201603_Luzere et Betterave dans la ration_Agri 72
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201603_Luzere et Betterave dans la ration_Agri 72
4 AGRI 72 VEMDREDI 18 MARS 2016 AU Fi L D E. LA sEMA1ar PP HOL q Les éleveurs du syndicat Prim’Holstein 72 s’interrogent sur l’opportunité d’incorporer de la luzerne et de la betterave dans la ration des vaches laitières, pour réduire le coût alimentaire. r De la luzerne et de la betterave dans la ration des vaches laitières pporter 3 kg de ?iIS par jour de luzerne déshydratée (à l8Çè de :1L4T) pci ;iiet de iéihiiie de 300 g/VL/jour 1’incoiporatioz de toztrtea ii de soja dans la ration ». Ou encore, « de gagner 12 €/1 000 L sur quatre calilpagiles ». Ces résultats d’essais, présentés par Gilles Crocq jeudi dernier à Coulans-sur-Gée, intéressent les éleveurs en quête de solutions pour réduire le coût alimentaire de leur troupeau laitier. Introduire de la luzerne et de la betterave est l’une des pistes que l’équipe du président Loïc Dorsemaine a voulu explorer avec l’agronome du Clasel lors de l’assemblée générale du syndicat Prim’Holstein 72. « La luzerne est riche en protéine (25 de MAT, 1,1 UFL dans la feuille), il ne faut pas eu incoiporer plus de 3 kg/ VL, sinon, il va falloir compenser en apport d’énergie, rappelle l’agronome. La betterave complète alors parfaitement la ration —à hauteur de 2 kg de MS/VL— avec 1,15 UFL, un taux de digestibilité de 90 et un taux d’encombrement de 0,6». < A Produire ou acheter? Mais à la question : vaut-il mieux produire ou acheter ces fourra ges ? Gilles Crocq renvoie chacun vers son propre système. «Le pre mier élément, déternnnamitpomu la luzem-ne, est de savoir si votre sol est filtrant, précise l’agronome. Ensuite, faites i’os calculs en fonc tion de la main d’ocut-i’re disponi ble sur l’exploitation —la luzem mue requiert quatre coupes espacées Loïc Dorsemaine, président de Prim’Holstein 72. I — ---z ;‘ ç’ -‘l v4zss. Le Gaec des Pinsons conduit un troupeau de 55 VL (743 000L de droit à produire) et un dindonnier de 9 000 places sur une SAU de 145 ha. de 40 joIns et mine attention par ticulière à la récolte pour une bonne conservation ; la betterave demnamicle du matériel adapté— et de vos besoins de sécuriatiomz ah nuem taire ». L’aspect agronomique est un autre facteur à prendre en compte. « La betterave est capable depmoduire 15 tde MS.’hia, souligne Gifles Crocq. Elle est mésist n ite à la sécheresse et valorise bien l’azote derrière une prairie. Elle est en mei’aiuchc exigeante en potasse Les associés du Gaec des Pin sons, à Etival-les-le-Mans, expé rimentent déjà cette solution sur leur troupeau de 55 VL. « Votis cultivom m s rie la bettera i’e fourragère depuis 2008 afin de diversifier la ration, explique Patrick Leffray. Elle mauizèume de l’appétence à une ration à base de maïs ensilage et anmL’liore les taux. C’est un produit /hns que l’on apporte en hiver à nos ‘ladies, à raison de 10 à 15 kg bu ut! VL ». Cultivée sur 2 ha, récoltée par une entreprise de l’Orne, la betterave fourragère est stockée en tas, bâchée en cas de gel. Les refus à l’auge sont enlevés sys tématiquement par les éleveurs pour éviter la fermentation. Ils Le syndicat organise un voyage en juin prochain dans le cadre de la confrontation européenne a Calmar. Bastien Briffault participera au concours de clippage. PERFORMANCES c7]CISSÉ Drainage Forage Géothermie Terrassement Hydraulique Maçonnerie agricole - - - Z.I. La Voilerie - BOULOIRE Tél. 024335 1309 Fax 02 43 35 04 79 E-mail [email protected] Des élevages sartiois au top ur les 40 348 vaches Prim’Holstein contrôlées en 2015 en Sarthe, 9 778 sont inscrites à Prim’Holstein France. L’ISU moyen des troupeaux inscrits est de 118, soit 3 points au-dessus de la moyenne française. Mais l’index lait à 242 est particulièrement remarquable par rapport à la moyenne française (190). Des performances globales que l’on retrouve dans les palmarès nationaux. Le Gaec Brilland, de Saint-Jean-de-la-Motte, est erne ex aequo, avec 142 d’ISU. Stéphane » 3 Follenfant, de Laigné-en-Belin, est l en index synthèse fertilité (0,72). Michel Leroy, de Saint-Calais, est 23 en index morphologie (1,65). S vendent une part de leur produc tion, à 25 €/t. L’installation du fils, David, a engagé la réflexion sur la luzerne qui a été implantée en 2014 sur 4 ha avec trois récoltes en 2015. « Nous avons récolté 7,5 t de ‘lIS en trois coupes —unie en foin, deux cmi emnuibamniage—, détaille le jeune agriculteur, il miouis reste encore 12 bottes d’e;irubammmiage ». Les éleveurs veulent faire une récolte d’ensilage de luzerne cette année. « Et mou us e.saieIomus (le récolter ton tes les six semmiaim mes, annonce David Leffray, c’était difficile de s’y tenir l’aminée dernière, carmiousétioims en pleim u travaux polir l’agrandissemiment de la stabulation ». DELPHINE GROSBOIS