Conjoncture mai 2016 - DRAAF Bourgogne - Franche

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Conjoncture mai 2016 - DRAAF Bourgogne - Franche
Agreste
Bourgogne-Franche-Comté
Conjoncture agricole
MINISTERE
DE L’AGRICULTURE
DE L’AGROALIMENTAIRE
ET DE LA FORÊT
Numéro 4 - Mai 2016
En bref
Filière viticole
Filières végétales
 Grêle et épisode de gelée sans précédent affectent gravement le vignoble de Bourgogne. De 30 %
à 100 % des parcelles touchées selon les secteurs.
 Le retour du froid ralentit la croissance des
cultures. Le prix du blé se stabilise.
Filière lait
Filières animales
 Les livraisons sont en hausse et le prix du lait
standard continue à baisser. La production de
fromages augmente.
 Les exportations de broutards progressent mais
le marché de la viande reste difficile.
Filière viticole
Le vignoble de Bourgogne a été durement touché par des
accidents climatiques au cours du mois d’avril. Le 13 avril
après-midi, un épisode de grêle a traversé le Sud Mâconnais. Environ 1 500 hectares sont concernés soit 48 % du
vignoble. Plus grave encore, les vignes ont été touchées le
27 avril au matin par un épisode de gel d’une ampleur inédite. En effet, les températures ont atteint par endroit - 4°C
avec une humidité relative très élevée (100 %). De plus, localement, l’ensoleillement qui a suivi a créé un effet de loupe
aggravant les brûlures des bourgeons.
Le vignoble de Bourgogne fortement touché
par la gelée noire
Les vignobles de Côte-d’Or et de la Nièvre sont les plus touchés avec respectivement 94 % et 80 % des parcelles atteintes. En Côte-d’Or, la quasi-totalité des villages, soit 6 à
7 000 hectares sont concernés. Les Hautes-Côtes, le secteur de Couchois-Maranges, la Côte de Beaune et la Côte
de Nuits sont les plus touchés. En Saône-et Loire, près de
2 000 hectares sont concernés et 65 % des parcelles. En
Côte Chalonnaise, c’est principalement le nord de la zone
viticole qui est atteinte. Dans l’Yonne, 1 500 hectares (62 %
des parcelles) sont touchés. Les secteurs les plus concernés
sont le plateau sud du vignoble avec jusqu’à 100% de
Indice du prix des vins AOP en vrac
Base 100 en janvier 2010, hors vins de la Nièvre et du Jura
220
dégâts. L’impact sur la récolte ne pourra être évalué que
dans les prochaines semaines une fois la végétation repartie. Le vignoble du Jura n’a pas souffert de cet épisode de
gel. Sur les parcelles non affectées, les stades vont de l’éclatement du bourgeon à 4 feuilles étalées avec une majorité
de situations autour de 2 feuilles étalées.
Les prix des vins rouges en hausse
En avril, les transactions de vins en vrac entre la viticulture
et le négoce sont en progression de 82 % par rapport à avril
2015. Les transactions de vins blancs sont en effet très soutenues (+ 178 %) en particulier pour les appellations régionales Bourgogne et Mâcon et les Chablis et Petit Chablis.
Les vins rouges restent très en retard comparé à l’année dernière (- 37 %). Dans ce contexte, les cours des vins en vrac
s’orientent majoritairement à la baisse pour les vins blancs
(- 30 %) et à la hausse pour les vins rouges (+ 13 %). Le
Bourgogne rouge gagne 25 % et le Gevrey-Chambertin augmente de 19 %. Le Bourgogne blanc perd 20 %.
Au mois de mars, dans le Beaujolais, les volumes de transactions sont en forte diminution par rapport au millésime
2014 soit - 53 %. Ainsi, les prix progressent. Le Beaujolais
rouge augmente de 12% et le Beaujolais villages rouge de
14 %.
En février, les sorties de propriétés des vins du Jura s’élèvent
à 5 300 hl. Elles sont en baisse de 10 % par rapport à la
même période de 2015. Au cumul de la campagne, elles représentent 42 000 hl soit une baisse de 1 %. Les sorties sur
la France représentent 85 % et les exportations 15 %.
Transactions de vins AOP en vrac
180
Hors Beaujolais, vins de la Nièvre et du Jura
140
En hl
100
60
Régionales
Autres
Beaujolais
avr juin août oct déc fév avr juin août oct déc fév avr2014 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2016 16
Source : BIVB et IB
Rouge, rosé
Blanc
Crémant
Ensemble
Source : BIVB
Avril
2015-2016
Campagne
2016/2015
2015-2016
2016/2015
6 521
35 394
- 37 %
168 405
- 14 %
+ 178 %
456 337
-4%
183
+ 864 %
103 459
-9%
42 098
+ 82 %
728 201
-7%
Filières végétales
« En avril, ne te découvre pas d'un fil ». La fraîcheur des températures et les quelques gelées nocturnes de ce mois d'avril
ne contredisent pas ce dicton. Les précipitations sont abondantes, perturbant l'ensemencement de certaines cultures
et les traitements phytosanitaires. Les surfaces d'orges de
printemps et de maïs sont en retrait cette année, alors que
celle du soja poursuit sa progression. Le blé tendre et l'orge
d'hiver restent les cultures privilégiées ; leur progression est
d'environ 5 % sur 2015. La pression sanitaire est importante,
mais contenue en raison des basses températures.
Retour du froid impactant les cultures
La surface emblavée en blé tendre est de 402 850 ha contre
379 350 ha en 2015. L'avance des stades est révolue. Le
rythme de croissance correspond à la normale. En fin de
mois, le stade va de « dernière feuille pointante » à « dernière feuille étalée ». Les blés sont bien verts et fournis. Les
températures froides enregistrées à partir de la mi-avril,
conjuguées au faible rayonnement, font craindre une perte
de fertilité au stade « méïose ». De plus, les pluies importantes favorisent les maladies foliaires. Les interventions
sont difficiles à cause de la faible portance du sol et des ornières gorgées d'eau.
De plus en plus de parcelles d'orges d'hiver atteignent le
stade « sortie des barbes ». La croissance se fait par à coup
à cause de la fraîcheur ambiante. La situation actuelle laisse
Cotations blé (€/t) (Fob Rouen) et orge Esterel (Fob Creil)
220
200
180
160
Orge
140
120
Blé
avr juin août oct déc fév avr juin août oct déc fév avr
2014 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2016 2016
Source : Dijon céréales
460
Cotation du colza (€/t) (Fob Moselle)
420
380
340
300
avril juin août oct déc fév avril juin août oct déc fév avril
2014 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2016 2016
Source : Dijon céréales
entrevoir un beau potentiel. La pression sanitaire concerne
plus les maladies foliaires, comme la rhinchosporiose et
d'helminthosopriose.
Même si le sol est froid et humide, les orges de printemps
sont bien implantées. Les parcelles sont homogènes, bien
que certaines souffrent d'un excès d'eau. En cette fin de
mois, le stade « début de tallage » est franchi. La présence
de limaces est signalée. La sole perd environ 6 000 ha.
Les colzas poursuivent leur croissance dans des conditions
froides et humides, avec peu de pollinisateurs. Dans la plupart des départements, le stade atteint est « 10 premières
siliques - longueur supérieure à 4 cm ». Des foyers de cylindrosporiose et de sclérotinia sont signalés. Le froid laisse
craindre des coulures de fleurs.
Le tournesol est une culture en recul. Sa surface passe de
24 730 ha à 19 910 ha. Les premiers semis s'effectuent sur
un sol gras et non réchauffé.
Les conditions météorologiques retardent l'ensemencement
du soja. Une fois de plus cette année, l'assolement croît de
24 % par rapport à 2015 et de 74 % par rapport à la
moyenne quinquennale. Les surfaces passent de 23 670 ha
en 2015 à 29 460 ha. Cette culture est plébiscitée.
Le prix du blé se stabilise
Au cours du mois d'avril, le marché des céréales et des oléoprotéagineux fluctue au gré des évènements climatiques et
des possibilités d'exportations.
Le blé (rendu Rouen) se maintient à 138,25 €/t. En effet, les
conditions de développement des cultures d'hiver reste favorables et les surplus demeurent conséquents, ce qui continue à faire pression sur les prix. Mais le blé français est
compétitif à l'exportation et gagne ainsi des marchés vers
l'Egypte (60 000 t), l'Algérie et aussi le Maroc. Ce pays est
en effet touché par une grave sécheresse qui grèvera la récolte à venir. Enfin, l'Arabie Saoudite a lancé un appel d'offre
de 550 000 tonnes pour un chargement en juillet - août.
L'orge de brasserie (rendu Creil) baisse encore à 128,5 €/t.
En cette fin de campagne, les transactions sont faibles. Les
disponibilités sont réduites jusqu'à l'arrivée de la prochaine
récolte en raison de la bonne campagne d'export réalisée,
notamment à destination de la Chine. Les exportateurs ont
dorénavant les yeux tournés vers la prochaine campagne où
la production européenne est annoncée en hausse.
Le colza (rendu Moselle) est en progression à 369,75 €/t. Au
cours des trois premières semaines du mois, le marché est
soutenu par des importations conséquentes en graine de
soja et huile de Palme de la part de l'Inde et de la Chine. En
outre, les prévisions de récolte prévues en baisse au Brésil
renforcent cette tendance. Néanmoins, en fin de mois, la
hausse de l'euro pénalise les exportations. Par ailleurs, les
prévisions de rendements sont revues à la hausse au niveau
européen notamment en Europe du sud-est (Bulgarie, Roumanie). Ainsi, les prix cèdent quelques euros.
Surfaces des céréales et oléo-protéagineux en 2016
En ha
Surface 2016
Blé
402 850
Orge d'hiver
180 100
Orge de P.
41 790
Maïs
71 720
Triticale
31 600
%/Moyenne 5 ans
+ 7,5 %
+ 11,5 %
- 28,2 %
- 17,6 %
- 4,5 %
Source : Agreste - Conjoncture grandes cultures et Statistique Agricole Annuelle
Agreste Bourgogne-Franche-Comté - Conjoncture agricole n°4 - Mai 2016
Colza
187 860
- 6,6 %
Tournesol
19 910
Soja
29 460
Moutarde
4 670
Pois
12 730
- 28,0 %
+ 74,3 %
- 12,0 %
+ 2,8 %
Filière lait
Alors qu’un consensus sur la nécessité d’une régulation de
la production laitière semblait établi au niveau de l’Union Européenne, les livraisons de lait augmentent en février en
France. Après + 2 % en janvier, elles progressent de près de
5 % sur un an en février.
Dans la région, la hausse des livraisons dépasse 7 % en février, avec un écart qui s’amplifie nettement avec la moyenne
triennale. La production laitière régionale est toujours portée
par la partie franc-comtoise et ses filières AOP. Dans le
Doubs et le Jura, la croissance s’accélère et atteint respectivement + 8 et + 12 % en février. La nouveauté provient des
livraisons de la partie bourguignonne, également reparties à
la hausse en février (+ 3 %) après 7 mois de recul.
Après une baisse de 6 % sur un an les deux mois précédents, le prix du lait conventionnel poursuit sa baisse dans
la région avec - 7 % en février. Rien ne laisse présager un
éventuel retournement de tendance dans les mois à venir. A
323 € / 1000 l, il reste toutefois toujours supérieur au prix
moyen France d’une vingtaine d’euros les mille litres.
En première estimation, le prix du lait AOP atteindrait en janvier 481 € / 1000 l, soit une progression d’environ 2 % par
rapport à janvier 2015. Cette hausse est dans la continuité
des derniers mois durant lesquels la moyenne pondérée nationale (MPN) du Comté a également augmenté régulièrement de 3 à 4 % chaque mois.
Des fabrications de fromages toujours à la hausse
En lien avec les livraisons qui alimentent majoritairement des
filières fromagères, les fabrications régionales de fromages
restent globalement en hausse au mois de février.
Les fabrications de pâtes pressées cuites ralentissent un peu
la cadence et leurs productions n’augmentent que de 2 %
d’une année sur l’autre en février. La production de Comté
reste dynamique avec une hausse de 5 % par rapport à
février 2015.
Les pâtes pressées non cuites augmentent nettement ce
mois-ci avec près de 17 % pour le Morbier. Tout comme les
autres fromages, la production de pâtes molles continue sa
progression en février. En particulier, les fabrications de Mont
D’Or augmenteraient de près de 9 % d’une année sur l’autre.
La production de produits frais poursuit sa baisse à l’exception des fromages frais dont les fabrications semblent stables
La production de fromage
Fév
2016
En tonnes
Pâtes Pressées Cuites
Evolution Cumul sur Moyenne
n/n-1
12 mois Triennale
6 739
+ 2,0%
78 859
76 599
dont Comté
5 092
+ 5,1%
63 418
61 130
Pâtes Pressées Non Cuites
1 951
+ 32,8%
24 171
22 986
dont Morbier
956
+ 16,7%
10 973
10 272
2 170
+ 27,4%
22 386
21 362
437
+ 8,9%
5 436
5 104
22 813
- 11,3%
308 507 339 021
dont yaourts et
12 033
desserts lactés
- 17,1%
176 655 196 127
111 973 111 734
Pâtes molles
dont Mont d'Or
Produits frais
dont fromages frais
8 358
+ 0,2%
dont crèmes fraiches
2 422
- 15,1%
19 880
31 160
Sources : Agreste - Enquêtes mensuelles laitières
Prix du lait (€/1 000 l)
500
450
400
Lait AOP
Lait hors AOP
Moyenne nationale (lait standard)
350
300
mars avr mai juin
juil août sept oct nov déc janv févr
2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2016 2016
Source : Agreste - Enquêtes mensuelles laitières
Les livraisons de lait (milliers d’hectolitres)
1600
1500
Livraisons
Moyenne triennale
1400
1300
1200
1100
1000
mars avr mai juin
juil août sept oct nov déc janv févr
2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2016 2016
Source : Agreste - Enquêtes mensuelles laitières
Météo
Températures et précipitations (mm)
mm
250
Précipitations
200
Temp.moyenne
Normales 1981-2010
Normales 1981-2010
150
°C
25
20
15
100
10
50
5
0
avr
2015
juin
2015
Source : Météo France
août
2015
oct
2015
déc
2015
févr
2016
avr
2016
0
Au mois d'avril, les températures baissent. La pluie est abondante, l'ensoleillement déficitaire. Dans le Doubs, la pluviosité mensuelle est supérieure de 150 % par rapport à la
normale avec un excédent de 144 mm. Dans l'Yonne, l'écart
est supérieur de 36 % à la moyenne, soit 20 mm de plus.
Depuis 8 mois, le cumul pluviométrique s'établit à + 160 mm
dans le Doubs. Le déficit d'ensoleillement oscille entre 26
heures dans la Nièvre et 54 heures dans le Jura. Au cumul
depuis septembre, le déficit de la Côte-d'Or est dorénavant
de 81 heures. Le relevé des températures confirme la fraîcheur du mois. La Saône-et-Loire et le Jura sont les seuls
départements qui affichent des températures au dessus des
normales de saison, avec respectivement 11,3°C et 10,3°C.
Agreste Bourgogne-Franche-Comté - Conjoncture agricole n°4 - Mai 2016
Filières animales
Les exportations de broutards se maintiennent à un niveau
élevé proche de la moyenne quinquennale, même si elles
sont inférieures à celles du printemps dernier qui était très
dynamique. Après un mois de janvier calme, les
19 700 sorties de février marquent une tendance favorable.
Des bateaux affrétés vers les acheteurs méditerranéens absorbent l'offre et soutiennent les cours. Le marché turc, encore fermé pour cause de Fièvre Catarrhale Ovine, pourrait
venir renforcer la demande en petits broutards. Malgré ce
marché relativement équilibré en volume, les cours peinent
à se maintenir car ils sont influencés par la baisse préoccupante des cours du gras. Ce mois-ci, le cours du mâle de
400 kg se situe autour de 2,48 €/kg vif, soit 20 centimes endessous du cours des deux dernières années à cette
époque. Les broutards laitiers se vendent sous leur prix de
revient.
La morosité sur le marché du bovin viande se poursuit. Les
apports restent abondants ; la demande n'arrive pas à écouler le stock et reste atone. Il en résulte une baisse continue
des cours de toutes les catégories. La baisse de viande de
jeune bovin U suit celle du printemps 2015 en l'accentuant,
affichant 3,79 €/kg de carcasse. La vache à viande décroche
carrément. La vache R, qui était à 3,80 €/kg de carcasse en
début d'année, soit le cours plancher des deux dernières années, voit son cours approcher des 3,60 € à 3,63 €/kg.
Celui-ci est sans équivalent depuis 2011, période où le prix
de revient était inférieur. La vache mixte et la vache laitière
suivent la même tendance baissière qui est anormale pour
Les abattages
Mars
vaches
veaux
16/15 %
2016
16/15 %
28 452
- 7,6 %
79 811
- 2,3 %
12 135
- 5,8 %
35 321
- 1,8 %
3 909
- 6,3 %
11 202
+ 2,5 %
12 661
+ 7,4 %
25 988
+ 9,6 %
Porcins
25 866
+ 4,3 %
80 640
+ 3,3 %
Equidés
428
- 12,7 %
1 364
+ 6,8 %
2,4
2,2
avr
2014
juil
2014
2016
2016/2015
Source : Agreste - Commission interdépartementale de Dijon
oct
2015
janv
2016
avr
2016
janv
2016
avr
2016
Cotations des bovins gras (€/kg net)
4,2
3,8
Vache viande R
Vache mixte O
Jeune bovin U
3,0
avr
2014
juil
2014
oct
2014
janv
2015
avr
2015
Source : Agreste - Commission Bassin Centre-Est
juil
2015
oct
2015
Cotations des porcins et des ovins (€/kg de carcasse)
2,0
PC
A
7,9
2016/2015
1,4
5,6
1,2
+ 2,4 %
38 386
- 4,7 %
Saône-et-Loire
9 099
+ 1,5 %
17 943
- 2,3 %
Nièvre
6 490
- 0,2 %
12 469
- 8,3 %
1,0
dont
Source : BDNI
Agreste : la statistique agricole
juil
2015
6,4
19 664
Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture
et de la Forêt de Bourgogne-Franche-Comté
Service Régional de l’Information
Statistique et Économique
4 bis rue Hoche - BP 87865 - 21078 Dijon cedex
Tél : 03 80 39 30 12 - Fax : 03 80 39 30 99
Mél : srise.draaf-bourgogne-franche-comte
@agriculture.gouv.fr
avr
2015
1,6
Cumul Année
2016
janv
2015
7,1
Les exportations de broutards
Février
oct
2014
1,8
Source : SSP - Enquête auprès des abattoirs d'animaux de boucherie
BourgogneFranche-Comté
2,6
Année
Ovins
En têtes
Mâle U 300 kg
Mâle U 400 kg
Femelle U 270 kg
3,0
3,4
Mois
Bovins
Cotations des bovins maigres (€/kg vif)
2,8
Marché de la viande difficile
En têtes
la saison, ce qui n'augure rien de positif pour les prochains
mois. La tendance à la baisse du nombre d'abattages
confirme ce constat.
Le marché de l'agneau est entre deux périodes festives et
se traduit par une baisse de son cours aussi brutale que les
deux dernières années. Après un pic à près de 7,40 €, il
baisse rapidement et affiche 6,72 €/kg de carcasse cette semaine.
Le prix du porc reste bas mais est particulièrement stable en
ce début d'année affichant 1,38 €/kg de carcasse à la dernière cotation.
avr
2014
4,9
Porc charcutier E
Agneau U
juil
2014
oct
2014
janv
2015
avr
2015
oct
2015
Source : FranceAgriMer - Cotation zone Nord (Agneau de boucherie) et
Cotation Sud-Est (Porc charcutier)
Directeur : Vincent Favrichon
Directeur de la publication : Florent Viprey
Rédaction : Hugues Dausse, François
Buffat, Laurence Malet, Yves Zeller
Composition, Impression : DRAAF/SRISE
Dépôt légal : à parution
ISSN : 2492-0312
Prix : 2,50 €
© Agreste 2016
www.draaf.bourgogne-franche-comte.agriculture.gouv.fr
www.agreste.agriculture.gouv.fr
Agreste Bourgogne-Franche-Comté - Conjoncture agricole n°4 - Mai 2016
juil
2015
janv
2016
4,1
avr
2016

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