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TABLE DES MATIÈRES
PRÉSENTATION
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Origines et causes de la guerre, 5 — La recherche de la paix, 9 —
Les négociations en Wesphalie (1644-1648), 13 — Les négociations de Madrid (1656), 17 — Les négociations de Francfort (16571658), 19 — L’année décisive (1658), 20 — Les rencontres de Lyon
(novembre-décembre 1658), 23 — Les négociations de Paris
(février-mai 1659), 24 — Le traité de Paris (4 juin 1659), 26 —
Les conférences à la frontière dans l’Île des Faisans, au milieu de la
Bidassoa (août-novembre 1659), 28.
Le traité de paix et son application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Contenu du traité procipal signé le 7 novembre 1659, 35 —
Clauses territoriales, 37 — Les articles secrets, 39 — Le contrat de
mariage, 40 — La demande de mariage faite à Madrid, 41 — Le
séjour de Louis XIV à Toulouse (octobre-décembre 1659), 42 —
Les travaux de la commission chargée en 1660 de définir la frontière sur les Pyrénées, 43 — Le mariage royal de Louis XIV et de
Marie-Thérèse (juin 1660), 47.
Épilogue : la frontière franco-espagnole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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TEXTES OFFICIELS
Traité de Paix, dit des Pyrénées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
formulaire, 119.
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Articles secrets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Contrat de mariage entre Louis XIV et Marie-Thérèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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ANNEXE
Traité de Llivia (12 novembre 1660) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Chronologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Bibliographie
143
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À SAVOIR
Pour nos lecteurs qui souhaiteraient savoir où se trouvent aujourd’hui les documents originaux concernant le traité des Pyrénées, nous empruntons à Daniel
Séré les renseignements suivants :
« Il existe deux originaux du traité des Pyrénées, avec les signatures des négociateurs l’un en France et l’autre en Espagne, respectivement :
• original en français, AN (Paris), Trésor des Chartes, Série J-J930
(14 pièces).
• original en espagnol, AHN (Madrid), Tratados internacionales, legajo
2778, carpeta 4/2.
Le traité proprement dit est constitué d’un texte principal public de 124 articles
et d’un traité séparé de 8 articles secrets. Il est accompagné du contrat de mariage
du roi et de l’infante (11 articles). Le seul original connu de ce contrat n’existe
qu’en espagnol et se trouve à Simancas. » (op. cit., p. 567).
Pour le texte du traité de paix des Pyrénées, celui des articles secrets qui
l’accompagnent, ainsi que le texte du contrat de mariage, reproduits ci-après,
nous avons fait appel à la version donnée par Henri Vast, Les grands traités du
règne de Louis XIV, Paris, 1893, respectivement p. 93-167, p. 168-175 et
177-187 (consultable sur le site internet Gallica de la Bibliothèque nationale de
France).
Pour le traité de Llivia, le texte a été retrouvé sur le site internet de l’Université
de Perpignan animé par le professeur Jean-Pierre Maury, directeur du CEDRE :
http://mjp.univ-perp.fr/traites/1659pyrenees4.htm#2
Afin d’accompagner les lecteurs non familiers avec le langage politico-juridique
en usage au XVIIe siècle, nous nous sommes efforcés de faciliter la découverte
de ces textes en veillant à ne pas les dénaturer. Nous avons pour cela essentiellement supprimé de nombreuses majuscules lorsque leur emploi pouvait
aujourd’hui sembler abusif, traduit en français moderne des tournures devenues
inusitées (icelle [celle-ci], iceluy [celui-ci], iceux [ceux-ci], etc.), et orthographié
des mots sous leur forme actuelle (alliez [alliés], procez [procès], Roy [Roi] ; etc.)
ainsi qu’une très grande majorité des noms propres. Enfin et très ponctuellement, lorsque cela nous est apparu nécessaire, nous avons parfois introduit un
appel de note pour aider à une meilleure compréhension du texte.
INTRODUCTION
« Le traité des Pyrénées comprend 124 articles. Moins important
pour l’Europe que les traités de Westphalie, il a pour la France une
importance plus grande. Par sa longue et minutieuse préparation,
par sa facture achevée, par sa belle et majestueuse ordonnance, il
mérite d’être considéré comme le monument le plus harmonieux
de la diplomatie du grand siècle. » (1)
Mais tout traité de paix supposant forcément qu’il y a eu avant
une guerre, quelle est donc celle qui a pris fin en 1659 ? Et quelles
en étaient les causes ? Comment apprécier à sa juste valeur un objet
final si l’on ignore tout de ses origines ?
Ce « monument de la diplomatie » est le fruit d’un très long processus de négociation, poursuivi de manière chaotique, mais jamais
très longtemps interrompu, comme le montre si bien une étude
minutieuse des correspondances et des archives diplomatiques à ce
sujet, publiée récemment par Daniel Séré. (2) Comment ne pas
regretter que nos livres d’Histoire n’aient jamais su nous montrer
ce passé dans toute la richesse de sa profondeur ?
(1) Henri Vast, Les grands traités du règne de Louis XIV, t. III – Traité des Pyrénées et
Contrat de mariage, notice sur les négociations ayant amené la Paix des Pyrénées, Paris,
1893, p. 89.
(2) Daniel Séré, La paix des Pyrénées – Vingt-quatre ans de négociations entre la France et
l’Espagne (1635-1659), éd. Honoré Champion, 2007.
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Traité des Pyrénées … PRÉSENTATION
Enfin, sans doute convient-il de distinguer et de détailler ce qu’il
est advenu pour la frontière sur les Pyrénées, précisément parce
que celle-ci existe encore entre les deux souverainetés voisines telle
qu’elle fut décidée par le traité signé en 1659. Redécouvrir et montrer que l’on discutait encore de son tracé au XXe siècle ne devrait
pas manquer d’étonner aujourd’hui !
Il nous a donc semblé peut-être nécessaire de faire ici quelques
rappels sur cette belle et grande page d’Histoire.