ki tissa

Transcription

ki tissa
KI TISSA
Pour tous renseignements, appelez le 0177384695/0523676325. Allumage de Chabbat : (Paris) 17h51; (Jérusalem) 16h49. Sortie de Chabbat : (paris) 19h00; (jérusalem) : 18h02
‫נפש יהודי‬
La feuille de l’étudiant
KI TISSA : LES VEAUX DE LA COLÈRE
V
oici un passage de notre paracha qui évoque plusieurs sujets intéressants: « Les bné Israël garderont le Chabbat, pour faire le
Chabbat pour leurs générations (comme) une alliance pour toujours. Entre Moi et entre les Bné Israël, il est un signe pour toujours
car en six jours Hachem a fait le ciel et la terre et le septième jour il a cessé et il s’est reposé. IL donna à Moché, lorsqu’il acheva de
parler avec lui au Mont Sinaï, les deux tables du témoignage, des tables de pierre écrites par le doigt de Eloqim. [Juste après la Torah
raconte] Le peuple vit que Moché tardait à descendre de la montagne, le peuple (le erev rav) s’assembla sur Aharon, ils lui dirent :
Lève-toi ! Fais-nous un Elokim (guide/dieu) qui marche devant nous car celui-ci, Moché, l’homme qui nous a fait monter du pays
d'Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est (arrivé). Aharon leur dit : Enlevez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de
vos fils et de vos filles et apportez-les moi. Tout le peuple enleva les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles; ils les apportèrent à
Aharon. Il les prit de leur main, il le forma dans le moule, il en fit un veau en métal. Ils dirent (le erev rav) : Ceux-là, sont tes dieux
Israël qui t’ont fait monter du pays d'Égypte…Hachem parla à Moché : Va descends car s’est corrompu ton peuple que tu as fait
monter du pays d'Égypte. Ils se sont vite détournés du chemin que je leur ai ordonné, ils se sont fait un veau (idole) de métal , ils se
sont prosternés devant lui, ils lui ont sacrifié, ... » (fin du ch. 31 et 32, 1-8).
A propos de l'expression « Moché tardait » (bochech), Rachi rapporte : Il s’agit d’un mot contenant une idée de retard... Lorsque Moché était monté sur la montagne, il leur avait annoncé : -Je serai de retour après 40 jours, dans les six premières heures. Mais les bné
Israël creurent que le jour de son ascension faisait partie du décompte. Or, lui avait parlé de jours complets, à savoir quarante jours
avec les nuits qui
les précédaient. La nuit qui a précédé le jour où il est monté, à savoir le 7 Sivan, n’en faisait donc pas partie, de
sorte que le 40em jour tombait le 17 Tamouz. Le 16 Tamouz ,est venu le Sa-tan qui a mis la confusion dans le monde. Il lui a donné au
monde l’apparence de ténèbres, d’obscurité, de brume et de désordre de sorte qu’ils se sont dit : « Moché est sûrement mort pour que
le monde soit ainsi déréglé.» Il leur a alors annoncé : Moché est mort puisque six heures se sont écoulées et qu’il n’est pas arrivé…
C’est ce que nous enseigne le Traité Chabbat (89a).
Nous allons béezrate Hachem évoquer la faute du eguel hazaav (veau d’or) qui est un sujet fondamental dans l’histoire de notre peuple
d’autant plus que nos sages nous disent que nous n’avons pas fini de la réparer et qu’aujourd’hui encore, et que toute souffrance qui
s’abat sur le monde, a, en partie comme but de réparer cette faute.
Plusieurs questions se posent à propos de cette faute. Lorsque nous analysons les psoukim, nous voyons qu’à deux reprises la Torah
explique les raisons du eguel en l’imputant sur le manque de patience des bné Israël devant le retard de Moché Rabbenou. Pour reprendre les mots de la Torah: « vayaare haa’m ki bochech Moché- le peuple vit que Moché était en retard. » De même dans le verset 8,
nous trouvons « …ils se sont bien vite écartés du bon chemin et ils ont fait eguel massékha (une idole de veau) » dit Hachem. Le problème est que lorsqu’il s’agit d’une faute d’une telle ampleur : fabriquer un veau d’or pour danser autour de lui, lui apporter des offrandes, sans parler de la débauche que cela a entraîné (comme la Torah en fait allusion par les termes : « ils se sont levés pour s’amuser »), on ne peut se suffire d’une explication qui imputerait cette faute à un manque de patience devant le retard de Moché Rabbenou !
A priori ce retard ne fut qu’un prétexte pour cette couche du peuple (le erev rav) qui a organisé la faute et dont la véritable motivation
était qu’ils n’ont pas su retenir leur penchant pour l’idolâtrie ou les arayot. Q1°) Comment peut-on comprendre que notre Torat Emet
(Torah de vérité, la plus profonde et la plus pure) fasse dépendre ce veau d’or du retard de Moché Rabbenou et insiste sur la précipitation des Bné Israël qui n’ont pas su attendre le retour de leur maître. A priori la racine de la faute était beaucoup plus profonde.
Le midrach remarque que juste avant le premier verset qui parle du éguel hazahav (veau d'or), la Torah nous décrit comment Hachem a
donné à Moché Rabbenou les tables de la loi gravées béetsba Eloqim (avec le doigt divin). Le midrach (Tanh’ouma chap 14) décrit la
situation, à cette époque, par les mots suivants : « Le jour où les Bné Israël ont fait le eguel, Hakadoch Baroukh Hou étaient en train de
graver les tables de la loi et de les confectionner et eux, parallèlement, en bas, étaient occupés à confectionner leur veau. » Le midrach
insiste donc sur la terrible situation d’un peuple qui confectionne une idole pendant qu’Hachem s’occupe de leur confectionner une
Torah de vie.
Q2°) Ce midrach reste tout de même énigmatique. ▪ Quel intérêt y a-t-il à souligner qu’Hachem aussi était occupé à fabriquer les tables de la loi pendant qu’Israël fabriquait le veau d’or ? Certes, c'est honteux pour nous mais on peut se demander quel enseignement y
a-t-il à dégager de ce parallèle. ▪ De plus, nos sages nous révèlent, par ailleurs, que ce ne sont pas les Bné Israël qui ont eux-mêmes
forgé le veau d’or mais qu’après avoir jeté tout l’or dans le feu, le veau est sorti de lui-même. Où ce midrach veut-il donc en venir par
ce parallèle qui n’est a priori même pas précis ?
Q3°) Comme nous l’avons mentionné, le veau d’or est juxtaposé à l’ordonnance du Chabbat, notamment au texte du Kiddouch
du Chabbat matin : « Véchamrou Bné Israël… » Ici aussi, il faudra comprendre quel est le message de la Torah derrière cette
juxtaposition intéressante du Chabbat et du Eguel.
Q4°) Le Ktav Hasofer rapporte que, d’après plusieurs avis dans le midrach (et dans les Richonim) le Michkan (temple portatif)
qu’Hachem a ordonné de construire depuis parachat Terouma a pour but de réparer la faute du éguel hazaav. Ils ont fauté avec
de l'or, qu'ils apportent de l'or pour le Michkan. Ils ont fauté en voulant faire une statut, qu’ils viennent pour fabriquer le Michkan qui abritera les chérubins (qui est une statut), selon l'ordre d’Hachem. ils répareront ainsi leur faute. ▪ Au-delà de ce parallèle, superficiel a priori, il faudra comprendre comment le Michkan constitue une réparation véritable de la faute du éguel. En
d'autres termes : quelle était la racine de la faute du éguel et comment le Michkan peut-il la réparer ?
Q5°) La Guemara dans Chabbat (88a) rapporte que lorsque les Bné Israël ont fait précéder le naassé (nous ferons), au nichma
(nous comprendrons) 600 000 anges sont descendus du Ciel afin de leur poser sur la tête deux couronnes à chacun, la première
pour le naasé et la seconde pour le nichma. Lorsque les Bné Israël ont fauté (par le éguel) d’autres anges maléfiques sont descendus pour leur retirer ces couronnes. ▪ On peut se demander pourquoi les Bné Israël ont précisément perdu leurs couronnes du
naasé et du nichma à cause de la faute du veau d'or ? Certes, il s’agit d’une faute terrible qui mérite une punition conséquente
mais a priori ils ne sont pas revenus de leur acceptation de la Torah et sur leur engagement de « naasé vénichma » (nous ferons,
(même sans comprendre). Ensuite nous comprendrons) ! Pourquoi cette faute du éguel entraîna-t-elle précisément la perte de ces
couronnes ?
Q6°) Enfin, nous avons cité qu’aucune souffrance ne s’abat sur le monde si ce n’est pour réparer en partie au moins la faute du éguel.
Nous savons pourtant qu’Hakadoch Baroukh Hou est apelé « Kel émouna véeyne avel tsadik véyachar …- Eloqim fidèle, sans aucune
torsion ou injustice. Il est tsaddik et droit. » (Haazinou). Où est donc la justice dans le fait que nous payons, plusieurs générations après,
une faute que nous n’avons même pas commise ? De plus, nous connaissons bien la Guemara Brakhot qui dit : « lorsqu’un homme reçoit
des souffrances, qu’il cherche dans ses actes et fasse techouva. Si ces souffrances se maintiennent et qu’il ne trouve plus de faute à réparer, c’est sûrement parce qu’il fait encore du bitoul Torah (manque d’étude de la Torah)... » Il en ressort que, sauf exception, toutes les
souffrances viennent à cause de nos fautes. Comment donc comprendre que d’après le midrach elles viennent également réparer la faute
du veau d’or ?
LE VEAU C'EST LA COLÈRE
Nous avons mentionné que la Torah justifie, à deux reprises, la faute du veau d'or par un manque de patience du peuple devant le retard
de Moché Rabbenou. Ce serait donc l'impatience et l'impétuosité du erev rav (notamment) qui ont fait trébucher tout le Klal Israël ! A ce
sujet, nous pouvons remarquer que le terme « ‫אלהי מסכה‬elohé maséh'a » (un dieu en idole) » qui désigne le veau d'or a la même valeur
numérique (et presque les mêmes lettres, si l'on sait que lamed et mem donne Aïn) que l'expression « ‫היא הכעס‬hi hacaas - il s'agit de la
colère ». Il y a donc un lien étroit entre la faute du veau d'or et la mida d'impatience et de colère que nous allons expliquer béezrate Hachem.
L'IDOLÂTRIE DES TEMPS MODERNES : LA COLÈRE
La Guemara dans Chabbat écrit (105): « Tout celui qui déchire ses vêtements dans sa colère, casse des objets...qu'il soit à tes yeux comme
un idolâtre. » Le Zohar va plus loin en disant: "toute colère est à considérer comme de l'idolâtrie". Nos sages nous montrent donc la gravité de cet interdit qui est comparable à la avéra la plus grave de la Torah: la avoda zara (idolâtrie).
La colère est un issour (faute) particulièrement h'amour (important) et dépasse même certaines fautes graves. Pour reprendre les mots du
Rav H'aïm Vital (chaaré kédocuha) : « Mon maître (le Ari zal) était intolérant sur la avéra de colère bien plus que sur les autres fautes. Il
expliquait : car la avéra de colère à la différence des autres avérot retire la nechama (âme) du corps. Et qui prend la place de cette nechama qui nous quitte? Les h'itsonim (des âmes impures) ! C'est pour cette raison que même un sage qui se met en colère perd de sa sagesse comme la Torah nous l'enseigne à propos de Moché Rabbenou, bien que l'origine de sa colère était lidvar mitsva (dans un but de
mitsva; Pessah'im 66). » Le passouk dit à ce sujet (Iyov): "toref nafcho béapo - un homme déchire son âme dans sa colère » et même si
cette nechama avait été renforcée et élevée par de nombreuses mitsvot la colère fait perdre son élévation et il faudra repartir à zéro une
fois que la nechama d'origine sera revenue et que l'âme impure sera partie. Les autres avérot salissent ou endommagent la nechama mais
ne la renvoie pas du corps, et pour reprendre les termes de Iyov ne la rendent pas tréfa (déchiquetée). [Ce mot qui est employé pour décrire l'effet de la colère sur l'âme est le même mot que yaacov employa au sujet de ce qui arriva à son fils Yossef, lorsqu'il vit sa tunique
pleine de sang, : « tarof toraf Yossef- Yossef a été déchiqueté » (Berechit 37;33)].
SI JE TE DIS LES EFFETS DE TA COLÈRE... ÇA VA T'ÉNERVER !
Le Zohar, parachat Tetsavé, écrit : lorsque l'homme, par sa colère, ne garde pas sa nechama et retire sa kedoucha éliona (haute sainteté)
pour y installer le côté obscur, il est à considérer comme un rebelle et il ne faut pas s'approcher de lui, ni lui parler, il rend impur tout
ceux qui sont à son contact. [la zohar ajoute plus loin] ne crois pas que les effets de la colère passent dès que l'on s'est calmé. En effet, il y
a forcément des séquelles sur la nechama et la kedoucha de l'homme qui ont été déchiquetées par ce grave interdit.
Le Réchit H'okhma, d'après ce principe du Zohar dont la source se trouve dans Iyov, explique que la colère est à considérer comme de
l'idolâtrie dans la mesure où , à la place de notre nechama, nous installons en nous un dieu étranger et des forces obscures et impures qui
nous pénètrent et nous dirigent lorsque nous nous énervons. Au lieu d'écouter Hachem, on écoute les cris de ces forces obscurs qui s'agitent en nous. [Il ajoute :] Le cœur de l'homme est appelé ekhal hachekhina (l'endroit de résidence pour Hachem). La colère revient donc à
mettre dans ce Ekhal, à la place de la présence divine, une idole ou des forces obscures, et annuler ainsi la crainte d'Hachem qui devrait
habiter notre cœur perpétuellement.
La colère est tellement grave qu'il y a même un vrai interdit de regarder un homme en colère, cela endommage la néchama de celui qui
regarde (sefer h'arédim). Le H'ida écrit à ce sujet: un homme doit s'efforcer de ne pas se marier avec une femme coléreuse dans la mesure
où cela reviendrait pour lui à s'attacher par là à de l'idolâtrie, h'as véchalom (il est : ''méh'oubar laavoda zara'', rah'amana litslane). Cependant, bédi avad (a postériori) s'il arrive lui-même à ne jamais se mettre en colère et à supporter avec calme et émouna ce qui lui est fait ,
cela lui procurera alors une élévation plus grande que tous les jeuns et les mikvé qu'il pourrait faire. Il n'en reste pas moins qu'un homme
doit prier de trouver une femme droite et calme non pas pour éviter l'élévation que nous avons citée mais pour pouvoir servir Hachem
dans un climat de sérénité nécessaire pour pratiquer Torah et mitsvot pleinement.
PETIT TOUR AU GUÉHINOM
Le Zohar, dans la paracha de la semaine prochaine (Vayakhel) donne au sujet de la colère une description précise des effets spirituels
qu'elle entraîne et du lien étroit avec l'idolâtrie. Voici ses paroles: « Le premier niveau du Guéhinam s'appelle réka mikola (vide absolu);
il n'y a là-bas aucune aide, aucun espoir, on y est seulement poussé sans pouvoir se relever... L'ange préposé à la punition de ceux qui ont
transgressé la Torah s'appelle Safsirita. Celui-ci s'empresse d'aller chercher les mots que nous avons prononcé dans notre colère car ils
sont remplis de touma (impureté) et de forces du mal. De plus, si nous avons jeté des objets pendant notre colère, il s'en saisit, les montre
tout en haut et les présente en tant que Korbane pour les forces obscures. Il dit : voici le korbane (sacrifice) que Reouven nous a offert
lorsqu'il s'est mis en colère en jetant à terre cet objet... Dans tous les cieux, on s'écrie: voye léploni (malheur à untel) qui a servi un dieu
étranger et lui a apporté un korbane! Heureux soit celui qui a été prudent dans ses chemins et ne s'est pas éloigné de ce qu'a ordonné Hachem afin de ne pas tomber dans ce puits sans fond, duquel on ne remonte pas".
Nous voyons donc comment la colère peut vraiment être très proche de la avoda zara dans la mesure où celui qui perd le contrôle de luimême est totalement dévoué pour servir la voix étrangères qui le commande à cet instant.
LA COLÈRE OU LE MANQUE DE EMOUNAH
Pour revenir au pchat pachoute (sens simple) du lien entre la colère et l'idolâtrie, le Sefer Hatania écrit : « lorsqu'un homme se met en
colère et fais disparaître de son coeur toute once de émouna (foi en Hachem) car s'il était conscient et croyant en son coeur qu'Hachem
contrôle et dirige tout pour le bien absolu, il ne se mettrait jamais en colère ». C'est donc parce que la colère est à l'opposé de la émouna
qu'elle est comparée à l'idolâtrie.
→ Nous avons donc compris, de différentes manières, pourquoi la colère peut être considéré comme une forme d’idolâtrie. ← Reste encore à comprendre pourquoi l’idolâtrie des Bné Israël prendrait, réciproquement, sa source dans la colère.
NAASSÉ VÉNICHMA : UN ENGAGEMENT DE TORAH OU DE EMOUNAH ?
La Guemara Chabbat (88) raconte l’histoire d’un Tsdouki (Juif hérétique qui ne croyait pas dans la Torah orale). Il vit un jour Rava en
train d’étudier la Torah de façon très concentrée. Rava était assis sur ses mains et n’avait pas remarqué qu’avec la pression de ses jambes
et l’intensité de son étude, il saignait. Le Tsdouki dit à Rava : peuple impétueux qui a devancé le naassé au nichma, qui a devancé sa bouche à ses oreilles, je remarque que vous vous tenez encore dans votre impétuosité ; vous auriez dû faire les choses normalement : d’abord
écouter ce qu’Hachem vous demande d’accomplir (nichma) et si vous pouvez le faire, vous le ferez (et naassé), sinon non ! Rava répondit : nous avons marché avec Hachem avec intégrité. Il est dit à notre sujet « toumat yecharim tanh’ém…- l’intégrité des gens droits les
accompagne » mais à propos des gens comme vous qui viennent avec des prétextes, la fin de ce même verset dit : « véselef boguedim
yéchadem- la ruse des traîtres les détruit ». Rachi explique sur l’expression ‘’nous avons marché avec intégrité’’ (en ce qui concerne le
naassé vénichma) : nous avons marché avec un cœur entier comme le font les ohavim (ceux qui servent par amour) et nous avons eu
confiance en Hachem persuadés qu’IL ne nous donnera pas des lois que nous ne pourrions pas supporter ou accomplir. » Il en ressort
que l’engagement du naassé vénichma n’est pas (comme on pourrait le croire) une messirout nefech (don de soi) des bné Israël qui se
seraient sacrifiés s’engageant à tout accomplir mais c’est plutôt une preuve de leur émouna profonde qu’Hakadoch Baroukh Hou mesure
parfaitement nos capacités et nous donne des épreuves et des mitsvot qui sont fonction d’elles.