(PADD) de Nantes Métropole - Mairie de Sainte Luce sur Loire

PADD - PLUM - SCOT
Groupe de travail
Mardi 7 avril / 18h30 - 21h00
Eléments d'informations préalables
(issus des documents présentés dans le cadre des conférences territoriales
des pôles de proximité de Nantes métropole. Disponibles sur le site Nantes métropole)
Six grandes thématiques pour le projet
d’aménagement et de développement
durable (PADD) de Nantes Métropole
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Six grandes thématiques pour le projet
d’aménagement et de développement
durable (PADD) de Nantes Métropole
La construction d’un PADD territorialisé sera effectuée par pôle de proximité en lien avec la construction du
PADD métropolitain.
Six thématiques sont retenues pour la préparation du PADD :
✓
Poursuivre le développement de la métropole et améliorer son cadre de vie en consommant moins
d’espaces
✓
Développer la ville de demain tout en répondant aux défis environnementaux
✓
Rendre possible l’accueil de tous les habitants sur le territoire
✓
Définir les centralités et les polarités urbaines
✓
Favoriser l’emploi pour tous
✓
Mailler le territoire en favorisant la multi modalité.
1- Poursuivre le développement de la métropole et
améliorer son cadre de vie en consommant
moins d’espaces agricoles et naturels
L’agglomération s’est progressivement écartée du modèle historique de la ville compacte pour évoluer vers
une urbanisation diffuse quasi généralisée, rendue possible par la facilité de la circulation automobile et le
développement des réseaux (eau potable, électricité…) sans contrainte économique ni environnementale
majeure.
En 1960, il y a 360 000 habitants pour 5 000 ha urbanisés et, en 1993, 510 000 habitants pour 14 400 ha
urbanisés. Pendant cette période, la population a été multipliée par 1,5 et les surfaces urbanisées par 2,9.
Aujourd’hui, il y a 600 000 habitants pour 17 700 ha urbanisés (pendant les 2 dernières décennies : + 15 % de
population et + 20 % de surfaces urbanisées). Le développement s’est appuyé en partie sur le réseau de
transport collectif. Un objectif des PLU de 2007 avec la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) de 2006
était de limiter l’étalement urbain.
La consommation d’espace, aux alentours de 160 ha par an, est restée relativement stable de 1993 à 2012. De
2009 à 2012, la consommation d’espace est de 160 ha par an dont 65 % pour l’habitat. On construit
aujourd’hui 2 logements, pour 1 il y a 10 ans, mais avec une grande diversité à l’intérieur de l’agglomération.
Compte tenu de la loi Grenelle 2, des objectifs chiffrés de réduction de la consommation d’espaces naturels et
agricoles sont à définir.
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3 grandes questions sont identifiées :
✓ Faut-il réduire la consommation d’espace de 50 % selon l’incitation des lois Grenelle et de
modernisation de l’agriculture ?
✓ Quelle répartition du développement sur l’ensemble sur le territoire ? Priorité au renouvellement
urbain, renforcement des centralités et des axes de transport collectif, consolidation de la centralité
de l’agglomération ?
✓ Quelle répartition habitat activités-services ?
2- Développer la ville de demain
tout en répondant aux défis environnementaux
Le PADD doit permettre de valoriser les atouts du territoire (trame verte et bleue, remise en état des continuités
écologiques) mais aussi de limiter ses fragilités (émissions de gaz à effet de serre, vulnérabilité aux risques
naturels et technologiques, amélioration de la santé environnementale).
L’environnement n’est plus une contrainte mais un élément à part entière du territoire. C’est une opportunité
pour renouveler l’approche de l’urbanisme et réaffirmer l’ambition de la métropole pour le développement
durable. Pour autant, la question reste posée des grands équilibres entre le développement nécessaire de la
métropole et la valorisation des richesses environnementales pour la qualité de vie des habitants.
5 grandes questions sont identifiées :
✓ Comment concilier développement urbain et préservation du patrimoine naturel du territoire ?
✓ Comment faire de la nature un atout pour le cadre de vie de tous les habitants ? Préservation des
espaces naturels et fréquentation publique ?
✓ Comment préserver le maillage écologique entre la Loire et les autres éléments naturels du
territoire ?
✓ Comment prendre en compte le risque d’inondation dans le choix du développement urbain ?
✓ Comment travailler avec les territoires voisins pour favoriser la convergence des choix de
protection ?
3 - Rendre possible l’accueil de tous les habitants sur le territoire
La croissance démographique reste forte (0,72 % par an) mais inférieure à celle du reste de l’aire urbaine. Le
parc de logements est en forte croissance depuis 2009 (+ 4 668 logements/an contre 3 500 entre 2003 et
2009). De 2003 à 2008, 100 000 habitants se sont installés dans Nantes métropole mais avec une difficulté
pour ancrer les habitants avec un réel développement de la périurbanisation.
Le PLH 2010-2016 prévoyait 4 500/5 000 logements neufs/an compte tenu de l’objectif de 100 000 habitants
supplémentaires d’ici 20 ans. Cet objectif est dépassé avec 7 000 logements/an mis en chantier depuis 2010.
Entre 2010 et 2013, les logements neufs sont produits majoritairement en diffus (51 %) compte tenu de la
division parcellaire individuelle mais surtout de la construction d’immeubles collectifs en cœur de bourg ou le
long des axes structurants.
27 % des logements neufs sont produits en opérations publiques et 22 % en opérations privées maîtrisées. Le
marché libre domine pour 71 %. L’habitat social représente 20 % et l’abordable 9 %. Le dynamisme du
marché libre est une difficulté réelle pour atteindre 50 % de la production neuve en logements aidés.
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5 grandes questions sont identifiées :
✓ Comment articuler les exigences de production de logements pour répondre aux besoins des
ménages et à la lutte contre l’étalement urbain ?
✓ Comment répondre aux attentes des citoyens sur les formes urbaines, la qualité des espaces
publics, la proximité des transports collectifs, l’offre de services et de commerces ?
✓ Comment introduire une réelle mixité des fonctions, dans les espaces en développement, entre
habitat, activités économiques et équipements ?
✓ Comment favoriser les parcours résidentiels et la mixité sociale/les complémentarités entre offres
nouvelles d’habitat et parc ancien ?
✓ Comment répondre aux besoins des populations spécifiques ?
4 - Définir les centralités/polarités et fonctions urbaines
Pour les habitants, les lieux de centralité sont des lieux de vie de proximité regroupant services, commerces,
équipements et permettant de bénéficier d’une relative suffisance dans la vie quotidienne.
Cette centralité existe par l’attraction exercée sur les zones alentour. Elle est porteuse d’une symbolique
urbaine avec un sentiment d’appartenance historique, institutionnelle, commerciale, culturelle… Les centralités
urbaines des PLU de 2007 (zone UA) étaient issues principalement de l’héritage de l’histoire urbaine et des
classements de zones déjà opérées dans les POS. Par ailleurs, des lieux de polarité présentant une partie des
fonctions de la centralité urbaine existent.
Pour hiérarchiser le degré de densification urbaine, on "couplera" 3 indicateurs : mixité et concentration des
habitants, des emplois, des services, accessibilité/attractivité, présence d’équipements publics structurant la
vie quotidienne (éducation, santé, loisirs…)
Le schéma directeur d’urbanisme commercial (SDUC) définit les polarités commerciales de Nantes métropole
avec comme objectif de renforcer l’offre commerciale dans l’hyper centre et les pôles de proximité des
communes et des quartiers sans créer d’autres nouveaux pôles majeurs dans Nantes métropole.
3 questions majeures sont identifiées :
✓ Quel est rôle du cœur métropolitain par rapport aux autres centralités de la métropole ?
✓ Faut-il prioriser le développement urbain dans les centralités ? Développer le dynamisme des
centres bourg et de quartiers ?
✓ Comment organiser la complémentarité entre les centralités ? Identifier celles qui jouent un rôle de
proximité et celles avec un rayonnement inter quartier/intercommunal ?
5- Favoriser l’emploi pour tous
Nantes Métropole, c’est 320 200 emplois en 2010 dont 1/3 dans la sphère productive et 2/3 dans la sphère
présentielle. Les activités présentielles correspondent à des biens et des services visant la satisfaction des
besoins des personnes présentes dans l’agglomération, résidentes ou touristes.
80 % des emplois sont situés dans les sites d’activité des centres urbains. 69 ha par an sont consommés en
moyenne en sites d’activités entre 1999 et 2012. + 5 700 emplois/an depuis 1999.
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5 questions majeures sont identifiées :
✓
✓
✓
✓
✓
Quel modèle de développement économique pour la métropole ?
Quelle complémentarité avec les territoires voisins ?
Comment développer l’emploi ? Comment optimiser le foncier pour accueillir plus d’emplois ?
Comment faire évoluer les pôles d’activité en mutation ?
Comment accompagner le développement de l’emploi pour tous à travers le PLUM ?
Le PADD intègre un thème spécifique à l’agriculture considérée comme une activité économique à part
entière. Les PLU de 2007 avaient pour objectif de conforter l’agriculture.
244 exploitations agricoles, 13 500 ha de surfaces exploitées sont recensées en 2011. En 2009, les surfaces
en friche représentaient 1 675 ha. Le nombre d’exploitations est en baisse avec le départ à la retraite des chefs
d’exploitation et le développement des sociétés en agriculture.
5 questions sont identifiées pour son devenir :
✓ Comment préserver/augmenter le potentiel de zones agricoles durables pour donner une possibilité
d’investir sur une vingtaine d’années ?
✓ Comment garantir un équilibre entre le développement du maraîchage et le maintien d’espaces
agricoles offrant richesse écologique et variété paysagère ?
✓ Comment favoriser le maintien de l’activité agricole sur les prairies humides et conforter ainsi leur
richesse écologique et leur rôle hydrologique ?
✓ Quelle place dans les grandes opérations urbaines pour des projets agricoles innovants dans la mise
en valeur d’espaces naturels de loisir ou d’agrément ?
✓ Comment concilier les boisements de type haie et l’agriculture ?
6- Mailler le territoire en favorisant la multi modalité
95 % de la population est située à moins de 700 m d’un transport collectif structurant (TCS) et 500 m d’un bus.
70 % de la population est située à moins de 700 m d’un TCS et 68 % des logements autorisés depuis 2010
sont situés à moins de 700 m des TCS. 48 % des espaces urbanisés et 24 % des espaces à urbaniser sont
situés dans un corridor de 700 m autour des TCS.
Pour le PLUM, le potentiel d’urbanisation dans les corridors de 700 m autour des TCS est un indicateur
important à expertiser finement. Articuler urbanisme et déplacements est un enjeu majeur pour la réduction
des émissions de gaz à effet de serre et favoriser la "ville des courtes distances".
La mobilité individuelle est stable avec 3,5 déplacements par jour et par habitant. Depuis une décennie, on
constate une baisse relative de la part de la voiture au profit de la marche, du vélo, des transports collectifs
mais avec de fortes disparités territoriales. Les habitants de l’extérieur du périphérique ont de plus grandes
distances de déplacement à parcourir. Ils disposent d’une offre alternative à la voiture moins attractive
entraînant une plus forte motorisation des ménages.
Les flux entrants dans la Métropole sont supérieurs aux flux sortants quels que soient les pôles. Ceux
concernant les franchissements de Loire sont tous à la hausse. Ceux inter-pôles sont relativement faibles avec
une tendance à la hausse. Ceux internes aux pôles sont tous en augmentation sauf pour Loire-Chézine.
Le développement de Nantes métropole entraîne celui de l’habitat dans l’aire urbaine et accentue la pression
sur le marché local de l’habitat.
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La déconnexion entre le prix de l’immobilier et les revenus des ménages induit une accélération des mobilités
résidentielles au-delà de l’agglomération. Cette tendance, qui concerne principalement des familles avec
enfants et notamment des familles de revenus intermédiaires, s’explique aussi par la recherche de la maison
individuelle dans un budget maîtrisé.
Environ 1 600 ménages originaires de Nantes métropole accèdent chaque année à la propriété à l’extérieur de
Nantes métropole. Jusqu’à 30 km de Nantes, 50 % des maisons neuves construites en dehors de Nantes
métropole le sont par des ménages de Nantes métropole. Les déplacements domicile-travail sont en
conséquence en hausse pour les flux entrants.
5 questions majeures sont identifiées :
✓ Où construire pour favoriser l’usage des transports collectifs et des modes doux ? Selon quelles
formes urbaines ?
✓ Comment organiser la ville (habitat, développement économique, équipements) pour faciliter les
déplacements ?
✓ Comment organiser la ville pour optimiser l’offre de déplacements existante ?
✓ Comment améliorer l’accès aux transports collectifs structurants ?
✓ Comment mieux gérer les flux domicile travail ?
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