camioncamionswissswiss camion swiss

Transcription

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SWISS
CAMION
Le journal spécialisé des chauffeurs
SWISS
CAMION
No 10 / 2011
+++ Série «Jeunes chauffeurs»
Michael Blanc
+++ Jeunes chauffeurs
Le cours pilote des Routiers Suisses
Page
+++
6
Anniversaire
50 ans de la section Argovie
Page
12
+++ Exposition de camions
e
3 «Petit Salon dans la Prairie»
Page
+++
18
Rapport de conduite
Le nouvel Actros
ISSN 1423-4319
Fr. 7.50
Editorial
+++ Cours pilote
Réservé aux jeunes chauffeurs . . 2
+++ Discussion sur les salaires
Euros à la place des francs? .. 3
+++ Plate-forme
Journée «Boxenstopp» ......... 8
Page 6
+++ Anniversaire
Les 50 ans de la section Argovie
Votre carte de conducteur
arrive à échéance…
S
ouvenez-vous: lorsque la carte
de conducteur a été introduite,
il y a cinq ans environ, il a fallu
attendre quelque temps pour qu’elle soit
livrée aux personnes qui l’avaient commandée, à savoir aux chauffeurs. Les premiers formulaires de demande de carte
ont été mis à disposition des intéressés
à partir du 2 octobre 2006. Comme le
Page
10
+++ Série «Jeunes chauffeurs»
Michael Blanc,VS
temps passe vite: la durée de validité
de ces premières cartes sera bientôt
échue. Il faudra donc songer à commander la nouvelle carte (70 francs en cas de
commande online). Personnellement, c’est un collègue qui m’a rappelé la chose, car
j’avais complètement oublié cette échéance. La commande de la nouvelle carte est
assurée par l’OFROU. Quant à l’ancienne carte, elle ne doit être retournée qu’après
Page
18
+++ Rapport de conduite
28 jours … une fois qu’on aura reçu la nouvelle.
Toute perte de cette carte doit être annoncée immédiatement, c’est-à-dire dans
un délai de 7 jours. Le chauffeur qui perd sa carte a le droit de conduire un poids
Le nouvel Actros
lourd à titre professionnel au maximum pendant 15 jours après la perte de sa carte.
+++ Rubriques
missible, qu’il faut toujours avoir sur soi, comme une carte de crédit ou une carte
La carte de conducteur est un document important, car personnel et non trans-
Constructeurs........................ 37
Formation............................. 40
Relais.................................... 44
Activités des sections............. 45
d’identité. Même lorsqu’on ne roule pas à titre professionnel. Exemple: si vous
+++ Exposition de camions
abusif. Les organes de contrôle partent toujours du principe qu’il pourrait se pas-
Petit Salon de la Prairie ....... 12
tombez dans un contrôle de police durant vos vacances et que vous n’êtes pas en
possession de votre carte de conducteur, vous êtes passible d’une amende. Motif:
vous pourriez avoir «prêté» votre carte à un collègue, qui pourrait en faire un usage
ser quelque chose, même si tel n’est pas le cas: honni soit qui mal y pense! Je dois
+++ Reportage
reconnaître que c’est dans le cadre d’un cours d’introduction (et de préparation) à
Trucking au Mexique . ........... 14
l’examen OACP, réservé aux jeunes chauffeurs et organisé par les Routiers Suisses,
+++ Volvo Trucks
que j’ai pris connaissance de cette information importante. Morale de l’histoire: on
Un FH16 de 750 CV ............ 22
apprend à tout âge et une mise à jour de ses connaissances ne peut pas faire de mal!
+++ Allmend, Lucerne
Des trucks en forêt ................ 28
Hans-Peter Steiner
+++ Page de couverture
La société Camion Transport Wil a pris possession de
son premier véhicule de distribution hybride, un MB
Atego de 12 tonnes, dont le type de motorisation correspond parfaitement au concept Eco Balance mis en
place au sein de l’entreprise. Chez CT Wil, ce concept
dépend directement du patron, car il fait partie de la
stratégie d’entreprise, visant une exploitation durable
et respectueuse de l’environnement, destinée à
garantir la survie de l’entreprise à long terme.
Contact: Mercedes-Benz Schweiz AG, Nutzfahr­
zeuge, Bernstrasse 55, CH-8952 Schlieren,
tél. 044 755 85 69. (Photo: hps)
Impressum Rédaction: SWISS CAMION, La Chocolatière 26, 1026 Echandens,
tél. 021 706 20 00, fax 021 706 20 09, e-mail: [email protected] | Rédacteur
en chef: Hans-Peter Steiner, [email protected] | Graphiste: Cyril Friederich,
[email protected] | Annonces : Elsbeth Koehli, e-mail: [email protected] |
Impression: Vogt-Schild Druck AG, 4552 Derendingen, www.vsdruck.ch | Régie des
­annonces: Les Routiers Suisses, ­
La Chocolatière 26, CH-1026 Echandens,
tél. 021 706 20 00, fax 021 706 20 09, [email protected] | Tirage contrôlé REMP: 18 000
exemplaires, paraît 11 fois par an | Abonnement: Fr. 75.–/année
CAMION 10 / 2011
1
Photos : hps
Formation
Montage des chaînes à neige: commencer par les démêler, avant de les placer correctement...
Contrôle: la date de validité de cet extincteur
est-elle encore bonne?
OACP: cours d’introduction
Monter des chaînes à neige en plein été?
Voilà qui peut paraître grotesque, mais qui
pourrait se révéler très utile l’hiver prochain.
C
e genre d’exercice fait partie du cours
d’introduction proposé par Les Routiers Suisses en vue de la préparation
à l’examen OACP, auquel les chauffeurs débutants doivent se soumettre pour pouvoir
exercer ce métier. Le montage des chaînes
à neige n’est que l’un des nombreux thèmes
abordés par les jeunes professionnel(le)s de
la route à l’occasion de ce cours d’introduction; les connaissances acquises à cette occasion leur seront utiles non seulement lors
de l’examen, mais surtout dans le cadre de
leur vie professionnelle. «Si vous possédez les
connaissances nécessaires pour monter des
chaînes à neige sur votre camion et pour agir
correctement durant votre travail, vous aurez
toutes les chances de gagner le match, car
vous effectuerez vos tâches plus rapidement
et plus sûrement», comme l’a déclaré Peter
Berger à l’occasion du cours d’introduction
destiné à préparer l’examen OACP (Ordonnance réglant l’admission des chauffeurs), qui
s’est déroulé à Dottikon, sur le parking de l’Hôtel de la Gare. Selon Ruth Piras (responsable
du département de la formation, LRS Echandens), «ce cours est plus axé sur la pratique
que sur la théorie».
Faire son permis poids lourd et se lancer
directement dans cette carrière est une pratique qui appartient au passé. La profession
est devenue plus complexe que jamais, et
tout le parcours de formation doit en tenir
compte, même à l’issue de l’apprentissage
de chauffeur. L’examen OACP auquel les
jeunes chauffeurs doivent se soumettre est
2
CAMION 10 / 2011
sérieux: il comprend non seulement une partie orale (3 × 30 min), mais également des
exercices pratiques, à effectuer sur le véhicule
lui-même (technique), sur le chargement (arrimage), ainsi que des questions relatives à
l’OTR (orales/écrites). Désormais, le sujet complexe de l’OTR ne fait plus partie de l’examen
du permis de conduire. Le cours d’introduction
est suivi d’une préparation intensive à l’examen, à l’occasion de laquelle les candidats
doivent se familiariser avec un grand nombre
de fiches de travail (technique, arrimage, OTR).
Les jeunes chauffeurs doivent impérativement
être en possession d’une attestation de formation reconnue par l’ASA (Association des
services des automobiles); ce papier, qui est
valable une année, prouve que le chauffeur
est inscrit à un programme de formation. Le
nom de l’employeur figure sur ce document
et durant cette période, le/la titulaire de cette
attestation peut rouler uniquement en Suisse.
Le cours pilote de Dottikon a réuni trois
chauffeurs (d’Einsiedeln, d’Urdorf et de Gams)
candidats à l’examen, ainsi que quatre res-
Bien écouter: les trois premiers participants.
ponsables de cours des Routiers Suisses,
qui se préparent à donner de tels cours. «Si
nous n’avons que trois participants à ce cours
donné en Suisse alémanique, c’est que le
projet se trouve en phase de démarrage», a
expliqué David Piras, secrétaire général. Pour
l’instant, ces cours se déroulent à Dottikon
(AG), localité relativement centrée et disposant
d’une place se prêtant à ce genre de cours. En
Suisse romande, ils se dérouleront sur le site
des Routiers Suisses, à Echandens, et les véhicules seront mis à disposition par le garage
Larag (Honegger). En ce qui concerne le cours
de Dottikon, les participants ont pu s’exercer
avec un magnifique Scania 144 (année 1997),
mis gratuitement à disposition. Les participants l’ont examiné sous toutes les coutures: il
s’agissait (entre autres) de vérifier les niveaux,
de découvrir d’éventuelles pannes, de basculer la cabine, de définir la fonction et de vérifier
les câbles et autres raccordements (air, électricité, hydraulique) et de monter les chaînes
à neige. On a en outre abordé les sujets liés à
l’attelage d’une (semi)-remorque, aux pneus,
aux jantes, etc.
«Avant de prendre la route, familiarisezvous avec le véhicule. Avant de basculer la
cabine, n’oubliez pas de déconnecter tous les
câbles. Où se trouve l’outillage de bord? Combien faut-il emporter d’extincteurs et dans
quel état doivent-ils être? Quel est le meilleur
endroit pour placer les chaînes à neige? Sontelles compatibles avec les pneus du véhicule?
Faut-il graisser un attelage de semi-remorque
«à faible entretien»? Comment se comporter
en cas de panne? Des questions et encore
des questions. C’est à toutes ces interrogations (et à bien d’autres) que l’on répond lors
d’un cours d’introduction. «Et n’oubliez pas de
prendre vos salopettes!» (hps)
Association
Des euros à la place des francs?
La pression monte. L’euro est en chute
libre, à tel point qu’au mois d’août, sa
valeur n’était guère supérieure à 1 franc.
Aujourd’hui, la BNS a fait ce qu’il fallait
pour que son taux remonte à 1,20 franc.
D
ans ces conditions, certaines entreprises suisses (surtout celles qui sont
soumises à la concurrence européenne) songent sérieusement à verser les
salaires de leurs employés en euros. Certes,
les frontaliers vivent très bien avec les euros,
mais, avec le temps, la situation concurrentielle entre employés frontaliers et indigènes
devient de plus en plus tendue. En outre, il
est injuste que des employeurs veuillent
simultanément profiter du droit du travail
suisse et payer leurs employés en euros.
Dans le reste de l’Europe, les employés sont
sensiblement mieux protégés qu’en Suisse.
Le chauffeur qui a signé un contrat de travail relevant du droit suisse, qui roule sur un
camion immatriculé en Suisse pour effectuer
des transports en Suisse doit également être
payé en francs suisses et pouvoir vivre décemment de son salaire.
Suite aux fluctuations importantes subies
par la monnaie européenne, les frontaliers
sont prêts à venir travailler en Suisse pour
un salaire inférieur à la moyenne. En Suisse,
pour qu’un chauffeur puisse vivre de son
salaire, il faut qu’il gagne au moins 4700
francs par mois (× 13). Celui qui sait ce que
coûte l’assurance-maladie, la location d’un
appartement, les déplacements et les impôts, sait aussi qu’avec un tel salaire, il ne
reste pas grand-chose pour vivre.
Et la situation est encore pire lorsqu’on
parle de salaire horaire. Pour quelque 200
heures par mois, on arrive à un salaire horaire de 23,50 francs, sans tenir compte des
heures d’attente, ni des heures supplémentaires impayées. De nos jours, il est pratiquement impossible de trouver une femme
de ménage à moins de 25 francs de l’heure.
Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner
que de nombreux chauffeurs quittent la profession et qu’il soit très difficile de trouver de
nouveaux chauffeurs.
Il semblerait que la situation soit bien
meilleure dans la branche de la construction:
aux chauffeurs qui sont titulaires d’un CFC, le
syndicat Unia promet un salaire mensuel de
5375 francs, une durée de travail moyenne
de 40,5 heures par semaine et la retraite à
partir de 60 ans. Certes, le travail y est dur,
et nombreux sont les ouvriers de la branche
qui n’arrivent à l’âge de la retraite qu’avec
l’aide de l’AI. On peut aisément comprendre
qu’il faille faire plus d’heures et prendre sa
retraite plus tard dans la branche des transports, mais il est difficile d’accepter que le
salaire minimum y soit aussi peu élevé.
Il faut également savoir que dans la
branche de la construction, où le travail au
noir n’est pas rare, nombreux sont les travailleurs qui sont au chômage durant l‘hiver.
En revanche, les différences entre les salaires
sont moins marquées. Dans l’industrie des
transports, nous ne voulons pas de situations comme le cas Swissmetall/Boillat, où
le syndicat lutte contre l’entreprise jusqu’au
moment où cette dernière fait faillite. Nous
n’avons rien à gagner non plus lorsque la
Confédération confie des gros mandats à
des entreprises étrangères, comme elle l’a
fait dernièrement en attribuant les travaux
d’assainissement de l’autoroute A1, entre
Wil SG et Winterthour, à une entreprise allemande.
Engager de plus en plus de frontaliers
à des tarifs inférieurs est le meilleur moyen
de tuer l’industrie des transports suisse.
Une entreprise de transports ne possédant
pas une adresse à proximité de la frontière
n’est plus en mesure de résister à cette
baisse des prix. Si nous voulons conserver
une saine concurrence parmi les entreprises de transports, il est indispensable
que les salaires minimaux se situent à un
niveau raisonnable. Ce qui n’empêche pas
de nombreuses entreprises de pratiquer le
dumping salarial et d’engager du personnel
à bon marché. Dans le canton de Berne, par
exemple, les quelques employeurs qui ne
veulent pas (ou ne peuvent pas) donner plus
de 3300 francs à un chauffeur de la catégorie B, ou plus de 3600 francs à un chauffeur
de la catégorie C sont déjà connus de la plupart des chauffeurs.
Durant la première année, un chauffeur
C/E disposant d’un peu d’expérience doit
pouvoir compter sur un salaire de 4700
francs. Et le 13e salaire doit devenir la norme.
Cette année, le renchérissement ne devrait pas dépasser 1 %. Cependant, Les Routiers Suisses demandent une augmentation
de 200 francs, principalement afin d’atténuer la différence par rapport aux autres
branches de l’industrie. Car n’oublions pas
que le manque de chauffeurs est surtout dû
à la faiblesse des salaires dans la branche.
Le chauffeur qui est satisfait de son salaire
fournit un bon travail, reste dans la branche
et n’a pas besoin de voler du diesel pour
survivre. Après toutes les discussions relatives au manque de chauffeurs, une telle
augmentation constituerait un signal positif
de la part des employeurs et démontrerait
qu’on prend enfin ce sujet au sérieux. (dp)
Sondage sur les salaires
Vous trouverez un sondage sur les salaires dans le présent numéro de SWISS CAMION.
Merci de bien vouloir compléter ce formulaire et de le retourner au Secrétariat général.
Il faut savoir que les réponses resteront anonymes et qu’elles seront utilisées à des fins
statistiques uniquement. Les résultats nous aideront à y voir un peu plus clair dans ce domaine. Le chauffeur qui sait où se situe la moyenne aura aussi plus de facilités à discuter
avec son patron. Merci de bien vouloir nous retourner ce formulaire aujourd’hui même,
mais au plus tard le 30 octobre 2011, afin que nous puissions vous présenter les résultats
dans les meilleurs délais. (dp)
CAMION 10 / 2011
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Photos : Silvio Baldinger
Jubilé
Salle comble: ambiance de fête dans la halle de la Vianco-Arena à Brunegg, joliment décorée au moyen de camions de toutes les marques.
«Vous méritez tous une médaille»
Une idée, suivie d’une année de préparation, de onze assemblées du comité d’organisation et de beaucoup de sueur: tels sont
les ingrédients nécessaires à la préparation
de cette fameuse journée.
C
ette journée, c’est celle du 50e anni­
versaire de la section Argovie des Rou­
tiers Suisses, section la plus importante
avec ses quelque 1400 membres. Tout a com­
mencé le vendredi après-midi, lorsque les
premiers véhicules sont arrivés. Même les re­
présentants de la presse locale, qui s’étaient
laissé gagner par cette ambiance de fête, se
sont montrés curieux de tout et ont commen­
cé à «mitrailler» les trucks ripolinés au moyen
de leurs appareils photos. C’est un Berna
datant de 1961 et appartenant à l’entreprise
Bachmann, de Kölliken, qui a joué le rôle de
vedette du jour: ce véhicule était l’outil de tra­
vail de nos deux présidents d’honneur. Pour
des raisons de santé, Kari Müller n’a malheu­
reusement pas pu participer à cet événement,
mais il avait chargé Ruedi Bircher, membre du
comité d’organisation et membre d’honneur,
de nous transmettre ses meilleures saluta­
tions.
Dès l’apéritif, cette fête organisée par les
membres pour les membres, les amis et les
sponsors, a été placée sous le signe de la
réussite. Un verre de blanc à la main, tous ces
passionnés ont eu plaisir à discuter avec de
vieilles connaissances, à se faire de nouveaux
amis et à admirer les magnifiques véhicules
exposés. En revanche, tout le monde s’est tu
dès que Myrtha Elmiger a présenté à l’écran
Fanions des sections: déploiement des fanions des sections à l’occasion de la fête marquant le
50 e anniversaire de la section Argovie.
6
CAMION 10 / 2011
sa chronique relatant les 50 dernières années
de la vie de la section argovienne des Routiers
Suisses.
C’est Markus Loosli, président de la sec­
tion, qui a donné le coup d’envoi de la fête
en saluant les représentants des autres sec­
tions, les nombreux invités, parmi lesquels
figuraient le président d’honneur Peter Hürze­
ler, la conseillère nationale Sylvia Flückiger,
le conseiller national Ulrich Giezendanner,
ainsi que les membres du comité de la sec­
tion argovienne de l’Astag. Le guitariste du
«Pete Dixon Band» s’est quant à lui chargé
d’accompagner le salut aux fanions des diffé­
rentes sections. Au nom de toutes les sections
et du comité exécutif, le vice-président Markus
Odermatt a félicité les représentants de la sec­
tion cinquantenaire.
Comme les discours donnent soif (et faim),
Gian-Räto Cadonau, président du comité
d’organisation, a fini par déclarer le buffet ou­
vert, ce qui n’a pas manqué de réjouir toute
l’assemblée.
Les Argoviens se sont déclarés particu­lièrement fiers que leurs membres Sylvia Flückiger
et Ueli Giezendanner, qui représen­tent leurs
collègues et «veillent au grain» au Parlement
pour tout ce qui touche la profession. Dans
son discours, Sylvia Flückiger a évoqué le
quotidien des chauffeurs, sans rien oublier,
du café livré à temps à l’épicerie aux automo­
bilistes qui oublient de mettre leur clignoteur,
en passant par les chicanes d’origine politique
et les semaines de travail (sur)chargées.
Fidèle à lui-même, Ueli Giezendanner a pro­
+++ Lettre de lecteur
Se parquer n’importe où
Un joli tableau: les invités attendant le déroulement du programme de la fête.
noncé un discours clair, sans faire usage de la
langue de bois. Dans le milieu des transports,
chacun sait qu’il est «l’un des nôtres», qu’il met
du cœur à l’ouvrage et qu’il est toujours prêt à
consacrer du temps aux gens qui souhaitent
lui soumettre leurs problèmes, même lorsqu’il
se rend à son bureau de bonne heure le
matin.
«Jac Laffery», alias Toni Graber, a relaté
l’événement dans la presse internationale, à
tel point que les échos de cette fête ont retenti
jusqu’en Extrême-Orient. Après avoir bien
faire rire l’assemblée, Ueli Giezendanner a
quitté la scène sous les applaudissements du
public, laissant la place à ses collègues de la
section et au «Pete Dixon Band».
Jouant des airs de country et de rock, ce
groupe n’a laissé personne indifférent, même
parmi les participants les moins jeunes. Il va
de soi qu’une telle manifestation serait incom­
plète sans la fameuse tombola, richement
garnie. Les joueurs malchanceux ont même
eu l’occasion de repartir à la maison avec
un lot grâce au tirage au sort des billets non
gagnants, doté lui aussi de beaux prix. Les
bénévoles et les sponsors, sans lesquels une
telle manifestation n’aurait pas pu être orga­
nisée, ont eux aussi été chaleureusement re­
merciés. Et c’est Sylvia Flückiger qui a eu l’hon­
neur de prononcer le mot de la fin: «J’estime
qu’un jour de fête comme aujourd’hui est une
bonne occasion pour vous remercier pour le
travail que vous faites jour après jour; vous
méritez tous une médaille!» (bb)
«Une période très intensive»
SC: Gian-Räto, pour vous
personnellement, que
représente le 50e anniver­
saire de la plus grande
section des Routiers
Suisses?
G.-R. Cadonau: Le
temps passait, et, au sein
du comité, nous étions
conscients qu’il fallait
commencer à donner un cadre à cette fête.
C’est à ce moment-là que Barbara Baldinger
et moi-même avons par hasard eu la même
idée en ce qui concerne la manière dont cet
anniversaire pourrait se dérouler. Il a ensuite
fallu mettre sur pied un comité d’organisation.
C’est alors que nous avons pris conscience de
l’ampleur de la tâche, ce qui nous a remplis
de fierté … et d’un peu d’appréhension. En
ce qui me concerne, je garderai de l’orga­
nisation de ce 50e anniversaire le souvenir
d’une période intensive, durant laquelle j’ai eu
l’occasion de côtoyer des gens formidables et
très intéressants, qui ont fait preuve d’un bel
engagement.
SC: Dans l’ensemble, quelle a été la somme
de travail nécessaire pour préparer et orga­
niser cette fête et quelle a été votre mise à
contribution personnelle?
G.-R. Cadonau: La somme de travail néces­
saire a été relativement importante, raison
pour laquelle j’ai pris cinq jours de vacances
pour pouvoir travailler dans de bonnes condi­
tions. En effet, la plupart des membres du
comité d’organisation travaillaient et ont dû
effectuer leurs tâches durant leur temps libre.
Si nous avons réussi, c’est aussi grâce au sou­
tien de nos partenaires et de nos familles. En
revanche, je ne parlerais pas d’une charge,
car j’ai effectué cette tâche avec plaisir et avec
une certaine fierté.
SC: Est-ce que tout a fonctionné comme
prévu?
G.-R. Cadonau: Oui, tout a parfaitement
fonctionné, à part quelques petites bricoles,
rapidement rentrées dans l’ordre grâce aux
bénévoles, qui ont su se débrouiller et impro­
viser quand il le fallait, si bien que les invités
ne se sont rendu compte de rien.
SC: Avez-vous ressenti du soulagement à
l’issue de la fête?
G.-R. Cadonau: Oui, il faut bien le recon­
naître, surtout lorsque, durant la soirée, nous
avons enregistré diverses félicitations et autres
compliments. Il faut aussi dire que nous avi­
ons tout bien préparé, de telle sorte qu’une
fois que la fête avait commencé, il nous a suffi
de la laisser se dérouler comme prévu. (hps)
Il faut vraiment être très fatigué pour parquer
sa voiture ainsi, entre deux places de parc
réservées aux poids lourds, qui plus est
durant la pause de midi! Chacun sait que les
places de parc réservées aux camions se font
de plus en plus rares et que les chauffeurs
sont obligés de respecter les pauses légales
qu’on leur impose. Il n’est donc pas rare de
rencontrer des camions parqués à l’entrée ou
à la sortie des parkings, ce qui est très dange­
reux, aussi bien pour les chauffeurs que pour
les autres usagers de la route. Donc, certains
automobilistes feraient bien de réfléchir un
peu avant de se parquer n’importe où…
B. Bohler, Steinmaur
+++ TPG Genève
87 autobus articulés Citaro
Daimler Buses a remporté un contrat impor­
tant avec les Transports publics genevois (TPG)
en Suisse. Les 87 autobus articulés MercedesBenz seront en exploitation sur le réseau
autobus des TPG, long de 305 km dans la
ville de Genève et sa périphérie. L’entreprise
dispose d’un parc de 82 tramways et d’envi­
ron 320 autobus et trolleybus. La flotte d’auto­
bus se compose principalement de véhicules
Mercedes-Benz. La livraison des véhicules
interviendra en septembre 2011. Le Citaro G
avec une longueur de 17,94 m a une capacité
de transport de 150 personnes. Ainsi le véhi­
cule est particulièrement adapté aux lignes
fortement fréquentées et aux lignes princi­
pales aux heures de pointe. Son plancher bas
continu, les entrées et sorties sans marches,
ainsi que les 4 portes larges permettent un
échange rapide des passagers. Un espace
réservé pour 2 fauteuils roulants est à dispo­
sition pour les personnes à mobilité réduite.
Les véhicules sont également équipés d’une
surveillance vidéo. Les autobus articulés
sont alimentés par le moteur MB OM 457 (h)
LA avec une puissance de 260 kW (354 CV).
Les véhicules répondent à la norme des gaz
d’échappement Euro 5 en exécution EEV. Le
freinage du Citaro G est effectué avec le sys­
tème de freinage électronique éprouvé (EBS)
en relation avec le système antiblocage des
roues (ABS) et la régulation antipatinage (ASR).
Des freins à disques sur l’ensemble du véhi­
cule et la suspension à roues indépendantes
font partie de l’exécution standard. (pd)
CAMION 10 / 2011
7
«Boxenstopp»
Une journée réussie
C’est sur le parking du restoroute de Würenlos (Mövenpick), sur l’autoroute A1, que s’est
déroulée la onzième édition de la traditionnelle manifestation intitulée «Boxenstopp».
Les chauffeurs apprécient cette occasion de
prendre leur «café-croissant» tout en discutant avec des représentants de la police
cantonale argovienne, des spécialistes de
l’OFROU et des représentants d’associations
professionnelles (Astag, LRS): pour eux, c’est
l’occasion de parler de leurs problèmes et
de demander conseil. Ou de discuter des
problèmes du quotidien en toute décontraction avec les représentants des forces
de l’ordre. «C’est sympathique de se faire
offrir un café», déclare ce chauffeur alsacien
travaillant chez Galliker. Il a profité de
l’occasion pour discuter avec des collègues
travaillant pour le même employeur, avant
de poser une question au sujet de son
permis de conduire. Ce chauffeur possède
un permis suisse sur lequel figurent uniquement les catégories de poids lourds qu’il a
le droit de conduire, sans aucune mention
du permis pour voiture, contrairement à son
permis français. Ce chauffeur se demandait
s’il avait le droit de conduire une voiture
avec ce permis. La réponse est oui. La plupart des chauffeurs avaient des questions
+++ Lecture
Soleil et Mistral
Quel chauffeur n’a pas songé à partir à
l’étranger? La plupart d’entre eux rêvent
généralement de l’Amérique du Nord. Et la
France? Le sud de la France pour être plus
précis? Verena Aeschbacher, qui, à l’origine,
n’avait rien à voir avec le monde des routiers,
est partie dans le sud de la France en 1995.
Avec son mari, elle y a tenu un Relais routier
avec conviction et passion. Arrivée à l’âge
de la retraite, elle a décidé de se consacrer à
l’écriture afin de retracer quelques épisodes
mémorables qu’elle avait vécus dans son
Relais, situé à Lédenon. Parmi tous ces épisodes, citons par exemple cette fête de Noël
passée en compagnie d’un routier, ou cette
soirée durant laquelle deux chauffeurs ont
8
CAMION 10 / 2011
en relation avec l’OTR, comme l’a souligné
le porte-parole de la police cantonale. Afin
de pouvoir répondre précisément à toutes
ces questions, Markus Binder (Astag, section Argovie) n’a pas hésité à discuter avec
Peter Berger, conseiller auprès des Routiers
Suisses. Selon Markus Binder, les chauffeurs ont toujours un peu de peine avec la
nouvelle OTR. Devant la tente abritant la
manifestation, Markus Loosli, président de
la section Argovie des Routiers Suisses, donnait une interview face à une caméra de
télévision. De son côté, la police cantonale
a déclaré reconnaître «l’importance du trafic
des poids lourds pour le canton de transit
qu’est le canton d’Argovie». Elle estime
que l’édition 2011 du «Boxenstopp» a attiré
quelque 200 chauffeurs, certainement aussi
grâce aux excellentes conditions météorologiques. Un chauffeur voulait savoir quel véhicule doit s’arrêter lorsque le croisement de
deux camions s’avère difficile sur une route
de montagne? «Aucun des deux», lui a répondu le brigadier Omlin (unité mobile de la
police cantonale argovienne), car les deux
chauffeurs doivent laisser suffisamment
d’espace pour pouvoir croiser correctement.
En cas de collision, chacun devra payer
les dégâts survenus sur
son propre véhicule. Un chauffeur de bus
de ligne a déclaré qu’il estimait que l’OTR
prévue pour les chauffeurs de camions était
peu compatible avec le job de conducteur
de bus de ligne. Un autre voulait savoir si le
TachiFox (des Routiers Suisses) et l’appareil
de lecture de la police étaient identiques ou
si ces deux systèmes étaient différents.
Des représentants de la police allemande
(Waldshut) ont également participé à ces
discussions. Dans cette région proche de la
frontière, la collaboration entre les polices
des deux pays est réglée dans le cadre d’un
contrat. Comme l’explique Axel Braxmeier,
responsable de la police de Waldshut, ce
contrat prévoit les procédures à adopter
en matière de contrôles de poids lourds,
de prescriptions sociales, de contrôles de
vitesse, de contrôles de l’arrimage des marchandises, entre autres, car ces procédures
ne sont pas identiques en Allemagne et en
Suisse. En ce qui concerne la prévention et
la répression (par le biais de contrôles), la
police allemande a aussi son rôle à jouer,
ajoute Axel Braxmeier. Des campagnes
comme celle du «Boxenstopp» sont destinées à donner un signal positif en matière
de prévention. (hps)
fêté leurs retrouvailles durant toute
la nuit, à tel point que la police a
fini par les rejoindre sur place. Ou
encore la surprise de la patronne,
lorsqu’un chauffeur de car bernois
est arrivé à l’improviste dans le restaurant et a commandé un menu
pour tous les apprentis qui voyageaient à bord de son véhicule.
«Soleil et Mistral», tel est le titre
de son troisième livre, qui devrait
séduire bon nombre de lecteurs (sans compter ceux qui sont passionnés par le sud de la
France), tout simplement parce qu’il évoque
les problèmes du «quotidien provençal», tout
en faisant état des réalités du monde des
routiers. «Je sais que ce livre va intéresser
certains chauffeurs qui se demandent ce que
nous sommes devenus», comme
l’écrit l’auteure de cet ouvrage.
Car n’oublions pas que parmi les
chauffeurs qui faisaient le Maroc
et l’Espagne, nombreux sont ceux
qui faisaient partie de leurs bons
et fidèles clients. Ce livre est attachant, car il nous offre un point de
vue intimiste sur les problèmes et
les préoccupations de ces gens
qui sont partis en France pour y
vivre une autre vie. Le livre: Verena Aeschbacher-Pieren, Soleil et Mistral (en allemand),
ISBN 978-3-041955-28-8, 261 pages, 2011,
Medu Verlag, D-63303 Dreieich bei Frankfurt/
Main, ou directement auprès de Verena
Aeschbacher, 12, rue du Château, F-30120
Lédenon, tél./fax 0033-466 37 36 75. (hps)
Salon suisse du véhicule utilitaire
+++ Circulation routière
Moins de décès, plus de blessés
Entre janvier et juin 2011, 160 personnes ont
perdu la vie sur les routes suisses, et 2044
individus y ont été grièvement blessés. Le
nombre de décès a donc baissé par rapport
au premier semestre 2010 (– 4), mais les blessés graves ont augmenté (+19). Les 160 décès
enregistrés chez les usagers de la route pendant le premier semestre 2011 correspondent
à la moyenne des cinq dernières années.
En revanche, le nombre de blessés graves
(2044) accuse une baisse de 9 % par rapport
à la moyenne 2006–2010. Cela étant, l’examen de l’évolution des deux valeurs sur cette
même période fait ressortir une tendance à
la stabilité – depuis cinq ans pour les décès
et depuis trois ans pour les blessés graves.
Victimes en baisse chez les motocyclistes,
mais pas chez les occupants de voitures. Au
premier semestre 2011, 28 motocyclistes sont
morts dans la circulation, ce qui représente
une baisse de 18 % par rapport à la moyenne
2006 – 2010 et de 13% par rapport au premier
semestre 2010. Le nombre de blessés graves
a lui aussi diminué par rapport à la moyenne
de ces cinq dernières années, mais de façon
moins marquée (–1 %). Chez les passagers
de voitures de tourisme, le nombre de décès
sur la route a par contre augmenté (+12 %).
Une évolution plus réjouissante a été enregistrée concernant les blessés graves (– 23 %
par rapport à la moyenne 2006 – 2010).
Une nouvelle fois, l’inattention et la distraction ont occasionné bien plus de blessures
graves (545 personnes) que la vitesse (378
personnes) ou l’influence de l’alcool (279 personnes). Néanmoins, ces causes d’accidents
ont toutes trois enregistré un recul par rapport
à la moyenne de ces cinq dernières années:
les accidents dus à l’alcool ont baissé de 11 %,
ceux imputables à l’inattention/la distraction
transportCH 2011 Trucker-Wettbewerb
C
ou non) ou un engin assimilé à un véhicule
de 14 %, et ceux occasionnés par la vitesse de
ou un piéton. Sont réputées grièvement bles31 %. Au premier semestre 2011, la part des
Hallo Trucker
sées les personnes victimes d’une atteinte
personnes
tuées ou grièvement blessées sur
grave et visible, qui exclut toute activité
les autoroutes et semi-autoroutes se montait
Möchtest Du eines der
normale à la maison pendant au moins
à 12 % et à 8 % du pourcentage total, restant
24 heures. Sont considérées comme décéainsi à peu près constante par rapport aux
2 x 2 Gold-Tickets zum Truck-Grand-Prix 2012 in Deutschland
dées sur les routes les personnes qui ont
années précédentes. La tendance générale
inkl. 2 Nächte im Doppelzimmer und CHF 500.- Reisegeld gewinnen?
perdu la vie sur les lieux de l’accident ou qui
évoquée précédemment vaut donc aussi
meurent de ses conséquences dans les
pour
l’évolution
des
victimes
graves
sur
les
Um in die Verlosung zu kommen:
30 jours. Dans ce dernier cas, c’est la date
autoroutes et semi-autoroutes. (pd)
CH
de l’accident
qui détermine
la statistique
auf Deinen
Truck und
gib Dein Trucker1. Kleb den offiziellen transport 2011 Sticker*
+++
Statistique
semestrielle
Ehrenwort,
dass
er bis zum Ende dessemestrielle
Salons amconcernée.
13. November 2011 dranbleibt.
Jusqu’à
dehinten
référence
la statisL’Ofrou
Damitest
derresponsable
Sticker auf der Strasse gesehen
wird,l’année
kleb ihn
an 2010,
Deinen
Anhänger/
bei Solofahrzeugen.
leichte
können
tique desAuch
accidents
de laNutzfahrzeuge
route était réalisée
PourAuflieger
la premièreoder
fois, Lastwagen
la statistique semessous la conduite de l’Office fédéral de la
triellemitmachen.
des accidents de la route est basée
ein
Foto
von Deinem
Truck
Kleber(OFS).
drauf
(Kleber
und c’est
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2. leMach
statistique
A partir
de 2011,
l’Ofrou
sur
registre
des
accidents
de la route
de mit dem
müssen
sichtbar
sein).
qui est responsable de cette statistique et de
l’Ofrou. Créé récemment, ce registre est
3. Schick das Foto unter Angabe Deiner Personalien per E-Mail oder MMS an
sa publication, en vertu de l’ordonnance sur
utilisé par les polices cantonales et [email protected].
le registre des accidents de la route (Orar).
nales pour la saisie des données relatives
résultats de la statistique
semestrielle
aux
accidents.
Il
recense
les
CH accidents sur*Der offizielle transport 2011 Sticker für denLes
Truckerwettbewerb
ist 10cm
hoch, 1m breit,
sont
provisoires,
les
résultats
définitifswerden.
étant
venus
sur
les
routes
ou
places
publiques
et
wiederablösbar und kann solange Vorrat bei [email protected] bestellt
publiés au printemps 2012. (pd)
impliquant au moins un véhicule (motorisé
S
A
2
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A
1
2
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*L
su
d
Schweizer Nutzfahrzeugsalon
10. - 13. nov 2011
S
Salon suisse du véhicule utilitaire
www.transport-CH.com
S
+++ transport.ch 2011
Concours
réservé aux truckers
Teilnahmebedingungen
Les conducteurs d’utilitaires légers peuvent
également prendre part à ce concours.
Le Salon suisse du véhicule utilitaire transTeilnahmeschluss:
Der Sticker mussIl ab
dem
Einsendedatum
Fotos
bis am 13.
suffira
ensuite
de faire unedes
photo
de son
port.ch
organise un 15.10.2011.
concours à l’intention
November
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aufgeklebt bleiben.
Es kann
nur eine que
Teilnahme
pro et
Fahrzeug
véhicule,
en s’assurant
l’autocollant
le
des
truckers,2011
en leur
la possibilité
angenommen werden. Die Verlosung findet am 11. November 2011 an der transportCH statt. Über
numéro de la plaque d’immatriculation soient
de gagner 2×2 tickets Gold pour le Grand
die Verlosung wird keine Korrespondenz geführt. Die Gewinner werden schriftlich informiert. Mit
visibles,
et de la transmettre
parRechtsweg
e-mail
Prix
Truck Race
qui se déroulera
en Preis nichtbien
Ausnahme
des2012
Reisegelds
kann der
in bar
ausbezahlt
werden. Der
ist
ou par
MMS
à [email protected].
Allemagne
(Nürburgring).
Les gagnants
ausgeschlossen.
Die Termine
für das Truckracing
2012
werden
von der FIA voraussichtlich im
Dezember
2011 festgelegt.
Derde
Truck-Grand-Prix
2012
in Deutschland
findet 10
voraussichtlich
Cet
autocollant,
qui mesure
cm de haut im Juli
pourront
également
bénéficier
deux nuits
2012
auf dem
Nürburgring
Die de
Gewinner
werden
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Bekanntgabe
durch den FIA
sur 1 mètre
large,
peut être commandé
à von
en
chambre
double
et d’unestatt.
somme
500
uns benachrichtigt.
l’adresse [email protected]. Le délai
francs remise à titre de contribution aux frais
de participation est fixé au 15 octobre 2011.
de voyage. Pour participer, les chauffeurs
Seule une participation par véhicule peut être
n’auront qu’à apposer l’autocollant officiel
prise en considération. Le tirage au sort se
transport.ch 2011 à l’arrière de leur (semi-)
déroulera le 11.11.2011 et les gagnants seront
remorque ou de leur camion solo, en s’engainformés par écrit. (pd)
geant à le conserver jusqu’au 13 novembre.
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CAMION 10 / 2011
9
C
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en
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la
Photos : hps
Série
Travail physique: voilà ce qui plaît à Michael: avec ce travail, il n’est pas assis toute la journée derrière le volant, mais doit aussi effectuer des tâches
plus physiques.
Une journée avec Michael
Michael Blanc (23 ans), de Riddes (VS) est
un jeune chauffeur particulièrement motivé. Contrairement à bon nombre de ses
collègues, il n’a pas effectué un apprentissage classique de chauffeur, mais il a fait
son permis poids lourds à l’armée.
A
l’origine, Michael Blanc ne se destinait
pas à ce métier: il a effectué un apprentissage d’installateur sanitaire, puis a
suivi une formation d’installateur en chauffage. Après avoir terminé ces deux apprentissages, il a commencé à travailler comme
chauffeur. Comme c’est souvent le cas dans
la branche, le virus lui a été transmis par son
père, son oncle et des connaissances de la
famille: «Les camions m’ont toujours intéressé.
Je trouvais que c’était un métier passionnant
et très varié. Il est vrai qu’à l’armée, ce que
font les chauffeurs n’a pas grand-chose à voir
avec le métier. Tout le monde connaît l’adage
selon lequel, à l’armée, on court pour attendre
et on attend pour courir.» Dans tous les cas,
avec les deux formations qu’il a suivies, Michael aura toujours l’occasion de retourner
travailler dans sa profession initiale.
Notre rencontre avec Michael, devant les
bureaux de la rédaction, à Echandens, est
due au hasard. En tant que jeune membre
des Routiers Suisses, le travail qu’il a effectué à
la Chocolatière peut être qualifié d’historique:
avec son camion, notre jeune chauffeur a débarrassé les différents tas de matériaux que
les pelles mécaniques ont constitués lors de la
démolition des anciennes baraques des Routiers Suisses, tels que bois, métaux et autres
matériaux synthétiques.
Le matin, notre homme doit être présent
sur le chantier à 7 heures, peu importe où ce
dernier se situe (en Suisse romande). Au cours
d’une journée de travail, il a effectué entre sept
et huit voyages de vieux bois, et pour assurer
cette cadence, il a dû ... courir. En l’observant
travailler, on avait l’impression qu’avec son
container Multilift, il était en permanence en
train de courir, que ce soit sur le chantier ou
lors du déchargement à Crissier, auprès de
l’entreprise Retripa, spécialisée dans le recyclage du bois, du carton, du papier, du plastique et du verre. C’est justement pour cette
raison qu’il aime ce métier, où il n’est pas
Ronde incessante: le container vert est vide; il doit être placé à proximité du trax, qui le remplira avec le vieux bois issu de la démolition des baraques
de chantier.
10
CAMION 10 / 2011
toujours assis, et où il faut parfois sortir de la
cabine pour effectuer d’autres tâches, plus
physiques. Ce job n’est en tout cas pas répétitif, d’autant plus que Michael conduit aussi les
semi-remorques de son employeur.
Sur le site des Routiers Suisses, notre jeune
chauffeur était toujours en mouvement: il
avait en permanence les yeux dans ses rétroviseurs ou se penchait par la portière pour
voir ce qui se passait derrière son véhicule.
Lors d’une telle opération, les containers de
36 m3 (au nombre de trois ou quatre) doivent toujours être déposés au même endroit,
choisi par les machinistes, qui se montrent
parfois quelque peu impatients. Vu de l’extérieur, ce ballet peut avoir l’air un peu compliqué, surtout pour un employé de bureau: la
pelle mécanique remplit un container, que le
chauffeur du camion doit d’abord mettre de
côté afin de pouvoir ramener un container
vide au même endroit. Il suffit ensuite de charger le container plein et de l’amener à Crissier. Pendant ce temps, la pelle mécanique
remplit à nouveau le container vide. Et ainsi
de suite. Dans tous les cas, ce travail exige du
chauffeur qu’il garde un certain rythme, tout
en faisant preuve d’une grande habileté lors
des manœuvres effectuées avec son véhicule
à quatre essieux. Car la surface du chantier
est limitée, d’autant plus que des voitures sont
parquées dans cette cour et que des piétons
la traversent régulièrement. Le chauffeur a
donc intérêt à faire attention. «Il faut rester
concentré jusqu’à ce qu’on coupe le moteur
du véhicule.»
Lors du déchargement, il faut passer sur la
balance, descendre de la cabine, courir pour
aller chercher le bulletin (Michael n’a jamais
chargé plus de 3,5 ou 4 tonnes par voyage),
remonter dans la cabine pour se rendre dans
la halle en bois, redescendre de la cabine
pour aller ouvrir la porte arrière de la benne,
avant de remonter dans le camion pour
basculer la marchandise. Après quoi il faut
redescendre du véhicule et fermer la benne
avant de retourner sur le chantier. En observant toutes ces opérations, on se rend compte
que toutes les étapes de ce processus se déroulent de manière à la fois rapide et efficace
... et on pense au film allemand «Cours, Lola,
cours!». Sauf qu’ici, c’est Michael Blanc qui
court. (hps)
Le chauffeur
Nom : Michael Blanc, 23 ans
Domicile : Riddes (VS)
Formation : deux apprentissages
(sanitaire/chauffage)
Employeur : Michel et Fils SA, Aigle,
démolition et terrassement
Véhicule : MAN TGS 35.480, 8×2 onroad, 8×4 offroad, 25 000 km
Superstructure : Multilift
Etat civil : en couple
Hobbies : ski, mécanique automobile
(restauration d’un coupé VW Scirocco de
1988)
Plans pour l’avenir : « aucun pour
l’instant »
La balance: le chargement s’avère relativement léger, il ne dépasse guère les 4 tonnes.
Rétroviseurs: indispensables pour effectuer ces nombreuses manœuvres dans la cour des
Routiers Suisses.
Déchargement: chaque voyage de ce vieux bois
constituait un chargement relativement volumineux, mais léger, à décharger auprès de l’entreprise
Retripa, à Crissier.
CAMION 10 / 2011
11
Photos : hps/dj
Expo
Exposition de camions: «Exposer des camions, c’est montrer ce qui intéresse les chauffeurs», expliquent les organisateurs du «Petit Salon». Voilà qui
est fait.
Là-haut sur la Prairie
La troisième édition du «Petit Salon dans
la Prairie», manifestation organisée par
des privés dans le district d’Entremont
(VS), peut être qualifiée de réussite. Benoît
Troillet, jeune patron du Relais La Prairie,
est l’une des chevilles ouvrières de ce salon,
qui a vu le jour pour la première fois il y a
trois ans, suite à une discussion qui s’était
déroulée au bar du restaurant.
«Et nous voulons surtout contribuer à améliorer l’image de marque de la profession.»
Tous les intéressés souhaitant exposer à la
Prairie doivent s’annoncer à Benoît. «Je souhaite éviter d’avoir chaque année les mêmes
exposants sur le site», insiste Benoît Troillet.
«Regardez ces deux magnifiques Scania
R620 appartenant à Carlos Transports SA, ne
sont-ils pas impressionnants?» La plupart des
constructeurs étaient représentés sur la place
(6), et les entreprises locales ont participé à
la manifestation en présentant une trentaine
de véhicules spécialisés, garantissant ainsi
une exposition diversifiée et intéressante.
«Nous essayons de présenter un thème différent chaque année. Cette année, il s’agit de
S
téphane Moulin, chauffeur roulant pour
l’entreprise des frères Bérard, fait également partie de l’équipe des instigateurs
de cette manifestation: toutes ces personnes
sont passionnées par les camions, et il faut
bien reconnaître qu’en Valais, il manquait
une manifestation consacrée aux chauffeurs
et à leurs camions, une fête permettant aux
professionnels de la route de se rencontrer,
d’échanger des informations, d’essayer de
nouveaux camions et surtout de passer une
bonne journée en bonne compagnie. «Nous
n’avons jamais voulu faire un mini-Interlaken,
pour aligner des camions les uns à côté des
autres. Nous préférons montrer des applications spéciales utilisées par les entreprises
de la région, et des véhicules conduits par
les chauffeurs du coin», ajoute Benoît Troillet.
12
CAMION 10 / 2011
La relève: les apprentis du Centre de formation professionnelle de Sion (sur les onze apprentis
de la volée, neuf apparaissent sur cette photo) ont reçu leur diplôme dans le cadre de cette
manifestation. A gauche, les responsables des apprentis Peter Steffens, président de la section
Valais-Plaine du Rhône, et Serge Dayer (Astag), second depuis la droite.
Les organisateurs: Stéphane Moulin, chauffeur, et Benoît Troillet, restaurateur (à droite).
la sécurité routière.» Raison pour laquelle les
organisateurs ont invité la police cantonale,
avec son simulateur de retournement, ainsi
que le service du feu du lieu, venu avec différents véhicules (parmi lesquels figurait un TLF
flambant neuf, équipé par Rosenbauer et appartenant au service du feu de Waldkirch (ZH).
Tout au long de la manifestation, un speaker
informait les visiteurs sur les différentes attractions installées à leur intention, tout en
procédant à différentes interviews. A propos
de sécurité: toute personne souhaitant tester un camion (camions-bennes de quatre
marques différentes) et emprunter la route
cantonale pour se rendre jusqu’à la gravière
participant à cette journée devait d’abord
souffler dans le «ballon». La relève était également de la partie sur la «Prairie»: cette année
également, les apprentis de l’Ecole professionnelle de Sion ont reçu leur diplôme de fin
d’apprentissage à cette occasion. Les amateurs de modèles réduits ont eux aussi été
gâtés, grâce à la présence du club des Mini
Camions Romands (MCR), venus présenter
Simulateur: une contribution à la sécurité routière.
leurs modèles à l’échelle 1 : 14,5 (camions et
machines de chantier). Les Truckerfreunde CH
(Berne) étaient également de la fête avec leur
semi-remorque à l’échelle 1 : 8, sur lequel les
enfants pouvaient même prendre place.
«Le nombre de visiteurs?» «Difficile à dire,
car l’entrée était gratuite, bien sûr, mais nous
avons certainement approché la barre des
1500 visiteurs.» Pas si mal que ça pour un
samedi. Et le soleil du Valais a aussi joué un
rôle important: «Nous avons eu de la chance,
car nous aurions aussi pu avoir du mauvais
temps», déclare Benoît. Cependant, une
chose est sûre: la prochaine édition du «Petit
Salon dans la Prairie» est déjà attendue avec
impatience. (hps)
Test: cohue à la gravière.
Oldtimers: deux anciens Henschel en état d’origine.
CAMION 10 / 2011
13
Photos : hps
Reportage
Scène au bord de la route: les roadtrains (ici un KenMex) assurent la plupart des transports longues distances. Derrière, à droite, un policier à moto
procède à un contrôle.
México – « primera clase »?
Le Mexique fait partie des nouveaux pays industrialisés (NPI), surtout en ce qui concerne les infrastructures et les transports routiers. Toutefois,
il faut bien reconnaître que les transports en commun y sont réglés de manière exemplaire, grâce à
un système de bus à trois classes. Et n’oublions
pas d’ajouter que les paysages y sont magnifiques.
voyage (arrêts, durée du voyage, etc.) en
nous offrant des boissons fraîches et du café.
Cette fois, c’est parti. Notre autocar roule
sous la pluie à travers une chaîne de volcans
et franchit un col situé à 2800 mètres d’altitude. Une fois arrivé à Cuernavaca, je poursuivrai mon voyage à moto pour effectuer
un circuit de plus de 5000 kilomètres, durant
lequel je voyagerai aussi en train. Il s’agit
de l’un des derniers trains de voyageurs qui
circule au Mexique, le «Chepe» (Ferrocarril
Chihuahua al Pacífico). Dans ce pays, le chemin de fer joue un rôle mineur en matière de
transport de personnes: les gens d’ici circu-
C
ommençons par les autocars légendaires de la première classe (primera
clase): à l’aéroport de México City
(Benito Juárez), je paie la somme de 150 pesos (environ 12 francs) pour pouvoir monter à
bord d’un autocar moderne, un Volvo 9700
à trois essieux de la société Grupo Pullman
de Morelos, qui me conduira directement
au cœur de la ville de Cuernavaca, située à
quelque 80 kilomètres de la capitale. Avant
de monter dans le car, je dépose mes bagages dans la soute et je reçois un ticket
en échange, que je remettrai au chauffeur
à destination pour récupérer mon bien. Les
bagages sont scannés, tout comme les
passagers, qui sont filmés au moyen d’une
caméra numérique avant le départ du car.
Il s’agit là des dernières prescriptions en
matière de sécurité. Une fois ces formalités
terminées, nous sommes accueillis par une
hôtesse qui nous explique les modalités du
14
CAMION 10 / 2011
Pause: une station-service près de Toluca, point de rassemblement des truckers. Ici aussi, le
Natel est omniprésent.
Accueillante: la señorita Nereida.
lent plutôt à bord de bus urbains (construits
sur des châssis de camions) et de minibus
(VW et marques japonaises), sans oublier les
taxis, qui jouent aussi un rôle important dans
les transports publics locaux et régionaux.
Comme lors de chacun de mes voyages,
je n’ai pas pu m’empêcher de jeter un œil
sur le trafic routier environnant: les véhicules
utilitaires m’intéressent particulièrement, où
que je sois. Et je m’attends toujours à découvrir une particularité propre au pays que je
visite. Ici, l’éloignement entre un point A et
un point B ne s’exprime pas en kilomètres,
mais généralement en temps. Le voyageur
qui demande son chemin ou la direction à
prendre pour arriver à destination reçoit au
moins trois réponses différentes, dont deux
sont en principe erronées. Reste à savoir lesquelles ...
Vous ne serez certainement pas surpris
d’apprendre qu’au Mexique, la plupart des
poids lourds proviennent du voisin du Nord,
à savoir des Etats-Unis. On y rencontre donc
de puissants camions à long museau, dans
un état plus ou moins (souvent moins) bon,
tractant une ou deux semi-remorques, eu
égard au règlement des 18 roues (Eighteen
Wheelers). La société mexicaine Dina (Diesel
Nacional S.A.) construit des véhicules (camions, autocars et véhicules ferroviaires) sous
licence (Navistar surtout). La marque KenMex,
qui appartient à Paccar, produit des véhicules
Kenworth sous licence. Sur les routes de ce
pays, on croise aussi des Freightliner (MB, fabriqués dans les usines de Saltillo, au nord du
pays), des International, des vieux Macks, des
Ford et d’innombrables variantes de pick-up.
Au Mexique, les autoroutes sont magnifiques, mais très chères, ce qui explique que
la circulation y soit très fluide. Les trucks peuvent atteindre une vitesse de 120 km/h, car ici,
on ne connaît pas les moteurs bridés. Avec
ses longues montées sans fin, c’est la Sierra
qui se charge de ralentir les poids lourds, souvent sous-motorisés, qui se traînent parfois à
La poisse: c’est certainement un problème de freins qui est à l’origine de cet accident, qui n’a
heureusement pas fait de blessés.
moins de 10 km/h sur ces longues rampes
rectilignes. Au Mexique, on apprécie les camions solo affichant un long empattement
et possédant une cabine de type «longues
distances». Les petits véhicules utilitaires de
type 4×2 (12 tonnes) affichent généralement
les logos Kenworth, Freightliner ou Mercedes-Benz. Ils sont utilisés comme véhicules
de distribution, comme camions-bennes
ou comme transporteurs de troupes. Ici, les
militaires sont très actifs: ils collaborent avec
les policiers fédéraux (Federales) pour lutter
contre les membres de la mafia actifs dans
le trafic de drogue («Narcos»). En voyant les
(très) jeunes soldats inexpérimentés (mais
bien armés) engagés dans cette lutte antidrogue, on s’imagine bien qu’ils n’ont malheureusement aucune chance face aux Narcos, entraînés et souvent (trop) bien armés.
Sur la route, les contrôles des camions sont
effectués par l’armée, par la police, par le
service de contrôle des denrées alimentaires
(fruits, légumes et plantes) et par le service
d’immatriculation des véhicules.
Alors que les routes nationales sont le
plus souvent en bon état, la situation change
radicalement dès que l’on franchit les portes
des localités, à l’intérieur desquelles on a installé des ralentisseurs (topes) de tailles et de
formes différentes, le plus souvent combinés
avec de profonds nids-de-poules. Comme les
réparations sont chères, les truckers pilotent
Ihren LKW originalgetreu im Massstab 1 : 50
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CAMION 10 / 2011
15
Reportage
Transport routier: un véhicule transportant des porcs, roulant à 120 km/h à la descente, un ancien tracteur Dina bien entretenu et un autocar moderne
leurs véhicules prudemment à travers ces
«champs de mines». Finalement, ces «topes»
obligent les chauffeurs à rétrograder, puis à
accélérer dans un grand nuage de fumée
noire. De nombreux véhicules disposant
d’un échappement libre, l’entrée en action
du frein-moteur génère souvent un bruit assourdissant. A tel point qu’au bord des routes,
on peut voir des panneaux rappelant que les
silencieux d’échappement (silenciadores) sont
obligatoires! Dans la descente d’un col, sur la
route nationale 16, entre Sinaloa et Hermosillo,
j’ai pu constater que les freins des camions
étaient souvent mis à rude épreuve: un truck
gisait au fond d’un ravin. Les routes nationales
à deux voies sont souvent en bon état, mais
dès que vous les quittez, vous vous retrouvez
rapidement sur des pistes faites de cailloux et
de sable, aboutissant généralement dans un
petit village et se terminant en cul-de-sac, surtout dans les régions montagneuses. Dans
les grandes villes asphyxiées par le trafic, les
règles de la circulation sont plus ou moins
respectées: aux intersections, c’est généralement le plus rapide qui passe d’abord, les
feux rouges sont (généralement) respectés,
et les petits véhicules cèdent la priorité aux
poids lourds. Sur l’autoroute, la limitation de
vitesse, fixée à 110 km/h, est respectée uniquement lorsque les «Federales» se trouvent
à proximité. Au Mexique, on klaxonne aussi
souvent que l’on met son clignoteur, c’est-àdire rarement. Qu’elle soit simple ou double,
la ligne jaune n’a qu’une valeur symbolique,
et l’on dépasse aussi bien sur la bande d’arrêt d’urgence que sur le bas-côté de la route.
Et même si l’on a parfois l’impression que la
circulation dans ce pays est chaotique, nous
n’avons jamais vu d’accident grave au cours
de notre voyage ...
La police et l’armée sont très présentes:
Scène de la vie quotidienne: un chauffeur
vérifie la pression des pneus au moyen d’un
… tournevis. En haut, un truck en surcharge.
Des noms qui chantent
Trafic en sens inverse: dans le train (Chepe),
personne n’est étonné de voir un camion arriver en sens inverse, même s’il n’y a qu’une
seule voie.
16
CAMION 10 / 2011
México City – Cuernavaca – Toluca – Irapuato – Guanajuato – Aguascalientes – Zacatecas – Jimenez – Chihuahua – Yécora – Hermosillo – Guaymas – Obregón – Los Mochis
– Culiacán – Mazatlán – Tepic – Guadalajara –
Zamora – Uruapan – Pátzcuaro – Morelia – Toluca –
Taxco – Cuernavaca: un voyage de plus de 5000 km,
auquel il convient d’ajouter le trajet reliant le «Canyon
de cuivre» «Barrancas del Cobre» de Chihuahua à
Los Mochis et retour, soit environ 1000 km.
Etats traversés ou touchés: México, Guanajuato,
Aguascalientes, Zacatecas, Chihuahua, Sonora,
Sinaloa, Nayarit, Jalisco, Michoacán, Guerrero. Au
Mexique, le nom du chef-lieu de l’Etat correspond
souvent à celui de l’Etat. Durée du voyage: 15 jours.
Volvo 9700. En bas, un panneau indiquant les tarifs du péage d’autoroute.
les péages, les carrefours importants,
les entrées et les
sorties des villes, les
aéroports, les raffineries, les hôtels,
les supermarchés,
les banques, les
universités, les stations-service et tous
les bâtiments publics sont surveillés.
Se trouve-t-on dans
un pays en guerre?
Nous avons même
vu des agents de
sécurité armés circulant à bord d‘un
camion transportant du Coca-Cola,
car les voyous savent que le chauffeur roule avec de
l’argent liquide en
poche. Ici, la peur des agressions est palpable. A bord de véhicules situés à mi-chemin entre le pick-up et le truck, des hommes
lourdement armés patrouillent partout dans le
pays: ce sont des policiers municipaux ou fédéraux, qui voyagent ainsi par patrouilles de
quatre à huit hommes.
Pour faire le plein, on se rend exclusivement dans les stations-service Pemex,
concessionnaires du groupe mexicain Petroleos Mexicanos. Le litre d’essence coûte de
40 à 60 centimes, alors que le prix du diesel
est fixé à 40 centimes. Les grandes stationsservice et les nombreux «Industrial Strips» que
l’on trouve en ville sont souvent équipés d’un
atelier mécanique ou d’un atelier de réparation de pneus (vulcanisadores).
Ici, les chauffeurs au long cours n’ont pas
la vie facile, mais ils gagnent de 15 000 à
25 000 pesos par mois (env. 1600 francs), ce
qui représente un très beau salaire. Pas étonnant donc que les truckers soient bien vus auprès des innombrables restaurants que l’on
trouve au bord des routes, ou carrément au
Bus urbains: ils constituent le moyen de transport le plus utilisé en ville (ici, Tepic).
bord de l’autoroute, où des cantines improvisées vous servent, à des tarifs très avantageux, des gâteaux et d’autres petites choses
qui ne sont pas forcément désagréables à
manger. La sympathique señorita Nereida,
qui nous a servi un litre de limonade maison
pour 20 pesos (env. 1,60 franc) sur la route nationale 15, près de Navojoa, alors que le thermomètre affichait 37 degrés, nous a expliqué
que les touristes et les gringos n’avaient guère
confiance dans ces petites échoppes, même
s’ils y étaient bien reçus. Et pourtant, nous
pouvons confirmer que nous y avons été très
bien accueillis! (hps)
Organes de contrôle: les militaires (à gauche) utilisent volontiers les mêmes pick-up 4×4 que la police, qui est justement en train de s’occuper
de deux voyous.
CAMION 10 / 2011
17
Fotos : hps
Nouveauté
Le «petit nouveau»: ici, la version long courrier Actros 1851, quelque part entre Munich et Ulm, avec le moteur le plus puissant de la gamme (OM 471
de 12,8 litres), pour l’instant.
«Mettre les gaz et sourire»
C’est l’un des chauffeurs responsables de
la démonstration qui a sorti cette phrase.
Il me semble que c’est celui qui pilotait le
véhicule numéro 14, l’un des 60 camions de
présérie que les journalistes ont pu tester
pour la première fois. Mais, à part «mettre
les gaz au bon moment», il avait encore bon
nombre d’autres astuces à nous révéler au
sujet de ce véhicule.
L
Photogénique: même à l’arrêt, le nouvel Actros présente bien, surtout dans ce genre de configuration (Münsigen).
De Munich à Ulm
L’objectif consistait à créer une symbiose
optimale entre le conducteur et le véhicule,
pour autant que cela soit possible sur un trajet de 222 kilomètres. La dernière de ces trois
étapes était plutôt variée: moins d’autoroute
que de routes principales, des traversées
de localités, des giratoires, des feux rouges,
des montées… et quelques descentes, qu’il
s’agissait de franchir en tenant compte des
principes de la conduite économique. A
l’époque, il n’était pas évident pour un débutant de manier correctement une boîte à
16 vitesses dès le départ, alors qu’avec le nouvel Actros, les systèmes électroniques d’aide
à la conduite et au freinage sont si bien harmonisés qu’à la fin du parcours, nous avions
déjà réussi à économiser un demi-litre (voire
plus) aux 100 kilomètres par rapport à nos
«concurrents». En fait, il ne suffit pas de mettre
les gaz et de sourire pour atteindre ce résultat,
qui demande tout de même un minimum de
concentration. «Utilisez le temponat et le limiteur, lâchez les gaz, laissez rouler. Tirez sur le
ralentisseur, par étapes, appuyez deux fois
sur le levier de vitesses pour rétrograder, suffisamment tôt… et manuellement! Nous allons arriver à un feu, alors lâchez les gaz. Ce
n’est pas une affaire de vitesse, mais plutôt de
‹conditions optimales› permettant de passer
ce feu au vert sans devoir remettre des gaz.
Peu avant cette montée, laissez rouler le véhicule et utilisez le système Eco-Roll! Et prenez
de l’élan!» Dans ces conditions, la consommation passe constamment de plus de 30
litres à 26,5 litres: magnifique, ça fonctionne!
Même sur les routes principales, lorsqu’il y a
peu de trafic: 60 km/h à moins de 900 tr/min
es astuces en question concernent surtout
la conduite économique, qui constituait
l’un des principaux arguments de cette
présentation, plus particulièrement sur le dernier des trois tronçons de notre parcours d’essai, qui nous a emmenés de Munich à Ulm.
18
CAMION 10 / 2011
sur le 12e rapport! A peine arrivons-nous en
ville (Ulm) que les feux rouges, les montées,
les virages serrés et les changements de voie
nous font remonter à 30 litres. Une dernière
descente avant l’arrivée me permet juste
d’afficher une consommation de 29,5 litres
sur l’écran. Mon «instructeur» me félicite: «Je
dois reconnaître qu’il y a très peu de journalistes qui ont réussi à faire moins de 30 litres
sur ce parcours.» Voilà qui met du baume au
cœur, tout en confirmant que, même avec les
meilleurs moyens d’aide électroniques, il n’est
pas si évident de rouler de manière économique avec un véhicule que l’on ne connaît
pas. Il en va de même avec une nouvelle voiture: il faut un minimum d’apprentissage et
beaucoup d’exercice pour arriver à maîtriser
le système à la perfection. Il faut cependant
reconnaître que, pour un débutant, ce nouvel Actros est plus facile à prendre en mains
Nouvelle dynamique
Stop-and-go: nouveau système d’assistance automatique (appréciable lors de
bouchons sur l’autoroute), avec système
de régulation de la distance intégré.
Circulation dans les descentes: nouveau
système de freinage, ralentisseur secondaire (eau) développant jusqu’à 750 kW,
frein-moteur de 400 kW, Active Brake
Assist 2.
Rigueur et précision: nouveau mécanisme de direction.
Largeur et rigidité: nouveau châssis plus
large et plus rigide.
Confort: on passe de deux à quatre
coussins d’air pour la suspension pneumatique.
Résistance: nouveaux stabilisateurs et
nouveaux amortisseurs.
Economie: nouvelle boîte PowerShift 3
comprenant un nouveau programme
Economy, suppression de la fonction
Kickdown.
Puissance: plus 200 Nm sur le rapport
supérieur de l’Actros 1848 (Top Torque).
Sérénité: nouveau système d’évaluation
du conducteur (Fleetboard).
que certains autres véhicules. Et qu’en pense
le chef des chauffeurs de démonstration?
«Mettre le moteur en marche, sélectionner le
mode automatique et démarrer.»
Indépendamment de sa motorisation
(le premier jour, nous avons conduit les versions de 420, 450 et 510 CV sur quelque 70
kilomètres), le nouvel Actros nous a fortement
donné l’impression qu’il devait s’agir là d’un
très bon véhicule. Il faut pourtant préciser
que tous ces camions étaient des véhicules
de présérie, et qu’il n’est pas rare que de tels
modèles soient victimes d’une panne ou d’un
petit défaut de finition, ce qui est normal. Suite
aux problèmes rencontrés lors du lancement
de la première version de l’Actros, MercedesBenz a tout fait pour éviter de répéter les
mêmes erreurs. L’enthousiasme qui accompagne le lancement d’un nouveau modèle ne
doit pas être éphémère, il doit durer. Le premier trajet effectué à bord de ce nouvel Actros a réussi à nous convaincre, peu importe
la combinaison châssis-cabine-motorisation.
A l’issue de ces deux journées, nous avons
pu constater que cet Actros était un modèle
abouti, bien pensé, construit avec soin, qui est
non seulement fonctionnel, mais également
réussi sur le plan esthétique.
On apprécie la qualité des matériaux utilisés sur ce truck qui vous obéit au doigt et
à l’œil. Ou peut-être plutôt aux ordres des
ordinateurs qui le pilotent. Peu importe la va-
Exercice de groupe: en bas, l’exercice appelé «test Sinus», et en haut lors de l’arrivée à l’issue
du parcours de test.
riante d’équipement choisie, la cabine respire
la classe tout en créant une atmosphère de
bien-être. Les bruits aérodynamiques sont
pratiquement absents. Les essuie-glaces font
leur travail de manière silencieuse et efficace.
Peu importe la motorisation retenue, les bruits
provenant du moteur sont rassurants de par
l’impression de force tranquille qu’ils dégagent. Que dire du châssis, sinon qu’il est en
parfaite harmonie avec le reste du véhicule,
absorbant les inégalités de la chaussée tout
en évitant de trop se pencher, même dans
les virages pris à vive allure. Ce sont là les
impressions recueillies à la fin de la première
journée. Nous devrions en apprendre plus
d’ici à la fin de la seconde journée de tests, qui
devrait nous permettre de pousser (parfois) la
bête dans ses derniers retranchements.
Münsingen
Münsingen est une ville du Jura souabe
(Schwäbische Alb), située à quelque 50 kilomètres d’Ulm. Nous avons rendez-vous sur
une ancienne place d’exercice de l’armée
allemande, comprenant également une piste
en béton réservée aux chars. En contrebas de
la route, une trentaine de nouveaux Actros…
et une trentaine d’«anciens» modèles nous
attendent afin que nous puissions établir une
comparaison: le «petit nouveau» doit encore
faire ses preuves. Nous avons dû effectuer
des exercices tels que slaloms, freinages,
accélérations et autres changements de voie
rapides qui devraient parfaitement convenir
aux propriétés de ce nouveau véhicule.
En prenant place à bord d’un «bon vieux»
MP3 (facelift 2008), les chauffeurs retrouvent
une ambiance bien connue, peut-être grâce
à la présence du levier de vitesses Powershift
intégré dans l’accoudoir. Ce véhicule a parfaitement réussi le slalom, tout comme le changement de voie rapide (test de l’élan). Oui,
bien sûr, la cabine se penche un peu plus et
le châssis a des réactions un peu plus sèches,
surtout lorsqu’on essaie de corriger la trajectoire en contrebraquant. Passons maintenant
au «petit nouveau»: c’est en prenant le volant
de cet Actros que l’on se rend compte à quel
point le nouveau châssis change la donne en
matière de confort. La cabine ne se penche
pratiquement pas et le volant transmet les
ordres du chauffeur en toute quiétude. Au
cours du slalom, on a pu apprécier la précision des trajectoires par rapport à celles du
MP3. Il en va de même en ce qui concerne
les manœuvres d’évitement effectuées à une
vitesse de 60 km/h: le véhicule obéit parfaitement aux ordres du conducteur, à tel point
que celui-ci peine à trouver les limites de sa
monture.
Bilan: il faut bien reconnaître que le nouvel
Actros est le premier représentant d’une nouvelle génération de poids lourds marquant
une nette différence par rapport à ce que l’on
connaissait jusqu’à maintenant. Tout simplement. (hps)
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19
Fotos : hps
Couverture
Bruno Jäger: c’est le patron de la société Larag en personne qui a pris le volant de cet Atego Hybride sur le site de l’entreprise Camion Transport à
Berthoud.
A l’unisson avec l’environnement
Mercedes-Benz vient de livrer un nouvel
Atego Hybride à l’entreprise Camion Transport Wil (Burgdorf BE). Ce véhicule est l’expression de la philosophie «Eco Balance»,
que cette entreprise de transports applique
afin d’être en accord avec son concept relatif à la protection de l’environnement.
C
et Atego Hybride est en fait le deuxiè­
me de ce type à sillonner les routes
du pays, après celui qui a été mis en
service au mois de juillet dernier par l’entre­
prise Welti-Furrer à Zurich. Si cette entreprise
a décidé d’acheter un tel véhicule, c’est pour
mener à bien son projet environnemental
«Eco Balance», qui depuis 1985 fait partie
intégrante de la stratégie d’entreprise. Car
il faut savoir qu’aujourd’hui, «les clients
demandent que les mandats qu’ils nous
confient soient effectués en respectant l‘envi­
ronnement. Ils demandent si nous répondons
à la norme ISO 14001* et exigent de voir figu­
rer le bilan environnemental du prestataire
sur le devis», comme l’affirme Josef Jäger.
Pour l’instant, l’achat de certificats n’est pas à
l’ordre du jour. Il s’agit plutôt de travailler de
manière économique et écologique. «Dans
ce domaine, chacun doit prendre ses res­
ponsabilités», ajoute Josef Jäger.
Si l’on considère les données chiffrées re­
latives à cette entreprise, on se rend compte
que la mise en application d’un tel concept
s’avère judicieuse: chaque jour, ce sont
quelque 500 véhicules (auxquels il convient
d’ajouter une centaine de wagons) qui trans­
portent environ 940 000 tonnes de mar­
chandises en partant de 13 sites répartis sur
l’ensemble du territoire et en faisant appel au
trafic combiné. A eux seuls, les camions par­
courent environ 20 millions de kilomètres par
année. En 2010, le trafic combiné a permis à
CT d’économiser plus de 4700 tonnes de CO2.
Depuis 1985, l’entreprise de transports CT Wil
s’est dotée d’une structure lui permettant
d’appliquer une telle politique. Aujourd’hui,
cette entreprise économise ainsi chaque
jour quelque 160 voyages par la route et
20 tonnes de CO2.
Le véhicule
Un véhicule hybride pour la distribution: extérieurement, le logo apposé sur cet Atego le
différencie de la version Diesel.
20
CAMION 10 / 2011
Type: Atego 1222 L Hybride
Motorisation: 4,8 litres Diesel Euro 5 EEV /
moteur électrique
Puissance: 220 CV / 60 CV (puissance
maximale), 40 CV (puissance utilisée en
roulant)
Boîte: automatisée (Telligent)
Equipement: système Start-Stop
Batterie: au lithium-ions
Superstructure: Saxas, hauteur totale
4m
Poids total: 12 tonnes
Economie de carburant: 15 à 20 %
*Norme ISO 14001
«En matière de management environne­
mental, la norme ISO 14001 met l’accent
sur un processus d’optimisation continu
permettant d’at­
teindre un objectif
fixé en la matière
par une organi­
sation (entreprise,
prestataire, collecti­
vité, etc.). Ce proces­
sus d’optimisation
continu repose sur
la méthode appelée
«Planifier, exécuter,
contrôler, optimiser».
(wikipedia)
Discussions de pros: l’Atego Hybride va-t-il jouer un rôle de pionnier parmi les véhicules de
distribution?
Depuis lors, la protection de l’environne­
ment est devenue la préoccupation numéro
un chez CT, de telle sorte que cette entreprise
occupe maintenant une place de leader en
matière de transports écologiques. Cet Atego
Hybride doit contribuer à cet effort, même si
ces véhicules ne parcourent guère plus de
40 000 kilomètres par année. Car il faut sa­
voir qu’en la matière, il existe encore un po­
tentiel d’optimisation, les véhicules hybrides
Calculateur de CO2 /formule: en divisant
le total des émissions de CO2 par le total
des prestations fournies en matière de
transports et de logistique, on obtient
le taux de CO2 pour chaque phase de la
prestation.
étant particulièrement efficaces dans le trafic
de distribution régional, tout en permettant
d’économiser entre 10 et 15 % de carburant et
en étant silencieux.
En ce qui concerne le concept «Eco Ba­
lance», les émissions nocives d’un véhicule
ne constituent qu’un aspect d’un système
complexe englobant l’achat des véhicules
(véhicules modernes), la formation des ap­
prentis, le perfectionnement des chauffeurs
(conduite économique), la logistique, la ges­
tion des transports (disponents), l’exploitation
des dépôts (achat d’élévateurs optimisés),
sans oublier le traitement des déchets (recy­
clage).
Guido Messmer, responsable de projet, a
analysé le concept «Eco Balance» avant d’être
chargé de résoudre les problèmes concrets
qu’il soulève. «En 2009, la direction a créé
un groupe de travail chargé de coordonner
toutes les questions relatives au thème des
«transports écologiques». C’est depuis ce
moment-là que l’on utilise le fameux «calcu­
lateur de CO2», à l’aide duquel on calcule le
coût en émissions nocives de chaque livrai­
son individuelle (en se basant sur les valeurs
officielles attribuées au diesel et au gaz na­
turel). Mais ce processus va encore plus loin,
car les émissions de CO2 sont désormais au
centre des préoccupations de cette entreprise
qui raisonne en termes d’efficacité, d’écono­
mie, mais aussi et surtout en termes de pro­
tection de l‘environnement. C’est de là qu’est
née l’idée de développer ce fameux concept
«Eco Balance», qui est en fait un «instrument
global». «Et il ne s’agit pas seulement d’un
gadget de marketing», comme l’a souligné
Guido Messmer. Même si le développement
de cet instrument n’est de loin pas terminé, il
est déjà opérationnel. L’objectif consiste, entre
autres, à économiser environ 5 % d’émissions
de CO2 d’ici à 2015. «Dans la branche, nous
sommes encore loin d’avoir atteint cet ob­
jectif», ajoute Josef Jäger, qui poursuit: «D’ici
une dizaine d’années, les entreprises qui ne
se préoccupent guère de la protection des
ressources et de l’environnement vont se re­
trouver dans une situation délicate.» Voilà un
verdict plutôt dur, surtout pour les petites en­
treprises qui n’ont pas forcément les moyens
de se payer les services d’un groupe de tra­
vail chargé d’étudier les problèmes liés à la
protection de l’environnement. (hps)
Guido Messmer: responsable du projet Eco Balance.
Chiffre 2010
Schweizer Chauffeur,
46 jährig, sucht Stelle im Raum Ostschweiz
für Fernverkehr Europa
oder national, Erfahrung vorhanden.
Josef Jäger: quand le bilan écologique devient l’affaire du chef.
CAMION 10 / 2011
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Nouveautés
Pour les travaux les plus durs: en 2012, le FH16, vaisseau amiral faisant la fierté de Volvo Trucks, fêtera le 25e anniversaire du moteur de
16 litres.
Volvo FH16: 750 CV
Le Volvo FH16 est maintenant disponible
en version 750 CV et un couple de 3550 Nm
pour s’attaquer aux activités de transport
les plus lourdes et les plus exigeantes. Il
arrivera juste à temps sur le marché pour
fêter le 25e anniversaire du moteur
16 litres.
C
‘est en 1987 que le F16, premier véhicule Volvo disposant d‘un moteur 16
litres d‘une puissance de 470 CV, voit
le jour. Depuis, les besoins du marché ont eu
pour conséquence le développement de camions de plus en plus puissants.
Le nouveau moteur est basé sur la même
technologie que l‘actuel moteur Diesel 16
litres 700 CV, équipé d‘un arbre à cames en
tête, de quatre soupapes par cylindre et d‘injecteurs-pompes. Sa puissance et son couple
ont été optimisés, mais sa consommation de
carburant reste la même. Le moteur 750 CV
est disponible en deux versions, l‘une pour la
norme Euro 5 et l‘autre pour la norme EEV.
L’I-Shift, le système de changement de
vitesse automatisé de Volvo, est installé en
tant qu‘équipement de série et a été modifié
pour supporter le couple élevé du moteur. Le
rapport de l‘essieu arrière inclut des essieux
pour un poids total roulant allant jusqu‘à 250
tonnes. Pour les transports longue distance,
le récent essieu solo RS1360 est une excellente alternative pour une consommation réduite. Le nouveau moteur 750 CV produit un
couple de 2800 Nm à 900 tr/min, après quoi
la courbe de couple augmente brusquement
et atteint son maximum de 3550 Nm à 1050
tr/min, puis se stabilise à 1400 tr/min. Le véhicule est ainsi capable de maintenir une vitesse importante en montée, même sur une
côte raide.
Costaud: seule l’inscription apposée sur la cabine de ce FH permet de se rendre compte que
ce véhicule est équipé d’un moteur plus puissant.
22
CAMION 10 / 2011
«Lorsque vous disposez de plus de puissance à un nombre réduit de révolutions
pour transporter une lourde charge, vous
forcez moins sur le moteur et vous consommez moins de carburant. Cela vous permet
une conduite beaucoup plus fluide», affirme
Hayder Wokil, chef de produit chez Volvo
Trucks. Le FH16 750 est adapté aux activités
de transport les plus exigeantes et remplit
parfaitement les conditions requises pour
des vitesses moyennes élevées, même sur
des routes vallonnées ou montagneuses.
«La plupart des utilisateurs du FH16 cherchent à transporter la plus grande charge
possible en un minimum de temps. Cependant, de nombreux utilisateurs ont également
besoin de transporter des biens de grande
valeur ou des produits frais sur de longues
distances avec une topographie variée et de
les livrer à temps», explique Hayder Wokil.
La tendance a longtemps été aux charges
de plus en plus lourdes, ce qui explique le
besoin accru en camions puissants. Depuis
l‘apparition du F16 en 1987, qui constituait
la première génération de moteurs 16 litres
pour 470 CV, la puissance a peu à peu augmenté au rythme des besoins des clients et
du marché. En 1993, la puissance atteignait
520 CV. Dix ans plus tard, un tout nouveau
moteur atteignait les 610 CV. En 2009, Volvo
a été le premier constructeur à atteindre les
700 CV, et il est maintenant temps de passer
à la vitesse supérieure avec le Volvo FH16
750 CV.
La production des premiers camions FH16
de puissance supérieure pour le marché européen commencera début 2012. En parallèle avec la version 750 CV, le moteur 16 litres
Volvo est disponible en version 540, 600 et
700 CV. (pd)
Nouvelle cabine à seuil bas
Volvo Trucks a lancé une nouvelle variante de cabine à seuil ultrabas pour le
Volvo FE. La nouvelle cabine, la FE LEC
(Low Entry Cab – cabine à seuil bas) est
conçue pour les camions à ordures et les
camions de distribution, etc.
L
orsque la fonction d‘agenouillement est
activée, l‘unique marche de la cabine est
située à seulement 440 mm de la surface de
la route. «Pour la manutention des ordures en
particulier, mais aussi dans d‘autres services,
la demande en cabines dotées d‘un seuil bas
est en hausse. Nous répondons maintenant
aux exigences de nos clients grâce à un camion à homologation de type dans toute
l’Europe et qui partage 95% de ses composants avec les versions standards du type FE»,
déclare Anders Bellini, responsable produits,
distribution urbaine et régionale, Volvo Trucks.
Le fait que le marché des camions à seuil
bas est en pleine croissance est largement
une question de santé et de sécurité. Par
exemple, un chauffeur effectuant des opérations de distribution urbaine monte et descend de la cabine plusieurs fois dans son
travail quotidien. Grâce à un seuil bas, les
efforts au niveau des genoux du chauffeur
sont beaucoup moins importants. La FE LEC
dispose également d’un angle d’ouverture
de la porte de 90° du côté passager. Cette
caractéristique combinée à la faible hauteur
du seuil signifie qu’il est possible de sortir de
la cabine en étant tourné vers l’extérieur et en
maintenant ainsi un œil vigilant sur la circulation alentour. Le plancher est entièrement plat.
«La cabine possède un espace pour
jusqu’à quatre personnes qui peuvent y entrer
et sortir rapidement et y être assises en tout
confort quand le camion se déplace. Dans
une circulation dense, il est bien sûr toujours
Seuil bas: cette cabine (FE) est surtout des­
tinée aux véhicules assurant le ramassage
des ordures ménagères.
avantageux en termes de sécurité de pouvoir
sortir de la cabine et arriver directement sur le
trottoir», déclare Anders Bellini.
La sécurité est aussi la raison pour laquelle la FE LEC a été conçue pour apporter au
chauffeur une visibilité optimale dans chaque
direction. En plus de grands rétroviseurs et de
rétroviseurs de proximité, une vitre basse se
trouve dans la porte passager et des fenêtres
latérales supplémentaires sont placées à l’arrière de la cabine. A d’autres égards aussi,
la FE LEC a été configurée spécialement pour
des opérations urbaines efficaces, avec un
moteur de sept litres à couple élevé développant au choix 300 ou 340 CV, combiné à une
boîte automatique à 6 vitesses. Le camion est
disponible en configuration 4×2 ou 6×2 avec
un essieu dirigé, offrant ainsi une excellente
maniabilité même dans les rues étroites. «La
FE LEC est un complément souhaité depuis
longtemps à notre gamme FE. Elle contribuera
à un climat de travail meilleur et plus sûr», déclare Andres Bellini. (pd)
Volvo hybride
Cet été, le célèbre pilote suédois Boije
Ovebrink a établi trois records de
vitesse non officialisés à bord d’un
camion hybride. Son camion, baptisé
Mean Green, est dérivé d’un Volvo VN
et intègre la toute dernière technologie
hybride de Volvo Trucks. Au cours de la
manifestation qui a eu lieu à Hultsfred,
en Suède, deux records du monde et
un record suédois ont été établis. Le
premier record 500 mètres départ arrêté, qui a été enregistré à 115,349 km/h
et le deuxième, 1000 mètres départ
arrêté, mesuré à une vitesse moyenne
de 152,253 km/h. Enfin, lors du kilomètre départ lancé, objet du troisième
et dernier record, le pilote a atteint une
vitesse moyenne de 218,780 km/h.
Un représentant de la FIA (Fédération
Internationale de l‘Automobile) était
présent à l’aéroport de Hultsfred pour
superviser l’événement. Les records du
Mean Green doivent être à présent analysés et contrôlés par la FIA avant d’être
officialisés. (pd)
FE LEC : faits et chiffres
Cabine: double accès, avec plancher plat et espace pour jusqu’à quatre personnes.
Hauteur du seuil: 540 mm au-dessus de la surface de la route (440 mm après activation
de la fonction d’agenouillement).
Hauteur du plancher: 900 mm au-dessus de la surface de la route (800 mm après
activation de la fonction d’agenouillement).
Moteur: D7F, moteur à 6 cylindres en ligne de 7,2 litres, 300 ou 340 CV.
Boîte de vitesses: AL306, boîte de vitesses automatique, 6 marches avant, convertisseur
de couple TC421 en option.
Pont arrière: RSS1344C avec rapport de 4,63 ou 5,29.
Configurations des essieux: 4×2 ou 6×2 avec essieu dirigé.
Suspension: suspension pneumatique intégrale. Fonction d’agenouillement pour essieu
avant en option.
Poids total en charge: 18 (4×2) ou 26 tonnes (6×2).
Charge par essieu: avant de 8 tonnes, essieu moteur de 13 tonnes (6×2), essieu dirigé
de 7,5 tonnes.
Qualitätsmulden.ch
®
Unteraltberg 5
8836 Bennau SZ
Tel. 055 422 15 15
Fax 055 422 15 16
[email protected]
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Photos : VC
Nouveau
Tracteur de roadtrains: ce puissant tracteur à long museau est destiné à être exploité comme tracteur de roadtrains sur les routes de Russie.
Made in Russia: le MAZ à long museau
C’est au mois d’août que l’usine de Minsk
(Bélarus) du constructeur MAZ a présenté
son nouveau tracteur à long museau, portant le nom de MAZ-6440 RA. Ce camion
est équipé d’un moteur de type MMZ D-283
développant 600 CV (Minsk Motors).
A
ccouplé à une semi-remorque de type
MAZ-975830, le tracteur MAZ-6440 RA
est principalement destiné aux transports longues distances (roadtrains). Les connaisseurs
reconnaîtront immédiatement ce nouveau véhicule, qui ne se distingue pas par une esthétique particulièrement réussie, mais plutôt par
sa cabine avancée (celle du modèle MAZ6440) prolongée au moyen d’un nouveau
capot réalisé en matière plastique.
Ce tracteur a surtout été conçu pour les
transporteurs de l’ex-URSS, où la longueur
maximale des roadtrains est fixée à 20
mètres. La longueur de l’attelage en question est de 18,45 mètres (capot compris),
alors qu’en Europe, la longueur des semiremorques est limitée à 16,50 mètres.
Ce tracteur est équipé d’un moteur de type
Motorisation: un groupe de 600 CV travaille
sous ce capot.
26
MZZ D-283.4E4-22 V, délivrant une puissance
de 600 CV (440 kW) et un couple de 2500 Nm.
Grâce à l’utilisation de la technologie SCR, son
moteur répond à la norme Euro 4. Précisons
encore que ce véhicule est le premier à être
équipé d’un moteur d’une puissance de 600
CV au Bélarus. Celui-ci est basé sur un groupe
d’origine russe (Tutaevsky). Sur ce tracteur, il
est combiné à une boîte automatisée à 6 vitesses de marque Allison (Allison 4500R).
A l’avant, le châssis est équipé d’une suspension pneumatique dotée de stabilisateurs
anti-roulis. La charge utile de ce véhicule ne
devrait pas excéder 23 tonnes. A noter que
le MAZ-6440 RA est également équipé d’un
système électronique complexe, destiné à
optimiser le confort de conduite et la maintenance: ABS de chez Wabco, tempomat, programme de stabilité et tachygraphe numérique. Le confort est également présent dans
la cabine: vitres électriques, frigo, rétroviseurs
électriques chauffants, verrouillage central,
lecteur CD, climatisation, système de navigation, ouverture électrique du capot et deux
espaces de rangement latéraux supplémentaires d’un diamètre de 700 millimètres.
Remarques plus critiques
Selon le constructeur MAZ, ce véhicule
devrait pouvoir afficher un poids total de 63
tonnes, ce qui correspond à une charge utile
maximale de 44,7 tonnes. Reste à savoir
quelles sont les routes du pays capables de
supporter une telle charge.
Dans les pays de l’ex-URSS, la longueur
des semi-remorques peut atteindre 20
mètres, mais leur poids ne peut pas excéder
38 tonnes. Sachant que le poids du tracteur
MAZ-6440 RA est de 11,5 tonnes (contre 9,6
tonnes pour un tracteur MAN ou Mercedes
6×4 comparable), nous vous laissons calculer
la charge utile restante. Donc, si l’on compare
le MAZ à ses concurrents, on se rend compte
que pour le transporteur, son efficacité est inférieure de 10 % à celle des autres produits du
marché…
Cependant, la version à long museau présente aussi quelques avantages par rapport
à une cabine avancée: cette cabine est plus
basse, son plancher est plat, sa sécurité passive est supérieure, et l’accessibilité au moteur
est optimale.
Précisons tout de même qu’en Russie, les
véhicules à long museau ne sont guère appréciés.
En 2005, l’usine Ural avait déjà présenté
un camion à long museau (Ural 6464), basé
sur une ancienne cabine Iveco à laquelle on
avait greffé un capot en matière plastique
et un moteur YaMZ, mais ce véhicule n’avait
jamais été produit en série. Un an plus tard,
Kamaz présentait à son tour des prototypes
adoptant le même style. Le constructeur ukrainien Kraz est lui aussi resté fidèle aux longs
capots, même s’il n’a jamais mis sur le marché une version civile de ses tracteurs à long
museau.
En 2004, V. Kaplin, propriétaire d’une
mine et passionné de véhicules utilitaires, a
construit un prototype baptisé «Vladimir» (KV400), équipé d’une cabine Tatra et d’un moteur Deutz BF 6M1015. Son atelier a construit
deux de ces véhicules, qui n’ont jamais atteint
le stade de la série. Reste à se demander
pourquoi les usines de l’ex-URSS continuent
à produire ce genre de véhicules, alors qu’ils
sont plus chers que des tracteurs conventionnels et que leur efficacité en termes de transports est moindre… (VC)
Galerie photos
ée 2009, 92 000 km .
G400 LB 4x2, 400 CV, ann
Ma rtin Sch wa rz, Sca nia
l’EMF à Wa llisw il près
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Hugo Nic ole , Ive co Str
ali s 310, an née 2011
, 16 000 km . Em plo
Suhr. Ph oto: Ro tte ns
ye ur: Dre ier
ch wi l.
Photo du mois de septembre
Grâce à la prise de vue de Siro Gianella, l’un des
plus récents produits du marché, à savoir le Volvo
FMX, figure pour la première fois dans cette
galerie de photos. Son camion-benne flambant
neuf a donc valeur de document de référence. Le
positionnement du véhicule est correct, le museau
exposé au soleil
du Tessin, accompagné d’une vue
sur le magnifique
paysage du plus
méridional des
cantons suisses.
Au final, une belle
photo qui remporte le titre de
photo du mois de
septembre 2011.
0 km.
Elmar Abäch erli, MAN TGS 35.480, année 2010, 30 00
n.
Sarne
6060
AG,
ort
Transp
erli
Abäch
eur:
Employ
Mercede s-Be nz Act ros 3244,
Euro 5, année 2006, 218 000
km.
Emp loye ur: Kilcher Tran sporte,
Utzenst orf.
0 km , année 2006.
nd, Sca nia R480, 540 00
Chauffeur: Raphae l Gro limu
Cro sin .
bœu f. Pho to: Col du Mo nt
Emp loye ur: Tra nsla it Cor min
km.
Arnold Daniel , Magn um 500, année 2008, 64 000
Photo: Col du Grimse l sur la route d’Inter laken.
CAMION 10/ 2011
27
Photos : hps
Foire forestière
Volvo FH: à notre avis, voici l’un des plus beaux véhicules présentés dans le secteur des transporteurs de longs bois.
Le «lion des bois» et les autres
Les vacances d’été sont bel et bien terminées, comme en témoigne l’ouverture de
la 21e édition de la Foire forestière internationale à Lucerne (Allmend). Une fois de
plus, on constate à quel point les véhicules
utilitaires sont importants dans ce secteur,
dans lequel le constructeur MAN joue un
rôle prépondérant.
et autres outils perfectionnés dont disposent
aujourd’hui les professionnels de l’exploitation forestière. En ce qui nous concerne, nous
n’aborderons pas les sujets liés à la pression
sur le sol des forêts exercée par les véhicules
à pneus et par ceux qui sont équipés de chenilles. Nous parlerons plutôt des poids lourds
qui évoluent dans ce milieu, le plus souvent
sur des chemins supportant la charge, afin de
charger des billes de bois et de les transporter à destination, de manière aussi rapide et
économique que possible. Il va de soi qu’un
tel véhicule doit bénéficier d’équipements
spécifiques pour mener à bien les missions
qu’on lui confie. Ce qui signifie que, sur un
tel véhicule, les fournisseurs d’équipements
D
e nos jours, on récolte le bois sans en
laisser traîner une miette. Les arbres
abattus sont transportés hors de la forêt avant d’être découpés sous les formes les
plus diverses, du tronc jusqu’à la plus petite
«En ce qui concerne la qualité du travail et
surtout l’image de la forêt, l’homme constitue
toujours l’élément essentiel. C’est lui qui doit
utiliser les moyens techniques correctement,
et c’est lui qui décide quelle technique utiliser,
à quel moment, et de quelle manière afin de
préserver la forêt que nous léguerons à nos
enfants.» Max Binder, conseiller national et
président d’Economie forestière suisse
branche. Pour ce faire, il faut impérativement
faire appel à un poids lourd, qui contribue de
manière significative à l’efficacité de l’opération. Tout comme les nombreuses machines
28
CAMION 10 / 2011
Actros: cette superstructure pivotante rend ce véhicule encore plus flexible.
Un gros morceau: nouveauté mondiale – un container de 44 m3 signé Doll.
spéciaux jouent un rôle capital: carrossier,
fournisseur de la grue, de la machine à déchiqueter le bois, de la benne, etc. Tous ces
prestataires ont fait la démonstration de leurs
compétences à l’aide de véhicules appartenant à des clients.
Sur le site de l’Allmend, il y avait relativement peu de véhicules exposés, mais la
qualité était au rendez-vous. Les véhicules
transportant du long bois appartenant plutôt
à la catégorie des outils standard, nous nous
sommes concentrés sur les trucks spécialisés
effectuant plus d’heures de travail que de kilo-
Un bel engin: un outil de travail apprécié dans les zones montagneuses.
mètres. Raison pour laquelle ils portent souvent des plaques bleues. Bien que toutes les
marques de poids lourds proposent des véhicules «pour le bois», il faut bien reconnaître
que la marque au lion occupait une position
dominante sur le site de cette foire: «MAN
montre ses compétences en la matière. Le
pionnier des essieux à traction enclenchable
et spécialiste des camions de 2,30 mètres de
large (particularité suisse) souligne que ses
produits constituent le bon choix lorsqu’il s’agit
de travailler dans le domaine de l’exploitation
forestière.» Il est vrai que d’autres construc-
Davantagedepossibilités
teurs sont aussi capables de proposer de
bons produits dans ce domaine. Le châssis le
plus puissant que nous avons rencontré était
celui de ce Scania de 730 CV (halle 2), équipé
d’une grue Loglift, exposé par la maison Notterkran. Autre monstre de puissance, ce Mercedes-Benz Actros 4148, sur lequel on a installé une déchiqueteuse, un grappin Palfinger
et une cabine pour le machiniste (EPSCAB).
Avantage de ce véhicule: il peut se rendre en
pleine forêt et sortir des troncs dans toutes les
directions sans devoir faire bouger le véhicule. Le constructeur Doll nous a présenté une
Berne, 21.- 24.06.11
Produits percutants. Solutions économiques. Levage avec système.
Lors de la Journée Portes Ouvertes à Oberentfelden nous présenterons
des marques de renom et les technologies les plus récentes en matière
de grues de chargement et de systèmes à crochet. Au centre de service
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Pius Keusch
Responsable du
service après-vente
CAMION 10 / 2011
15.04.11 08:54
29
Foire forestière
MAN: avec une machine à déchiqueter de chez Mahler.
Rafraîchissement: rien de tel qu’une bonne glace!
Scania: encore une «fabrique sur roues», destinée au traitement des troncs entiers.
Volvo FMX: superstructure Doll et grue arrière de marque Jonsered.
première mondiale, composée d’une grue
et d’un Shelter (container) d’une capacité de
44 m3. Ce système comprend également une
presse de 100 tonnes, installée sur un châssis MAN TGS 41.480 à 5 essieux. Ce camion
est destiné à transporter des déchets de bois
d’une «grande valeur énergétique», qui sont
comprimés afin de pouvoir bénéficier d’une
«charge utile étonnante». Autre véhicule intéressant sur le stand Doll: un Volvo FMX flambant neuf (entreprise Abächerli Forst) destiné
au transport du long bois, équipé d’une grue
Jonsered 1440 Z. A notre avis (totalement subjectif, bien sûr), le plus beau véhicule que nous
avons croisé sur les stands de cette foire était
30
CAMION 10 / 2011
MAN: «Chippertruck», préparé par la maison Jenz (biomasse).
ce Volvo FH, appartenant à l’entreprise Kuster
Transports, équipé d’une grue Loglift, auquel
on avait attelé une remorque de chez Andres
(halle 2, chez Notterkran). A moins qu’il ne
s’agisse de ce MAN TGS 26.480 rouge, équi­
pé du système Hydrodrive, qui se trouvait «par
hasard» à l’extérieur, sur le stand de la maison
Andres, de Lyss. Autre véhicule intéressant, ce
MAN TGS 26.540 6×6 (rouge également), doté
d’une machine à déchiqueter le bois dont la
cabine de commande a été entièrement revue par Eschlböck Biber (eschlboeck.at).
«L’acheteur d’un véhicule destiné à travailler en forêt doit toujours faire des compromis», comme l’a déclaré un spécialiste
de chez Walser/Palfinger. Les paramètres à
prendre en compte sont la charge utile, la polyvalence, la grue (qui doit être à la fois légère
et solide), la rapidité de travail des différents
équipements, les aptitudes à travailler dans
le terrain, la solidité du châssis, la durée de
vie, pour ne citer que les plus importants. Une
chose est sûre: tous ces véhicules sont dotés
d’équipements spécialisés souvent très coûteux; on ne les remplace donc pas tous les
jours! Bien souvent, la superstructure est aussi
chère que le châssis, si ce n’est pas plus. Mais
sans eux, l’exploitation forestière telle qu’on la
conçoit aujourd’hui ne serait tout simplement
pas possible. (hps)
Anniversaire
10 ans pour de Meuron
L
’entreprise de transports de Meuron SA
vient de fêter son 10e anniversaire. Pour
fêter cet événement, le transporteur de Gerzensee a décidé de se présenter à ses partenaires commerciaux et à tous les clients
potentiellement intéressés. Une chose est
certaine: la maison de Meuron Transport SA a
un bel avenir devant elle. «10 ans après la fondation de notre entreprise, nous pouvons affirmer que nous faisons partie des entreprises
bien établies sur ce marché. Pour de nombreux disponents, le nom de l’entreprise de
Meuron Transport est synonyme de sérieux,
grâce à la motivation quotidienne de nos collaborateurs», comme l’a déclaré Christian de
Meuron, propriétaire et directeur de la société
de Meuron Transport SA. Pour lui, la clé du succès passe par une logistique à la fois simple,
transparente et efficace. Pour atteindre un tel
objectif, il n’y a qu’un moyen: continuer à fournir des prestations d’excellente qualité afin de
garantir l’offre de prestations. C’est en appliquant ce principe tout simple que l’entreprise
est en mesure d’assurer son développement
harmonieux. Afin de garantir ce développement, cette entreprise continue à surveiller
son organisation, ce qui lui permet d’assurer
l’image de marque de la société de Meuron
Transport SA sur le marché. «Sur la base de
notre palette de prestations, nous nous développons sur le marché national ainsi que
sur les marchés où nous bénéficions déjà
d’une solide expérience», explique Christian
de Meuron. Objectif pour les cinq prochaines
années: la maison de Meuron Transport SA
veut faire partie des principaux prestataires
capables de proposer des solutions de transports innovantes à l’échelon national. En jetant
un œil sur son parc de véhicules, Christian
de Meuron est convaincu qu’il peut atteindre
cet objectif: «La suite du développement de
notre entreprise est placée sous le signe de
l’avance que nous possédons sur ce marché,
qui nous permet de continuer à développer
nos capacités et de garantir le développement durable de notre entreprise.» C’est le
10 mai 2001 que Myriam et Christian de Meuron
ont immatriculé leur premier camion, acte
qui a marqué la fondation de leur entreprise.
Jusqu’à la fin de l’année 2004, ce camion était
le seul véhicule de l’entreprise. Pour faire face
aux pointes de trafic, on chargeait des tiers
d’effectuer les transports excédentaires. Au
début de l’année 2005, un deuxième camion
est venu renforcer la flotte de l’entreprise, marquant du même coup «l’engagement de notre
premier chauffeur». Depuis 2006, le parc s’est
régulièrement agrandi, parfois avec des véhi-
cules équipés d’une grue. Grâce à ce nouveau
matériel, on a pu effectuer de nouveaux mandats et toucher une clientèle composée de
paysagistes. Christian de Meuron: «Nombreux
sont nos collaborateurs et collaboratrices qui
nous accompagnent depuis les débuts. Chacune de ces personnes, qui composent un
team homogène, a contribué au succès de
l’entreprise depuis une décennie.» (pd)
Différents jalons
L’un des premiers événements marquants date de 2004, année durant
laquelle l’entreprise de Meuron a repris
les activités de la société Jörg Bigler
Transports, de Rubigen. L’acquisition du
premier camion-grue, qui date de 2005,
constitue le deuxième jalon de l’histoire
de l’entreprise. La construction d’une
halle à véhicules fut le suivant, qui n’a
pas été évident, car il a fallu commencer
par trouver un terrain. Le développement
permanent de cette entreprise fait partie
de ses activités quotidiennes, raison
pour laquelle l’entreprise de Meuron
Transports SA se risque également sur
d’autres marchés. Cette stratégie permet
d’une part de créer des synergies, et
d’autre part de trouver de nouvelles
orientations. (pd)
Toujours en avant.
Huiles moteur suisses AVIA pour véhicules utilitaires.
TURBOSYNTH HT-E SAE 10W-40 d’AVIA
Huile moteur synthétique haute performance à technologie LowSAPS destinée aux poids lourds à moteurs diesel EURO 4 + 5 faibles
en émissions et de la dernière génération, équipés ou non de filtre
à particules ou de dispositifs de recyclage des gaz d’échappement
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GNC: RENAULT Truck RGD appr.; Mb 226.9; MAN 3271 et VOLVO GNC (essais sur le terrain
en cours).
Huiles moteur AVIA.
Une qualité confirmée.
CAMION 10 / 2011
31
Photos : hps
Mobilité
Doris Leuthard, cheffe du DETEC: «Plus de moyens pour les prochaines années.»
Politique à échelle humaine
L’exposition suissetraffic (à prononcer à
l’anglaise, s.v.p.!) peut être considérée
comme la foire spécialisée consacrée au
rail. A cette occasion, la conseillère fédérale
Doris Leuthard a laissé transpirer quelques
indications en ce qui concerne les trans­
ports routiers et le financement des infra­
structures, et il semblerait que les représen­
tants du rail aient été attentifs à ses propos.
L
a mobilité illimitée et ses conséquences
étaient au centre des discussions qui se
sont déroulées au Symposium de l’exposition, discussions à l’occasion desquelles les
«cheminots» ont pu exposer leur point de vue
et leurs besoins, aussi bien à l’échelon suisse
qu’au niveau européen. En effet, comme l’a
souligné Nicolas Markwalder, président du
conseil d’administration de Bernexpo, cette
foire n’est pas destinée uniquement à pré-
senter des prestations, mais elle a aussi vocation de plate-forme d’échange d’idées. Doris
Leuthard, conseillère fédérale et responsable
du DETEC (Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la
communication) a développé son exposé sur
le thème de la «Mobilité en tant que condition
de base de la politique de croissance». Si elle
a loué les résultats enregistrés par la politique
de transfert de la route au rail, elle a aussi
rappelé qu’il était temps de reconsidérer l’ensemble du système des transports et de ne
plus se concentrer séparément sur chaque
mode de transport. Au vu de la croissance
ininterrompue dont bénéficie la Suisse, on
en vient à se demander si les infrastructures
existantes seront suffisantes pour absorber
le trafic actuel: «Il va de soi que nous devons
promouvoir les transports publics. Même si
les trains de voyageurs sont de plus en plus
Un truck polyvalent: un Actros destiné à l’entretien des lignes, équipé d’un
châssis spécial, signé skycraft.
32
CAMION 10 / 2011
surchargés.» Il faut également se demander
si les modèles de financement actuels sont
en mesure de faire face aux coûts toujours
plus élevés en matière de nouveaux investissements et d’entretien des installations existantes. Il s’agit aussi de ne pas perdre de vue
les interdépendances au niveau international
«Nous sommes gâtés et pourtant nous
nous plaignons beaucoup. Il faut savoir
que nous ne pouvons pas satisfaire toutes
les demandes d’un seul coup. Nous
devons apprendre à être un peu plus
patients.» Doris Leuthard
lorsqu’on parle de politique des transports
coordonnée.
En ce qui concerne le trafic des marchandises, on a renforcé la position du rail face à la
route au cours des dernières années. «Nous
Petits bus: des bus urbains et des minibus construits sur une base de
Sprinter, commercialisés par la société busverkauf.ch, de Schlieren.
destiné à payer l’exploitation et l’entretien
du réseau ferré actuel, se substituant ainsi à
la caisse fédérale. «Nous avons besoin d’un
milliard de plus par année.» Mais il faut bien
être conscient que l’utilisateur va aussi contribuer au financement de cette augmentation
des besoins en matière d’infrastructures. «Ce
n’est que de cette manière que nous réussirons à nous approcher de la vérité en matière
de coûts. Par rapport à la couverture des frais
par la route, nous (le train) nous situons à
50 %.» L’initiative de l’ATE «Pour les transports
publics» travaille à l’élaboration d’un contreprojet. «Nous discuterons de ce problème de
coûts et de financement en tenant compte de
cette initiative, que nous considérons comme
inappropriée. Elle ne propose rien d’autre que
650 000 transports à faire transiter
par le Gothard sera difficile à atteindre. Nous voulons présenter
notre nouveau rapport consacré à
ce transfert, avant de voir si nos objectifs à partir de 2017 (après l’ouverture du tunnel de base du Gothard) sont réalistes ou pas.» Il faut
également savoir qu’au cours des
prochaines années, le transfert des
marchandises de la route au rail sera
aussi envisagé pour le trafic intérieur.
Doris Leuthard a cependant rapBus de ligne: un car postal Irisbus/Iveco portant le nom de
Crossway et un bus de ligne TGP (Irisbus Citelis), exposés pelé que la situation sur le rail devenait aussi tendue que celle que
par la société Visa Bus et Cars/Saxon.
nous connaissons sur la route, en
avons réussi à transférer pratiquement 65 % soulignant que cette dernière couvrait ses
du trafic de la route au rail, alors que l’Au- frais. C’est surtout le système de financement
triche en est encore à 39 % et la France à 12 %. des infrastructures ferroviaires qui paraît très
En pratiquant cette politique, nous sommes complexe, à tel point qu’on ne sait plus vraiseuls face à la politique des transports pra- ment quel «pot» finance quel projet. «Il faut
tiquée par nos voisins. Le transfert du trafic que cela change. Je souhaite donc que l’on
des marchandises à travers les Alpes reste crée plus de transparence à ce niveau.» Le
notre priorité, même si l’objectif ambitieux des fonds d’infrastructure ferroviaire (FInFer) sera
• Service sur place
dans toute la Suisse
• Remplacement
des vitres
• Réparation des vitres
«Je suis d’avis qu’il est possible de réaliser une politique des transports tenant
mieux compte de l’environnement, même
lorsque la mobilité suit une courbe ascendante.» Doris Leuthard
de prendre de l’argent dans la caisse de la
route pour la transférer dans celle des transports publics. Toutefois, il faut savoir qu’il ne
suffit pas de spolier la caisse de la route pour
résoudre ces problèmes, d’autant plus que la
route devra prochainement faire face à des
coûts supplémentaires pour éliminer les goulets d’étranglement tout en voyant ses recettes
diminuer, raison pour laquelle nous devons
aussi revoir le prix de la vignette.»
Doris Leuthard a terminé son discours en
ces termes: «La politique des transports pratiquée par le DETEC et par l’OFROU est une
politique faite par des hommes, pour des
hommes et avec des hommes. Cette politique
ne constitue pas un but en soi, mais elle doit
être au service de la société.» (hps)
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CAMION 10 / 2011
33
Photos : ek
Oldtimers
Un petit bijou: le Saurer à toit vitré appartenant à Dani et Priska Bolliger en excursion; la rencontre des anciens camping-bus constitue un rendez-vous
incontournable.
En Romandie pour la 30 édition
e
La 30e édition de la Rencontre des propriétaires de camping-bus oldtimers s’est déroulée à Colombier, près de Neuchâtel, par
un magnifique week-end d’été. Cette manifestation a rassemblé 85 véhicules, tous
plus originaux les uns que les autres.
L
es premiers sont arrivés le vendredi sur
le magnifique terrain de la Planeyse à
Colombier. Ce site, qui appartient à la caserne, offre une vue magnifique sur le lac de
Neuchâtel et sur les Préalpes. En fin d’aprèsmidi, quelque 45 camping-bus y avaient
déjà pris place. Cette année, c’est François
Treuhardt qui a organisé cette rencontre traditionnelle, enregistrant l’inscription de 80 véhicules, auxquels il a fallu ajouter cinq véhicules
Heureux: Che Wisler (à gauche) et Chrigl Oberhänsli.
34
CAMION 10 / 2011
supplémentaires, ce qui constitue un bilan
particulièrement réjouissant. La première rencontre de ce type s’est déroulée à Seelisberg
en 1982, d‘où les véhicules étaient partis en
cortège pour rejoindre la localité de Weggis.
Le phénomène des camping-bus est surtout
présent en Suisse alémanique, raison pour
laquelle cette manifestation en terres neuchâteloises était la bienvenue! Très large d’esprit,
ce regroupement de camping-bus accepte
tous les participants dont le véhicule aménagé par son propriétaire affiche un poids
supérieur à 3,5 tonnes. Ici, il n’y a que des
pièces uniques, chaque bus ayant son propre
style et sa propre histoire, toujours empreinte
d’une certaine originalité. L’atmosphère de la
rencontre est amicale et familiale, même pour
les curieux, qui y sont reçus très cordialement.
Sigi Wolf et Edith Bolz, de Karlsruhe (D), sont
arrivés à bord de leur Setra datant de 1976. Ce
véhicule a été aménagé en maison roulante
avec beaucoup de passion. Présents lors de
chaque rencontre depuis 1995, ces deux personnes font partie du noyau dur du groupe.
En Allemagne, il n’existe aucune structure
correspondante, comme l’explique Sigi Wolf.
Pour lui, cette rencontre est sacrée, car, au fil
des ans, il s’y est fait bon nombre d’amis.
Un magnifique Saurer Berna rouge et
blanc attire l’œil: son propriétaire actuel, H.
Fahrni, me raconte que ce vénérable véhicule date de 1957, et qu’à l’époque, il avait
été acheté par l’entreprise de transports
Rieser + Vetter, de Frauenfeld. A l’origine, cet
autocar de 7,5 tonnes pouvait accueillir 32
passagers. Pendant 14 ans, il a sillonné les
routes de toute l’Europe. C’est en 1998 que la
famille Fahrni l’a racheté pour le transformer
Setra: cette marque est très appréciée parmi les
propriétaires de camping-bus. Ici une version de
Waiblingen.
Mercedes à long museau: aucun trajet n’est trop long pour lui – ce Mercedes vient de Waldshut-Tiengen (D). Ancien car postal, ce Saurer
effectue désormais exclusivement des «courses spéciales».
en camping-bus. Et quelle est sa consommation? Il faut compter entre 18 et 20 litres aux
100 kilomètres, pour une vitesse maximale
atteignant les 80 km/h. Son propriétaire assiste à ces rencontres pour retrouver des amis
… et pour acheter des pièces de rechange.
Le reste du temps, ce véhicule voyage beaucoup, parfois même jusqu’au Cap Nord.
Passons au véhicule suivant, un Saurer
D 330 B jaune et rouge. A voir le fanion, il se
pourrait bien que ce véhicule appartienne à
un membre des Routiers Suisses! Je ne mets
pas longtemps pour trouver ses propriétaires,
Josef Eigenmann et sa partenaire. Ce véhicule, qui date de 1981, était exploité par l’entreprise Asta Forster, à Arbon. Particularité de
ce modèle, la caravane qui a été installée sur
son châssis, faisant passer le poids total du
Saurer (affichant 725 000 kilomètres au compteur) de 28 à 9,5 tonnes. Josef Eigenmann et
sa partenaire voyagent souvent et participent
régulièrement à cette rencontre. Quelques
mètres plus loin, je tombe sur une autre pièce
unique, un Saurer de 1970, appartenant à Che
Wisler, un autre «ancien» de l’association. A
l’origine, ce véhicule fonctionnait en tant que
car postal à Balm bei Messen, comme en
témoignent ses couleurs, relevées par une
bande verte. Cette «variation de couleur» a
été apposée sur le véhicule afin d’éviter que
des passagers potentiels ne quittent précipitamment l’arrêt de bus en le voyant arriver
à proximité. Acheté en 2005, ce car postal a
été aménagé avec beaucoup de goût et de
soin, le transformant en véritable maison roulante. A la retraite depuis peu, Che Wisler et
sa compagne voyagent beaucoup, en Suisse
et en Europe, en contemplant les paysages
défilant à 78 km/h au maximum. Afin d’éviter
d’encombrer le centre des localités visitées, le
propriétaire de ce véhicule a décidé d’embarquer un scooter à bord de son domicile roulant. Chrigel Oberhänsli, l’organisateur de la
rencontre de l’année dernière, est heureux de
pouvoir rencontrer de vieilles connaissances
et de faire un brin de causette. Heureusement
que le week-end sera long et qu’il permettra à
tous ces passionnés de profiter de ces belles
journées, qualifiées par certains de «plus
belles journées de l’année».
La prochaine rencontre se déroulera en
Suisse alémanique, dans le canton de Thurgovie plus précisément. Les membres de cette
association se réjouissent déjà de participer à
cette manifestation, toujours organisée le troisième week-end du mois d’août. (ek)
Sympa: ce petit Saurer de Zurich porte toujours les couleurs de sa ville natale.
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+++ Renault Trucks
Leader sur le marché suisse du gaz liquéfié,
Vitogaz offre un service de qualité depuis
plus de septante ans. Pour assurer les prestations logistiques, l’entreprise mise, entre
autres, sur le transport routier économique,
efficace et flexible. Tous les jours, environ
40 véhicules sillonnent la Suisse pour approvisionner les clients en propane. Grâce
à la solution globale de Renault Trucks,
l'entreprise peut aujourd'hui entièrement se
focaliser sur ses activités clés. Depuis le printemps de cette année, ce spécialiste du gaz
utilise un Renault Premium
Distribution 430.18 propulsé
par un moteur six cylindres
(cylindrée de 10,8 litres) de
430 CV. «Ce n'est pas le
premier véhicule de cette
marque dans notre flotte»,
explique Henrique Batista,
Customer Delivery Manager
Packed chez Vitogaz. «Les
véhicules utilitaires Renault
Trucks ont fait leurs preuves.
Aujourd'hui, nous possédons
déjà quatre véhicules, tous
conformes à la norme Euro
5.» Très facile à conduire, ce
camion est fortement apprécié des chauffeurs. «Sa maniabilité et sa faible hauteur
de chargement facilitent grandement leur
travail. Tous les jours, nous livrons plusieurs
centaines de bouteilles de gaz dans toute la
Suisse. C'est pourquoi il est important que le
chauffeur puisse compter sur son véhicule»,
poursuit Henrique Batista. «La facilité de carrossage et le moteur léger contribuent à un
faible poids à vide et répondent aux attentes
du client», explique Tarcis Berberat, directeur
commercial de Renault Trucks (Suisse) SA.
+++ MAN
Cette année, Xaver Scherer a réalisé l’un de
ses rêves en s’achetant un nouveau camion.
Ce qui ne représente qu’un investissement
planifié pour une grande entreprise prend
une autre dimension pour un indépendant,
car un tel achat nécessite beaucoup de
préparation et de courage, sans oublier
les restrictions qui peuvent s’ensuivre dans
d’autres domaines.
Voici ce qui est important pour Xaver Scherer:
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CAMION 10 / 2011
37
Ambiance bavaroise: un restaurant accueillant entre Neftenbach et Seuzach, qui propose de délicieux menus, de la bière blanche et des bretzels.
Wiesental: une bière blanche et du soleil
U
n Relais routier suisse qui fleure bon la
Bavière? Si vous appréciez cette ambiance, rendez-vous chez Hansjakob Zurbuchen, un patron de restaurant qui apprécie particulièrement la «Weissbier» (bière
blanche). A sa connaissance, en Suisse, il n’y
a que deux restaurants qui proposent de la
bière blanche à la pression. Afin de compléter
le cadre de son établissement dans ce sens,
il a installé un «arbre de mai» bleu et blanc,
comme on en trouve traditionnellement en
Bavière, sur sa terrasse, où les clients peuvent
s’asseoir à l’ombre des marronniers sur de
belles chaises en bois, fournies par la brasserie bavaroise Erdinger. Le Relais Restaurant
Wiesental (Wisental) se situe sur la route reliant Neftenbach à Seuzach, à proximité de
la zone industrielle d’Asp (autoroute A1, sortie 71 Ohringen). Comme les places de parc
sont disponibles en nombre suffisant, les professionnels de la route s’y arrêtent volontiers
pour faire une pause. Le chauffeur qui s’arrête
chez Hansjakob pour se restaurer et y passer
la nuit peut prendre une douche gratuitement.
Les «internationaux» aiment aussi s’arrêter ici,
comme ces deux Hollandais, qui réservent
chaque semaine deux places de parc par
mail ou par SMS. Mais ce n’est pas ce petit
creux passager qui aura raison de son optimisme, grâce auquel tout s’est bien passé
depuis qu’il a repris ce restaurant avec son
épouse, au mois de janvier 2011. Et la terrasse
n’est pas la seule à avoir été rénovée à grands
frais: la cave à vins, dans laquelle on trouve
(presque) tous les grands crus, a elle aussi
bénéficié d’un coup de jeune, tout comme la
salle à boire et la salle à manger. La première
est joliment boisée, alors que la seconde, très
lumineuse, a été aménagée dans des tons
clairs (jaune pâle). Comme cet établissement
se trouve juste en face d’un terrain de polo,
les membres du club ont décidé d’y tenir
44
CAMION 10/ 2011
leurs assemblées et d’en faire leur «stamm»,
comme en atteste la paire de chevaux de
porcelaine qui trône sur un socle installé bien
en vue dans le restaurant. Et qu’en est-il du
menu: la carte est agencée très clairement,
ce qui permet de faire son choix rapidement.
A peine l’aimable serveuse a-t-elle pris votre
commande que votre assiette, comportant
une bonne portion, vous est déjà servie. La
carte est conçue de manière à ce que chacun puisse y trouver son bonheur. Nous avons
opté pour la «solution économique», comprenant deux escalopes de poulet cuites au gril
et accompagnées de différentes salades.
Et il faut bien reconnaître que nous n’avions
encore jamais mangé un aussi bon morceau
de poulet! Pour 18,80 francs, vous avouerez
qu’il n’y a pas de quoi se plaindre. Il en va de
même pour tous les menus figurant sur la
carte, ce qui est appréciable lorsque, comme
les chauffeurs, on ne possède par forcément
un porte-monnaie bien garni. Ce n’est qu’une
fois que nous avons terminé de déguster
notre poulet que nous avons vu que le patron proposait également des filets de plie à
la sauce tartare, accompagnés de pommes
vapeur, de légumes, de trois décis d’eau minérale (ou d’une bière) et d’un café pour la
modique somme de 19,80 francs. Voilà une
proposition intéressante que nous avons
manquée, mais ce n’est que partie remise. Le
client qui souhaite un menu plus étoffé peut
opter pour le rumsteack Black Angus, préparé sur le gril et accompagné de pommes
frites, de légumes et d’un beurre aux herbes
maison. Dans ce cas, la facture sera comprise entre 38,50 francs et 48,50 francs, en
fonction du morceau de viande. Et si vous ne
trouvez rien d’intéressant sur la carte, le patron est prêt à vous préparer un menu spécial,
comme des tripes, par exemple. «Aujourd’hui,
il est de plus en plus difficile d’en trouver au
restaurant», affirme Hansjakob Zurbuchen.
Pour la pause de 9 heures, le Relais Wiesental
propose également le café/sandwich pour
la modique somme de sept francs: «Pour ce
prix, il n’y a rien à redire!» Aux dernières nouvelles, il semblerait que le patron envisage de
proposer un «menu chauffeur» le soir également. Donc, en résumé, le Relais Wiesental
est une vraie réussite, aussi bien en ce qui
concerne la cuisine que l’accueil. Les tenanciers de cet établissement réussissent à proposer des plats d’excellente qualité en faisant
preuve d’une certaine fantaisie, sans tomber
dans le piège de la gastronomie guindée et
artificielle. Avec Thérèse, «son rayon de soleil»,
Hansjakob Zurbuchen a bien compris qu’il ne
servait à rien de disposer d’un emplacement
idéal si l’accueil et la qualité des prestations
proposées n’étaient pas à la hauteur. Car, finalement, n’est-ce pas ce que les chauffeurs
recherchent? (hps)
Contact : Restaurant Wiesental, Thérèse &
Hansjakob Zurbuchen, Schaffhauserstrasse
146, 8472 Unterohringen, tél. 052 335 04 04,
fax 052 335 03 04, [email protected], www.wiesental-ohringen.ch. Heures
d‘ouverture: le lundi, de 7 h à 14 h; du mardi au
vendredi, de 7 h à 23 h 30; le samedi de 16 h
à 23 h. Fermé le dimanche et les jours fériés.
+++ Sektionsreise
Zum Jubiläum in den Europapark
Wie schon vor zehn Jahren,
machten wir unsere «JubiläumsSektionsreise» (45 Jahre) nach
Rust in den Europapark. Spass
für Gross und Klein, bei bestem
Sonnenschein, haben wir uns gewünscht für diesen Ausflug, doch
als es unterwegs mehrmals sehr
kräftig regnete, zweifelten wir am
Wetterbericht von Franz Trüssel.
Doch er sollte Recht behalten.
Kaum waren wir an unserem Ziel
angekommen, guckte die Sonne hinter den Wolken hervor. So
konnte sich jeder, ohne Regenschutz, durchschleudern, herumwirbeln, hin- und herschütteln,
rauf- und runterspicken lassen,
wie es sein Magen
vertrug. Manche erfreuten
sich über den schönen Tag und
die besondere Atmosphäre des
Parks auch ganz ohne Nervenkitzel und Geschwindigkeitsrausch.
Ich denke, jeder der 63 Teilnehmer, davon 21 Kinder, haben
diesen 15. August sehr genossen.
Auf jeden Fall war die Heimfahrt
im Bus bedeutend ruhiger und
manch einer ein bisschen am Dösen. Zusammengefasst: Eine gelungene Reise mit guten Leuten.
Die wir, so hoffe ich, schon bald
an unserem Oktoberfest wiedersehen werden. Wir danken allen,
und bis bald. (Paul Geiser)
+++ Kleinkaliberschiessen
Wer trifft ins Schwarze?
Die Sektion Berner Oberland hat
am 13. August das traditionelle
Kleinkaliberschiessen abgehalten. Titelverteidiger und Angreifer
haben sich nichts geschenkt und
scharf ins Schwarze getroffen. 18
Männer und Frauen kämpften um
jeden Punkt. Beim anschliessenden Zvieriplättli, welches abermals von Frau Wittwer liebevoll
zubereitet wurde, warteten wir auf
die Rangverkündigung. Bei den
Frauen gewann Susi Kehrli den
Wanderpreis, gefolgt von Monika
Straubhaar und Ingrid Kaufmann.
Bei den Herren hat
Walter Wittwer den Gewinn
des Wanderpreises altershalber
an Hans Kühni weitergeben müssen. Im ersten Rang landete Hans
Kühni, gefolgt von Walter Wittwer
und Martin Wanzenried. Der Vorstand gratuliert den erfolgreichen
Schützinnen und Schützen und
freut sich auf ein Nächstes. Besten
Dank an alle, die mitgeholfen haben, den Nachmittag zu bestreiten und zum Erfolg zu führen.
(Marc Hadorn und Franz Christ)
1.-August-Treffen
Die Idee für ein Treffen
am 1. August auf dem
Urnerboden wurde an
der Generalversammlung der Sektion Uri geboren. An der GV der
Sektion Glarus wurde
dieser Vorschlag bereits
in den Traktanden unter
der Rubrik Verschiedenes aufgenommen
und sogleich im Jahresprogramm verankert. Unser Generalsekretär, David Piras, findet
diesen neu geschaffenen Anlass
ebenfalls sehr positiv. Wie immer,
wenn etwas Neues ins Leben gerufen wird, waren wir Vorstandsmitglieder gespannt, wie viele
Besucher erscheinen würden. Für
einmal zeigt sich der 1. August
von der sonnigen Seite mit herrlichem Sommerwetter. Treffpunkt
war ab 10 Uhr morgens. Jeder
konnte kommen, wann er wollte,
ganz ohne Stress und Terminzwang, aber, wie immer, mit Kind
und Kegel. Die Grillstelle war von
den Urnern schon bestens vorbereitet. Die einen legten gleich los
mit Grillieren, die anderen waren
dann etwas später dabei. So verbrachten wir einen gemütlichen
Tag miteinander. Am Schluss wa-
ren alle Rucksäcke leer und die
Bäuche voll. Aber da war doch
noch etwas Feines? Natürlich,
unsere Routiers-Frauen hatten leckeres Gebäck und Kuchen zum
Naschen mitgebracht und selbst
für kühles Bier war gesorgt. Ich
denke, dass das für die rund 30
Personen ein ungezwungener,
schöner Nationalfeiertag war.
Selbst diejenigen, die noch rechtzeitig zum Feuerwerk zu Hause
sein wollten, schafften dies ganz
ohne Stress. Für alle, die nicht mitgefeiert haben, hier ein Geheimtipp: Packt eure sieben Sachen
und kommt nächstes Jahr mit
auf den Urnerboden. Im Namen
der Vorstände der Sektion Glarus
und Uri wünsche ich euch gute
Gesundheit und allzeit gute Fahrt.
(Gregory Weyermann)
+++ Sternfahrt
Mit kniffligen Aufgaben unterwegs
+++ Sommerausflug
Familienausflug auf den
Erlebnisbauernhof
Der Einladung folgten etwa 50
kleine und grosse Routiers. In
Seewen und Küssnacht bestiegen
die Teilnehmer den Car der BissigReisen. Dann ging die Reise ohne
Zwischenstopp nach Eigeltingen.
Dort angekommen, gab es Kaffee
und Gipfeli. Gestärkt absolvierten
wir die Bauernolympiade. Man
konnte Quad fahren, Wettmelken, Hufeisenwerfen,
Wettnageln und Armbrustschiessen. Weiter
ging es zum Bullenreiten. Das war ein Riesengaudi. Nach dem
anstrengenden Reiten
wurde uns beim Restaurant Lochmühle ein
feines
Mittagessen
serviert. Der Nachmit-
+++ Sommerausflug
tag konnte jeder selber gestalten.
Einige wagten sich auf den Flying
Fox, sie glitten über ein Seil durch
die Schlucht. Das Ponyreiten für
die Kinder war natürlich ebenfalls
gefragt. Um etwa 16.30 Uhr versammelten sich alle beim Car, der
die muntere Schar zurück nach
Küssnacht und Schwyz brachte.
(Priska Suter)
Am Sonntag, 10. Juli, fand der dritte Motorradausflug der Sek­tion
Fürstentum Liechtenstein statt.
Bedauerlicherweise wurden viele Mitglieder, Freunde und Gäste
durch die nicht sehr gute Wetterprognose (einige auch durch
plötzlich auftretende Defekte) von
einer Teilnahme abgehalten. So
starteten wir pünktlich, aber leider
nur zu fünft, bei trockenem Wetter
auf unsere Tour.
Die Route führte uns von Haag
über Wildhaus auf die Hulftegg.
Beim Kaffee im Panorama-Restaurant beratschlagten wir uns
über den weiteren Verlauf der
Tour, da uns zwischenzeitlich der
Sonnenschein abhanden gekommen war. Nach wettertechnischer Rückfrage beim Wirt vom
Restaurant Badstube (geplanter
Mittagshalt) in Stein am Rhein –
strahlender Sonnenschein und
Sonnenterasse offen
– machten wir uns zügig auf
den Weg. Durchs Tösstal, Grossraum Winterthur Richtung Bodensee lachte uns die Sonne auch
schon wieder ins Gesicht. In der
Badstube wurden wir herzlich
empfangen und kulinarisch verwöhnt. Nach dem gemütlichen
Mittagessen fuhren wir am Bodensee entlang, weiter über
Herisau, Richtung Schwägalp. In
Urnäsch war uns das Wetter nicht
mehr sehr freundlich gesinnt und
wir fuhren, mit dem Gewitter im
Nacken, Richtung Appenzell.
Über Eggerstanden, Hölzlisberg
gelangten wir nach Oberriet. Im
Schäfli Moos liessen wir den Tag
Revue passieren. Danach trennten sich unsere Wege und jeder
schaffte es noch, trocken nach
Hause zu fahren. (Marianne
Wittber)
CAMION 10/ 2011
45
+++ Sektionsreise
+++ Sternfahrt
Dem Salz auf der Spur
Am 13. August, um 6.30 Uhr liess
unser Urgestein, Peter Schweizer, zur Sektionsreise in Winterthur antreten. Die Fahrt führte via
Schaffhausen–Eglisau dem Rhein
entlang zum Kaffeehalt in den
Landgasthof Sonne in Etzgen.
Während der Fahrt wurden reichliche Anekdoten und Geschichten
erzählt. Nach Gipfeli und Kaffee
gings weiter flussabwärts zur
Saline Riburg. Nach der Filmvorführung begaben wir uns unter
kompetenter weiblicher Führung
auf den Rundgang. Alle hörten
interessiert unserer Führerin zu,
bis wir beim Salzdom ankamen
und ins Innere traten. Da staunten
wir nur noch. Vor uns erschien ein
weisser Hang aus 80 000 Tonnen
Salz. Das Ende der Besichtigung
nahte und der Hunger machte
sich langsam bemerkbar. Dem
Mit kniffligen Aufgaben unterwegs
konnte im Hotel
Schiff in Möhlin
Abhilfe geschaffen werden. Gut
gestärkt und eine Facebook-Bekanntschaft reicher führte uns
Peter nach Basel. Hier erwartete
uns eine stündige Hafenstadtrundfahrt mit Schiff. Bei der Anlegestelle «Dreiländereck» verliessen wir das Boot und nach einem
kurzen Marsch erreichten wir
das Schifffahrtsmuseum. Nach
dem Besuch in der Ausstellung
«Drehscheibe Schweiz», sind wir
von der Sektion Beider Basel eingeladen worden. Frisch gestärkt
führte uns der Heimweg entlang
der wichtigsten Wasserstrasse via
Deutsches Eck nach Winterthur.
Herzlichen Dank der Sektion Beider Basel für Getränk und Läckerli
sowie unserem Fahrer, Peter
Schweizer. (Kurt Möckli)
+++ Grillabend
Rauchzeichen oder Grillstation?
An der Feuerstelle trafen sich
im Waldhaus in Recherswil am
Samstag, 6. August, um 16 Uhr,
einige Grillfreunde. Leider waren
es nur 24 Erwachsene und drei
Kinder, was uns aber nicht abhielt,
den Abend zu geniessen. Das
Wetter war nicht das allerbeste,
aber die wenigen Regentropfen
hielt der alte Sonnenschirm von
der Glut zum Grillieren fern. Das
Fleisch und die Würste, dazu noch diverse
Salate und der Zopf, mundeten
vorzüglich. Natürlich durfte auch
das Dessert nicht fehlen, das wiederum von den Vorstandspartnern gebracht wurde. Herzlichen
Dank. Doch auch dieser gemütliche Abend ging zu Ende und wir
machten uns kurz nach 23 Uhr
auf den Heimweg. (Aschi Meier)
+++ Weiterbildung
Lebensmitteltransport aktualisiert
Bei der Transportfirma Saner in
Wallbach trafen sich 16 Chauffeure aus der Lebensmittelbranche,
welche alle für die Firma Ditzler,
Tiefkühlhaus und Fabrikationsbetrieb in Möhlin, fahren. Zuerst
begrüsste Roland Saner, Chef der
gleichnamigen Transporte, die
Kursteilnehmer. Danach übernahm Helmut Riede als Kursleiter der Routiers Suisses die Führung. Er konnte uns in seiner gut
46
CAMION 10/ 2011
verständlichen
Art das Wie und
Worauf es bei Lebensmitteln ankommt, beibringen. Allzu schnell
verging die Zeit und schon wurde zum Mittagessen geladen,
welches wir im nahen Restaurant
genossen. Grosszügigerweise
wurde es von der Familie Saner
offeriert. Am Nachmittag kam
Thomas Inderst von der Firma
Thermo King dazu. Er erklärte
uns die diversen Kühlgeräte in
ihrer Handhabung. So durften
wir gegen Abend mit viel neuem Wissen und dem Gedanken, für die Weiterbildung der
Chauffeure wieder einiges getan zu haben, den Heimweg
antreten. (Ruedi Berner)
Am 14. August haben die beiden
Sektionen Aargau und BelchenBaselbiet ihre alljährliche Sternfahrt durchgeführt. Dieses Mal
führte die Fahrt mit Start in der
Sektion Aargau ab Buchs über
Aarau, Densbüren, Oeschgen,
Wegenstetten und Gelterkinden
ans Ziel ins Restaurant Bürgin in
Wittinsburg im Hoheitsgebiet der
Sektion Belchen-Baselbiet. An den
verschiedenen Posten mussten
knifflige Aufgaben erfüllt werden,
wie über die Schweizer Geografie, beispielsweise die Stadtgrössen, Abkürzungen und ihre Bedeutung erraten, Tiere erkennen
und Pfeile schiessen. Alles in allem war das nicht immer einfach,
aber lösbar. Das Schwierigste
war nicht, die richtige Strecke zu
fahren, sondern die jeweiligen
Buchstaben der Durchfahrtskontrolle zu finden. Das Ziel haben
alle erreicht. Beim
gemeinsamen Mittagessen wurde viel gelacht und
«dr Plausch gha». Wie jedes Jahr
gab es einen grosszügigen Gabentisch und jeder durfte einen
Preis mit nach Hause nehmen.
Gewonnen haben: Erster Platz
Clemens und Amra Hegglin aus
Villmergen, zweiter Platz Urs und
Elvira Hegglin aus Villmergen,
dritter Platz Miriam und Andy
Zuber aus Stetten. Herzlichen
Glückwunsch! Insgesamt waren
24 Fahrzeuge am Start, unter anderem auch aus den Kantonen
Wallis und Bern. Die tolle Zusammenarbeit mit den beiden Sektionen sowie das Mitmachen vieler
Teilnehmer hat ein weiteres Mal
zu einem frohen und abwechslungsreichen Tag beigetragen.
(Brigitte Kaderli)
+++ Grümpelturnier
Fussball bei Sommerhitze
Am 13. August veranstalteten
wir unser alljährliches Grümpelturnier bei sonnigem Wetter
in Herisau. Zehn Mannschaften kämpften verbissen, aber
fair. Während der Mittagspause genossen alle Spieler und
Zuschauer die feinen Steaks,
Schweinshaxen und Bratwürste vom Grill. Auch die knackigen
Salate vom Buffet waren wieder
heiss begehrt. Ebenso der Kaffee
und die leckeren Kuchen durften
nicht fehlen. Unser Grillmeister
Köbi Schoch und sämtliche Helfer hatten alle Hände voll zu tun,
damit alle rechtzeitig verpflegt
werden konnten. Am Nachmittag wurden die Wettspiele bei
enormer Sommerhitze fortgesetzt.
Wie immer gilt bei den Routiers:
Mitspielen kommt vor Gewinnen.
Im Anschluss an die Rangverkündigung wurde bei gemütlichem
Speis und Trank bis Mitternacht
gefeiert. (Ruedi Bechtiger)
Agenda
1/10/11 St.Galler Oberl. Rheintal:
Racletteabend im Schützenhaus
Sargans, 18.30 Uhr. Anmeldung bei
Daniela Schadegg, Tel. 076 347 20 64,
Mail: [email protected].
1/10/11 Nidwalden: Ladungssicherungskurs. Auskunft: Werner Odermatt, Tel. 079 691 52 31.
2/10/11 Nidwalden: Gedächtnis in
Wolfenschiessen. Auskunft gibt Niklaus Durrer, Tel. 041 610 50 08.
7/10/11 Biel-Seeland: Jubiläumsreise
bis 9. Oktober ins Tessin.
7/10/11 Bienne-Seeland: Voyage du
jubilé au Tessin, jusqu'au 9 octobre.
Tous les détails peuvent être obtenus
auprès de Bernhard Wampfler.
8/10/11 Lausanne-Riviera: Sortie
d'automne.
14/10/11 Dents-du-Midi: Brisolée.
15/10/11 Biel-Seeland: Der Kurs LegalIllegal findet in Worben statt und alle
weiteren Informationen können bei
Kurt Baumer bezogen werden. Der
Kurs wird für die CZV-Schulung angerechnet. Anmeldung über Echandens.
15/10/11 Bienne-Seeland: Cours «Légal
– illégal». Ce cours contient toutes les
informations pour être en route correctement. Celui-ci a lieu à Worben, mais
attention, il est en langue allemande.
Toutes les informations complémentaires peuvent être obtenues chez Kurt
Baumer. Les inscriptions doivent être
faites par Echandens. Le cours compte
pour la formation OACP. Echandens.
15/10/11 Neuchâtel: Sortie annuelle.
20/10/11 Berner Oberland: Curling
für jedermann in Kandersteg. Anmeldung bei Klaus Stalder, Tel. 033 671 42
19, E-Mail: [email protected].
Décès
Obwalden: Unsere Mitglieder Kari, Meinrad und Felix Burch trauern um
ihre Mutter und Grossmutter. Wir entbieten der ganzen Familie unser tiefstes Beileid zum Heimgang ihrer Lieben.
Schwyz: Unser Mitglied Remo Betschart aus Muotathal und Bruder von
unserem Mitglied Paul Betschart aus Schwyz hat uns für immer verlassen.
Wir entbieten unsere aufrichtige Anteilnahme.
Nidwalden: Der Vorstand und die Sektion Nidwalden trauern um ihr
langjähriges Mitglied Kobi Wenk, dessen Herz am 11. August unerwartet
aufgehört hat, zu schlagen. Wir entbieten den Angehörigen unsere aufrichtige Anteilnahme.
Säntis: Unser Mitglied Martin Heierli trauert um seinen Vater. Wir entbieten
ihm und seinen Angehörigen unsere tiefe Anteilnahme.
Schwyz: Unser Mitglied Ernst (Aschi) Kohler aus Vitznau hat uns für immer
verlassen. Ebenfalls musste unser Mitglied Josef Auf der Maur aus Schwyz
von seinem Bruder Abschied nehmen. Wir entbieten den Angehörigen
unsere aufrichtige Anteilnahme.
Vieux-Comté: Nous avons le regret de vous faire part des décès suivants:
Notre membre Frédéric Boschus est décédé. Notre membre Robert Bapst
a perdu sa maman. Notre membre Sophie Bapst a perdu sa grand-maman. Notre membre Christian Décotterd a perdu sa grand-maman. Notre
membre Markus Schuwey a perdu sa maman. A toutes ces familles dans
la douleur nous présentons nos sincères condoléances.
Glarus: Ganz unerwartet starb unser Mitglied Meinrad Mächler aus Buttikon im Alter von 56 Jahren. Wir wünschen der ganzen Trauerfamilie viel
Trost und Zuversicht in der schweren Zeit des Abschieds.
Chablais-Alpes vaudoises: Notre membre Jean-Jacques Hämmerli a
perdu sa maman. Nous lui présentons nos sincères condoléances ainsi
qu'à toute sa famille.
Rétablissement
Obwalden: Wir wünschen unserem Mitglied Walti Ming gute Genesung
nach seinem Arbeitsunfall und hoffen, dass er bald wieder auf den Beinen
ist.
Wir wünschen Andre Ming gute Besserung und dass er bald wieder fit
und munter ist. Die Welt braucht junge starke Männer. Beste Genesung!
Unser Mitglied Marcel Ammann hatte ein wenig Pech. Wir wünschen ihm
nach seinem Bruch gute Besserung und dass wieder alles gut zusammenwächst. Beste Genesung!
21/10/11 Belchen-Baselbiet: BowlingPlausch im Bowling Center (Netzibodenstrasse) in Pratteln um 19.30 Uhr.
Anmeldung bei Brigitte Kaderli,
Tel. 079 251 27 78, E-Mail: brigitte.
[email protected].
22/10/11 Schaffhausen: Kegelmeisterschaft Teil 3, ab 19.30 Uhr
im Rest. Rössli in Marthalen. Auskunft: Andrea Stingel, Tel. 079 261
74 23 oder Mail: [email protected].
22/10/11 Thurgau: Routiers-Reise.
Besichtigungen der Neat-Baustelle in Erstfeld und des Schwerverkehrskontrollzentrums Ripshausen. Anmeldung bis 16. Oktober
bei Isabelle Hess, Feldhof 1, 8561
Ottoberg. Telefon 071 622 37 76,
Fax 071 626 60 31.
28/10/11 Schaffhausen: Metzgete
im Restaurant Ochsen, Marthalen,
ab 19.30 Uhr. Anmeldung: Jonas
Waldmeier, Natel 079 421 61 10 oder
E-Mail [email protected].
Broye: Nous souhaitons un prompt rétablissement à notre membre
Fernand Losey.
Nidwalden: Der Vorstand und die Mitglieder der Sektion Nidwalden wünschen ihren Mitgliedern Bruno Christen aus Emmenbrücke und Peter Hefti
aus Ennetbürgen recht gute Besserung, viel Kraft und Geduld. Wir hoffen,
beide bald wieder an unseren Anlässen begrüssen zu dürfen.
Aargau : Wir hoffen und wünschen, dass sich unser Ehrenmitglied
Thomas Schöni bald von seinem Unfall erholt und wünschen ihm gute
Besserung
Gute Besserung wünschen wir unserem Mitglied Martin Berger nach seiner Operation.
Wir wünschen Ehrenpräsident Kari Müller baldige Genesung nach seiner Operation und für die weitere Zukunft viel Erholung im Kreise seiner
Familie.
Naissance
Zentralsitz/Siège: Kursleiter Olivier Peter ist zum zweiten Mal Vater
geworden. Wir gratulieren Yvonne und Olivier zur Geburt von Leonie Jeanette Peter. Wir wünschen der ganzen Familie viel Glück für die Zukunft.
Vieux-Comté: Félicitations à notre membre Murielle Clerc et son époux
Daniel pour la naissance de leur fille Estelle.
Mariage
Aargau: Am 16. Juni schlossen Corsin Bearth und Martina den Bund fürs
Leben. Unsere besten Wünsche mögen sie auf ihrem gemeinsamen Weg
begleiten.
Im Juli gab unser ehemaliges Vorstandsmitglied Michael Huber seiner
Manuela das Jawort. Wir wünschen dem Brautpaar viel Glück und Segen
auf ihrem gemeinsamen Lebensweg.
Biel-Bienne: Am Samstag, 3. September, hat unser Vorstandsmitglied Peter
Dennler seine Lebenspartnerin Evelyne
in Interlaken geheiratet. Wir wünschen
dem neuvermählten Paar viel Glück
auf seinem gemeinsamen Lebensweg und wir freuen uns sehr, sie bald
zusammen zu treffen.
CAMION 10/ 2011
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