GFE - Académie de Nantes
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Groupes Formation Emploi (GFE) L'analyse de la relation emploi formation constitue un des axes de travail mené au sein de la Division de l’analyse de gestion et des études (DAGE) et s'inscrit dans le cadre d'un travail commun instauré depuis plusieurs années entre l'Académie de Nantes et la région des Pays de la Loire. À ce titre, le groupe de travail chargé de la mise à jour des analyses par groupes formation emploi (GFE) animé par le CARIF OREF au sein duquel participe la DAGE, contribue à apporter les éclairages nécessaires à l'organisation de l'offre de formation professionnelle et à son évolution. -1- GFE 18 : HYGIENE-PROPRETE-ENVIRONNEMENT, SECURITE Le GFE « Hygiène-propreté-environnement, sécurité » rassemble d’une part, les emplois relevant du domaine des services aux entreprises et aux collectivités et d’autre part, une partie des emplois relevant des services aux particuliers : employés de ménage chez les particuliers. L’EMPLOI Ce GFE représente 9,5 % de la population active régionale soit environ 101 843 emplois en 1999 (3e position sur 20 GFE). Le nombre d’emplois a fortement augmenté entre les deux derniers recensements : + 24 % soit 19 775 emplois supplémentaires (+ 8 % pour l’ensemble des emplois de la région). Cependant, cette augmentation de l’emploi est à relativiser au regard de l’évolution du temps partiel qui se développe principalement dans les professions relevant de l’hygiène-propreté-environnement en raison notamment des contraintes de l’exercice de la profession. Ainsi, dans cette composante, inférieur à 50 % en 1990, le temps partiel devient nettement majoritaire en 1999 (54 % soit +8 points). LE MARCHE DU TRAVAIL Au 31 décembre 2004, 11 520 demandeurs d’emploi de catégorie 1 et 6 se sont inscrits sur un métier du GFE, soit une réduction de 5 % depuis 2002. Les métiers les plus demandés sont : agent de service de collectivité (42 %), nettoyeur de locaux et de surfaces (20 %), agent de sécurité et de surveillance (13 %), employé de ménage à domicile (12 %), agent de gardiennage et d’entretien (4 %). Le chômage de longue durée est important dans ce GFE : 32 % pour une moyenne de 27 %. Il touche plus particulièrement les métiers de l’hygiène-propreté-environnement (33 % des DEFM cat.1 au 31/12/2004). En revanche, la part des jeunes de moins de 25 ans pèse moins lourd : 18,5 % pour une moyenne de 24 %. Cependant, les métiers relevant de la sécurité sont particulièrement concernés par le chômage des jeunes de moins de 25 ans puisqu’ils représentent 24 % des DEFM cat.1 au 31/12/2004. L’ANPE enregistre au cours de l’année 2004, 12 274 offres d’emploi correspondant aux métiers du GFE soit 16 % de moins que l’année précédente. Les offres les plus nombreuses concernent les métiers de nettoyeur de locaux et de surfaces (34 %), agent de service de collectivité (18 %), employé de ménage à domicile (15 %) et agent de sécurité et de surveillance (12 %). L’offre d’emploi durable se porte mieux dans ce GFE qu’en moyenne puisqu’elle représente 39 % (33 % en moyenne) et les contrats de moins d’un mois sont relativement moins nombreux (11 % pour une moyenne de 17 %). Les tensions concernent essentiellement les métiers de laveur de vitres spécialisé (mais les effectifs de ce métier sont très réduits : 78 offres enregistrées pour 19 demandes enregistrées soit un taux de tension de 0,2), technicien de la sécurité et de l’ordre public, agent d’entretien et d’assainissement, agent d’entretien et de nettoyage urbain, agent de la sécurité et de l’ordre public. Pour ces métiers, le taux de tension est inférieur ou égal à 0,5 soit moins d’une demande pour deux offres. LA FORMATION A la rentrée 2004, le GFE 18 dénombrait un effectif en dernière année de formation initiale de 338 : 301 élèves et 37 apprentis (soit 0,6 % de l’ensemble). 513 sortants de formation continue sont recensés au cours de l’année 2003 (soit 3 % de l’ensemble). ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 -2- Aucune formation initiale préparant aux métiers de la sécurité n’est offerte sur la région. Dans le domaine de l’hygiène-propreté-environnement, les effectifs en dernière année de formation initiale (statut scolaire et apprentissage) représentent au niveau V 73 % de l’ensemble, 9 % au niveau IV et 18 % au niveau III. 71 % des effectifs formés en formation professionnelle continue se préparent aux métiers de l’hygiène-propreté-environnement et 29 % aux métiers de la sécurité. La très grande majorité de cette formation continue s’inscrit au niveau V. LA RELATION EMPLOI FORMATION Matrice emploi-formation 11,0% Indicateur de chômage 10,5% 10,0% Tous GFE 9,5% 9,0% 8,5% 8,0% 7,5% GFE 18 Sécurité Hygiène propreté 7,0% 6,5% 6,0% 160 150 140 130 120 110 100 Peu de formés 90 80 70 60 Taux de débouché 50 40 30 20 10 Beaucoup de formés Globalement, ce GFE se caractérise par une faible part de formés et présente un taux de débouché élevé soit une moyenne de 140 personnes en emploi pour une personne formée par an (taux moyen tous GFE = 27). Si la tendance aujourd’hui est à la professionnalisation de ces métiers, une part importante de l’emploi permet une insertion professionnelle sans qualification préalable. Ce constat se vérifie de façon encore plus prononcée pour l’hygiène-propretéenvironnement. Ceci explique l’indicateur de chômage (8 %) qui, même s’il est inférieur à la moyenne, reste néanmoins élevé au regard du fort taux de débouché. En réalité, bon nombre de demandeurs d’emploi sans qualification se positionnent sur ces métiers. En revanche, seules les offres les plus difficiles à pourvoir transitent par l’ANPE, la plupart des recrutements se réalisant en dehors du circuit de l’ANPE. ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 -3- LE POIDS ATTENDU DES 60 ANS Poids attendu des 60 ans en Pays de la Loire travaillant dans les secteurs du GFE "Hygiène propreté, sécurité" (d'après l'âge atteint en 1999) % 5,0 services personnels et dom estiques 4,5 4,0 éducation 3,5 3,0 santé, action sociale 2,5 2,0 1,5 services opérationnels adm inistration 1,0 0,5 0,0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 So urce : Insee recensement de la po pulatio n de 1999 (explo itatio n co mplémentaire) au lieu de résidence Le secteur des services personnels et domestiques est le premier concerné par les départs massifs à la retraite avec un pic supérieur à 4 % dès 2007 (moyenne tous secteurs = 3 %). Viendront ensuite l’éducation et l’administration. L’étude qui suit distinguera l’analyse des deux sous-groupes : 1. les activités liées à l’hygiène-propreté-environnement 2. les activités liées à la sécurité 1. LES ACTIVITES LIEES A L’HYGIENE-PROPRETE-ENVIRONNEMENT L’approche par secteur d’activité apporte une vision générale de l’appareil économique au plan national. Elle offre ainsi la possibilité d’une comparaison avec les autres secteurs mettant en évidence les particularités tout en permettant de resituer le niveau d’importance de l’activité au plan régional. Les politiques de recrutement et les définitions des besoins de compétences dépendent en partie de l’environnement économique. En ce sens, l’approche sectorielle amène un éclairage supplémentaire susceptible de nuancer ou de renforcer les raisonnements relatifs à la relation formation-emploi. La filière propreté, champ d’application au sens de la convention collective La filière Propreté définie au sens de la Convention Collective Nationale des entreprises de Propreté du 1er juillet 1994 regroupe les entreprises : - ayant une activité de nettoyage de locaux classée dans la nomenclature d’activités française sous le code 747Z, y compris les activités de nettoyage à l’occasion de remise en état ; - et/ou de nettoyage à domicile de moquettes, tapis, tentures et rideaux relevant du code 930A. ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 -4- La classe « Activités de nettoyage » (747Z) comprend le nettoyage courant de tous types de locaux (immeubles, bureaux, commerces, usines…), l’entretien de locaux sensibles (blocs opératoires, salles informatiques…), le nettoyage et le lavage des véhicules de transport (car, bus…), le nettoyage de vitres, le nettoyage de machines industrielles, le nettoyage de bouteilles. Elle comprend aussi les services de ramonage, de désinfection, de désinsectisation et de dératisation des locaux, les activités de nettoyage des installations d’eau potable, l’entretien des sanisettes, le traitement de l’eau des piscines collectives avec entretien des conduites, le nettoyage à l’intérieur de citernes de transport. En revanche, cette classe ne comprend pas les travaux de ravalement des immeubles, le nettoyage des tapis, moquettes, tentures et rideaux (930A), les services des gens de maison (950Z), le traitement de l’eau des piscines collectives sans entretien des conduites, le lavage de véhicules automobiles (502Z). La classe « Blanchisserie-teinturerie de gros » (930A) comprend le lavage, le blanchissage, le nettoyage, le repassage, etc., d’articles textiles et d’habillement pour le compte d’entreprises ou de détaillants. Le ramassage et la livraison du linge. Elle comprend aussi le nettoyage d’articles en cuirs ou en fourrure par des procédés appropriés ainsi que leur garde ; et le nettoyage de tapis, moquettes et tissus d’ameublement, y compris à domicile. Les indicateurs présentés ci-dessous sont issus des portraits statistiques de branches publiés par le Céreq et mis à jour à l’été 2005. Ils ne concernent que les activités de nettoyage au sens de la nomenclature des activités françaises (NAF 747). La classe « blanchisserie teinturerie de gros » (930A) est donc exclue. Activités de nettoyage (NAF 747) Nbre établissements employeurs France Part/tous secteurs 10 168 0,7% Effectifs salariés 385 349 2,4% Entreprises de <50 salariés 94,90% Secteur 16 952 Effectif salarié en 2004 : Soit 4,4 % des effectifs de ce secteur en France métropolitaine Région Pays de la Loire = 5e position Tous secteurs Taux de croissance annuel moyen des effectifs salariés sur la période 1993-2004 3,9% 1,6% Indice des effectifs salariés en 2004 (base 100 en 1993) 152,5 118,5 Part des <25 ans 6,7% 8,5% 20,8% 22,0% Part des 50 ans et plus Pays de la Loire 94,9 % de l'ensemble du secteur Elles emploient 25,2 % des effectifs Elles réalisent 35,5 % du chiffre d'affaires 2000-2002 Temps partiel 48,7% 16,1% dont 15 à 29 heures 30,1% 9,8% dont moins de 15 heures 10,8% 2,0% 54% 15% Temps partiel des jeunes (mars 2001) Part des ouvriers qualifiés Part des ouvriers non qualifiés 5,1% 20,2% 77,8% 11,3% 1994-2001 Taux de croissance annuel moyen du chiffre d'affaire Part de la VA dans la production (1999-2001) 5,80% 8,20% 72% 45% Tous secteurs hors activités financières Source : portraits statistiques de branche - mise à jour été 2005 ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 -5- L’activité économique de la filière propreté en France1 L’activité économique de la filière propreté s’est globalement développée sous l’effet du basculement massif de l’emploi dans le tertiaire, avec des entreprises qui se recentrent sur le cœur de leur métier. Ainsi, sous la pression de la concurrence, les entreprises privées comme le secteur public ont externalisé, ces dernières années, toutes les fonctions annexes avec la volonté de se recentrer sur leur activité principale et de réduire les coûts. Cette externalisation a notamment touché le domaine du nettoyage. Ainsi, le taux de croissance annuel moyen des effectifs salariés sur la période 1993-2004 (3,9 %) s’explique notamment par la tendance des entreprises à externaliser de plus en plus leur service de nettoyage. La filière a également été touchée par un phénomène de concentration. Ces dernières années, sous l’effet de la guerre des prix qui s’est développée, le mouvement s’est fortement accentué. Un autre facteur de croissance de la filière repose sur l’élargissement de la gamme des prestations offertes par les entreprises de propreté (maintenance des immeubles, entretien des espaces verts…). Ces deux constats soulignent la bipolarité du secteur avec, d’une part une tendance à la concentration des grandes et moyennes entreprises et, d’autre part un important secteur artisanal (9 380 entreprises représentant 8 % des effectifs en France). Les entreprises du secteur doivent aussi faire face à l’émergence de nouveaux acteurs, les entreprises de « facilites management ». Le « facilities management » permet de répondre aux difficultés liées aux interventions des prestataires multiples en apportant une prestation homogène pilotée par un interlocuteur unique. On assiste alors à l’apparition d’acheteurs globalisant la demande, dont la prestation propreté constitue une de leurs activités parmi d’autres. Dans ce contexte, la profession s’oriente vers une approche de services à plus forte valeur ajoutée, intégrant l’élargissement de son champ d’activités vers des prestations associées à la propreté ou multiservice, tout en conservant une relation forte au client et à l’utilisateur (ou usager). L’évolution des métiers et qualifications Le développement de créneaux tels que la propreté spécialisée (en milieu médical et paramédical, agroalimentaire…) demande des compétences en terme de qualité d’hygiène, de respect de l’environnement ainsi que des niveaux de qualification plus élevés et l’utilisation de techniques mécanisées. Au delà de la technicité, les agents de propreté sont amenés à développer de manière implicite des compétences qui relèvent de l’identification (diagnostic d’un état à nettoyer par exemple) et de l’organisation. Les axes forts de développement des compétences s’envisagent en terme de polyvalence technique sur différents champs d’intervention (électricité, plomberie, espaces verts, petite maintenance, etc.), de développement de l’autonomie et des capacités d’adaptation à des situations de plus en plus diverses de relations avec le client, voire de diagnostic de situation en vue de faire remonter des besoins émergents chez le client. Cela renvoie également à un ajustement du rôle actuel de l’encadrement intermédiaire qui évolue vers une logique de supervision faisant appel à des compétences relatives à l’animation d’équipes, à la transmission du savoir-faire, à l’organisation, l’intégration et la fidélisation de nouvelles compétences. Ces nouvelles modalités nécessitent de la part des entreprises de propreté d’acquérir de nouvelles compétences managériales, au niveau de l’encadrement et des décideurs, plus axées sur la stratégie d’entreprises à moyen voire long terme. La profession accompagne ces évolutions par une politique de gestion des ressources humaines et de gestion des compétences. 1 Source : Cahier sectoriel « Entreprises de Propreté et services associés » - GREF de Bretagne (GIP relation emploi-formation). ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 -6- LE SOUS-GFE HYGIENE-PROPRETE-ENVIRONNEMENT (HPE) 85 050 emplois en 1999 soit 84 % des emplois du GFE L’Hygiène-Propreté-Environnement couvre 4 types d’activités qui correspondent : aux fonctions de service dans les établissements publics ou privés (travaux de service hôtelier, de nettoyage, d’entretien, de surveillance ou d’accueil) : agents de service des établissements d’enseignement, agents de services hospitaliers, agents de service de la fonction publique (hors écoles, hôpitaux), concierges-gardiens d’immeubles, employés de services divers (casino, cinéma, théâtre…). aux activités de nettoyage de locaux (intérieur des locaux y compris les activités de nettoyage à l’occasion de remise en état), de nettoiement (propreté urbaine à l’extérieur des bâtiments : rues, façades…) ; et d’assainissement : voirie, traitement des déchets, eaux usées PCS : nettoyeurs, ouvriers non qualifiés de l’assainissement et du traitement des déchets, agents de maîtrise en entretien général aux services domestiques liés à l’emploi de personnel de ménage : employés de maison et personnels de ménage chez des particuliers. aux activités de blanchisserie (teinturerie de gros, teinturerie de détail). Seuls les emplois d’artisans teinturiers, blanchisseurs de 0 à 9 salariés sont ici identifiés. La nomenclature PCS de l’INSEE ne permet pas repérer en tant que tels les emplois d’ouvriers qualifiés et d’ouvriers non qualifiés relevant de la blanchisserie (industrielle et artisanale). En effet ceux-ci sont intégrés dans les catégories socioprofessionnelles : ONQ/OQ divers de type artisanal et ONQ/OQ divers de type industriel. Part des emplois/ HPE Evolution 19901999 61 % + 30 % (51 927 emplois) 20 % +9% (17 037 emplois) 18,5 % + 34 % (15 628 emplois) 0,5 % - 15 % (458 artisans) Les activités de l’hygiène-propreté-environnement connaissent entre 1990 et 1999 une croissance de l’emploi de 25 % (soit 17 166 emplois supplémentaires). Cette progression concerne essentiellement les emplois d’employés de maison et personnels de ménage chez les particuliers et les fonctions de service dans les établissements publics et privés. La perte d’emplois dans les activités de blanchisserie ne concerne ici que les emplois d’artisans teinturiers, blanchisseurs de 0 à 9 salariés. Les emplois de salariés qualifiés ou non dans le domaine de la blanchisserie ne sont pas repérables en tant que tels dans la nomenclature des professions. Les femmes sont très largement majoritaires (plus de 77 %) et la part des hommes reste sable avec 22 %. En revanche, les contraintes professionnelles (déplacements, horaires…) favorisent le développement du travail à temps partiel contraint. Inférieur à 50 % en 1990, il devient majoritaire en 1999 (54 %). La profession d’employés de maison et femmes de ménages chez des particuliers est presque exclusivement féminine (98 %), on y travaille à 80 % à temps partiel. Plus du ¼ de la population en emploi a plus de 50 ans (26 % soit –2 points/1990). Les jeunes de moins de 25 ans représentent un faible poids (6 % soit –6 points/1990). En revanche, la tranche d’âge des 25-49 ans très majoritaire progresse (68 % soit +8 points/1990). ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 -7- La part des personnes en emploi sans diplôme professionnel baisse mais reste encore majoritaire (56 %). En revanche, la part du niveau V progresse (36 % soit +10 points entre 1990 et 1999). Le marché du travail Les fonctions de services dans les établissements publics ou privés et services domestiques Ont été regroupés dans le graphique ci-dessous, deux groupes de métiers les plus significatifs sur le marché du travail et présentant certaines similitudes du point de vue du contenu des activités réalisées mais exercées dans un environnement professionnel différent. 10 000 9 188 9 000 OEE = Offre d’Emploi Enregistrée 8 135 7 728 8 000 7 116 7 000 7 012 6 000 6 714 Employé de ménage à domicile 5 000 4 000 3 890 3 019 3 000 2 000 2 564 1 162 2 385 2 385 2 053 2 168 1 000 0 DEE = Demande d’Emploi Enregistrée 3 566 3 147 3 142 2 971 1 811 Agent de service de collectivité 2 233 1 977 1 740 961 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Employé de ménage à domicile (ROME 11111) Source : ANPE OEE 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Agent de service de collectivité (ROME 11122) DEE Définitions du ROME : extraits « L’employé de ménage à domicile effectue au domicile d’un ou plusieurs particuliers l’ensemble des tâches ménagères qui concourent à l’entretien courant de la maison (ménage, rangement, repassage…). Il peut étendre ses activités aux travaux de grand nettoyage (carreaux, nettoyages de saison..) et aux petits travaux de bricolage. Il peut aussi garder des enfants ou s’occuper momentanément de personnes adultes ou âgées. Cet emploi/métier est accessible sans formation particulière. Le niveau de formation le plus couramment constaté pour occuper l’emploi/métier est un niveau V. Les recrutements privilégient l’expérience professionnelle.» « L’agent de service de collectivité effectue les travaux de nettoyage, d’entretien et de remise en ordre de l’ensemble des locaux (salles de classes, dortoirs, bibliothèques, chambres de malades, salles de soins…) d’un établissement scolaire, hospitalier, de cure, de soins… Assiste ou remplace le professionnel dans l’exercice des tâches les plus simples : petits travaux d’entretien ou aide à la prise de médicaments, préparation des instruments, du matériel.. Il peut effectuer des petits travaux de cuisine et assurer le service des repas ou la desserte des tables et participer à la vaisselle. … Cet emploi/métier est généralement accessible sans conditions particulières de formation ou d’expérience préalable. Certains établissements exigent des formations de niveau V options maintenance et entretien des locaux ou sanitaire et social. » Ces deux groupes de métiers aux compétences proches se distinguent notamment par la nature de leur employeur. Le contenu des activités réalisées diffère mais demeure dans le même champ de compétences mises en œuvre. Sur le marché du travail, les demandes et les ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 -8- offres sont en déclin. Le métier d’agent de service de collectivité présente un taux de tension2 élevé soit 4,5 demandes pour une offre alors que celui d’employé de ménage à domicile s’apparente à la moyenne de l’ensemble hygiène-propreté-environnement soit 2,2 demandes pour une offre. Les conditions d’emploi expliquent vraisemblablement la préférence des demandeurs d’emploi pour le métier d’agent de service de collectivité. En effet, une étude de l’INSEE3 indique que, parmi les salariés ayant un seul métier mais plusieurs employeurs, 40 % travaillent dans les services aux particuliers (aides ménagères, femmes de ménage…). L’offre d’emploi temporaire4 est très largement majoritaire : 59 % des offres d’emploi enregistrées en 2004 pour les employés de ménage à domicile et 67 % pour les agents de service de collectivité (moyenne du GFE = 49 %). En revanche, les employés de ménage à domicile se voient proposer par les particuliers en moyenne plus fréquemment des contrats durables5 (38 % des OEE) que les agents de service de collectivité par les établissements publics ou privés (26 % des OEE). Ces proportions évoluent peu ces deux dernières années. L’offre d’emplois occasionnels6 très rare chez les particuliers (3 % des OEE) concerne davantage les établissements publics ou privés (7 % des OEE). Le chômage de longue durée7 est important pour les métiers de l’hygiène-propretéenvironnement (33 % pour une moyenne tous GFE de 27 %). Ces deux métiers enregistrent un chômage de longue durée supérieur à la moyenne : 38 % pour les employés de ménage à domicile et 34 % pour les agents de service de collectivité. Le chômage des jeunes de moins de 25 ans y est en revanche moins fréquent (18,5 % des DEFM cat. 1 des métiers de l’hygiène-propreté-environnement pour une moyenne tous GFE de 24 %). Cependant, si les jeunes se positionnent peu sur le métier d’employé de ménage à domicile (6 % des DEFM de catégorie 18 en 2004), ils sont beaucoup plus nombreux à s’orienter vers le métier d’agent de service de collectivité exercé dans les établissements publics ou privés (22 % des DEFM cat. 1 en 2004). Les associations intermédiaires ont pour objet d’embaucher les personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières afin de faciliter leur insertion en les mettant à titre onéreux à disposition de particuliers, d’associations, de collectivités locales ou d’entreprises pour la réalisation de travaux occasionnels. Elles assurent l’accueil de ces personnes ainsi que l’accompagnement et le suivi de leur itinéraire de réinsertion. Elles sont par conséquent très concernées par ces métiers et offrent l’opportunité de réduire le phénomène de multi-employeurs. Mais, les éléments à notre disposition ne nous permettent pas de mesurer l’impact du travail de ces associations sur le marché du travail notamment, si elles déposent des offres à l’ANPE, quelle est la part des offres déposées par ces associations intermédiaires ? 2 Taux de tension = DEE cat. 1 et 6/Offres d’emploi enregistrées. 3 INSEE Première n° 1080 – mai 2006, « en 2005, plus d’un million de salariés ont plusieurs employeurs ». L’offre d’emploi temporaire propose un contrait de travail dont la durée est comprise entre 1 et 6 mois. 5 Contrat durable : durée supérieure à 6 mois. 6 Contrats occasionnels : CDD ou missions d’intérim de moins d’un mois. 7 Le chômage de longue : demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an. 8 Demande d’emploi de fin de mois de catégorie 1 : personnes sans emploi, immédiatement disponibles, tenues d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi, à la recherche d’un emploi à durée indéterminée à plein temps Ces personnes ne doivent pas avoir exercé d’activité occasionnelle ou réduite de plus de 78 heures dans le mois d’actualisation. DEFM Catégorie 6 : personnes non immédiatement disponibles à la recherche d’un autre emploi, à durée indéterminée à plein temps, tenues d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi. Ces personnes ont exercé une activité occasionnelle ou réduite de plus de 78 heures dans le mois d’actualisation. 4 ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 -9- Les métiers de la propreté urbaine : assainissement 5 500 nettoyage, nettoiement et Définition du ROME : extraits 5 009 4 978 5 000 4 838 4 611 4 500 4 203 4 000 3 863 3 500 3274 3 000 2 651 2 425 3 084 2 500 2 469 2 465 2 000 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Nettoyeurs de locaux et de surfaces (Rome 11211) Source : ANPE OEE DEE « Le nettoyeur de locaux et de surfaces effectue seul ou sous le contrôle d’un responsable de chantier l’enchaînement des travaux nécessaires au nettoyage et à l’entretien des locaux et surfaces (administratifs, commerciaux ou industriels…) et des espaces publics (gares, aéroports, métro…). Pour cela, il utilise les matériels et les machines en respectant certains modes d’utilisation précis. Il peut être amené à effectuer des travaux de petite manutention et à assurer l’entretien courant des machines et matériels utilisés. Il peut aussi encadrer et coordonner une équipe, être amené à établir des devis et parfois entretenir des relations commerciales avec les clients. … Cet emploi/métier est généralement accessible sans formation particulière. Cependant, des diplômes de niveau V peuvent être demandés par l’employeur pour occuper les emplois les plus spécialisés.» Le métier de nettoyeur de locaux et de surfaces se distingue des trois autres métiers de la propreté urbaine essentiellement par l’importance de ses effectifs beaucoup plus nombreux. Il présente sur le marché du travail une situation qui tend vers l’équilibre avec 1,2 demandes pour une offre. Depuis 2002, il enregistre un nombre d’offres d’emploi en déclin mais celui-ci reste toujours supérieur aux demandes d’emploi toujours en progression depuis 2001. En 2004, un tiers des offres enregistrées sur ce métier proposent un contrat temporaire (39 % pour l’ensemble des métiers de l’hygiène-propreté-environnement) et 50 % un contrat durable (57 % pour l’ensemble). Ce métier est relativement moins touché par le chômage de longue durée et le chômage des jeunes de moins de 25 ans (respectivement 30 % et 15 %). ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 10 - 700 OEE = Offre d’Emploi Enregistrée 618 600 563 483 500 DEE = Demande d’Emploi Enregistrée 445 400 442 196 105 102 95 37 Agent d'entretien et de nettoyage urbain (ROME 11213) Source : ANPE Agent d'entretien et d'assainissement (ROME 11214) OEE 2001 2000 1999 36 116 103 121 58 70 84 2004 101 99 119 2003 146 2004 2003 54 2003 66 2002 50 2004 43 2002 2000 1999 48 2001 40 130 118 100 2000 70 131 1999 100 103 2002 142 92 2001 200 0 Agent d’entretien et de nettoyage urbain 317 300 Agent d’entretien et d’assainissement Agent de traitements dépolluants Agent de traitements dépolluants (ROME 45414) DEE Définitions du ROME : extraits « L’agent d’entretien et de nettoyage urbain nettoie l’ensemble du mobilier urbain. Il prend en charge l’entretien courant, la réparation et le remplacement des matériels défectueux. Il peut au préalable en assurer l’installation, le montage ou l’assemblage. Il peut aussi effectuer la pose ou le collage d’affiches, assurer l’entretien et le nettoyage des voies et espaces publics (vider les poubelles, ramasser les papiers…). L’activité comporte de multiples manutentions légères, nécessite parfois de travailler en hauteur et implique de respecter des normes d’hygiène et de sécurité. … Cet emploi/métier est généralement accessible sans formation ni expérience préalables particulières.» « L’agent d’entretien et d’assainissement assainit, entretient et nettoie les voies et les espaces publics, les bâtiments, les habitations, les terrains et les réseaux souterrains. Il procède à l’enlèvement des objets encombrants, des détritus ou des ordures ménagères et peut être amené à les classer (déchetteries…) ou à les incinérer. Il utilise et applique des produits et des traitements antiparasitaires en vue de limiter la propagation ou d’éliminer les rongeurs, les insectes ou tout autre animal nuisible. … Cet emploi/métier est généralement accessible sans formation ni expérience préalables particulières. Des formations de niveau V dans les spécialités entretien et hygiène peuvent faciliter l’accès à l’emploi métier.» Les effectifs de ces deux métiers sont peu importants. Néanmoins, les taux de tension particulièrement bas démontrent des difficultés à satisfaire les offres d’emploi plus nombreuses que les DEE à savoir : 0,2 demande pour une offre pour le métier d’agent d’entretien et d’assainissement et 0,5 demande pour une offre pour le métier d’agent d’entretien et de nettoyage urbain. L’offre d’emploi est essentiellement temporaire (respectivement 60 % et 77 %). Le chômage de longue durée caractérise essentiellement la demande d’emploi relative à ces deux métiers ne requérant pas de qualification préalable particulière. Définition du ROME : extraits « L’agent de traitements dépolluant concourt à la mesure de la pollution par l’observation de l’un ou l’autre des éléments naturels (air, eau, terre) et contribue à l’élimination ou au traitement des substances polluantes par des procédés biologiques, chimiques, physiques, mécaniques…. Détecte sensoriellement ou à l’aide d’instruments de mesure, ces substances qui peuvent apparaître de manière variable et aléatoire. Assure les opérations de destruction de ces substances sur site ou à distance, par l’utilisation d’outils ou d’instruments, par la conduite d’appareils ou d’installations, ou les rend conformes à leur norme, ou en autorise le stockage… Ce métier est accessible à partir de formations de niveaux V et IV. Néanmoins, le niveau de recrutement tend à s’élever vers des formations spécifiques de niveau III (BTS, DUT, CFPA comme par exemple option « maîtrise de l’eau » ou « traitement et épuration des eaux ».» Le métier d’agent de traitement dépolluants affiche un taux de tension en 2004 à l’équilibre soit 1,6 demandes pour une offre. Il enregistre depuis 2001 une progression régulière du nombre des offres d’emploi enregistrées à l’ANPE mais les effectifs restent peu importants : 84 offres d’emploi enregistrées en 2004 dont 57 % proposaient un contrat durable et 43 % un contrat temporaire. Un tiers des DEFM de catégorie 1 au 31/12/2004 touche des jeunes de moins de 25 ans et 27 % des chômeurs de longue durée. ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 11 - Les métiers de la blanchisserie teinturerie La blanchisserie teinturerie couvre en réalité deux secteurs : - les pressings : nettoyage à sec et mise en forme des articles textiles (vêtements, ameublement…) dans les entreprises artisanales. - les blanchisseries : lavage et mise en forme du linge en entreprises industrielles (pour hôtels, collectivités…) ainsi que dans des services intégrés à des structures telles que hôpitaux, cliniques, maisons de retraite… Ce secteur de la blanchisserie hospitalière recrute en grande partie du personnel sans qualification mais forme son personnel en formation continue au CAP Entretien des articles textiles en entreprises industrielles. 200 185 180 160 119 121 120 80 147 143 140 100 DEE = Demande d’emploi enregistrée 163 92 103 128 92 OEE = Offre d’emploi enregistrée 137 115 110 96 84 140 131 100 84 84 88 85 85 Professionnel de l’entretien artisanal des articles textiles (pressing) 68 60 Opérateur d’entretien des articles textiles (blanchisserie industrielle) 40 20 0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Opérateur d'entretien des articles textiles (ROM E 46134) Source : ANPE OEE 1999 2000 2001 2002 2003 2004 P ro fessio nnel de l'entretien artisanal des articles textiles (ROM E 47231) DEE Définition du ROME : extraits « L’opérateur d’entretien des articles textiles effectue manuellement ou à l'aide d'une machine, les opérations destinées à l'entretien des articles textiles en blanchisserie industrielle. Il réceptionne la marchandise, effectue le tri des articles, repère et identifie les tâches et les différents textiles en fonction de leurs caractéristiques et réactions aux produits nettoyants. Réalise les opérations de nettoyage (par blanchissage ou nettoyage à sec) et de finition (pressage, repassage)… Cet emploi/métier est accessible le plus souvent sans formation particulière. Dans ce cas, une adaptation au poste de travail est assurée par l'entreprise. L'accès est facilité aux titulaires de formations de niveau V dans le domaine de l'entretien des textiles en entreprise industrielle. » « Le professionnel de l’entretien artisanal des articles textiles lave les textiles à la main ou en machine. Il accueille généralement la clientèle, réceptionne la marchandise, fixe le délai de traitement et l'enregistre. Effectue le tri des articles, repère et identifie les tâches, sélectionne les moyens les mieux adaptés (eau, vapeur sous pression, action mécanique ou chimique) pour procéder au pré détachage, puis au lavage : nettoyage à sec ou "au mouillé". Procède éventuellement à un post détachage après contrôle du linge. Repasse les articles et les stocke, les remet aux commanditaires. Peut proposer d'autres services : retouche, stoppage, vente d'articles de mercerie et de nettoyage, location de petit matériel. Selon le statut, gère l'entreprise et peut assurer une fonction d'encadrement ou de formation…. Cet emploi/métier est accessible à partir de formations de niveau V. La formation continue permet aussi d'accéder et de se perfectionner dans cet emploi/métier.». Les données du marché du travail sont quantitativement peu importantes. Entre 2003 et 2004, l’offre d’emploi est en baisse pour les deux groupes de métiers et propose à 67 % des contrats temporaires. La demande d’emploi en blanchisserie industrielle se maintient en 2004 et le chômage de longue durée concerne un tiers des DEFM cat. 1. En revanche, la demande d’emploi de fin de mois (catégorie 1) en direction des pressings se réduit et touche à 30 % des jeunes de moins de 25 ans. ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 12 - La formation : prédominance des formations de niveau V et de la formation continue, faible part de l’apprentissage REPARTITION DES SORTANTS DE FORMATION CONTINUE SELON LA SPECIALITE EN 2004 300 250 200 150 295 Fongécif : BTSA gestion et protection de la nature 100 16 50 54 1 0 NETTOYAGE NETTOIEMENT PROPRETE URBAINE RISQUES INDUSTRIELS ENTRETIENS ESPACES NATURELS ET RURAUX Niveau V Source : Rectorat, DRAF, Région Niveau IV Niveau III REPARTITION DES EFFECTFIS EN DERNIERE ANNEE DE FORMATION INITIALE SELON LA SPECIALITE EN 2004 200 14 150 100 183 48 17 0 BLANCHISSERIE TEINTURERIE 15 NETTOYAGE NETTOIEMENT Source : Rectorat, DRAF, Région La formation continue (366 stagiaires) représente 52 % de l’ensemble des formés et offre à 95 % des formations de niveau V. L’apprentissage permet une meilleure familiarisation des jeunes avec les métiers mais il représente une faible part sur la région : 37 apprentis en 2004 (soit 5 %) et forme essentiellement au niveau III (73 % des apprentis soit 27 apprentis en BTS 2e année métiers de l’eau). Cependant, le CFA Propreté implanté à Rennes qui, à la rentrée 2005 a doublé ses effectifs 1ère année à tous les niveaux de formation, recrute sur la région Pays de la Loire : 24 apprentis en 2005-2006. Le CAP Assistant Technique en milieu familial et collectif (1ère EAU ET ASSAINISSEMENT Niveau V La formation initiale, avec 338 élèves en dernière année de formation couvre 48 % des effectifs formés dont 73 % au niveau V. A noter : 61 50 En 2004, on dénombre globalement un effectif en dernière année de formation de 704 formés aux métiers de l’hygiène-propreté-environnement. Les formations de niveau V représentent 85 % de l’ensemble. ENTRETIEN DES ESPACES NATURELS ET RURAUX Niveau IV Niveau III session 2007) qui remplace le CAP Employé Technique de Collectivité (GFE 17 : hôtellerie restauration), a pour objet de former des professionnels qualifiés assurant des activités de maintien en état du cadre de vie des personnes (entretien des espaces de vie et du linge), des activités liées à l’alimentation (préparation et service des repas). Le titulaire est un professionnel qualifié qui exerce dans les services techniques des structures collectives publiques ou privées assurant ou non l’hébergement des personnes, ou au domicile privé individuel ou collectif d’employeurs particuliers ou par l’intermédiaire d’organismes prestataires ou mandataires de services (emplois familiaux). Il peut dans certains cas avoir plusieurs employeurs. Les effectifs en formation de ce CAP, tout à fait adapté à la formation des employés de ménage à domicile, doivent être pris en compte pour apprécier la relation formation emploi. Les sortants de formation pourraient en 2007 intégrer ce GFE. Ainsi, on dénombre à la rentrée 2005, 148 jeunes en première année de formation sous statut scolaire (pas d’apprentissage). ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 13 - Nettoyage nettoiement : filière hygiène-propreté-environnement Niv. III BTS Hygiène et Propreté (A. 3/09/1997) - (hors académie : Rennes) Niv. IV BAC PRO Hygiène Environnement (A. 3/07/1997) BEP Métiers de l'Hygiène Propreté et Environnement (remplace le BEP Bioservices maintenance et hygiène des locaux rentrée 2005 - A.29/07/04) Niv . V CAP Gestion des déchets et propreté urbaine CAP Maintenance et Hygiène des Locaux (A. 17/12/1996) (A. 18/06/1999) Source : Les diplômes des filières professionnelles et technologiques DAFPIC Ac-Nantes - novembre 2005 Formation dispensée sur la région en formation continue exclusivement Localisation des formations initiales – rentrée 2005 LP H. Boucher – LE MANS CAP MHL – BEP MHPE BAC PRO HE LP L J Goussier – REZE BEP MHPE LP Blancho –ST NAZAIRE LP L. Ménard – TRELAZE CAP MHL BEP MHPE CAP MHL LP Renaudeau – CHOLET CAP MHL Source : Rectorat ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 14 - La filière hygiène-propreté-environnement offre en formation initiale des formations du niveau V au niveau IV ; le niveau III n’est pas préparé sur la région. Les effectifs de dernière année de formation du BEP bioservices en 2004 intègrent les deux options (maintenance et hygiène des locaux et agent technique d’alimentation : 150 élèves). Ouvert sur trois sites à la rentrée 2005, en remplacement de l’option « maintenance et hygiène des locaux », le BEP métiers de l’hygiène, de la propreté et de l’environnement9 enregistre en seconde professionnelle un effectif de 34 élèves. Toutefois, les établissements rencontrent des difficultés dans le recrutement des jeunes. La nouveauté du BEP métiers de l’hygiène, de la propreté et de l’environnement réside dans le type d’emplois visés et dans les domaines d’activités prioritaires : « le titulaire est un professionnel qualifié qui exerce sa profession particulièrement dans le domaine des zones à risques ou sensibles (hôpitaux, établissements de cure ou de convalescence, IAA…) et dans les entreprises de propreté, les services d’entretien des collectivités. »10. Un stage dans un secteur à risque (hôpital, IAA…) est rendu obligatoire. Le type d’emplois visés (professionnel qualifié) et les domaines d’activités prioritaires (zones à risques ou sensibles) du BEP métiers de l’hygiène propreté et de l’environnement s’accordent avec les besoins de compétences exprimé par les représentants de la profession notamment, en terme de qualité d’hygiène et de niveau de qualification. En outre, ce BEP offre la possibilité d’une poursuite d’études en baccalauréat professionnel hygiène environnement. Une seule section en formation initiale en bac pro Hygiène environnement au lycée Hélène Boucher – Le Mans. Cette section remplit au maximum de ses capacités. D’un point de vue régional, l’effectif de formation initiale peut paraître très faible mais il convient de souligner que dans le domaine de l’hygiène-propreté-environnement, et les données du marché du travail le confirment, l’emploi se situe essentiellement au niveau V et tend de plus en plus vers « employé qualifié ». Le niveau IV correspond aux emplois d’encadrement intermédiaire (chef d’équipe) beaucoup moins nombreux. Néanmoins, il convient de rappeler ici le contexte d’évolution de la filière propreté11. En effet, les professionnels soulignent le besoin de compétences en encadrement intermédiaire auquel prépare bien le bac pro. La filière de formation est marquée par une forte présence féminine puisque les filles représentent 86 % de l’ensemble des effectifs de seconde et première professionnelle en 2004. Les formations de la filière sous statut scolaire sont globalement peu attractives : 54 demandes 1ers vœux pour 100 places (moyenne des services : 1,36). Enfin, l’Observatoire de l’Insertion Professionnelle en Pays de la Loire (IVA 2005) met en évidence la difficulté d’insertion des jeunes sortant de formation BEP Bioservices (deux options confondues : Maintenance et Hygiène des Locaux et Agent Technique d’Alimentation) puisqu’il figure parmi les diplômes affichant les moins bons taux d’emploi (36 % sept mois après la sortie de formation). Le BEP métiers de l’hygiène, de la propreté et de l’environnement semble, dans ses objectifs, mieux répondre au contexte de l’emploi et à l’évolution vers des métiers plus qualifiés. Il devrait par conséquent offrir aux jeunes sortants de meilleures perspectives en matière d’insertion professionnelle. La formation continue 295 demandeurs d’emploi ont suivi une formation dans le domaine du nettoyage-nettoiement. Les formations suivies sont de niveau V : agent de propreté, CAP maintenance et hygiène des locaux… 27 stagiaires ont préparé le CAP gardien d’immeuble. Les professionnels soulignent une inadéquation entre leurs attentes en terme de compétences et les profils des demandeurs d’emploi. Néanmoins, la profession participe activement à la 9 1ère session d’examen juin 2007. Source : référentiel des activités professionnelles. 11 Cf « évolution des métiers et qualifications » précédemment. 10 ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 15 - formation des demandeurs d’emploi. Ainsi, 17 % des financements de la branche (FARE)12 sont consacrés aux formations des demandeurs d’emploi. En outre, la création d’une filière de six Certificats de Qualification Professionnelle (trois CQP d’agents, deux CQP chefs d’équipe et un CQP laveur de vitre) témoigne d’une réelle volonté de promouvoir la qualification des personnels. Le déficit d’image, les horaires décalés, le temps partiel et les contraintes de mobilité constituent les handicaps majeurs des métiers de l’hygiène-propreté-environnement. Le positionnement des jeunes en stage sur des sites offrant une vue complète, intéressante et motivante du métier s’avère indispensable. En outre, la mise en place par la profession d’un plan d’accompagnement des entreprises dans leur démarche ressources humaines et gestion des compétences s’inscrit dans une stratégie d’amélioration de l’image des métiers. Les efforts d’accompagnement et d’accueil des stagiaires en entreprise associés à un travail sur l’orientation professionnelle auprès des jeunes et des demandeurs d’emploi constituent des enjeux déterminants pour l’avenir. Propreté urbaine : eau et assainissement, risques industriels Effectifs en dernière année de formation initiale par diplôme : rentrée 2004 ELEVES APPRENTIS TOTAL MC - Métiers De L'Eau 8 7 15 BTS - Métiers De L'Eau 22 27 49 BTS AGRI - Gestion Et Maîtrise De l'Eau spécialité Gestion des Services d'Eau et d'Assainissement 12 Sources : Rectorat - DRAF 42 Propreté urbaine : formation des demandeurs d'emploi en 2004 12 34 Niveau V et infra CAP Gestion des déchets et propreté urbaine 29 Nettoyeur Industriel 24 SAE dératisation désinfection taupier Niveau III 1 Cadre Technique Sécurité Environnement Qualité 15 Technicien Supérieur en Environnement Hygiène et Sécurité Source : Région 76 1 54 16 Les effectifs en formation initiale/continue se répartissent à égalité. L’offre de formation initiale est orientée essentiellement vers la qualité de l’eau et se situe à 80 % au niveau III. Les résultats de l’enquête IVA/IPA 2005 ne font pas apparaître de difficultés majeures d’insertion professionnelle. Ainsi, sur les 41 sortants de Mention Complémentaire et de BTS « Métiers de l’eau » et entrant dans le champ de l’enquête, 19 déclarent travailler en CDI, 8 en CDD, 5 en Intérim et 6 personnes sont en recherche d’emploi. Au regard des données, et sans que l’on puisse vérifier la nature de l’emploi occupé, il semble que le processus d’insertion professionnelle soit, sur ce petit échantillon, un peu plus long pour les sortants de BTS. 12 Source : Cahier sectoriel « Entreprises de Propreté et services associés » - GREF de Bretagne. Le FARE est le fonds créé par la branche pour aider à l’insertion des demandeurs d’emploi et qui a élargi ses activités à l’aide à la gestion des ressources humaines particulièrement le recrutement en direction des entreprises de Propreté. ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 16 - La formation continue est, en terme de spécialités, plus diversifiée et répond aux besoins de qualification au niveau V essentiellement. Néanmoins, les formations continue de niveau III sont axées notamment vers la prévention des risques de pollution industrielle, domaine requérant un niveau de qualification élevé. L’aspect sécurité inclut aussi la définition de la politique d’entreprise en matière de sécurité (sécurité au travail, conditions de travail et protection de l’environnement). Les emplois de techniciens de l’environnement et du traitement des pollutions nouvellement identifiés dans la nomenclature PCS de 2003 (477d) illustrent une préoccupation relativement récente de la part du monde industriel concernant un domaine autrefois réservé à l’agriculture et aux eaux et forêts13 . Ceci explique pourquoi, ces emplois ne figurent pas dans ce GFE mais au GFE Agriculture. Néanmoins, sur le marché du travail les métiers « cadre technique de l’environnement » et cadre technique d’hygiène et sécurité présentent des taux de tension élevés (respectivement 7,7 et 3,5). Il convient par conséquent de rester prudent quant au développement des formations de niveau III en ce domaine. Entretien des espaces naturels et ruraux Effectifs en dernière année de formation initiale par diplôme : rentrée 2004 BEP AGRI - Entretien Et Aménagement Des Espaces Naturels Et Ruraux ELEVES 48 APPRENTIS TOTAL 48 Source : DRAF Le référentiel de formation du BEPA Entretien et aménagement des espaces naturels et ruraux indique : « le titulaire effectue l’entretien des sites, en respectant l’équilibre écologique et leur mise en valeur dans le paysage environnant : fauchage, débroussaillage, plantation d’arbres, taille et abattage ; aménagement de chemins des sentiers de randonnées, chemins de halage, zones de loisirs… Il intervient aux bords de rivières, itinéraires de randonnées, friches agricoles ou industrielles… ». Les emplois accessibles avec cette formation sont repérés, dans la nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnelles sous l’appellation de « jardiniers –ouvrier qualifié-» (PCS 6301 incluse dans le GFE 1 Agriculture). En 1999, 5 402 emplois de jardiniers étaient recensés (1990 = 3752 soit +44 %). Ces emplois se répartissent dans divers secteurs d’activité, ils se localisent pour 31,5 % en agriculture (1 700 en 1999), l’administration publique (1 443 emplois soit 27 %) et santé action sociale (771 emplois soit 14 %). Les débouchés de ce BEPA sont orientés vers les collectivités locales ou territoriales, syndicats intercommunaux, syndicats d’initiative, associations de protection de la nature, associations d’animation rurale, associations de loisirs, fédérations de pêche… Les métiers envisageables à l’issue de cette formation correspondent à ceux identifiés sous le code ROME 41113 aux diverses dénominations : agent d’entretien des espaces naturels, agent d’aménagement des haies et de fossés, agent d’entretien de la nature, agent d’entretien des rivières, jardiniers d’espaces verts, ouvriers paysagistes. Le taux de tension sur ce groupe de métiers se présente à l’équilibre soit 1,6. 13 La nomenclature PCS de 2003, distingue d’une part, les techniciens de l’environnement et du traitement des pollutions (477d), et d’autre part, les techniciens d’étude et de conseil en agriculture, eaux et forêts (471a). La nomenclature de 1982, à laquelle se réfère la présente analyse, ne repère que les « techniciens d’études, développement de l’agriculture et des eaux et forêts. ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 17 - Blanchisserie teinturerie : filière Entretien des articles textiles Formation initiale ou formation continue Formation continue Niv. IV BP Maintenance des articles textiles options Pressing ( A. 29/07/98) Blanchisserie ( A. 14/08/62) BAC PRO Métiers du pressing et de la blanchisserie (A. 31/07/00) Niv. V BEP Métiers de la mode et industries connexes (A. 29/07/98) CAP Métier du pressing (A. 17/03/05) champ d'application : entretien des articles textiles en entreprises artisanales (1ère session 2007) CAP Entretien des articles textiles en entreprises industrielles Titre professionnel (AFPA) Agent polyvalent de pressing (A. 04/08/88) Source : Les diplômes des filières professionnelles et technologiques DAFPIC Ac-Nantes - novembre 2005 Source : http://www.afpa.fr Formations non dispensées dans l'académie ou la région Le BEP « métiers de la mode et des industries connexes » comporte 11 champs d'application dont celui de "Entretien des Articles Textiles en Entreprises Artisanales". Or, ce champ d'application du BEP métier de la mode et des industries connexes n'est pas bien identifié comme métier du pressing et donc méconnu du public alors qu’il devrait représenter le vivier de recrutement du bac pro "métier du pressing et de la blanchisserie". Le Bac pro "métier du pressing et de la blanchisserie" a été créé en 2000 (1ère session 2002) en vue de répondre à l'évolution des métiers et à la demande de la profession confrontée notamment aux exigences européennes sur la mise en conformité des équipements en matière d'environnement. L’absence de vivier de recrutement n’a pas permis d’ouvrir le bac pro « métier du pressing et de la blanchisserie » sur l’académie. Le CAP Entretien des Articles Textiles en Entreprises Industrielles (8 élèves en 2e année à la rentrée 2004) accueille des élèves issus de SEGPA. Le CAP métier du pressing remplace le CAP Entretien des Articles Textiles en Entreprises Artisanales (6 élèves et 3 apprentis à la rentrée 2004). Il vise la professionnalisation et met l'accent sur la relation clientèle, conseils au client. La dimension commerciale du métier développée dans le nouveau référentiel devrait trouver un intérêt auprès des jeunes et d'un public adulte 25-30 ans en abordant le métier sous son aspect relation client. En outre, ce CAP inclut la formation faisant obligation à tous les pressings de se conformer aux normes européennes (recyclage des déchets, utilisation de machines de nettoyage à sec automatisées…). Cette formation est obligatoire : l'ensemble du personnel des pressings doit suivre une formation de deux jours pour obtenir une attestation leur conférant le droit d'utiliser le matériel du pressing. Formation dispensée par un organisme de formation agréé par l'Etat. Tous les professeurs de l'académie de Nantes ont suivi cette formation. Le titre professionnel « agent polyvalent de pressing » proposé en formation continue par l’AFPA vise à former des professionnels qualifiés. Ceux-ci sont amenés à travailler dans des entreprises très différentes en taille et en organisation qui peuvent aller du pressing familial au pressing discount semi-automatisé. L’agent polyvalent de pressing peut au cours de sa carrière ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 18 - évoluer vers « opérateur hautement qualifié », repreneur ou créateur d’un pressing. Dans le cadre d’une chaîne de pressings, il peut évoluer vers la fonction de coordinateur assurant ainsi la gestion de plusieurs établissements. L’absence d’organisation de la profession qui n’exprime pas de besoin en matière de qualification professionnelle d’une part, le non repérage des emplois de salariés relevant du secteur d’activité « blanchisserie – teinturerie de gros » dans la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles d’autre part, ne permettent pas aujourd’hui d’identifier explicitement des besoins en terme de profils d’emploi et de formation. ORIENTATIONS RELATIVES A L’HYGIENE-PROPRETEENVIRONNEMENT - Les métiers de l’Hygiène-Propreté-Environnement sont pour la plupart des métiers d’insertion professionnelle pour lesquels la formation en entreprise a toute sa place. La formation des demandeurs d’emploi avec notamment, le concours des associations intermédiaires répond au besoin de qualification des emplois. - L’évolution de l’activité des entreprises relevant de la filière propreté fait apparaître d’une part, un nécessaire ajustement du rôle actuel de l’encadrement intermédiaire et d’autre part au niveau des décideurs, l’émergence de besoins en compétences manageriales plus axées sur la stratégie d’entreprise à moyen voire long terme. La profession a mis en place un plan d’accompagnement des entreprises dans la gestion des ressources humaines et des compétences. Si l’engagement de la profession, par la création d’une filière de six Certificats de Qualification Professionnelle notamment, a besoin d’être conforté, faut-il privilégier la formation initiale et/ou la formation continue ? ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 19 - 2. LES ACTIVITES LIEES A LA SECURITE (sous-GFE sécurité) 16 793 emplois soit 16 % des emplois du GFE Dans le domaine de la sécurité, on distingue : 1. la sécurité proprement dite liée à la notion d’accident involontaire. Elle concerne les secours apportés par les pompiers. 2. la sûreté liée à la notion d’accident volontaire. Elle concerne la prévention des actes de malveillance. Les professions repérées se répartissent en trois catégories : 1. Les personnels de la Police et des armées : Part des emplois/ sécurité Evolution 1990 1999 68 % + 18 % Les professions intermédiaires : (sûreté, sécurité) - Inspecteurs et officiers de police : fonctionnaires de police assurant des fonctions d’encadrement (en tenue), ou d’enquêtes et de surveillance (en civil). - Adjudants et majors de l’armée et de la gendarmerie : militaires de carrière, titulaires des grades de sous officier les plus élevés. Les employés : - Agents de Police : de l’Etat et des polices municipales - Gendarmes (de grade inférieur à adjudant) : militaires servant dans la gendarmerie, de grade inférieur à celui d’adjudant sous le commandement des officiers de gendarmerie - Sergents (sauf pompiers militaires) : sous-officiers subalternes de l’armée de l’air, de l’armée de terre et de la marine - Hommes de rang (sauf pompiers militaires) : militaires professionnels dans les grades inférieurs à sous-officiers de l’armée de l’air, de l’armée de terre et de la marine 2. Agents de sécurité et de surveillance : salariés de niveau employé contribuant à la sécurité ou à l’ordre public ou assurant la surveillance de lieux publics n’appartenant pas à l’armée, la gendarmerie, la police, l’administration pénitentiaire, ni à l’Office National des Forêts, ni à la protection du patrimoine. 3. Pompiers (yc pompiers militaires) : professionnels civils ou militaires (non officiers) relevant d’une brigade ou d’un corps de pompiers. 25,5 % +6% (sûreté) 6,5 % + 1,5 % (sécurité) Les professions relevant de la sécurité enregistrent sur la période 1990-1999 une progression de 18 % (+2 609 emplois). Cette progression touche essentiellement les personnels de la police et des armées (+18 %) et dans une moindre proportion les agents de sécurité et de surveillance (+6 %). La répartition entre les trois catégories de personnels n’a pas évolué au cours de la période 1990-1999. Ces professions sont très largement occupées par des hommes (94 %) mais la part des femmes croît légèrement (+3 points en 10 ans). Très réduit, le travail à temps partiel progresse de 3 points sur la même période. Représentant un tiers des personnes en emploi en 1999, la part des sans diplôme professionnel a baissé (-12 points en 10 ans) au profit des profils de formation au niveau IV (+8 points) qui constituent 1/5e des personnes en emploi en 1999. ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 20 - L’administration publique, 1er secteur employeur : 74 % des emplois REPARTITION DES EMPLOIS DANS L'ADMINISTRATION PUBLIQUE EN 1999 Agents de sécurité, de surveillance 5% Pompiers 8% Personnels de la Police et des armées : professions intermédiaires 12% 74 % des emplois relevant de la sécurité recrutés par l’administration publique Parmi ces emplois : - 87 % dépendent de la Police et des Armées - Les ¾ sont occupés par des employés de la Police et des Armées Personnels de la Police et des armées : employés 75% Source : INSEE, RP Les services opérationnels 2e secteur employeur : 14 % des emplois Les services opérationnels concernent ici les services fournis principalement aux entreprises : services de gardiennage et de protection, services de surveillance. Les personnels employés sont essentiellement des agents de sécurité, de surveillance. Les Agents de sécurité et de surveillance +25 % entre 1990 et 1999 (soit 865 emplois supplémentaires) 25,5 % des emplois relevant de la sécurité en 1999 sont occupés par des agents de sécurité et de surveillance. Agents de sécurité, de surveillance : répartition des emplois dans les secteurs d'activité en 1999 Hôtels et restaurants 2% Santé et action sociale 4% Education 2% Activités récréatives, culturelles et sportives et activités associatives 6% Activités immobilières 2% Transport 4% Commerce de détail, réparations 4% Administration publique 17% Services opérationnels 59% 59 % des agents de sécurité et de surveillance employés par les services opérationnels L’emploi est par ailleurs relativement dispersé sur le reste des secteurs d’activité. Les organisations publiques ou privées ayant recours à ces personnels passent le plus souvent par un intermédiaire soit pour une mission temporaire (mais l’intérim est peu développé dans la plupart des secteurs employeurs) soit pour une mise à disposition de personnel spécialisé dans les activités de surveillance, de télésurveillance, de gardiennage et autres activités de protection. Source : INSEE, RP ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 21 - Les services opérationnels recouvrent dans ce domaine plusieurs types d’activités : Les services d’enquêtes et de recherche hors du cadre judiciaire, concernant des affaires soumises par les clients (délits, affaires conjugales, recherche de personnes, etc.) ; lutte contre le vol à l’étalage ; services des détectives privés… Les études et conseils en matière de sécurité industrielle ou personnelle (exclu : sécurité informatique). Les services de surveillance et maintenance des appareillages des systèmes de sécurité, y compris télésurveillance. Contrôle par des agents de sécurité et appel de la police, des pompiers, etc. Les services de transport de fonds. Les services de gardiennage et de protection : services des gardes du corps, services de gardiennage ou de contrôle des accès des immeubles d’habitation, bureaux, usines, aires de stationnement, etc., par des vigiles en poste ou en patrouille. - - - Un marché du travail binaire : public/privé Ces métiers s’exercent dans le secteur public. 1 000 Définition du ROME : extraits 909 900 800 700 653 600 500 494 400 382 344 238 251 226 200 205 99 117 15 22 0 1999 2004 2003 2002 2001 2000 1999 0 Agent de sécurité et de l'ordre public (ROME 11311) Source : ANPE OEE 65 41 18 22 92 54 41 2004 80 2003 100 2002 100 2001 114 2000 300 Technicien de la sécurité et de l'ordre public (ROME 11312) DEE « L‘agent de la sécurité et de l’ordre public fait respecter l’ordre public et garantit la protection des biens et des personnes dans son domaine (protection, secours, assistance, surveillance…). Il assure par des moyens divers (rondes, îlotage, sorties d’écoles, circulation…) et par sa présence sur le terrain un rôle de prévention ou de dissuasion. Il prend les mesures qui s’imposent en cas d’infractions, d’accidents ou de risques menaçant la sécurité publique (lutte contre le feu, secours aux accidentés…). Il peut assurer la protection ou la surveillance d’une catégorie particulière de population (personnalité officielle, détenus…) ou la conduite d’actions particulières (missions militaires de défense à l’intérieur du territoire…). Il peut aussi encadrer ou former une équipe. L’emploi/métier s’exerce généralement en extérieur sur une aire géographique déterminée ou en alternance dans un bureau et à l’extérieur, parfois en établissement notamment, pour le gardien de prison. Cet emploi/métier est accessible par concours… Après la réussite du concours, un stage de formation théorique et pratique est assuré. » « Le Technicien de la sécurité et de l’ordre public rassemble, à partir d’infractions relevées ou potentielles par consignation de faits ou de renseignements (enquête, filature, interrogatoire….), les éléments d’informations nécessaires à l’analyse d’une situation troublant l’ordre public. Il prévient, traite ou instruit une procédure afin d’assurer dans son domaine et suivant sa délégation de pouvoir, la mission d’information et de surveillance de l’ordre public. Il peut aussi encadrer et former une équipe… Cet emploi/métier est notamment accessible par concours externe ou interne. Les candidats doivent généralement être titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent. Une formation théorique et pratique de plusieurs mois est assurée pour les candidats admis. » Ces deux métiers relevant du secteur public connaissent de fortes tensions sur le marché du travail : 0,6 demande pour une offre (agent de sécurité et de l’ordre public) et 0,2 demande pour une offre (Technicien de la sécurité et de l’ordre public). ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 22 - 3 000 2481 2 500 2 000 1 500 1904 1 813 1685 1 553 1 875 2 094 Définition du ROME : extraits 2315 1 525 1 532 1 425 1 430 1 000 500 0 1999 2000 2001 2002 2003 Agent de sécurité et de surveillance (ROME 11222) Source : ANPE OEE DEE Le métier d’agent de sécurité et de surveillance (ASS) s’exerce pour l’essentiel dans le secteur privé. 2004 « L’ASS assure, par une présence continue, la sécurité des lieux publics, bâtiments, locaux, ensembles d’habitations, îlots… Veille à la protection des personnes (habitants, usagers, clients…) et des biens (œuvres artistiques, fonds, matériels…). Selon les cas, il effectue une surveillance dans un périmètre restreint ou dans une zone plus large nécessitant des rondes régulières à pied ou à l’aide d’un moyen de locomotion. Il surveille l’accès et contrôle les allées et venues des personnes et intervient sur appel ou prévient les incidents. Il peut, selon l’activité, transporter des fonds et être accompagné d’un service ou d’un animal de protection. Il peut être amené à effectuer des premiers soins de secours. Cet emploi/métier est accessible à partir de formations de niveau V (CAP, BEP) dans les domaines de la prévention et de la sécurité. Cependant, certains recrutements n’exigent pas ce premier niveau de préparation et de formation initiale. L’exercice de cet emploi est soumis à l’obligation de suivre une formation de 32 heures assurée par l’entreprise (loi du 12 juillet 1983 ) ». Ce métier affiche des effectifs beaucoup plus nombreux que ceux du secteur public. La courbe des offres d’emploi tend à se stabiliser alors que celle des demandes continue de progresser mais ce métier ne présente pas, pour l’instant, de tension sur le marché du travail : 2 demandes pour une offre. 45 % des offres relevant des métiers de la sécurité déposées à l’ANPE en 2004 émanent la fonction publique qui recrute prioritairement des jeunes (17 à 35 ans le plus souvent). L’offre d’emploi durable couvre 69 % du total en raison de l’importance de l’offre déposée par la fonction publique Les offres relatives au métier d’agent de sécurité et de l’ordre public concernent à 97 % des contrats durables. Le métier d’agent de sécurité et de surveillance (secteur privé essentiellement) regroupe 55 % des offres dont 45 % proposent un contrat durable et 39 % un contrat temporaire. La demande d’emploi s’exprime peu vers le secteur public : 9 % des DEFM cat. 1 au 31/12/2004. En revanche, elle est beaucoup plus nombreuse en direction du secteur privé : 88 % des DEFM cat 1 au 31/12/2004. Au 31/12/2004 la demande d’emploi des jeunes de < 25 ans représente ¼ des DEFM exprimées vers les métiers de la sécurité. L’essentiel de cette demande se positionne sur le métier d’agent de sécurité et de surveillance (74 %) et seulement 18 % sur le métier d’agent de sécurité et de l’ordre public. Peut-on envisager que la demande non satisfaite sur le métier d’agent de sécurité et de surveillance se reporte vers l’offre d’emploi du secteur public ? Le chômage de longue durée dans les métiers de la sécurité reste au niveau moyen de l’ensemble des GFE soit près de 27 %. ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 23 - La formation : formation continue de niveau V exclusivement L’absence de construction pyramidale de la filière de formation ne permet pas d’offrir aux jeunes un parcours de formation initiale suffisamment long leur permettant d’atteindre la maturité nécessaire à l’exercice des métiers de la sécurité. En effet, l’aspect contraignant et parfois dangereux de ce type de métiers conduit les entreprises du secteur à privilégier le recrutement de personnel adulte. Ainsi, seule la formation continue offre des formations préparant à ces métiers. FORMATION DES DEMANDEURS D'EMPLOI sortants 2004 60,0% 55,5% (81 stag.) Cette formation se limite exclusivement au niveau V. Trois grands domaines de spécialité : - Surveillance, sûreté concerne la formation des agents de surveillance et de sécurité essentiellement (y compris la télésurveillance) - Médiation Il s’agit d’une promotion préparant le CAP Agent de Prévention et de Médiation - Sécurité incendie Il s’agit de modules destinés aux agents de sécurité intervenant dans les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur. Ces activités étant réglementées par la loi. 50,0% 34,2% (50 stag.) 40,0% 30,0% 10,3% (15 stag.) 20,0% 10,0% 0,0% SURVEILLANCE SÛRETE MEDIATION SECURITE INCENDIE SECURITE Niveau V Niveau IV Niveau III Source : Région Les formations en direction des demandeurs d’emploi sont destinées aux personnels autres que ceux relevant de la Police ou de la gendarmerie nationale. En effet, les formations préparant aux métiers de la Police s’inscrivent dans un dispositif particulier spécifique à la fonction publique. Il existe en France, 14 centres de formation de la Police dont trois sont implantés dans l’Ouest : St Brieuc, Nantes/St Herblain et Toulouse. Le centre de formation de St Herblain prépare notamment au baccalauréat professionnel « métiers de la sécurité option police nationale » (dernière session 2008). Cette formation, exclusivement préparée dans les Ecoles de Police Nationale (EPN) et les Centres de Formation de la Police (CFP), s’adresse aux jeunes nouvellement recrutés sur concours. Les titulaires d’un baccalauréat (général, technologique, professionnel), dispensés des épreuves d’enseignement général, sont placés en CFP et reçoivent une formation professionnelle aux techniques de la police. Les autres lauréats, non titulaires d’un baccalauréat, sont formés en EPN pour préparer et se présenter au baccalauréat professionnel « métiers de la sécurité option police nationale ». La préparation à l’examen est menée conjointement par le Ministère de l’Intérieur et le Ministère de l’Education nationale. Dans l’académie de Nantes, deux sessions d’examen se déroulent chaque année au CFP de St Herblain : la session de février peut accueillir jusqu’à 60 stagiaires et celle de novembre, 30 stagiaires. Chaque année entre 2003 et 2005, 87 stagiaires ont en moyenne été admis à l’examen. Depuis 2000, un partenariat entre le lycée Carcouët et le Centre de Formation de la Police de St Herblain permet, dans le cadre d’une Formation Complémentaire d’Initiative Locale, de préparer une vingtaine de jeunes au concours de gardien de la paix. A l’issue de l’année de formation, les jeunes bénéficiaires de cette formation se présentent au concours d’entrée dans ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 24 - la Police. En cas d’échec, une convention signée avec la Préfecture leur assure pendant cinq ans maximum un emploi au sein de la Police dans l’attente d’une réussite au concours. A partir de 2006, ne pourront concourir que les candidats titulaires du baccalauréat. Cette modification des conditions de recrutement des gardiens de la paix a conduit à la mise en place d’un nouveau baccalauréat professionnel « métiers de la sécurité et de prévention » (1ère session 2008). Ce diplôme piloté par le ministère de l’Education nationale associe notamment un représentant de la police nationale et un représentant de la sécurité civile. Jusqu’alors exclusivement préparé dans les EPN et les CFP après réussite au concours, le nouveau baccalauréat sera désormais préparé en formation initiale sous statut scolaire, dans les établissements publics ou privés sous contrat. Il sera ouvert à l’ensemble des titulaires de BEP. La formation se déroulera en alternance avec des périodes de formation en milieu professionnel en SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours : pompiers) et en commissariat de police. La réussite à l’examen leur donnera le droit de se présenter au concours de recrutement dans la fonction publique qu’ils auront choisie (police nationale, pompiers professionnels, douanes, prison, police municipale) et seront « professionnalisés » par une formation interne à l’emploi occupé. Les titulaires de ce baccalauréat professionnel auront aussi la possibilité de s’orienter vers le secteur privé. Dans le secteur privé, le marché de la sécurité des biens et des personnes se développe, se structure et se réglemente. Les données du marché de l’emploi qui démontrent une forte croissance des effectifs et notamment ceux du secteur privé (agents de sécurité et de surveillance), confirment la forte croissance de ce marché, également soulignée par les sites spécialisés. Les types d’activités sont relativement divers : alarme anti-intrusion, contrôle d’accès, équipements de télésurveillance, gardiennage-surveillance humaine, intervention sur alarme, sécurité incendie, téléassistance, télésurveillance professionnelle, télésurveillance résidentielle, vidéosurveillance. ORIENTATIONS RELATIVES A LA SECURITE Quelques points clés : Du point l’emploi de vue de - Un marché de la sécurité des biens et des personnes en pleine croissance - Un marché du travail où secteur privé et secteur public se « concurrencent » Du point de vue de la formation - Un taux de débouché élevé, - La création du baccalauréat professionnel « métier de la sécurité et de prévention » ouvre la possibilité d’une préparation en formation initiale à tous les titulaires de BEP Compte tenu de l’élévation du niveau de qualification des emplois, il conviendrait d’orienter la formation continue des demandeurs d’emploi et des salariés du secteur privé vers le niveau IV. Enfin, le baccalauréat professionnel spécialité « services de proximité et vie locale » donne accès à une diversité de métiers qui s’inscrivent dans quatre champs professionnels proches de certains métiers abordés dans ce GFE : gestion des espaces ouverts au public, gestion du patrimoine locatif, activités de soutien et d’aide à l’intégration, activités participant à la socialisation et au développement de la citoyenneté. Il est ouvert notamment aux candidats titulaires d’une mention complémentaire sûreté des espaces ouverts au public, CAP agent de prévention et de médiation, CAP gardien d’immeuble, CAP agent de prévention et de sécurité. A la frontière des métiers du secteur social et des métiers de la sécurité, il offre la possibilité d’une poursuite d’études ouverte à un très large public pour des emplois qui restent à identifier au préalable. N’y a-t-il pas lieu de s’interroger en parallèle sur les viviers de recrutement en formation initiale ? ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07 - 25 - ORIENTATIONS relatives au GFE 18 « HPE, SECURITE » HYGIENE-PROPRETE-ENVIRONNEMENT - Les métiers de l’Hygiène-Propreté-Environnement sont pour la plupart des métiers d’insertion professionnelle pour lesquels la formation en entreprise a toute sa place. La formation des demandeurs d’emploi avec notamment, le concours des associations intermédiaires répond au besoin de qualification des emplois. - L’évolution de l’activité des entreprises relevant de la filière propreté fait apparaître d’une part, un nécessaire ajustement du rôle actuel de l’encadrement intermédiaire et d’autre part au niveau des décideurs, l’émergence de besoins en compétences manageriales plus axées sur la stratégie d’entreprise à moyen voire long terme. La profession a mis en place un plan d’accompagnement des entreprises dans la gestion des ressources humaines et des compétences. Si l’engagement de la profession, par la création d’une filière de six Certificats de Qualification Professionnelle notamment, a besoin d’être conforté, faut-il privilégier la formation initiale et/ou la formation continue ? SECURITE Quelques points clés : Du point l’emploi de vue de - Un marché de la sécurité des biens et des personnes en pleine croissance - Un marché du travail où secteur privé et secteur public se « concurrencent » Du point de vue de la formation - Un taux de débouché élevé, - La création du baccalauréat professionnel « métier de la sécurité et de prévention » ouvre la possibilité d’une préparation en formation initiale à tous les titulaires de BEP Compte tenu de l’élévation du niveau de qualification des emplois, il conviendrait d’orienter la formation continue des demandeurs d’emploi et des salariés du secteur privé vers le niveau IV. Enfin, le baccalauréat professionnel spécialité « services de proximité et vie locale » donne accès à une diversité de métiers qui s’inscrivent dans quatre champs professionnels proches de certains métiers abordés dans ce GFE : gestion des espaces ouverts au public, gestion du patrimoine locatif, activités de soutien et d’aide à l’intégration, activités participant à la socialisation et au développement de la citoyenneté. Il est ouvert notamment aux candidats titulaires d’une mention complémentaire sûreté des espaces ouverts au public, CAP agent de prévention et de médiation, CAP gardien d’immeuble, CAP agent de prévention et de sécurité. A la frontière des métiers du secteur social et des métiers de la sécurité, il offre la possibilité d’une poursuite d’études ouverte à un très large public pour des emplois qui restent à identifier au préalable. N’y a-t-il pas lieu de s’interroger en parallèle sur les viviers de recrutement en formation initiale ? ANALYSE_GFE 18 Dernière impression le 26/06/2006 15:07