Rapport de la visite au Maroc du 16 au 20 mai 2007 (René

Rapport de la visite au Maroc du 16 au 20 mai 2007
(René THIERRY / Betty CLEEREN)
René THIERRY arrive à Casablanca le 15/05 à 23 h.
Accueilli par Alain DE GRÈVE qui nous loge
gracieusement chez lui à Bouskoura.
Alain De GRÈVE
Dès le 16/05 une série de rencontres à Casa. :
En premier, Nadia SALAH, rédactrice en chef de l’ “Economiste”, principale
publication de l’important groupe de presse “Medias”. Elle a déjà rencontré Betty au
mois de mars. Les nouvelles informations que nous lui donnons sur l’évolution du
projet et ce qu’elle a pu en apprendre par ailleurs l’ont favorablement impressionnée
et elle se montre plutôt enthousiaste quant aux chances de réussite. Le groupe
“Medias” sera très probablement un partenaire utile. Une de ses journalistes a déjà
été priée de participer à la réunion constitutive du Ski Club des Journalistes
Marocains prévue pour le dimanche 20 mai.
Rencontre ensuite de Bachir ZNAGUI, futur coordinateur du SCIJ-Maroc, dans les
locaux de son journal quotidien arabophone “Yaoumniate Annass”.
Cet homme nous paraît débordé, néanmoins, il reste accroché au projet. Il nous
confirme qu’il a mis un certain nombre de confrères “dans le coup” et qu’ensemble ils
ont les contacts nécessaires pour intéresser les personnes et les milieux qui nous
seront utiles.
En fin de journée, nous sommes reçus par le consul général de Belgique, Mme
Nancy ROSSIGNOL. Contact décontracté, chaleureux… et utile : on passe en revue
l’éventail des intérêts économiques belges au Maroc. Il sera intéressant d’avoir, entre
autres, des contacts avec la société Thomas & Piron (projet immobilier à Essaouira et
ailleurs : un des responsables principaux est M. VANDE CRAEN à Liège), ainsi
qu’avec M. LEUWENKROON (Lavazza Maroc).
René THIERRY
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Mobile : 00 32 475 23 03 51
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Le 17 mai, Alain DE GRÈVE et René THIERRY prennent la route pour Marrakech et
l’Oukaïmeden. Le 18 au matin, nous sommes reçus au Centre régional du tourisme
par son directeur, Abderrahim BENTBIB et le chargé de presse Abdellatif
ABOURICHA. Il sont très intéressés par tout ce qui concerne l’avenir de l’Ouka, à la
fois au plan du développement touristique et de l’environnement (parc naturel du
Toubkal, dans le même secteur). Ils nous parlent de plusieurs projets sociaux et
environnementaux. Une copie du dossier de présentation du projet sera – en principe
– envoyée au gouverneur de la province d’Al Haouz, dépendant de la Wilaya de
Marrakech. Ils nous suggèrent aussi de rencontrer le délégué à Bruxelles de l’Office
national du tourisme marocain. Enfin, ils prennent pour nous les contacts qui nous
permettent d’aller visiter séance tenante deux des lieux possibles d’hébergement aux
environs immédiats de Marrakech (~= 10 km).
D’abord le centre de vacances de l’ONE (Office national de l’électricité). Au milieu
d’une banlieue assez quelconque, un très beau site (> 20 Ha) verdoyant, 2 hôtels
voisins pouvant facilement héberger 250 personnes dans des chambres à 2 lits
confortables, 2 piscines, salles de réunion, vaste salle de restaurant. Des travaux de
rénovation sont prévus en 2008.
Le 2e site, celui de la banque Chaabi, est proche du précédent (< 1 km). Betty et
Khalil l’ont visité en mars (cf « Mission 1 »). Il est maintenant en pleins travaux de
reconstruction et donc pas visible. Nous avons eu un bon contact téléphonique avec
son directeur (ancien élève du CERIA à Bruxelles).
Nous prenons ensuite la route de l’Oukaïmeden (environ 1h30). Paysages superbes,
villages ou hameaux berbères en torchis, route en état “moyen”, parfois fermée en
hiver mais ici, tout le monde parle du projet grandiose des émirati qui veulent faire
de l’Ouka un méga projet touristique et ne se contenteront évidemment pas de cette
route indigne de milliardaires du désert pétrolifère.
L’Ouka de maintenant est bien sympathique. Le Club Hotel que nous avons visité est
correct (100 chambres doubles, quelques suites). Il devrait faire l’objet de travaux
(nécessaires) Selon nos confrères marocains, il serait possible d’héberger facilement
100 personnes de plus sur le site (chalets, bâtiments divers)..
René THIERRY
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Nous n’avons eu le temps que de passer une heure « Chez Juju », petite auberge de
montagne très sympa.
Pas de grande salle de réunion disponible pour
le moment sur place. Encore une fois, il faudra
voir ce que va donner le projet des émirats, et
quand !
(Voir dossier séparé glané sur le site du groupe
Emaar, qui se dit “le n° 1 mondial de la
promotion immobilière” et a signé un protocole
d’accord (5.2 milliards de dollars…) avec le
gouvernement marocain “en présence de S.M
Mohammed VI”
Pour ce qui est du ski, l’équipement en
remontées mécaniques de la station est, lui,
tout à fait valable. 5 téléskis récents et un
télésiège (non débrayable) Doppelmayr (société
austro-suisse, une des “Rolls-Royce” des
remontées) flambant neuf. Il reste à espérer
que la maintenance est à la hauteur… Il sera
souhaitable que les ânes et les mulets
subsistent, ne serait-ce que pour la couleur
locale.
René THIERRY
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Retour à Casablanca le soir, René THIERRY
va accueillir Betty à l’aéroport. Le 19 mai,
brainstorming, appels téléphoniques tous
azimuts. Via une amie journaliste culturelle à
Casa, René THIERRY a un contact indirect
avec Driss KISKES, ex-rédacteur en chef de
l’hebdomadaire « Tel quel », journal d’opinion
influent, ayant eu parfois quelques démêlés
avec le pouvoir politique.
Il a également un contact téléphonique avec
Daniel SOIL, n° 2 de la délégation WallonieBruxelles (CGRI) au Maroc, qui a été mis au
courant des grandes lignes du projet.
Il sera intéressant de voir aussi le °1, Benoît
RUTTEN. RT contactera également
l’ambassadeur de Belgique à Rabat, P.
VERCAUTEREN, ami personnel.
BC est également pendue au téléphone, et
appelle une bonne partie de la presse
marocaine ainsi que la Fédération marocaine de
ski.
Le 20 mai, c’est le rendez-vous historique avec
les confrères marocains. Dissipant nos
craintes, Bachir s’est bien démené pour faire
circuler l’information. Ils sont une bonne
quinzaine à se retrouver dans les locaux du
syndicat de la presse marocaine.
Bachir a fait distribuer les statuts du SCIJ et
les conditions d’organisation des rencontres
(en anglais) mais a oublié les dossiers
résumant le projet. Il assure qu’il le fera
suivre. L’ambiance est très amicale, ils ont
même préparé thé et pâtisseries locales.
Un ou deux des journalistes présents ont déjà
skié, les autres ont l’air plutôt excités à l’idée
de s’y mettre, d’autant que deux
représentants de la fédération royale
marocaine de ski et montagne, à savoir son
président, Mustapha NAITLHO, et le
responsable du ski Abdou LERHEMANE, ont
tenu à être présents et à confirmer qu’ils sont
prêts à aider nos confrères (dont une -sœur)
à s’initier au ski.
René THIERRY
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Nous rappelons brièvement la philosophie du
projet, en insistant sur la nécessité de leur
implication active et d’une coordination et
information mutuelle constante entre nous et le
Maroc. Bachir assure qu’ils feront le nécessaire et
ont déjà des idées « qui nous étonneront » ( ?).
Pour ce qui est de la composition du groupe des
présents, on note 2 journalistes sportifs de 2M,
chaîne de télé privée, le chef des sports et un
journaliste de la SNRT (publique), quatre
représentants de deux quotidiens arabophones,
la journaliste de Radio Atlantique (Medias) et un
confrère de la MAP (agence de presse nationale).
Sur notre suggestion de former immédiatement un comité exécutif et bien que
Bachir ZNAGUI ait rappelé qu’il avait peu de temps disponible, il a été plébiscité par
les présents en tant que “coordonnateur”, terme qu’il préfère à celui de président, et
qu’il souhaite provisoire.
Il nous semble que les échanges entre nous devraient être profitables pour autant
qu’ils soient bien suivis et que nous y consacrions suffisamment de temps et d’intérêt.
Cela peut être très passionnant .
René THIERRY
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