Une guerre perdue d`avance

Transcription

Une guerre perdue d`avance
Nouveautés 2011
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la réponse à toutes objections!
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Janvier-février 2011 – 2,95$
VOX POP
Infiniti G25X,
Ford Explorer,
Hyundai Elantra
& Nissan Quest
Salon de l’auto :
efficace ou pas ?
Les systèmes
de repérage
▼
PREMIERS CONTACTS
8 & 10
Statistiques
québécoises
20
Auto Journal visite
Ferrari Maserati
22 Québec
4
La technologie
pour prévenir
le vol
Une guerre perdue
d’avance ?
Q
L
u’en est-il des systèmes
de repérage en 2011 ?
Les temps ont changé. Malgré
la disparition des réseaux de
communication analogiques,
certains produits ont survécu, notamment le dispositif
Boomerang. Comme nous
le verrons, d’autres ont vu le
jour, en particulier avec l’avènement des téléphones dits
« intelligents ».
Suite à la page 18
22
es statistiques annuelles
sur les vols de véhicules au
Canada font état d’une baisse
constante, depuis une quinzaine d’années, du taux par
habitant de vols. Alors qu’entre
1983 et 1996 ce taux par 100 000
habitants était passé du minimum
(300) à un maximum (le double,
soit plus de 600), il est en nette
régression depuis et s’approche
maintenant du taux minimum des
30 dernières années, avec 321 vols
par 100 000 habitants en 2009.
Suite à la page 14
Les salons de l’auto
Poste publication canadienne No de convention 40014105
Votre déplacement
en vaut-il la peine ?
Q
uelque 200 000 visiteurs franchissent annuellement
les tourniquets du Salon international de l’auto
de Montréal (SIAM) pour venir y admirer les Porsche,
Bentley, Aston Martin et Ferrari de ce monde. Mais ils
se déplacent aussi pour voir et toucher tous les autres
modèles, surtout ceux qu’ils convoitent et comptent se
procurer dans un avenir plus ou moins rapproché. Et
quel meilleur endroit pour le faire que ce grand rassemblement automobile où tous les concurrents sont réunis
sous un même chapiteau pour étaler leurs produits !
Ça fourmillait au kiosque de Chrysler. Comme quoi les années se suivent,
mais ne se ressemblent pas.
RE S T E Z
BRANCH ÉS!
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Suite à la page 16
SUIVEZ
SUR AUTOSPHERE.CA
20/01/11 10:19:59
02_AJ1408.indd 2
19/01/11 10:58:52
SOMMAIRE
ÉDITORIAL
DANIEL LAFRANCE
Rédacteur en chef
Un vent d’optimisme
souffle sur l’industrie
Est-ce vraiment la relance ?
Par comparaison avec les salons de
l’automobile des deux ou trois dernières années où il régnait un certain
malaise, où l’on a vu des présentations
des plus sobres, dénuées d’intérêt et
livrées sans réelle conviction, nous
assistons cette année à des salons où
l’on voit une relance et où l’on sent un
vent d’optimisme souffler sur l’industrie de l’automobile.
Les Salons de l’automobile de
Paris, de Los Angeles, de Detroit et de
Montréal, qui se sont déroulés dernièrement, ont montré des changements
très palpables. Au fur et à mesure que
nous assistions aux différents lancements des constructeurs, un vent
d’optimisme et de relance soufflait
dans leurs kiosques d’exposition.
Nous avons eu droit à des présentations son et musique affichant un peu
plus d’apparat, mieux éclairées et plus
colorées, certes, mais qui n’avaient
rien à voir avec les démonstrations
d’antan où les voitures pouvaient
aussi bien descendre du plafond ou
passer au travers d’un mur.
Nous jette-t-on de la poudre aux yeux ?
Les restructurations encore en vigueur
chez plusieurs constructeurs semblent
porter leurs fruits. Des changements
aussi majeurs ne peuvent s’effectuer
rapidement. Les trois grands constructeurs américains semblent garder le cap pour atteindre leurs objectifs respectifs; ils ont fait des efforts
énormes pour arriver là où ils sont
maintenant. Mais il y a des indices qui
ne trompent pas : à chaque présentation, nous avons été inondés de chiffres de ventes. Mais la cerise sur le
sundae, c’est que les chiffres des
derniers mois, de la dernière année,
même, sont positifs, rassurants,
encourageants. De mois en mois,
certains constructeurs fracassent des
records, et la tendance semble bien
vouloir se maintenir.
Quand ce vent d’optimisme qui
souffle poussera les visiteurs des
salons vers vos salles d’exposition,
alors, nous pourrons vraiment parler
d’une relance de l’industrie de l’automobile. Il reste encore quelques salons
à venir, Toronto, Québec et Vancouver, pour ne nommer que ceux-là;
d’autres bonnes occasions de parler
automobile.
Vol. 14 no 8
Janvier-février 2011
Manchettes
CFP La Croisée de Portneuf
30e Salon de l’auto de Québec
Gestion
La perspective relance
Actualités
Prix « Lauréats de la CADA »
6e Colloque annuel de la CCAM
9
Le Salon vert de l’Amérique
Les trente ans de quattro
11
Audi et sa révolution
L’atelier des ateliers mécaniques 23
selon Pedlex
Dossier
14 & 15
16 & 17
Votre déplacement en vaut-il la peine ?
Sécuriser les inventaires
d’automobiles
18 & 19
Une guerre perdue d’avance ?
S
Systèmes de repérage
La technologie pour prévenir le vol
Chroniques
Vox Pop
Le Strada est disponible avec une cabine simple ou double et doté d’une capacité de
charge maximale de 700 kilos.
Cette voiture dotée d’une benne a ensuite été révisée en 2001, en 2004 et,
enfin, en 2009. Selon les marchés, on
peut se procurer le Strada avec des
IMPRIMERIE & DISTRIBUTION
Solisco
VENTES
Stéphanie Massé 514 476-1171
[email protected]
Adjointe aux Ventes
Marie-Hélène Côté 514 289-0888, poste 23
[email protected]
RÉDACTION
Rédacteur en chef : Daniel Lafrance
[email protected]
ADMINISTRATION
Secrétariat
Françoise Poynee 514 289-0888, poste 28
[email protected]
Collaborateurs : Jacques Arteau, Claude Boucher,
Benoit Charette, Étienne Gévry-Boucher, Frédéric
Laporte, Frédéric Masse, Daniel Rufiange
ABONNEMENT
Nancy Belleville 514 289-0888, poste 25
[email protected]
GRAPHISME
Magdeleine Rondeau 514 448-0858
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FINANCE
Esther Twells 514 289-0888, poste 26
[email protected]
03_AJ1408.indd Sec1:3
9
Cinq concessionnaires du Québec
parmi les finalistes
Les salons de l’auto
Le très pratique Fiat Strada
Janvier-février 2011• Auto Journal
6
Gestion du client
Une guerre perdue d’avance ?
AILLEURS SUR LA PLANÈTE
Rousseau Communication Automobile
455, Notre-Dame est, bureau 311
Montréal, Québec H2Y 1C9
Tél. : 514 289-0888 ou 1 877 989-0888
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5
Portes ouvertes plus tôt et plus tard
Sécuriser les inventaires
d’automobiles
avez-vous quelle est la marque
d’automobiles la plus populaire
depuis neuf ans d’affilée au Brésil ?
Fiat ! Et parmi les véhicules les plus
particuliers offerts là-bas, le Strada
figure en bonne position.
Le Strada est offert en quatre versions : Fire, Working, Trekking et
Adventure. En le voyant, impossible
de ne pas songer aux anciens Chevrolet El Camino et Ford Ranchero
ou encore au plus récent Subaru
Baja. Si ceux-ci n’ont jamais eu le
succès attendu, il n’en va pas de
même du Strada, fabriqué à Betim
au Brésil et exporté, entre autres, en
Europe.
La première version du Strada date
de 1996 et a remplacé le City, une
version « camionnette » de la Fiorino.
5
Un programme exclusivement consacré
à l’esthétique automobile
moteurs de 1,4 litre, 1,6, 1,8, ainsi
qu’un diesel Multijet de 1,3 litre et
d’un JTD diesel de 1,9 litre.
Frédéric Laporte
DIRECTION
Directeur général : Jean-Luc Rousseau
Éditrice : Isabelle Courteau
Auto Journal est publié 10 fois par année et 4 000 exemplaires sont distribués par
abonnement à tous les marchands d’automobiles neuves et d’occasion du Québec,
ainsi qu’aux entreprises avec lesquelles ils transigent (banques, agences de publicité,
etc.).
Toute reproduction est interdite sans l’autorisation écrite de Rousseau Communication
Automobile.
Abonnement : Le prix toutes taxes incluses de l’abonnement est de 27,25 $
pour un an (10 numéros). Le prix de l’exemplaire est 2,95 $.
Changement d’adresse : Faites-nous parvenir votre nouvelle et votre ancienne
adresse,votre numéro de téléphone et le numéro d’abonné qui apparaît sur l’étiquette
d’adressage. Veuillez compter de quatre à cinq semaines pour que le changement
soit effectué.
Salon de l’auto : efficace ou pas ?
4
Premiers contacts
8
Infiniti G25X
Pour mieux faire la lutte aux allemandes
Ford Explorer
Forte influence de Volvo
Hyundai Elantra
10
Une compacte de premier plan
Nissan Quest
Rentrer dans les rangs
Entre nous
12 & 13
Le Groupe Park Avenue
Une concession dernier cri sur la Rive-Sud !
Rimouski Toyota
Nouvelles installations
Boulevard Lexus
Vendue à Mario M. Toyotoshi
Volkswagen de l’Estrie
Nouveaux proprios
Matane Toyota
Nouvelle direction
Paroles de Dennis
Statistiques québécoises
de novembre 2010
Auto Journal visite
20
20 & 21
22
Ferrari Maserati Québec
Un concessionnaire de rêve
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec et du Canada, 2010, ISSN 1206-7350
3
20/01/11 17:02:10
Plus sur
AUTOSPHERE.CA
autosphe
re.ca
Les Salons de l’auto
Nous ne pouvions passer sous silence
la saison des salons de l’automobile et
nous avons publié des images exclusives pour vous; en cliquant sur le lien
suivant http://2doc.net/vmwzc, vous
aurez donc un avant-goût de l’été avec
des photos de quelques décapotables.
Les camionnettes sont souvent très
impressionnantes à voir et toujours
de grandes vedettes lors des salons;
rendez-vous au lien http://2doc.net/
zvkyu pour vous rincer l’œil. Sous le
lien exclusif http://2doc.net/zd96n,
Pedlex
vous retrouverez des images inusitées
du Salon de Detroit. La section, Zone
Performance du Salon international
de l’auto de Montréal, avec ses bolides
modifiés et présentés fièrement par
leur propriétaire, vous est offerte sous
le lien http://2doc.net/cq0mt.
Parlant de rêve, qui ne voudrait pas de
ces installations faites sur mesure par
la compagnie Pedlex. Un environnement de travail idéal, chaque chose à
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espaces de rangement, allez voir sur
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réalisé à Montréal ainsi que quelques
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La BMW Active Hybride 7
Un photoreportage sur un véhicule d’exception, la BMW Active
Hybride 7, est à voir sans faute sous le
lien http://2doc.net/wua4k; nul doute
que ces images vous feront rêver.
BMW 335is
Nous avons conduit le coupé
BMW 335is à la fin du mois de décembre. Vous retrouverez en cliquant sur
le lien http://2doc._net/xo8xh une
bonne description de l’essai routier
Soyez toujours bien informé
avec nos nouvelles quotidiennes.
Bonne visite sur notre site...
VOX POP
FRÉDÉRIC MASSE
Salon de l’auto : efficace ou pas ?
André Pelletier
Directeur des
Ventes
Gabriel Ford,
Montréal
Au moment d’écrire cet article, le Salon international de l’auto de Montréal
ouvrait officiellement ses portes au grand public. À Québec, ce sera dans
quelques semaines. Nous avons donc voulu connaître l’impact de ces événements sur votre concession, sur vos ventes et sur vos résultats. De plus, nous
voulons savoir si vous mettez en œuvre des stratégies précises pour l’avant et
l’après-salon afin d’attirer davantage de consommateurs ?
Pierre
Thibaudeau
Directeur des
Ventes
Chomedey
Hyundai, Laval
« C’est très positif ! Les ventes ralentissent normalement un peu durant le
salon, mais elles augmentent beaucoup
par la suite. L’événement crée inévitablement un engouement certain ! Les
visiteurs du salon peuvent assister à la
présentation des nouveaux modèles,
comparer sur place et se faire une tête
quant à leur choix définitif. Ils n’ont
pas à se déplacer d’une concession à
l’autre, ce qui vaut le prix d’admission ! Pendant la semaine du salon, le
constructeur demande aux concessionnaires de la même marque de ne
pas se faire de concurrence entre eux.
En matière de publicité, nous y allons
donc avec les programmes nationaux.
Il ne faut pas oublier que des représentants de chaque concession sont invités à venir représenter la marque pendant l’événement. Nous invitons donc
les clients potentiels à venir nous voir.
4
04_AJ1407.indd
04_AJ1408.indd 4
Nous faisons aussi un peu plus pour
nos clients potentiels en leur offrant
une paire de billets pour le salon.
Mais, de manière générale, en termes
de publicité, nous devons adhérer à la
stratégie du constructeur. »
Claude Brunet
Directeur général
Métro Nissan,
Lasalle
« Il est certain que ça produit un certain engouement. De plus, Ford est
actuellement sur son élan, c’est très
encourageant et motivant pour notre
concession. Pendant et après le Salon,
Ford nous transmet également des
clients potentiels qui ont eu de l’intérêt pour nos produits au Salon. Sur le
plan des campagnes de publicité, c’est
davantage à l’échelle nationale que ça
se passe. Mais, de manière générale, je
te dirais que le Salon de l’auto met la
table pour la prochaine saison. C’est
donc très positif pour nous ! »
« Ç’a beaucoup d’impact, c’est le début
officiel du printemps, le réveil, le coup
de départ. À partir de ce moment, la
clientèle est plus encline à magasiner,
elle a eu un contact avec les nouveautés. De plus, ça permet aux consommateurs de mieux se renseigner ! C’est
aussi bon pour les représentants, les
membres de notre équipe qui peuvent
aussi comparer les produits, voir les
nouveautés des autres marques, savoir
« C’est ce qui déclenche le marché. C’est
le signe que l’année débute et c’est stimulant. De notre côté, nous mettons
évidemment en place des stratégies de
marketing et des offensives publicitaires qui mettent la table pendant le
salon. Cette année, par exemple, lors
de l’événement, nous avons droit à
une vraie CT200 h, non à un concept.
Nous allons donc profiter de l’élan
que nous procure le Salon pour faire le
à quoi ils se comparent. Souvent, nos
représentants arrivent deux ou trois
heures avant leur quart de travail au
Salon de l’auto seulement pour être
mieux informés. Nous organisons
également de petits concours parmi
nos employés pour savoir qui est le
mieux informé sur les produits de la
concurrence. De plus, nous suivons
le programme national qui offre un
rabais de 500 $ pendant le salon. De
notre côté, nous ajoutons également
un rabais de 500 $. Pour moi donc,
le salon de l’auto, c’est l’événement
à Montréal en janvier. Cette année,
comme il y a très peu de neige et peu
d’activités à faire à l’extérieur, je prévois un très fort achalandage pendant
l’événement ! »
Steve Morin
Directeur des
Ventes
Boulevard Lexus,
Québec
lancement. Nous cherchons à faire un
événement dans l’événement et à profiter de l’engouement qu’il suscite ! »
« C’est le départ de la nouvelle année. C’est là que ça débute réellement ! J’annonce
notamment dans le guide du Salon afin de promouvoir la concession. Sur place,
Subaru envoie ses propres représentants. Toutefois, à chaque jour, nous recevons le nom de clients potentiels et des soumissions. Subaru les répartit selon
les territoires. »
Michel Demers
Directeur des Ventes, Acadia Subaru, Québec
Janvier-février 2011 • Auto Journal
15/01/11
19/01/11 11:19:18
11:21:40
LES MANCHETTES
Centre de Formation Professionnel La Croisée de Portneuf
Un programme exclusivement
consacré à l’esthétique automobile
T
out comme d’autres secteurs du
territoire de la Corporation des
concessionnaires d’automobiles de la
régionale de Québec, les concessionnaires de Portneuf n’échappent pas à
une sérieuse pénurie de main-d’œuvre spécialisée. Les services d’esthétique automobile sont particulièrement
touchés, ce qui a incité la Commission
scolaire de Portneuf à s’impliquer
dans la mise sur pied d’un programme
de formation à cette fin.
Un programme exclusivement
consacré à l’esthétique automobile a
ainsi intégré la grille de programmes
de formation professionnelle du centre
La Croisée. Permettant aux étudiants
d’obtenir une attestation d’études professionnelles (AEP), le programme,
d’une durée de 570 heures, a été lancé à
la mi-novembre dernier et doit s’étendre jusqu’à la mi-mai. Près d’une quinzaine d’élèves se sont inscrits pour la
première session de cours.
Le CFP de la Croisée a investi
quelque 20 000 $ dans l’aménagement
des locaux ainsi que dans les équipements requis pour l’application du
Jean-Pierre Soucy, directeur général de la Commission scolaire de Portneuf, est en compagnie d’André Paquet, directeur adjoint du service Éducation des adultes et
Formation professionnelle de la Commission scolaire, Vincent Bédard, enseignant et Jacques Bourduas, de LME Distribution, distributeur des produits Car Brite.
nouveau programme de formation
auquel un soutien financier a été
consenti par le ministère de l’Éducation du Québec par l’entremise du
plan éducation, emploi et productivité.
Un certain nombre de concessionnaires parmi la dizaine installés dans la
région de Portneuf se sont engagés, de
leur côté, à épauler le CFP La Croisée
en offrant notamment la tenue de stages pour les élèves dans leurs ateliers.
Jacques Arteau
30e Salon de l’auto de Québec
Portes ouvertes plus tôt et plus tard
R
epoussé à la troisième semaine
de mars, soit du 17 au 20, plutôt
qu’au début de mars comme c’était la
coutume, et ce, en raison de nouvelles
conditions exigées par les constructeurs pour la tenue de divers salons
canadiens, le 30e Salon de Québec se
déroulera sur quatre jours au lieu de
six cette année.
Pour faire contrepoids à ces deux
jours en moins, les portes du Centre
Janvier-février 2011 • Auto Journal
entrenous.indd 5
de Foires ouvriront une heure plus tôt
et fermeront une heure plus tard les
jeudi 17 et vendredi 18 mars, soit de
9 à 23 h. De même, les portes seront
ouvertes dès 8 h le samedi 19 mars
pour la Fête des enfants et fermeront
à 23 h. Pour la dernière journée, le
dimanche 20 mars, les portes ouvriront à 9 h et fermeront à 18 h.
Devancé exceptionnellement par
le Salon Expert Chasse, Pêche,
Camping, qui a lieu du 10 au 13 mars
au Centre de Foires, le Salon de l’auto
de Québec a dû composer cette année
avec une autre contrainte : quelque
560 mètres carrés d’exposition en
moins à cause des travaux d’agrandissement du Centre de Foires d’ExpoCité. Les organisateurs du salon ont
également dû s’imposer un réaménagement des espaces disponibles, ce qui
a notamment obligé le déplacement
de la soirée bénéfice avant-première
du salon à l’Hôtel de Glace le jeudi
16 mars de même que l’élimination
du podium principal occupé habituellement par un constructeur honoré
par la CCARQ à l’entrée principale du
Centre de Foires. Tous les constructeurs
seront présents au Salon de Québec, y
compris Suzuki dont la participation
est endossée par les concessionnaires
de la régionale de Québec. JA
5
20/01/11 10:27:45
La perspective relance
Gestion du client
Les profondes transformations du marché ainsi que la concurrence féroce font évoluer
les approches managériales des concessionnaires, passant de la gestion de produits à la gestion
de clients. Les cycles de vie du client demeurent notre préoccupation première. Plusieurs systèmes de
gestion de la relation client (GRC) font leur apparition sur le marché et permettent une fidélisation accrue de
la clientèle ; mais nous devons bien effectuer la gestion des suivis.
Tâches généralistes reliées
au département de relance
tion des TI, les relations client-fournisseur grâce au marketing relation et
à la GRC, les déterminants de performance concernant les cycles de vie du
client, l’effet de l’utilisation des outils
de GRC et plusieurs sujets globaux sur
l’architecture de relance à la clientèle.
Pour 2011-2012, la connaissance
de votre clientèle demeure primordiale; dessinez un portrait-robot du
meilleur client, du client potentiel et
du client perdu. Le pouvoir décisionnel vous revient quant aux choix des
cycles de suivi, des clients sélectionnés et des processus permettant d’atteindre les objectifs visés. Sachez
qu’une amélioration de 1 % de la
rétention de la clientèle peut augmenter la valeur de l’entreprise de 5 %
(Lehmann,Stuart, 2004).
• S’assurer que tous les clients sont
accueillis dans les plus brefs délais;
• Créer et entretenir des relations harmonieuses avec la clientèle par rapport au TI;
• Suivre les cycles personnalisés
pour chaque client par rapport aux
réseautiques internes;
• Traiter les plaintes des clients selon
les orientations de la concession;
• Instaurer et maintenir un système
de satisfaction de la clientèle quant
au service après-vente;
• Analyser tous les rapports concernant la fidélisation de la clientèle.
Tout au long de l’année, j’aborderai
plusieurs sujets touchant le service à
la clientèle, la gestion du client, la ges-
YANICK JOMPHE
P
ar ailleurs, la perspective relance
demeure simple : la connaissance de notre clientèle. Plus la
concession d’automobiles développe
l’aptitude de connaître ses clients, plus
l’impact de l’utilisation de la capacité opérationnelle et analytique sur
le cycle de vie du client est fort. Nous
savons très bien que l’utilisation de
logiciels de GRC a un effet positif sur la
performance du cycle de vie du client.
En outre, la direction se doit de bien
définir les tâches d’un département de
Relance, et ce, selon la philosophie de
l’entreprise et ce qu’elle priorise.
La création d’un département de
Relance constitue votre plus bel actif !
Par ailleurs, vous devez l’instaurer en
analysant votre banque de clients, en
sachant leurs préférences, leurs attentes ; mais vous devez surtout prendre
connaissance des cycles personnalisés
désirés selon les normes manufacturières. Le service à la clientèle devient
un poste clé dans l’industrie de l’automobile à tel point que les constructeurs, pour la plupart, obligent l’adoption de processus de GRC et s’assurent
que les franchisés suivent les normes
établies.
Pour les années à venir, il deviendra obligatoire d’effectuer des suivis
du côté de votre clientèle, et ce, en utilisant vos réseautiques internes. Faites
AJ
confiance à vos clients ! ■
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PREMIERS CONTACTS
VOLUME 7 /
VOTRE GRAND
NUMÉRO 4 /
E 2010 / 4,95
NOVEMBR
E
PARTEN
4
Boulevard Dodge
Chrysler Jeep
22
$WODV7LUH:KROHVDOH,QF
¦œ­«¬ª±…¡¤«¬§¦«
Le Salon vert
de l’Amérique
T-GARD
AIRE D’AVAN
www.auto
Comment
a été votre
année ?
L’industrie de l’auto en 2010
Salon de
Los Angeles
$
8 & 10
W
Nissan Leaf,
Audi R8 e-tron,
Dodge Durango &
Volkswagen Touareg
Statistiques
20
québécoises
Auto Journal visite
VOX POP
sphere.ca
e Salon de Los Angeles
est reconnu pour présenter de nombreux véhicules à
vocation écologique, et l’édition 2010 a été fidèle à cette
réputation. En faisant le tour
des kiosques, c’est la technologie du futur qui est mise en
scène, un signe que l’avenir,
c’est peut-être maintenant.
Š¡« ¬§¬ Œ§¨
L
Suite à la page 16
71)HEUXDU\LQGG
Sous le signe de la relance !
de nouveaux constructeurs, la
au Canada, plan, des départs, l’apparition
contre
’année 2010 dans l’industrie de l’automobile,
véhicules verts et l’attaque en règle
du monde aura été progression des
pour qui
en Amérique du Nord et dans le reste
Il n’y avait vraiment pas de quoi s’ennuyer
réelle de l’économie après Toyota.
marquée par une reprise lente mais
du monde de l’automobile.
restructuration majeure suivait l’actualité
les déboires de 2009. On a connu une
quasi
marques
certaines
de
disparition
la
Suite à la page 12
des grands joueurs,
constructeurs de second
centenaires, des percées marquées de
L
Fabriqués
en Chine
sseurs
ent ses fourni
pporte fièrem
Rakla Tires su
6
relance.indd 6
Poste publication canadienne No de convention
40014105
Environnement de travail
S’adapter aux travailleurs
d’aujourd’hui
LOCATION
PARK AVENUE
de la Révolution
epuis la nuit des temps jusqu’aux débuts e
XIX siècle, le traindustrielle, survenue quelque part au
par l’homme ainsi que le
vail, c’était l’exploitation de la terre
à leur façon, fournistravail d’artisans et de marchands qui,
» l’économie.
saient biens et services et faisaient « rouler
D
UNE ÉQUIPE À
L'AVANT-GARDE
Suite à la page 18
LES BONS VOEUX
DU TEMPS DES FÊTES !
PAGE 11
Aziz Rakla
a Tires
prospères !
vous souhaite une année 2011 des plus
Alain Beaulieu, vice-président Ventes
Président, Rakl
6 14
Janvier-février 2011 • Auto Journal
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AUGMENTEZ VOS VENTES GRÂCE AU FINANCEMENT
SPÉCIAL AVANTAGE CONCESSIONNAIRE SCOTIA.
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Jim Dyas
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Avantage Concessionnaire Scotia Inc., anciennement connu sous l’appellation Financement
automobile Travelers, est une filiale en propriété exclusive de La Banque de Nouvelle-Écosse.
MC
Marque de commerce de La Banque de Nouvelle-Écosse, utilisée sous licence.
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19/01/11 10:57:31
PREMIERS CONTACTS
DANIEL LAFRANCE
Infiniti G25X
Pour mieux faire PRIX : de base 36 900 $, modèle à l’essai 43 200 $
la lutte aux allemandes
O
n se demande parfois pourquoi
les constructeurs n’ont pas pris
certaines décisions plus tôt. Dans
le monde des berlines de luxe, les
constructeurs, pour la plupart, offrent
depuis longtemps une vaste gamme de
motorisations. Or, depuis la création
de la berline G par Infiniti, les acheteurs potentiels n’ont toujours profité
que d’un seul choix de moteur. Du
côté d’Audi, vous avez le choix entre
deux moteurs turbo : un 4-cylindres
et un V6. Pour ce qui est de BMW, de
Mercedes-Benz et de Lexus, vous avez
un vaste choix de V6. Nissan se met
enfin au diapason et offre une nouvelle G25 mue par un V6 de 2,5 litres
de 218 chevaux. Considérant le fait
que, du côté de la concurrence, les
modèles d’entrée de gamme constituent, dans certains cas, près de 80 %
du chiffre de ventes du modèle, cette
nouvelle berline risque de connaître
un franc succès.
Un petit V6 qui fait le travail
Le moteur V6 de 2,5 litres à double
arbre à cames en tête et à 24 soupapes développe 218 chevaux et produit
un couple de 187 livres-pieds, par
comparaison avec les 328 chevaux et
les 269 livres-pieds du moteur V6 de
3,7 litres du modèle G37. La berline
G25 est équipée de série d’une boîte
de vitesses automatique à 7 rapports.
Cette dernière joue un rôle impor-
Ford Explorer 2011
Forte influence de Volvo
BENOIT CHARETTE
San Diego, Californie – Jusqu’à
la fin des années 90, l’Explorer était,
de loin, l’utilitaire le plus vendu en
Amérique du Nord. Vint ensuite ce
qu’il est convenu d’appeler le scandale Firestone où quelques automobilistes ont trouvé la mort et plusieurs
personnes ont été blessées en raison
de pneus sous-gonflés. Cet épisode a
fait dramatiquement chuter les ventes de l’Explorer pour le faire tomber
dans l’oubli. Pour se remettre en selle,
Ford mise sur tout ce qu’elle a appris
de Volvo en matière de sécurité pour
l’intégrer dans un Explorer 2.0 prêt
pour le 21e siècle.
Lignes modernes
En termes d’esthétique, le nouvel
Explorer prend ses distances face à
l’ancienne génération. L’allure générale est beaucoup plus moderne, mais
le nouveau venu ne réduit pas pour
autant son gabarit. Avec 9 centimètres de plus en longueur et une largeur
en hausse de 13 centimètres, il gagne
même en stature, réduisant juste sa
hauteur de 3 centimètres. Autrefois
tout-terrain permanent offrant la
possibilité de débrayer l’essieu avant,
l’Explorer se civilise en offrant un
modèle à traction comme livrée de
base et un modèle à transmission
intégrale en option. Construit sur le
châssis monocoque de la Taurus et de
la Volvo S80, cet utilitaire est d’abord
configuré pour la route. L’intérieur
renferme autant d’électronique que
les meilleures berlines allemandes
et quelques trouvailles. Mais le plus
impressionnant réside dans l’interaction homme-machine qui franchit une
nouvelle étape avec le système MyFord
Touch. Livré de série dans la version
Limited, ce système, qui s’inspire du
très réussi système SYNC, franchit un
pas de plus. Le système MyFord Touch
est capable de reconnaître 10 000 mots.
L’efficacité est surprenante. Pour la
première fois, j’ai pu parler en français
dans un débit régulier, et le système a
clairement compris du premier coup.
Le système est aussi capable d’analyser
le contenu des commandes. Si vous
dites « J’ai faim », une liste de restaurants ou de supermarchés apparaîtra à
l’écran de bord. C’est ce qui se fait de
mieux en ce moment.
Sous le capot, Ford fait confiance au V6
de 3,5 litres qui sert déjà dans le Flex.
Avec une puissance de 290 chevaux
et un couple de 315 livres-pieds, il est
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PLUS SUR
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POINTS FORTS
✓ Confort
✓ Tenue de route
à 11 litres aux 100 kilomètres, ce qui
est dans la moyenne pour une berline
V6 de ce format.
Conclusion
Avec cette nouvelle venue, Infiniti
compte aller chercher 30 à 50 % de sa
clientèle de berline G, et plus particulièrement les femmes. Une version à
deux roues motrices, la G25, et deux
versions à 4 roues motrices, les G25x
et G25x Sport, sont en vente chez les
concessionnaires. Infiniti a réussi à
réduire la taille du moteur sans compromis sur la conduite, de l’excellent
boulot.
PRIX : de 29 999 $ à 44 199 $
Exit le V8, mais un 4-cylindres à venir
8
tant quand vient le moment de tirer
le maximum de ce petit moteur. Si ce
petit V6 est nouveau sous nos cieux, il a
fait ses preuves au Japon où il équipe la
Nissan Skyline depuis 2006, donc pas
d’inquiétude à avoir sur les « bobos »
de jeunesse du moteur. Il est vrai que
ce petit V6 n’offre pas les accélérations
ni le muscle du V6 de la G37, mais il
vous permettra de suivre la circulation sur l’autoroute sans problème.
Vous serez aussi heureux d’apprendre
que la consommation moyenne lors
de notre semaine d’essai s’est chiffrée
★
★
POINTS FORTS
✓ Apport technologique à faire rougir
Mercedes-Benz
✓ Qualité de l’habitacle en hausse
✓ Châssis solide
✓ Insonorisation de qualité
presque aussi puissant que l’ancien V8
de 4,6 litres (292 chevaux). Avec deux
cylindres en moins, un poids inférieur de 45 kilos, un aérodynamisme
revu et une nouvelle boîte de vitesses
automatique à 6 rapports, le nouveau
venu propose une consommation de
carburant de 20 à 25 % plus basse que
l’ancien modèle. Un 4-cylindres turbo
de 2 litres s’ajoutera à l’offre en cours
d’année 2011. Sur les routes du sud de
la Californie, le châssis monocoque
et la nouvelle suspension à 4 roues
indépendantes ont montré un aplomb
digne d’une berline. Malgré un centre
de gravité un peu plus haut, l’Explorer
demeure très neutre, même sur une
route sinueuse. La liaison avec le sol
est excellente, la suspension absorbe
bien les trous et les imperfections.
Ford s’est inspirée du système Terrain
Response de Land Rover pour offrir
R
le Terrain Management System. Une
mollette,
qui trône au centre de la
m
console,
« reconnaît » le revêtement, et
c
les
le ordinateurs s’occupent de tout. Le
conducteur
n’a qu’à tourner un bouc
ton
to dans la console pour choisir le bon
réglage
entre les modes neige, sable,
ré
boue et normal. Ce système comprend également un mode de contrôle
en descente. Sans être un franchisseur
extrême, le nouvel Explorer est très
compétent hors route et rend l’opération facile avec le Terrain Management
System.
Conclusion
Ford revient en force avec un Explorer
repensé capable de combler à la fois les
amateurs d’utilitaires et les maniaques
de technologies qui vont habituellement vers la concurrence allemande.
Une belle réussite pour Ford.
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Janvier-février 2011 • Auto Journal
19/01/11 11:01:52
Prix « Lauréats de la CADA »
Cinq concessionnaires du Québec parmi les finalistes
Norman Hébert Jr, du groupe Park Avenue,
finaliste pour le prix « Lauréat ambassadeur »
L
a Corporation des associations
de détaillants d’automobiles du
Canada (CADA) a remis récemment ses « Oscars », les prix « Lauréats »
pour l’année 2010. Ces mentions s’inscrivent dans le cadre du programme
de reconnaissance de la CADA lequel
honore des concessionnaires qui ont
contribué à faire avancer leur industrie et la collectivité par leurs réalisations professionnelles.
Cinq concessionnaires du Québec,
dont Norman Hébert Jr, du groupe
Park Avenue, pour le prix « Lauréat
ambassadeur », ont été du nombre
des quinze finalistes parmi plus de
3 300 concessionnaires admissibles à
l’une ou à l’autre de trois distinctions :
fonction d’ambassadeur, commerce
de détail et innovation commerciale.
Jacques Saillant, de Québec, des
concessions Sainte-Foy Toyota et
Laurier Mazda, et Ronald Lavertu, de
Trois-Rivières Honda, ont été les finalistes dans la catégorie commerce de
détail. Les deux autres finalistes québécois ont été Thomas Samatas, Encore
Honda, Excel Honda, Saint-Constant
Honda et Vaudreuil Honda, ainsi que
Pierre Spinelli, du groupe Spinelli de
Lachine et Pointe-Claire, dans la catégorie innovation commerciale.
Un chef de file
En nomination pour un prix Lauréat
de la CADA pour une deuxième
année, Norman E. Hébert Jr a été l’un
des cinq finalistes en lice pour le prix
« Lauréat ambassadeur » de la CADA
attribué pour services exceptionnels
rendus à l’industrie et à la collectivité.
Président et chef de la direction
du groupe Park Avenue, Norman E.
Hébert Jr est l’un des chefs de file
du marché de l’auto au Québec. Le
groupe qu’il dirige depuis plus de
20 ans compte près d’une dizaine de
concessions de véhicules neufs et d’occasion et une douzaine de marques
différentes installées, pour la plupart,
en banlieue sud de Montréal, à SainteJulie, ainsi qu’un centre de Location
Park Avenue.
Nouvelle expansion
Après avoir poursuivi son expansion
avec trois nouvelles concessions l’an
dernier, le groupe Park Avenue se
relance de plus belle en 2011 avec pas
moins de cinq nouvelles installations
dont celle de Rolls-Royce Motor Car
Québec, en partenariat avec Holand
Automotive Group, au 5155, rue de
Sorel. Le groupe Park Avenue fera, par
ailleurs, une première sortie hors du
Québec cette année, plus précisément
à Surrey, Colombie-Britannique,
pour l’implantation de concessions
BMW/MINI, en partenariat avec le
S’informer pour prendre
des décisions éclairées
L
Perspectives économiques
Le premier conférencier, René Vézina,
est bien connu dans le milieu médiaJanvier-février 2011 • Auto Journal
cada.indd 9
tique auquel il contribue activement
depuis plus d’une trentaine d’années.
Il a, entre autres, été rédacteur en chef
du journal Les Affaires, pour lequel
il est désormais chroniqueur et blogueur.
M. Vézina a présenté l’année qui
s’amorce comme un point tournant
du côté socioéconomique au Québec.
Il met l’accent sur l’importance du
degré de confiance des consommateurs, qui est en hausse avec la reprise
économique qui se confirme. Les
taux d’intérêt historiquement bas,
le sentiment d’amélioration de la
qualité, le dollar canadien fort et
l’innovation sont tous des facteurs
qui devraient favoriser l’industrie de
l’automobile.
Le langage non verbal
La relève a été entreprise avec énergie
par Christine Gagnon, gestionnaire,
communicatrice hors pair et spécialiste en synergologie, la science qui
étudie le non verbal. Elle explique
que, en communication, les mots que
nous choisissons pour nous exprimer
ne constituent que 7 % de l’information échangée contre 38 % pour le
timbre de la voix. C’est toutefois le
non-verbal qui domine, recelant 55 %
de l’information.
groupe Open Road. Un ex-président
de la Corporation des concessionnaires d’automobiles de Montréal et
du Salon international de l’auto de
Montréal 2006, Norman E. Hébert Jr
est encore étroitement impliqué dans
plusieurs groupements, organismes
et campagnes de financement dans
le cadre d’œuvres diverses comme
Centraide du Montréal métropolitain
et l’université Concordia.
Ronald Lavertu,
de Trois-Rivières
Honda, finaliste dans
la catégorie commerce
de détail
M. Dupont. Il a aussi tenu à mentionner la popularité écrasante des médias
sociaux comme Facebook et Twitter
ainsi que des multiples blogues : « Il
faut exploiter cette popularité et multiplier les outils tout en restant patients
face aux résultats ! ».
6e colloque annuel du CCAM
e 11 janvier dernier se déroulait
aux HÉC la 6e édition du colloque annuel de la Corporation
des concessionnaires d’automobiles
de Montréal (CCAM). Cet événement rassembleur réunit les équipes
des concessionnaires de la région
métropolitaine au début de l’année
dans le but de dresser un portrait de
ce qui attend ce secteur de l’industrie
du transport au cours des prochaines
années. L’objectif est clair, comme l’indique le thème de la journée : « Prenez
l’avenir en main ! ».
« L’idée est de faire un rappel de
la situation économique pour l’année qui commence, des stratégies à
prioriser au chapitre de la vente et
du marketing en plus d’offrir un discours motivant aux gens présents.
Cette initiative leur offre l’occasion
de rafraîchir leur bagage d’information et d’acquérir d’éventuelles idées
novatrices qu’ils pourront par la suite
solidifier ou intégrer au sein de leur
entreprise. Il s’agit d’une belle façon
de commencer l’année du bon pied ! »,
explique Renée Cardinal, directrice
des Communications de la CCAM.
Jacques Saillant,
des concessions
Sainte-Foy Toyota
et Laurier Mazda,
finaliste dans
la catégorie commerce
de détail
Ne pas laisser dormir ses rêves !
Bruno Daigle, l’animateur de la soirée
Le marketing en ligne
Au début de l’après-midi, Luc
Dupont, professeur au département
de Communication à l’Université
d’Ottawa, a été invité à partager ses
connaissances dans le domaine de
plus en plus complexe du marketing
sur Internet. Selon lui, l’objectif que
devraient viser tous les concessionnaires est la diversification maximale de la
couverture médiatique de leur entreprise. « Le but n’est pas seulement de se
retrouver en haut d’une liste de résultats de recherche sur des sites comme
Google, mais bien d’occuper toute la
première page. », souligne-t-il. Tous les
outils pour y parvenir sont accessibles
en ligne : sites, bulletins de nouvelles,
médias enrichis, utilisation de mots
clés, etc. Il recommande de montrer
ce qui distingue l’entreprise et de spécifier la clientèle visée en lui laissant de
l’espace : « On veut voir le client, il faut
miser sur le capital humain ! », rappelle
La dernière conférence a été offerte
par Serge Beauchemin, un entrepreneur visionnaire qui, par l’entremise de témoignages personnels et
de réflexions sur le sens de la vie et
du bonheur, a tenté de faire réaliser à
son auditoire toute l’importance de la
poursuite de ses rêves.
C’est en s’exprimant avec passion
qu’il affirme que « c’est dans l’action
qu’on se réalise, d’où l’importance
de l’engagement envers soi-même
d’abord ! » Il faut donc cerner la vraie
nature de nos rêves avant de chercher
le moyen de les réaliser.
Des collaborateurs de longue date
La CCAM a tenu à souligner la contribution de ses partenaires, et ce, à
plusieurs reprises au cours de la journée. Les commanditaires principaux,
Protection VAG et Pneus Touchette
Distribution ainsi que des collaborateurs comme Castrol ont eu l’occasion
de présenter leurs produits aux différents concessionnaires sur place.
Étienne Gévry-Boucher
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9
20/01/11 10:38:42
PREMIERS CONTACTS
FRANCIS BRIÈRE
Hyundai Elantra 2011
Une compacte de premier plan
San Diego, Californie – Avec le
Tucson et la Sonata, Hyundai a amorcé
un virage en ce qui a trait à la conception de ses produits. En effet, les silhouettes ternes et anonymes ont laissé
place à un dessin fluide et à des carrosseries modernes. Cette fois, l’Elantra
adopte une carcasse au goût du jour
avec des lignes profilées à souhait.
Chose certaine, elle attire davantage
l’œil que le modèle précédant avec son
nez plongeant et ses ailes musclées.
Dorénavant, Hyundai ne se fie plus
uniquement à la valeur subjective de
ses produits ou au seul rapport qualité/prix : le client doit être séduit par
un véhicule aux formes sensuelles.
La tendance se maintient dans
l’industrie de l’automobile, celle qui
consiste à faire grossir les modèles de
génération en génération. L’Elantra
2011 n’y échappe pas, puisque son
empattement est allongé de 50 millimètres, et son gabarit, de 25 millimètres. Les concepteurs de l’Elantra
ont respecté la nouvelle présentation
de la marque, celle qu’on retrouve à
bord de la Sonata et du Tucson. La
disposition de la planche de bord a été
calquée : mêmes lignes en forme de
« V », mêmes boutons de commande
pour la chaîne audio et mêmes boutons pour la ventilation. Il s’agit d’un
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★
POINTS FORTS
✓ Nouveau style plus moderne
✓ Équipement complet pour le prix
✓ Finition intérieure
effort de modernisation, et Hyundai
utilise, en général, des matériaux de
bonne qualité. Parmi les caractéristiques de luxe qu’on retrouve à bord de
l’Elantra, on note les sièges chauffants
(mentionnons que Hyundai offre les
sièges chauffants à l’arrière en option,
ce qui constitue une première pour un
véhicule de cette catégorie), la sellerie de cuir, la connectivité Bluetooth,
un écran tactile de 7 pouces pour la
navigation par satellite et les commandes du système de divertissement, la
clé intelligente, la climatisation auto-
PRIX : de 15 849 $ à 24 699 $
matique
à deux
zones, le
m
i
d
l toit
i ouvrant
eet la chaîne audio de bonne qualité.
Les nouveautés ne s’arrêtent pas
là pour l’Elantra. Rappelons que
Hyundai souhaite en faire une voiH
ture compacte de premier plan, et
le constructeur coréen prend tous
les moyens pour y parvenir. La liste
se poursuit donc avec un nouveau
moteur atmosphérique de 1,8 litre de
148 chevaux. Les ingénieurs ont disposé des dernières technologies pour
édifier cet engin, dont le calage variable des soupapes, l’injection multipoint, le contrôle électronique du couple et d’autres pièces qui permettent
d’optimiser l’économie de carburant
et la puissance.
Nissan Quest 2011
Rentrer dans les rangs
BENOIT CHARETTE
San Diego, Californie – Par le passé,
à l’époque glorieuse où les fourgonnettes se vendaient à plus de 200 000
exemplaires par année au Canada, la
Quest cultivait sa différence. Nissan a
présenté des modèles au style hors du
commun qui n’ont jamais été couronnés de succès. Les fourgonnettes représentent aujourd’hui environ 5 % du
marché de l’automobile, et les chiffres
de ventes annuelles au Canada sont
sous la barre des 85 000 exemplaires. Il y a donc très peu de marges de
manœvre pour ceux qui s’aventurent
encore dans ce créneau. Nissan a joué
la carte de la prudence en proposant
un modèle classique pour sa Quest
2011. Un choix rationnel qui ne choquera pas une clientèle qui avait fui le
style un peu excentrique de la dernière
génération. C’est vrai qu une fourgonnette n’est pas très sexy, mais rien sur
le marché n’arrive encore à offrir la
même polyvalence. Nissan offre un
produit qui se compare maintenant
très bien à Honda et à Toyota.
Des lignes typiquement japonaises
Les lignes carrées typiques des véhicules japonais avec quelques arêtes stratégiquement placées pour relever le
style peu inspiré des fourgonnettes, en
général, donnent cette silhouette typiquement asiatique. Au chapitre des
proportions, elle se compare, au centimètre près, à la Sienna et à l’Odyssey,
ses plus proches concurrentes. Offerte
en quatre versions, S, SV, SL et LE, la
Quest, qui arrivera à la fin de janvier
chez les concessionnaires, se vendra
tout juste sous la barre des 30 000 $ en
version de base et culminera autour des
45 000 $ pour une version LE. L’espace
intérieur est axé sur le confort et le
plaisir de vivre. Nissan a voulu recréer
l’atmosphère d’une pièce familiale à
la maison. Le faux bois est crédible, le
cuir, de belle facture, et les caractéristiques ésotériques des anciens modèles ont laissé la place à un habitacle
plus traditionnel. Nissan se démarque toutefois dans son approche pour
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10
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★
POINTS FORTS
✓ Espace généreux
✓ Aménagement bien pensé
✓ Excellente position de conduite
l’aménagement. Contrairement à la
concurrence qui offre souvent sept ou
huit places avec une 2e banquette plus
ou moins confortable, Nissan offre
sept places assises bien rembourrées
pour permettre aux occupants de se
sentir comme dans un fauteuil à la
maison. Tous les sièges sont fi xes et ne
disparaissent pas dans le plancher, pas
même la troisième rangée. Cependant
Nissan a laissé le trou où se cachait la
troisième banquette comme espace de
rangement pratique, profond et couvert. Pour le reste, les sièges s’abaissent à plat en un mouvement rapide.
Le dossier arrière est recouvert d’un
tapis à poil court qui imite assez bien
un plancher quand vous avez beaucoup de bagages. Le tableau de bord
est simple et d’utilisation intuitive avec un tableau de commande
PRIX : de 30 000 $ à 45 000 $
central
central ou,
ou en option,
option l’écran de navi
navigation.
g
LLe V6 fidèle au poste
Le V6 de 3,5 litres de 260 chevaux,
toujours associé à la boîte CVT
qu on retrouve dans presque tous les
modèles Nissan et Infiniti, est fidèle
au poste. Sans être rapide (nous parlons d’une fourgonnette après tout),
le moteur amène cette grosse boîte
à 100 km/h en un peu moins de 9
secondes, et vous consommerez environ 13 litres aux 100 kilomètres. Je
suis heureux d’admettre que la Quest
ne fait pas son format au volant. Son
rayon de braquage très compact pour
une fourgonnette lui donne une certaine légèreté, et la direction mi-électrique mi-hydraulique trouve un juste
compromis qui procure une sensation
naturelle et coulée au volant. En deux
mots, la Quest reprend sa place en
haut du podium sans faire de vague.
Janvier-février 2011 • Auto Journal
20/01/11 10:35:46
Les trente ans de quattro
Audi et sa révolution
FRANCIS BRIÈRE
A
ujourd’hui, les automobilistes bénéficient de ces avancées technologiques dans de
nombreux pays du monde.
En 2011, la firme d’Ingolstadt présente la dernière génération du système quattro avec la RS5, un nouveau
modèle qui arrivera bientôt en sol
nord-américain. Pour souligner ce
trentenaire, Audi a convié les journalistes à un événement qui se tenait à la
piste Mécaglisse, à Notre-Dame-dela-Merci, dans Lanaudière. Au menu :
des séances d’essai sur enclos circulaire
et sur circuit enneigé avec les modèles
les plus récents de la gamme, y compris certains qui ne sont pas encore
offerts de ce côté de l’Atlantique. Une
démonstration du savoir-faire allemand attendait également les participants avec deux pilotes de rallye et
leur Audi quattro d’origine.
Un différentiel à la fine pointe
C’est à bord d’une Audi A7 TDI que
nous avons expérimenté le différentiel
sport, une technologie présentée en
2008 sur la S4 2010. La piste circulaire
enneigée et glacée par endroit permet-
Janvier-février
Ja
anvier-févrie
i r 2011 • Au
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Jou
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rnal
al
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tait de mettre à l’épreuve le système
qui a comme objectif de procurer un
maximum d’adhérence à la voiture.
Le principe est le suivant : quand il y
a perte de motricité à l’accélération,
et que la force centrifuge produit ses
effets, le différentiel sport entre en
action en distribuant le couple vers
les roues extérieures. Que la voiture
roule dans la neige ou sur l’asphalte,
la réponse est quasi instantanée. Le
travail électronique rapide corrige le
dérapage en une fraction de seconde,
et la ligne de course est immédiatement reprise.
Célébrer l’anniversaire du système
quattro signifiait également pour
Audi de faire une rétrospective de
cette technologie qui a passablement
évolué au cours de ces trois décennies.
Des spécialistes ont offert une présentation technique traitant de quelques composants du système quattro,
allant du différentiel autobloquant au
viscocoupleur.
Des modèles et des continents
Le thème central de cet événement
international était, bien sûr, les trente
ans du système quattro. Mais Audi
n’allait pas convier les journalistes
sans leur offrir quelque chose de plus
substantiel à se mettre sous la dent.
Quelques nouveaux modèles nous
attendaient à Mont-Tremblant et à la
piste de Mécaglisse. La liste exhaus-
tive comprenait les voitures suivantes :
A1, S3, RS3, RS5, A7 et TT RS. Une
première randonnée à bord de la RS5
nous a convaincus de la pertinence de
cette voiture. Elle arrivera bientôt chez
nous, en Amérique du Nord, avec son
V8 à injection directe de 4,2 litres produisant 450 chevaux. Le prix de vente
devrait être fixé autour des 90 000 $.
Déplorons cependant son poids excessif (plus de 1700 kilos) et sa consommation de carburant. Mais quel ronronnement, ce moteur !
Pour nous rendre de MontTremblant à Mécaglisse, nous avons
fait l’essai d’une TT RS, un autre
modèle dont la venue a été confirmée pour l’Amérique du Nord. Il est
possible de conduire cette voiture en
toute quiétude durant l’hiver grâce au
quattro qui se révèle d’une efficacité
irréprochable. Le petit coupé sport
ne manque pas de puissance avec son
5-cylindres turbo de 2,5 litres produisant 340 chevaux. Jumelé à une boîte
de vitesses S tronic à 7 rapports, cet
engin est capable de belles choses. En
prime, vous obtenez un volant sport
jouissif et des sièges aussi moulants
que confortables. La voiture est rapide,
rigide et agréable à conduire, même
si la sonorité du moteur peut agacer,
surtout à bas régime.
Une fois rendus en piste, nous avons
droit à quelques grandes exclusivités.
Ces voitures ne sont actuellement
pas destinées au marché nord-américain, mais cela pourrait changer si la
demande est suffisante. Deux prototypes A1 étaient à notre disposition
pour un tracé sur le circuit enneigé. La
petite sous-compacte de luxe pourrait
éventuellement rivaliser avec MINI,
mais son prix de vente serait probablement plus élevé. Le quattro en fait
une voiture mieux adaptée pour notre
climat. Enfin, nous avons fait l’essai
de deux autres sportives à hayon provenant d’Audi : la S3 et la RS3 ! Cette
dernière est équipée du même moteur
qu’on retrouve sous le capot de la
TT RS, soit le 5-cylindres de 2,5 litres
suralimenté. Elle offre des performanAJ
ces à couper le souffle. ■
PHOTOS : FRANCIS BRIÈRE
Le constructeur allemand Audi
fabrique des transmissions
intégrales depuis 30 ans.
Au début des années 1980,
l’avènement du système quattro
a révolutionné le monde du
rallye. La première voiture de
compétition à représenter Audi à
l’épreuve de Janner, en Autriche,
était évidemment une quattro
dont le moteur produisait
300 chevaux.
11
20/01/11 10:48:05
BROSSARD
Le Groupe Park Avenue
Une concession
dernier cri sur
la Rive-Sud !
L
e Groupe Park Avenue est particulièrement fier d’annoncer le
début des travaux de sa toute nouvelle
concession Audi à Brossard. Située sur
le boulevard Taschereau, à l’angle de
la rue Rivard, à proximité immédiate
de l’actuelle concession Park Avenue
Audi, la nouvelle bâtisse sera prête à
accueillir sa clientèle dès le mois de
juillet 2011.
Nous soulignons que cette concession Audi fait partie de la grande
famille Park Avenue qui compte
11 points de vente au Québec.
La levée de terre protocolaire s’est
effectuée le 14 janvier 2011 en présence de Martin Sander, président et
chef de la Direction Audi Canada, et
Norman Hébert, président du Groupe
Park Avenue. Visiblement enthousiastes de vous présenter le lancement
du tout premier « Terminal Audi »
au Canada.
Ce nouveau concept s’appuie sur
un design original alliant des courbes
dynamiques ouvertes aux regards, des
transparences donnant une visibilité
De gauche à droite : David Webber, vice-président directeur général, Park Avenue Volkswagen & Park Avenue Audi, Norman Hébert, président et chef de la direction
Groupe Park Avenue, Martin Sander, président et chef de la direction Audi Canada et Brad Beckett, directeur national des ventes Audi Canada.
idéale sur les modèles en exposition,
aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur
de la concession, des zones d’accueil
au confort inégalé et des aires de
service offrant tout le spectacle de la
technologie Audi aux visiteurs. Avec le
« Terminal Audi », vous ne verrez plus
jamais le monde de l’automobile sous
le même angle !
Avec le « Terminal Audi », les visiteurs disposeront d’encore plus d’espaces de découverte, de vie, de service
et d’accueil. Cette future concession
du Groupe Park Avenue représente un
coût total de 9,5 millions de dollars.
Cet investissement majeur profitera
directement à l’économie locale et
contribuera à la création immédiate
Rimouski Toyota
RIMOUSKI
Nouvelles installations
L
’année 2010 a été particulièrement
marquante pour la concession
d’automobiles Rimouski Toyota qui,
non seulement a changé d’enseigne,
de lieu et d’emplacement, mais s’est
également payé de nouvelles installations. Et la nouvelle année est à
peine entamée qu’elle est déjà inscrite parmi les plus mémorables de
l’histoire de cette concession dans la
capitale de la région du Bas SaintLaurent.
C’est en décembre dernier, une
quinzaine de jours avant les fêtes, que
Rimouski Toyota, autrefois sous l’enseigne Desrosiers Toyota, a étrenné de
nouvelles installations au 409, avenue
Léonidas Sud. Les installations, qui
comprennent un immeuble principal de 21 000 pieds sur un terrain
de 114 200 pieds carrés, ont exigé
un investissement de plus de 4 millions $ pour les trois propriétaires de
la concession, Line Marcoux, Carl et
Jean Doucet.
« Devenus trop exigus, nos équipements précédents ne répondaient
12
entrenous_2.indd 12
de 15 emplois supplémentaires dans
la région. Le complexe automobile de
38 000 pieds carré comprendra une
salle d’exposition permettant l’exposition de 12 véhicules, 13 baies de service, 4 baies de lavage/esthétique, une
réception de service pouvant accueillir
4 voitures simultanément.
Daniel Lafrance
vraiment plus à nos besoins, compte
tenu surtout de la croissance constante
de la clientèle ; de nouvelles installations étaient essentielles. Le projet
est ainsi devenu une réalité en 2010 »,
de confier Line Marcoux, copropriétaire et directrice générale de
Rimouski Toyota.
Construites par la firme Technipro
BSL de Rimouski, les nouvelles installations proposent notamment une
expansion de la salle d’exposition et
l’aménagement d’une voie de service
intérieure permettant l’accès à quatre
véhicules à la fois ; de même, le nombre de baies de service a été doublé
pour les réparations mécaniques et les
interventions d’esthétique.
Un anniversaire
Les propriétaires de Rimouski Toyota
avaient décidément le bon prétexte quand ils ont devancé la construction des nouvelles installations
l’an dernier. C’est que la concession
allait franchir en 2011 une nouvelle
étape dans son évolution, soit le
25e anniversaire de sa fondation.C’est
en 1986 que Line Marcoux ainsi que
Carl et Roger Doucet avaient fait l’acquisition de Desrosiers Toyota à MontJoli. Ils ont ensuite installé en 1988
une concession Toyota à Rimouski, au
201, avenue Léonidas, où ont été
regroupées les deux concessions deux
ans plus tard.Du nombre des 73 concessions membres de la Corporation des
concessionnaires de l’Est-du-Québec
et de la Côte-Nord, Rimouski Toyota
est l’une des 14 concessions installées
à Rimouski. JA
Janvier-février 2011 • Auto Journal
20/01/11 10:56:23
QUÉBEC
Le nouveau propriétaire des concessions
Boulevard Toyota et Boulevard Lexus à Québec,
Mario M. Toyotoshi est en compagnie de
Mme Anne Morisset qui a vendu récemment
Boulevard Lexus après avoir déjà vendu
Boulevard Toyota en 2009 au groupe Toyotoshi.
Boulevard Lexus
Vendue à Mario M. Toyotoshi
U
n dénouement, qui apparaissait
comme une suite logique de la
vente de Boulevard Toyota au début
de l’année 2009 à Québec, s’est finalement confirmé avec la vente récente
de la concession voisine, Boulevard
Lexus, à l’un des associés du groupe
torontois Toyotoshi.
C’est Mario M. Toyotoshi, chef de
file de Toyotoshi Group Canada et
déjà propriétaire de Boulevard Toyota,
qui a mis la main sur la concession
Boulevard Lexus située à un jet de
pierre de Boulevard Toyota dans le secteur stratégique de la rue du Marais. La
concession Boulevard Lexus appartenait au groupe Morisset Autos Inc., de
Québec, dirigé par Mme Anne Morisset.
« Depuis un bon moment, pas moins
de 25 ans, je suis liée de près au marché de l’automobile. Le temps est venu
de me libérer de fonctions administratives, de la direction de concessions
d’automobiles, sans exactement me
MATANE
MATANE TOYOTA
Nouvelle
direction
C
’est sous une nouvelle enseigne
et une nouvelle direction qu’on a
relancé la concession Toyota de Matane
l’an dernier. La concession, installée au
500, avenue du Phare est, appartenait
à Maurice Desrosiers, sous l’enseigne
Desrosiers Auto Matane, et ce dernier
a décidé de partir à la retraite.
Le nouveau Matane Toyota, c’est
la nouvelle enseigne qu’ont adoptée les trois nouveaux propriétaires,
Raymond Ouellet, Michel St-Pierre
et son fils, Simon, ce dernier agissant
également comme directeur général
de la concession qui compte plus d’une
trentaine d’années d’exploitation.
L’un des trois propriétaires,
Raymond Ouellet, est le chef de
file de Laval Volkswagen à Québec,
qui a décroché la deuxième place
pour une deuxième année d’affilée
pour les meilleurs chiffres de ventes en 2010 chez les concessionnaires
Volkswagen du Canada. Les deux plus
performantes concessions du réseau
de Volkswagen au pays en 2010 sont
d’ailleurs du Québec, l’autre étant
Automobiles E. Lauzon, bonne première pour une deuxième année de
suite. JA
Janvier-février 2011 • Auto Journal
entrenous_2.indd 13
retirer car je resterai tout de même
en relation avec Boulevard Lexus », a
confié Mme Morisset, qui était présidente de cette dernière concession et
qui s’était déjà impliquée activement
dans la Corporation des concessionnaires d’automobiles de la régionale
de Québec jusqu’à occuper le rôle de
présidente en 2004.
Implantée en 1991 dans le secteur
de la rue du Marais, en bordure de
l’autoroute Félix-Leclerc, la concession
Boulevard Lexus avait été transformée
de fond en comble il y a trois ans, se
dotant de nouvelles installations estimées à plus de 6 millions $. La direction générale des deux concessions
acquises par Mario M. Toyotoshi, également propriétaire des concessions
Toyota de Mississauga, Meadowville et
Ideal Honda à Mississauga, sera assumée par Patrice Ouellet qui occupe
déjà cette fonction chez Boulevard
Toyota où s’ajoutera en avril la nouvelle bannière de Scion Canada.
Jacques Arteau
VOLKSWAGEN DE L’ESTRIE
Nouveaux proprios
SHERBROOKE
D
e nouveaux propriétaires ont pris
les commandes de Volkswagen
de l’Estrie pour relancer la concession du 4465, boulevard Bourque, à
Sherbrooke. Il s’agit d’un nouveau
départ pour la concession qui a déjà
appartenu durant plus d’une quarantaine d’années à la famille de Michael
Kessler avant d’être vendue une première fois en février 2007.
Trois partenaires déjà étroitement
liés à la marque Volkswagen, Raymond
Ouellet, son fils, Pascal, copropriétaires de Laval Volkswagen à Québec, et
Jannick Dallaire qui agissait comme
directeur général d’une concession
de Blainville, ont fait l’acquisition de
Volkswagen de l’Estrie. Par la même
occasion, les nouveaux propriétaires de la concession sont devenus
copropriétaires du centre CarrXpert
Excellence maintenant installé dans
un nouvel immeuble au 4250, boulevard Industriel, à Sherbrooke. JA
AUTO JOURNAL
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Nouvelle enseigne, nouvelle adresse, nouvelles installations pour un 25e anniversaire de la concession Rimouski Toyota
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13
20/01/11 11:48:31
Une guerre perdue d’avance ?
-
CLAUDE BOUCHER
M
ais cette bonne nouvelle en
apparence cache une réalité
moins réjouissante. Si tous les
intervenants du monde des assurances et les forces policières s’entendent
pour dire que les vols par opportunisme (joy ride) sont en baisse partout
au pays, notamment au Manitoba qui
détenait le record pour ce type de vol,
les crimes commis par des réseaux
bien organisés ne semblent pas suivre
cette courbe descendante.
Patrick Lamarre, commandant des
enquêtes du SPVM au centre d’enquête
de la région sud, était l’officier responsable de l’Opération Soccer qui a mis
la main sur une centaine de véhicules
volés et sur un réseau bien organisé en
décembre dernier.
« Au cours des dernières années,
le vol de véhicules moteurs est à la
baisse, mais ce dont on s’aperçoit, c’est
que les réseaux sont mieux organisés.
Les jeunes qui faisaient des joy ride ne
sont plus capables de voler des véhicules aujourd’hui. Les véhicules volés à
l’heure actuelle sont moins recouvrés
par la suite, parce qu’ils sont exportés ou découpés pour les pièces. Les
systèmes antidémarage protègent
contre certains types de voleurs, mais
14
securité.indd 14
pas contre ceux qui sont bien organisés et équipés. »
À titre indicateur des tendances de
ces deux types de vol, à défaut de statistiques bien précises, les autorités se
fondent sur le taux de résolution des
crimes et de récupération des véhicules pour en arriver à cette conclusion. La plupart du temps, en effet, le
véhicule qui a été la cible d’un vol par
opportunisme est retrouvé, tandis que
celui commis par un réseau criminel
est exporté ou dépecé et revendu en
pièces détachées. Parmi tous les vols
de véhicules commis en 2007, seulement 11 % ont mené à l’identification
de l’auteur présumé par la police. Par
comparaison, 22 % des autres infractions contre les biens ont été élucidées
par la police.
Quant au taux de recouvrement
de véhicule, Montréal fait piètre
figure, avec seulement 31 % de véhicules retrouvés, comparativement à la
région métropolitaine de Toronto, qui
affiche un taux de recouvrement de
67 % en 2007.
Problème insoluble ?
Lutte perdue d’avance ?
« Je ne pense pas, répond Luc Dupont,
vice-président Québec, Sécurité physique, chez Garda. Il n’y a pas de
système infaillible, mais en s’équipant de bons systèmes et en prenant
les bonnes mesures, on peut réduire
de beaucoup les incidences de vol. Les
réseaux sont bien équipés, et il y a toujours quelqu’un quelque part qui réussit à contourner les mesures de sécurité, mais les systèmes d’aujourd’hui
sont de plus en plus perfectionnés. »
Par ailleurs, de nouveaux outils
seront sous peu à la disposition des
forces de l’ordre pour leur permettre
de s’attaquer à ces réseaux. Le projet de
loi S-9, qui crée une infraction spécifique pour le vol de véhicules, a franchi
en novembre dernier la dernière étape
en recevant la sanction royale.
Des dents, mais encore…
L’industrie de l’assurance et la CADA
le demandaient depuis longtemps,
c’est maintenant chose faite. Après
deux sessions législatives à Ottawa qui
avaient pris fin sans que la loi réussisse à franchir toutes les étapes, le
Parlement et le Sénat ont finalement
adopté le projet de loi S-9.
Le projet de loi S-9 modifie le Code
criminel et donne aux forces de l’ordre de nouveaux outils pour lutter
contre les voleurs d’automobile, particulièrement les groupes organisés.
En résumé, la loi crée une infraction
distincte de « vol de véhicule automobile », qui entraîne une peine d’emprisonnement obligatoire de six mois sur
déclaration de culpabilité, à compter
du troisième acte criminel, si le poursuivant procède par acte d’accusation.
Il n’y a pas de système
«infaillible,
mais en s’équipant
de bons systèmes et en prenant
les bonnes mesures, on peut
réduire de beaucoup les
incidences de vol.
»
Luc Dupont
Vice-président Québec,
Sécurité physique, chez Garda
Il crée aussi une nouvelle infraction
d’altération, de destruction ou d’enlèvement d’un NIV, une infraction de
trafic de biens obtenus par des moyens
criminels et de possession de ces biens
Janvier-février 2011 • Auto Journal
20/01/11 11:53:00
longtemps
«qu’onÇa faitdemande
que de
vraies sentences soient
données, et qu’il y ait
un encadrement plus
rigoureux de ce secteur
d’activité criminelle.
Me Richard Cliche
»
pour en faire le trafic. La loi donne
aussi des pouvoirs supplémentaires à
l’Agence des services frontaliers pour
la confiscation des véhicules ou pièces
volées.
La CADA a bien entendu applaudi
la fin de cette longue lutte pour des
peines plus sévères et des pouvoirs
accrus en matière de lutte contre le vol
de véhicule. À l’AMVOQ, Me Richard
Cliche se plaignait constamment des
sentences peu sévères accordées par
les tribunaux dans les cas de vols de
voitures.
« Ça fait longtemps qu’on demande
que de vraies sentences soient données et qu’il y ait un encadrement
plus rigoureux de ce secteur d’activité
criminelle. Nous sommes victimes
d’une vieille jurisprudence. Les véhicules valaient autrefois en moyenne
5000 $, aujourd’hui, ils valent la plupart du temps plus de 30 000 $. Ça fait
toute une différence. J’espère que dans
l’application du projet de loi, on va en
tenir compte. »
Me Cliche ne se fait pas d’illusion et ne croit pas que le projet de
loi S-9 va tout régler du jour au lendemain. Il déplore notamment le
fait que la loi tienne compte d’une réalité qu’on retrouve dans les provinces
de l’Ouest.
« Si le projet de loi au départ avait
ciblé non pas les jeunes délinquants de
l’ouest du pays, mais plutôt les réseaux,
il aurait pu être encore un peu plus
sévère. Mais c’est déjà un bon départ.
On criminalise l’infraction spécifique. On envoie un message clair. La loi
aura des dents dans la mesure où les
procureurs de la Couronne et les tribunaux tiendront compte de la gravité
économique des gestes faits. La balle
est dans leur camp. »
Du côté des assureurs, Michel
Joubert, de l’Union Canadienne émet
certains doutes sur l’efficacité des
nouvelles mesures au Code criminel,
notamment dans la lutte contre les
vols commis par le crime organisé.
« Ça peut avoir un effet dissuasif,
mais je doute que ça ait un impact réel
sur les gros réseaux. Il n’y a plus d’escouade policière spécifique pour les
vols d’auto, ni à la Sûreté du Québec,
ni à la ville de Montréal, ni à la ville
de Québec. Même le BAC a réduit son
équipe. La loi va donc toucher les plus
petits. »
Le Top 10 des mesures de protection
Devant ces constats, les concessionnaires et marchands d’automobiles
doivent prendre les mesures nécessaires pour rendre la tâche plus difficile pour les réseaux organisés. Nous
avons demandé à Luc Dupont, de
Garda, entreprise qui agit à titre de
conseiller auprès de nombreux concessionnaires, quelles sont les mesures les
plus efficaces.
« Il n’y a pas de méthode miracle.
Mais plus on se munit d’outils dissuasifs et plus on respecte les règles de
base de la sécurité, moins on risque
de se faire voler. Malheureusement,
les gens connaissent les mesures qu’ils
peuvent prendre, mais ne le font pas
toujours. Il y a des choses de base, en
matière de sécurité, qui ne sont pas
respectées chez beaucoup de concessionnaires. »
dans la fiche d’activité des véhicules.
Il est relié par fréquence radio au système central installé dans les locaux
du concessionnaire. En plus d’un
détecteur de mouvement qui vient
déclencher une alarme au moment de
l’intrusion dans le véhicule, le module
détecte les variations d’inclinaison de
la voiture.
Tout mouvement pour remorquer ou soulever la voiture pour en
retirer les roues envoie un signal au
système central. Et comme la communication entre les modules et le
système est constante, toute tentative
de brouillage ou de coupure de cette
communication déclenchera elle aussi
une alarme.
André Girard, vice-président au
développement des affaires chez
Techniprex, cumule 25 ans dans le
domaine des systèmes antivols.
« Ce qu’on veut, c’est dire aux
voleurs que ce n’est plus facile de voler
un véhicule. Tu vas être détecté tout
de suite, et une alarme va être déclenchée, avec un avis immédiat à une
patrouille. Vas jouer ailleurs ! »
Le système SICA permet aussi,
grâce à une clé à puce, d’améliorer la
gestion des clés en identifiant clairement les employés qui ont utilisé un
véhicule, un bon outil contre les complots internes. Plusieurs concessionnaires utilisent déjà le système breveté
par Techniprex avec des résultats probants. ■
AJ
1 Établir un périmètre sécurisé
et clôturé
2 Installer un éclairage adéquat
3 Installer un système de caméra
extérieur, avec enregistrement
en continu, avec télésurveillance
4 Se doter d’un système d’alarme
de qualité relié à une centrale
pour une intervention rapide
5 Assurer la surveillance de
l’édifice par un service de sécurité, soit par un agent permanent ou en regroupement avec
d’autres concessionnaires
6 Faire savoir que le site est bien
protégé
7 Éviter d’exposer trop à la vue
les véhicules de grande valeur,
surtout la nuit et les fins de
semaine
8 Se doter d’un bon système de
gestion et contrôle des clés, tant
des véhicules que de l’édifice
9 Limiter l’accès aux codes du
système d’alarme et changer
fréquemment ces codes
10 Procéder à la vérification des
antécédents des employés qui
ont accès aux codes de clés, aux
clés, codes d’alarme, etc.
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La plupart des mesures de prévention
du vol ont de sérieuses lacunes, et les
réseaux bien organisés ont compris
comment contourner ces mesures ou
en limiter l’efficacité. Des brouilleurs
d’ondes cellulaires paralysent certains
systèmes d’alarme aux techniques
inventives pour permettre de se procurer des clés codées, la créativité des
malfaiteurs réduit souvent à néant les
efforts pour les contrer.
L’entreprise québécoise Techniprex
offre depuis quelques années un système de détection de vol d’auto spécifiquement conçu pour les concessionnaires. Le système SICA, pour
Sécurisation des inventaires pour
concessionnaires automobiles, comporte des caractéristiques qui posent
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Les salons de l’auto (suite de la une)
Votre déplacement en vaut-il la peine ?
Ce n’est toutefois pas au Salon international
de l’auto de Montréal que les gens signent
un contrat de vente. Considérant ce fait,
demandez-vous si votre concession a quelque
chose à gagner à déléguer quelques-uns de
ses représentants au Salon pour quelques
jours ? Peut-être, au contraire, en sortez-vous
gagnants dans les semaines et les mois
qui suivent ?
DANIEL RUFIANGE
C
haque bannière automobile ne perçoit pas le
SIAM de la même façon. Si certains souhaitent
en profiter pour réaliser quelques ventes, il en
va tout autrement pour les marques de prestige. Pour
elles, l’exercice en est un de visibilité, quoique…
La très attendue Fiat 500 attirait bien des curieux
lors de notre passage au SIAM.
Le rêve
« L’an dernier, nous avons vendu une voiture »,
s’empresse de nous confier Kelly Strong, directeur
chez Lamborghini Montréal, filiale de John Scotti
Automotive Ltée. « Ça fait 31 ans que je viens au
Salon et j’adore ça. C’est certain que ca représente
beaucoup de travail, ne serait-ce que pour la logistique du transport des véhicules, mais il est agréable de rencontrer les gens. Dans notre milieu, nous
connaissons plusieurs futurs clients, mais il y a toujours un acheteur que nous ne connaissons pas. Si
notre présence nous permet de vendre un seul véhicule, ici ou ailleurs, elle devient plus que rentable »,
conclut Kelly Strong.
Le discours diffère chez Ferrari. Ce n’est pas
qu’on remet en question la pertinence d’une présence au Salon, mais plutôt qu’on y voit des avantages différents. Pour Richard Gaglewicz, directeur
des Ventes chez Maserati, « il est très rare que nous
réalisions une vente sur place. Nous ne sommes pas
ici pour cela. Habituellement, nos futurs clients sont
déjà en contact avec nous. Cette année toutefois, un
client de l’extérieur nous a contactés et doit venir
nous rencontrer au salon. »
En étant présente au SIAM chaque année,
Ferrari/Maserati s’offre une vitrine. « Ça permet
aux gens de savoir que notre bannière est présente
ici même à Montréal. C’est une belle visibilité pour
nous », d’ajouter Richard Gaglewicz.
Il n’y a pas que les grandes marques qui profitent de la visibilité du SIAM. Pour Luc Chartrand,
l’homme derrière HTT Technologies, une entreprise
québécoise, faut-il le rappeler, la présence au SIAM
est inestimable. « Lors de notre première présence,
en 2007, les retombées médiatiques ont été incroyables; nous nous sommes fait connaître sur toute la
planète. Aujourd’hui, les gens viennent nous voir et
savent qui nous sommes. »
Les grandes marques
Le SIAM est une immense salle d’exposition pour
les constructeurs et une occasion unique pour les
consommateurs de voir tous les modèles réunis.
Mais comment se retrouve-t-on dans cette jungle ?
16
salonmtl.indd 16
ne sommes pas là pour leur vendre une voiture. Le
processus d’achat d’une automobile est une affaire
très émotive, et c’est ce lien affectif que j’aime bâtir
avec eux. Le Salon se prête bien à cela. Quand ils
se sentent en confiance, ça facilite le travail. Ce qui
est intéressant, c’est la présence de plusieurs couples.
La dynamique est différente quand l’homme et la
femme sont ensemble; c’est intéressant à observer. »
Le travail d’équipe
Pour Sabine Laurent, conseillères aux Ventes chez Hyundai
Longueuil, le Salon représente une occasion unique de développer
un lien affectif avec la clientèle.
« Je dois avouer que j’étais un peu perdu ce matin.
Je me demandais si ma présence allait être utile »,
avoue candidement Christian Landry, de Park
Avenue Volkswagen, à Brossard. « C’est mon premier salon. C’était tranquille ce matin. Mais quand
les gens ont commencé à entrer; il y a eu de l’action.
Je réalise qu’ils viennent nous poser des questions,
et que c’est une excellente occasion pour établir un
premier contact. Il n’y a pas de pression. C’est à eux
de décider de la suite des choses. »
Jérôme Frenette, conseiller aux Ventes chez
Chartrand Ford, à Laval, abonde dans le même sens.
« Le client n’est pas stressé. Il vient jaser du produit,
et nous sommes là pour l’informer correctement.
J’ajouterais que c’est le contexte idéal; nous pouvons nous concentrer sur le produit sans penser aux
objectifs de ventes. Et cette approche rapporte. Au
cours des deux dernières années, sept ventes directes ont découlé de ma présence au SIAM. »
Ce lien de confiance créé avec le client au SIAM
semble faire l’unanimité chez les gens que nous
avons rencontrés. Pour Sabine Laurent, conseillère
aux Ventes chez Hyundai Longueuil, ça va plus
loin. « Oui, le Salon se prête bien au recrutement de
futurs clients, mais c’est surtout l’occasion d’établir un premier contact. Les gens savent que nous
Une fois le premier contact établi, rien ne dit que le
client retournera voir le même conseiller aux ventes
qui a répondu à ses questions.
C’est là que l’esprit d’équipe intervient, comme
notre entretien avec Marc-André Masson et Daniel
Safadi, respectivement de Mazda 2-20 de Pincourt
et de MÉTRO Mazda Montréal, nous a permis de
constater. Ces derniers confirment aussi qu’il s’agit
d’une excellente occasion pour rencontrer les gens,
mais qu’il ne faut pas s’imaginer que ces derniers
reviendront nous voir par la suite. « L’important,
c’est qu’ils retournent dans une concession Mazda,
peu importe laquelle. À ce chapitre, il faut avoir une
vision plus globale et penser à l’entreprise. »
Cette philosophie rejoint la façon de faire de
Honda. Dans leur espace, on ne retrouve aucun
conseiller aux Ventes. « On veut éviter que le client
ressente de la pression », mentionne Nadia Mereb,
responsable des Communications avec les médias
pour le Québec. « Nous agissons de la sorte depuis
quelques années », ajoute Pierre Langevin, directeur
général de la zone du Québec pour Honda Canada.
« Nous avons des jeunes sur place qui ont été formés
pour répondre aux questions des gens. Ce sont bien
souvent de jeunes universitaires qui étudient pour
faire carrière dans le domaine de l’automobile. »
Cette approche permet une diffusion plus uniforme de l’information. « Les gens ne proviennent
pas tous des mêmes régions. Ils ont des besoins différents », d’ajouter Pierre Langevin. « Les jeunes sont
là pour les référer aux bons concessionnaires. » À
noter qu’un représentant de Honda Canada est toujours sur place.
Janvier-février 2011 • Auto Journal
20/01/11 12:10:05
Pour les amateurs, le
Salon est l’occasion
de découvrir la toute
nouvelle génération de
l’Accent de Hyundai,
présentée en primeur
nord-américaine au SIAM.
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Les constructeurs aiment
bien en mettre plein la vue
comme en témoigne cette
position pour le moins
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L’expérience
Pour plusieurs, le Salon est devenu une tradition. C’est
le cas de Gilles Landry, de Lexus Prestige à Brossard.
« Les choses ont bien évolué depuis 15 ans. Les questions des gens aussi ! Nous sommes là pour les accompagner dans leur processus d’achat. Les gens reviennent nous voir en concession », explique-t-il.
«‘Aujourd’hui, les gens arrivent ici renseignés. Ils
ont fouillé sur Internet, ont comparé les modèles et
les connaissent bien. Même ici, sur le plancher, ils
peuvent utiliser les écrans tactiles pour recueillir
de l’information. J’aime cela, car ça évite aux gens
d’avoir à attendre pour nous poser des questions.
Oui, notre rôle a bien changé depuis 15 ans », conclut
Gilles Landry.
Au kiosque de Honda Canada, Nadia Mereb et Pierre Langevin,
respectivement responsable des Communications et directeur de la
zone du Québec pour Honda Canada, étaient présents sur place pour
répondre aux questions des consommateurs.
« Du côté de BMW, les choses ont aussi évolué »,
relate Michel Fillion, conseiller Vente et Location
chez BMW Sainte-Julie. « Avant, les voitures BMW
étaient perçues comme inabordables. Aujourd’hui,
plusieurs de nos modèles sont offerts à des prix
intéressants. Notre présence au Salon permet
aux gens de réaliser qu’ils peuvent peut-être se payer
une BMW. »
NOTRE OBJECTIF
• Offrir à nos clients de maximiser
les revenus de leur département
commercial
La passion
Au kiosque de Chrysler, notre rencontre avec Moujib
Kabbaj, conseiller aux Ventes véhicules neufs
et d’occasion chez Holland Chrysler Jeep à
Montréal, nous fait réaliser que, pour avoir du succès
dans le métier, il faut être passionné. « Je n’étais
même pas censé être ici aujourd’hui, mais je viens
parce que j’adore le Salon. Ça nous rapproche des
clients qui viennent nous rencontrer pour avoir de
l’information. Les gens me demandent même ma
carte. J’adore cette ambiance sans pression pour le
client. »
Cette passion ne pourrait être mieux personnifiée que par le président de l’édition 2011 du SIAM,
Carmine D’Argenio. Selon lui, elle est essentielle au
succès. « Je participe au Salon depuis longtemps et
j’ai toujours aimé cela. Ma philosophie est la suivante : ce qu’on investit en temps, ça finit toujours
par nous revenir. Il ne faut pas oublier que les gens
qu’on rencontre ici, ce sont tous de futurs acheteurs. Ils viennent ici dans une ambiance qui n’est
pas menaçante pour eux, et c’est l’occasion rêvée
pour tout le monde d’établir des contacts avec eux.
Quand quelqu’un fait bien son travail, avec passion, ça finit toujours par être payant », de conclure
Carmine D’Argenio.
Le constat est unanime. Le salon demeure un
excellent endroit pour établir un premier contact
avec le client et, peu importe l’approche priorisée
par un constructeur, l’occasion rêvée de faire découvrir ses produits. La question n’est pas de savoir si
l’on gagne à y être, mais bien plutôt si l’on peut se
AJ
permettre de ne pas y être. ■
Janvier-février 2011 • Auto Journal
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Les systèmes de repérage
LA TECHNOLOGIE
pour prévenir le vol
Au cours des vingt dernières années, la technologie a grandement évolué dans l’industrie des télécommunications. On se souviendra
des réseaux cellulaires de l’époque, entièrement analogiques. Reste que ces réseaux ont permis la création de dispositifs antivols utilisant
les ondes cellulaires pour communiquer avec un centre de contrôle. Ces systèmes avaient le mérite d’offrir la possibilité de repérer le véhicule
en cas de vol, ce qui pouvait décourager certains malfaiteurs à la recherche de pièces d’automobiles.
FRANCIS BRIÈRE
E
n revanche, des individus rusés
trouvaient le moyen de déjouer les
systèmes de repérage en contournant la zone desservie par le réseau
ou en empêchant la communication
entre le dispositif et la centrale. Il n’en
fallait pas plus pour freiner l’utilisation de ces systèmes, malgré les bienfaits d’une telle technologie.
Qu’en est-il des systèmes de repérage en 2011 ? Les temps ont changé.
Malgré la disparition des réseaux de
communication analogiques, certains
produits ont survécu, notamment le
dispositif Boomerang. Comme nous
le verrons, d’autres ont vu le jour, en
particulier avec l’avènement des téléphones dits « intelligents ». Ces appareils permettent d’effectuer la télésurveillance d’un véhicule qui dispose
d’une technologie susceptible de communiquer avec l’application. Il s’agit
d’un dispositif électronique placé à
bord qui utilise la transmission par
18
reperrage.indd 18
satellite, communément appelé GPS.
Les gestionnaires de parcs de véhicules y trouvent leur compte, puisque ces
systèmes télémétriques les instruisent
d’une foule de renseignements, allant
du positionnement jusqu’à l’alimentation en carburant en passant par la
pression des pneus.
Appareil dernier cri
Pour le particulier qui désire protéger son véhicule contre le vol, il existe
des solutions modernes qui utilisent
ces technologies de transmission
de données par satellite. Chez Auto
Cause, une entreprise spécialisée dans
l’installation de produits électroniques pour véhicules automobiles,
on propose une solution adaptée qui
permet d’effectuer des opérations à
distance comme déverrouiller les portières, démarrer le moteur, etc. Selon
Hélène Pagé, propriétaire d’Auto
Cause, ce produit peut également prévenir le vol.
« Nous offrons un système nommé
Drone Mobile, explique Hélène Pagé.
Le particulier peut payer pour une
option supplémentaire (plan premium). Ce forfait inclut toutes les
Les employés d’Auto Cause, une entreprise située sur la Rive-Sud de Montréal, sont spécialisés dans la vente et
l’installation de systèmes électroniques pour automobiles.
fonctions du GPS, le même système
qu’utilise un appareil de navigation par satellite. Cela permet de
localiser le véhicule en cas de vol. De
plus, une application installée sur un
téléphone portable comme un iPhone
peut effectuer des opérations à distance en plus de fournir des données
télémétriques. »
Avec l’émergence des communications par satellite et des systèmes de
navigation, de nouvelles applications
ont vu le jour. Un consommateur
peut se procurer un système de positionnement par satellite pour à peine
une centaine de dollars chez le marchant d’appareils électroniques. Mais
comme cette technologie est récente,
Janvier-février 2011 • Auto Journal
20/01/11 12:13:37
les outils sont encore peu connus par
la population en général.
« Ce système est très nouveau,
poursuit Hélène Pagé. Peu de gens
sont au courant de son existence.
Pourtant, les gestionnaires de parcs
de véhicules auraient intérêt à l’utiliser pour pratiquer une saine gestion
de leurs effectifs. Le dispositif peut
savoir si un véhicule est arrêté, garé
à un endroit indésirable, etc. Mais il
s’agit également d’un système de positionnement, ce qui signifie qu’on peut
suivre un véhicule à la trace. »
Le système Drone Mobile se vend
environ 350 $, y compris l’installation. Pour bénéficier des services de
positionnement, le consommateur
doit débourser 120 $ par année pour le
Plan Premium.
« Drone Mobile est un système de
positionnement par satellite, précise
Hélène Pagé. Cet appareil n’est pas
infaillible. À titre d’exemple, si un
véhicule est garé dans un espace souterrain, la communication sera interrompue. C’est la même chose pour un
système Boomerang. Ces dispositifs
ont leurs limites. En revanche, quand
le système d’alarme de la voiture et le
module électronique de repérage fonctionnent de concert, cela représente
une solution intéressante. Le contrôle
s’effectue à partir d’un téléphone
iPhone ou, encore, d’un ordinateur.
Si l’alarme du véhicule est déclenchée,
le propriétaire est immédiatement
alerté par l’entremise de son téléphone intelligent. »
Boomerang, le survivant
Repérage Boomerang, tel est le nom de
l’entreprise, offre des solutions technologiques pour contrer le vol depuis
1995. En 15 ans d’existence, le système
Boomerang a permis de repérer plus
de 7 000 véhicules ce qui représente,
selon les dirigeants de l’entreprise
canadienne, une valeur de plus de
345 millions de dollars. Seulement
au cours des cinq dernières années,
la police aura mis la main au collet de
500 malfaiteurs grâce, en partie, au
dispositif Boomerang.
Selon les gens de Repérage
Boomerang, la technologie utilisée
par le système, celle des réseaux cellulaires, est moins restrictive que celle
Janvier-février 2011 • Auto Journal
reperrage.indd 19
du positionnement par satellite. De
fait, on affirme que le système permet
de repérer l’emplacement exact d’un
véhicule, même s’il est garé dans un
espace souterrain ou dans un conteneur. Repérage Boomerang est à
l’heure actuelle la seule entreprise à
offrir un service utilisant les réseaux
de communication cellulaire à 100 %.
Par voie de communiqué de presse,
Repérage Boomerang a dévoilé des
« histoires à succès » relatant quelques faits vécus de propriétaires de
véhicule qui ont été victimes de vol.
Dans tous les cas, la police a été en
mesure d’en suivre la trace, mais ce
n’est pas toujours le cas. Les systèmes Boomerang ne sont pas seulement destinés aux automobiles mais
également aux véhicules récréatifs et
aux véhicules lourds utilisés dans la
construction. On peut se procurer
un dispositif Boomerangxpress pour
une centaine de dollars, y compris
l’installation. Bien entendu, l’acheteur devra également assumer les frais
de communication d’environ 125 $
par année. Un système plus sophistiqué, appelé Boomerang Espion, utilise une technologie de pointe pour
offrir une protection accrue. Dans ce
cas, il faudra débourser environ 350 $
pour se procurer l’appareil en plus
des frais de service qui peuvent varier
selon votre emplacement. Le dispositif Boomerang Espion Alerte (500 $)
avise automatiquement le propriétaire
du véhicule d’un vol pour assurer un
repérage rapide. Enfin, Boomerang
Construction protège les équipements
lourds et est offert à compter de 290 $.
Julie St-Onge, courtière
en assurances de dommages
compagnie Sherlock, a considérablement gagné en popularité ces dernières années. Il s’agit d’une méthode
éprouvée, dont les données relatives
aux véhicules sont conservées dans
un lieu hautement sécurisé. En revanche, il semble que certains malfaiteurs
ne reculent devant rien, puisque des
automobiles ayant été burinées se
retrouvent tout de même entre leurs
mains. Il existe un intérêt particulier
pour certains véhicules, le Cadillac
Escalade par exemple, qui répondent
éventuellement à un besoin dans un
marché illégal lointain. Dans ce cas, le
burinage ne freinera pas l’ardeur des
voleurs.
« La majorité des assurés choisiront
le burinage comme moyen de protection, affirme Julie St-Onge. C’est
une méthode moins coûteuse qui ne
nécessite aucun abonnement ni entretien. En général, un voleur sera plus
tenté de choisir une voiture qui n’est
pas burinée. Aussi, quand vient le
temps de revendre le véhicule, le burinage constitue une valeur ajoutée. Par
contre, certaines personnes ne souhaitent pas faire buriner leur véhicule
pour différentes raisons. Dans ce cas,
la compagnie d’assurance peut exiger
une surprime de 400 $. Cela dépend,
bien sûr, de la région où l’automobile se trouve. Par exemple, j’ai une
connaissance qui a fait l’achat d’une
BMW et qui a préféré faire installer
un système de repérage. »
Qu’en est-il du système d’alarme
traditionnel, celui qu’on reconnaît
quand il sonne pour un rien ? Presque
tous les véhicules qui sillonnent nos
routes aujourd’hui en sont équipés.
Les constructeurs d’automobiles les
installent de série. Leur valeur est discutable puisque personne ne réagit à la
sonorité d’une alarme.
« Leur efficacité n’est pas prouvée,
estime Julie St-Onge. Plusieurs assureurs n’en tiennent même pas compte.
Ces appareils sont installés de série et
sont placés au même endroit à bord du
véhicule. Il est facile pour un voleur de
AJ
les désactiver rapidement. » ■
L’assureur aura le dernier mot
Quand il est question de vol de voitures, il faut également penser aux assurances. La protection des véhicules
contre les malfaiteurs n’est pas encore
infaillible, quel que soit le moyen
utilisé. Toujours en se basant sur les
statistiques et les probabilités, les
actuaires qui servent les compagnies
d’assurance établissent le risque en
fonction de plusieurs paramètres. Du
reste, les systèmes de repérage ne font
pas l’unanimité. Certains assureurs
tiennent compte de l’utilité des appareils de communication par satellite,
d’autres non. Selon Julie St-Onge,
courtière en assurances de dommages,
ce système ne fait pas l’unanimité.
« Selon les souscripteurs des compagnies avec lesquelles nous transigeons,
le procédé de burinage et les systèmes
de repérage sont sur un pied d’égalité
en termes d’efficacité, explique Julie
St-Onge. Dans le cas des appareils de
transmission de données par satellite,
il est toujours possible et assez facile,
semble-t-il, de déjouer le signal et de
faire en sorte que la voiture tombe
dans l’oubli. Quand un véhicule est
volé, il est rarement retrouvé, même
s’il est protégé par un tel système.
Pour une meilleure protection, nous
suggérons les deux méthodes. »
Le burinage, comme celui de la
19
20/01/11 12:11:51
STATISTIQUES • VENTES DE VÉHICULES LÉGERS PAR MODÈLE POUR LE QUÉBEC
AUDI
A3
A4
A5
A6
A8
R8
TT
Automobiles Audi
Q5
Q7
Camions légers Audi
BMW
Série 1
Série 3
Série 5
Série 6
Série 7
Z4
Automobiles BMW
MINI Cooper / Cooper S
X3
X5
X6
Camions légers BMW
CHRYSLER
311
Avenger
Caliber
Challenger
Charger
Crossfire / Roadster
Magnum
Sebring décapotable
Sebring
Viper
Automobiles Chrysler
Aspen
Caravan / Grand Caravan
Commander
Compass
Dakota
Durango
Grand Cherokee
Grand Voyager
Journey
Liberty
Nitro
Pacifica
Patriot
PT Cruiser
Ram Pickup
Sprinter Van
Town & Country
Wrangler
Camions légers Chrysler
FORD
Crown Victoria
Fiesta
Focus
Novembre
2010
Novembre
2009
Changement
%
Cumul annuel
2010
264
36
82
44
11
7
0
6
186
56
22
78
594
18
271
90
0
24
2
405
100
27
44
18
89
3 261
26
10
41
16
30
0
0
7
18
0
148
0
1 067
8
85
6
0
240
0
449
29
6
0
358
0
662
1
35
167
3 113
3 389
4
390
310
327
28
113
60
17
1
0
15
234
70
23
93
496
19
243
32
0
7
7
308
82
49
38
19
106
2 186
57
36
77
8
17
0
0
3
26
0
224
0
691
33
60
8
0
108
0
360
36
14
0
139
84
247
35
43
104
1 962
3 073
9
0
375
-19,3
28,6
-27,4
-26,7
-35,3
600,0
n.d.
-60,0
-20,5
-20,0
-4,3
-16,1
19,8
-5,3
11,5
181,3
n.d.
242,9
-71,4
31,5
22,0
-44,9
15,8
-5,3
-16,0
49,2
-54,4
-72,2
-46,8
100,0
76,5
n.d.
n.d.
133,3
-30,8
n.d.
-33,9
n.d.
54,4
-75,8
41,7
-25,0
n.d.
122,2
n.d.
24,7
-19,4
-57,1
n.d.
157,6
-100,0
168,0
-97,1
-18,6
60,6
58,7
10,3
-55,6
n.d.
-17,3
3 831
417
1 427
692
136
29
37
101
2 839
757
235
992
7 074
595
3 110
428
9
123
84
4 349
1 363
657
508
197
1 362
39 902
535
462
1 219
365
692
0
0
314
392
4
3 983
1
11 705
78
1 503
242
0
1 052
0
5 095
434
136
0
3 992
171
8 216
40
648
2 606
35 919
47 018
181
1 444
4 733
Cumul annuel Changement
2009
%
3 060
379
1 187
439
156
29
32
106
2 328
488
244
732
6 363
755
2 848
313
38
103
104
4 161
1 133
388
472
209
1 069
28 902
881
873
1 997
407
968
2
5
135
678
8
5 954
46
7 558
82
1 419
625
9
779
0
2 958
569
477
0
2 132
258
3 947
318
436
1 335
22 948
37 167
276
0
3 879
25,2
10,0
20,2
57,6
-12,8
0,0
15,6
-4,7
22,0
55,1
-3,7
35,5
11,2
-21,2
9,2
36,7
-76,3
19,4
-19,2
4,5
20,3
69,3
7,6
-5,7
27,4
38,1
-39,3
-47,1
-39,0
-10,3
-28,5
-100,0
-100,0
132,6
-42,2
-50,0
-33,1
-97,8
54,9
-4,9
5,9
-61,3
-100,0
35,0
n.d.
72,2
-23,7
-71,5
n.d.
87,2
-33,7
108,2
-87,4
48,6
95,2
56,5
26,5
-34,4
n.d.
22,0
Fusion
Grand Marquis
MKS
MKZ
Mustang
Taurus
Town Car
Automobiles Ford
Econoline
Edge
Escape
Expedition
Explorer
Série F
Flex
Mark LT
MKT
MKX
Navigator
Ranger
Taurus X
Transit Connect
Camions légers Ford
GENERAL MOTORS
Allure
ASTRA
AURA
Aveo
Camaro
Cobalt
Corvette
Cruze
CTS
DTS
G3 Wave
G5
G6
G8
Grand Prix
Impala
ION
Lucerne
Malibu
Regal
SKY
Solstice
STS
Vibe
XLR
Automobiles General Motors
SAAB
9-3
9-5
Automobiles Saab
Camion léger Saab 9-7X
Acadia
Avalanche
Canyon
Colorado
Enclave
Envoy
Novembre
2010
Novembre
2009
Changement
%
Cumul annuel
2010
221
0
4
8
49
30
3
1 019
89
239
567
9
23
1 073
30
0
9
82
7
207
0
35
2 370
3 559
80
0
0
251
14
593
2
347
45
3
1
0
0
0
0
34
0
13
191
28
0
1
1
0
0
1 604
0
0
0
0
0
63
38
75
89
52
0
291
0
9
35
27
38
0
784
102
156
490
14
57
1 088
51
0
11
25
5
250
0
40
2 289
2 527
47
8
1
84
23
178
1
0
37
9
20
70
10
0
0
384
0
18
227
0
0
3
1
154
0
1 275
2
2
0
2
0
48
15
24
22
31
0
-24,1
n.d.
-55,6
-77,1
81,5
-21,1
n.d.
30,0
-12,7
53,2
15,7
-35,7
-59,6
-1,4
-41,2
n.d.
-18,2
228,0
40,0
-17,2
n.d.
-12,5
3,5
40,8
70,2
-100,0
-100,0
198,8
-39,1
233,1
100,0
n.d.
21,6
-66,7
-95,0
-100,0
-100,0
n.d.
n.d.
-91,1
n.d.
-27,8
-15,9
n.d.
n.d.
-66,7
0,0
-100,0
n.d.
25,8
-100,0
-100,0
n.d.
-100,0
n.d.
31,3
153,3
212,5
304,5
67,7
n.d.
3 361
4
110
236
1 059
569
12
11 709
2 412
2 241
6 840
136
486
17 163
676
0
126
564
41
4 126
1
497
35 309
42 721
885
0
0
2 603
550
7 111
52
426
627
25
173
201
17
0
0
1 563
0
203
3 127
113
0
6
10
479
0
18 171
0
0
0
0
0
597
439
825
902
544
0
Paroles de Dennis
Nos lecteurs recevant les données décrites en anglais par Dennis DesRosiers savent à quel point celles-ci sont
nombreuses et souvent complexes. Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons regroupé les résultats de ses
recherches en quelques thèmes forts. Dans cette chronique, l’analyste revient sur un thème qui lui est cher, la
durabilité croissante des véhicules, et la met en relief avec la crise de confiance dont souffrent actuellement
plusieurs marques d’automobiles, et en premier lieu Toyota.
Crise de confiance et durabilité des véhicules
S
elon l’analyste canadien, beaucoup
de gens souffrent actuellement
d’un problème de perception quant
à la qualité et à la durabilité des véhicules. Et plutôt que de se laisser influencer par des annonces répétitives
de rappels ou par la lecture d’articles
par trop critiques envers Toyota et
d’autres marques, ces consommateurs devraient revenir à l’essentiel : à
l’histoire de l’utilisation de ces autos.
Plutôt que de baser son opinion sur
les actuelles ventes, donc, DesRosiers
souligne que des critères tels que la
loyauté envers la marque, la satisfaction de la clientèle, le service
après-vente, la consommation de carburant, les coûts d’entretien et d’assurances devraient compter bien davantage.
« Mais Toyota continue de miner
l’incroyable performance de leurs
véhicules avec une suite qui semble
sans fin de rappels. (…) Est-ce que
quelqu’un au siège social de Toyota aurait déjà entendu parler d’un
concept technique appelé Bulletin de
20
stats.indd 20
service technique ? Mais je digresse »,
blague l’analyste.
DesRosiers Automotive Consultants s’est servi des données de Polk
Canada afin de comparer le nombre
de véhicules d’abord vendus et encore
TAUX DE SURVIE
Marques populaires
d’automobiles
Honda
Toyota
Buick
Mazda
Volkswagen
Oldsmobile
Subaru
Chrysler
Moy. de l’industrie
Nissan
Ford
Chevrolet
Pontiac
Dodge
Suzuki
Hyundai
40,3 %
35,8 %
30,2 %
28,1 %
26,8 %
26,7 %
26,7 %
25,1 %
23,2 %
23,1%
17,1 %
13,6 %
13,1 %
12,6 %
7,6 %
4,9 %
aujourd’hui immatriculés. Ce résultat,
selon DesRosiers, est le taux de survie,
qui peut être divisé par marque, par
année et par type de véhicule, et ce,
depuis 1984. « Cela présente un amalgame vivant de deux forces contradic-
Marques populaires
de camions légers
Marques luxueuses
d’automobiles
Toyota
Chevrolet
GMC
Jeep
Nissan
Moy. de l’industrie
Ford
Dodge
Mazda
Suzuki
Porsche
98,8 %
Mercedes-Benz
76,6 %
Lexus
72 %
BMW
66,8 %
Jaguar
63,1 %
Volvo
58,8 %
Acura
45,7 %
Cadillac
45,1 %
Audi
39,9 %
Infiniti
37 %
Saab
36,4 %
Lincoln
35,6 %
Oldsmobile
26,7 %
Moy. de l’industrie 23,2 %
56,7 %
45,6 %
44,5 %
44,1 %
43,3%,
39,2 %
36,5 %
34,8 %
32,3 %
28,9 %
Cumul annuel Changement
2009
%
2 671
8
144
220
877
176
5
8 256
1 709
1 643
6 192
112
492
13 145
786
0
21
264
35
4 179
133
200
28 911
45 481
483
1 204
262
2 785
390
3 422
25
0
433
42
1 806
2 061
606
211
2
1 825
1
193
2 435
0
50
100
9
3 843
4
22 192
214
185
23
208
6
440
294
372
546
416
8
25,8
-50,0
-23,6
7,3
20,8
223,3
140,0
41,8
41,1
36,4
10,5
21,4
-1,2
30,6
-14,0
n.d.
500,0
113,6
17,1
-1,3
-99,2
148,5
22,1
-6,1
83,2
-100,0
-100,0
-6,5
41,0
107,8
108,0
n.d.
44,8
-40,5
-90,4
-90,2
-97,2
-100,0
-100,0
-14,4
-100,0
5,2
28,4
n.d.
-100,0
-94,0
11,1
-87,5
-100,0
-18,1
-100,0
-100,0
-100,0
-100,0
-100,0
35,7
49,3
121,8
65,2
30,8
-100,0
toires : de quelle façon est-ce que les
véhicule vieillissent et de quelle manière le marché valorise tel véhicule
ou type de véhicule. » L’analyste rappelle d’ailleurs que ceux de luxe ont
depuis longtemps bénéficié d’un taux
de survie remarquable qui ne s’explique pas uniquement par leur durabilité ou leur meilleure conception.
Dennis DesRosiers reconnaît qu’il
existe un facteur qui n’est pas pris en
compte par ces statistiques : l’effet du
marché gris des véhicules principalement de luxe qui sont vendus d’un
côté à l’autre de la frontière entre le
Canada et les États-Unis. Ce qui explique, par exemple, que malgré la destruction de Porsche lors d’accidents,
le taux de survie de cette marque soit
pratiquement intact après une vingtaine d’années !
Il y aurait encore beaucoup à dire,
mais voici le taux de survie des marques de véhicules vendus au Canada
selon trois groupes : les automobiles
populaires, les camions légers, ainsi
que les automobiles de luxe. Attardons-nous, pour les fins de la comparaison, aux centenaires de l’automobile : les véhicules âgés entre 16 et
20 ans. Mais laissons de côté les véhicules utilitaires légers de luxe,
puisqu’il s’agit d’une catégorie encore
trop récente pour obtenir des résultats significatifs.
Propos recueillis par Frédéric Laporte
Janvier-février 2011 • Auto Journal
20/01/11 12:16:11
NOVEMBRE 2010
Equinox
Escalade
Escalade ESV
Escalade EXT
Express
H2
H3
HHR
Montana SV6
Outlook
Savana
Sierra
Silverado
SRX
Suburban
Tahoe
Terrain
Torrent
Trailblazer
Traverse
Uplander
VUE
Yukon
Yukon XL
Camions légers General Motors
HONDA / ACURA
HONDA
Accord
Civic
CR-Z
Fit
Insight
S2000
Automobiles Honda
Accord Crosstour
CR-V
Element
Odyssey
Pilot
Ridgeline
Camions légers Honda
ACURA
CSX
RL
RSX
TL
TSX
Automobiles Acura
MDX
RDX
ZDX
Camions légers Acura
HYUNDAI
Accent
Azera
Elantra
Genesis
Genesis Coupe
Sonata
Tiburon
Automobiles Hyundai
Entourage
Santa Fe
Tucson
Veracruz
Camions légers Hyundai
JAGUAR
S-Type
XF
XJ
XK
X-Type
KIA
Amanti
Forte
Magentis
Rio
Rondo
Soul
Spectra
Automobiles Kia
Borrego
Sedona
Sorento
Sorento (ancien)
Sportage
Camions légers Kia
LAND ROVER
Freelander
LR3 / LR4
Range Rover
Range Rover Sport
MAZDA
Mazda2
Mazda3
Mazda5
Mazda6
MX-5
RX-8
Automobiles Mazda
Série B 2x4
Série B 4x4
CX7
CX9
Tribute
Camions légers Mazda
MERCEDES-BENZ TOTAL
MERCEDES-BENZ
Classe B
Classe C
Classe E
Classe S
SL
SLK
SLS
SLR
Maybach
Automobiles Mercedes-Benz
Classe G / GL
GLK
Classe M
Classe R
Sprinter
Camions légers Mercedes-Benz
SMART FORTWO
MITSUBISHI
Eclipse / Eclipse Spyder
Galant
Lancer / Lancer Sportback
Lancer Evolution / Ralliart
Automobiles Mitsubishi
Endeavor
Novembre
2010
352
2
7
5
88
0
0
23
0
0
53
375
382
57
9
4
164
0
0
85
0
0
26
6
1 955
2 964
2 682
220
1 394
20
601
10
0
2 245
34
204
1
103
63
32
437
282
52
2
0
70
43
167
61
29
25
115
2 508
401
0
1 043
12
28
257
0
1 741
5
508
239
15
767
10
0
4
5
1
0
1 519
0
507
9
144
77
207
0
944
4
39
430
0
102
575
38
7
7
5
19
1 938
224
891
227
289
4
3
1 638
28
59
122
19
72
300
680
647
67
215
61
22
1
1
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0
368
24
122
87
7
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279
33
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12
2
141
8
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4
Janvier-février 2011 • Auto Journal
stats.indd 21
Novembre
2009
183
2
3
1
39
0
1
24
1
0
60
255
254
40
27
2
133
2
0
74
-1
2
1
7
1 250
2 395
2 173
244
1 237
0
172
20
3
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0
303
16
78
65
35
497
222
57
3
0
58
30
148
37
37
0
74
2 179
372
0
959
27
27
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0
476
138
17
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0
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1
0
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252
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0
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0
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97
39
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27
1 966
0
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160
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1
1 740
4
20
96
21
85
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0
0
1
306
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81
73
11
0
186
54
471
13
4
202
15
234
7
Changement
%
92,3
0,0
133,3
400,0
125,6
n.d.
-100,0
-4,2
-100,0
n.d.
-11,7
47,1
50,4
42,5
-66,7
100,0
23,3
-100,0
n.d.
14,9
n.d.
-100,0
2 500,0
-14,3
56,4
23,8
23,4
-9,8
12,7
n.d.
249,4
-50,0
-100,0
33,9
n.d.
-32,7
-93,8
32,1
-3,1
-8,6
-12,1
27,0
-8,8
-33,3
n.d.
20,7
43,3
12,8
64,9
-21,6
n.d.
55,4
15,1
7,8
n.d.
8,8
-55,6
3,7
57,7
n.d.
12,5
n.d.
6,7
73,2
-11,8
21,6
100,0
n.d.
33,3
400,0
0,0
n.d.
14,7
-100,0
33,8
-67,9
-42,9
-74,6
-21,0
n.d.
-23,1
-55,6
85,7
n.d.
-100,0
64,5
492,8
-2,6
-22,2
250,0
400,0
-29,6
-1,4
n.d.
-33,8
41,9
27,3
-33,3
200,0
-5,9
600,0
195,0
27,1
-9,5
-15,3
32,7
24,5
31,5
42,6
36,1
-22,8
57,1
-66,7
-75,0
n.d.
n.d.
-100,0
20,3
14,3
50,6
19,2
-36,4
n.d.
50,0
-38,9
28,5
-7,7
-50,0
-30,2
-46,7
-30,3
-42,9
Cumul annuel
2010
3 458
81
35
30
1 140
0
21
347
0
0
1 643
5 937
4 844
618
244
78
1 588
0
0
933
1
0
187
58
24 550
36 147
32 730
2 898
19 511
83
2 063
224
3
24 782
390
5 101
69
1 149
705
534
7 948
3 417
562
9
0
660
508
1 739
940
549
189
1 678
40 622
11 086
1
13 136
148
714
4 088
2
29 175
19
7 062
4 123
243
11 447
115
0
72
26
17
0
20 817
10
5 849
182
3 141
3 196
3 658
1
16 037
89
434
3 277
0
980
4 780
411
62
83
46
220
30 121
1 142
18 070
2 974
2 449
335
27
24 997
395
398
1 688
335
2 308
5 124
7 298
6 826
853
2 290
808
141
51
66
25
2
2
4 238
195
1 282
712
71
328
2 588
472
7 322
324
49
3 285
188
3 846
92
Cumul annuel Changement
2009
%
1 749
97,7
60
35,0
17
105,9
19
57,9
1 372
-16,9
4
-100,0
54
-61,1
511
-32,1
1 837
-100,0
146
-100,0
1 509
8,9
4 401
34,9
4 203
15,3
166
272,3
167
46,1
72
8,3
287
453,3
968
-100,0
10
-100,0
519
79,8
2 119
-100,0
680
-100,0
52
259,6
77
-24,7
23 075
6,4
36 901
-2,0
33 511
-2,3
3 731
-22,3
20 585
-5,2
0
n.d.
2 761
-25,3
161
39,1
11
-72,7
27 249
-9,1
0
n.d.
3 765
35,5
195
-64,6
1 038
10,7
647
9,0
617
-13,5
6 262
26,9
3 390
0,8
698
-19,5
11
-18,2
0
n.d.
859
-23,2
534
-4,9
2 102
-17,3
798
17,8
490
12,0
0
n.d.
1 288
30,3
37 415
8,6
12 895
-14,0
45
-97,8
12 805
2,6
242
-38,8
577
23,7
2 806
45,7
149
-98,7
29 519
-1,2
49
-61,2
5 942
18,8
1 620
154,5
285
-14,7
7 896
45,0
125
-8,0
0
n.d.
100
-28,0
9
188,9
16
6,3
0
n.d.
17 464
19,2
41
-75,6
1 854
215,5
296
-38,5
3 984
-21,2
4 848
-34,1
3 232
13,2
751
-99,9
15 006
6,9
179
-50,3
564
-23,1
0
n.d.
287
-100,0
1 428
-31,4
2 458
94,5
321
28,0
94
-34,0
39
112,8
29
58,6
159
38,4
30 269
-0,5
0
n.d.
18 944
-4,6
3 612
-17,7
2 758
-11,2
349
-4,0
73
-63,0
25 736
-2,9
322
22,7
380
4,7
1 237
36,5
340
-1,5
2 254
2,4
4 533
13,0
6 479
12,6
5 689
20,0
865
-1,4
2 082
10,0
568
42,3
155
-9,0
57
-10,5
83
-20,5
0
n.d.
0
n.d.
2
0,0
3 812
11,2
158
23,4
1 055
21,5
608
17,1
56
26,8
0
n.d.
1 877
37,9
790
-40,3
7 433
-1,5
271
19,6
65
-24,6
3 362
-2,3
247
-23,9
3 945
-2,5
107
-14,0
Novembre
Outlander
RVR
Camions légers Mitsubishi
NISSAN / INFINITI
NISSAN
350Z / 370Z
Altima
Cube
GTR
Juke
Maxima
Sentra
Versa
Automobiles Nissan
Armada
Frontier 2x4
Frontier 4x4
Murano
Pathfinder
Quest
Rogue
Titan 2x4
Titan 4x4
Xterra
Camions légers Nissan
INFINITI
G35 / 37
M35 / 45
Automobiles Infiniti
EX 35
FX35 / 45 / 50
QX56
Camions légers Infiniti
PORSCHE
911
Boxster
Cayman S
Panamera
Automobiles Porsche
Camion léger Porsche Cayenne
SUBARU
Impreza
Impreza WRX / STI
Legacy
Automobiles Subaru
B9 Tribeca
Baja
Forester
Outback
Camions légers Subaru
SUZUKI
Aerio
Kizashi
Swift+
SX4
Verona
AUTOMOBILES SUZUKI
Equator
Grand Vitara
XL-7
Camions légers Suzuki
TOYOTA / LEXUS
TOYOTA
Avalon
Camry
Corolla
Matrix
Prius
Solara
TC
XB
XD
Yaris
Automobiles Toyota
4Runner
FJ Cruiser
Highlander
Land Cruiser
RAV4
Sequoia
Sienna
Tacoma 4x2
Tacoma 4x4
Tundra 4x2
Tundra 4x4
Venza
Camions légers Toyota
LEXUS
ES
GS
HS
IS
LS
SC
Automobiles Lexus
GX
LX
RX
Camions légers Lexus
VOLKSWAGEN
Eos
Golf / Rabbit
GTI
Jetta
New Beetle
Passat
Automobiles Volkswagen
Routan
Tiguan
Touareg
Camions légers Volkswagen
VOLVO
C30
C70 Coupé
S40
S60
S80
V50
V70
Automobiles Volvo
XC60
XC70
XC90
Camions légers Volvo
Novembre Changement Cumul annuel
2010
2009
%
Cumul annuel
2010
Changement
2009
%
38,7
n.d.
86,5
-6,4
-8,6
75,0
-25,0
-17,3
n.d.
n.d.
29,2
15,8
-52,2
-20,0
0,0
33,3
66,7
91,5
457,1
n.d.
40,4
n.d.
-46,7
-10,0
56,3
27,5
25,9
400,0
39,3
2,9
-8,3
n.d.
13,0
35,3
60,0
n.d.
0,0
0,0
38,9
31,3
21,4
-15
28,3
25,6
-1,5
40,0
n.d.
39,6
60,3
48,3
-44,0
n.d.
n.d.
n.d.
-55,2
n.d.
-40,6
n.d.
-49,6
n.d.
-49,6
-24,2
-23,9
-50,0
-55,2
-26,9
-11,3
-52,7
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
-41,6
-28,2
1 900,0
-63,0
20,0
n.d.
-15,8
33,3
51,2
-41,2
-26,9
-54,5
-18,9
-27,6
-12,0
-29,5
-62,3
-42,9
0,0
25,7
66,7
n.d.
-28,2
n.d.
-75,0
-31,1
-30,8
19,6
-56,5
-29,7
-15,0
190,1
7,7
-23,1
27,8
85,7
-28,5
-15,4
-21,3
7,2
-6,7
-100,0
-16,7
n.d.
-100,0
40,0
-100,0
14,0
-9,8
27,3
22,2
3,7
3 189
195
3 476
24 236
22 554
231
2 825
859
19
141
366
5 620
7 283
17 344
33
40
316
793
280
4
3 350
1
216
177
5 210
1 682
849
93
942
475
239
26
740
446
121
52
20
91
284
162
9 408
2 710
708
1 295
4 713
185
0
2 159
2 351
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4 056
0
222
156
2 497
0
2 875
64
1 117
0
1 181
49 719
47 270
77
3 041
13 919
7 415
567
0
52
108
16
8 344
33 539
395
210
582
0
5 037
96
1 785
153
1 312
80
1 396
2 685
13 731
2 449
484
42
122
481
48
2
1 179
51
18
1 201
1 270
13 959
377
5 759
522
3 991
217
1 058
11 924
314
1 569
152
2 035
1 629
182
50
166
54
75
79
19
625
418
360
226
1 004
3 381
0
3 488
25 044
23 677
114
3 128
700
15
0
350
4 916
9 891
19 114
18
54
237
786
141
98
2 935
0
189
105
4 563
1 367
717
40
757
405
185
20
610
377
127
55
29
20
231
146
7 211
2 772
523
924
4 219
209
0
2 154
629
2 992
5 123
1
0
384
3 118
1
3 504
84
1 287
248
1 619
56 208
53 523
53
3 457
17 307
7 150
755
28
0
0
0
12 974
41 724
69
201
625
0
4 705
75
937
191
1 371
139
1 230
2 256
11 799
2 685
573
60
28
534
37
5
1 237
16
39
1 393
1 448
12 834
360
4 806
265
4 001
301
1 052
10 785
283
1 573
193
2 049
1 735
230
40
200
44
68
79
33
694
352
421
268
1 041
-5,7
n.d.
-0,3
-3,2
-4,7
102,6
-9,7
22,7
26,7
n.d.
4,6
14,3
-26,4
-9,3
83,3
-25,9
33,3
0,9
98,6
-95,9
14,1
n.d.
14,3
68,6
14,2
23,0
18,4
132,5
24,4
17,3
29,2
30,0
21,3
18,3
-4,7
-5,5
-31,0
355,0
22,9
11,0
30,5
-2,2
35,4
40,2
11,7
-11,5
n.d.
0,2
273,8
56,9
-20,8
-100,0
n.d.
-59,4
-19,9
-100,0
-18,0
-23,8
-13,2
-100,0
-27,1
-11,5
-11,7
45,3
-12,0
-19,6
3,7
-24,9
-100,0
n.d.
n.d.
n.d.
-35,7
-19,6
472,5
4,5
-6,9
n.d.
7,1
28,0
90,5
-19,9
-4,3
-42,4
13,5
19,0
16,4
-8,8
-15,5
-30,0
335,7
-9,9
29,7
-60,0
-4,7
218,8
-53,8
-13,8
-12,3
8,8
4,7
19,8
97,0
-0,2
-27,9
0,6
10,6
11,0
-0,3
-21,2
-0,7
-6,1
-20,9
25,0
-17,0
22,7
10,3
0,0
-42,4
-9,9
18,8
-14,5
-15,7
-3,6
319
119
442
1 589
1 459
7
183
67
2
118
31
338
341
1 087
3
4
20
90
39
1
198
0
8
9
372
130
68
10
78
35
11
6
52
46
8
4
2
11
25
21
880
224
59
103
386
14
0
254
226
494
191
0
10
21
95
0
126
0
65
0
65
3 441
3 262
3
126
967
568
35
0
22
49
8
478
2 256
40
10
78
0
324
8
121
10
87
5
103
220
1 006
179
26
4
10
44
5
0
89
4
2
84
90
1 306
10
358
34
676
14
70
1 162
13
98
33
144
134
14
0
10
18
0
7
0
49
46
28
11
85
230
0
237
1 698
1 596
4
244
81
0
0
24
292
713
1 358
3
3
12
47
7
0
141
0
15
10
238
102
54
2
56
34
12
0
46
34
5
0
2
11
18
16
725
264
46
82
392
10
0
182
141
333
341
0
0
0
212
0
212
0
129
0
129
4 538
4 284
6
281
1 322
640
74
0
0
0
0
818
3 141
2
27
65
0
385
6
80
17
119
11
127
304
1 143
254
69
7
10
35
3
0
124
0
8
122
130
1 092
23
509
40
233
13
91
909
7
137
39
183
125
15
3
12
0
6
5
2
43
51
22
9
82
Total des automobiles
16 029
16 100
-0,4
221 240
234 781
-5,8
Total des camions légers
12 887
9 987
29,0
165 612
131 131
26,3
Total des ventes de véhicules légers
28 916
26 087
10,8
386 852
365 912
5,7
21
19/01/11 10:48:27
PLUS SUR
AUTOSPHERE.CA
VISITE…
http://2doc.net/betu9
Ferrari Maserati Québec
Un concessionnaire de rêve
C
Le propriétaire Lawrence Stroll annonçait en mars
2007 l’ampleur du projet d’une future concession
Ferrari et Maserati au Québec, l’une des trois à se
trouver au Canada seulement.
Le directeur général Umberto Bonfa et la directrice des événements spéciaux Sabrina D’Amico, dont ceux se
déroulant au circuit du Mont-Tremblant, représentent l’épine dorsale de Ferrari Maserati Québec.
bureaux des conseillers sont petits et
à l’arrière, pratiquement introuvables sous une grande mezzanine privée. « Ici, jamais un client ne devrait
devoir aller dans un de nos bureaux
pour magasiner son véhicule. Cela fait
partie de l’expérience Ferrari de rendre le tout le plus agréable possible,
avec un bon espresso ou cappuccino,
et de le faire dans un des salons »,
poursuit le directeur général, qui n’a
pas encore 40 ans.
Pour une expérience automobile
absolument unique
Acheter une Ferrari est différent
d’un autre véhicule à plusieurs autres
égards. Par exemple, aucun véhicule neuf ne se trouve sur les lieux.
Parce que tous sont personnalisables
selon les préférences des gens, il faut
les commander sur mesure, ce qui
nécessite des mois d’attente. Mais ce
magasinage est simplifié par un salon
rempli de volants, de sièges, d’échantillons de cuir et d’un immense écran
tactile. C’est avec lui que l’on conçoit
virtuellement SA Ferrari, qui reflétera parfaitement sa personnalité et
sa passion pour la marque au cheval
cabré. La plupart des clients de Ferrari
n’ont pas le temps ni l’intérêt pour
effectuer l’entretien de leur auto chez
leur concessionnaire. Pour pallier
cette corvée, Ferrari Maserati Québec
offre le service de transport de véhicule par fourgon fermé. « On envoie
notre camion chercher la Ferrari, qui
passe quelques heures ou jours chez
nous et en revient absolument propre
et dans le meilleur état. C’est vraiment mieux qu’à notre ancien édifice,
où nous devions laisser ces voitures à
l’extérieur durant quelques heures par
manque de place, ce qui les couvrait
de poussière », ajoute M. Bonfa.
Mais il est dommage de penser
qu’un automobiliste évite ainsi d’aller chez Ferrari, tellement la visite des
lieux et surtout de l’atelier demeurent
mémorables. Pensez que chacun des
six techniciens a à sa disposition deux
ponts élévateurs, dont l’un fonctionnant à l’eau. C’est que certaines des
voitures sont particulièrement basses
et que pour les soulever sans en abîmer le dessous, il faut employer un
modèle particulier d’élévateur.
L’autre avantage évident d’avoir
autant de place est de pouvoir débuter un travail compliqué, tel que le
démontage d’une transmission, et de
le compléter en temps et lieu entre
deux services plus urgents ou habituels. On évite ainsi de perdre le temps
de son précieux technicien, tandis que
la plupart des clients peuvent attendre
tout le temps nécessaire puisqu’ils ont
plusieurs véhicules. « Si tu aimes bien
travailler, c’est un réel plaisir. Ici, le
temps n’a pas d’importance. C’est la
perfection seule qui compte. Il faut
que l’automobile retourne à son propriétaire dans un état simplement
impeccable », nous a précisé le technicien Emmanuel David.
L’atelier de Ferrari Maserati Québec
se distingue également par son arrangement. « Durant des mois, les modules des meubles ont été avancés de
quelques pieds par rapport au mur. Tu
n’as pas idée combien il y a des câbles
et du filage en arrière », souligne Yves
Poirier, responsable de la division
automobile de Pedlex, me faisant
également remarquer l’immense mezzanine de 20 pieds par 200 qui longe
l’un des murs.
Le projet de cette concession avait
été annoncé en mars 2007 lors d’une
soirée anniversaire organisée au
Marché Bonsecours du Vieux-Port
de Montréal. Mais à cause de la crise
économique, les dirigeants ont préféré
remettre le tout à plus tard. L’attente
AJ
en a valu décidément la peine. ■
PHOTO : ASBED.COM
omment servir adéquatement
une clientèle dont la valeur des
véhicules achetés atteint habituellement quelques centaines de
milliers de dollars ? Entre autres en les
accueillant dans un commerce dont
les atouts et le niveau technologique
sont à l’image des automobiles vendues. C’est ce que réalisent maintenant les employés de Ferrari Maserati
Québec, dans le nouveau commerce
inauguré le 13 décembre 2010.
Ferrari Maserati Québec a été
érigé sur la rue Jean-Talon ouest à
proximité de l’autoroute Décarie, à
Montréal. D’une superficie de 44 000
pieds carrés, l’édifice sophistiqué est
incroyablement vaste pour le nombre
de véhicules écoulés annuellement.
« Nous avons un objectif de vente
d’environ une centaine d’automobiles par année, le même nombre que
dans l’ancien édifice. Si l’on a fait
construire cet édifice, ce n’est pas
pour en vendre plus, mais pour le faire
de la meilleure manière possible »,
nous précise Umberto Bonfa, son
directeur général.
Lors de la soirée inaugurale de
décembre dernier, il y avait plusieurs
personnalités présentes, dont quelques
concessionnaires d’autres marques
de véhicules de luxe. « Est-ce que les
autres concessionnaires ne vous considèrent-ils pas comme des concurrents ? », avons-nous demandé. « Non,
absolument pas. Nous les accueillons
avec plaisir et comme des clients
potentiels. De toute façon, Ferrari n’a
aucune concurrence. Une Ferrari ne
ressemble à aucun autre véhicule ! »,
n’hésite pas à dire Umberto Bonfa.
L’immense salle d’exposition est
divisée pour les deux seules marques
présentes : Ferrari à l’Est et Maserati à
l’Ouest. Au centre se situe un agréable
salon privé dont les murs sont couverts d’oeuvres et d’illustrations reliés
à la course. Par contre, les quelques
JANVIER -FÉVRIER 2011 • AUTO JOURNAL
022_AJ1408.indd 22
TEXTE : FRÉDÉRIC LAPORTE
20/01/11 12:19:36
P
L’ATELIER DES ATELIERS MÉCANIQUES
SELON
À l’automne 2009, Yves Poirier
nous précisait que l’un de ses
rêves serait un jour de réaliser
l’aménagement d’un paddock
de Formule 1. Le directeur
de la division automobile
de Pedlex s’en approche
remarquablement puisqu’il
vient de compléter l’atelier
du nouveau concessionnaire
Ferrari Maserati Québec, un
aménagement d’une valeur
excédant 200 000 dollars.
PEDLEX
«
.
C’est simple, c’est le plus complexe projet que nous ayons jamais réalisé. Si je ne suis pas venu
100 fois chez Ferrari Maserati Québec durant la dernière année, je ne suis pas venu une seule fois.
Vous n’avez pas idée à quel point il y a des câbles et des fils en arrière de ces meubles.
»
Yves Poirier
1
1 L’entrepôt de Pedlex,
situé sur le boulevard
du Golf, dans l’Est de
Montréal.
2 Le technicien
Emmanuel David est
en train de réviser des
notes sur ordinateur
à propos d’un des
véhicules Ferrari.
2
3 Deux portes sur
la mezzanine sont
accessibles par
élévateur, et clairement
identifiées en jaune.
3
Plusieurs caractéristiques
distinguent l’atelier de la rue
Jean-Talon ouest de tout autre :
une mezzanine de 200 pieds
par 20 pieds de largeur, deux
ponts-élévateurs pour chacun
des six techniciens dont l’un deux
fonctionnant à l’eau, des comptoirs
de grande longueur avec huche
pour les ordinateurs de diagnostic,
ainsi que de l’espace à revendre
pour entreposer des véhicules
valant souvent plus d’un million
de dollars.
PLUS SUR
AUTOSPHERE.CA
www.pedlex.com
http://2doc.net/d4jhc
10 000 boulevard du Golf, Montréal, Québec H1J 2Y7 • 514 324-5310
Février 2011 • Auto Journal
pedlex.indd 23
4
PHOTOS : FRÉDÉRIC LAPORTE
Pedlex, une entreprise de l’Est de
Montréal, distribue et installe les
produits Rousseau, qui sont conçus
et assemblés à Saint-Jean-Port-Joli
près de Montmagny.
4 Une vue
impressionnante d’un
des murs de meubles
conçus par Pedlex.
23
19/01/11 10:53:34
024_AJ1408.indd 24
19/01/11 10:55:04

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