Le IAI-DO est avant tout un art martial ( BUDO ) qui, contrairement
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Le IAI-DO est avant tout un art martial ( BUDO ) qui, contrairement
IAIDO Le IAI-DO est avant tout un art martial ( BUDO ) qui, contrairement aux autres arts martiaux, se pratique seul; même le tireur à l'arc ( KYUDOKA ) a sa cible. La cible pour le pratiquant sincère, c'est avant tout "soi-même"; tous les mouvements de l'adversaire imaginaire, tous les Kata (formes codifiées ) ne sont là que pour développer au maximum la concentration, la recherche du geste instinctif parfait, en un mot, la disponibilité de l'esprit et du corps. Le IAI-DO, véritable clef de voûte de tous les arts martiaux traditionnels japonais, est actuellement pratiqué par plusieurs millions de personnes au Japon. Si son but technique est la maîtrise parfaite du sabre japonais ( Katana ), la formation de l'esprit a plus d'importance encore. Pendant l'entraînement, le pratiquant, qui travaille toujours seul, utilise un Katana " certainement le plus beau sabre jamais forgé au monde " sur des déplacements et des attaques d'un ou plusieurs adversaires imaginaire, il doit instantanément anticiper, parer et riposter; du négatif, il passe au positif ( Ying et Yang ) et s'efforce toujours de rétablir l'équilibre : attaque + parade + contre attaque, attaque + contre attaque, anticipation de l'attaque. Le grand Maître MORIHEI UESHIBA a beaucoup emprunté, à cette idée de l'endroit et de l'envers ( Ura Omoté ) pour créer l'AIKIDO, cet art martial " différent ". Le Katana, d'arme de mort devient arme de vie, et à travers la pratique se dégage la philosophie réelle du IAIDO : recherche de l'équilibre, de la plénitude et de la maîtrise de soi dans un esprit de paix. Au fur et à mesure de ses progrès technique, le mental du pratiquant évoluera, il acquerra confiance en lui, " vivra " ses Kata, utilisera son corps dans des séries de mouvements et de déplacements toujours naturels qui aboutirons à un développement harmonieux de sa musculature et de sa souplesse. La voie du sabre, véritable art de vivre ou le sabre n'est plus qu'une extension de soi, enseigne aussi la courtoisie et, bien que se pratiquant seul, le respect de l'autre . 1. KATANA KATANA: Sabre long du Samurai qui était porté le tranchant tourné vers le haut. 2. Parties de la lame: Sugata (Style de lame): Caractéristiques de la lame incluant sa forme. Chu: Adjectif désignant ' ' milieu/milieu '', par exemple dans Chu Kissaki (taille de pointe moyenne). Bohi: Gouttière / fente dans la lame qui permet de réduire le poids ou d'apporter un meilleur équilibre à la lame. Chu-Kissaki: Pointe de la lame. Ha: Dureté de la lame. (Mesurée en Rockwell). Hada: Grain dans l'acier, dessin résultant de l'acier plié. Hamon: Ligne de trempe: Hi: Gouttière/ Fente des deux côtés de la lame. Iori-mune: Tranchant de la lame en forme de triangle. Mei: Inscription, normalement sur la soie, montrant le nom du forgeur, date de production et autre information. Mune: Dos de la lame. Nagasa: Longueur de la lame, mesurée depuis le mune-machi jusqu'à la pointe de la lame, aussi nommé ha-watari. Nakago: La soie de la lame. Sori: Coubure de la lame, parfois appelée Zori. Tameshigiri: est un art japonais de coupe en un seul coup de bois de bambou. Niku: Nos lames sont très aiguisées avec une géométrie ''plate'' des tranchants. (non arrondi) 3. KOSHIRAE Koshirae: Désigne l'ensemble des éléments constituant le sabre sans la lame. Fuchi-Kashira; Anneau de la poignée fait en métal, se situant entre la poignée et la garde, généralement gravé et du même que le Kashira (pommeau). Habaki: Partie en fer, en cuivre ou en laiton sur la lame, le habaki permet d'assurer la position de la lame dans le fourreau et à absorber les vibrations. Mekugi: Pièce en bois de bambou. Mekugi-ana: Emplacement sur la soie ou sont insérés les meguki. Menuki: Décorations métalliques, placé sous le tissu de poignée, assurant aussi un meilleur maintien. Sageo: Lacet sur le fourreau permettant de tenir le sobre dans la ceinture (obi). Samé: Peau de raie, entourant la poignée du sabre, les petites ''perles'' permettent de mieux agriper le sabre dans la main. La peau peut aussi être utilisée pour couvrir le fourreau. Saya: Fourreau. Tsuba: Garde. Tsuka: Poignée au complet. Tsuka-ito: Tissu de la poignée. Historique sur le Chanbara Le Sport Chambara est apparu au Japon il y a une vingtaine d’années. Son créateur est Monsieur TANABE Tetsundo, enseignant de Kendo à cette époque, qui s’occupait également de l’enseignement de la self défense à la police de Kanagawa. Le nom d’origine est GOSHINDO, qui peut se traduire par « la Voix de la self-défense ». Ce qui est strictement du domaine du Sport Chambara est alors mélangé à des technique d’ATEMI et de PROJECTION. Il y a 6 ans, Monsieur TANABE rebaptisa le GOSHINDO et l’appel SPORT CHANBARA. Il élimina de cette activité toutes les techniques de self-défense. L’origine du terme de « Chambara » est onomatopée du bruit des lames de sabres qui s’entrechoquent lors des combats simulés dans les films de capes et d ’épées japonais. Cette activité est devenue un véritable jeu de divertissement sur la base d’un combat réel, avec une lame inoffensive. Le SPORT CHANBARA s’est alors développé très rapidement au point qu’en 1993, le gouvernement japonais l’a reconnu officiellement au sein d’une organisation d’état, dont le nom en Français s’apparente à « l’Association pour la Récréation et des Loisirs ». Développement du Sport Chambara Au Japon, il y a 150.000 licenciés. Les couches de population qui pratiquent cette activité vont du très jeunes âge ( 3/4/5 ans ), à l’âge adulte ( des pratiquants des arts martiaux japonais qui trouvent dans le SPORT CHANBARA la liberté d’expression et de réalité du combat qu’ils n’ont pas ailleurs). Le nombre de clubs, scolaires et universitaires, a considérablement augmenté ces dernières années. A l’étranger, l’essor du SPORT CHANBARA est encore restreint, parce qu’il s’agit d’une activité naissante, il existe cependant des groupements assez importants aux Etats-Unis, en Australie et en Corée. Des compétitions internationales ont déjà eu lieu. Points communs entre le KENDO et le SPORT CHANBARA On peut dire que l’origine des deux activités est commune, puisqu’il s’agit de combat au sabre japonais. Néanmoins, elles se trouvent opposées en ce qui concerne leur finalité première; - Le KENDO est avant tout un ART MARTIAL traditionnel et une discipline de vie, alors que - Le SPORT CHANBARA est une activité purement sportive et de loisirs. Du point de vue technique, les notions d’opportunité et de distance sont très voisines, voire identiques dans certaines situations de combat au sabre. Finalité du projet La base du KENDO et du SPORT CHANBARA est commune, mais le SPORT CHANBARA peut compenser pour la plupart des jeunes la monotonie de l’apprentissage du Kendo à ses débuts. Le Kendo nécessite une certaine maturité que les jeunes occidentaux dans l’ensemble, n’acquièrent que tardivement et d’une manière très inégale. Le but est de donner le goût du combat au sabre aux jeunes ( et moins jeunes ), pour qu’ensuite ceux qui cherchent une voie plus martiale, puissent venir pratiquer le kendo. Le matériel, plus léger, moins coûteux et la relation de combat immédiatement préhensile, est de nature à inciter à venir au kendo dès que leur niveau de maturité général sera accru. Les « Débouchés pour le SPORT CHANBARA » La population qui peut être intéressée va de 3 ans à l’âge adulte. Il y a actuellement, plus de 200 licenciés à l’AFSC qui n’a qu’une année d’existence et qui n’a pas désiré de développer davantage, eu égard aux liens très étroits qui l’unissent au kendo et à la Fédération Française de Judo. On peut estimer que d’ici trois ans, il y aura entre 40 et 80 sections ou associations de SPORT CHANBARA et que le nombre de licenciés pourrait osciller entre 800 et 1200.