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SWISS CAMION Le journal spécialisé des chauffeurs SWISS CAMION No 10 / 2011 +++ Série «Jeunes chauffeurs» Michael Blanc +++ Jeunes chauffeurs Le cours pilote des Routiers Suisses Page +++ 6 Anniversaire 50 ans de la section Argovie Page 12 +++ Exposition de camions e 3 «Petit Salon dans la Prairie» Page +++ 18 Rapport de conduite Le nouvel Actros ISSN 1423-4319 Fr. 7.50 Editorial +++ Cours pilote Réservé aux jeunes chauffeurs . . 2 +++ Discussion sur les salaires Euros à la place des francs? .. 3 +++ Plate-forme Journée «Boxenstopp» ......... 8 Page 6 +++ Anniversaire Les 50 ans de la section Argovie Votre carte de conducteur arrive à échéance… S ouvenez-vous: lorsque la carte de conducteur a été introduite, il y a cinq ans environ, il a fallu attendre quelque temps pour qu’elle soit livrée aux personnes qui l’avaient commandée, à savoir aux chauffeurs. Les premiers formulaires de demande de carte ont été mis à disposition des intéressés à partir du 2 octobre 2006. Comme le Page 10 +++ Série «Jeunes chauffeurs» Michael Blanc,VS temps passe vite: la durée de validité de ces premières cartes sera bientôt échue. Il faudra donc songer à commander la nouvelle carte (70 francs en cas de commande online). Personnellement, c’est un collègue qui m’a rappelé la chose, car j’avais complètement oublié cette échéance. La commande de la nouvelle carte est assurée par l’OFROU. Quant à l’ancienne carte, elle ne doit être retournée qu’après Page 18 +++ Rapport de conduite 28 jours … une fois qu’on aura reçu la nouvelle. Toute perte de cette carte doit être annoncée immédiatement, c’est-à-dire dans un délai de 7 jours. Le chauffeur qui perd sa carte a le droit de conduire un poids Le nouvel Actros lourd à titre professionnel au maximum pendant 15 jours après la perte de sa carte. +++ Rubriques missible, qu’il faut toujours avoir sur soi, comme une carte de crédit ou une carte La carte de conducteur est un document important, car personnel et non trans- Constructeurs........................ 37 Formation............................. 40 Relais.................................... 44 Activités des sections............. 45 d’identité. Même lorsqu’on ne roule pas à titre professionnel. Exemple: si vous +++ Exposition de camions abusif. Les organes de contrôle partent toujours du principe qu’il pourrait se pas- Petit Salon de la Prairie ....... 12 tombez dans un contrôle de police durant vos vacances et que vous n’êtes pas en possession de votre carte de conducteur, vous êtes passible d’une amende. Motif: vous pourriez avoir «prêté» votre carte à un collègue, qui pourrait en faire un usage ser quelque chose, même si tel n’est pas le cas: honni soit qui mal y pense! Je dois +++ Reportage reconnaître que c’est dans le cadre d’un cours d’introduction (et de préparation) à Trucking au Mexique . ........... 14 l’examen OACP, réservé aux jeunes chauffeurs et organisé par les Routiers Suisses, +++ Volvo Trucks que j’ai pris connaissance de cette information importante. Morale de l’histoire: on Un FH16 de 750 CV ............ 22 apprend à tout âge et une mise à jour de ses connaissances ne peut pas faire de mal! +++ Allmend, Lucerne Des trucks en forêt ................ 28 Hans-Peter Steiner +++ Page de couverture La société Camion Transport Wil a pris possession de son premier véhicule de distribution hybride, un MB Atego de 12 tonnes, dont le type de motorisation correspond parfaitement au concept Eco Balance mis en place au sein de l’entreprise. Chez CT Wil, ce concept dépend directement du patron, car il fait partie de la stratégie d’entreprise, visant une exploitation durable et respectueuse de l’environnement, destinée à garantir la survie de l’entreprise à long terme. Contact: Mercedes-Benz Schweiz AG, Nutzfahr zeuge, Bernstrasse 55, CH-8952 Schlieren, tél. 044 755 85 69. (Photo: hps) Impressum Rédaction: SWISS CAMION, La Chocolatière 26, 1026 Echandens, tél. 021 706 20 00, fax 021 706 20 09, e-mail: [email protected] | Rédacteur en chef: Hans-Peter Steiner, [email protected] | Graphiste: Cyril Friederich, [email protected] | Annonces : Elsbeth Koehli, e-mail: [email protected] | Impression: Vogt-Schild Druck AG, 4552 Derendingen, www.vsdruck.ch | Régie des annonces: Les Routiers Suisses, La Chocolatière 26, CH-1026 Echandens, tél. 021 706 20 00, fax 021 706 20 09, [email protected] | Tirage contrôlé REMP: 18 000 exemplaires, paraît 11 fois par an | Abonnement: Fr. 75.–/année CAMION 10 / 2011 1 Photos : hps Formation Montage des chaînes à neige: commencer par les démêler, avant de les placer correctement... Contrôle: la date de validité de cet extincteur est-elle encore bonne? OACP: cours d’introduction Monter des chaînes à neige en plein été? Voilà qui peut paraître grotesque, mais qui pourrait se révéler très utile l’hiver prochain. C e genre d’exercice fait partie du cours d’introduction proposé par Les Routiers Suisses en vue de la préparation à l’examen OACP, auquel les chauffeurs débutants doivent se soumettre pour pouvoir exercer ce métier. Le montage des chaînes à neige n’est que l’un des nombreux thèmes abordés par les jeunes professionnel(le)s de la route à l’occasion de ce cours d’introduction; les connaissances acquises à cette occasion leur seront utiles non seulement lors de l’examen, mais surtout dans le cadre de leur vie professionnelle. «Si vous possédez les connaissances nécessaires pour monter des chaînes à neige sur votre camion et pour agir correctement durant votre travail, vous aurez toutes les chances de gagner le match, car vous effectuerez vos tâches plus rapidement et plus sûrement», comme l’a déclaré Peter Berger à l’occasion du cours d’introduction destiné à préparer l’examen OACP (Ordonnance réglant l’admission des chauffeurs), qui s’est déroulé à Dottikon, sur le parking de l’Hôtel de la Gare. Selon Ruth Piras (responsable du département de la formation, LRS Echandens), «ce cours est plus axé sur la pratique que sur la théorie». Faire son permis poids lourd et se lancer directement dans cette carrière est une pratique qui appartient au passé. La profession est devenue plus complexe que jamais, et tout le parcours de formation doit en tenir compte, même à l’issue de l’apprentissage de chauffeur. L’examen OACP auquel les jeunes chauffeurs doivent se soumettre est 2 CAMION 10 / 2011 sérieux: il comprend non seulement une partie orale (3 × 30 min), mais également des exercices pratiques, à effectuer sur le véhicule lui-même (technique), sur le chargement (arrimage), ainsi que des questions relatives à l’OTR (orales/écrites). Désormais, le sujet complexe de l’OTR ne fait plus partie de l’examen du permis de conduire. Le cours d’introduction est suivi d’une préparation intensive à l’examen, à l’occasion de laquelle les candidats doivent se familiariser avec un grand nombre de fiches de travail (technique, arrimage, OTR). Les jeunes chauffeurs doivent impérativement être en possession d’une attestation de formation reconnue par l’ASA (Association des services des automobiles); ce papier, qui est valable une année, prouve que le chauffeur est inscrit à un programme de formation. Le nom de l’employeur figure sur ce document et durant cette période, le/la titulaire de cette attestation peut rouler uniquement en Suisse. Le cours pilote de Dottikon a réuni trois chauffeurs (d’Einsiedeln, d’Urdorf et de Gams) candidats à l’examen, ainsi que quatre res- Bien écouter: les trois premiers participants. ponsables de cours des Routiers Suisses, qui se préparent à donner de tels cours. «Si nous n’avons que trois participants à ce cours donné en Suisse alémanique, c’est que le projet se trouve en phase de démarrage», a expliqué David Piras, secrétaire général. Pour l’instant, ces cours se déroulent à Dottikon (AG), localité relativement centrée et disposant d’une place se prêtant à ce genre de cours. En Suisse romande, ils se dérouleront sur le site des Routiers Suisses, à Echandens, et les véhicules seront mis à disposition par le garage Larag (Honegger). En ce qui concerne le cours de Dottikon, les participants ont pu s’exercer avec un magnifique Scania 144 (année 1997), mis gratuitement à disposition. Les participants l’ont examiné sous toutes les coutures: il s’agissait (entre autres) de vérifier les niveaux, de découvrir d’éventuelles pannes, de basculer la cabine, de définir la fonction et de vérifier les câbles et autres raccordements (air, électricité, hydraulique) et de monter les chaînes à neige. On a en outre abordé les sujets liés à l’attelage d’une (semi)-remorque, aux pneus, aux jantes, etc. «Avant de prendre la route, familiarisezvous avec le véhicule. Avant de basculer la cabine, n’oubliez pas de déconnecter tous les câbles. Où se trouve l’outillage de bord? Combien faut-il emporter d’extincteurs et dans quel état doivent-ils être? Quel est le meilleur endroit pour placer les chaînes à neige? Sontelles compatibles avec les pneus du véhicule? Faut-il graisser un attelage de semi-remorque «à faible entretien»? Comment se comporter en cas de panne? Des questions et encore des questions. C’est à toutes ces interrogations (et à bien d’autres) que l’on répond lors d’un cours d’introduction. «Et n’oubliez pas de prendre vos salopettes!» (hps) Association Des euros à la place des francs? La pression monte. L’euro est en chute libre, à tel point qu’au mois d’août, sa valeur n’était guère supérieure à 1 franc. Aujourd’hui, la BNS a fait ce qu’il fallait pour que son taux remonte à 1,20 franc. D ans ces conditions, certaines entreprises suisses (surtout celles qui sont soumises à la concurrence européenne) songent sérieusement à verser les salaires de leurs employés en euros. Certes, les frontaliers vivent très bien avec les euros, mais, avec le temps, la situation concurrentielle entre employés frontaliers et indigènes devient de plus en plus tendue. En outre, il est injuste que des employeurs veuillent simultanément profiter du droit du travail suisse et payer leurs employés en euros. Dans le reste de l’Europe, les employés sont sensiblement mieux protégés qu’en Suisse. Le chauffeur qui a signé un contrat de travail relevant du droit suisse, qui roule sur un camion immatriculé en Suisse pour effectuer des transports en Suisse doit également être payé en francs suisses et pouvoir vivre décemment de son salaire. Suite aux fluctuations importantes subies par la monnaie européenne, les frontaliers sont prêts à venir travailler en Suisse pour un salaire inférieur à la moyenne. En Suisse, pour qu’un chauffeur puisse vivre de son salaire, il faut qu’il gagne au moins 4700 francs par mois (× 13). Celui qui sait ce que coûte l’assurance-maladie, la location d’un appartement, les déplacements et les impôts, sait aussi qu’avec un tel salaire, il ne reste pas grand-chose pour vivre. Et la situation est encore pire lorsqu’on parle de salaire horaire. Pour quelque 200 heures par mois, on arrive à un salaire horaire de 23,50 francs, sans tenir compte des heures d’attente, ni des heures supplémentaires impayées. De nos jours, il est pratiquement impossible de trouver une femme de ménage à moins de 25 francs de l’heure. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que de nombreux chauffeurs quittent la profession et qu’il soit très difficile de trouver de nouveaux chauffeurs. Il semblerait que la situation soit bien meilleure dans la branche de la construction: aux chauffeurs qui sont titulaires d’un CFC, le syndicat Unia promet un salaire mensuel de 5375 francs, une durée de travail moyenne de 40,5 heures par semaine et la retraite à partir de 60 ans. Certes, le travail y est dur, et nombreux sont les ouvriers de la branche qui n’arrivent à l’âge de la retraite qu’avec l’aide de l’AI. On peut aisément comprendre qu’il faille faire plus d’heures et prendre sa retraite plus tard dans la branche des transports, mais il est difficile d’accepter que le salaire minimum y soit aussi peu élevé. Il faut également savoir que dans la branche de la construction, où le travail au noir n’est pas rare, nombreux sont les travailleurs qui sont au chômage durant l‘hiver. En revanche, les différences entre les salaires sont moins marquées. Dans l’industrie des transports, nous ne voulons pas de situations comme le cas Swissmetall/Boillat, où le syndicat lutte contre l’entreprise jusqu’au moment où cette dernière fait faillite. Nous n’avons rien à gagner non plus lorsque la Confédération confie des gros mandats à des entreprises étrangères, comme elle l’a fait dernièrement en attribuant les travaux d’assainissement de l’autoroute A1, entre Wil SG et Winterthour, à une entreprise allemande. Engager de plus en plus de frontaliers à des tarifs inférieurs est le meilleur moyen de tuer l’industrie des transports suisse. Une entreprise de transports ne possédant pas une adresse à proximité de la frontière n’est plus en mesure de résister à cette baisse des prix. Si nous voulons conserver une saine concurrence parmi les entreprises de transports, il est indispensable que les salaires minimaux se situent à un niveau raisonnable. Ce qui n’empêche pas de nombreuses entreprises de pratiquer le dumping salarial et d’engager du personnel à bon marché. Dans le canton de Berne, par exemple, les quelques employeurs qui ne veulent pas (ou ne peuvent pas) donner plus de 3300 francs à un chauffeur de la catégorie B, ou plus de 3600 francs à un chauffeur de la catégorie C sont déjà connus de la plupart des chauffeurs. Durant la première année, un chauffeur C/E disposant d’un peu d’expérience doit pouvoir compter sur un salaire de 4700 francs. Et le 13e salaire doit devenir la norme. Cette année, le renchérissement ne devrait pas dépasser 1 %. Cependant, Les Routiers Suisses demandent une augmentation de 200 francs, principalement afin d’atténuer la différence par rapport aux autres branches de l’industrie. Car n’oublions pas que le manque de chauffeurs est surtout dû à la faiblesse des salaires dans la branche. Le chauffeur qui est satisfait de son salaire fournit un bon travail, reste dans la branche et n’a pas besoin de voler du diesel pour survivre. Après toutes les discussions relatives au manque de chauffeurs, une telle augmentation constituerait un signal positif de la part des employeurs et démontrerait qu’on prend enfin ce sujet au sérieux. (dp) Sondage sur les salaires Vous trouverez un sondage sur les salaires dans le présent numéro de SWISS CAMION. Merci de bien vouloir compléter ce formulaire et de le retourner au Secrétariat général. Il faut savoir que les réponses resteront anonymes et qu’elles seront utilisées à des fins statistiques uniquement. Les résultats nous aideront à y voir un peu plus clair dans ce domaine. Le chauffeur qui sait où se situe la moyenne aura aussi plus de facilités à discuter avec son patron. Merci de bien vouloir nous retourner ce formulaire aujourd’hui même, mais au plus tard le 30 octobre 2011, afin que nous puissions vous présenter les résultats dans les meilleurs délais. (dp) CAMION 10 / 2011 3 Photos : Silvio Baldinger Jubilé Salle comble: ambiance de fête dans la halle de la Vianco-Arena à Brunegg, joliment décorée au moyen de camions de toutes les marques. «Vous méritez tous une médaille» Une idée, suivie d’une année de préparation, de onze assemblées du comité d’organisation et de beaucoup de sueur: tels sont les ingrédients nécessaires à la préparation de cette fameuse journée. C ette journée, c’est celle du 50e anni versaire de la section Argovie des Rou tiers Suisses, section la plus importante avec ses quelque 1400 membres. Tout a com mencé le vendredi après-midi, lorsque les premiers véhicules sont arrivés. Même les re présentants de la presse locale, qui s’étaient laissé gagner par cette ambiance de fête, se sont montrés curieux de tout et ont commen cé à «mitrailler» les trucks ripolinés au moyen de leurs appareils photos. C’est un Berna datant de 1961 et appartenant à l’entreprise Bachmann, de Kölliken, qui a joué le rôle de vedette du jour: ce véhicule était l’outil de tra vail de nos deux présidents d’honneur. Pour des raisons de santé, Kari Müller n’a malheu reusement pas pu participer à cet événement, mais il avait chargé Ruedi Bircher, membre du comité d’organisation et membre d’honneur, de nous transmettre ses meilleures saluta tions. Dès l’apéritif, cette fête organisée par les membres pour les membres, les amis et les sponsors, a été placée sous le signe de la réussite. Un verre de blanc à la main, tous ces passionnés ont eu plaisir à discuter avec de vieilles connaissances, à se faire de nouveaux amis et à admirer les magnifiques véhicules exposés. En revanche, tout le monde s’est tu dès que Myrtha Elmiger a présenté à l’écran Fanions des sections: déploiement des fanions des sections à l’occasion de la fête marquant le 50 e anniversaire de la section Argovie. 6 CAMION 10 / 2011 sa chronique relatant les 50 dernières années de la vie de la section argovienne des Routiers Suisses. C’est Markus Loosli, président de la sec tion, qui a donné le coup d’envoi de la fête en saluant les représentants des autres sec tions, les nombreux invités, parmi lesquels figuraient le président d’honneur Peter Hürze ler, la conseillère nationale Sylvia Flückiger, le conseiller national Ulrich Giezendanner, ainsi que les membres du comité de la sec tion argovienne de l’Astag. Le guitariste du «Pete Dixon Band» s’est quant à lui chargé d’accompagner le salut aux fanions des diffé rentes sections. Au nom de toutes les sections et du comité exécutif, le vice-président Markus Odermatt a félicité les représentants de la sec tion cinquantenaire. Comme les discours donnent soif (et faim), Gian-Räto Cadonau, président du comité d’organisation, a fini par déclarer le buffet ou vert, ce qui n’a pas manqué de réjouir toute l’assemblée. Les Argoviens se sont déclarés particulièrement fiers que leurs membres Sylvia Flückiger et Ueli Giezendanner, qui représentent leurs collègues et «veillent au grain» au Parlement pour tout ce qui touche la profession. Dans son discours, Sylvia Flückiger a évoqué le quotidien des chauffeurs, sans rien oublier, du café livré à temps à l’épicerie aux automo bilistes qui oublient de mettre leur clignoteur, en passant par les chicanes d’origine politique et les semaines de travail (sur)chargées. Fidèle à lui-même, Ueli Giezendanner a pro +++ Lettre de lecteur Se parquer n’importe où Un joli tableau: les invités attendant le déroulement du programme de la fête. noncé un discours clair, sans faire usage de la langue de bois. Dans le milieu des transports, chacun sait qu’il est «l’un des nôtres», qu’il met du cœur à l’ouvrage et qu’il est toujours prêt à consacrer du temps aux gens qui souhaitent lui soumettre leurs problèmes, même lorsqu’il se rend à son bureau de bonne heure le matin. «Jac Laffery», alias Toni Graber, a relaté l’événement dans la presse internationale, à tel point que les échos de cette fête ont retenti jusqu’en Extrême-Orient. Après avoir bien faire rire l’assemblée, Ueli Giezendanner a quitté la scène sous les applaudissements du public, laissant la place à ses collègues de la section et au «Pete Dixon Band». Jouant des airs de country et de rock, ce groupe n’a laissé personne indifférent, même parmi les participants les moins jeunes. Il va de soi qu’une telle manifestation serait incom plète sans la fameuse tombola, richement garnie. Les joueurs malchanceux ont même eu l’occasion de repartir à la maison avec un lot grâce au tirage au sort des billets non gagnants, doté lui aussi de beaux prix. Les bénévoles et les sponsors, sans lesquels une telle manifestation n’aurait pas pu être orga nisée, ont eux aussi été chaleureusement re merciés. Et c’est Sylvia Flückiger qui a eu l’hon neur de prononcer le mot de la fin: «J’estime qu’un jour de fête comme aujourd’hui est une bonne occasion pour vous remercier pour le travail que vous faites jour après jour; vous méritez tous une médaille!» (bb) «Une période très intensive» SC: Gian-Räto, pour vous personnellement, que représente le 50e anniver saire de la plus grande section des Routiers Suisses? G.-R. Cadonau: Le temps passait, et, au sein du comité, nous étions conscients qu’il fallait commencer à donner un cadre à cette fête. C’est à ce moment-là que Barbara Baldinger et moi-même avons par hasard eu la même idée en ce qui concerne la manière dont cet anniversaire pourrait se dérouler. Il a ensuite fallu mettre sur pied un comité d’organisation. C’est alors que nous avons pris conscience de l’ampleur de la tâche, ce qui nous a remplis de fierté … et d’un peu d’appréhension. En ce qui me concerne, je garderai de l’orga nisation de ce 50e anniversaire le souvenir d’une période intensive, durant laquelle j’ai eu l’occasion de côtoyer des gens formidables et très intéressants, qui ont fait preuve d’un bel engagement. SC: Dans l’ensemble, quelle a été la somme de travail nécessaire pour préparer et orga niser cette fête et quelle a été votre mise à contribution personnelle? G.-R. Cadonau: La somme de travail néces saire a été relativement importante, raison pour laquelle j’ai pris cinq jours de vacances pour pouvoir travailler dans de bonnes condi tions. En effet, la plupart des membres du comité d’organisation travaillaient et ont dû effectuer leurs tâches durant leur temps libre. Si nous avons réussi, c’est aussi grâce au sou tien de nos partenaires et de nos familles. En revanche, je ne parlerais pas d’une charge, car j’ai effectué cette tâche avec plaisir et avec une certaine fierté. SC: Est-ce que tout a fonctionné comme prévu? G.-R. Cadonau: Oui, tout a parfaitement fonctionné, à part quelques petites bricoles, rapidement rentrées dans l’ordre grâce aux bénévoles, qui ont su se débrouiller et impro viser quand il le fallait, si bien que les invités ne se sont rendu compte de rien. SC: Avez-vous ressenti du soulagement à l’issue de la fête? G.-R. Cadonau: Oui, il faut bien le recon naître, surtout lorsque, durant la soirée, nous avons enregistré diverses félicitations et autres compliments. Il faut aussi dire que nous avi ons tout bien préparé, de telle sorte qu’une fois que la fête avait commencé, il nous a suffi de la laisser se dérouler comme prévu. (hps) Il faut vraiment être très fatigué pour parquer sa voiture ainsi, entre deux places de parc réservées aux poids lourds, qui plus est durant la pause de midi! Chacun sait que les places de parc réservées aux camions se font de plus en plus rares et que les chauffeurs sont obligés de respecter les pauses légales qu’on leur impose. Il n’est donc pas rare de rencontrer des camions parqués à l’entrée ou à la sortie des parkings, ce qui est très dange reux, aussi bien pour les chauffeurs que pour les autres usagers de la route. Donc, certains automobilistes feraient bien de réfléchir un peu avant de se parquer n’importe où… B. Bohler, Steinmaur +++ TPG Genève 87 autobus articulés Citaro Daimler Buses a remporté un contrat impor tant avec les Transports publics genevois (TPG) en Suisse. Les 87 autobus articulés MercedesBenz seront en exploitation sur le réseau autobus des TPG, long de 305 km dans la ville de Genève et sa périphérie. L’entreprise dispose d’un parc de 82 tramways et d’envi ron 320 autobus et trolleybus. La flotte d’auto bus se compose principalement de véhicules Mercedes-Benz. La livraison des véhicules interviendra en septembre 2011. Le Citaro G avec une longueur de 17,94 m a une capacité de transport de 150 personnes. Ainsi le véhi cule est particulièrement adapté aux lignes fortement fréquentées et aux lignes princi pales aux heures de pointe. Son plancher bas continu, les entrées et sorties sans marches, ainsi que les 4 portes larges permettent un échange rapide des passagers. Un espace réservé pour 2 fauteuils roulants est à dispo sition pour les personnes à mobilité réduite. Les véhicules sont également équipés d’une surveillance vidéo. Les autobus articulés sont alimentés par le moteur MB OM 457 (h) LA avec une puissance de 260 kW (354 CV). Les véhicules répondent à la norme des gaz d’échappement Euro 5 en exécution EEV. Le freinage du Citaro G est effectué avec le sys tème de freinage électronique éprouvé (EBS) en relation avec le système antiblocage des roues (ABS) et la régulation antipatinage (ASR). Des freins à disques sur l’ensemble du véhi cule et la suspension à roues indépendantes font partie de l’exécution standard. (pd) CAMION 10 / 2011 7 «Boxenstopp» Une journée réussie C’est sur le parking du restoroute de Würenlos (Mövenpick), sur l’autoroute A1, que s’est déroulée la onzième édition de la traditionnelle manifestation intitulée «Boxenstopp». Les chauffeurs apprécient cette occasion de prendre leur «café-croissant» tout en discutant avec des représentants de la police cantonale argovienne, des spécialistes de l’OFROU et des représentants d’associations professionnelles (Astag, LRS): pour eux, c’est l’occasion de parler de leurs problèmes et de demander conseil. Ou de discuter des problèmes du quotidien en toute décontraction avec les représentants des forces de l’ordre. «C’est sympathique de se faire offrir un café», déclare ce chauffeur alsacien travaillant chez Galliker. Il a profité de l’occasion pour discuter avec des collègues travaillant pour le même employeur, avant de poser une question au sujet de son permis de conduire. Ce chauffeur possède un permis suisse sur lequel figurent uniquement les catégories de poids lourds qu’il a le droit de conduire, sans aucune mention du permis pour voiture, contrairement à son permis français. Ce chauffeur se demandait s’il avait le droit de conduire une voiture avec ce permis. La réponse est oui. La plupart des chauffeurs avaient des questions +++ Lecture Soleil et Mistral Quel chauffeur n’a pas songé à partir à l’étranger? La plupart d’entre eux rêvent généralement de l’Amérique du Nord. Et la France? Le sud de la France pour être plus précis? Verena Aeschbacher, qui, à l’origine, n’avait rien à voir avec le monde des routiers, est partie dans le sud de la France en 1995. Avec son mari, elle y a tenu un Relais routier avec conviction et passion. Arrivée à l’âge de la retraite, elle a décidé de se consacrer à l’écriture afin de retracer quelques épisodes mémorables qu’elle avait vécus dans son Relais, situé à Lédenon. Parmi tous ces épisodes, citons par exemple cette fête de Noël passée en compagnie d’un routier, ou cette soirée durant laquelle deux chauffeurs ont 8 CAMION 10 / 2011 en relation avec l’OTR, comme l’a souligné le porte-parole de la police cantonale. Afin de pouvoir répondre précisément à toutes ces questions, Markus Binder (Astag, section Argovie) n’a pas hésité à discuter avec Peter Berger, conseiller auprès des Routiers Suisses. Selon Markus Binder, les chauffeurs ont toujours un peu de peine avec la nouvelle OTR. Devant la tente abritant la manifestation, Markus Loosli, président de la section Argovie des Routiers Suisses, donnait une interview face à une caméra de télévision. De son côté, la police cantonale a déclaré reconnaître «l’importance du trafic des poids lourds pour le canton de transit qu’est le canton d’Argovie». Elle estime que l’édition 2011 du «Boxenstopp» a attiré quelque 200 chauffeurs, certainement aussi grâce aux excellentes conditions météorologiques. Un chauffeur voulait savoir quel véhicule doit s’arrêter lorsque le croisement de deux camions s’avère difficile sur une route de montagne? «Aucun des deux», lui a répondu le brigadier Omlin (unité mobile de la police cantonale argovienne), car les deux chauffeurs doivent laisser suffisamment d’espace pour pouvoir croiser correctement. En cas de collision, chacun devra payer les dégâts survenus sur son propre véhicule. Un chauffeur de bus de ligne a déclaré qu’il estimait que l’OTR prévue pour les chauffeurs de camions était peu compatible avec le job de conducteur de bus de ligne. Un autre voulait savoir si le TachiFox (des Routiers Suisses) et l’appareil de lecture de la police étaient identiques ou si ces deux systèmes étaient différents. Des représentants de la police allemande (Waldshut) ont également participé à ces discussions. Dans cette région proche de la frontière, la collaboration entre les polices des deux pays est réglée dans le cadre d’un contrat. Comme l’explique Axel Braxmeier, responsable de la police de Waldshut, ce contrat prévoit les procédures à adopter en matière de contrôles de poids lourds, de prescriptions sociales, de contrôles de vitesse, de contrôles de l’arrimage des marchandises, entre autres, car ces procédures ne sont pas identiques en Allemagne et en Suisse. En ce qui concerne la prévention et la répression (par le biais de contrôles), la police allemande a aussi son rôle à jouer, ajoute Axel Braxmeier. Des campagnes comme celle du «Boxenstopp» sont destinées à donner un signal positif en matière de prévention. (hps) fêté leurs retrouvailles durant toute la nuit, à tel point que la police a fini par les rejoindre sur place. Ou encore la surprise de la patronne, lorsqu’un chauffeur de car bernois est arrivé à l’improviste dans le restaurant et a commandé un menu pour tous les apprentis qui voyageaient à bord de son véhicule. «Soleil et Mistral», tel est le titre de son troisième livre, qui devrait séduire bon nombre de lecteurs (sans compter ceux qui sont passionnés par le sud de la France), tout simplement parce qu’il évoque les problèmes du «quotidien provençal», tout en faisant état des réalités du monde des routiers. «Je sais que ce livre va intéresser certains chauffeurs qui se demandent ce que nous sommes devenus», comme l’écrit l’auteure de cet ouvrage. Car n’oublions pas que parmi les chauffeurs qui faisaient le Maroc et l’Espagne, nombreux sont ceux qui faisaient partie de leurs bons et fidèles clients. Ce livre est attachant, car il nous offre un point de vue intimiste sur les problèmes et les préoccupations de ces gens qui sont partis en France pour y vivre une autre vie. Le livre: Verena Aeschbacher-Pieren, Soleil et Mistral (en allemand), ISBN 978-3-041955-28-8, 261 pages, 2011, Medu Verlag, D-63303 Dreieich bei Frankfurt/ Main, ou directement auprès de Verena Aeschbacher, 12, rue du Château, F-30120 Lédenon, tél./fax 0033-466 37 36 75. (hps) Salon suisse du véhicule utilitaire +++ Circulation routière Moins de décès, plus de blessés Entre janvier et juin 2011, 160 personnes ont perdu la vie sur les routes suisses, et 2044 individus y ont été grièvement blessés. Le nombre de décès a donc baissé par rapport au premier semestre 2010 (– 4), mais les blessés graves ont augmenté (+19). Les 160 décès enregistrés chez les usagers de la route pendant le premier semestre 2011 correspondent à la moyenne des cinq dernières années. En revanche, le nombre de blessés graves (2044) accuse une baisse de 9 % par rapport à la moyenne 2006–2010. Cela étant, l’examen de l’évolution des deux valeurs sur cette même période fait ressortir une tendance à la stabilité – depuis cinq ans pour les décès et depuis trois ans pour les blessés graves. Victimes en baisse chez les motocyclistes, mais pas chez les occupants de voitures. Au premier semestre 2011, 28 motocyclistes sont morts dans la circulation, ce qui représente une baisse de 18 % par rapport à la moyenne 2006 – 2010 et de 13% par rapport au premier semestre 2010. Le nombre de blessés graves a lui aussi diminué par rapport à la moyenne de ces cinq dernières années, mais de façon moins marquée (–1 %). Chez les passagers de voitures de tourisme, le nombre de décès sur la route a par contre augmenté (+12 %). Une évolution plus réjouissante a été enregistrée concernant les blessés graves (– 23 % par rapport à la moyenne 2006 – 2010). Une nouvelle fois, l’inattention et la distraction ont occasionné bien plus de blessures graves (545 personnes) que la vitesse (378 personnes) ou l’influence de l’alcool (279 personnes). Néanmoins, ces causes d’accidents ont toutes trois enregistré un recul par rapport à la moyenne de ces cinq dernières années: les accidents dus à l’alcool ont baissé de 11 %, ceux imputables à l’inattention/la distraction transportCH 2011 Trucker-Wettbewerb C ou non) ou un engin assimilé à un véhicule de 14 %, et ceux occasionnés par la vitesse de ou un piéton. Sont réputées grièvement bles31 %. Au premier semestre 2011, la part des Hallo Trucker sées les personnes victimes d’une atteinte personnes tuées ou grièvement blessées sur grave et visible, qui exclut toute activité les autoroutes et semi-autoroutes se montait Möchtest Du eines der normale à la maison pendant au moins à 12 % et à 8 % du pourcentage total, restant 24 heures. Sont considérées comme décéainsi à peu près constante par rapport aux 2 x 2 Gold-Tickets zum Truck-Grand-Prix 2012 in Deutschland dées sur les routes les personnes qui ont années précédentes. La tendance générale inkl. 2 Nächte im Doppelzimmer und CHF 500.- Reisegeld gewinnen? perdu la vie sur les lieux de l’accident ou qui évoquée précédemment vaut donc aussi meurent de ses conséquences dans les pour l’évolution des victimes graves sur les Um in die Verlosung zu kommen: 30 jours. Dans ce dernier cas, c’est la date autoroutes et semi-autoroutes. (pd) CH de l’accident qui détermine la statistique auf Deinen Truck und gib Dein Trucker1. Kleb den offiziellen transport 2011 Sticker* +++ Statistique semestrielle Ehrenwort, dass er bis zum Ende dessemestrielle Salons amconcernée. 13. November 2011 dranbleibt. Jusqu’à dehinten référence la statisL’Ofrou Damitest derresponsable Sticker auf der Strasse gesehen wird,l’année kleb ihn an 2010, Deinen Anhänger/ bei Solofahrzeugen. leichte können tique desAuch accidents de laNutzfahrzeuge route était réalisée PourAuflieger la premièreoder fois, Lastwagen la statistique semessous la conduite de l’Office fédéral de la triellemitmachen. des accidents de la route est basée ein Foto von Deinem Truck Kleber(OFS). drauf (Kleber und c’est Nummerschild 2. leMach statistique A partir de 2011, l’Ofrou sur registre des accidents de la route de mit dem müssen sichtbar sein). qui est responsable de cette statistique et de l’Ofrou. Créé récemment, ce registre est 3. Schick das Foto unter Angabe Deiner Personalien per E-Mail oder MMS an sa publication, en vertu de l’ordonnance sur utilisé par les polices cantonales et [email protected]. le registre des accidents de la route (Orar). nales pour la saisie des données relatives résultats de la statistique semestrielle aux accidents. Il recense les CH accidents sur*Der offizielle transport 2011 Sticker für denLes Truckerwettbewerb ist 10cm hoch, 1m breit, sont provisoires, les résultats définitifswerden. étant venus sur les routes ou places publiques et wiederablösbar und kann solange Vorrat bei [email protected] bestellt publiés au printemps 2012. (pd) impliquant au moins un véhicule (motorisé S A 2 in A 1 2 3 *L su d Schweizer Nutzfahrzeugsalon 10. - 13. nov 2011 S Salon suisse du véhicule utilitaire www.transport-CH.com S +++ transport.ch 2011 Concours réservé aux truckers Teilnahmebedingungen Les conducteurs d’utilitaires légers peuvent également prendre part à ce concours. Le Salon suisse du véhicule utilitaire transTeilnahmeschluss: Der Sticker mussIl ab dem Einsendedatum Fotos bis am 13. suffira ensuite de faire unedes photo de son port.ch organise un 15.10.2011. concours à l’intention November wieoffrant verlangt aufgeklebt bleiben. Es kann nur eine que Teilnahme pro et Fahrzeug véhicule, en s’assurant l’autocollant le des truckers,2011 en leur la possibilité angenommen werden. Die Verlosung findet am 11. November 2011 an der transportCH statt. Über numéro de la plaque d’immatriculation soient de gagner 2×2 tickets Gold pour le Grand die Verlosung wird keine Korrespondenz geführt. Die Gewinner werden schriftlich informiert. Mit visibles, et de la transmettre parRechtsweg e-mail Prix Truck Race qui se déroulera en Preis nichtbien Ausnahme des2012 Reisegelds kann der in bar ausbezahlt werden. Der ist ou par MMS à [email protected]. Allemagne (Nürburgring). Les gagnants ausgeschlossen. Die Termine für das Truckracing 2012 werden von der FIA voraussichtlich im Dezember 2011 festgelegt. Derde Truck-Grand-Prix 2012 in Deutschland findet 10 voraussichtlich Cet autocollant, qui mesure cm de haut im Juli pourront également bénéficier deux nuits 2012 auf dem Nürburgring Die de Gewinner werden nachde der Bekanntgabe durch den FIA sur 1 mètre large, peut être commandé à von en chambre double et d’unestatt. somme 500 uns benachrichtigt. l’adresse [email protected]. Le délai francs remise à titre de contribution aux frais de participation est fixé au 15 octobre 2011. de voyage. Pour participer, les chauffeurs Seule une participation par véhicule peut être n’auront qu’à apposer l’autocollant officiel prise en considération. Le tirage au sort se transport.ch 2011 à l’arrière de leur (semi-) déroulera le 11.11.2011 et les gagnants seront remorque ou de leur camion solo, en s’engainformés par écrit. (pd) geant à le conserver jusqu’au 13 novembre. Récoltons ensemble le succès! Une solution d’avance. Un service complet et des packs de prestations adéquats, dont 4 ans de garantie sur la chaîne cinématique*, font partie de notre offre, au même titre que des véhicules avec une charge utile maximale, une traction optimale, des systèmes de sécurité de pointe et une consommation minimale. Longue ou courte distance, entreprise de construction ou services communaux: les solutions de transport MAN satisfont aux exigences les plus diverses. Pour en savoir plus, adressez-vous à votre partenaire MAN ou rendez-vous sur www.mantruckandbus.ch MAN Truck & Bus Schweiz AG *Valable à l’achat d’un MAN TGX/TGS/TGM/TGL neuf à partir du 1.4.2011 auprès de MAN Truck & Bus Schweiz AG ou de l’un de ses partenaires de distribution. Valable dans le réseau mondial d’ateliers de MAN Truck & Bus AG, à condition que les travaux d’entretien prescrits aient été effectués dans son réseau. Informations sur l’étendue des prestations dans la documentation du véhicule et le contrat de vente. Non cumulable avec d’autres offres MAN. CAMION 10 / 2011 9 C D d’ en ne co es dé ju la Photos : hps Série Travail physique: voilà ce qui plaît à Michael: avec ce travail, il n’est pas assis toute la journée derrière le volant, mais doit aussi effectuer des tâches plus physiques. Une journée avec Michael Michael Blanc (23 ans), de Riddes (VS) est un jeune chauffeur particulièrement motivé. Contrairement à bon nombre de ses collègues, il n’a pas effectué un apprentissage classique de chauffeur, mais il a fait son permis poids lourds à l’armée. A l’origine, Michael Blanc ne se destinait pas à ce métier: il a effectué un apprentissage d’installateur sanitaire, puis a suivi une formation d’installateur en chauffage. Après avoir terminé ces deux apprentissages, il a commencé à travailler comme chauffeur. Comme c’est souvent le cas dans la branche, le virus lui a été transmis par son père, son oncle et des connaissances de la famille: «Les camions m’ont toujours intéressé. Je trouvais que c’était un métier passionnant et très varié. Il est vrai qu’à l’armée, ce que font les chauffeurs n’a pas grand-chose à voir avec le métier. Tout le monde connaît l’adage selon lequel, à l’armée, on court pour attendre et on attend pour courir.» Dans tous les cas, avec les deux formations qu’il a suivies, Michael aura toujours l’occasion de retourner travailler dans sa profession initiale. Notre rencontre avec Michael, devant les bureaux de la rédaction, à Echandens, est due au hasard. En tant que jeune membre des Routiers Suisses, le travail qu’il a effectué à la Chocolatière peut être qualifié d’historique: avec son camion, notre jeune chauffeur a débarrassé les différents tas de matériaux que les pelles mécaniques ont constitués lors de la démolition des anciennes baraques des Routiers Suisses, tels que bois, métaux et autres matériaux synthétiques. Le matin, notre homme doit être présent sur le chantier à 7 heures, peu importe où ce dernier se situe (en Suisse romande). Au cours d’une journée de travail, il a effectué entre sept et huit voyages de vieux bois, et pour assurer cette cadence, il a dû ... courir. En l’observant travailler, on avait l’impression qu’avec son container Multilift, il était en permanence en train de courir, que ce soit sur le chantier ou lors du déchargement à Crissier, auprès de l’entreprise Retripa, spécialisée dans le recyclage du bois, du carton, du papier, du plastique et du verre. C’est justement pour cette raison qu’il aime ce métier, où il n’est pas Ronde incessante: le container vert est vide; il doit être placé à proximité du trax, qui le remplira avec le vieux bois issu de la démolition des baraques de chantier. 10 CAMION 10 / 2011 toujours assis, et où il faut parfois sortir de la cabine pour effectuer d’autres tâches, plus physiques. Ce job n’est en tout cas pas répétitif, d’autant plus que Michael conduit aussi les semi-remorques de son employeur. Sur le site des Routiers Suisses, notre jeune chauffeur était toujours en mouvement: il avait en permanence les yeux dans ses rétroviseurs ou se penchait par la portière pour voir ce qui se passait derrière son véhicule. Lors d’une telle opération, les containers de 36 m3 (au nombre de trois ou quatre) doivent toujours être déposés au même endroit, choisi par les machinistes, qui se montrent parfois quelque peu impatients. Vu de l’extérieur, ce ballet peut avoir l’air un peu compliqué, surtout pour un employé de bureau: la pelle mécanique remplit un container, que le chauffeur du camion doit d’abord mettre de côté afin de pouvoir ramener un container vide au même endroit. Il suffit ensuite de charger le container plein et de l’amener à Crissier. Pendant ce temps, la pelle mécanique remplit à nouveau le container vide. Et ainsi de suite. Dans tous les cas, ce travail exige du chauffeur qu’il garde un certain rythme, tout en faisant preuve d’une grande habileté lors des manœuvres effectuées avec son véhicule à quatre essieux. Car la surface du chantier est limitée, d’autant plus que des voitures sont parquées dans cette cour et que des piétons la traversent régulièrement. Le chauffeur a donc intérêt à faire attention. «Il faut rester concentré jusqu’à ce qu’on coupe le moteur du véhicule.» Lors du déchargement, il faut passer sur la balance, descendre de la cabine, courir pour aller chercher le bulletin (Michael n’a jamais chargé plus de 3,5 ou 4 tonnes par voyage), remonter dans la cabine pour se rendre dans la halle en bois, redescendre de la cabine pour aller ouvrir la porte arrière de la benne, avant de remonter dans le camion pour basculer la marchandise. Après quoi il faut redescendre du véhicule et fermer la benne avant de retourner sur le chantier. En observant toutes ces opérations, on se rend compte que toutes les étapes de ce processus se déroulent de manière à la fois rapide et efficace ... et on pense au film allemand «Cours, Lola, cours!». Sauf qu’ici, c’est Michael Blanc qui court. (hps) Le chauffeur Nom : Michael Blanc, 23 ans Domicile : Riddes (VS) Formation : deux apprentissages (sanitaire/chauffage) Employeur : Michel et Fils SA, Aigle, démolition et terrassement Véhicule : MAN TGS 35.480, 8×2 onroad, 8×4 offroad, 25 000 km Superstructure : Multilift Etat civil : en couple Hobbies : ski, mécanique automobile (restauration d’un coupé VW Scirocco de 1988) Plans pour l’avenir : « aucun pour l’instant » La balance: le chargement s’avère relativement léger, il ne dépasse guère les 4 tonnes. Rétroviseurs: indispensables pour effectuer ces nombreuses manœuvres dans la cour des Routiers Suisses. Déchargement: chaque voyage de ce vieux bois constituait un chargement relativement volumineux, mais léger, à décharger auprès de l’entreprise Retripa, à Crissier. CAMION 10 / 2011 11 Photos : hps/dj Expo Exposition de camions: «Exposer des camions, c’est montrer ce qui intéresse les chauffeurs», expliquent les organisateurs du «Petit Salon». Voilà qui est fait. Là-haut sur la Prairie La troisième édition du «Petit Salon dans la Prairie», manifestation organisée par des privés dans le district d’Entremont (VS), peut être qualifiée de réussite. Benoît Troillet, jeune patron du Relais La Prairie, est l’une des chevilles ouvrières de ce salon, qui a vu le jour pour la première fois il y a trois ans, suite à une discussion qui s’était déroulée au bar du restaurant. «Et nous voulons surtout contribuer à améliorer l’image de marque de la profession.» Tous les intéressés souhaitant exposer à la Prairie doivent s’annoncer à Benoît. «Je souhaite éviter d’avoir chaque année les mêmes exposants sur le site», insiste Benoît Troillet. «Regardez ces deux magnifiques Scania R620 appartenant à Carlos Transports SA, ne sont-ils pas impressionnants?» La plupart des constructeurs étaient représentés sur la place (6), et les entreprises locales ont participé à la manifestation en présentant une trentaine de véhicules spécialisés, garantissant ainsi une exposition diversifiée et intéressante. «Nous essayons de présenter un thème différent chaque année. Cette année, il s’agit de S téphane Moulin, chauffeur roulant pour l’entreprise des frères Bérard, fait également partie de l’équipe des instigateurs de cette manifestation: toutes ces personnes sont passionnées par les camions, et il faut bien reconnaître qu’en Valais, il manquait une manifestation consacrée aux chauffeurs et à leurs camions, une fête permettant aux professionnels de la route de se rencontrer, d’échanger des informations, d’essayer de nouveaux camions et surtout de passer une bonne journée en bonne compagnie. «Nous n’avons jamais voulu faire un mini-Interlaken, pour aligner des camions les uns à côté des autres. Nous préférons montrer des applications spéciales utilisées par les entreprises de la région, et des véhicules conduits par les chauffeurs du coin», ajoute Benoît Troillet. 12 CAMION 10 / 2011 La relève: les apprentis du Centre de formation professionnelle de Sion (sur les onze apprentis de la volée, neuf apparaissent sur cette photo) ont reçu leur diplôme dans le cadre de cette manifestation. A gauche, les responsables des apprentis Peter Steffens, président de la section Valais-Plaine du Rhône, et Serge Dayer (Astag), second depuis la droite. Les organisateurs: Stéphane Moulin, chauffeur, et Benoît Troillet, restaurateur (à droite). la sécurité routière.» Raison pour laquelle les organisateurs ont invité la police cantonale, avec son simulateur de retournement, ainsi que le service du feu du lieu, venu avec différents véhicules (parmi lesquels figurait un TLF flambant neuf, équipé par Rosenbauer et appartenant au service du feu de Waldkirch (ZH). Tout au long de la manifestation, un speaker informait les visiteurs sur les différentes attractions installées à leur intention, tout en procédant à différentes interviews. A propos de sécurité: toute personne souhaitant tester un camion (camions-bennes de quatre marques différentes) et emprunter la route cantonale pour se rendre jusqu’à la gravière participant à cette journée devait d’abord souffler dans le «ballon». La relève était également de la partie sur la «Prairie»: cette année également, les apprentis de l’Ecole professionnelle de Sion ont reçu leur diplôme de fin d’apprentissage à cette occasion. Les amateurs de modèles réduits ont eux aussi été gâtés, grâce à la présence du club des Mini Camions Romands (MCR), venus présenter Simulateur: une contribution à la sécurité routière. leurs modèles à l’échelle 1 : 14,5 (camions et machines de chantier). Les Truckerfreunde CH (Berne) étaient également de la fête avec leur semi-remorque à l’échelle 1 : 8, sur lequel les enfants pouvaient même prendre place. «Le nombre de visiteurs?» «Difficile à dire, car l’entrée était gratuite, bien sûr, mais nous avons certainement approché la barre des 1500 visiteurs.» Pas si mal que ça pour un samedi. Et le soleil du Valais a aussi joué un rôle important: «Nous avons eu de la chance, car nous aurions aussi pu avoir du mauvais temps», déclare Benoît. Cependant, une chose est sûre: la prochaine édition du «Petit Salon dans la Prairie» est déjà attendue avec impatience. (hps) Test: cohue à la gravière. Oldtimers: deux anciens Henschel en état d’origine. CAMION 10 / 2011 13 Photos : hps Reportage Scène au bord de la route: les roadtrains (ici un KenMex) assurent la plupart des transports longues distances. Derrière, à droite, un policier à moto procède à un contrôle. México – « primera clase »? Le Mexique fait partie des nouveaux pays industrialisés (NPI), surtout en ce qui concerne les infrastructures et les transports routiers. Toutefois, il faut bien reconnaître que les transports en commun y sont réglés de manière exemplaire, grâce à un système de bus à trois classes. Et n’oublions pas d’ajouter que les paysages y sont magnifiques. voyage (arrêts, durée du voyage, etc.) en nous offrant des boissons fraîches et du café. Cette fois, c’est parti. Notre autocar roule sous la pluie à travers une chaîne de volcans et franchit un col situé à 2800 mètres d’altitude. Une fois arrivé à Cuernavaca, je poursuivrai mon voyage à moto pour effectuer un circuit de plus de 5000 kilomètres, durant lequel je voyagerai aussi en train. Il s’agit de l’un des derniers trains de voyageurs qui circule au Mexique, le «Chepe» (Ferrocarril Chihuahua al Pacífico). Dans ce pays, le chemin de fer joue un rôle mineur en matière de transport de personnes: les gens d’ici circu- C ommençons par les autocars légendaires de la première classe (primera clase): à l’aéroport de México City (Benito Juárez), je paie la somme de 150 pesos (environ 12 francs) pour pouvoir monter à bord d’un autocar moderne, un Volvo 9700 à trois essieux de la société Grupo Pullman de Morelos, qui me conduira directement au cœur de la ville de Cuernavaca, située à quelque 80 kilomètres de la capitale. Avant de monter dans le car, je dépose mes bagages dans la soute et je reçois un ticket en échange, que je remettrai au chauffeur à destination pour récupérer mon bien. Les bagages sont scannés, tout comme les passagers, qui sont filmés au moyen d’une caméra numérique avant le départ du car. Il s’agit là des dernières prescriptions en matière de sécurité. Une fois ces formalités terminées, nous sommes accueillis par une hôtesse qui nous explique les modalités du 14 CAMION 10 / 2011 Pause: une station-service près de Toluca, point de rassemblement des truckers. Ici aussi, le Natel est omniprésent. Accueillante: la señorita Nereida. lent plutôt à bord de bus urbains (construits sur des châssis de camions) et de minibus (VW et marques japonaises), sans oublier les taxis, qui jouent aussi un rôle important dans les transports publics locaux et régionaux. Comme lors de chacun de mes voyages, je n’ai pas pu m’empêcher de jeter un œil sur le trafic routier environnant: les véhicules utilitaires m’intéressent particulièrement, où que je sois. Et je m’attends toujours à découvrir une particularité propre au pays que je visite. Ici, l’éloignement entre un point A et un point B ne s’exprime pas en kilomètres, mais généralement en temps. Le voyageur qui demande son chemin ou la direction à prendre pour arriver à destination reçoit au moins trois réponses différentes, dont deux sont en principe erronées. Reste à savoir lesquelles ... Vous ne serez certainement pas surpris d’apprendre qu’au Mexique, la plupart des poids lourds proviennent du voisin du Nord, à savoir des Etats-Unis. On y rencontre donc de puissants camions à long museau, dans un état plus ou moins (souvent moins) bon, tractant une ou deux semi-remorques, eu égard au règlement des 18 roues (Eighteen Wheelers). La société mexicaine Dina (Diesel Nacional S.A.) construit des véhicules (camions, autocars et véhicules ferroviaires) sous licence (Navistar surtout). La marque KenMex, qui appartient à Paccar, produit des véhicules Kenworth sous licence. Sur les routes de ce pays, on croise aussi des Freightliner (MB, fabriqués dans les usines de Saltillo, au nord du pays), des International, des vieux Macks, des Ford et d’innombrables variantes de pick-up. Au Mexique, les autoroutes sont magnifiques, mais très chères, ce qui explique que la circulation y soit très fluide. Les trucks peuvent atteindre une vitesse de 120 km/h, car ici, on ne connaît pas les moteurs bridés. Avec ses longues montées sans fin, c’est la Sierra qui se charge de ralentir les poids lourds, souvent sous-motorisés, qui se traînent parfois à La poisse: c’est certainement un problème de freins qui est à l’origine de cet accident, qui n’a heureusement pas fait de blessés. moins de 10 km/h sur ces longues rampes rectilignes. Au Mexique, on apprécie les camions solo affichant un long empattement et possédant une cabine de type «longues distances». Les petits véhicules utilitaires de type 4×2 (12 tonnes) affichent généralement les logos Kenworth, Freightliner ou Mercedes-Benz. Ils sont utilisés comme véhicules de distribution, comme camions-bennes ou comme transporteurs de troupes. Ici, les militaires sont très actifs: ils collaborent avec les policiers fédéraux (Federales) pour lutter contre les membres de la mafia actifs dans le trafic de drogue («Narcos»). En voyant les (très) jeunes soldats inexpérimentés (mais bien armés) engagés dans cette lutte antidrogue, on s’imagine bien qu’ils n’ont malheureusement aucune chance face aux Narcos, entraînés et souvent (trop) bien armés. Sur la route, les contrôles des camions sont effectués par l’armée, par la police, par le service de contrôle des denrées alimentaires (fruits, légumes et plantes) et par le service d’immatriculation des véhicules. Alors que les routes nationales sont le plus souvent en bon état, la situation change radicalement dès que l’on franchit les portes des localités, à l’intérieur desquelles on a installé des ralentisseurs (topes) de tailles et de formes différentes, le plus souvent combinés avec de profonds nids-de-poules. Comme les réparations sont chères, les truckers pilotent Ihren LKW originalgetreu im Massstab 1 : 50 in Ihrer Vitrine oder sogar zum schenken ? Schwertransportkipper – Anhängerzug, fast alles ist machbar. Beispiel – Fotos unter www.muldenservice-bern.ch, Anfragen unter Tel. 079 473 56 65 oder Mail: [email protected]. CAMION 10 / 2011 15 Reportage Transport routier: un véhicule transportant des porcs, roulant à 120 km/h à la descente, un ancien tracteur Dina bien entretenu et un autocar moderne leurs véhicules prudemment à travers ces «champs de mines». Finalement, ces «topes» obligent les chauffeurs à rétrograder, puis à accélérer dans un grand nuage de fumée noire. De nombreux véhicules disposant d’un échappement libre, l’entrée en action du frein-moteur génère souvent un bruit assourdissant. A tel point qu’au bord des routes, on peut voir des panneaux rappelant que les silencieux d’échappement (silenciadores) sont obligatoires! Dans la descente d’un col, sur la route nationale 16, entre Sinaloa et Hermosillo, j’ai pu constater que les freins des camions étaient souvent mis à rude épreuve: un truck gisait au fond d’un ravin. Les routes nationales à deux voies sont souvent en bon état, mais dès que vous les quittez, vous vous retrouvez rapidement sur des pistes faites de cailloux et de sable, aboutissant généralement dans un petit village et se terminant en cul-de-sac, surtout dans les régions montagneuses. Dans les grandes villes asphyxiées par le trafic, les règles de la circulation sont plus ou moins respectées: aux intersections, c’est généralement le plus rapide qui passe d’abord, les feux rouges sont (généralement) respectés, et les petits véhicules cèdent la priorité aux poids lourds. Sur l’autoroute, la limitation de vitesse, fixée à 110 km/h, est respectée uniquement lorsque les «Federales» se trouvent à proximité. Au Mexique, on klaxonne aussi souvent que l’on met son clignoteur, c’est-àdire rarement. Qu’elle soit simple ou double, la ligne jaune n’a qu’une valeur symbolique, et l’on dépasse aussi bien sur la bande d’arrêt d’urgence que sur le bas-côté de la route. Et même si l’on a parfois l’impression que la circulation dans ce pays est chaotique, nous n’avons jamais vu d’accident grave au cours de notre voyage ... La police et l’armée sont très présentes: Scène de la vie quotidienne: un chauffeur vérifie la pression des pneus au moyen d’un … tournevis. En haut, un truck en surcharge. Des noms qui chantent Trafic en sens inverse: dans le train (Chepe), personne n’est étonné de voir un camion arriver en sens inverse, même s’il n’y a qu’une seule voie. 16 CAMION 10 / 2011 México City – Cuernavaca – Toluca – Irapuato – Guanajuato – Aguascalientes – Zacatecas – Jimenez – Chihuahua – Yécora – Hermosillo – Guaymas – Obregón – Los Mochis – Culiacán – Mazatlán – Tepic – Guadalajara – Zamora – Uruapan – Pátzcuaro – Morelia – Toluca – Taxco – Cuernavaca: un voyage de plus de 5000 km, auquel il convient d’ajouter le trajet reliant le «Canyon de cuivre» «Barrancas del Cobre» de Chihuahua à Los Mochis et retour, soit environ 1000 km. Etats traversés ou touchés: México, Guanajuato, Aguascalientes, Zacatecas, Chihuahua, Sonora, Sinaloa, Nayarit, Jalisco, Michoacán, Guerrero. Au Mexique, le nom du chef-lieu de l’Etat correspond souvent à celui de l’Etat. Durée du voyage: 15 jours. Volvo 9700. En bas, un panneau indiquant les tarifs du péage d’autoroute. les péages, les carrefours importants, les entrées et les sorties des villes, les aéroports, les raffineries, les hôtels, les supermarchés, les banques, les universités, les stations-service et tous les bâtiments publics sont surveillés. Se trouve-t-on dans un pays en guerre? Nous avons même vu des agents de sécurité armés circulant à bord d‘un camion transportant du Coca-Cola, car les voyous savent que le chauffeur roule avec de l’argent liquide en poche. Ici, la peur des agressions est palpable. A bord de véhicules situés à mi-chemin entre le pick-up et le truck, des hommes lourdement armés patrouillent partout dans le pays: ce sont des policiers municipaux ou fédéraux, qui voyagent ainsi par patrouilles de quatre à huit hommes. Pour faire le plein, on se rend exclusivement dans les stations-service Pemex, concessionnaires du groupe mexicain Petroleos Mexicanos. Le litre d’essence coûte de 40 à 60 centimes, alors que le prix du diesel est fixé à 40 centimes. Les grandes stationsservice et les nombreux «Industrial Strips» que l’on trouve en ville sont souvent équipés d’un atelier mécanique ou d’un atelier de réparation de pneus (vulcanisadores). Ici, les chauffeurs au long cours n’ont pas la vie facile, mais ils gagnent de 15 000 à 25 000 pesos par mois (env. 1600 francs), ce qui représente un très beau salaire. Pas étonnant donc que les truckers soient bien vus auprès des innombrables restaurants que l’on trouve au bord des routes, ou carrément au Bus urbains: ils constituent le moyen de transport le plus utilisé en ville (ici, Tepic). bord de l’autoroute, où des cantines improvisées vous servent, à des tarifs très avantageux, des gâteaux et d’autres petites choses qui ne sont pas forcément désagréables à manger. La sympathique señorita Nereida, qui nous a servi un litre de limonade maison pour 20 pesos (env. 1,60 franc) sur la route nationale 15, près de Navojoa, alors que le thermomètre affichait 37 degrés, nous a expliqué que les touristes et les gringos n’avaient guère confiance dans ces petites échoppes, même s’ils y étaient bien reçus. Et pourtant, nous pouvons confirmer que nous y avons été très bien accueillis! (hps) Organes de contrôle: les militaires (à gauche) utilisent volontiers les mêmes pick-up 4×4 que la police, qui est justement en train de s’occuper de deux voyous. CAMION 10 / 2011 17 Fotos : hps Nouveauté Le «petit nouveau»: ici, la version long courrier Actros 1851, quelque part entre Munich et Ulm, avec le moteur le plus puissant de la gamme (OM 471 de 12,8 litres), pour l’instant. «Mettre les gaz et sourire» C’est l’un des chauffeurs responsables de la démonstration qui a sorti cette phrase. Il me semble que c’est celui qui pilotait le véhicule numéro 14, l’un des 60 camions de présérie que les journalistes ont pu tester pour la première fois. Mais, à part «mettre les gaz au bon moment», il avait encore bon nombre d’autres astuces à nous révéler au sujet de ce véhicule. L Photogénique: même à l’arrêt, le nouvel Actros présente bien, surtout dans ce genre de configuration (Münsigen). De Munich à Ulm L’objectif consistait à créer une symbiose optimale entre le conducteur et le véhicule, pour autant que cela soit possible sur un trajet de 222 kilomètres. La dernière de ces trois étapes était plutôt variée: moins d’autoroute que de routes principales, des traversées de localités, des giratoires, des feux rouges, des montées… et quelques descentes, qu’il s’agissait de franchir en tenant compte des principes de la conduite économique. A l’époque, il n’était pas évident pour un débutant de manier correctement une boîte à 16 vitesses dès le départ, alors qu’avec le nouvel Actros, les systèmes électroniques d’aide à la conduite et au freinage sont si bien harmonisés qu’à la fin du parcours, nous avions déjà réussi à économiser un demi-litre (voire plus) aux 100 kilomètres par rapport à nos «concurrents». En fait, il ne suffit pas de mettre les gaz et de sourire pour atteindre ce résultat, qui demande tout de même un minimum de concentration. «Utilisez le temponat et le limiteur, lâchez les gaz, laissez rouler. Tirez sur le ralentisseur, par étapes, appuyez deux fois sur le levier de vitesses pour rétrograder, suffisamment tôt… et manuellement! Nous allons arriver à un feu, alors lâchez les gaz. Ce n’est pas une affaire de vitesse, mais plutôt de ‹conditions optimales› permettant de passer ce feu au vert sans devoir remettre des gaz. Peu avant cette montée, laissez rouler le véhicule et utilisez le système Eco-Roll! Et prenez de l’élan!» Dans ces conditions, la consommation passe constamment de plus de 30 litres à 26,5 litres: magnifique, ça fonctionne! Même sur les routes principales, lorsqu’il y a peu de trafic: 60 km/h à moins de 900 tr/min es astuces en question concernent surtout la conduite économique, qui constituait l’un des principaux arguments de cette présentation, plus particulièrement sur le dernier des trois tronçons de notre parcours d’essai, qui nous a emmenés de Munich à Ulm. 18 CAMION 10 / 2011 sur le 12e rapport! A peine arrivons-nous en ville (Ulm) que les feux rouges, les montées, les virages serrés et les changements de voie nous font remonter à 30 litres. Une dernière descente avant l’arrivée me permet juste d’afficher une consommation de 29,5 litres sur l’écran. Mon «instructeur» me félicite: «Je dois reconnaître qu’il y a très peu de journalistes qui ont réussi à faire moins de 30 litres sur ce parcours.» Voilà qui met du baume au cœur, tout en confirmant que, même avec les meilleurs moyens d’aide électroniques, il n’est pas si évident de rouler de manière économique avec un véhicule que l’on ne connaît pas. Il en va de même avec une nouvelle voiture: il faut un minimum d’apprentissage et beaucoup d’exercice pour arriver à maîtriser le système à la perfection. Il faut cependant reconnaître que, pour un débutant, ce nouvel Actros est plus facile à prendre en mains Nouvelle dynamique Stop-and-go: nouveau système d’assistance automatique (appréciable lors de bouchons sur l’autoroute), avec système de régulation de la distance intégré. Circulation dans les descentes: nouveau système de freinage, ralentisseur secondaire (eau) développant jusqu’à 750 kW, frein-moteur de 400 kW, Active Brake Assist 2. Rigueur et précision: nouveau mécanisme de direction. Largeur et rigidité: nouveau châssis plus large et plus rigide. Confort: on passe de deux à quatre coussins d’air pour la suspension pneumatique. Résistance: nouveaux stabilisateurs et nouveaux amortisseurs. Economie: nouvelle boîte PowerShift 3 comprenant un nouveau programme Economy, suppression de la fonction Kickdown. Puissance: plus 200 Nm sur le rapport supérieur de l’Actros 1848 (Top Torque). Sérénité: nouveau système d’évaluation du conducteur (Fleetboard). que certains autres véhicules. Et qu’en pense le chef des chauffeurs de démonstration? «Mettre le moteur en marche, sélectionner le mode automatique et démarrer.» Indépendamment de sa motorisation (le premier jour, nous avons conduit les versions de 420, 450 et 510 CV sur quelque 70 kilomètres), le nouvel Actros nous a fortement donné l’impression qu’il devait s’agir là d’un très bon véhicule. Il faut pourtant préciser que tous ces camions étaient des véhicules de présérie, et qu’il n’est pas rare que de tels modèles soient victimes d’une panne ou d’un petit défaut de finition, ce qui est normal. Suite aux problèmes rencontrés lors du lancement de la première version de l’Actros, MercedesBenz a tout fait pour éviter de répéter les mêmes erreurs. L’enthousiasme qui accompagne le lancement d’un nouveau modèle ne doit pas être éphémère, il doit durer. Le premier trajet effectué à bord de ce nouvel Actros a réussi à nous convaincre, peu importe la combinaison châssis-cabine-motorisation. A l’issue de ces deux journées, nous avons pu constater que cet Actros était un modèle abouti, bien pensé, construit avec soin, qui est non seulement fonctionnel, mais également réussi sur le plan esthétique. On apprécie la qualité des matériaux utilisés sur ce truck qui vous obéit au doigt et à l’œil. Ou peut-être plutôt aux ordres des ordinateurs qui le pilotent. Peu importe la va- Exercice de groupe: en bas, l’exercice appelé «test Sinus», et en haut lors de l’arrivée à l’issue du parcours de test. riante d’équipement choisie, la cabine respire la classe tout en créant une atmosphère de bien-être. Les bruits aérodynamiques sont pratiquement absents. Les essuie-glaces font leur travail de manière silencieuse et efficace. Peu importe la motorisation retenue, les bruits provenant du moteur sont rassurants de par l’impression de force tranquille qu’ils dégagent. Que dire du châssis, sinon qu’il est en parfaite harmonie avec le reste du véhicule, absorbant les inégalités de la chaussée tout en évitant de trop se pencher, même dans les virages pris à vive allure. Ce sont là les impressions recueillies à la fin de la première journée. Nous devrions en apprendre plus d’ici à la fin de la seconde journée de tests, qui devrait nous permettre de pousser (parfois) la bête dans ses derniers retranchements. Münsingen Münsingen est une ville du Jura souabe (Schwäbische Alb), située à quelque 50 kilomètres d’Ulm. Nous avons rendez-vous sur une ancienne place d’exercice de l’armée allemande, comprenant également une piste en béton réservée aux chars. En contrebas de la route, une trentaine de nouveaux Actros… et une trentaine d’«anciens» modèles nous attendent afin que nous puissions établir une comparaison: le «petit nouveau» doit encore faire ses preuves. Nous avons dû effectuer des exercices tels que slaloms, freinages, accélérations et autres changements de voie rapides qui devraient parfaitement convenir aux propriétés de ce nouveau véhicule. En prenant place à bord d’un «bon vieux» MP3 (facelift 2008), les chauffeurs retrouvent une ambiance bien connue, peut-être grâce à la présence du levier de vitesses Powershift intégré dans l’accoudoir. Ce véhicule a parfaitement réussi le slalom, tout comme le changement de voie rapide (test de l’élan). Oui, bien sûr, la cabine se penche un peu plus et le châssis a des réactions un peu plus sèches, surtout lorsqu’on essaie de corriger la trajectoire en contrebraquant. Passons maintenant au «petit nouveau»: c’est en prenant le volant de cet Actros que l’on se rend compte à quel point le nouveau châssis change la donne en matière de confort. La cabine ne se penche pratiquement pas et le volant transmet les ordres du chauffeur en toute quiétude. Au cours du slalom, on a pu apprécier la précision des trajectoires par rapport à celles du MP3. Il en va de même en ce qui concerne les manœuvres d’évitement effectuées à une vitesse de 60 km/h: le véhicule obéit parfaitement aux ordres du conducteur, à tel point que celui-ci peine à trouver les limites de sa monture. Bilan: il faut bien reconnaître que le nouvel Actros est le premier représentant d’une nouvelle génération de poids lourds marquant une nette différence par rapport à ce que l’on connaissait jusqu’à maintenant. Tout simplement. (hps) CAMION 10 / 2011 19 Fotos : hps Couverture Bruno Jäger: c’est le patron de la société Larag en personne qui a pris le volant de cet Atego Hybride sur le site de l’entreprise Camion Transport à Berthoud. A l’unisson avec l’environnement Mercedes-Benz vient de livrer un nouvel Atego Hybride à l’entreprise Camion Transport Wil (Burgdorf BE). Ce véhicule est l’expression de la philosophie «Eco Balance», que cette entreprise de transports applique afin d’être en accord avec son concept relatif à la protection de l’environnement. C et Atego Hybride est en fait le deuxiè me de ce type à sillonner les routes du pays, après celui qui a été mis en service au mois de juillet dernier par l’entre prise Welti-Furrer à Zurich. Si cette entreprise a décidé d’acheter un tel véhicule, c’est pour mener à bien son projet environnemental «Eco Balance», qui depuis 1985 fait partie intégrante de la stratégie d’entreprise. Car il faut savoir qu’aujourd’hui, «les clients demandent que les mandats qu’ils nous confient soient effectués en respectant l‘envi ronnement. Ils demandent si nous répondons à la norme ISO 14001* et exigent de voir figu rer le bilan environnemental du prestataire sur le devis», comme l’affirme Josef Jäger. Pour l’instant, l’achat de certificats n’est pas à l’ordre du jour. Il s’agit plutôt de travailler de manière économique et écologique. «Dans ce domaine, chacun doit prendre ses res ponsabilités», ajoute Josef Jäger. Si l’on considère les données chiffrées re latives à cette entreprise, on se rend compte que la mise en application d’un tel concept s’avère judicieuse: chaque jour, ce sont quelque 500 véhicules (auxquels il convient d’ajouter une centaine de wagons) qui trans portent environ 940 000 tonnes de mar chandises en partant de 13 sites répartis sur l’ensemble du territoire et en faisant appel au trafic combiné. A eux seuls, les camions par courent environ 20 millions de kilomètres par année. En 2010, le trafic combiné a permis à CT d’économiser plus de 4700 tonnes de CO2. Depuis 1985, l’entreprise de transports CT Wil s’est dotée d’une structure lui permettant d’appliquer une telle politique. Aujourd’hui, cette entreprise économise ainsi chaque jour quelque 160 voyages par la route et 20 tonnes de CO2. Le véhicule Un véhicule hybride pour la distribution: extérieurement, le logo apposé sur cet Atego le différencie de la version Diesel. 20 CAMION 10 / 2011 Type: Atego 1222 L Hybride Motorisation: 4,8 litres Diesel Euro 5 EEV / moteur électrique Puissance: 220 CV / 60 CV (puissance maximale), 40 CV (puissance utilisée en roulant) Boîte: automatisée (Telligent) Equipement: système Start-Stop Batterie: au lithium-ions Superstructure: Saxas, hauteur totale 4m Poids total: 12 tonnes Economie de carburant: 15 à 20 % *Norme ISO 14001 «En matière de management environne mental, la norme ISO 14001 met l’accent sur un processus d’optimisation continu permettant d’at teindre un objectif fixé en la matière par une organi sation (entreprise, prestataire, collecti vité, etc.). Ce proces sus d’optimisation continu repose sur la méthode appelée «Planifier, exécuter, contrôler, optimiser». (wikipedia) Discussions de pros: l’Atego Hybride va-t-il jouer un rôle de pionnier parmi les véhicules de distribution? Depuis lors, la protection de l’environne ment est devenue la préoccupation numéro un chez CT, de telle sorte que cette entreprise occupe maintenant une place de leader en matière de transports écologiques. Cet Atego Hybride doit contribuer à cet effort, même si ces véhicules ne parcourent guère plus de 40 000 kilomètres par année. Car il faut sa voir qu’en la matière, il existe encore un po tentiel d’optimisation, les véhicules hybrides Calculateur de CO2 /formule: en divisant le total des émissions de CO2 par le total des prestations fournies en matière de transports et de logistique, on obtient le taux de CO2 pour chaque phase de la prestation. étant particulièrement efficaces dans le trafic de distribution régional, tout en permettant d’économiser entre 10 et 15 % de carburant et en étant silencieux. En ce qui concerne le concept «Eco Ba lance», les émissions nocives d’un véhicule ne constituent qu’un aspect d’un système complexe englobant l’achat des véhicules (véhicules modernes), la formation des ap prentis, le perfectionnement des chauffeurs (conduite économique), la logistique, la ges tion des transports (disponents), l’exploitation des dépôts (achat d’élévateurs optimisés), sans oublier le traitement des déchets (recy clage). Guido Messmer, responsable de projet, a analysé le concept «Eco Balance» avant d’être chargé de résoudre les problèmes concrets qu’il soulève. «En 2009, la direction a créé un groupe de travail chargé de coordonner toutes les questions relatives au thème des «transports écologiques». C’est depuis ce moment-là que l’on utilise le fameux «calcu lateur de CO2», à l’aide duquel on calcule le coût en émissions nocives de chaque livrai son individuelle (en se basant sur les valeurs officielles attribuées au diesel et au gaz na turel). Mais ce processus va encore plus loin, car les émissions de CO2 sont désormais au centre des préoccupations de cette entreprise qui raisonne en termes d’efficacité, d’écono mie, mais aussi et surtout en termes de pro tection de l‘environnement. C’est de là qu’est née l’idée de développer ce fameux concept «Eco Balance», qui est en fait un «instrument global». «Et il ne s’agit pas seulement d’un gadget de marketing», comme l’a souligné Guido Messmer. Même si le développement de cet instrument n’est de loin pas terminé, il est déjà opérationnel. L’objectif consiste, entre autres, à économiser environ 5 % d’émissions de CO2 d’ici à 2015. «Dans la branche, nous sommes encore loin d’avoir atteint cet ob jectif», ajoute Josef Jäger, qui poursuit: «D’ici une dizaine d’années, les entreprises qui ne se préoccupent guère de la protection des ressources et de l’environnement vont se re trouver dans une situation délicate.» Voilà un verdict plutôt dur, surtout pour les petites en treprises qui n’ont pas forcément les moyens de se payer les services d’un groupe de tra vail chargé d’étudier les problèmes liés à la protection de l’environnement. (hps) Guido Messmer: responsable du projet Eco Balance. Chiffre 2010 Schweizer Chauffeur, 46 jährig, sucht Stelle im Raum Ostschweiz für Fernverkehr Europa oder national, Erfahrung vorhanden. Josef Jäger: quand le bilan écologique devient l’affaire du chef. CAMION 10 / 2011 21 Nouveautés Pour les travaux les plus durs: en 2012, le FH16, vaisseau amiral faisant la fierté de Volvo Trucks, fêtera le 25e anniversaire du moteur de 16 litres. Volvo FH16: 750 CV Le Volvo FH16 est maintenant disponible en version 750 CV et un couple de 3550 Nm pour s’attaquer aux activités de transport les plus lourdes et les plus exigeantes. Il arrivera juste à temps sur le marché pour fêter le 25e anniversaire du moteur 16 litres. C ‘est en 1987 que le F16, premier véhicule Volvo disposant d‘un moteur 16 litres d‘une puissance de 470 CV, voit le jour. Depuis, les besoins du marché ont eu pour conséquence le développement de camions de plus en plus puissants. Le nouveau moteur est basé sur la même technologie que l‘actuel moteur Diesel 16 litres 700 CV, équipé d‘un arbre à cames en tête, de quatre soupapes par cylindre et d‘injecteurs-pompes. Sa puissance et son couple ont été optimisés, mais sa consommation de carburant reste la même. Le moteur 750 CV est disponible en deux versions, l‘une pour la norme Euro 5 et l‘autre pour la norme EEV. L’I-Shift, le système de changement de vitesse automatisé de Volvo, est installé en tant qu‘équipement de série et a été modifié pour supporter le couple élevé du moteur. Le rapport de l‘essieu arrière inclut des essieux pour un poids total roulant allant jusqu‘à 250 tonnes. Pour les transports longue distance, le récent essieu solo RS1360 est une excellente alternative pour une consommation réduite. Le nouveau moteur 750 CV produit un couple de 2800 Nm à 900 tr/min, après quoi la courbe de couple augmente brusquement et atteint son maximum de 3550 Nm à 1050 tr/min, puis se stabilise à 1400 tr/min. Le véhicule est ainsi capable de maintenir une vitesse importante en montée, même sur une côte raide. Costaud: seule l’inscription apposée sur la cabine de ce FH permet de se rendre compte que ce véhicule est équipé d’un moteur plus puissant. 22 CAMION 10 / 2011 «Lorsque vous disposez de plus de puissance à un nombre réduit de révolutions pour transporter une lourde charge, vous forcez moins sur le moteur et vous consommez moins de carburant. Cela vous permet une conduite beaucoup plus fluide», affirme Hayder Wokil, chef de produit chez Volvo Trucks. Le FH16 750 est adapté aux activités de transport les plus exigeantes et remplit parfaitement les conditions requises pour des vitesses moyennes élevées, même sur des routes vallonnées ou montagneuses. «La plupart des utilisateurs du FH16 cherchent à transporter la plus grande charge possible en un minimum de temps. Cependant, de nombreux utilisateurs ont également besoin de transporter des biens de grande valeur ou des produits frais sur de longues distances avec une topographie variée et de les livrer à temps», explique Hayder Wokil. La tendance a longtemps été aux charges de plus en plus lourdes, ce qui explique le besoin accru en camions puissants. Depuis l‘apparition du F16 en 1987, qui constituait la première génération de moteurs 16 litres pour 470 CV, la puissance a peu à peu augmenté au rythme des besoins des clients et du marché. En 1993, la puissance atteignait 520 CV. Dix ans plus tard, un tout nouveau moteur atteignait les 610 CV. En 2009, Volvo a été le premier constructeur à atteindre les 700 CV, et il est maintenant temps de passer à la vitesse supérieure avec le Volvo FH16 750 CV. La production des premiers camions FH16 de puissance supérieure pour le marché européen commencera début 2012. En parallèle avec la version 750 CV, le moteur 16 litres Volvo est disponible en version 540, 600 et 700 CV. (pd) Nouvelle cabine à seuil bas Volvo Trucks a lancé une nouvelle variante de cabine à seuil ultrabas pour le Volvo FE. La nouvelle cabine, la FE LEC (Low Entry Cab – cabine à seuil bas) est conçue pour les camions à ordures et les camions de distribution, etc. L orsque la fonction d‘agenouillement est activée, l‘unique marche de la cabine est située à seulement 440 mm de la surface de la route. «Pour la manutention des ordures en particulier, mais aussi dans d‘autres services, la demande en cabines dotées d‘un seuil bas est en hausse. Nous répondons maintenant aux exigences de nos clients grâce à un camion à homologation de type dans toute l’Europe et qui partage 95% de ses composants avec les versions standards du type FE», déclare Anders Bellini, responsable produits, distribution urbaine et régionale, Volvo Trucks. Le fait que le marché des camions à seuil bas est en pleine croissance est largement une question de santé et de sécurité. Par exemple, un chauffeur effectuant des opérations de distribution urbaine monte et descend de la cabine plusieurs fois dans son travail quotidien. Grâce à un seuil bas, les efforts au niveau des genoux du chauffeur sont beaucoup moins importants. La FE LEC dispose également d’un angle d’ouverture de la porte de 90° du côté passager. Cette caractéristique combinée à la faible hauteur du seuil signifie qu’il est possible de sortir de la cabine en étant tourné vers l’extérieur et en maintenant ainsi un œil vigilant sur la circulation alentour. Le plancher est entièrement plat. «La cabine possède un espace pour jusqu’à quatre personnes qui peuvent y entrer et sortir rapidement et y être assises en tout confort quand le camion se déplace. Dans une circulation dense, il est bien sûr toujours Seuil bas: cette cabine (FE) est surtout des tinée aux véhicules assurant le ramassage des ordures ménagères. avantageux en termes de sécurité de pouvoir sortir de la cabine et arriver directement sur le trottoir», déclare Anders Bellini. La sécurité est aussi la raison pour laquelle la FE LEC a été conçue pour apporter au chauffeur une visibilité optimale dans chaque direction. En plus de grands rétroviseurs et de rétroviseurs de proximité, une vitre basse se trouve dans la porte passager et des fenêtres latérales supplémentaires sont placées à l’arrière de la cabine. A d’autres égards aussi, la FE LEC a été configurée spécialement pour des opérations urbaines efficaces, avec un moteur de sept litres à couple élevé développant au choix 300 ou 340 CV, combiné à une boîte automatique à 6 vitesses. Le camion est disponible en configuration 4×2 ou 6×2 avec un essieu dirigé, offrant ainsi une excellente maniabilité même dans les rues étroites. «La FE LEC est un complément souhaité depuis longtemps à notre gamme FE. Elle contribuera à un climat de travail meilleur et plus sûr», déclare Andres Bellini. (pd) Volvo hybride Cet été, le célèbre pilote suédois Boije Ovebrink a établi trois records de vitesse non officialisés à bord d’un camion hybride. Son camion, baptisé Mean Green, est dérivé d’un Volvo VN et intègre la toute dernière technologie hybride de Volvo Trucks. Au cours de la manifestation qui a eu lieu à Hultsfred, en Suède, deux records du monde et un record suédois ont été établis. Le premier record 500 mètres départ arrêté, qui a été enregistré à 115,349 km/h et le deuxième, 1000 mètres départ arrêté, mesuré à une vitesse moyenne de 152,253 km/h. Enfin, lors du kilomètre départ lancé, objet du troisième et dernier record, le pilote a atteint une vitesse moyenne de 218,780 km/h. Un représentant de la FIA (Fédération Internationale de l‘Automobile) était présent à l’aéroport de Hultsfred pour superviser l’événement. Les records du Mean Green doivent être à présent analysés et contrôlés par la FIA avant d’être officialisés. (pd) FE LEC : faits et chiffres Cabine: double accès, avec plancher plat et espace pour jusqu’à quatre personnes. Hauteur du seuil: 540 mm au-dessus de la surface de la route (440 mm après activation de la fonction d’agenouillement). Hauteur du plancher: 900 mm au-dessus de la surface de la route (800 mm après activation de la fonction d’agenouillement). Moteur: D7F, moteur à 6 cylindres en ligne de 7,2 litres, 300 ou 340 CV. Boîte de vitesses: AL306, boîte de vitesses automatique, 6 marches avant, convertisseur de couple TC421 en option. Pont arrière: RSS1344C avec rapport de 4,63 ou 5,29. Configurations des essieux: 4×2 ou 6×2 avec essieu dirigé. Suspension: suspension pneumatique intégrale. Fonction d’agenouillement pour essieu avant en option. Poids total en charge: 18 (4×2) ou 26 tonnes (6×2). Charge par essieu: avant de 8 tonnes, essieu moteur de 13 tonnes (6×2), essieu dirigé de 7,5 tonnes. Qualitätsmulden.ch ® Unteraltberg 5 8836 Bennau SZ Tel. 055 422 15 15 Fax 055 422 15 16 [email protected] CAMION 10 / 2011 23 Photos : VC Nouveau Tracteur de roadtrains: ce puissant tracteur à long museau est destiné à être exploité comme tracteur de roadtrains sur les routes de Russie. Made in Russia: le MAZ à long museau C’est au mois d’août que l’usine de Minsk (Bélarus) du constructeur MAZ a présenté son nouveau tracteur à long museau, portant le nom de MAZ-6440 RA. Ce camion est équipé d’un moteur de type MMZ D-283 développant 600 CV (Minsk Motors). A ccouplé à une semi-remorque de type MAZ-975830, le tracteur MAZ-6440 RA est principalement destiné aux transports longues distances (roadtrains). Les connaisseurs reconnaîtront immédiatement ce nouveau véhicule, qui ne se distingue pas par une esthétique particulièrement réussie, mais plutôt par sa cabine avancée (celle du modèle MAZ6440) prolongée au moyen d’un nouveau capot réalisé en matière plastique. Ce tracteur a surtout été conçu pour les transporteurs de l’ex-URSS, où la longueur maximale des roadtrains est fixée à 20 mètres. La longueur de l’attelage en question est de 18,45 mètres (capot compris), alors qu’en Europe, la longueur des semiremorques est limitée à 16,50 mètres. Ce tracteur est équipé d’un moteur de type Motorisation: un groupe de 600 CV travaille sous ce capot. 26 MZZ D-283.4E4-22 V, délivrant une puissance de 600 CV (440 kW) et un couple de 2500 Nm. Grâce à l’utilisation de la technologie SCR, son moteur répond à la norme Euro 4. Précisons encore que ce véhicule est le premier à être équipé d’un moteur d’une puissance de 600 CV au Bélarus. Celui-ci est basé sur un groupe d’origine russe (Tutaevsky). Sur ce tracteur, il est combiné à une boîte automatisée à 6 vitesses de marque Allison (Allison 4500R). A l’avant, le châssis est équipé d’une suspension pneumatique dotée de stabilisateurs anti-roulis. La charge utile de ce véhicule ne devrait pas excéder 23 tonnes. A noter que le MAZ-6440 RA est également équipé d’un système électronique complexe, destiné à optimiser le confort de conduite et la maintenance: ABS de chez Wabco, tempomat, programme de stabilité et tachygraphe numérique. Le confort est également présent dans la cabine: vitres électriques, frigo, rétroviseurs électriques chauffants, verrouillage central, lecteur CD, climatisation, système de navigation, ouverture électrique du capot et deux espaces de rangement latéraux supplémentaires d’un diamètre de 700 millimètres. Remarques plus critiques Selon le constructeur MAZ, ce véhicule devrait pouvoir afficher un poids total de 63 tonnes, ce qui correspond à une charge utile maximale de 44,7 tonnes. Reste à savoir quelles sont les routes du pays capables de supporter une telle charge. Dans les pays de l’ex-URSS, la longueur des semi-remorques peut atteindre 20 mètres, mais leur poids ne peut pas excéder 38 tonnes. Sachant que le poids du tracteur MAZ-6440 RA est de 11,5 tonnes (contre 9,6 tonnes pour un tracteur MAN ou Mercedes 6×4 comparable), nous vous laissons calculer la charge utile restante. Donc, si l’on compare le MAZ à ses concurrents, on se rend compte que pour le transporteur, son efficacité est inférieure de 10 % à celle des autres produits du marché… Cependant, la version à long museau présente aussi quelques avantages par rapport à une cabine avancée: cette cabine est plus basse, son plancher est plat, sa sécurité passive est supérieure, et l’accessibilité au moteur est optimale. Précisons tout de même qu’en Russie, les véhicules à long museau ne sont guère appréciés. En 2005, l’usine Ural avait déjà présenté un camion à long museau (Ural 6464), basé sur une ancienne cabine Iveco à laquelle on avait greffé un capot en matière plastique et un moteur YaMZ, mais ce véhicule n’avait jamais été produit en série. Un an plus tard, Kamaz présentait à son tour des prototypes adoptant le même style. Le constructeur ukrainien Kraz est lui aussi resté fidèle aux longs capots, même s’il n’a jamais mis sur le marché une version civile de ses tracteurs à long museau. En 2004, V. Kaplin, propriétaire d’une mine et passionné de véhicules utilitaires, a construit un prototype baptisé «Vladimir» (KV400), équipé d’une cabine Tatra et d’un moteur Deutz BF 6M1015. Son atelier a construit deux de ces véhicules, qui n’ont jamais atteint le stade de la série. Reste à se demander pourquoi les usines de l’ex-URSS continuent à produire ce genre de véhicules, alors qu’ils sont plus chers que des tracteurs conventionnels et que leur efficacité en termes de transports est moindre… (VC) Galerie photos ée 2009, 92 000 km . G400 LB 4x2, 400 CV, ann Ma rtin Sch wa rz, Sca nia l’EMF à Wa llisw il près nio n des jeunes Sui sse s de La pho to a été pris e à la réu Sca nia à Klo ten par é rain par t été génére use men de Wa nge n. Le véhicule a ain sem es de cam p. nsp ort au cou rs des deu x pou r la logi stiq ue et le tra Hugo Nic ole , Ive co Str ali s 310, an née 2011 , 16 000 km . Em plo Suhr. Ph oto: Ro tte ns ye ur: Dre ier ch wi l. Photo du mois de septembre Grâce à la prise de vue de Siro Gianella, l’un des plus récents produits du marché, à savoir le Volvo FMX, figure pour la première fois dans cette galerie de photos. Son camion-benne flambant neuf a donc valeur de document de référence. Le positionnement du véhicule est correct, le museau exposé au soleil du Tessin, accompagné d’une vue sur le magnifique paysage du plus méridional des cantons suisses. Au final, une belle photo qui remporte le titre de photo du mois de septembre 2011. 0 km. Elmar Abäch erli, MAN TGS 35.480, année 2010, 30 00 n. Sarne 6060 AG, ort Transp erli Abäch eur: Employ Mercede s-Be nz Act ros 3244, Euro 5, année 2006, 218 000 km. Emp loye ur: Kilcher Tran sporte, Utzenst orf. 0 km , année 2006. nd, Sca nia R480, 540 00 Chauffeur: Raphae l Gro limu Cro sin . bœu f. Pho to: Col du Mo nt Emp loye ur: Tra nsla it Cor min km. Arnold Daniel , Magn um 500, année 2008, 64 000 Photo: Col du Grimse l sur la route d’Inter laken. CAMION 10/ 2011 27 Photos : hps Foire forestière Volvo FH: à notre avis, voici l’un des plus beaux véhicules présentés dans le secteur des transporteurs de longs bois. Le «lion des bois» et les autres Les vacances d’été sont bel et bien terminées, comme en témoigne l’ouverture de la 21e édition de la Foire forestière internationale à Lucerne (Allmend). Une fois de plus, on constate à quel point les véhicules utilitaires sont importants dans ce secteur, dans lequel le constructeur MAN joue un rôle prépondérant. et autres outils perfectionnés dont disposent aujourd’hui les professionnels de l’exploitation forestière. En ce qui nous concerne, nous n’aborderons pas les sujets liés à la pression sur le sol des forêts exercée par les véhicules à pneus et par ceux qui sont équipés de chenilles. Nous parlerons plutôt des poids lourds qui évoluent dans ce milieu, le plus souvent sur des chemins supportant la charge, afin de charger des billes de bois et de les transporter à destination, de manière aussi rapide et économique que possible. Il va de soi qu’un tel véhicule doit bénéficier d’équipements spécifiques pour mener à bien les missions qu’on lui confie. Ce qui signifie que, sur un tel véhicule, les fournisseurs d’équipements D e nos jours, on récolte le bois sans en laisser traîner une miette. Les arbres abattus sont transportés hors de la forêt avant d’être découpés sous les formes les plus diverses, du tronc jusqu’à la plus petite «En ce qui concerne la qualité du travail et surtout l’image de la forêt, l’homme constitue toujours l’élément essentiel. C’est lui qui doit utiliser les moyens techniques correctement, et c’est lui qui décide quelle technique utiliser, à quel moment, et de quelle manière afin de préserver la forêt que nous léguerons à nos enfants.» Max Binder, conseiller national et président d’Economie forestière suisse branche. Pour ce faire, il faut impérativement faire appel à un poids lourd, qui contribue de manière significative à l’efficacité de l’opération. Tout comme les nombreuses machines 28 CAMION 10 / 2011 Actros: cette superstructure pivotante rend ce véhicule encore plus flexible. Un gros morceau: nouveauté mondiale – un container de 44 m3 signé Doll. spéciaux jouent un rôle capital: carrossier, fournisseur de la grue, de la machine à déchiqueter le bois, de la benne, etc. Tous ces prestataires ont fait la démonstration de leurs compétences à l’aide de véhicules appartenant à des clients. Sur le site de l’Allmend, il y avait relativement peu de véhicules exposés, mais la qualité était au rendez-vous. Les véhicules transportant du long bois appartenant plutôt à la catégorie des outils standard, nous nous sommes concentrés sur les trucks spécialisés effectuant plus d’heures de travail que de kilo- Un bel engin: un outil de travail apprécié dans les zones montagneuses. mètres. Raison pour laquelle ils portent souvent des plaques bleues. Bien que toutes les marques de poids lourds proposent des véhicules «pour le bois», il faut bien reconnaître que la marque au lion occupait une position dominante sur le site de cette foire: «MAN montre ses compétences en la matière. Le pionnier des essieux à traction enclenchable et spécialiste des camions de 2,30 mètres de large (particularité suisse) souligne que ses produits constituent le bon choix lorsqu’il s’agit de travailler dans le domaine de l’exploitation forestière.» Il est vrai que d’autres construc- Davantagedepossibilités teurs sont aussi capables de proposer de bons produits dans ce domaine. Le châssis le plus puissant que nous avons rencontré était celui de ce Scania de 730 CV (halle 2), équipé d’une grue Loglift, exposé par la maison Notterkran. Autre monstre de puissance, ce Mercedes-Benz Actros 4148, sur lequel on a installé une déchiqueteuse, un grappin Palfinger et une cabine pour le machiniste (EPSCAB). Avantage de ce véhicule: il peut se rendre en pleine forêt et sortir des troncs dans toutes les directions sans devoir faire bouger le véhicule. Le constructeur Doll nous a présenté une Berne, 21.- 24.06.11 Produits percutants. Solutions économiques. Levage avec système. Lors de la Journée Portes Ouvertes à Oberentfelden nous présenterons des marques de renom et les technologies les plus récentes en matière de grues de chargement et de systèmes à crochet. Au centre de service Notterkran Oberentfelden »Un service de tout premier choix à la A1«. Le 28 mai 2011 de 9 à 17 h Notterkran AG · Industriestr. 29 · 5036 Oberentfelden · T 062 737 13 13 · www.notterkran.ch NTK_AZ_TdoT_192x65_F_RZ.indd 1 Pius Keusch Responsable du service après-vente CAMION 10 / 2011 15.04.11 08:54 29 Foire forestière MAN: avec une machine à déchiqueter de chez Mahler. Rafraîchissement: rien de tel qu’une bonne glace! Scania: encore une «fabrique sur roues», destinée au traitement des troncs entiers. Volvo FMX: superstructure Doll et grue arrière de marque Jonsered. première mondiale, composée d’une grue et d’un Shelter (container) d’une capacité de 44 m3. Ce système comprend également une presse de 100 tonnes, installée sur un châssis MAN TGS 41.480 à 5 essieux. Ce camion est destiné à transporter des déchets de bois d’une «grande valeur énergétique», qui sont comprimés afin de pouvoir bénéficier d’une «charge utile étonnante». Autre véhicule intéressant sur le stand Doll: un Volvo FMX flambant neuf (entreprise Abächerli Forst) destiné au transport du long bois, équipé d’une grue Jonsered 1440 Z. A notre avis (totalement subjectif, bien sûr), le plus beau véhicule que nous avons croisé sur les stands de cette foire était 30 CAMION 10 / 2011 MAN: «Chippertruck», préparé par la maison Jenz (biomasse). ce Volvo FH, appartenant à l’entreprise Kuster Transports, équipé d’une grue Loglift, auquel on avait attelé une remorque de chez Andres (halle 2, chez Notterkran). A moins qu’il ne s’agisse de ce MAN TGS 26.480 rouge, équi pé du système Hydrodrive, qui se trouvait «par hasard» à l’extérieur, sur le stand de la maison Andres, de Lyss. Autre véhicule intéressant, ce MAN TGS 26.540 6×6 (rouge également), doté d’une machine à déchiqueter le bois dont la cabine de commande a été entièrement revue par Eschlböck Biber (eschlboeck.at). «L’acheteur d’un véhicule destiné à travailler en forêt doit toujours faire des compromis», comme l’a déclaré un spécialiste de chez Walser/Palfinger. Les paramètres à prendre en compte sont la charge utile, la polyvalence, la grue (qui doit être à la fois légère et solide), la rapidité de travail des différents équipements, les aptitudes à travailler dans le terrain, la solidité du châssis, la durée de vie, pour ne citer que les plus importants. Une chose est sûre: tous ces véhicules sont dotés d’équipements spécialisés souvent très coûteux; on ne les remplace donc pas tous les jours! Bien souvent, la superstructure est aussi chère que le châssis, si ce n’est pas plus. Mais sans eux, l’exploitation forestière telle qu’on la conçoit aujourd’hui ne serait tout simplement pas possible. (hps) Anniversaire 10 ans pour de Meuron L ’entreprise de transports de Meuron SA vient de fêter son 10e anniversaire. Pour fêter cet événement, le transporteur de Gerzensee a décidé de se présenter à ses partenaires commerciaux et à tous les clients potentiellement intéressés. Une chose est certaine: la maison de Meuron Transport SA a un bel avenir devant elle. «10 ans après la fondation de notre entreprise, nous pouvons affirmer que nous faisons partie des entreprises bien établies sur ce marché. Pour de nombreux disponents, le nom de l’entreprise de Meuron Transport est synonyme de sérieux, grâce à la motivation quotidienne de nos collaborateurs», comme l’a déclaré Christian de Meuron, propriétaire et directeur de la société de Meuron Transport SA. Pour lui, la clé du succès passe par une logistique à la fois simple, transparente et efficace. Pour atteindre un tel objectif, il n’y a qu’un moyen: continuer à fournir des prestations d’excellente qualité afin de garantir l’offre de prestations. C’est en appliquant ce principe tout simple que l’entreprise est en mesure d’assurer son développement harmonieux. Afin de garantir ce développement, cette entreprise continue à surveiller son organisation, ce qui lui permet d’assurer l’image de marque de la société de Meuron Transport SA sur le marché. «Sur la base de notre palette de prestations, nous nous développons sur le marché national ainsi que sur les marchés où nous bénéficions déjà d’une solide expérience», explique Christian de Meuron. Objectif pour les cinq prochaines années: la maison de Meuron Transport SA veut faire partie des principaux prestataires capables de proposer des solutions de transports innovantes à l’échelon national. En jetant un œil sur son parc de véhicules, Christian de Meuron est convaincu qu’il peut atteindre cet objectif: «La suite du développement de notre entreprise est placée sous le signe de l’avance que nous possédons sur ce marché, qui nous permet de continuer à développer nos capacités et de garantir le développement durable de notre entreprise.» C’est le 10 mai 2001 que Myriam et Christian de Meuron ont immatriculé leur premier camion, acte qui a marqué la fondation de leur entreprise. Jusqu’à la fin de l’année 2004, ce camion était le seul véhicule de l’entreprise. Pour faire face aux pointes de trafic, on chargeait des tiers d’effectuer les transports excédentaires. Au début de l’année 2005, un deuxième camion est venu renforcer la flotte de l’entreprise, marquant du même coup «l’engagement de notre premier chauffeur». Depuis 2006, le parc s’est régulièrement agrandi, parfois avec des véhi- cules équipés d’une grue. Grâce à ce nouveau matériel, on a pu effectuer de nouveaux mandats et toucher une clientèle composée de paysagistes. Christian de Meuron: «Nombreux sont nos collaborateurs et collaboratrices qui nous accompagnent depuis les débuts. Chacune de ces personnes, qui composent un team homogène, a contribué au succès de l’entreprise depuis une décennie.» (pd) Différents jalons L’un des premiers événements marquants date de 2004, année durant laquelle l’entreprise de Meuron a repris les activités de la société Jörg Bigler Transports, de Rubigen. L’acquisition du premier camion-grue, qui date de 2005, constitue le deuxième jalon de l’histoire de l’entreprise. La construction d’une halle à véhicules fut le suivant, qui n’a pas été évident, car il a fallu commencer par trouver un terrain. Le développement permanent de cette entreprise fait partie de ses activités quotidiennes, raison pour laquelle l’entreprise de Meuron Transports SA se risque également sur d’autres marchés. Cette stratégie permet d’une part de créer des synergies, et d’autre part de trouver de nouvelles orientations. (pd) Toujours en avant. Huiles moteur suisses AVIA pour véhicules utilitaires. TURBOSYNTH HT-E SAE 10W-40 d’AVIA Huile moteur synthétique haute performance à technologie LowSAPS destinée aux poids lourds à moteurs diesel EURO 4 + 5 faibles en émissions et de la dernière génération, équipés ou non de filtre à particules ou de dispositifs de recyclage des gaz d’échappement et destinée aux véhicules utilitaires et bus GNC. L’huile AVIA TURbOSyNTH HT-E garantit une propreté optimale des moteurs, une excellente sécurité de fonctionnement, des vidanges plus espacées et des frais de maintenance réduits tout en ménageant les dispositifs de recyclage des gaz d’échappement. ACEA 2008: E9, E6, E7; API: CI-4, CH-4, CG-4, CF-4; Mb 228.51; MAN M 3477, 3277 CRT; VOLVO VDS 3; RENAULT RXD; DAF HP-2; DEUTZ DCQ III-05; CAT EFC-1-a; moteurs à GNC: RENAULT Truck RGD appr.; Mb 226.9; MAN 3271 et VOLVO GNC (essais sur le terrain en cours). Huiles moteur AVIA. Une qualité confirmée. CAMION 10 / 2011 31 Photos : hps Mobilité Doris Leuthard, cheffe du DETEC: «Plus de moyens pour les prochaines années.» Politique à échelle humaine L’exposition suissetraffic (à prononcer à l’anglaise, s.v.p.!) peut être considérée comme la foire spécialisée consacrée au rail. A cette occasion, la conseillère fédérale Doris Leuthard a laissé transpirer quelques indications en ce qui concerne les trans ports routiers et le financement des infra structures, et il semblerait que les représen tants du rail aient été attentifs à ses propos. L a mobilité illimitée et ses conséquences étaient au centre des discussions qui se sont déroulées au Symposium de l’exposition, discussions à l’occasion desquelles les «cheminots» ont pu exposer leur point de vue et leurs besoins, aussi bien à l’échelon suisse qu’au niveau européen. En effet, comme l’a souligné Nicolas Markwalder, président du conseil d’administration de Bernexpo, cette foire n’est pas destinée uniquement à pré- senter des prestations, mais elle a aussi vocation de plate-forme d’échange d’idées. Doris Leuthard, conseillère fédérale et responsable du DETEC (Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication) a développé son exposé sur le thème de la «Mobilité en tant que condition de base de la politique de croissance». Si elle a loué les résultats enregistrés par la politique de transfert de la route au rail, elle a aussi rappelé qu’il était temps de reconsidérer l’ensemble du système des transports et de ne plus se concentrer séparément sur chaque mode de transport. Au vu de la croissance ininterrompue dont bénéficie la Suisse, on en vient à se demander si les infrastructures existantes seront suffisantes pour absorber le trafic actuel: «Il va de soi que nous devons promouvoir les transports publics. Même si les trains de voyageurs sont de plus en plus Un truck polyvalent: un Actros destiné à l’entretien des lignes, équipé d’un châssis spécial, signé skycraft. 32 CAMION 10 / 2011 surchargés.» Il faut également se demander si les modèles de financement actuels sont en mesure de faire face aux coûts toujours plus élevés en matière de nouveaux investissements et d’entretien des installations existantes. Il s’agit aussi de ne pas perdre de vue les interdépendances au niveau international «Nous sommes gâtés et pourtant nous nous plaignons beaucoup. Il faut savoir que nous ne pouvons pas satisfaire toutes les demandes d’un seul coup. Nous devons apprendre à être un peu plus patients.» Doris Leuthard lorsqu’on parle de politique des transports coordonnée. En ce qui concerne le trafic des marchandises, on a renforcé la position du rail face à la route au cours des dernières années. «Nous Petits bus: des bus urbains et des minibus construits sur une base de Sprinter, commercialisés par la société busverkauf.ch, de Schlieren. destiné à payer l’exploitation et l’entretien du réseau ferré actuel, se substituant ainsi à la caisse fédérale. «Nous avons besoin d’un milliard de plus par année.» Mais il faut bien être conscient que l’utilisateur va aussi contribuer au financement de cette augmentation des besoins en matière d’infrastructures. «Ce n’est que de cette manière que nous réussirons à nous approcher de la vérité en matière de coûts. Par rapport à la couverture des frais par la route, nous (le train) nous situons à 50 %.» L’initiative de l’ATE «Pour les transports publics» travaille à l’élaboration d’un contreprojet. «Nous discuterons de ce problème de coûts et de financement en tenant compte de cette initiative, que nous considérons comme inappropriée. Elle ne propose rien d’autre que 650 000 transports à faire transiter par le Gothard sera difficile à atteindre. Nous voulons présenter notre nouveau rapport consacré à ce transfert, avant de voir si nos objectifs à partir de 2017 (après l’ouverture du tunnel de base du Gothard) sont réalistes ou pas.» Il faut également savoir qu’au cours des prochaines années, le transfert des marchandises de la route au rail sera aussi envisagé pour le trafic intérieur. Doris Leuthard a cependant rapBus de ligne: un car postal Irisbus/Iveco portant le nom de Crossway et un bus de ligne TGP (Irisbus Citelis), exposés pelé que la situation sur le rail devenait aussi tendue que celle que par la société Visa Bus et Cars/Saxon. nous connaissons sur la route, en avons réussi à transférer pratiquement 65 % soulignant que cette dernière couvrait ses du trafic de la route au rail, alors que l’Au- frais. C’est surtout le système de financement triche en est encore à 39 % et la France à 12 %. des infrastructures ferroviaires qui paraît très En pratiquant cette politique, nous sommes complexe, à tel point qu’on ne sait plus vraiseuls face à la politique des transports pra- ment quel «pot» finance quel projet. «Il faut tiquée par nos voisins. Le transfert du trafic que cela change. Je souhaite donc que l’on des marchandises à travers les Alpes reste crée plus de transparence à ce niveau.» Le notre priorité, même si l’objectif ambitieux des fonds d’infrastructure ferroviaire (FInFer) sera • Service sur place dans toute la Suisse • Remplacement des vitres • Réparation des vitres «Je suis d’avis qu’il est possible de réaliser une politique des transports tenant mieux compte de l’environnement, même lorsque la mobilité suit une courbe ascendante.» Doris Leuthard de prendre de l’argent dans la caisse de la route pour la transférer dans celle des transports publics. Toutefois, il faut savoir qu’il ne suffit pas de spolier la caisse de la route pour résoudre ces problèmes, d’autant plus que la route devra prochainement faire face à des coûts supplémentaires pour éliminer les goulets d’étranglement tout en voyant ses recettes diminuer, raison pour laquelle nous devons aussi revoir le prix de la vignette.» Doris Leuthard a terminé son discours en ces termes: «La politique des transports pratiquée par le DETEC et par l’OFROU est une politique faite par des hommes, pour des hommes et avec des hommes. Cette politique ne constitue pas un but en soi, mais elle doit être au service de la société.» (hps) 24h/24 365j/an HOTLINE 0848 80 40 33 DESA AUTOGLASS NORD AG, Route de Chavalon 78c, 1844 Villeneuve CAMION 10 / 2011 33 Photos : ek Oldtimers Un petit bijou: le Saurer à toit vitré appartenant à Dani et Priska Bolliger en excursion; la rencontre des anciens camping-bus constitue un rendez-vous incontournable. En Romandie pour la 30 édition e La 30e édition de la Rencontre des propriétaires de camping-bus oldtimers s’est déroulée à Colombier, près de Neuchâtel, par un magnifique week-end d’été. Cette manifestation a rassemblé 85 véhicules, tous plus originaux les uns que les autres. L es premiers sont arrivés le vendredi sur le magnifique terrain de la Planeyse à Colombier. Ce site, qui appartient à la caserne, offre une vue magnifique sur le lac de Neuchâtel et sur les Préalpes. En fin d’aprèsmidi, quelque 45 camping-bus y avaient déjà pris place. Cette année, c’est François Treuhardt qui a organisé cette rencontre traditionnelle, enregistrant l’inscription de 80 véhicules, auxquels il a fallu ajouter cinq véhicules Heureux: Che Wisler (à gauche) et Chrigl Oberhänsli. 34 CAMION 10 / 2011 supplémentaires, ce qui constitue un bilan particulièrement réjouissant. La première rencontre de ce type s’est déroulée à Seelisberg en 1982, d‘où les véhicules étaient partis en cortège pour rejoindre la localité de Weggis. Le phénomène des camping-bus est surtout présent en Suisse alémanique, raison pour laquelle cette manifestation en terres neuchâteloises était la bienvenue! Très large d’esprit, ce regroupement de camping-bus accepte tous les participants dont le véhicule aménagé par son propriétaire affiche un poids supérieur à 3,5 tonnes. Ici, il n’y a que des pièces uniques, chaque bus ayant son propre style et sa propre histoire, toujours empreinte d’une certaine originalité. L’atmosphère de la rencontre est amicale et familiale, même pour les curieux, qui y sont reçus très cordialement. Sigi Wolf et Edith Bolz, de Karlsruhe (D), sont arrivés à bord de leur Setra datant de 1976. Ce véhicule a été aménagé en maison roulante avec beaucoup de passion. Présents lors de chaque rencontre depuis 1995, ces deux personnes font partie du noyau dur du groupe. En Allemagne, il n’existe aucune structure correspondante, comme l’explique Sigi Wolf. Pour lui, cette rencontre est sacrée, car, au fil des ans, il s’y est fait bon nombre d’amis. Un magnifique Saurer Berna rouge et blanc attire l’œil: son propriétaire actuel, H. Fahrni, me raconte que ce vénérable véhicule date de 1957, et qu’à l’époque, il avait été acheté par l’entreprise de transports Rieser + Vetter, de Frauenfeld. A l’origine, cet autocar de 7,5 tonnes pouvait accueillir 32 passagers. Pendant 14 ans, il a sillonné les routes de toute l’Europe. C’est en 1998 que la famille Fahrni l’a racheté pour le transformer Setra: cette marque est très appréciée parmi les propriétaires de camping-bus. Ici une version de Waiblingen. Mercedes à long museau: aucun trajet n’est trop long pour lui – ce Mercedes vient de Waldshut-Tiengen (D). Ancien car postal, ce Saurer effectue désormais exclusivement des «courses spéciales». en camping-bus. Et quelle est sa consommation? Il faut compter entre 18 et 20 litres aux 100 kilomètres, pour une vitesse maximale atteignant les 80 km/h. Son propriétaire assiste à ces rencontres pour retrouver des amis … et pour acheter des pièces de rechange. Le reste du temps, ce véhicule voyage beaucoup, parfois même jusqu’au Cap Nord. Passons au véhicule suivant, un Saurer D 330 B jaune et rouge. A voir le fanion, il se pourrait bien que ce véhicule appartienne à un membre des Routiers Suisses! Je ne mets pas longtemps pour trouver ses propriétaires, Josef Eigenmann et sa partenaire. Ce véhicule, qui date de 1981, était exploité par l’entreprise Asta Forster, à Arbon. Particularité de ce modèle, la caravane qui a été installée sur son châssis, faisant passer le poids total du Saurer (affichant 725 000 kilomètres au compteur) de 28 à 9,5 tonnes. Josef Eigenmann et sa partenaire voyagent souvent et participent régulièrement à cette rencontre. Quelques mètres plus loin, je tombe sur une autre pièce unique, un Saurer de 1970, appartenant à Che Wisler, un autre «ancien» de l’association. A l’origine, ce véhicule fonctionnait en tant que car postal à Balm bei Messen, comme en témoignent ses couleurs, relevées par une bande verte. Cette «variation de couleur» a été apposée sur le véhicule afin d’éviter que des passagers potentiels ne quittent précipitamment l’arrêt de bus en le voyant arriver à proximité. Acheté en 2005, ce car postal a été aménagé avec beaucoup de goût et de soin, le transformant en véritable maison roulante. A la retraite depuis peu, Che Wisler et sa compagne voyagent beaucoup, en Suisse et en Europe, en contemplant les paysages défilant à 78 km/h au maximum. Afin d’éviter d’encombrer le centre des localités visitées, le propriétaire de ce véhicule a décidé d’embarquer un scooter à bord de son domicile roulant. Chrigel Oberhänsli, l’organisateur de la rencontre de l’année dernière, est heureux de pouvoir rencontrer de vieilles connaissances et de faire un brin de causette. Heureusement que le week-end sera long et qu’il permettra à tous ces passionnés de profiter de ces belles journées, qualifiées par certains de «plus belles journées de l’année». La prochaine rencontre se déroulera en Suisse alémanique, dans le canton de Thurgovie plus précisément. Les membres de cette association se réjouissent déjà de participer à cette manifestation, toujours organisée le troisième week-end du mois d’août. (ek) Sympa: ce petit Saurer de Zurich porte toujours les couleurs de sa ville natale. Depuis 40 ans, Hirschi accouple tout. atre sort qu rons au Nous ti ool SwissT lus Spirit P ur rinox s de Victo schi.com ir www.h Le N o 1 des accouplements d’attelages. Grâce à sa grande expérience. 28700211001-Anzeigen_2011_SwissCamion_192x32mm_f.indd 1 CAMION 10 / 2011 25.01.11 09:46 35 6. SCHWEIZER NUTZFAHRZEUGSALON 6e SALON SUISSE DU VÉHICULE UTILITAIRE 10.–13. NOV 2011 ÖFFNUNGSZEITEN HORAIRES Donnerstag Jeudi Freitag Vendredi Samstag Samedi Sonntag Dimanche 10. Nov. 11. Nov. 12. Nov. 13. Nov. www.transport-CH.com 36 CAMION 10 / 2011 9.00 – 18.00 9.00 – 18.00 9.00 – 18.00 9.00 – 17.00 Constructeurs +++ Renault Trucks Leader sur le marché suisse du gaz liquéfié, Vitogaz offre un service de qualité depuis plus de septante ans. Pour assurer les prestations logistiques, l’entreprise mise, entre autres, sur le transport routier économique, efficace et flexible. Tous les jours, environ 40 véhicules sillonnent la Suisse pour approvisionner les clients en propane. Grâce à la solution globale de Renault Trucks, l'entreprise peut aujourd'hui entièrement se focaliser sur ses activités clés. Depuis le printemps de cette année, ce spécialiste du gaz utilise un Renault Premium Distribution 430.18 propulsé par un moteur six cylindres (cylindrée de 10,8 litres) de 430 CV. «Ce n'est pas le premier véhicule de cette marque dans notre flotte», explique Henrique Batista, Customer Delivery Manager Packed chez Vitogaz. «Les véhicules utilitaires Renault Trucks ont fait leurs preuves. Aujourd'hui, nous possédons déjà quatre véhicules, tous conformes à la norme Euro 5.» Très facile à conduire, ce camion est fortement apprécié des chauffeurs. «Sa maniabilité et sa faible hauteur de chargement facilitent grandement leur travail. Tous les jours, nous livrons plusieurs centaines de bouteilles de gaz dans toute la Suisse. C'est pourquoi il est important que le chauffeur puisse compter sur son véhicule», poursuit Henrique Batista. «La facilité de carrossage et le moteur léger contribuent à un faible poids à vide et répondent aux attentes du client», explique Tarcis Berberat, directeur commercial de Renault Trucks (Suisse) SA. +++ MAN Cette année, Xaver Scherer a réalisé l’un de ses rêves en s’achetant un nouveau camion. Ce qui ne représente qu’un investissement planifié pour une grande entreprise prend une autre dimension pour un indépendant, car un tel achat nécessite beaucoup de préparation et de courage, sans oublier les restrictions qui peuvent s’ensuivre dans d’autres domaines. Voici ce qui est important pour Xaver Scherer: MAN TGX 18.540 4×2 LLS, équipé d’un moteur Common Rail développant 397 kW (540 CV / 2500 Nm), d’une boîte MAN TipMatic®Profi avec ralentisseur, du système MAN EasyStart, de l’ASR, de l’ABS, du système MAN BrakeMatic et d’une cabine XLX. (pd) DISPONIBLE MAINTENANT! plus d’info sur : www.tachifox.com JETZT ERHÄLTLICH! mehr Infos : www.tachifox.com Facile – Rapide – Efficace Einfach – Schnell – Zweckmässig Facile – Rapide – Efficace Einfach – Schnell – Zweckmässig CAMION 10 / 2011 37 Ambiance bavaroise: un restaurant accueillant entre Neftenbach et Seuzach, qui propose de délicieux menus, de la bière blanche et des bretzels. Wiesental: une bière blanche et du soleil U n Relais routier suisse qui fleure bon la Bavière? Si vous appréciez cette ambiance, rendez-vous chez Hansjakob Zurbuchen, un patron de restaurant qui apprécie particulièrement la «Weissbier» (bière blanche). A sa connaissance, en Suisse, il n’y a que deux restaurants qui proposent de la bière blanche à la pression. Afin de compléter le cadre de son établissement dans ce sens, il a installé un «arbre de mai» bleu et blanc, comme on en trouve traditionnellement en Bavière, sur sa terrasse, où les clients peuvent s’asseoir à l’ombre des marronniers sur de belles chaises en bois, fournies par la brasserie bavaroise Erdinger. Le Relais Restaurant Wiesental (Wisental) se situe sur la route reliant Neftenbach à Seuzach, à proximité de la zone industrielle d’Asp (autoroute A1, sortie 71 Ohringen). Comme les places de parc sont disponibles en nombre suffisant, les professionnels de la route s’y arrêtent volontiers pour faire une pause. Le chauffeur qui s’arrête chez Hansjakob pour se restaurer et y passer la nuit peut prendre une douche gratuitement. Les «internationaux» aiment aussi s’arrêter ici, comme ces deux Hollandais, qui réservent chaque semaine deux places de parc par mail ou par SMS. Mais ce n’est pas ce petit creux passager qui aura raison de son optimisme, grâce auquel tout s’est bien passé depuis qu’il a repris ce restaurant avec son épouse, au mois de janvier 2011. Et la terrasse n’est pas la seule à avoir été rénovée à grands frais: la cave à vins, dans laquelle on trouve (presque) tous les grands crus, a elle aussi bénéficié d’un coup de jeune, tout comme la salle à boire et la salle à manger. La première est joliment boisée, alors que la seconde, très lumineuse, a été aménagée dans des tons clairs (jaune pâle). Comme cet établissement se trouve juste en face d’un terrain de polo, les membres du club ont décidé d’y tenir 44 CAMION 10/ 2011 leurs assemblées et d’en faire leur «stamm», comme en atteste la paire de chevaux de porcelaine qui trône sur un socle installé bien en vue dans le restaurant. Et qu’en est-il du menu: la carte est agencée très clairement, ce qui permet de faire son choix rapidement. A peine l’aimable serveuse a-t-elle pris votre commande que votre assiette, comportant une bonne portion, vous est déjà servie. La carte est conçue de manière à ce que chacun puisse y trouver son bonheur. Nous avons opté pour la «solution économique», comprenant deux escalopes de poulet cuites au gril et accompagnées de différentes salades. Et il faut bien reconnaître que nous n’avions encore jamais mangé un aussi bon morceau de poulet! Pour 18,80 francs, vous avouerez qu’il n’y a pas de quoi se plaindre. Il en va de même pour tous les menus figurant sur la carte, ce qui est appréciable lorsque, comme les chauffeurs, on ne possède par forcément un porte-monnaie bien garni. Ce n’est qu’une fois que nous avons terminé de déguster notre poulet que nous avons vu que le patron proposait également des filets de plie à la sauce tartare, accompagnés de pommes vapeur, de légumes, de trois décis d’eau minérale (ou d’une bière) et d’un café pour la modique somme de 19,80 francs. Voilà une proposition intéressante que nous avons manquée, mais ce n’est que partie remise. Le client qui souhaite un menu plus étoffé peut opter pour le rumsteack Black Angus, préparé sur le gril et accompagné de pommes frites, de légumes et d’un beurre aux herbes maison. Dans ce cas, la facture sera comprise entre 38,50 francs et 48,50 francs, en fonction du morceau de viande. Et si vous ne trouvez rien d’intéressant sur la carte, le patron est prêt à vous préparer un menu spécial, comme des tripes, par exemple. «Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile d’en trouver au restaurant», affirme Hansjakob Zurbuchen. Pour la pause de 9 heures, le Relais Wiesental propose également le café/sandwich pour la modique somme de sept francs: «Pour ce prix, il n’y a rien à redire!» Aux dernières nouvelles, il semblerait que le patron envisage de proposer un «menu chauffeur» le soir également. Donc, en résumé, le Relais Wiesental est une vraie réussite, aussi bien en ce qui concerne la cuisine que l’accueil. Les tenanciers de cet établissement réussissent à proposer des plats d’excellente qualité en faisant preuve d’une certaine fantaisie, sans tomber dans le piège de la gastronomie guindée et artificielle. Avec Thérèse, «son rayon de soleil», Hansjakob Zurbuchen a bien compris qu’il ne servait à rien de disposer d’un emplacement idéal si l’accueil et la qualité des prestations proposées n’étaient pas à la hauteur. Car, finalement, n’est-ce pas ce que les chauffeurs recherchent? (hps) Contact : Restaurant Wiesental, Thérèse & Hansjakob Zurbuchen, Schaffhauserstrasse 146, 8472 Unterohringen, tél. 052 335 04 04, fax 052 335 03 04, [email protected], www.wiesental-ohringen.ch. Heures d‘ouverture: le lundi, de 7 h à 14 h; du mardi au vendredi, de 7 h à 23 h 30; le samedi de 16 h à 23 h. Fermé le dimanche et les jours fériés. +++ Sektionsreise Zum Jubiläum in den Europapark Wie schon vor zehn Jahren, machten wir unsere «JubiläumsSektionsreise» (45 Jahre) nach Rust in den Europapark. Spass für Gross und Klein, bei bestem Sonnenschein, haben wir uns gewünscht für diesen Ausflug, doch als es unterwegs mehrmals sehr kräftig regnete, zweifelten wir am Wetterbericht von Franz Trüssel. Doch er sollte Recht behalten. Kaum waren wir an unserem Ziel angekommen, guckte die Sonne hinter den Wolken hervor. So konnte sich jeder, ohne Regenschutz, durchschleudern, herumwirbeln, hin- und herschütteln, rauf- und runterspicken lassen, wie es sein Magen vertrug. Manche erfreuten sich über den schönen Tag und die besondere Atmosphäre des Parks auch ganz ohne Nervenkitzel und Geschwindigkeitsrausch. Ich denke, jeder der 63 Teilnehmer, davon 21 Kinder, haben diesen 15. August sehr genossen. Auf jeden Fall war die Heimfahrt im Bus bedeutend ruhiger und manch einer ein bisschen am Dösen. Zusammengefasst: Eine gelungene Reise mit guten Leuten. Die wir, so hoffe ich, schon bald an unserem Oktoberfest wiedersehen werden. Wir danken allen, und bis bald. (Paul Geiser) +++ Kleinkaliberschiessen Wer trifft ins Schwarze? Die Sektion Berner Oberland hat am 13. August das traditionelle Kleinkaliberschiessen abgehalten. Titelverteidiger und Angreifer haben sich nichts geschenkt und scharf ins Schwarze getroffen. 18 Männer und Frauen kämpften um jeden Punkt. Beim anschliessenden Zvieriplättli, welches abermals von Frau Wittwer liebevoll zubereitet wurde, warteten wir auf die Rangverkündigung. Bei den Frauen gewann Susi Kehrli den Wanderpreis, gefolgt von Monika Straubhaar und Ingrid Kaufmann. Bei den Herren hat Walter Wittwer den Gewinn des Wanderpreises altershalber an Hans Kühni weitergeben müssen. Im ersten Rang landete Hans Kühni, gefolgt von Walter Wittwer und Martin Wanzenried. Der Vorstand gratuliert den erfolgreichen Schützinnen und Schützen und freut sich auf ein Nächstes. Besten Dank an alle, die mitgeholfen haben, den Nachmittag zu bestreiten und zum Erfolg zu führen. (Marc Hadorn und Franz Christ) 1.-August-Treffen Die Idee für ein Treffen am 1. August auf dem Urnerboden wurde an der Generalversammlung der Sektion Uri geboren. An der GV der Sektion Glarus wurde dieser Vorschlag bereits in den Traktanden unter der Rubrik Verschiedenes aufgenommen und sogleich im Jahresprogramm verankert. Unser Generalsekretär, David Piras, findet diesen neu geschaffenen Anlass ebenfalls sehr positiv. Wie immer, wenn etwas Neues ins Leben gerufen wird, waren wir Vorstandsmitglieder gespannt, wie viele Besucher erscheinen würden. Für einmal zeigt sich der 1. August von der sonnigen Seite mit herrlichem Sommerwetter. Treffpunkt war ab 10 Uhr morgens. Jeder konnte kommen, wann er wollte, ganz ohne Stress und Terminzwang, aber, wie immer, mit Kind und Kegel. Die Grillstelle war von den Urnern schon bestens vorbereitet. Die einen legten gleich los mit Grillieren, die anderen waren dann etwas später dabei. So verbrachten wir einen gemütlichen Tag miteinander. Am Schluss wa- ren alle Rucksäcke leer und die Bäuche voll. Aber da war doch noch etwas Feines? Natürlich, unsere Routiers-Frauen hatten leckeres Gebäck und Kuchen zum Naschen mitgebracht und selbst für kühles Bier war gesorgt. Ich denke, dass das für die rund 30 Personen ein ungezwungener, schöner Nationalfeiertag war. Selbst diejenigen, die noch rechtzeitig zum Feuerwerk zu Hause sein wollten, schafften dies ganz ohne Stress. Für alle, die nicht mitgefeiert haben, hier ein Geheimtipp: Packt eure sieben Sachen und kommt nächstes Jahr mit auf den Urnerboden. Im Namen der Vorstände der Sektion Glarus und Uri wünsche ich euch gute Gesundheit und allzeit gute Fahrt. (Gregory Weyermann) +++ Sternfahrt Mit kniffligen Aufgaben unterwegs +++ Sommerausflug Familienausflug auf den Erlebnisbauernhof Der Einladung folgten etwa 50 kleine und grosse Routiers. In Seewen und Küssnacht bestiegen die Teilnehmer den Car der BissigReisen. Dann ging die Reise ohne Zwischenstopp nach Eigeltingen. Dort angekommen, gab es Kaffee und Gipfeli. Gestärkt absolvierten wir die Bauernolympiade. Man konnte Quad fahren, Wettmelken, Hufeisenwerfen, Wettnageln und Armbrustschiessen. Weiter ging es zum Bullenreiten. Das war ein Riesengaudi. Nach dem anstrengenden Reiten wurde uns beim Restaurant Lochmühle ein feines Mittagessen serviert. Der Nachmit- +++ Sommerausflug tag konnte jeder selber gestalten. Einige wagten sich auf den Flying Fox, sie glitten über ein Seil durch die Schlucht. Das Ponyreiten für die Kinder war natürlich ebenfalls gefragt. Um etwa 16.30 Uhr versammelten sich alle beim Car, der die muntere Schar zurück nach Küssnacht und Schwyz brachte. (Priska Suter) Am Sonntag, 10. Juli, fand der dritte Motorradausflug der Sektion Fürstentum Liechtenstein statt. Bedauerlicherweise wurden viele Mitglieder, Freunde und Gäste durch die nicht sehr gute Wetterprognose (einige auch durch plötzlich auftretende Defekte) von einer Teilnahme abgehalten. So starteten wir pünktlich, aber leider nur zu fünft, bei trockenem Wetter auf unsere Tour. Die Route führte uns von Haag über Wildhaus auf die Hulftegg. Beim Kaffee im Panorama-Restaurant beratschlagten wir uns über den weiteren Verlauf der Tour, da uns zwischenzeitlich der Sonnenschein abhanden gekommen war. Nach wettertechnischer Rückfrage beim Wirt vom Restaurant Badstube (geplanter Mittagshalt) in Stein am Rhein – strahlender Sonnenschein und Sonnenterasse offen – machten wir uns zügig auf den Weg. Durchs Tösstal, Grossraum Winterthur Richtung Bodensee lachte uns die Sonne auch schon wieder ins Gesicht. In der Badstube wurden wir herzlich empfangen und kulinarisch verwöhnt. Nach dem gemütlichen Mittagessen fuhren wir am Bodensee entlang, weiter über Herisau, Richtung Schwägalp. In Urnäsch war uns das Wetter nicht mehr sehr freundlich gesinnt und wir fuhren, mit dem Gewitter im Nacken, Richtung Appenzell. Über Eggerstanden, Hölzlisberg gelangten wir nach Oberriet. Im Schäfli Moos liessen wir den Tag Revue passieren. Danach trennten sich unsere Wege und jeder schaffte es noch, trocken nach Hause zu fahren. (Marianne Wittber) CAMION 10/ 2011 45 +++ Sektionsreise +++ Sternfahrt Dem Salz auf der Spur Am 13. August, um 6.30 Uhr liess unser Urgestein, Peter Schweizer, zur Sektionsreise in Winterthur antreten. Die Fahrt führte via Schaffhausen–Eglisau dem Rhein entlang zum Kaffeehalt in den Landgasthof Sonne in Etzgen. Während der Fahrt wurden reichliche Anekdoten und Geschichten erzählt. Nach Gipfeli und Kaffee gings weiter flussabwärts zur Saline Riburg. Nach der Filmvorführung begaben wir uns unter kompetenter weiblicher Führung auf den Rundgang. Alle hörten interessiert unserer Führerin zu, bis wir beim Salzdom ankamen und ins Innere traten. Da staunten wir nur noch. Vor uns erschien ein weisser Hang aus 80 000 Tonnen Salz. Das Ende der Besichtigung nahte und der Hunger machte sich langsam bemerkbar. Dem Mit kniffligen Aufgaben unterwegs konnte im Hotel Schiff in Möhlin Abhilfe geschaffen werden. Gut gestärkt und eine Facebook-Bekanntschaft reicher führte uns Peter nach Basel. Hier erwartete uns eine stündige Hafenstadtrundfahrt mit Schiff. Bei der Anlegestelle «Dreiländereck» verliessen wir das Boot und nach einem kurzen Marsch erreichten wir das Schifffahrtsmuseum. Nach dem Besuch in der Ausstellung «Drehscheibe Schweiz», sind wir von der Sektion Beider Basel eingeladen worden. Frisch gestärkt führte uns der Heimweg entlang der wichtigsten Wasserstrasse via Deutsches Eck nach Winterthur. Herzlichen Dank der Sektion Beider Basel für Getränk und Läckerli sowie unserem Fahrer, Peter Schweizer. (Kurt Möckli) +++ Grillabend Rauchzeichen oder Grillstation? An der Feuerstelle trafen sich im Waldhaus in Recherswil am Samstag, 6. August, um 16 Uhr, einige Grillfreunde. Leider waren es nur 24 Erwachsene und drei Kinder, was uns aber nicht abhielt, den Abend zu geniessen. Das Wetter war nicht das allerbeste, aber die wenigen Regentropfen hielt der alte Sonnenschirm von der Glut zum Grillieren fern. Das Fleisch und die Würste, dazu noch diverse Salate und der Zopf, mundeten vorzüglich. Natürlich durfte auch das Dessert nicht fehlen, das wiederum von den Vorstandspartnern gebracht wurde. Herzlichen Dank. Doch auch dieser gemütliche Abend ging zu Ende und wir machten uns kurz nach 23 Uhr auf den Heimweg. (Aschi Meier) +++ Weiterbildung Lebensmitteltransport aktualisiert Bei der Transportfirma Saner in Wallbach trafen sich 16 Chauffeure aus der Lebensmittelbranche, welche alle für die Firma Ditzler, Tiefkühlhaus und Fabrikationsbetrieb in Möhlin, fahren. Zuerst begrüsste Roland Saner, Chef der gleichnamigen Transporte, die Kursteilnehmer. Danach übernahm Helmut Riede als Kursleiter der Routiers Suisses die Führung. Er konnte uns in seiner gut 46 CAMION 10/ 2011 verständlichen Art das Wie und Worauf es bei Lebensmitteln ankommt, beibringen. Allzu schnell verging die Zeit und schon wurde zum Mittagessen geladen, welches wir im nahen Restaurant genossen. Grosszügigerweise wurde es von der Familie Saner offeriert. Am Nachmittag kam Thomas Inderst von der Firma Thermo King dazu. Er erklärte uns die diversen Kühlgeräte in ihrer Handhabung. So durften wir gegen Abend mit viel neuem Wissen und dem Gedanken, für die Weiterbildung der Chauffeure wieder einiges getan zu haben, den Heimweg antreten. (Ruedi Berner) Am 14. August haben die beiden Sektionen Aargau und BelchenBaselbiet ihre alljährliche Sternfahrt durchgeführt. Dieses Mal führte die Fahrt mit Start in der Sektion Aargau ab Buchs über Aarau, Densbüren, Oeschgen, Wegenstetten und Gelterkinden ans Ziel ins Restaurant Bürgin in Wittinsburg im Hoheitsgebiet der Sektion Belchen-Baselbiet. An den verschiedenen Posten mussten knifflige Aufgaben erfüllt werden, wie über die Schweizer Geografie, beispielsweise die Stadtgrössen, Abkürzungen und ihre Bedeutung erraten, Tiere erkennen und Pfeile schiessen. Alles in allem war das nicht immer einfach, aber lösbar. Das Schwierigste war nicht, die richtige Strecke zu fahren, sondern die jeweiligen Buchstaben der Durchfahrtskontrolle zu finden. Das Ziel haben alle erreicht. Beim gemeinsamen Mittagessen wurde viel gelacht und «dr Plausch gha». Wie jedes Jahr gab es einen grosszügigen Gabentisch und jeder durfte einen Preis mit nach Hause nehmen. Gewonnen haben: Erster Platz Clemens und Amra Hegglin aus Villmergen, zweiter Platz Urs und Elvira Hegglin aus Villmergen, dritter Platz Miriam und Andy Zuber aus Stetten. Herzlichen Glückwunsch! Insgesamt waren 24 Fahrzeuge am Start, unter anderem auch aus den Kantonen Wallis und Bern. Die tolle Zusammenarbeit mit den beiden Sektionen sowie das Mitmachen vieler Teilnehmer hat ein weiteres Mal zu einem frohen und abwechslungsreichen Tag beigetragen. (Brigitte Kaderli) +++ Grümpelturnier Fussball bei Sommerhitze Am 13. August veranstalteten wir unser alljährliches Grümpelturnier bei sonnigem Wetter in Herisau. Zehn Mannschaften kämpften verbissen, aber fair. Während der Mittagspause genossen alle Spieler und Zuschauer die feinen Steaks, Schweinshaxen und Bratwürste vom Grill. Auch die knackigen Salate vom Buffet waren wieder heiss begehrt. Ebenso der Kaffee und die leckeren Kuchen durften nicht fehlen. Unser Grillmeister Köbi Schoch und sämtliche Helfer hatten alle Hände voll zu tun, damit alle rechtzeitig verpflegt werden konnten. Am Nachmittag wurden die Wettspiele bei enormer Sommerhitze fortgesetzt. Wie immer gilt bei den Routiers: Mitspielen kommt vor Gewinnen. Im Anschluss an die Rangverkündigung wurde bei gemütlichem Speis und Trank bis Mitternacht gefeiert. (Ruedi Bechtiger) Agenda 1/10/11 St.Galler Oberl. Rheintal: Racletteabend im Schützenhaus Sargans, 18.30 Uhr. Anmeldung bei Daniela Schadegg, Tel. 076 347 20 64, Mail: [email protected]. 1/10/11 Nidwalden: Ladungssicherungskurs. Auskunft: Werner Odermatt, Tel. 079 691 52 31. 2/10/11 Nidwalden: Gedächtnis in Wolfenschiessen. Auskunft gibt Niklaus Durrer, Tel. 041 610 50 08. 7/10/11 Biel-Seeland: Jubiläumsreise bis 9. Oktober ins Tessin. 7/10/11 Bienne-Seeland: Voyage du jubilé au Tessin, jusqu'au 9 octobre. Tous les détails peuvent être obtenus auprès de Bernhard Wampfler. 8/10/11 Lausanne-Riviera: Sortie d'automne. 14/10/11 Dents-du-Midi: Brisolée. 15/10/11 Biel-Seeland: Der Kurs LegalIllegal findet in Worben statt und alle weiteren Informationen können bei Kurt Baumer bezogen werden. Der Kurs wird für die CZV-Schulung angerechnet. Anmeldung über Echandens. 15/10/11 Bienne-Seeland: Cours «Légal – illégal». Ce cours contient toutes les informations pour être en route correctement. Celui-ci a lieu à Worben, mais attention, il est en langue allemande. Toutes les informations complémentaires peuvent être obtenues chez Kurt Baumer. Les inscriptions doivent être faites par Echandens. Le cours compte pour la formation OACP. Echandens. 15/10/11 Neuchâtel: Sortie annuelle. 20/10/11 Berner Oberland: Curling für jedermann in Kandersteg. Anmeldung bei Klaus Stalder, Tel. 033 671 42 19, E-Mail: [email protected]. Décès Obwalden: Unsere Mitglieder Kari, Meinrad und Felix Burch trauern um ihre Mutter und Grossmutter. Wir entbieten der ganzen Familie unser tiefstes Beileid zum Heimgang ihrer Lieben. Schwyz: Unser Mitglied Remo Betschart aus Muotathal und Bruder von unserem Mitglied Paul Betschart aus Schwyz hat uns für immer verlassen. Wir entbieten unsere aufrichtige Anteilnahme. Nidwalden: Der Vorstand und die Sektion Nidwalden trauern um ihr langjähriges Mitglied Kobi Wenk, dessen Herz am 11. August unerwartet aufgehört hat, zu schlagen. Wir entbieten den Angehörigen unsere aufrichtige Anteilnahme. Säntis: Unser Mitglied Martin Heierli trauert um seinen Vater. Wir entbieten ihm und seinen Angehörigen unsere tiefe Anteilnahme. Schwyz: Unser Mitglied Ernst (Aschi) Kohler aus Vitznau hat uns für immer verlassen. Ebenfalls musste unser Mitglied Josef Auf der Maur aus Schwyz von seinem Bruder Abschied nehmen. Wir entbieten den Angehörigen unsere aufrichtige Anteilnahme. Vieux-Comté: Nous avons le regret de vous faire part des décès suivants: Notre membre Frédéric Boschus est décédé. Notre membre Robert Bapst a perdu sa maman. Notre membre Sophie Bapst a perdu sa grand-maman. Notre membre Christian Décotterd a perdu sa grand-maman. Notre membre Markus Schuwey a perdu sa maman. A toutes ces familles dans la douleur nous présentons nos sincères condoléances. Glarus: Ganz unerwartet starb unser Mitglied Meinrad Mächler aus Buttikon im Alter von 56 Jahren. Wir wünschen der ganzen Trauerfamilie viel Trost und Zuversicht in der schweren Zeit des Abschieds. Chablais-Alpes vaudoises: Notre membre Jean-Jacques Hämmerli a perdu sa maman. Nous lui présentons nos sincères condoléances ainsi qu'à toute sa famille. Rétablissement Obwalden: Wir wünschen unserem Mitglied Walti Ming gute Genesung nach seinem Arbeitsunfall und hoffen, dass er bald wieder auf den Beinen ist. Wir wünschen Andre Ming gute Besserung und dass er bald wieder fit und munter ist. Die Welt braucht junge starke Männer. Beste Genesung! Unser Mitglied Marcel Ammann hatte ein wenig Pech. Wir wünschen ihm nach seinem Bruch gute Besserung und dass wieder alles gut zusammenwächst. Beste Genesung! 21/10/11 Belchen-Baselbiet: BowlingPlausch im Bowling Center (Netzibodenstrasse) in Pratteln um 19.30 Uhr. Anmeldung bei Brigitte Kaderli, Tel. 079 251 27 78, E-Mail: brigitte. [email protected]. 22/10/11 Schaffhausen: Kegelmeisterschaft Teil 3, ab 19.30 Uhr im Rest. Rössli in Marthalen. Auskunft: Andrea Stingel, Tel. 079 261 74 23 oder Mail: [email protected]. 22/10/11 Thurgau: Routiers-Reise. Besichtigungen der Neat-Baustelle in Erstfeld und des Schwerverkehrskontrollzentrums Ripshausen. Anmeldung bis 16. Oktober bei Isabelle Hess, Feldhof 1, 8561 Ottoberg. Telefon 071 622 37 76, Fax 071 626 60 31. 28/10/11 Schaffhausen: Metzgete im Restaurant Ochsen, Marthalen, ab 19.30 Uhr. Anmeldung: Jonas Waldmeier, Natel 079 421 61 10 oder E-Mail [email protected]. Broye: Nous souhaitons un prompt rétablissement à notre membre Fernand Losey. Nidwalden: Der Vorstand und die Mitglieder der Sektion Nidwalden wünschen ihren Mitgliedern Bruno Christen aus Emmenbrücke und Peter Hefti aus Ennetbürgen recht gute Besserung, viel Kraft und Geduld. Wir hoffen, beide bald wieder an unseren Anlässen begrüssen zu dürfen. Aargau : Wir hoffen und wünschen, dass sich unser Ehrenmitglied Thomas Schöni bald von seinem Unfall erholt und wünschen ihm gute Besserung Gute Besserung wünschen wir unserem Mitglied Martin Berger nach seiner Operation. Wir wünschen Ehrenpräsident Kari Müller baldige Genesung nach seiner Operation und für die weitere Zukunft viel Erholung im Kreise seiner Familie. Naissance Zentralsitz/Siège: Kursleiter Olivier Peter ist zum zweiten Mal Vater geworden. Wir gratulieren Yvonne und Olivier zur Geburt von Leonie Jeanette Peter. Wir wünschen der ganzen Familie viel Glück für die Zukunft. Vieux-Comté: Félicitations à notre membre Murielle Clerc et son époux Daniel pour la naissance de leur fille Estelle. Mariage Aargau: Am 16. Juni schlossen Corsin Bearth und Martina den Bund fürs Leben. Unsere besten Wünsche mögen sie auf ihrem gemeinsamen Weg begleiten. Im Juli gab unser ehemaliges Vorstandsmitglied Michael Huber seiner Manuela das Jawort. Wir wünschen dem Brautpaar viel Glück und Segen auf ihrem gemeinsamen Lebensweg. Biel-Bienne: Am Samstag, 3. September, hat unser Vorstandsmitglied Peter Dennler seine Lebenspartnerin Evelyne in Interlaken geheiratet. Wir wünschen dem neuvermählten Paar viel Glück auf seinem gemeinsamen Lebensweg und wir freuen uns sehr, sie bald zusammen zu treffen. CAMION 10/ 2011 47