De la recherche sur les usages des TIC à la communauté virtuelle

Transcription

De la recherche sur les usages des TIC à la communauté virtuelle
Estelle Biolchini (Grenoble) et Ken Lohento (Paris)
Séminaire GPB – Automne 2002
De la recherche sur les usages des TIC à la communauté virtuelle :
réflexions à partir d’un texte de Josiane JOUET
Article : « Retour critique sur la sociologie des usages », Josiane Jouët,
Revue RESEAUX n°100, 2000.
Josiane Jouët (1948-…) est docteur en sociologie. Elle est professeur à l’Institut Français de
Presse (rattaché à l'Université Paris II) et son champ de recherche est celui desusages des
technologies de l'information et de la communication (TIC).
I - Cadrage conceptuel
Dans cet article de synthèse sur la sociologie des usages et son apport au champ de la
communication, Josiane Jouët ne prend en compte que les travaux francophones, mettant en
évidence le peu d'influence des travaux anglo-saxons (le courant des "usages et gratifications"
et l'école culturaliste) sur les études d'usage des TIC en France.
D'autre part, elle insiste sur la part majoritaire des travaux émanant de sociologues et
d’experts et sur le retrait, jusqu’au début des années 1990, des chercheurs des sciences de la
communication sur les études d'usages (àquelques exceptions près, elle cite notamment les
chercheurs du GRESEC).
Josiane Jouët propose ensuite des élèments de définition dans le cadre de cette synthèse sur
les études d’usage des technologies de l'information et de la communication.
Dans les TIC sont englobés des objets interactifs ou numériques, comme le Minitel (début de
la télématique), le CDROM, le téléphone portable ou Internet. Elle exclut les études d’usage
relatives aux médias de masse (comme la télé), au magnétoscope ou au téléphone fixe, objets
qui "ne relèvent pas de la sphère des TIC" (p 490).
-1-
Il nous a semblé difficile de comprendre exactement les critères de sélection des objets de
communication entrant ou non dans la sphère des TIC. Cela étant, J. Jouët revient sur la
scission entre les travaux sur les TIC et ceux sur les médias de masse, et plaide pour un
rapprochement de deux (p 515).
Dans un autre article de synthèse sur les études d'usage, Pierre Chambat (1994), précise que la
sociologie des usages n'est pas une sous-discipline reconnue de la sociologie mais qu'elle est
une préocuppation qui traverse trois disciplines : la sociologie de la technique, la sociologie
de a communication et la sociologie des modes de vie.
II - Genèse et évolution de la sociologie des usages
Genèse et évolution de la sociologie des usages (1)
Contexte actuel:
écueils à éviter
L’après 1968 :
Courant de
l ’autonomie sociale
Sociologie des
Usages
A partir de 1980 :
Etudes sur la télématique (Minitel).
De Certeau, « Arts de faire.
L’invention du quotidien »
À partir de 1990 :
Usages des TIC dans
l’entreprise.
Travaux sur les usages
en SIC se développent
Après 1985 : prise en compte de
l ’objet lui même dans la
construction des usages
Expansion des TIC
Séminaire GBP3 – Automne 2002
La sociologie des usages en France apparaît au début des années 1980 avec les nombreuses
études sur le Minitel. Mais Josiane Jouët revient à "l'après 68", période où la société française
connaît de nombreuses transformations (touchant la famille, le travail, les loisirs…), pour
comprendre la genèse de la sociologie des usages. Des tendances fortes sont mises à jour par
les sociologues, notamment la montée de l'individualisme et une volonté d'affranchissement
des différentes formes de domination. "Les sociologues étudient la façon dont les TIC
-2-
s'insèrent dans la dynamique des pratiques d'autonomie analysées dans d'autres secteurs de
l'action sociale".
Quand, au début des années 1980, les études sur le minitel montrent que les usages préconisés
par les concepteurs sont contournés, le courant de l'autonomie sociale est alors conforté. C'est
aussi à cette époque qu'est publié "Arts de faire. L'invention du quotidien" de Michel de
Certeau, qui met en évidence les ruses et les tactiques des usagers dans la manière d'employer
les produits imposés par un ordre économique dominant, "autant de formes de
microresistances à l'imposition de normes" (p 496).
Josiane Jouët aboutit alors au constat suivant: "le pratiquant actif est bien le premier
modèle dégagé par la sociologie des usages" (p 496).
Les travaux des chercheurs prennent donc bien en compte le cadre social dans la formation
des usages des techniques, parfois jusqu'à placer l'usager à parité avec le concepteur
(Perriault). Pourtant, Josiane Jouët souligne que la plasticité des usages n’apparaît pas infinie
et Serge Proulx (2001) rappelle que le concepteur à plusieurs stratégies à mettre en oeuvre
pour imposer le "bon usage" de la technique.
D'autre part, après 1985, sans pour autant faire preuve de déterminisme technique, des travaux
montrent l'influence de l'objet dans la formation des usages, "la matérialité de l'objet infiltre
les pratiques". L'utilisation de la technique nécessite d'acquérir un certain nombre de savoirfaire, d'habiletés. Josiane Jouët précise que "les valeurs de rationnalité et de performance de la
technique imprègnent les usages fonctionnels mais aussi ludiques des TIC" (p 497).
Les travaux en sociologie de l'innovation ou en éthnométhodologie mettent en évidence les
va-et-vient entre usager et concepteur ou encore la "solidarité entre l'homme et la machine".
A partir de 1990, les études d'usages des TIC dans la sphère professionnelle se développent.
C’est aussi à cette époque que les chercheurs des sciences de l'information et de la
communication (SIC) investissent le champ de la sociologie des usages et multiplient les
études, ce qui ne manque pas d’alerter Josiane Jouët sur les dérives possible.
-3-
En effet, à l'heure de la "maturité", la sociologie des usages ne doit cependant pas tomber dans
certains écueils :
l'éclatement des objets de recherche (sans capitalisation des recherches
antérieures),
la montée de l’empirisme ( nouveau contexte de financement, travaux en sic),
l'approche communicationnelle, non transdisciplinaire.
III - Les apports de la sociologie des usages au champ de la communication
A p p o rts a u c h a m p d e la c o m m u n ic a tio n (1 )
S o c io lo g ie
d e s u s ag e s
C h a m p d e la
c o m m u n ic ati o n
1 .G é n é a lo g i e
2 .A p p ro p ria tio n
4 .R ap p o rt so ci al
3 .L ien s o c ia l
S é m in a ir e G B P 3 – A u t o m n e 2 0 0 2
A partir de ces quatre entrées, Josiane Jouët reprend les résultats de la recherche sur les usages
ces vingt dernières années.
La généalogie des usages est un moyen de dégager des observations récurrentes, sur divers
objets de communication et sur le temps long. Le courant d’histoire socio-technique donne les
élèments de compréhension suivant :
•
Les usages se greffent sur le passé, autour de techniques et de pratiques antérieures. Le
corollaire de cette observation est qu’il y a filiation et hybridation interne des moyens de
communication (exemple que nous propose J. Jouët : « l’e-mail conjugue l’écrit de
-4-
l’échange épistolaire et le langage parlé du téléphone, la rapidité des télécommunications
et le différé de la correspondance postale » ).
•
Il y a une inertie du corps social qui freine le processus d’innovation (il est ainsi
nécessaire de prendre en compte de phénomènes générationnels dans l’acculturation
technique1). Pourtant, au cours des dernières années, plusieurs facteurs concourent à une
accéleration de la diffusion des outils de communication. D’une part, les discours de
promotion de ces outils se multplient. D’autre part, ils sont généralement imposés aux
salariés dans la sphère professionnel. Enfin, certains outils trouvent des niches d’usage et
s’intègrent naturellement aux modes de vie (p500).
•
L'inscription sociale des TIC se réalise en 4 phases: adoption, découverte, apprentissage et
banalisation (ou rejet). Les objets de communication sont porteurs d’un imaginaire, de
représentations et de valeurs qui leur donnent une dimension symbolique, suscitant
l’adoption et la formation des premiers usages (p501) mais aussi un désenchantement de
la technique, étape marquant le passage au statut d’objet ordinaire.
La deuxième entrée que Josiane Jouët utilise pour éclairer le champ des usages est celui du
processus d’appropriation social des technologies de communication.
•
L’appropriation d’une TIC revêt une dimension cognitive et empirique. La formation des
usages est concomitante à l’acquisition de savoir-faire, d'habiletés. L’usage des TIC est
empreinte d’une rationnalité technique qui imprégnent les procès de communication.
•
L’appropriation se cristallise dans les modes d’utilisation d’une technique, les usages réels
n’étant pas toujours ceux préconisés (voir plus haut).
•
L’appropriation des TIC se réalise à des fins d’émancipation, d’accomplissement ou
de sociabilité, assoicant à la fois une dimension subjective (acte de se constituer un
« soi ») et collective2. A chaque fois, l’usage des TIC participent aux processus
d’évolution de l’individu où singularité et appartenance à un corps social se jouent.
Le troisième axe d’analyse des usages est celui de l’élaboration du lien social à travers les
nouveaux collectifs et la redéfinition des formes de l ’échange social (échanges collectif ou
interpersonnel) où se croisent stratégie de distinction, de marquage social ou de démarquage
social (p505).
1
CHAMBAT (1994), p263.
L’émancipation de l’individu se réalise par rapport à sa famille par exemple. L’accomplissement dans le travail
peut se faire en référence à ses collègues.
2
-5-
De nombreux travaux s’intéressent à la création du lien social en ligne, montrant que « la
seule médiation de la technique paraît souvent impuissante à créer du lien social qui soit se
ressource dans des réseaux sociaux préconstruits, soit est activé par le rôle régulateur et
catalyseur joué par les modérateurs / leaders » (p507). Ce qui amène Josiane Jouët à poser la
question suivante, notamment après avoir étudié une communauté en ligne, les Axiens : les
relations établies en ligne sont-elles empreintes d’artificialité ? Quoiqu’il en soit, ces relations
sont complexes à analyser du fait de la multiplicité des supports de communication.
Dernière entrée proposée par Josiane Jouët pour dégager les apports de la soiologie des usages
au champ de la communication : l’ intégration des usages dans les rapports sociaux, qui
constituent la matrice de leur production (p507). Josiane Jouët rappelle que l’usage est
apréhendé par tous les chercheurs comme un construit social, en relation avec l’évolution des
modes de vie, de la famille et de l’entreprise. Les mobiles, les formes d’usages et le sens
accordé à la pratique se ressourcent dans le corps social3. Cependant, la présence des
technologies de l’information et de la communication n’est pas neutre et peut remettre en
cause « l’ordre établi » dans différents domaine (professionnel, familial, public…), car « les
rapports sociaux sont aussi construits par les pratiques de communication » (p509).
IV - DE LA COMMUNAUTE VIRTUELLE
Comme l’a montré Josiane Jouët, la recherche sur les usages porte aussi sur les rapports
sociaux et la création de lien social sur les réseaux électroniques. Elle l’affirme à la page 506,
« l’identification du cadre socio-technique étudie l’interrelation qui se noue entre le dispositif
technique et les formes de l’échange social ». Nous avons ici pris le parti de vous proposer
notre compréhension de quelques problématiques soulevées par ces échanges virtuels, en cinq
points, bien qu’on puisse discuter de ce sujet sous plusieurs autres angles. Nous traitons le
sujet en grands traits, n’ayant pas le temps ici de bien les étayer.
La question définitionnelle
Le concept de « communauté virtuelle » n’est pas facile à déchiffrer. Serge Proulx et
Guillaume Latzko-toth, dans un article intitulé « La virtualité comme catégorie pour penser le
social : l’usage de la notion de communauté virtuelle », constatent d’abord que les termes
3
JOUET J. (1993)
-6-
« communauté » et « virtuel » apparaissent polysémiques, avec des définitions et des
acceptations paraissant souvent même contradictoires.
Le virtuel peut bien être une représentation idéale, parfaite du réel, une fausseté utopique,
comme une hybridation de ce ces deux concepts. La « communauté » peut être juste un
public, comme un réseau social constitué. De là la difficulté de la définition de ce concept
imposé par les techniciens, la presse et les politiciens.
Selon Proulx et Latzko-Toth, on parlait de communautés virtuelles, même avant l’avènement
de l’internet (public de la radio, de la télévision, etc). Sherry Turkle, professeur de sociologie
au MIT affirme « … la communauté ne peut exister avec le transitoire. C’est pour cela que je
ne suis pas intéressée aux chat-rooms, où le va et vient ne laisse pas de traces ». Elle dit
aussi : « les communautés virtuelles peuvent être comme des bars, des bistrots, des cafés.
Elles n’ont pas l’intimité de la famille, ni l’anonymat de la rue. Elles se positionnent entre le
privé et le public (source : «Aux frontières du virtuel et du réel » : entretien avec Sherry
Turkle sur l’impact social des nouvelles formes de communication en-ligne, Federico
Casalegno, Société, N° 68, 2002/2).
Pour poursuivre notre réflexion, concevons le concept de la communauté virtuelle comme
l’entité constituée par un groupe formellement constitué ou non, collaborant ou échangeant à
distance grâce à l’internet : liste GPB, groupes de discussions Yahoo, International
Association for the Advancement of Curriculum Sciences http://www.iaacs.org etc..).
La communauté virtuelle comme espace public de mobilisation
Les communautés virtuelles apparaissent quelquefois des espaces publics de mobilisation, à
l’échelle locale, nationale ou internationale (Eric Georges, « De l’utilisation d’internet comme
outil de mobilisation : les cas d’ATTAC et de SalAMI »).
Des réseaux constitués échangent donc à travers le réseau pour défendre une cause (société
civile internationale). Toutes les ressources de l’internet sont dès lors mises à contribution
(email, listes de discussion, espace web) avec des réunions physiques à l’occasion.
Certains des résultats de ces mobilisations internationales ont été l’abandon du projet
d’Accord Multilatéral sur l’investissement (AMI), la médiatisation internationale de la cause
des indiens zapatistes, organisations de forums sociaux mondiaux (Porto-Alegre, Florence,
etc).
Il faut préciser que dans ces différents cas, les communautés virtuelles ont seulement
constitué des adjuvants, parfois décisifs certes.
-7-
Les communautés virtuelles comme alternative économique pour les échanges entre entités
L’organisation de concertation à l’échelle régionale ou continentale, ou même au sein d’un
pays peut se révéler coûteuse, surtout pour les pays en développement.
On peut se demander si les communautés virtuelles, sous leur forme élémentaire de liste de
discussion, ne semblent-ils pas pouvoir constituer une alternative à la multiplication de ces
rencontres physique ?
On serait tenté de répondre par l’affirmative lorsque l’on se serait assuré que les acteurs
concernés peuvent trouver la possibilité de se connecter à l’internet et lorsqu’il s’agit surtout
de réseaux formellement constitués avec des acteurs non étrangers l’un à l’autre.
La création de connaissances sur les communautés virtuelles
Les communautés virtuelles mettant en œuvre la production de contributions en réseau, on
peut se demander si elles ne peuvent pas favoriser une création de connaissances en leur sein.
Il conviendrait d’abord de distinguer ici connaissance et information.
La création de connaissance ne pourrait avoir lieu que dans le cadre d’une démarche
organisée, structurée. Cette création de connaissances peut-elle intervenir dans le cadre d’une
communauté non formellement constituée ?
De plus, on peut s’interroger sur la qualité, la représentativité et l’objectivité de ces
connaissances, même si elles étaient créées, lorsque l’on sait que dans la plupart des
communautés en ligne, seule une minorité s’exprime effectivement (problématique de la prise
de parole sur les réseaux virtuels), du fait de contraintes technologiques ou personnelles.
La question de l’identité sur les communautés virtuelles
La participation aux communautés virtuelles (chat, liste de discussion, forum, etc) requiert
presque toujours l’identification de l’internaute.
Dans la plupart des cas, on donne souvent des pseudonymes ou de fausses identités, car le
caractère distant de la communication, la facilité de contact multiforme, et la non
identification visuelle des correspondants( dans la plupart des cas) incitent à la prudence, à
l’anonymat.
Comme l’affirme Jouët dans le cas du minitel, « l’écran du Minitel remplit une double
fonction. C’est un bouclier qui encourage l’anonymat et l’emprunt de pseudonymes (on se
protège). Mais l’écran est aussi un miroir où se projettent les fantasmes et le narcissisme…»
(Voir Pratiques de communication et figures de médiation).
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Toutefois cet anonymat peut être source de conflits ou causer des difficultés dans la relation
virtuelle. Sur des chats par exemple, une même personne peut vous contacter sous plusieurs
pseudonymes ; une même personne peut réagir sur un sujet sous plusieurs pseudonymes, et
brouiller les pistes en changeant de postes d’accès si nécessaire ; l’on ne peut jamais être sûr
de l’auteur d’un message, puisque la sécurité des boites aux lettres par exemple n’est jamais
assurée, etc. L’intervention sur l’espace public électronique peut ainsi se trouver confrontée à
d’importantes difficultés.
Signalons que sur proposition américaine, une démarche est actuellement en cours au comité
international de normalisation (ISO) afin de doter les participants des plateformes d’éducation
en ligne d’identifiants numériques humains, pouvant être assimilée à un numéro de sécurité
sociale virtuel.
Cette démarche qui peut paraître suspecte pour la protection de l’espace privé, suscite
beaucoup d’inquiétudes notamment au niveau des experts français des comités de
normalisation. Pour plus d’information lire Les identifiants numériques humains : élément
pour un débat public
par Jacques Perriault, Michel Arnaud, Brigitte Juanals, in La
gouvernance d’internet, sous la direction de Françoise Massit et Richard Delmas, Les Cahiers
du Numérique, vol 3, n°2, 2002).
Quelques questions que nous pouvons soumettre à l’auditoire :
que peut-on appeler
communauté virtuelle ? Peut-il y avoir communauté virtuelle autour d’un groupe non
formellement constitué (exemple des groupes chattant sur l’espace chat de Yahoo, Voila,
Caramail) ? GPB3 est-il une communauté virtuelle ? Quelles sont donc les capacités de
mobilisation et la pertinence des communautés virtuelles, notamment pour la société civile ?
Que pensez-vous de l’anonymat sur les espaces virtuels électroniques ?
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V - Bibliographie:
•
CASALEGNO F. (2002), «Aux frontières du virtuel et du réel : entretien avec Sherry
Turkle sur l’impact social des nouvelles formes de communication en-ligne), Société, N°
68.
•
CHAMBAT P.(1994) « Usages des technologies de l’information et de la communication
(TIC) : évolution des problématiques », Technologies de l’information et société, vol. 6,
n°3.
•
FLICHY P. (1985) « Communication : progrès technique et développement des usages »,
Réseaux, n°24.
•
GALIBERT O. (2001), « La marchandisation des communautés virtuelles en question »,
Actes des journées d’études ORG & CO, Communication organisante et oragnisation
communicante, Castres, SFSIC.
•
GEORGES E., « De l’utilisation d’internet comme outil de mobilisation : les cas
d’ATTAC et de SalAMI ».
•
JOUET J. (1989), « Une communauté télématique : Les Axiens », Réseaux, n°38.
•
JOUET J. (1993), « Pratiques de communication, figures de la médiation », Réseaux,
n°60.
•
MALLEIN P., TOUSSAINT Y. (1994) « L’intégration sociale des technologies
d’information et de communication : une sociologie des usages», Technologies de
l’information et société, vol. 6, n°4.
•
MIEGE(2000) Les industries du contenu face à l'ordre informationnel, Grenoble, Presses
Universitaires de Grenoble.
•
PERRIAULT J. (1989), La logique de l’usage. Essai sur les machines à communiquer,
Flammarion.
•
PROULX S. (2001) « Usages des technologies d’information et de communication :
reconsidérer le champ d’étude ? », Actes du XII congrès national des sciences de
l’information et de la communication, Emergences et continuité dans les recherches en
information et communication, UNESCO (Paris), SFSIC.
•
PROULX S., LATZKO-TOTH G. « La virtualité comme catégorie pour penser le social :
l’usage de la notion de communauté virtuelle », site Web du Groupe de Recherche sur les
médias (GRM).
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