Figure 1.2 Un dessin vectoriel. Figure 1.3 Une image bitmap. Pourquoi un plug-in Flash ? A moins que vous ne soyez un ancien ermite et que vous n’ayez jamais navigué sur le Web ou encore que votre navigateur soit à la pointe du progrès, il y a fort à parier que vous ayez rencontré un jour un petit bouton (plug-in) sur lequel vous avez du cliquer pour visualiser la page le contenant. C’est le principe du plug-in qui revient à télécharger sur votre propre ordinateur une technologie quelconque (Flash, RealAudio, RealPlayer, QuickTime...) afin de visualiser un élément multimédia (animation, son, vidéo...). 15