BIBLIO Lectures MDMJ 11

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BIBLIOGRAPHIE LECTURES/RENCONTRES MARATHON DES MOTS JEUNESSE 4/7 AVRIL 2011 Aharon APPELFELD, Histoire d’une vie, Éditions de L’Olivier, 2004 Aharon Appelfeld, né le 16 février 1932 à Jadova, près de Czernowitz, Roumanie est un romancier et poète israélien. Il est considéré comme le plus grand écrivain israélien de langue hébraïque de la fin du xxe siècle. Il se définit lui-­‐même « comme un Juif qui écrit en Israël ». Il a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Prix Médicis étranger en 2004 pour Histoire d’une vie, et le Prix Israël. Bibliographie L’immortel Bartfuss, L’Olivier, 1993 Tsili et Le Temps des prodiges, L’Olivier, 2004 L’Amour, soudain, L’Olivier, 2004, L’héritage nu, essai, L’Olivier, 2006 Katerina, L’Olivier, 2007 Badenheim 1939, L’Olivier, 2007 Floraison sauvage, L’Olivier, 2005 Histoire d’une vie, L’Olivier, 2004 La chambre de Marianna, L’Olivier, 2008 • Histoire d’une vie, Ed. de L’Olivier, 2004 Ce récit de la vie de l'écrivain Aharon Appelfeld commence avec son enfance à Czernowitz dans la région de Bucovine alors en Roumanie. Fils d'un couple juif moldave intégré dans la ville, sa famille est exterminée en camps de concentration en 1942 lorsque Appelfeld a 10 ans. Il réussit à s'évader et erre de nombreux mois dans la forêt, avant de décider seul vers 12 ans de partir pour la Palestine. Après des années d'errance, il arrive dans le jeune état d'Israël, désorienté par une langue qu'il ne parle pas, l'hébreu, et une culture qu'il connait peu. Il doit se recréer une nouvelle vie, sans renier son héritage de Juif d'Europe centrale, et par la découverte de la langue de son pays d'adoption deviendra un des plus importants écrivains israéliens. Geneviève BRISAC, Une année avec mon père, Éditions de L’Olivier, 2010 Geneviève Brisac est née à Paris dans une famille d'intellectuels de gauche anglophiles. Normalienne et agrégée de lettres, elle a enseigné en Seine-­‐Saint-­‐Denis, avant de publier trois livres aux Editions Gallimard. Elle a rejoint les Editions de l'Olivier en 1994, année où elle a publié Petite, un livre mince et violent traitant de l’anorexie. Son roman Week-­‐end de chasse à la mère a obtenu le Prix Femina en 1996 et est paru en Grande Bretagne en 1999. Essayiste, romancière et nouvelliste, elle est l’auteur de plus de dix autres romans et essais (sur Flannery O’Connor ou Grace Paley, Salinger ou Karen Blixen). Elle est aussi l’auteur de livres pour enfants, de pièces de théâtre et de scénarios de film. Bibliographie : Petite, roman, Éditions de l'Olivier, 1994 Week-­‐end de chasse à la mère, roman, prix Femina 1996, Éditions de l'Olivier, 1996 Voir les jardins de Babylone, roman, Éditions de l'Olivier, 1999 Pour qui vous prenez-­‐vous ?, nouvelles, Éditions de l'Olivier, 2001 Les soeurs Délicata, roman, Éditions de l'Olivier, 2004 52 ou la seconde vie, roman, Éditions de l'Olivier, 2007 1
• Une année avec mon père, récit, Éditions de l'Olivier, 2010 Après un terrible accident de voiture, un homme rentre chez lui. Ayant échappé de peu à la mort (sa femme, elle, a disparu dans l’accident), il lui faut maintenant tout réapprendre. Sa fille, jour après jour, l’accompagne, et tente de tenir la main de cet homme intraitable. Inquiète ou joueuse, sa voix décrit les quatre saisons de ce retour à la vie. Elle raconte son histoire, celle d’un Français, juif laïque et républicain, né à la fin des années 20, amoureux des paysages de son enfance qu’il ne concevait pas de défendre autrement que les armes à la main. La guerre, la politique, le travail, les femmes, il a tout vécu sans jamais s’expliquer. Et il n’a pas l’intention de commencer. Lumineux, cocasse, bouleversant, ce livre est tout entier du côté de la vie. L’écriture engage avec la mort une course de vitesse, et rien ne dit qu’elle n’en sortira pas gagnante. Chacune – et chacun – y reconnaîtra l’essence même de ces liens si précieux qui se tissent entre les pères et les filles. Mahmoud DARWICH, Le Lanceur de dés et autres poèmes, Actes Sud, 2010 Mahmoud Darwich est né en 1942 à Birwa près de Saint-­‐Jean-­‐d’Acre en Palestine. En 1948, son village est détruit par les forces sionistes et sa famille se réfugie au Liban. Mais il revient clandestinement la même année en Palestine pour y faire ses études. Il commence très jeune une carrière de journaliste tout en publiant ses premiers poèmes. Engagé dans le combat politique, il milite dans le parti communiste israélien, ce qui lui vaut d’être emprisonné à plusieurs reprises de 1960 à 1970 et d’être assigné en résidence à Haïfa. Mahmoud Darwich quitte Israël en 1971 et choisit de s’exiler d'abord au Caire, puis à Beyrouth, à Tunis et Paris. Membre du comité exécutif de l’OLP, il démissionne en 1993 et partage son temps entre Amman et Ramallah. Il s’est éteint le 9 août 2008 à Houston, Texas. Mahmoud Darwich est unanimement considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains et c’est probablement le poète arabe le plus lu et le plus traduit dans le monde. Auteur de plusieurs ouvrages maintes fois réédités, il est devenu le porte-­‐parole de tout un peuple. Bibliographie Une mémoire pour l’oubli, Actes Sud, 1994 Au dernier soir sur cette terre, Actes Sud, 1994 Pourquoi as-­‐tu laissé le cheval à sa solitude ? Actes Sud, 1996 La Palestine comme métaphore: entretiens traduits par Elias Sanbar, Sindbad/Actes Sud, 1997 La Terre nous est étroite et autres poèmes, Gallimard, 2000 Le Lit de l’étrangère, Actes Sud, 2000 Murale, Actes Sud, 2003 Entretiens sur la poésie, avec Abbas Beydoun et Abdo Wazen, Actes Sud, 2006 Comme des fleurs d’amandiers ou plus loin, poèmes, Actes Sud, 2007 La Trace du papillon, Actes Sud, 2009 Anthologie (1992-­‐2005) avec Farouk Mardam Bey, Actes Sud, 2009 Le Lanceur de dés et autres poèmes, Actes Sud, 2010 • Le Lanceur de dés et autres poèmes, Actes Sud, 2010 Poèmes à la fois simples d'approche et d'une impressionnante maîtrise technique, écrits par le grand poète palestinien durant les deux années qui ont précédé sa mort et qui sont unanimement considérés comme le couronnement de son œuvre. Agnès DESARTHE, Dans la nuit brune, Éditions de L’Olivier, 2010 Agnès Desarthe est née en 1966 à Paris. Elle publie son premier roman, Quelques minutes de bonheur absolu, aux Éditions de l'Olivier en 1993. Un secret sans importance obtient le prix du Livre Inter 1996. Son sixième roman, Mangez-­‐moi, connaît un très grand succès en France et à l'étranger. Pour Le Remplaçant elle reçoit le prix Virgin/Femina. Agrégée d'anglais, elle est également 2
traductrice et a cosigné avec Geneviève Brisac un essai sur Virginia Woolf. Par ailleurs, elle a publié de nombreux livres pour enfants et adolescents à l'école des loisirs. Bibliographie : Quelques minutes de bonheur absolu, roman, Éditions de l'Olivier, 1993 Un secret sans importance, roman, prix du Livre Inter 1996, Éditions de l'Olivier, 1996 Cinq photos de ma femme, roman, Éditions de l'Olivier, 1998 Les Bonnes Intentions, roman, Éditions de l'Olivier, 2000 Le Principe de Frédelle, roman, Éditions de l'Olivier, 2003 Mangez-­‐moi, roman, Éditions de l'Olivier, 2006 Le Remplaçant, récit, "figures libres", Éditions de l'Olivier, 2009 • Dans la nuit brune, roman, Prix Renaudot des lycéens 2010, Éditions de l'Olivier, 2010 Jérôme est un homme calme. C’est du moins ce qu’il croit. Lorsque l’amoureux de sa fille Marina meurt dans un accident, il tombe dans une profonde agitation. Que faire du chagrin de Marina ? D’autres secousses, de plus en plus fortes, viennent ébranler la vie de Jérôme. Il doit alors se rendre à l’évidence : de lui-­‐même et de ses origines, il ne sait rien, sinon qu’il fut recueilli jadis, errant dans les bois, par un couple qui l’adopta. D’où vient Jérôme, l’enfant sauvage ? Pour le savoir, il lui faudra plonger à nouveau dans la nuit brune, guidé par un étrange mentor. Dans ce livre, un homme doit se confronter à des forces qui le dépassent, et qui portent des noms si anciens qu’ils ont presque perdu leur sens, comme Éros ou Thanatos. Pour lui, l’Histoire est vraiment un cauchemar dont il essaie de s’éveiller. Usant de toutes les ressources du romanesque, sans se priver de celles du conte, Agnès Desarthe ne cesse de nous surprendre et de nous enchanter. Elias SANBAR, Dictionnaire amoureux de la Palestine, Plon, 2010 Palestinien né à Haïfa mais vivant depuis toujours en exil, Elias Sanbar évoque la maison familiale, l'exode des siens, l'enfance dans le Liban des années 1950, les rencontres, les proches et les camarades de combat, les vaines négociations israélo-­‐palestiniennes (dont il fut un acteur important), un bref retour à Haïfa. Son témoignage enrichit d'une perspective sensible les événements que l'on sait. Elias Sanbar a reçu en 2005 la Grande Médaille de la francophonie, décernée par l'Académie Française, pour l'ensemble de son œuvre Bibliographie Palestine, le pays à venir, L’Olivier, 1996 Le Droit au retour, avec Farouk Mardam Bey, Sindbad, 2002 Etre arabe, avec Fraouk Mardam Bey et Christophe Kantchef, Sindbad, 2005 Le bien des absents, Babel, 2002 • Dictionnaire amoureux de la Palestine, Plon, 2010 Comment traiter d’un pays qui n’aurait jamais existé ou d’un État qui n’existe pas encore ? Telle pourrait être l’équation en apparence impossible posée par ce Dictionnaire amoureux de la Palestine. En apparence seulement. Ce pays existe mais « comme en négatif », comme le territoire d’un problème insoluble, le détenteur depuis des décennies des titres peu enviables de « nœud de la crise du Proche-­‐Orient » et de « cœur du conflit israélo-­‐palestinien ». Aussi la tentation aurait-­‐elle été grande d’aborder cet ouvrage sous cet angle, d’ajouter encore un essai, encore une histoire à la multitude des autres, de tirer parti de la seule expérience politique d’un auteur, acteur engagé depuis de longues années, témoin aussi des grands moments de ce que fut la lente reconquête de leur nom par les Palestiniens. Mais tel n’est pas le projet de ce dictionnaire qui, sans faire l’impasse sur les grandes interrogations liées à ce conflit emblématique, véritable « caisse de résonance » des passions et des délires du monde, entend ramener le pays et son peuple à leur réalité, leur banalité presque, à l’ambition profonde d’être enfin un pays comme les autres. C’est ainsi que fort de son vécu, l’auteur, 3
sans renoncer à l’analyse, fait le choix ici d’aborder une autre Palestine, plus réelle, une Palestine intime, subjective, née de la profonde relation entre une terre natale et un enfant réfugié en 1948 qui, malgré ou grâce à l’exil, découvrira le monde et se transformera sans jamais se renier. Valérie ZENATTI, En retard pour la guerre, Éditions de L’Olivier, 2006 Valérie Zenatti est née à Nice en 1970, elle vit à Paris. En 1983 elle part vivre avec sa famille en Israël, à Beer-­‐Sheva, y passe toute son adolescence et l'hébreu devient sa seconde langue. De retour en France en 1990, elle étudie la langue et littérature hébraïque aux Langues'O, exerce différentes activités, dont le journalisme et l'enseignement. Depuis 1999, elle publie des livres pour la jeunesse à L'école des loisirs, dont Quand j'étais soldate et Une bouteille dans la mer de Gaza (prix Tam-­‐Tam 2005). Depuis 2004, elle est aussi la traductrice d'Aharon Appelfeld. Son premier roman, En retard pour la guerre, a été adapté au cinéma sous le titre d'Ultimatum. • En retard pour la guerre, Éditions de L’Olivier, 2006 Constance Kahn, jeune étudiante française, vit à Jérusalem. Au début de l’année 1991, se profile la menace d’une attaque chimique irakienne sur l’État hébreux. Des masques à gaz sont distribués à la population ; le pays baigne dans une atmosphère de fin des temps. Obsédée par des blessures passées, perdue dans un cauchemar, Constance se sent partir à la dérive Davide CALI et Serge BLOCH, L’ennemi, Sarbacane et Amnesty International, 2007 – Album Jeunesse dès 6 ans. C'est la guerre. On voit quelque chose qui pourrait être un désert, dans lequel il y a deux trous. Dans les trous, deux soldats. Ils sont ennemis. S'informer, utiliser son esprit critique, agir individuellement et collectivement sont les fondements du travail d'Amnesty International pour dénoncer et faire cesser les atteintes aux droits humains. C'est à cette prise de conscience qu'appelle l'histoire de ces deux soldats.
Cet album servira de structure à cette lecture créée spécialement à l’attention des élèves de primaire. Des extraits de Yolé Tam Gué de Nathalie Papin et des Contes de l’olivier de Catherine Gendrin et Judith Gueyfier seront intégrés à cette lecture. REMARQUE : Il existe une fiche-­‐enseignant concernant L’ennemi trouvable sur Internet ou à nous demander. 4

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