DOSSIER de PRESSE - Association Euthana...Vie

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DOSSIER de PRESSE - Association Euthana...Vie
Association de protection des animaux
Siège social : Maison des Associations
19 avenue Pierre Wiehn - 33600 PESSAC
Email : [email protected]
Site internet : www.euthanavie.com
DOSSIER de PRESSE
Dossier de presse remis en Décembre 2012 à :
Chaines de télévisions : Presse écrite :
- France 3 Aquitaine
- 20 Minutes
- M6 Gironde
- Direct Matin - Bordeaux 7
- TVBA
- Gironde Magazine
- TV7
- Journal du Médoc
Stations de radios :
- La Dépêche du Bassin
- La Dépêche du Midi
- ARL
- Le Républicain
- Chérie FM
- Sud Ouest
- Féline FM
- FGL
Associations :
- France Bleu Gironde
- Association Stéphane LAMART
- France Culture
- Confédération des SPA de Lyon
- France Inter
- Fondation 30 Millions d’Amis
- La clé des Ondes
- Les Amis de Rig
- Fondation Assistance aux
Animaux
- Nostalgie
- Fondation Brigitte Bardot
- Nova Sauvage
- One Voice
- Radio Liberté
- SPA de Paris
- RFM
- RMC Info
Autres :
- RPA Radio Protection Animale
- Avaaz Foundation
- RTL 2
- Bordeaux Actu
- Sud Radio
- mesopinions.com
SOMMAIRE
I.
Présentation de l’association Euthana…Vie.....p 1
II. Les faits.............................................................p 4
III. Tous responsables ! .........................................p 7
IV. LES solutions ....................................................p 8
V. Nos attentes......................................................p 9
ANNEXES :
1)
Notre projet de charte
2)
Lettre envoyée aux élus de France
+ Synthèse et Copies des courriers reçus des élus
3)
Témoignages
4)
Articles de presse
I. Présentationdel’association
Euthana…Vie est une association de protection animale créée en octobre 2010 et
enregistrée le 27/10/2010 par la DDCS de la Gironde sous le numéro W332011225.
Son siège social se situe à la Maison des Associations de Pessac, 19 avenue Pierre
Wiehn, 33600 PESSAC.
Photo Jean-Pierre EHL / droits offerts par l’auteur
Euthana…Vie, est un jeu de mots qui définit l’association et son objectif prioritaire
celui de lutter contre les euthanasies abusives pratiquées dans les refuges animaliers.
Nous souhaitons ainsi faire face à un problème majeur de notre société : le surnombre
dans les refuges, conséquence d’un commerce massif qui multiplie les abandons des
animaux de compagnie.
Les dictionnaires définissent l’euthanasie comme : « un acte provoquant une mort
douce d’un malade incurable dans le but d’abréger ses souffrances ». L’euthanasie
animale est selon le site Wikipedia : « la mise à mort volontaire d’un animal afin de
mettre fin à ses souffrances ou à une agonie prolongée ».
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Objectifs de l’association :
Le PROJET PRIORITAIRE de l’association est l’affichage et l’application d’une charte
réglementant les décisions d’euthanasies dites de régulation pratiquées dans les refuges
animaliers.
Selon ses statuts conformes à la loi 1901, cette association a pour but :
• de valoriser les actions et les initiatives respectueuses et protectrices des
conditions de vie et de détention de tous les animaux en tous lieux ;
• de lutter contre les dérives que peuvent générer le commerce et l’exploitation des
animaux ainsi que la surpopulation dans les refuges et fourrières ;
• de préserver leur dignité et obtenir leur reconnaissance en tant qu’êtres sensibles.
Représentants de l’association :
Delphine JAMAIN, 33 ans, secrétaire d’un cabinet comptable
Cofondatrice, Présidente de l’association,
Ex-enquêtrice de la SPA de Bordeaux en 2009-2010
Jean-Claude CARON, 63 ans, retraité de la fonction publique
Cofondateur, Trésorier de l’association,
Ex-enquêteur de la SPA de Bordeaux de 2004 à 2010
Cécile CANEL, 29 ans, technicienne de laboratoire hospitalier
Secrétaire de l’association
Valérie CHORNET-ARTIGUE, 43 ans, Chargée Relations Entreprises
Membre du Conseil d’Administration
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Actions et Actualités de l’association :
Dès la création de l’association Euthana…Vie, nous avons rapidement créé un
site internet qui décrit les objectifs et la philosophie de l’association, puis mis
en ligne une pétition pour soutenir notre projet. Ultérieurement, nous avons
créé un profil et une page sur Facebook.
A ce jour la pétition en ligne, hébergée par www.mesopinions.com, pour une
charte réglementant les décisions d’euthanasies dans les refuges animaliers,
nous a permis de récolter plus de 4 600 signatures. Nous avons également
recueilli 250 signatures papier lors de nos actions publiques.
Plus de 13 000 internautes ont visité le site www.euthanavie.com. Nous
comptons plus de 1 750 « amis » sur notre Profil Facebook et 350 personnes
« aiment » notre Page Facebook.
Nous avons, en novembre 2011, envoyé des courriers à toutes les associations
de sauvegarde des animaux de Gironde et aux associations nationales
représentatives de la protection animale pour les informer de notre existence et
de notre projet. De cette initiative nous avons reçu peu de réponses : une
association girondine (SOS Animaux Aquitaine), un refuge (la SPA de Pauillac
et du Médoc) et trois réponses d’associations nationales : la Fondation 30
Millions d’amis, la Fondation Assistance au Animaux et la Fondation pour la
Nature et l’Homme.
Puis nous avons, en décembre 2011, envoyé un courrier (annexé) à une
centaine d’élus de France (membres du gouvernement, députés, sénateurs, maires, ou
représentants de partis politiques). Notre choix n’a été guidé par aucun courant
politique, seulement pour leur responsabilité à pouvoir influencer et faire
évoluer la condition animale. Les 15 réponses que nous avons obtenues, et une
synthèse de ces réponses sont également annexées dans ce dossier.
Nous participons également à des manifestations, forums publics, et
rassemblements associatifs :
Photos personnelles
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II. Lesfaits
Bien sûr tous les animaux ne sont pas abandonnés ni maltraités, et heureusement dans
beaucoup de cas le refuge peut être une deuxième chance.
Ce ne sont pas les refuges dans leur intégralité et dans leur réalité de protection
animale que nous remettons en cause, mais seulement une de leur pratique
inacceptable : l’euthanasie de régulation pour répondre à un problème de société.
Les euthanasies de confort, de complaisance, abusive ou injustifiée, sont une pratique
avouée à demi-mots par les refuges qui prétendent n’avoir d’autre solution pour faire
face au surnombre des animaux y rentrant. Une pratique silencieuse, car la plupart des
refuges s’interdisent de rendre public le nombre annuel d’animaux condamnés à
l’euthanasie. C’est donc cacher au grand public une injustice pratiquée dont nous
sommes convaincus, pour finalement ne montrer qu’une « société propre ».
Les refuges après avoir restitué une partie de ces animaux à leurs propriétaires et fait
adopter une autre partie, ont seule autorité pour décider du devenir des animaux
restants. Ces euthanasies sont pourtant contraires à la déontologie de leurs propres
statuts.
Flickr / par hiddebeekman
Juridiquement l’article R. 655-1 du Code Pénal dit : « Le fait, sans nécessité,
publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique ou
apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l’amende prévue pour les contraventions
de la 5ème classe ».
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Pourquoi les refuges sont saturés ?
C’est la seule réponse aux besoins et à la demande des communes, et de notre
société, de plus en plus sollicitées pour nuisances, risques d’accidents, ou autres
problèmes que peuvent générer ces animaux errants, abandonnés ou fugueurs.
Les municipalités signent une convention avec les refuges et fourrières, qui
assument la récupération des animaux errant sur la voie publique et les déposent
dans les refuges conventionnés. A notre connaissance, sur la Communauté
Urbaine de Bordeaux la convention entre communes et refuges permet une
contribution reversée au refuge de 0,50 € par habitant.
Seuls 20% des chats et 60% des chiens sont identifiés. Pourtant, l’identification
devenue obligatoire en France pour les chiens ET les chats, est le seul moyen de
restituer un animal perdu ou divagant à son propriétaire.
Il existe trop d’élevages non déclarés, qui plus est sans soucis des conditions
sanitaires obligatoires.
L’abandon est devenu un acte légal. Certains n’ont pas de scrupule à abandonner
directement leur animal au refuge en s’acquittant d’une modeste somme de 60 €
à 100 €. (Est-ce là le prix d’une vie ?)
Après avoir déposé le précédent « à la décharge », on change pour un animal
plus jeune et « à la mode ». Ainsi des achats impulsifs de chiots ou chatons en
animaleries et salons d’exposition peuvent se retrouver au refuge une fois
devenus encombrants. Il est si facile d’attendrir un futur adoptant, et de
provoquer une adoption irréfléchie avec de jeunes animaux de moins de trois
mois.
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Il y a toujours plus d’abandons dans les refuges.
On compte 18 millions de chiens et de chats en France. Plus d’ 1 foyer sur 2 en
possède au moins un. La France détient le record du nombre d’animaux de
compagnie, mais aussi celui du nombre d’abandons.
La confédération des SPA de Lyon
parle de 200 000 abandons par an
(tous animaux domestiques confondus)
dont 100 000 chiens et chats et 60 000
uniquement en période estivale
comme le précisent la Fondation 30
Millions d’Amis et la SPA.
En 2010, la SPA de Paris annonçait
avoir accueilli dans 56 refuges plus de
42 250 animaux. 4 157 ont été
restitués à leur propriétaire, 27 804 ont
été adoptés, mais alors que sont
devenus les 10 289 restants ? A cette
question, les refuges tout comme la
SPA de Paris, ne répondent pas.
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Fondation Brigitte Bardot
Ils se retrouvent condamnés ! Car une partie (vieux, malades, handicapés, mais
aussi de jeunes animaux en bonne santé), n’ont souvent d’autre chance que de
faire partie d’une destruction organisée. Ces « animaux kleenex » nonadoptables ne seront pas mieux considérés que de vieux appareils
électroménagers ou de vieilles voitures qu’il faut détruire et sortir du parc.
Vous pourrez constater qu’il est très difficile de trouver un chiffre officiel du
nombre d’animaux domestiques euthanasiés chaque année en France. En
dehors de l’article de « La Dépêche » (en annexe) qui annonce : « 50 000
chiens et chats sont euthanasiés en France chaque année, selon les chiffres du
ministère de l'agriculture et de la pêche. Un record en Europe ! ». On trouve
plus souvent sur internet le chiffre dit « officiel » de 500 000 animaux
euthanasiés par an.
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III. Tousresponsables!
Extrait du documentaire de Vincent GUERIN
L’incroyable marché des animaux de compagnie
diffusé le 22 avril 2012 sur France5 : « Près de 61
millions d’animaux de compagnie ont été recensés en
France ». Le commerce des animaux génère « un
chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros ».
Après le trafic d’armes et celui de la drogue, la vente des animaux serait le troisième
trafic en France.
Ces euthanasies massives sont donc la conséquence d’un système commercial qui luimême répond à une demande de plus en plus forte.
Mais il est plus facile d’ignorer la réalité que d’engager notre responsabilité envers
ces animaux.
Car aujourd’hui nul ne peut nier le sort de ces animaux, victimes du surnombre dû à
un commerce libre dans beaucoup trop de cas.
Nul ne peut ignorer les difficultés de gestion rencontrées par les refuges face aux
abandons. Tous les étés ils deviennent le théâtre d’une impuissance à pouvoir
résoudre ce problème autrement que par l’euthanasie. Mais on ne peut tout de même
pas répondre à l’irresponsabilité de notre système en désignant « les animaux » pour
seuls fautifs, finalement victimes pour notre seul profit.
Notre éthique nationale et républicaine, politique et sociale, culturelle et humaine se
cache derrière une apparence « celle de faire semblant de ne pas savoir ». Notre
conscience peut-elle faire l’impasse de la vérité ? Ce silence peut-il légitimer cette
pratique de destruction de masse ? Notre société de droit, n’a-t-elle pas le devoir de
dénoncer cette vérité inacceptable ?
Les animaux sont reconnus comme « êtres sensibles » (cf articles L.214-1 à L214-3
du Code Rural et de la Pêche Maritime). Cette reconnaissance n’aurait-elle alors
aucun sens ?
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IV. Lessolutions
Il y en a !!! Il ne faut pas se réfugier derrière ces quelques mots souvent prononcés
comme une fatalité : « Que peut-on faire ? », « Ça a toujours été comme ça », ou
« Une fois mort il ne souffre plus » ou pire « C’est bon, ce n’est qu’un animal ! »
Notre société ne peut se contenter d’une telle résignation et doit être consciente de ses
erreurs, entreprendre une réelle concertation et une information publique.
La stérilisation (non obligatoire) et l’identification de l’animal devenue
obligatoire pour tous les chiens (en 1999) et aussi tous les chats (depuis le 1er
janvier 2012) demeurent les démarches les mieux appropriées pour réguler le
surnombre et lutter contre les abandons. Mais leurs applications dépendent des
pouvoirs publics qui ont un rôle d’information, de contrôle et de respect de la loi.
Un contrôle des élevages plus rigoureux devrait être pratiqué, car beaucoup
sont non déclarés. Ces élevages clandestins dépassent largement les deux
portées admises par la loi pour un propriétaire. « Le statut d’éleveur amateur
est réservé aux éleveurs faisant naître au plus une portée par an destinée à la
vente (Code Rural art. 214-6) ». Les revenus sont considérables, deux portées
c’est douze chiens en moyenne, vendus 400 € ou 600 €, cela peut rapporter
7 200 €, soit l’équivalent d’un revenu annuel pour un contrat de travail de 20h
hebdomadaire.
Les structures d’accueil (refuges, associations) pourraient être désengorgées en
développant des réseaux de Familles d’Accueil et en incitant les gens à adopter
en priorité dans les refuges plutôt que dans les animaleries et les salons
d’exposition où des animaux ne devraient pas être vendus, comme en Belgique
depuis janvier 2009.
Notre association a réalisé un livret complet (ci-joint) présentant l’association et
répondant à cette question « Comment diminuer le surnombre ? » par différentes
pistes envisageables et réalisables.
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V. Nosattentes
Nous sommes conscients que cela ne suffira pas, que malgré des réponses très
encourageantes de certains élus pour notre projet de charte, il nous faudra aller plus
loin, dépasser la loi du silence, rendre public ce que nous considérons comme une
injustice et témoigner.
Il faut arriver à faire comprendre au plus grand nombre qu’il n’est pas possible à
notre époque d’accepter que pour du profit, de l’illusion affective, nous pouvons
détruire, tuer des animaux comme dans un jeu. Ces animaux sont « victimes de notre
société » qui n’a pas la volonté de chercher une autre alternative à l’euthanasie.
NOUS AVONS BESOIN des MEDIAS (Presse, Journaux, Radios, Chaines de
Télévision) et ces animaux ont besoins de VOUS pour que cette injustice soit
reconnue et connue publiquement, et pour y mettre fin.
Pour le Bureau de l’association Euthana…Vie
Le 30 novembre 2012
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