la liberté d`un parcours à la carte
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la liberté d`un parcours à la carte
espace LA LIBERTÉ D’UN PARCOURS À LA CARTE « You have the answer », la baseline de l’ESSEC, une identité, une manière d’être… Réputée de longue date pour son savoir-faire en matière d’innovation pédagogique, l’École, installée à Cergy-Pontoise, Paris la Défense et Singapour, n’a qu’un seul objectif : laisser libre cours aux intuitions de ses étudiants et leur permettre de construire leur propre parcours. Grâce à une formation laissant toute liberté de choix et de cursus. Aider les étudiants à construire leur propre parcours « Permettre à nos étudiants de construire eux-mêmes leur parcours à l’ESSEC et leur projet professionnel, tel est notre objectif. Une motivation poussée chez nous plus que partout ailleurs. » Une fois cette volonté exprimée par Françoise Rey, directeur de la Grande École, le reste coule de source, ou presque. Organisation pédagogique toute en ■ Espace Prépas n° 135 souplesse, ouverture aux autres disciplines, ouverture internationale, encouragement de l’entrepreneuriat, tout à l’ESSEC exprime cette volonté d’aider ses étudiants à trouver eux-mêmes leur propre chemin. « Pour cela, reprend Françoise Rey, nous avons mis en place une organisation pédagogique très flexible au sein de laquelle chaque élève choisira ce dont il aura besoin, avec l’aide de tuteurs à tout moment disponibles pour répondre à leurs questions. » Des trajectoires uniques en leur genre… Un regard jeté sur certaines trajectoires suffit à se convaincre de la réalité de ce discours… Cours de tronc commun ou plus spécialisés, stages en France ou à l’étranger, études longues sur le campus de Singapour, échanges universitaires de fin de parcours, partenaires professionnels et académiques variés… Le choix paraît presque infini, et jamais forcé. « À chaque trimestre, nous offrons la possibilité à nos étudiants de donner une nouvelle orientation à leurs études, explique Françoise Rey, afin les responsabiliser, de les obliger à se poser les bonnes questions sur leurs objectifs et sur ce qu’ils veulent devenir. Ajoutez l’intégration de dix-huit mois d’expé- 36 rience professionnelle et vous obtiendrez des jeunes diplômés plus mûrs et en phase avec leur personnalité. » Réaliser son Master en apprentissage est également possible. Une formule extrêmement formatrice, faite d’allers et retours entre monde académique et professionnel et où le coût des études est pris en charge par l’entreprise d’accueil. Cette option séduit environ un tiers de chaque promotionr. espace L’ouverture internationale, l’ouverture disciplinaire Pour renforcer cette liberté de choix et de cursus, l’établissement a noué au fil du temps des partenariats avec de nombreux interlocuteurs étrangers. L’ESSEC propose huit doubles diplômes avec des universités singapouriennes, chinoises mais aussi japonaises ou encore mexicaines. Chaque année, 450 étudiants bénéficient par ailleurs de plus de 80 autres accords construits avec des institutions présentes dans 29 pays. Deux options d’études existent en outre qui permettent de suivre plusieurs mois de cours sur le campus de Singapour. Point fort supplémentaire, l’ouverture disciplinaire grâce aux nombreux doubles diplômes existant avec Centrale, Saint-Cyr Coëtquidan et l’Ensae. « D’autres filières sont envisageables comme celles par exemple dans le management culturel avec l’École du Louvre, l’actuariat avec l’Isup, les énergies avec l’IFP Energies Nouvelles ou encore Prep’ENA avec Paris-Dauphine », complète Françoise Rey. L’ouverture grâce aussi à la multidisciplinarité d’origine des étudiants. Outre les préparationnaires venus des voies scientifiques, économiques ou littéraires et, à un degré moindre, technologiques, « les admis sur titre apportent leurs expériences en sciences politiques, droit, voire économie, architecture ou encore pharmacie… » Une école d’entrepreneurs Première École à avoir proposé un incubateur et un fonds d’amorçage à ses étudiants, l’ESSEC demeure également à l’avant-garde de ce domaine. Dix-sept chaires d’enseignement et de recherche, une filière entrepreneuriat très développée, deux incubateurs : les moments de rencontre avec la sphère économique ne manquent pas. « Les deux tiers de nos sein des incubateurs ESSEC Ventures et ESSEC Antropia, ce dernier demeurant plus spécialisé dans le domaine social. « Parmi les projets les plus réussis, citons Deways, première plateforme internet communautaire dédiée au partage automobile entre particuliers. » L’établissement a par ailleurs lancé avec la Chambre de commerce de Versailles et 23 partenaires professionnels un disposi- ESSEC Talk L’Essec par ses étudiants, pour les étudiants… Lancé voici quelques mois, ESSEC Talk est un portail internet où des élèves de l’ESSEC, « ambassadeurs » de leur École, peuvent être directement contactés par d’éventuels candidats, préparationnaires ou postulants à l’admission sur titre, pour tout renseignement sur l’institution. Un service gratuit accessible depuis le site de l’établissement. Parce que rien ne vaut le dialogue direct. élèves auront suivi à un moment ou à un autre des cours en rapport avec l’entrepreneuriat, souligne Françoise Rey. Avec des temps forts comme le programme CPI (Création de produits innovants) mis en place en 2005 avec Centrale et Strate College Designers. De quoi faire travailler chaque année 80 étudiants de ces établissements autour de projets confiés par des partenaires professionnels. 40 % des travaux développés aboutissent à des créations concrètes. » L’ESSEC héberge d’autre part de nombreux projets et jeunes entreprises au 37 tif de « chèques conseil », prestations gratuites à destination des jeunes entrepreneurs d’ESSEC Ventures (l’information est à retrouver en page 10 du précédent numéro d’Espace Prépas). « Autre manière d’entreprendre, 90 associations pleinement gérées par nos étudiants et dont certaines sont devenues emblématiques. » S’il fallait n’en citer qu’une, ce serait les « Mardis de l’ESSEC », fondés en 1961, et qui ont depuis invité la crème du personnel politique et industriel français mais également international (Bob Kennedy). Au palmarès : Benoît Hamon, Eric Zemmour, PPDA, le Cardinal André Vingt Trois, mais aussi Louis Gallois, Jeffrey R. Immelt, PDG de General Electric et, récemment, Dominique de Villepin et François Hollande… Décembre 2010 - Janvier 2011 ■