TDB/Plak 05-06.q - Noisy-le-Sec
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E. Grieg : Peer Gynt (extraits de la musique de scène) G. Mahler : 4e symphonie Edvard Grieg (1843-1907) et Gustav Mahler (18601911) représentent deux tendances distinctes de la musique de la fin du XIXe siècle. Le premier occupe une place importante parmi les compositeurs romantiques nationaux du siècle finissant et le second se veut universel et moderniste. Pourtant, ce jugement est à nuancer, car Grieg, remarquable peintre des sentiments humains et de la nature, influença Debussy, et Mahler intégra à sa musique une tradition populaire, juive et bohémienne. Peer Gynt, le héros de la pièce d’Ibsen dont Grieg composa la musique entre 1874 et 1875, est un personnage fanfaron, égoïste et truculent, dont on suit les pérégrinations dans un monde où réalité et fantastique se mêlent. Gustav Mahler écrivit sa Quatrième symphonie pour soprano et orchestre, en 1900. Contrairement à ses habitudes, la Quatrième respire le plaisir, le lyrisme, voire le bonheur, même si sa composition ne s’est pas faite sans douleur. On y retrouve un style viennois qui rattache l’œuvre à une tradition qui va de Haydn à Schubert. Direction : Henri-Claude Fantapié et Jean-Philippe Dejussieu Soliste : Sevan Manoukian – Récitante : Serpentine Teyssier Autour de ce concert : écoute commentée du programme par Jean-Philippe Dejussieu , le mercredi 4 janvier de 19 h 00 à 20 h 30. Billets à retirer à l’accueil du Théâtre à partir du mardi 3 janvier 2006 # 27 Samedi 14 janvier à 20 h 30 Théâtre Grande salle Durée : 1 h 45 Tarif : B Oui dit le très jeune homme De Gertrude Stein Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Gertrude Stein, qui est juive et américaine, décide de rester en France, son pays d’adoption. Écrite en 1945, Oui dit le très jeune homme est son avant-dernière pièce. Elle commence le jour de l’Armistice et finit le jour de la Libération. Ce texte, jusque-là inédit, est frappant par son acuité et sa lucidité. Il montre le quotidien d’un petit village de l’Ain et les comportements de ses habitants, dont les pensées flottent dans les incertitudes des temps de guerre. Gertrude Stein ne les juge pas, ni héros ni salauds, elle les dépeint avec un pragmatisme affectueusement ironique. Depuis 10 ans, Olivier Cadiot, écrivain, et Ludovic Lagarde, metteur en scène, travaillent ensemble. Ils ont fait de ce texte un spectacle remarquable, où l’intelligence et la finesse d’analyse nous poussent vers un questionnement nécessaire de la mémoire… Une période trouble racontée avec une évidence et une légèreté dansante. La Provence • Juillet 2004 Texte français : Olivier Cadiot Mise en scène : Ludovic Lagarde Avec Camille Panonacle-Debrosse, Antoine Herniotte, Christelle Tual Autour du spectacle : des rencontres sont proposées entre la compagnie et les classes de collège et lycée. # 29 Vendredi 20 janvier à 20 h 30 Opéra pour marionnettes Grande salle Durée : 1 h 25 Tarif : A Philémon et Baucis ou Le voyage de Jupiter sur la terre Déguisés en simples voyageurs, Jupiter et Mercure viennent sur terre éprouver la vertu des humains, à laquelle le roi des dieux ne croit guère. La seule porte qui s’ouvre est celle de Philémon et Baucis, deux vieillards, aussi pieux que pauvres. Et voilà Jupiter, champion de l’infidélité sous toutes ses formes, confronté aux vertus rustiques, sous l’œil et les commentaires narquois de Mercure… Manipulées par les chanteurs eux-mêmes, les marionnettes de cette fable racontent une histoire où les humains montrent un exemple que les dieux ne sont pas décidés à suivre. Haydn offre ici sa science flamboyante du classicisme avec une musique splendide non départie d’une pointe d’humour. Émilie Valantin tire les ficelles de Philémon et Baucis, opéra pour marionnettes de Haydn restitué avec fraîcheur et enthousiasme. Le Progrès • Avril 2004 Opéra pour marionnettes de Joseph Haydn en deux actes et un prologue, adapté par Mirella Giardelli Livret d’après une pièce de Gottlieb Konrad Pfeffel, adapté en français par Émilie Valantin Direction musicale : Jérémie Rhorer Mise en marionnettes : Émilie Valantin Scénographie : Nicolas Valantin Avec les chanteurs : Edwige Parat, Anaïk Morel, Nicolas Rouault, Sébastien Lagrave et Romain Champion et les comédiens manipulateurs : Franck Adrien, Odile Bertotto, Marie Cayrol, Jean Sclavis Atelier des musiciens du Louvre – Grenoble Autour du spectacle : des rencontres sont proposées entre la compagnie et les classes de collège et de lycée. # 31 Mardi 24 janvier à 20 h 30 et mercredi 25 janvier à 20 h 30 Cabaret Petite salle Durée : 1 h 30 Tarif : C Le Cirque des mirages Parker – Yanowski L’un est immense et longiligne. De longs bras et des mains gigantesques en perpétuels mouvements, une voix puissante et expressive et une énergie scénique à vous couper le souffle. L’autre est un petit lutin sombre et vif aux mains virtuoses accrochées au piano. À eux deux, ils forment Le Cirque des mirages, une sorte de cabaret théâtre expressionniste qui nous plonge dans un monde de pavés humides, de filles perdues, de singes meurtriers et de rues sombres noyées dans le brouillard. L’expérience est saisissante, violente et poétique… Leur univers est souvent cruel, à l’image de L’Enfant à la tête de chien, ou loufoque comme dans La véritable histoire du christianisme. Les textes sont soignés, chaque mot tombe juste et l’osmose entre les deux personnages est ciselée et travaillée au centimètre près. On reste fascinés, voire subjugués par ce récital. Une soirée magique à recommander à tous les amateurs de trains fantômes… ! Fantastique ! Un grand dégingandé qui chante des chansons fantasmagoriques, accompagné d’un pianiste impassible, sortis droit d’un film expressionniste allemand. France Inter • Juin 2003 Chant : Yanowski Piano : Parker # 33 Dimanche 29 janvier à 16 h 00 Humour Grande salle Durée : 1 h 45 Tarif : B Farid Chopel Le Pont du milieu Une silhouette toujours aussi longiligne et une présence comparable à nulle autre. Farid Chopel n’a pas changé. Pourtant, dans son nouveau spectacle, il se livre, s’expose et on le découvre plus authentique. Il y raconte pêle-mêle son enfance en région parisienne, ses vacances dans la Meuse, sa scolarité chez les Frères de Saint-JeanBaptiste-de-La-Salle et ses premières expériences artistiques avec le Living Theater. Il évoque aussi, avec légèreté, la descente aux enfers qui suivit ses succès. Aujourd’hui, le voilà de retour et sa poésie bouleversante ainsi que son humour pudique nous touchent. Grâce à une mise en scène cousue main, une écriture ciselée et une interprétation généreuse, nous voilà sur ce Pont du milieu, juste entre le rire et l’émotion. Dans cette confession à cœur ouvert, il y a de l’humour, de la poésie et surtout une sensibilité à fleur de peau. Pariscope • Janvier 2005 Mise en scène : Brigitte Morel Lumières : Mauricio Quero # 35 Vendredi 3 février à 20 h 30 Théâtre Grande salle Durée : 1 h 20 Tarif : B Entre courir et voler y a qu’un pas papa Écrit et interprété par Jacques Gamblin Cet homme court. Il prend ses jambes à son cou au kilomètre 271, plantant là son automobile, alors qu’il a une femme et un enfant à naître. Il court pour oublier ses angoisses, laisser ses peurs sur le bas-côté. Pour devenir père alors que le sien disparaît… Jacques Gamblin, comédien, écrit des romans qu’il porte ensuite à la scène, seul, avec ce sens phénoménal du rythme et de la langue qui le caractérise. Comme lui, son texte dégage une grâce fine et singulière, une tendresse mêlée de fantaisie. On retient son souffle pour le suivre dans sa course, dans ses détours et ses fragilités, jusqu’à la naissance d’un autre jour… Il n’est que légèreté, envol. Il n’est que grâce, allant. C’est fluide et enlevé. Un enchantement de cocasserie à profonde émotion, de rire franc à sourire et jusqu’aux larmes, tant il y a dans ce que raconte Gamblin des fragments de chagrin qui n’interdisent pas la joie, pourtant. Le Figaro • Novembre 2004 Avec Jacques Gamblin Collaboration artistique à la création : Claude Baqué Collaboration artistique à la reprise : Bruno Abraham-Kremer Scénographie : Alain Burkarth Lumières : Jean Tartaroli Son : François Olivier et Hervé Rico # 37 Mardi 21 février à 20 h 30 Théâtre Grande salle Durée : 1 h 30 Tarif : A L’Île des esclaves de Marivaux Mise en scène de Irina Brook Avis de tempête ! Maîtres et valets risquent une inversion brutale de leur condition sociale en abordant l’Île des esclaves. En 1725, en décrivant une île étrange où le pouvoir change de mains, Marivaux développe des thèmes comme l’inégalité sociale et l’oppression d’une classe par l’autre. Mais loin d’inciter à la révolte, l’auteur de La Surprise de l’Amour, de La Double Inconstance et de La Fausse Suivante prône plutôt une évolution des mentalités et donne là une véritable leçon d’humanisme, chacun se révélant, à la fin, meilleur qu’il n’était. En quelques années, avec ses mises en scène inventives et énergiques récompensées par plusieurs Molière, Irina Brook s’est imposée comme une figure montante du théâtre français. Secondée par des comédiens talentueux, elle fait de ce texte passionné et drôle une comédie des plus réjouissantes. Irina Brook a débordé d’inventions en tout genre pour faire de cette courte pièce un délire, un délice. Et toute la distribution, épatante, la suit avec allégresse. Télérama • Février 2005 Collaboration artistique : Nicole Aubry Avec : Lubna Azabal, Alex Descas, Stéphanie Lagarde, Sidney Wernicke, Fabio Zenoni Décor : Noëlle Ginefri Costumes : Sylvie Martin-Hyszka Lumières : Arnaud Jung Chorégraphie : Cécile Bon # 39 Vendredi 24 février à 20 h 30 Cinéma/Théâtre Grande salle Durée : 1 h 30 Tarif : C Faust De Murnau Cartoun Sardines Version sonorisée en direct L’ombre diabolique de Méphisto surplombe la ville menacée par la peste. Impuissant à la sauver, Faust, le vieil alchimiste, résistera-t-il à l’éternelle jeunesse et à la beauté du diable ? En 1926, après Nosferatu et Le Dernier des hommes, Friedrich Wilhelm Murnau est à l’apogée de son art. Mais, si son adaptation de Goethe est extraordinaire, avec ses trucages et ses noirs et blancs magnifiquement contrastés, il lui manque encore le son. C’est là qu’interviennent les Cartoun Sardines en ajoutant, avec une grande ingéniosité, la musique, les bruitages et les voix. Le talent de l’acteur et des musiciens se conjugue parfaitement avec celui du réalisateur expressionniste allemand et, devant l’écran, Patrick Ponce devient le double de tous les personnages. Avec un ton parfois décalé mais toujours respectueux, le film prend une nouvelle dimension. Plus émouvante, plus ironique, plus théâtrale et, cela s’entend, plus vivante. Le Faust de Murnau reprend vie, devient moderne, caustique, drôle et un rien farceur. Le public rit d’un vrai rire franc et généreux. La salle est sous le charme, l’émotion est intacte. E-gazette du festival d’Avignon • Juillet 2004 Sur une idée originale de Patrick Ponce Jeu, voix : Patrick Ponce Musique : Pierre Marcon et Jérôme Favarel Conseiller artistique : Yves Fravega Assistant artistique : Stéphane Gambin Costumes : Christian Burle Création son : Pedro Theuriet Création lumières : Julô Etievant Autour du spectacle : La Médiathèque Roger Gouhier et le Conservatoire municipal de musique et de danse proposent des manifestations sur le thème de Faust . # 41 Samedi 4 mars à 16 h 00 Théâtre d’ombres et d’images [création] À partager en famille à partir de 3 ans Petite salle Durée : 45 minutes Tarif : C Kidam a pour seul compagnon un coucou mécanique. Tous les jours, au douzième coup de midi, le coucou pond un œuf. Kidam a trois minutes pour le faire cuire à la coque. Subitement, la mécanique du coucou s’arrête. Kidam est perdu. La notion de temps lui a échappé et il doit la retrouver. Pour cela, il fouille la trappe du temps. Kidam y découvre et construit, sans presque le faire exprès, le perpetuum mobile. Un instrument qui bouleverse les notions de passé, de présent, de futur et crée une nouvelle mesure du temps… Après Petites migrations, accueilli la saison passée, Aurélie Morin revient avec une nouvelle création. Son spectacle confirme son approche ludique et sensible du théâtre d’ombres. Cette histoire de temps, rendu palpable grâce aux ombres et aux images, questionne notre rapport à l’imaginaire et à la réalité. Aurélie Morin maîtrise la technique du théâtre d’ombres et l’a enrichie de géniales trouvailles. Le mieux c‘est de se laisser faire… Festival de Mirepoix • Août 2004 Conception et réalisation : Aurélie Morin et Élise Gascouin Avec Aurélie Morin, marionnettiste Distribution en cours Régie générale et conception de la bande sonore : Franck Adrien Perpetuum mobile Le Théâtre de nuit Des représentations de ce spectacle sont proposées aux classes de maternelle et aux centres de loisirs de Noisy-le-Sec. # 43 Mardi 7 mars à 20 h 30 Chanson Grande salle Durée : 1 h 30 Tarif : B Bernard Joyet Quand Juliette était venue nous inviter à son Festin, en avril 2003, elle nous avait proposé une mise en bouche de luxe, Bernard Joyet. Ses paroles d’une grande finesse, son émotion à fleur de peau, sa poésie pudique et son humour intelligent nous ont donné envie de le retrouver pour une soirée rien qu’à lui. Loin d’être né de la dernière pluie, Bernard Joyet fut, pendant quinze ans, l’orfèvre des textes humoristiques du duo Joyet et Roll Mops, fondé avec son complice, Roland Salomon. Mais, en 2001, soutenu par Jean Ferrat et Allain Leprest, il se lance dans une carrière solo. Son premier album, Prolongations, est encensé par toute la presse qui n’hésite pas à le comparer à Brel, Brassens et Ferré. Le Festin de Juliette, qu’il a coécrit avec la chanteuse, est récompensé par le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros et le Prix de l’ADAMI. Au temps pour moi !, son dernier opus enregistré en public, a reçu le même accueil élogieux. Un sacré « tour de mots » d’un auteur-compositeurinterprète d’exception à venir ovationner sans restriction. Tantôt comique carnassier, tantôt tendre, Joyet a le verbe pulpeux, la rime sensuelle, l’alexandrin gourmand. Télérama • Octobre 2002 # 45 Samedi 11 mars à 20 h 30 Théâtre Grande salle Durée : 1 h 00 Tarif : B À partager en famille à partir de 10 ans Bouge plus ! De Philippe Dorin Compagnie L’Heure du loup Le père, la mère, l’enfant. Habituellement, dans une famille, chacun sait où est sa place. Mais ici, les parents hésitent encore à choisir la leur. Du coup, pourquoi l’enfant ne serait-il pas plutôt les fleurs, la table… ? Pour ce jeu de chaises musicales familial, Michel Froehly a inventé une mise en scène nerveuse qui colle au texte de Philippe Dorin, auteur que nous retrouvons après Ils se marièrent et eurent beaucoup, accueilli en décembre. Les scènes qui se succèdent à une cadence étourdissante évoquent une sorte de livre d’images animées à la fois drôles et désespérées, enfantines et pleines de justesse. La vie quotidienne d’une famille pas ordinaire, racontée jusqu’à l’absurde. L’écriture de Philippe Dorin est à la fois précise et profonde, simple et multiple. Fermement suspendue dans un indéfini. C’est peut-être ce qui fait des pièces qu’il écrit pour le jeune public de vastes champs d’imaginaire. Aden supplément du Monde • Février 2004 Mise en scène : Michel Froehly Avec : Chistine Joly, Florent Nicoud, Désiré Saorin et la participation de Michel Froehly Lumières : José Guardiola Costumes : Sabine Siegwalt Scénographie : Alice Deloule Musique : Michel Froehly Des représentations de ce spectacle sont proposées aux classes du CM2 à la 5e de Noisy-le-Sec. Autour de ce spectacle : des rencontres avec l’auteur seront organisées pour les classes inscrites dans le projet Lectures en scène. # 47 Mercredi 15 mars à 10 h 00 et 14 h 30 Théâtre/marionnettes Grande salle Durée : 50 minutes Tarif C À partager en famille à partir de 5 ans La Reine des couleurs Une petite reine habite seule dans son château tout blanc. C’est bien ennuyeux tout ce blanc… Jusqu’à ce que la couleur apparaisse. Mais que se passerait-il s’il y en avait trop ? Les images peintes en direct par Eva Noell sont projetées sur un écran où évolue la petite silhouette de la reine, animée par le manipulateur. Toute en finesse et en fluidité, la technique vidéo se mélange alors au théâtre d’ombres. La musique de Tobias Rank ponctue ce joli conte, quand le musicien n’intervient pas lui-même au même titre que la comédienne peintre, pour donner vie aux personnages. Enfin, la fraîcheur du récit, l’humour et l’excellence de l’animation font de ce spectacle un véritable petit bonheur. Magique ! Magique ! On peut encore innover, inventer, faire drôle, vite et fort dans le domaine de la marionnette ! Festival de Charleville-Mézières • Septembre 2004 Adaptation, mise en scène, scénographie et jeu : Eva Noell et Paul Olbrich Musique et interprétation au piano : Tobias Rank Librement adapté du livre de Jutta Bauer Texte du spectacle dit en allemand et en français. Des représentations de ce spectacle sont proposées aux grandes sections de maternelle, aux classes de CP et aux centres de loisirs de Noisy-le-Sec. # 49 Dimanche 19 mars à 16 h 00 Nouveau cirque Grande salle Durée : 1 h 10 Tarif : B Le Petit Travers Cie Le Petit Travers Ils sont deux. Ou trois, si l’on compte la balle, blanche et ronde, qui nourrit les obsessions des personnages. Dans une cave humide, chacun vaque à des occupations insolites dans un monde tout de guingois où les réflexes finissent par régir la vie. Mais qui sont-ils ? Tour à tour, ils deviennent le bourreau, la victime, le disciple, le maître, le maladroit ou le référent de l’autre. Puis ils s’imitent, ou s’émancipent, s’essaient au duo en jouant ensemble d’un même violoncelle et les partitions voltigent… Archivistes de l’absurde, ils manient avec dextérité l’art de l’illusion et du décalage. Le Petit Travers, c’est un spectacle théâtral, chorégraphié et jonglé tout à la fois, qui raconte, avec une cohérence et une inspiration rares, le sens d’exister banalement. Un petit joyau d’humour, de grâce et d’humanité. Et la magie émerge de partout, de la valse d’une chaise aux tournis d’un archet. […]. Mimes aux airs mutins, Nicolas Mathis et Denis Fargeton sont les auteurs de ce bijou simple à l’extrême. Arts de la piste • Octobre 2004 Auteurs, comédiens, jongleurs : Nicolas Mathis et Denis Fargeton Auteur et mise en scène : Christian Coumin, assisté de Lionel About Lumières : Arnaud Verra Régie technique : François Dareys # 51 Jeudi 23 mars à 20 h 30 Humour musical Grande salle Durée : 1 h 30 Tarif : A Les Wriggles