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Locomotion. A New York, les vélo-taxis se sont
banalisés, y compris aux heures de pointe.
Le rickshaw, c'est Broadway!
par Laurent MAURIAC
QUOTIDIEN : lundi 07 novembre 2005
New York de notre correspondant
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N ew Delhi, Saigon ? Non, New York. Les vélo-taxis
ont envahi les rues de Manhattan. Ils sont aujourd'hui
entre 350 et 400, selon les estimations des opérateurs
et des «chauffeurs». Lancés en 1993, ils sont
longtemps restés une curiosité à l'usage des touristes.
«Au fil des ans, ils se sont banalisés, raconte Peter
Meitzler, fondateur en 1995 de la compagnie
Manhattan Rickshaw (1). Aujourd'hui, ils répondent
aussi à un besoin de déplacement, surtout aux heures
de pointe, quand tous les taxis sont pris.» Les
chauffeurs, mieux lotis que leurs homologues
asiatiques, font en général payer la course autour de
20 dollars. Pour marquer la différence, le terme
pedicab est souvent préféré à celui de rickshaw ou
encore cyclopousse. L'équipement est plus
sophistiqué. Les compagnies se fournissent pour la
plupart auprès du constructeur américain Main Street
Pedicabs, qui propose un modèle de base à 3 400
dollars (2 880 euros) pourvu de 21 vitesses, de freins
hydrauliques et de suspension.
Environnement. Plusieurs
chauffeurs refusent de donner
«Je chante, je raconte leur nom de famille pour ne
des histoires»
pas être repérés par le fisc ou
les services d'immigration.
C'est le cas de Jacob, 27 ans, étudiant en urbanisme,
qui enfourche un pedicab au coup par coup, en
fonction du temps dont il dispose. «Les gens
apprécient ce travail, dit-il. C'est bon pour
l'environnement, ça permet de faire de l'exercice et
des rencontres.» Une réponse donnée en gros par
tous les chauffeurs quand on leur demande s'il n'est
pas incongru, au XXIe siècle, de transporter les gens
à la sueur de son front.
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Akif Ozkan, un Turc âgé de 24 ans, est lui aussi
étudiant, pour l'instant en anglais. Il vient d'arriver à
New York. «C'est mieux que de travailler pour
quelqu'un, assure-t-il. Les trois premiers jours ont été
terribles. Le plus dur, c'est les montées. Pour l'instant,
j'apprends à me repérer dans la ville.» Tous les
chauffeurs le disent, la réussite est une question
d'expérience : repérer les clients potentiels, vaincre
leurs réticences. Certains affirment gagner jusqu'à 400
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leurs réticences. Certains affirment gagner jusqu'à 400
dollars par jour. «Il faut avoir l'air de bonne humeur
pour que les gens se sentent à l'aise», explique Erin,
une jeune femme de 25 ans.
Lady Laistee rescapée
Rap. Victime d'un grave accident
vasculaire il y a trois ans, la jeune
femme sort son troisième album.
Les chauffeurs, dont 20 % sont des femmes selon
Peter Meitzler, louent généralement leur véhicule à
une compagnie qui prend en charge l'entretien, le
stationnement pendant la nuit et l'assurance. Une
prestation facturée 600 à 800 dollars par mois par
Manhattan Rickshaw. En tant que travailleurs
indépendants, ils sont ensuite libres de fixer leurs
tarifs.
AGENDA
L'Afrique reprend des couleurs
World. Une vingtaine de concerts de
jeunes groupes en Seine-SaintDenis.
TÉLÉVISION
TENTATIONS
Les pedicabs représentent une concurrence frontale
pour les exploitants de fiacres à Central Park.
Certains chauffeurs de taxi s'en plaignent également.
«Je souhaite qu'on les interdise dans le centre de la
ville, dit David Pollack, directeur du Comité pour la
sécurité des taxis à New York et lui-même chauffeur.
Ils brûlent les feux et représentent un vrai danger.»
Pour autant, plusieurs chauffeurs de taxi interrogés ne
se sentent pas concurrencés. «ça reste plus un
moyen de distraction qu'un moyen de transport»,
confirme Bruce Schaller, consultant en transports
urbains.
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Au fil des défilés
Nouvelle génération de créateurs et
festival de jeunes filles en fleurs, en
blanc et en couleurs, un courant d'air
frais sur le prêt-à-porter printempsété 2006.
ALLEMAGNE
IMMOBILIER
Autorégulation. Devant l'afflux des vélo-taxis, la
mairie de New York prépare une réglementation.
Parmi les points envisagés, l'obligation de posséder
un permis de conduire, de recevoir une formation et
de disposer d'une assurance. Cela suffira-t-il à
endiguer le risque de saturation qui commence à
apparaître ? C'est notamment le cas, le soir, devant
les théâtres de Broadway où les chauffeurs rivalisent
pour raccompagner les touristes. Peter Meitzler croit à
l'autorégulation. Sa société ne lui verse pas de salaire
régulier et il continue de travailler à temps plein
comme assistant juridique. «Toutes les compagnies
qui ne pensent qu'à faire de l'argent feront faillite»,
estime-t-il.
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(1) www.manhattanrickshaw.com
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