06 07 2016 interdiction journee antiflic

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06 07 2016 interdiction journee antiflic
Mercredi 06 juillet 2016
Le syndicat Alternative police demande l’interdiction
d’une "journée contre les violences policières"
Dépêche n° 541661 par Clément GIULIANO reproduite avec l’aimable autorisation d’AEF.info Le syndicat Alternative police demande, mercredi 6 juillet 2016,
l’interdiction d’une "journée contre les violences policières", organisée
le 14 juillet 2016 à Paris par le collectif Urgence notre police assassine.
Alternative police dénonce une "démarche particulièrement
provocante", soulignant que la fête nationale "symbolise les valeurs de
la République défendues quotidiennement par les policiers". Sur une affiche publiée sur son compte Facebook, le collectif Urgence notre police assassine annonce l’organisation de "concerts" et d'"ateliers" sur la place de la République à Paris. Il indique que cette manifestation est organisée avec le mouvement américain "Black Lives Matter". "Cet appel à une journée contre de pseudo‐violences policières […] est de nature à
rassembler un grand nombre de casseurs et autres individus malintentionnés", s’inquiète
Alternative police, mercredi 6 juillet 2016, en référence à sa demande d’interdiction d’une
manifestation organisée le 14 juillet 2016 par le collectif Urgence notre police assassine.
"C’est aussi un manque de respect" pour les policiers, estime le syndicat, qui ajoute que la
"liberté d’expression n’autorise pas tout".
Dans un appel aux dons lancé sur internet, le collectif Urgence notre police assassine invite "tous les collectifs et militants qui voudront rejoindre l’initiative à se rassembler" place de la République pour "échanger" et "créer une plateforme globale de lutte contre les violences policières". Il annonce notamment l’organisation d’ateliers, d’une "plénière" et d’un concert. Le collectif dénonce le "déni" des violences policières, la "criminalisation systématique des victimes", ainsi qu’un "traitement médiatique favorisant constamment la version policière" et une justice "abonnée aux non‐lieux, aux acquittements et aux décisions iniques". Et d’ajouter : "Il nous faut nous organiser contre la répression, les humiliations, les violences d’État, qu’elles touchent des manifestant‐e‐s fragilisant le pouvoir ou des habitant‐e‐s constamment rappelés à l’ordre social et racial de ce pays." 

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